• Femme, vie, liberté : les origines du soulèvement en Iran

    Les protestations massives en Iran, alimentées par l’audace des jeunes femmes et des enfants, sont enracinées dans plus d’un siècle de lutte.

    En mars 1979, des femmes et des filles iraniennes urbaines et leurs partisans masculins ont pris part à une semaine de manifestations à Téhéran, à partir de la Journée internationale de la femme, pour protester contre l’édit du nouveau régime islamiste obligeant les femmes à porter le hijab. Les manifestant ·es ont exprimé un profond sentiment de trahison face à la direction prise par la révolution iranienne, alors âgée de quelques semaines seulement. « A l’aube de la liberté, nous n’avons pas de liberté », ont-iels scandé. Leurs rangs grossissaient de jour en jour, atteignant au moins 50 000. Le mouvement a attiré la solidarité internationale, notamment de Kate Millet, qui a voyagé pour les rejoindre, et Simone de Beauvoir. Chez eux, les féministes iraniennes ont obtenu le soutien des Fedayeen du peuple, un groupe marxiste-léniniste qui s’était engagé dans une résistance armée contre la monarchie soutenue par les États-Unis avant qu’elle ne soit renversée par la révolution. Pendant quelques jours, les Fedayeen ont formé un cordon protecteur, séparant les manifestant es des foules d’islamistes qui tentaient de les agresser physiquement. Mais avec le temps, influencés par un Yasser Arafat en visite et d’autres, les Fedayeen ont retiré leur soutien de peur d’affaiblir la révolution à un moment où, croyait-on généralement, le gouvernement américain était prêt à bondir et à restaurer le shah. Au cours des années suivantes, le mouvement féministe iranien a semblé mourir, ou du moins entrer dans la clandestinité.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/12/femme-vie-liberte-les-origines-du-soulevement-

    #féminisme #iran

  • L’apport de la force de travail des femmes a toujours été massif et indispensable

    L’objet du livre est de « compter le nombre de femmes au travail de 1901 à 2011 et conter l’histoire de ces chiffres ».

    Contre la naturalisation de situations, la construction de catégories ou d’appréciations hors du temps, et il en sera de même plus avant sur les constructions des statistiques, les auteures nous rappellent que « Chaque société, chaque époque, chaque culture produit ses formes de travail féminin et sécrète ses images et ses représentations ».

    L’ambition des auteures est de « reconstituer l’histoire des comptes de l’activité professionnelle des femmes au cours du XXe siècle, sans regarder le monde d’hier en l’ajustant aux lunettes d’aujourd’hui – c’est à dire avec une ferme volonté d’historicité ».

    note sur : Margaret Maruani et Monique Meron : Un siècle de travail des femmes en France 1901-2011

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2012/11/02/lapport-de-la-force-de-travail-des-femmes-a-to

    #féminisme #travail

  • Irene HongPing Shen : « La propriété publique de l’énergie fait partie d’une plateforme féministe »

    Découvrez les propositions du mouvement syndical pour une transition énergétique juste

    Le mouvement syndical a construit des articulations et des luttes pour une transition énergétique juste comme axe central pour mettre les droits au centre de la politique climatique. Capire a interviewé Irene HongPing Shen de l’organisation des Syndicats pour la Démocratie énergétique [Trade Unions for Energy Democracy – TUED]. TUED est un réseau international de syndicats comptant 93 membres dans 27 pays, créé il y a dix ans autour de la nécessité d’un discours alternatif au modèle de croissance verte dans la lutte contre le changement climatique. Revendiquant une véritable transition énergétique et remettant en cause le néolibéralisme, la proposition stratégique de la TUED est celle d’une propriété publique et du contrôle démocratique du secteur énergétique. Durant l’interview, Irene a présenté l’analyse et les propositions de la TUED ainsi que les défis rencontrés pour faire participer davantage de femmes à ce débat.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/11/irene-hongping-shen-la-propriete-publique-de-l

    #féminisme #energie

  • Colombie : Appel des Femmes Fensuagristas à l’occasion de la journée contre les violences faites aux femmes

    Nous pourrions nous ajouter à la longue liste des violences subies par toutes les femmes habitant la planète, vilipendées, agressées, soumises, disparues et rendues invisibles, qui sont autant d’expressions des mécanismes de violence et d’oppression sur lesquels repose le système capitaliste et patriarcal, un long chemin de l’histoire de l’humanité, dans lequel les hommes et les femmes sont immergé·es.

    La transformation est la tâche que nous avons entreprise. Le désir de changer l’état des choses qui limite nos libertés, notre participation, en forgeant une souveraineté, là où des limites – des frontières – nous ont été imposées. C’est aussi notre histoire, enrichie par la rencontre, le partage de nos expériences, de nos vécus, qui nous encouragent à lever la voix avec force, pour un monde dans lequel nous avons tou·tes notre place.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/10/colombie-appel-des-femmes-fensuagristas-a-locc

    #international #colombie #féminisme

  • Gérald Darmanin à Nice : les messages féministes d’une librairie cachés par des policiers lors de sa visite - ladepeche.fr
    https://www.ladepeche.fr/2022/12/09/gerald-darmanin-a-nice-les-messages-feministes-dune-librairie-caches-par-d

    Une librairie de Nice a vu sa vitrine recouverte d’un panneau noir ce vendredi 9 décembre, en marge de la visite de Gérald Darmanin. La vitrine comportait des messages féministes.

