• Avant 18 ans, il existe un droit d’allocation de rentrée scolaire qui est cette année à un peu moins de 400€.
    Ça aide à payer les stylos, mais aussi à acheter des vêtements, à bouffer même, ou parfois à acheter une télé à mémé, ou à offrir des glaces à la plage, en tout cas c’est toujours ça qui permet un petit mieux quand on a pas de tunes. Et puis, l’école publique tu n’as pas à payer des droits d’inscription faramineux, c’est ouvert à tout·e·s.

    Mais après 18 ans ? ben plus rien ! faudrait pas non plus que les enfants de pauvres se mettent en tête de poursuivre leur scolarité ou étudier, car pour un enfant toujours à charge qui souhaite se former, il n’existe juste aucune allocation de rentrée pour aider la famille.
    Pff, l’a qu’à aller bosser hein, et les parents ces fainéants, qu’est-ce qu’ils font à bouffer une glace ?

    https://www.caf.fr/aides-et-services/s-informer-sur-les-aides/enfance-et-jeunesse/l-allocation-de-rentree-scolaire-ars/mon-enfant-a-18-ans-il-est-toujours-scolarise-puis-je-continuer-a-recevoir-l-all

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    #pauvreté #france_sclérosée #études #formation #inégalités

  • Amis seenthisiens, vos conseils vont être les bienvenus !
    Je débute mais j’ai bien l’intention de signer électroniquement mes courriers avec PGP (ou autre ?) en tout cas de manière à ce que leurs envois puissent être prouvés juridiquement. C’est non seulement devenu une nécessité morale (sauvegarde des libertés) mais ça m’évitera également de vider mon compte en banque pour payer les recommandés de la poste quand je dois écrire un livre à mon propriétaire pour lui signifier l’ensemble de ses obligations …
    Par contre, j’ai une vieille version mac
    Merci à vous.

    • Il faudrait vérifier ce qui est acceptable du point de vue juridique.
      Une amie me dit d’une lettre recommandée avec accusé de réception aurait pour équivalent en informatique un e-mail signé dont la clé est validée par un organisme certificateur approuvé et avec accusé de réception.
      Pour ma part je serais prêt à défendre en justice qu’un simple mail signé avec accusé de réception suffit, car il s’agit d’une transaction de gré à gré (donc l’autre sait que vous savez qu’il l’a reçu et que c’est bien vous l’éméteur).

      Pour la partie technique. La signature de mail et de chiffrage de mail sont les 2 faces de la même pièce, le PGP (clé asymétrique). Sauf que là, pas besoin que le destinataire ai la clé pour lire le mail, seule la signature sera pour lui un fichier incompréhensible. Il suffira que le juge l’ai le jour du procès (d’où l’organisme certificateur de ma copine, la justice ne devrait pas se suffire d’un clé privée générée dans un garage).

      Il faut :
      – un client de messagerie qui prenne en charge le PGP (thunderbird, clawmail, apple mail…) souvent la prise en charge se fait via un module qui utilise en coulisse openPGP ou GPG installé séparément.
      voir ce tuto : https://ssd.eff.org/fr/module/guide-dutilisation-de-pgp-pour-mac-os-x
      – une paire de clé Publique / Privée générée dans le client de messagerie (ou autrement) et certifiée (c’est a dire envoyée sur un serveur de clé publiques).

      C’est tout.

      Le destinataire devrait recevoir les email agrémentés d’un fichier .asc .

      Je conseille l’excellent Guide d’Autodéfense Numérique sur le sujet :

      https://guide.boum.org/tomes/2_en_ligne/unepage/#index82h3

      #chiffrage #pgp

    • Merci @odilon @sandburg je suis en train d’installer tout ça et je ferai un petit récapitulatif pour dire comment, cependant ça ne semble pas très évident surtout vis à vis de la loi. Là, le besoin est de prouver que le proprio a bien pris connaissance de ce que je lui envoie, et effectivement, il faut identifier le mail avec GpG et avoir une validation de sa part lorsqu’il le reçoit. Si il refuse, je n’ai plus qu’à envoyer une lettre en AR, ça pourrait être simple pourtant.