    • A Nice, une librairie féministe fermée de force pendant la visite de Gérald Darmanin
      https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/12/14/a-nice-une-librairie-feministe-fermee-de-force-pendant-la-visite-de-gerald-d

      Mardi 13 décembre, la librairie niçoise et Hélène Devynck ont saisi la justice. Leur avocate, Lorraine Questiaux, a déposé une requête au tribunal administratif de Nice sollicitant l’annulation de la décision qui a mené à l’opération de police. Elle souhaite obtenir la reconnaissance de « l’illégalité » de cette décision, qui découle, selon elle, d’ « un détournement de pouvoir ». Hasard du calendrier : au même moment, la cour d’appel de Paris examinait l’appel de Sophie Patterson-Spatz contre le non-lieu prononcé en faveur de Gérald Darmanin dans l’enquête pour « #viol ».

      « On est vraiment dans le fait du prince, dans des agissements qui relèvent plus des régimes tyranniques. Ce degré d’atteinte là est relativement inédit », estime Lorraine Questiaux. La requête relève une atteinte pour la librairie quant à « l’exercice de sa liberté d’expression en censurant les messages figurant en vitrine », et, d’autre part, « [celle] de sa liberté de commerce, puisque l’opération de police s’est soldée par une fermeture forcée de l’établissement durant plusieurs heures », en pleine période de Noël.

      De son côté, Hélène Devynck en sourirait presque. « Tant d’efforts pour une tartufferie… Si le féminisme n’était pas politique, on n’aurait pas ce genre de scène. Visiblement, le mot impunité déplaît. Il doit avoir une certaine force… » Avant de finir : « On pourrait même en rire, si seulement ils n’imposaient pas leur noirceur. »
      « Quand on sait que la libération de la parole des femmes est largement contestée par une partie réactionnaire de la société, une telle censure a un effet sur toutes les femmes », ajoute Me Questiaux, qui y voit une menace pour la liberté d’expression. « C’est quoi, la prochaine ? Maintenant, à chaque fois qu’un ministre se rend près d’une librairie où il y a des livres qui ne lui plaisent pas, il va falloir la cacher ? » Dans sa requête, l’avocate rappelle que la protection de la liberté d’expression est « renforcée » dès lors qu’elle s’inscrit « dans le contexte d’une expression de nature politique ». La décision devrait être rendue dans les prochaines semaines.

      #Gérald_Darmanin #Darmanin #impunité #féminisme

  • #GiovannaBerneri #anarchisme #pédagogie #émancipation
    #écologie #autogestion #antimilitarisme #anticléricalisme
    #fédéralisme_libertaire #feminisme
    #antiétatisme #anticapitalisme #antifascisme #internationalisme

    ★ LA SOCIÉTÉ SANS ETAT...

    ★ Giovanna Berneri : La société sans Etat - Qui nous sommes (1947)

    « Nous savons qu’il existe contre nous, anarchistes, de grossiers préjugés et de profondes aversions. Mais nous savons aussi qu’ils dérivent, plus que tout autre chose, du fait que ceux qui nous détestent ignorent nos idées et ne savent pas ce que nous voulons.
    Même en dehors des ennemis du progrès social oui, naturellement, sont contre nous parce que, dans la lutte sociale, nous nous situons de l’autre côté de la barricade, beaucoup de gens peuvent être étonnés d’apprendre que, parmi les nombreux partis et mouvements agissant dans la vie politique, les anarchistes aussi, prétendent avoir du poids et compter pour une force, même si leur nombre n’est pas grand et ne devait l’être jamais.
    Pourtant, nous ne sommes pas nés d’hier. Notre acte de naissance officiel comme mouvement remonte à 1872, à la Déclaration de Saint-Imier, mais, déjà bien avant, s’était constitué en France, en Suisse et en Espagne l’Alliance Internationale des Travailleurs, qui avait pour guide et inspirateur Michel Bakounine. En Italie, c’est à Naples que les premières sections et fédérations furent créées. Mazzini était dépassé et l’ardeur combative de Garibaldi semblait désormais du gaspillage. Les idées socialistes commençaient à s’affirmer et par l’œuvre animatrice de Bakounine, de Cafiero, de Malatesta, et ensuite de Costa, de Fanelli et d’autres, le mouvement accouplait de plus en plus ces deux revendications inséparables : le socialisme et la liberté (...)
     »

    https://www.socialisme-libertaire.fr/2022/10/la-societe-sans-etat.html

    ★ Giovanna Berneri : La société sans Etat - Qui nous sommes (1947) « Nous savons qu’il existe contre nous, anarchistes, de grossiers préjugés et de profondes aversions. Mais nous savons aussi qu’ils dérivent, plus que tout autre chose, du fait que ceux...

  • L’expérience d’une école féministe virtuelle aux Amériques

    L’école féministe Berta Cáceres de la Marche Mondiale des Femmes des Amériques s’est tenue de mai à septembre 2022. Lors de réunions virtuelles bimensuelles, plus de quarante femmes de 22 pays de la région ont réfléchi ensemble aux systèmes d’oppression, à l’économie féministe et à la construction de mouvements. Nous partageons ci-dessous une vidéo avec les discours des activistes de la Marche Mondiale des Femmes qui ont pris part à l’École, soit en tant que participantes, soit en tant qu’animatrices.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/09/lexperience-dune-ecole-feministe-virtuelle-aux

    #féminisme

  • Gail Dines : Pornland – comment le porno a envahi nos vies (préface)

    Howard Stern propose régulièrement du porno dans son émission, ce qui lui a notamment valu d’être la deuxième célébrité la mieux payée au monde en 2006 ; la vie de Hugh Hefner, avec ses « petites amies » jeunes, blondes et pathétiquement naïves, a été l’objet de la très célèbre série télé Les Girls de Playboy diffusée sur la chaîne E ! News ; la célébrissime star du porno Jenna Jameson, autrice d’un best-seller, est régulièrement mentionnée, interviewée ou citée dans de nombreux magazines people ; l’actrice porno Sasha Grey apparaît dans un article de quatre pages du numéro de mai 2009 du célèbre magazine Rolling Stone, et joue dans un film de Steven Soderbergh ; le film Zack et Miri font un porno, de Kevin Smith, a été bien accueilli par les critiques ; la pole-dance est désormais une forme d’exercice très populaire ; des étudiants de l’université du Maryland ont diffusé un film pornographique sur leur campus ; l’université d’Indiana a proposé à Joanna Angel, actrice, productrice et réalisatrice de porno, d’intervenir lors d’un cours sur la sexualité. Je pourrais continuer, encore et encore. Mais ces quelques exemples devraient suffire à illustrer à quel point le porno s’est immiscé dans notre quotidien, jusqu’à devenir une partie normale de nos vies, comme si de rien n’était.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2020/12/18/gail-dines-pornland-comment-le-porno-a-envahi-

    #féminisme #pornographie

  • Women Assaulted by Trans Activists While Demonstrating Against Potential Placement of Trans-Identified Murderer in Women’s Prison

    https://reduxx.info/women-assaulted-by-trans-activists-while-demonstrating-against-potential-pl

    Women protesting the placement of trans-identified males in women’s prisons were met with violence from trans activists yesterday at the Alameda County Courthouse in Oakland, California.

    Led by author and women’s rights advocate Kara Dansky, the small group peacefully began their protest on the steps of the courthouse, with the women carrying banners which read “No Men in Women’s Prisons” and “Dana Rivers is a Man.” Some of the demonstrators gave speeches on the importance of keeping prisons sex-segregated for the safety and dignity of female inmates.

    The women, most of whom were advocates with Women’s Declaration International USA, had gathered specifically to voice opposition to the possibility that biologically male convicted murderer Dana Rivers may be housed in a women’s prison.

    But it wasn’t long before the female protesters were attacked by trans activists who had reportedly arrived with the intention of intimidating them into ending their demonstration.

    Speaking to Reduxx, Women’s Liberation Front founder Lierre Keith says the protest had initially been off to a good start — with members of the public expressing support for the women’s signage. But after the group moved their demonstration to the sidewalk across from the courthouse, black-clad trans activists ambushed them.

    “Antifa had been lingering for a while. We saw them watching us, but they were afraid to act while we were near the courthouse, presumably because law enforcement is present,” Keith said, noting that the demonstrators had been engaged in conversation with a passerby curious about their protest when the activists struck.

    “One man rammed into Kara with an umbrella. Others attacked us by slamming things into our faces and heads. Kara also got eggs smashed into her head and body. There’s a photo of actual blood behind her ear from the force.”

    Keith continued that she had “minor” swelling in her eyes from the incident after a whipped cream pie was forcefully thrown at her face.

    “It was over really quickly. These things are a blur in the moment. Another man came at us from the other side on a bicycle, trying to knock women down or scare us. He came very close to seriously injuring women.”

    The two banners the women had been holding were also targeted, with dramatic footage emerging from the scene of multiple trans activists successfully wrestling the signs from the women. Keith estimates that there were eight trans activists who participated in the assaults, most or all of whom were male.

    Keith says that the passerby who had stopped to talk to the group just before the violent attack was “horrified” by what she had witnessed.

    “We tried to explain to her then that these are the men who want to get into women’s prisons — violent, abusive misogynists who take delight in hurting women for fun [and] that this has been going for over a decade. Women have lost our ability to speak and gather in public if we disagree with men. The [trans activists] did our job for us. They showed her who they are better than we ever could have!”

    Police were contacted immediately following the incident.

    Many who had tuned into the Facebook livestream of the event were shocked by the attack, pointing out that the female demonstrators had been there specifically to protest a man convicted of murdering a family.

    Dana Rivers, a man who identifies as a transgender woman, was recently found guilty in the triple homicide of a lesbian couple and their son. After a lengthy delay in court proceedings, Rivers was finally convicted last month of murder in the first degree for the 2016 slayings of Charlotte Reed, Patricia Wright, and Benny Diambu-Wright.