      Mais je vois que l’article 1316-1 du code civil vient d’être abrogé, il stipulait

      L’écrit sous forme électronique est admis en preuve au même titre que l’écrit sur support papier, sous réserve que puisse être dûment identifiée la personne dont il émane et qu’il soit établi et conservé dans des conditions de nature à en garantir l’intégrité.

      et à la place on a ce salmigondis avec un #tiers qui apparait et « des exigences » (inconnues) fixées par un décret en Conseil d’Etat qui semble tarder … quel marécage ! #france_sclérosée

      Article 1127-5 (différé)
      Créé par Ordonnance n°2016-131 du 10 février 2016 - art. 2
      Une lettre recommandée relative à la conclusion ou à l’exécution d’un contrat peut être envoyée par courrier électronique à condition que ce courrier soit acheminé par un tiers selon un procédé permettant d’identifier le tiers, de désigner l’expéditeur, de garantir l’identité du destinataire et d’établir si la lettre a été remise ou non au destinataire.

      Le contenu de cette lettre, au choix de l’expéditeur, peut être imprimé par le tiers sur papier pour être distribué au destinataire ou peut être adressé à celui-ci par voie électronique. Dans ce dernier cas, si le destinataire n’est pas un professionnel, il doit avoir demandé l’envoi par ce moyen ou en avoir accepté l’usage au cours d’échanges antérieurs.

      Lorsque l’apposition de la date d’expédition ou de réception résulte d’un procédé électronique, la fiabilité de celui-ci est présumée, jusqu’à preuve contraire, s’il satisfait à des exigences fixées par un décret en Conseil d’Etat.

      Un avis de réception peut être adressé à l’expéditeur par voie électronique ou par tout autre dispositif lui permettant de le conserver.

      Les modalités d’application du présent article sont fixées par décret en Conseil d’Etat.

    • C’est assez simple, merci @sandburg pour le tuto explicite.
      Voici comment j’ai procédé
      A partir de OSX 10.9 avec Thunderbird, installez simplement le module Enigmail qui ira charger pour vous GnuPG (miam, super !)

      En dessous de cette version d’OSX, l’installeur de GnuPG vous proposera d’aller sur https://releases.gpgtools.org/oldies pour télécharger manuellement le .dmg qu’il vous faut.
      – ouvrez le terminal pour comparer le Sha1
      <code> openssl sha1 chemin_du_dmg</code>
      puis suivez la procédure classique de l’installeur.

      GPG Keychain une fois installé vous propose d’entrer votre identité et votre email lié à une phrase secrète, phrase avec les mots de votre choix, des chiffres et des caractères alphanumériques comme :/+* à noter chez vous sur un papier !

      Sur Thunderbird, lors de la rédaction il vous suffira ensuite de choisir chiffrer ou signer en envoyant le mail.

      #signature_électronique #PGP #GPG #privacy #lettre_recommandée

  • Aux députés qui n’ont pas voté l’inéligibilité des coupables de #violences_sexuelles - Libération
    http://www.liberation.fr/debats/2016/07/05/aux-deputes-qui-n-ont-pas-vote-l-ineligibilite-des-coupables-de-violences

    Vous avez été investi-es par vos partis politiques respectifs, de droite de gauche et du centre : le Parti socialiste, Les Républicains, l’UDI, le Parti radical de gauche, EELV, le Front national…

    Vous avez fait campagne et vous avez été élu-es lors des dernières élections législatives de 2012. Les citoyennes et les citoyens vous ont fait confiance pour voter des lois dans l’intérêt général, pour nous protéger. La semaine dernière, un amendement a été présenté à l’#Assemblée_nationale. Cet amendement visait à rendre inéligibles les élu-es ou les candidat-es auteurs de violences notamment sexuelles ou sexistes.

    Or, seulement une poignée de député-es étaient présents. Et parmi elles et eux, une pincée seulement ont voté pour .

    Après l’affaire Baupin, vous êtes nombreux-ses à avoir réagi, dénoncé et condamné oralement le sexisme. Bien des parlementaires sont intervenues dans la presse, sur les réseaux sociaux, sur leurs blogs, en réunions publiques pour témoigner du sexisme qu’elles-mêmes avaient vécu.