    Prior to the killings, Rivers was a prominent trans activist known for fighting against “gender discrimination.”

    Rivers first gained notoriety in 1999 after he was fired from his job teaching at Center High School in Sacramento County, California, for openly discussing his “sexuality and the importance of gender self-determination” in class with students. Rivers launched a highly-publicized “discrimination” lawsuit and was awarded $150,000 in compensation.
    Dana Rivers appearing on TV in the early 2000s.

    Following the suit, Rivers became a well-known advocate for trans-identified males. He was invited to speak as a guest lecturer at several universities, including Stanford and UC Davis, and served as a Board Member for the International Foundation for Gender Education (IFGE).

    Rivers was also a keynote speaker for the National Center for Lesbian Rights as well as for The Tiffany Club, an organization founded to promote the political interests of those with “gender confusion.”

    Rivers was arrested on November 11, 2016 as he was fleeing the home of Wright and Reed. Neighbors had called the police after hearing gunshots sounding from the house.

    When authorities arrived, they found Rivers covered in blood and gasoline and running from the property, which had been set ablaze. When officers searched Rivers, they found a bloody screwdriver, a knife, brass knuckles, bullets, pepper spray, and Benny Diambu-Wright’s iPod.

    According to police reports, Rivers “began to make spontaneous statements about [his] involvement in the murders” while being arrested. Rivers ultimately confessed to killing the two women and their son, but entered a plea of not guilty on charges of triple homicide in 2017.

    The case had first been set for trial in 2019, but was repeatedly delayed in order to accommodate an investigation into Rivers’ mental health. The trial finally began on October 31, and Rivers was convicted just weeks later in mid-November.

    The court reconvened on December 5 to begin considerations for Rivers’ insanity claim. If accepted, Rivers will likely be sent to a psychiatric institution rather than a prison. But if rejected, there is a strong possibility Rivers will be placed in a women’s correctional facility in accordance with California state law.

    California has one of the most liberal prisons self-identification policies in the country, something that has become a point of contention for women’s rights advocates.

    S.B-132, also known as the Transgender Respect, Agency, and Dignity Act, was signed into effect in January of 2021 by California Governor Gavin Newsom. The law provides inmates housing based on their self-declared gender identity status.

    The Act has resulted in hundreds of male inmates to issue requests for transfer to women’s institutions, many of whom have been accepted regardless of their legal gender status or conviction history.

    According to the California Department of Corrections and Rehabilitation, as of November 27, 342 male inmates currently housed in men’s prisons have requested to be moved to a female institution. The Department has previously confirmed to Reduxx that male inmates do not need to be on any hormones or have had any “gender affirming” surgeries in order to be considered for placement in a women’s facility.

    Male inmates don’t even need to identify as transgender to request a transfer, and can simply mark themselves as gender non-conforming, non-binary, or not presently utilizing “he/him” pronouns.

    Earlier this year, Reduxx reported that a pedophile who had molested a 4-year-old girl had been moved to the California Institution for Women despite having been denied a gender and name change, and still legally being a male.

    #sexisme #lesbophobie #misogynie #féminisme #transactivisme #féminicide #genre

  • Des féministes protestent contre une vague d’antiféminisme qui déferle depuis peu sur la Corée du Sud

    Les féministes de Corée du Sud prévoient de mener des manifestations nationales contre la violence sexiste ce week-end, les premières à avoir lieu simultanément dans plusieurs grandes villes depuis la pandémie.

    Il s’agit d’une réponse à la vague antiféministe qui a déferlé sur la Corée du Sud, créant une guerre des sexes tendue où le discours sur les droits des femmes est devenu tabou et où des hommes affirment qu’ils sont désormais les victimes de discrimination sexuelle.

    La pandémie avait mis un terme à la plupart des rassemblements publics, mais avec l’assouplissement des restrictions cette année, les féministes reviennent dans les rues en plus grand nombre.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/08/des-feministes-protestent-contre-une-vague-dan

    #féminisme #corée

  • Préface de Christine Delphy au livre de John Stoltenberg : Refuser d’être un homme – Pour en finir avec la virilité

    Pourquoi publier le livre d’un homme dans une collection féministe, qui publie d’ordinaire des livres écrits par des femmes ? Est-ce une entorse aux principes du féminisme radical ? À mon sens, non. Le mouvement féministe de la deuxième vague, né dans les années 1970 dans tous les pays occidentaux, et qui s’est inspiré du mouvement américain des droits civiques, estimait – et pour ma part j’estime toujours – que la libération des opprimé·es doit être l’œuvre de celles-ci et de ceux-ci ; que l’intervention des hommes dans les réunions, les réflexions, les ouvrages féministes a trop souvent comme effet de faire jouer à nouveau le prestige qu’a le groupe dominant aux yeux des dominé·es ; et de permettre ainsi à ce groupe de continuer à jouer son rôle naturel : à diriger, à exercer son pouvoir jusque dans les lieux qui ont pour but de le contester.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2013/03/19/preface-de-christine-delphy-au-livre-de-john-s

    #féminisme

  • Manifeste pour la défense de l’organisation internationale des femmes syndicalistes et pour le soutien aux travailleuses palestiniennes

    Les syndicats soussignés dénoncent depuis des années que la violence à l’égard des femmes est un phénomène structurel et qui se manifeste dans toutes les sphères de la vie, sur le lieu de travail, dans la rue, dans les écoles, à la maison et souvent aussi dans le cadre de la lutte syndicale. De multiples formes de violence marginalisent les femmes dans le monde entier à travers différents mécanismes.