    Mais lutter contre le sexisme quand on est responsable politique, ça ne veut pas dire simplement se défendre soi ou répondre quand on en est soi-même victime. Cela signifie à notre sens, que l’on s’engage à protéger les autres femmes, les citoyennes que l’on représente. C’est cela, l’action politique de la représentation nationale. C’est ce qui nous a amenés à voter pour vous, à vous choisir pour voter en nos noms.

    Pourtant, à chaque nouvelle affaire de responsable politique massivement accusé de violences sexuelles ou sexistes, les mêmes déclarations, « oh mais on le savait » ou « oh mais moi j’avais su me défendre ». Il aurait été possible d’agir, avec cet amendement.

    Mesdames les députées, Messieurs les députés, nous sommes profondément déçu-es. Déçues et effrayées de voir s’effondrer chaque jour des droits pour lesquels la lutte fut féroce.

    La lutte pour l’#égalité, le #féminisme, la lutte contre le #sexisme ne peuvent pas être des combats individuels, pour soi-même. Ces luttes nécessitent une vigilance constante et vous en êtes, de part votre fonction de parlementaire, des vigies et des exemples.

    Nous, femmes, hommes, mères, pères, citoyen-nes ; militant-es de l’égalité, élu-es de tous les bords, nous nous sommes senties abandonnées par vous et par la République. Et quels que soient les arguments, juridiques ou moraux, il nous semble qu’au final, ce renoncement est l’aveu d’un manque de courage politique. L’aveu de l’acceptation de la lâcheté. L’aveu que l’#inacceptable peut se produire en toute #impunité !

    #culture_du_viol

  • Concours, classement, « grandes écoles » : les ingrédients de la faillite française - le Plus
    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1476417-concours-classement-grandes-ecoles-les-ingredients-de-la-f

    Oui, mais comment font alors ces pays dotés d’un enseignement supérieur vers lequel se ruent les étudiants du monde entier et qui ne pratiquent pas le concours ? Écoutons Ramanantsoa :

    « Là où il n’existe pas de concours aussi difficiles, c’est le travail assidu, pendant plusieurs années (…) qui fait office de sélection. »

    Ramanantsoa entendait plaider pour l’excellence associé aux concours, il vient d’en dévoiler le secret : il force à beaucoup s’investir pour réussir le saut d’obstacles puis, une fois le concours passé, pas de « travail assidu » mais une longue sieste généralement de trois ans au Club Méditerranée.

    Éloge involontaire du dilettantisme par l’ancien patron de HEC qui associe avec l’excellence l’exact contraire de ce que doit être une formation intellectuelle entre 19 et 24 ans, à savoir une exploration intellectuelle sans limite, exigeante, avec élimination naturelle, au fil des cinq ans d’études, de ceux qui se trouvaient là parce que poussés par papa et maman.

    #éducation #élitisme #inégalités

    • … la photo est excellente, on n’y trouve que 3 asiatiques et 3 femmes au milieu de petits mâles blancs heureux d’investir des costumes trop grands qu’ils rempliront bientôt du gras des nantis, est-ce la cérémonie d’ouverture, une remise de prix ou un rallye du XVIem des déguisés en X ?

      Concours, classes préparatoires, grandes écoles, classement de sortie sont des scories d’un ordre ancien, périmé, nocif. La France est entre les mains de cette engeance arrogante.

      Quand je lis ça, je ne peux faire aucun reproche à ma môme qui est en #phobie_scolaire, mais je crois deviner que ce n’est pas elle qui est malade.

      #france_sclérosée

  • Changer de nom, comment faire …

    Episode 1
    La situation d’un enfant bientôt majeure qui veut porter le nom de ses deux parents. À sa naissance en 1998, la secrétaire de mairie a refusé d’accoler le nom de la mère comme le père le demandait lors de la déclaration de naissance.

    http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F10506.xhtml

    La déclaration de changement de nom est possible lors de la minorité de l’enfant uniquement si :
    – l’enfant a été reconnu par les deux parents de manière différée (séparément),
    – et que l’un des parents a reconnu l’enfant après la déclaration de naissance.