    Les féminicides, l’écart salarial, la répartition inégale des soins, de l’emploi et des richesses, et la précarité à laquelle sont confrontées les travailleuses s’inscrivent tous dans une logique de pouvoir mondialisé. Un phénomène directement lié à la pérennisation de ce capitalisme patriarcal, raciste, colonialiste et écocidaire que nous combattons chaque jour depuis le syndicalisme de classe et des peuples opprimés.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/07/manifeste-pour-la-defense-de-lorganisation-int

    #féminisme #palestine

  • L’affaire Julien Lacroix : #Metoo, pour en finir avec le mythe des monstres

    Un agresseur, c’est souvent un proche. C’est un ami, un conjoint, un parent, un professeur, un collègue de travail, une connaissance. Au Québec, plus de 95% des auteurs d’agression sexuelle connaissent leurs victimes. Les deux tiers des infractions sexuelles sont commis dans une résidence privée et 78% des victimes d’agressions à caractère sexuel sont des femmes et des filles.

    Un agresseur a rarement les traits d’un monstre sorti tout droit de l’enfer. De toute façon, on ne laisse pas entrer les monstres chez soi. On ne fait pas confiance aux monstres. On déteste les montres.
    Et pourtant, le mythe persiste. Celui des victimes qui mentent aussi.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/06/laffaire-julien-lacroix-metoo-pour-en-finir-av

    #féminisme #québec

  • Ukraine : le groupe féministe de Lviv Bilkis harcelé par les fascistes

    Depuis plusieurs jours, le groupe féministe de Lviv a lancé une campagne contre la marque de liqueur La Cerise ivre qui affiche sur les étiquettes de ses bouteilles une femme dénudée.

    Le groupe féministe explique ainsi sa campagne : « « Hier (samedi 26 novembre), nous avons organisé un rassemblement près d’un des établissements de П’яна вишня (Cerise ivre) [1]. Nous étions avec des affiches « Arrêtez de sexualiser les femmes », « Le corps féminin n’est pas votre publicité », « Boycottez les sexistes », et une activiste a peint un homme dans le style que П’яна вишня voit les femmes, c’est-à-dire nu et avec une cerise. Nos revendications sont inchangées : non à la représentation appelant à la violence et non à la sexualisation des femmes. Malheureusement nous ne sommes pas entendus. Alors aujourd’hui nous continuons notre combat et manifestons encore devant le même établissement de 15 heures à 17 heures, rejoignez-nous ! »

    Bilkis organise le week-end des rassemblements devant l’un des magasins de la Cerise ivre à Lviv. Mais dans la semaine qui a suivi l’un de ces rassemblements, le groupe fasciste Katarsis a lancé des menaces contre Bilkis en vue de sa mobilisation des 3 et 4 décembre 2002 et Bilkis a immédiatement réagi :

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/05/ukraine-le-groupe-feministe-de-lviv-bilkis-har

    #féminisme #ukraine #extremedroite

  • L’Ugict Cgt lance une enquête en ligne sur les violences

    L’Union générale des ingénieurs cadres et techniciens (UGICT) de la CGT lance un « générateur » d’enquête en ligne sur les violences sexistes, sexuelles et LGBTphobes au travail.

    Ce vendredi 25 novembre, à l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, l’Ugict-CGT dévoile un chiffre inédit (*) sur les violences sexistes et sexuelles sur le lieu de travail, et inaugure un générateur de questionnaires en ligne pour que les syndicats puissent lancer des enquêtes anonymes à grande échelle dans les entreprises et administrations.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/05/lugict-cgt-lance-une-enquete-en-ligne-sur-les-

    #syndicalisme #féminisme #violence

  • 36 questions pour prouver que la misandrie systémique n’existe nulle part dans le monde

    Les réseaux sociaux connectent des milliards de personnes dans le monde, sur la base de leurs idées, de ce qu’ils ont en commun et de leurs intérêts partagés. Ce qui signifie que ces personnes peuvent discuter et débattre de sujets qui étaient auparavant ignorés ou rejetés.

    Un des sujets qui semble être discuté récemment est la misandrie. La misandrie étant définie généralement comme la haine et l’oppression des hommes, sa puissance a été comparée à celle de la misogynie (la haine et l’oppression des femmes).