    Reconnaitre un enfant de manière différée ? vraiment ? Mais différé par le père, pas par la mère !!
    Bouse de lois patriarcales ! avec un fonctionnement toujours aussi sexiste pour favoriser le père.

    http://www.dossierfamilial.com/famille/papiers-citoyennete/reconnaitre-un-enfant-mode-d-emploi-54807

    La mère célibataire n’a pas besoin de faire de démarche de reconnaissance à la mairie : la filiation maternelle est établie par sa désignation dans l’acte de naissance de son enfant.

    et aussi

    Dans un couple non marié, le père (pacsé, concubin, compagnon ou simple ami) devra reconnaître l’enfant afin d’établir la filiation avec son enfant. Il n’a pas l’obligation d’obtenir l’accord de la mère, ni même de l’informer.

    Bref, pour la mère, il faut encore qu’elle se batte, pour qu’on la distingue d’une vache reproductrice …

    • « Dans un couple non marié, le père (pacsé, concubin, compagnon ou simple ami) devra reconnaître l’enfant afin d’établir la filiation avec son enfant. Il n’a pas l’obligation d’obtenir l’accord de la mère, ni même de l’informer. »

      Ceci m’a toujours sembler incroyable. Ca veut dire que n’importe quel homme peut revendiquer l’enfant de n’importe quelle mere célibataire qu’il aurais envie de persécuter. Et des hommes qui s’amusent à persecuter des femmes pour se divertir, c’est pas ce qui manque, faudrait penser un jour à ne plus leur faciliter la tâche.

    • @cazueladepolo Je découvre … Il semble que la reconnaissance de l’enfant est vis à vis de la loi implicite pour la mère dès lors qu’il y a reconnaissance du père. La seule démarche pour une femme qui a accouché est l’inverse de la reconnaissance donc l’accouchement sous X, révocable dans les deux mois, passé ce délai l’enfant est adoptable et la mère biologique cède ses droits.
      Bref, si on pousse l’exemple effectivement @mad_meg, une femme accouche et n’importe quel homme se prétendant le père le devient ET déclenche la reconnaissance maternelle, sauf accouchement sous X …

    • N’importe quel homme peut se prétendre le père mais si la mère n’est pas d’accord elle peut lancer une procédure de contestation de paternité et le juge fera forcément faire un test ADN. Mais évidement ça fait faire une procédure en plus pour la femme, etc… (Mais au moins après ça le mec peut plus persécuter la fille avec comme raison le gosse.)

    • Disons que là, nous sommes à la source du fonctionnement patriarcal le fameux « au nom du père » du fils et du saint esprit et les femmes au trou. Avec toujours très peu de latitude pour la femme de transmettre son nom ou de choisir d’être mère, car quand on lit que le changement de nom est possible

      … si
      – l’enfant a été reconnu par les deux parents de manière différée

      c’est super hypocrite de faire croire que ça porte sur les deux parents car on vient bien de voir que la mère qui reconnait de façon différée n’existe pas, c’est uniquement le père qui a droit à reconnaitre sa paternité de façon tardive. La femme qui accouche n’a pas à reconnaitre sa maternité, elle est mère par défaut !
      Donc l’enfant mineur ne peut changer de nom qu’à la condition que son père ait (oups EDIT) mis du temps à admettre sa paternité, et donc au profit du nom du père.

      Y’a plus qu’à trouver un avocat spécialisé qui m’explique comment faire et me dise combien il faut payer pour qu’un enfant est le nom de ses deux parents … et surtout pas un psy pour expliquer que le rôle du père est symbolique et qu’il se cantonne parfaitement à donner en paquet cadeau son nom avec son sperme.

    • http://www.vos-droits.justice.gouv.fr/nom-et-prenom-11955/nom-de-famille-12447/changement-de-nom-pour-motif-legitime-24533.html

      Changement de nom pour motif légitime

      Toute personne peut demander à changer de nom de famille lorsqu’elle a un intérêt légitime : nom ridicule, nom à consonance étrangère.

      Cas concernés

      Motifs autorisés

      Vous pouvez faire votre demande pour changer :

      – un nom difficile à porter en raison de sa consonance ridicule ou péjorative,
      – un nom à consonance étrangère,
      – ou un nom illustré de manière éclatante sur le plan national, si vous portez le nom d’une personne célèbre avec une mauvaise réputation.

      Vous pouvez aussi demander à porter un autre nom si vous voulez :
      – éviter l’extinction d’un nom de famille et en usage depuis longtemps dans votre famille,
      – consacrer l’usage constant et continu d’un nom, si vous utilisez un autre nom depuis longtemps et qui vous identifie publiquement,
      – ou si vos frères et sœurs portent des noms différents et que vous voulez tous porter le même nom.

      http://www.vos-droits.justice.gouv.fr/art_pix/1_Notice_changement_Noms_2007.pdf

      Voila voila, donc, en dehors de ces cadres, il n’est pas listé comme légitime de changer de nom pour porter celui de ses deux parents. À l’état civil, ils m’ont dit que le nom d’usage permettait de porter le nom qu’on souhaite, (ce qui est fait actuellement) mais qu’il serait perdu lors d’un mariage et non transmis aux enfants.
      Et puis, si le demandeur est mineur, il faut l’accord des deux parents et de celui-ci. Donc mieux vaut faire cette démarche longue et pénible, qui risque de ne pas aboutir, une fois majeur, puisqu’aucun accord des parents n’est requis.

    • Raaa, changement complet sur le #nom_d'usage qui avait été accordé à ma fille et pourtant inscrit sur son passeport, l’administration refuse maintenant de le lui redonner arguant s’être trompée. Seuls les marié·es ou ex-marié·es y ont droit !

      Vais-je devoir adopter ma propre fille pour qu’elle porte mon nom comme elle le souhaite ?

      https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F868
      https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?numJO=0&dateJO=20030619&numTexte=1&pageDebut=10240&pageFin

      et une honteuse vidéo d’une caqueteuse administrative qui parle soit-disant de la possibilité de changer de nom mais déclare « lors de la reconnaissance d’un des parents » alors qu’il ne peut y avoir reconnaissance que de la part du père
      http://www.vos-droits.justice.gouv.fr/template/cache/embeds/embed-22.html

      #Nawak #Kafkaïen #patriarcat #france_sclérosée #changer_de_nom #inégalités

      Pour tous ces enfants élevés uniquement par leurs mères et qui doivent pourtant porter le nom de leur géniteur jusqu’à la fin des temps, j’emmerde cette infecte #loi_française qui pue le patriarcat.

    • Nawak sur le nom d’usage, là ! Faut pas demander aux guichets des administrations, qui sont les premiers à raconter n’importe quoi.

      1. Le nom reçu à la naissance, dit « nom de famille » (anciennement patronymique) n’est pas modifiable. Point. Sauf cas suscités, soutenus par un dossier béton. Bref, c’est pour la vie : quoiqu’il advienne, il figurera toujours à l’acte de naissance.

      2. Le nom d’usage est celui de son choix, avec accord du tiers concerné (mari, épouse, parent, etc. ou d’un·e ami·e, ou qui on veut), ou pas (nom d’artiste, etc.). Suffit d’en demander la mention. L’administration n’a pas à s’interposer, c’t’blague ! C’est ainsi que je porte le nom de feu mon grand-père. Et je n’ai jamais eu à en justifier. Il a juste fallu s’énerver au guichet et revenir avec les textes législatifs imprimés à leur coller sous le nez.

      3. Le changement de nom (de naissance ou d’usage) consécutif au mariage est une légende. Tenace, certes, mais une pure légende.

    • Résultat des courses, majeure ma fille a refait son passeport, dans une des mairies annexes : refus catégorique pour le nom d’usage déjà inscrit (celui de la mère) mais quelques semaines plus tard, nouvelle demande effectuée à la mairie : bonne surprise, le nom d’usage est inscrit sur le passeport …
      #va_comme_je_te_pousse

  • « Ici, on apprend à parler et à écouter, pas la soumission » : bienvenue au lycée expérimental de Saint-Nazaire
    http://www.bastamag.net/A-Saint-Nazaire-la-vie-revee-des-lyceens

    Imaginez une école où les cours ne sont pas obligatoires, où il n’y a ni notes ni contrôles, où les élèves participent à la gestion de leur établissement, et où il n’y a pas violences. C’est le quotidien du lycée expérimental de Saint-Nazaire qui a ouvert ses classes il y a trente ans. Mis en place pour répondre aux manques de motivation et à l’échec scolaire, cet établissement alternatif accueille chaque année 150 élèves, dont de nombreuses « gueules cassées » de l’Education nationale. Accompagnés par une (...)