    J’ai écrit ce blog sous la forme d’une liste de questions à proposer à ceux qui prétendent que le monde est misandre, que les femmes ont pris le pouvoir ou qu’elles ont plus de droits que les hommes. Et pour contrer les hommes qui croient que la misandrie systémique existe à la même échelle, ou est pire, que la misogynie.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2021/09/23/36-questions-pour-prouver-que-la-misandrie-sys

    #féminisme

  • Olympe de Gouges et la symbolique féministe, entretien avec Geneviève Fraisse

    En 2007 et en 2009 vous vous êtes prononcée en faveur de l’entrée d’Olympe de Gouges et de Solitude au Panthéon…
    Oui, la demande de panthéonisation d’Olympe de Gouges a déjà une histoire. L’historienne Catherine Marand-Fouquet ouvre la voie, notamment en organisant une manifestation en 1993 devant le Panthéon, pour commémorer la mort d’Olympe de Gouges, guillotinée le 3 novembre 1793

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2013/09/20/olympe-de-gouges-et-la-symbolique-feministe-en

    #histoire #féminisme

  • Évènement : Écoféminisme et résistance à Lyon - Floraisons
    https://floraisons.blog/ecofeminisme-et-resistance

    Conférence annulée et qui a failli ne pas se faire, donc vraiment censurée, suite à un mouvement coordonné pour faire pression sur le lieu d’accueil.

    Ma foi pourtant du contenu extrêmement intéressant utile et dense, théorique, mais bien vulgarisée, mais sans concession et sans paillettes.

    https://d3ctxlq1ktw2nl.cloudfront.net/staging/2022-10-21/3002b7ff-211d-f333-764f-cef96970be40.mp3

    👉 Cette conférence s’adresse aux femmes en cheminement, aux curieuses, aux écofeministes en herbe, à toutes celles qui en ont marre de faire leur lessive maison et qui sont à la recherche d’outils théoriques et stratégiques.

    🌾 De la naissance de l’agriculture jusqu’à la civilisation industrielle, l’analyse radicale des différentes représentations de la femme et de la nature et la dégradation de leurs conditions matérielles, permet de poser le principe fondateur du mouvement : la destruction de la nature et l’exploitation des femmes sont intrinsèquement liées.

    Porté par le travail d’autrices et activistes telles que Maria Mies, Vandana Shiva, Françoise d’Eaubonne, Lierre Keith, Carolyn Merchant, Ynestra King et tant d’autres, l’écoféminisme reste aujourd’hui dévoyé de son sens initial et vidé de sa substance.

    Le détail de l’opération d’annulation est dans le texte sous le podcast, dont une mise au point :

    Nous proposons une analyse radicale des systèmes de domination, c’est-à-dire que nous cherchons à remonter à leurs origines pour mieux en comprendre les mécanismes. Cette approche est en opposition directe avec une idéologie qui a noyé tous les débats intellectuels : la théorie queer. Selon la grille d’analyse queer, le sexe serait une construction sociale oppressive « assignée » à la naissance, tandis que le genre serait un mode d’expression libérateur des individus. Les politiques identitaires viennent remplacer les schémas d’oppression. Il n’est plus possible de désigner matériellement une classe d’opprimées ni les conditions de l’oppression.

    – Nos détracteurs nous disent transphobes parce que nous disons que le sexe existe, qu’il n’est pas une pure construction sociale (bien que le social influence le biologique, et vice versa), qu’il est immuable et qu’une femme est un être humain adulte de sexe féminin. Ils nous disent également transphobes parce que nous nous opposons à la médicalisation systématique des enfants « non conformes au genre ».

    – Ils nous disent validistes parce que nous soulignons que le capitalisme industriel détruit la planète en asservissant les êtres humains, et parce que nous disons qu’il nous faut donc en sortir.

    – Ils nous disent putophobes parce que nous luttons contre le proxénétisme, parce que nous estimons que la prostitution est un produit de la phallocratie, qui devrait être aboli avec elle, et que les personnes en situation de prostitution devraient être aidées à en sortir.

    – Ils nous disent eugénistes parce qu’ils ne savent pas ce qu’est l’eugénisme (s’ils savaient, peut-être réaliseraient-ils que ce sont eux qui sont eugénistes, étant donné leur soutien irréfléchi de la PMA, de la GPA et du technologisme en général). Ils nous disent eugénistes tandis qu’ils soutiennent activement la stérilisation des enfants non conformes aux stéréotypes sexistes (les bloqueurs de puberté empêchent le processus de puberté, c’est à dire, le développement et la maturation du cerveau, des organes génitaux et du système reproducteur, de manière irréversible).

    – Ils nous disent essentialistes parce qu’ils ne savent pas non plus ce qu’est l’essentialisme, eux qui considèrent qu’un homme faisant état d’un « sentiment » (ou « ressenti ») de féminité, d’une sorte d’essence prétendument féminine, est une femme.

    – Ils emploient des méthodes indignes pour défendre des idées qui le sont tout autant, en affirmant fièrement qu’il ne doit surtout pas y avoir de débat. Au moyen de sophismes grossiers et en recourant à une manipulation émotionnelle, ils prétendent que le débat menacerait l’existence de divers individus, cependant que leurs idées et leur lobbying institutionnel produisent des changements législatifs et sociétaux dont les effets concrets menacent un grand nombre de vies, notamment de femmes et d’enfants.

    Tous ces procédés malhonnêtes visent à décrédibiliser et faire taire les femmes qui luttent pour leurs droits et les hommes qui les soutiennent. Nous appelons donc au soutien de notre rencontre écoféministe.

    ping @mad_meg, un podcast long à écouter en travaillant :p
    #femmes #féminisme #écologie #écoféminisme #théorie #censure #genre #sexisme #queer #essentialisme #matérialisme

    • Je suis un vieux libertaire révolutionnaire et je découvre depuis quelques mois à quel point les positions au sein des mouvements radicaux peuvent être clivants. Cela me rappelle un peu le ton et l’ambiance des années 60 – 70 à l’époque du délire marxiste-léniniste (ML) pro-chinois, même si chaque période est caractéristique de son propre contexte historique.
      Je constate qu’il y a toujours autant de volontaires pour défendre la bonne cause, confondant la radicalité avec le sectarisme et le fanatisme. Toujours des personnes pour justifier la censure, alors qu’il est nécessaire et vital que la contradiction et le débat s’inscrivent dans la construction même de l’alternative au capitalisme.
      Des clivages violents il y en a au sein des mouvements féministes / LGBT+ mais on en trouve ailleurs, par exemple chez les antifas.
      Le seul intérêt de tout ceci est qu’il permettra à des gens comme moi, n’étant pas familier des ces milieux, de comprendre quelles sont les positions défendues. Pour les dépasser ?
      En complément, ce lien (parmi d’autres) qui m’a permis d’avoir un point de vue contradictoire et de comprendre au moins quelques argumentaires du problème :
      https://www.youtube.com/watch?v=BBZ6A0ukR70

      J’ai suivi et écouté ce sujet jeudi à partir d’un message de PMO :
      https://seenthis.net/messages/981713
      Lesquels PMO, du point de vue de la critique anti-industrielle, je me sens très proche, bien qu’ils aient défendu des positions sur le fond et sur la forme que je ne rejoins pas, notamment :
      https://seenthis.net/messages/965494
      https://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=1680

    • Psychatriser le débat n’est pas non plus une bonne méthode, et ça relève aussi d’une forme de censure ("t’es débile donc on débat pas"), donc aussi pourri que les actions sus-citées. C’est souvent une manière de militer pour le status quo et ne pas remettre beaucoup de choses en question (il y a un chapitre sur ce point dans le très bon « Q comme Qomplot » de Wu Ming)

    • @O.A de façon générale, la question de la santé mentale, quand on y est confronté personnellement – et je pense qu’on y a tous été confronté, d’une façon ou d’une autre, par les temps présents - est difficile et plutôt lourde à traiter. Elle bouscule violemment nos repères et remet aussi en cause notre propre normalité.

      Dans son rapport avec le « militantisme », il est vrai que c’est un sujet qui revient assez souvent sous différents aspects : soit comme facteur aggravant de personnes socialement fragilisées, soit, comme tu l’indiques, en tant que ressort psychologique du militantisme, mais dans ce cas, on n’en reste qu’au niveau de l’interprétation, donc, avec une valeur politique, de mon point de vue, assez faible, car peu objectivable. Par contre, il est vrai que le fonctionnement d’un collectif composé en partie de personnes, psychologiquement fragiles, peut s’avérer particulièrement difficile, voire insupportable.

      Je suis d’accord avec @RastaPopoulos sur le fait que l’appréciation quant à l’état de santé mentale de telle ou telle personne, en rapport avec son positionnement politique, conduit sur un terrain glissant.

    • @O.A Merci à toi aussi

      « le niveau de nos implications sont liés à notre structure psychologique » 
      Sans aucun doute mais si on est bien obligé de prendre en compte cette réalité (alors que parfois on aimerait s’en passer) la question reste entière de savoir comment la traiter, sur le plan politique.

      Je n’ai pas de réponse à cette question.

      La seule chose que je constate c’est que la plupart des conflits politiques d’hier d’aujourd’hui et probablement de demain, buttent à un moment donné sur cette problématique (cela ne veut pas dire qu’ils se résument à cela). Mais je le répète : comment cela peut être traité politiquement ? Mystère.

      « ce que tu fais qui est condamnable mais ce que tu es »
      Oui, j’ai vécu des situations politiques ou de rapport de pouvoir où, sans que cela soit dit forcément en ces termes, on retrouvait exactement ce sens comminatoire du propos ou du rapport de force. Généralement quand on en ai rendu à ce niveau d’argumentaire – la remise en cause de la personne pour ce qu’elle est - alors il n’y a plus d’autres solution que la rupture irréversible (ou la soumission).

      Au moment de la première internationale, le conflit idéologique et politique s’est rapidement gangrené autour d’une animosité personnelle entre le « juif » et le « gros russe ». Le clivage était irréversible. D’un camp à l’autre on a échafaudé des hypothèses et des représentations qui se sont avérées en partie erronées. Même si les divergences politiques étaient réelles et profondes, il ne faut pas sous-estimer le contexte personnel et psychologiques dans la tournure de ce conflit. Cafiero, qui avait rompu depuis longtemps avec Engels et Marx pour rejoindre, comme disait ce dernier, le camp des « alliancistes » ou des « bakounistes », a rédigé un ouvrage de vulgarisation marxiste, alors qu’il était emprisonné après l’insurrection foireuse du Matese. Cafiero est ensuite devenu fou mais il n’y a aucun doute que la rédaction de ce petit livre avait du sens pour lui, sans pour autant qu’il renie ses convictions anarchistes. On est complètement dans le psy, là encore, mais dans une dimension plus positive.

      Pour revenir à notre sujet, effectivement il y a probablement une dimension psy dans le clivage féministes/LGBTQ+, quand on voit le niveau de violence des échanges, y compris, de violence physique. C’est probablement le même genre de ressort qui anime les groupes rivaux des antifas quand ils se battent entre eux ou quand on assiste médusé à une baston entre gilets jaunes et CGT (même si on comprend tout à fait comment ça peut s’allumer), etc.

      Dans ce genre de situations, l’explication rationnelle et le discours est alors sans effet.

      On a beau se dire qu’il y a quelque chose qui ne tournent pas vraiment dans le bon sens dans les têtes à ces moment-là (et là je n’évoque pas les problématiques de fonctionnement de groupes), mais une fois qu’on a dit ça on est bien obligé de se dire qu’il faut serrer les fesses pour éviter que ça s’aggrave en espérant que la niaque s’oriente, pour converger, finalement, contre les instances dominantes de pouvoir.

      Cordialement

  • #anarchisme #autogestion #émancipation #écologie #antimilitarisme #anticléricalisme #fédéralisme_libertaire #féminisme #antiétatisme #anticapitalisme #antifascisme #internationalisme #antiétatisme #internationalisme

    ★ QU’EST-CE QUE L’ANARCHISME ?

    " L’anarchisme est l’idéologie des anarchistes ; les anarchistes sont les partisans de l’anar­chie ; l’anarchie (du grec « anarkhia ») est l’absence de gouvernement, l’absence d’autorité instituée, l’absence de chefs permanents dans un groupe humain.

    On peut interpréter l’anarchie de façon négative ou positive. Elle est souvent condamnée sous le prétexte qu’elle mène au chaos, que la liberté dépend de l’autorité, que la société dépend de l’État, que l’ordre dépend d’autres ordres, les règles de gouvernants et la loi de législateurs. Elle peut, tout au contraire, être positivement attendue car elle permettrait à la société de se libérer du joug de l’État et à l’humanité de l’autorité tout en encourageant la spontanéité, l’autogestion, l’entraide et la liberté authentique. L’anarchisme est la théorie politique de ce que nous appellerons l’anarchie positive (...) "

    https://www.socialisme-libertaire.fr/2022/09/qu-est-ce-que-l-anarchisme.html

    « L’anarchisme est l’idéologie des anarchistes ; les anarchistes sont les partisans de l’anar chie ; l’anarchie (du grec « anarkhia ») est l’absence de gouvernement, l’absence d’autorité instituée, l’absence de chefs permanents dans un groupe humain....

  • L’ennemi ultime, c’est la femme – incursion dans le monde terrifiant des « incels »

    Certains se sont martelé le visage pour paraître plus séduisants. D’autres pensent qu’ils ne peuvent pas se trouver dans une pièce avec une femme. Les hommes radicalisés que j’ai rencontrés en réalisant mon nouveau documentaire m’ont laissé sans voix. C’est le film le plus déprimant que j’aie jamais réalisé…

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/01/lennemi-ultime-cest-la-femme-incursion-dans-le

    #feminisme

  • Et pourtant elles parlent
    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?article1768

    Samedi 19 novembre 2022, Floraisons et Deep Green Resistance France organisaient une réunion publique « Ecoféminisme et résistance » à Lyon (voir présentation ci-après). L’événement, initialement programmé à la Maison de l’écologie, « tiers-lieu écologiste radical », a dû être déplacé en un lieu discret réservé aux inscrits, suite à son annulation par la Maison de l’écologie. Laquelle a cédé aux injures, menaces et intimidations déferlant, via les réseaux sociaux, d’activistes gauchistes, néo-sexistes, queer et LGBT les jours précédant la rencontre ; ainsi qu’aux pressions de ses partenaires politiques d’EELV. Une soixantaine de personnes ont pu discuter durant près de trois heures, et les échanges ont été enregistrés. Pour savoir ce que les annulateurs ne voulaient pas qu’il soit dit librement, vous pouvez écouter (...)

    https://floraisons.blog
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=545
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=559
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=547
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=885 #Faits_divers
    https://d3ctxlq1ktw2nl.cloudfront.net/staging/2022-10-21/3002b7ff-211d-f333-764f-cef96970be40.mp3

  • « Il faut aborder le #metoo politique avec lucidité et sans complaisance »

    A l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, plusieurs organisations politiques et syndicales de gauche défendent, dans une tribune au « Monde », l’utilité et la nécessité des cellules de lutte contre les violences sexistes et sexuelles.

    Cette année est marquée par les cinq ans du mouvement #metoo, c’est un moment historique. En cette Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes [le 25 novembre, depuis 1999], nous, organisations syndicales et politiques, et associations, constatons depuis quelques mois une mise en cause de nos dispositifs internes de lutte contre les violences sexistes et sexuelles (VSS). Elles sont accusées de rendre une forme de justice sauvage, secrète et à visée politique.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/11/30/il-faut-aborder-le-metoo-politique-avec-lucidi

    #féminisme #violences