    #Inventer

    / A la une, #Education, #Bretagne, #Transformer_le_travail, #Reportages

    • 30 ans de maintien sous marginalisation pour dire que « ça existe » mais que surtout il ne faudrait pas que « ça s’étende ». Que reste-t-il aux parents comme choix, quand ils tombent sur une équipe enseignante non rebelle qui applique à la lettre les préceptes de l’#éducation_nationale : fichage harcèlement et soumission, mis à part l’école à la maison ?
      #goutte_d'eau et encore, 150 élèves au LAP de St Nazaire pour douze millions d’élèves en france en 2013 , faut vraiment croire en la perméabilité de l’homéopathie … #alternatives #france_sclérosée

  • Loi Renseignement la France se félicite d’un débat démocratique riche et ouvert
    http://www.numerama.com/magazine/33069-loi-renseignement-la-france-se-felicite-d-un-debat-democratique-rich

    Mais fidèle à la position qui est la sienne depuis la présentation du texte, la France s’enferre dans son refus d’écouter les arguments de ceux qui préfèrent la liberté à l’illusion de sécurité, et notamment d’admettre que son projet de loi viole les droits de l’homme. Dans une réponse adressée ce mardi 12 mai (.pdf), le cabinet du ministre des affaires étrangères Laurent Fabius a estimé qu’il n’y avait rien à redire au texte, qui respecterait les principes « de légalité, de nécessité et de proportionnalité », et enchaîné les affirmations sans démonstration. 

    Alors que de nombreuses organisations de la société civile et de protection des droits de l’homme sont vent debout contre le projet loi français, la diplomatie française assure que "la France se félicite qu’un débat démocratique riche et ouvert ait permis à (...)

    #c_nd

  • Trouvé sur touiteur :
    Toute la vie : La dernière cacophonie indécente des Enfoirés
    http://blog.natas.fr/2015/02/25/toute-la-vie-les-enfoires

    Mais cette année, les mecs ont poussé leur délire narcissique super loin avec « Toute la vie ». Dans le clip 2015, il n’est plus question des Restos du Coeur ou de la solidarité vis-à-vis des plus démunis. Non, on sait très bien qu’on s’en branle ouvertement le cul. Cette fois, on a décidé d’engueuler les jeunes plutôt. D’habitude geignardes et bienpensantes, la chanson de cette année est réac’ et grossière.
    Ce truc est un monument d’indécence. Toute la chanson est un échange entre les jeunes et les vieux. D’un côté les jeunes se plaignent de leur situation de jeunes… Et de l’autre, des starlettes françaises, leur répondent que ça va, il faut arrêter de se plaindre parce qu’ils ont « Toute la vie ».

    #spectacle

    • « nous, on s’est battu pour la paix et le #plein_emploi », bonjour le pipo, bonjour l’impasse...

      Dommage que le papier de ce blog tombe dans la trappe obligeamment tendue du "conflit de générations".
      4,3 millions de #pauvres ont moins de 30 ans.

      Tandis que :

      Le nombre de pauvres de plus de 60 ans a augmenté de 433 000 à 583 000 entre 2000 et 2010, soit 150 000 personnes supplémentaires.

      http://www.inegalites.fr/spip.php?article373&id_groupe=16&id_mot=107

      Les Enfoirés. Jugée anti-jeunes, la nouvelle chanson crée la polémique
      http://www.ouest-france.fr/les-enfoires-reac-et-anti-jeunes-la-nouvelle-chanson-cree-la-polemique-

      Mais quelle mouche a piqué Jean-Jacques Goldman pour écrire une chanson aussi réac ?
      « Toute la vie », la nouvelle chanson des Enfoirés crée la polémique. Pas étonnant, car ses paroles sont une sorte d’hymne anti-jeunes, moraliste et lénifiant.

      Un commentaire reçu par mel :

      Comment prendre cette chanson ? Une provocation pour lancer le débat ? En gros, c’est des artistes #installés, qui pètent dans la soie, qui n’ont plus besoin de bosser jusqu’à la fin de leur vie. Et qui disent aux jeunes #précaires qui leur font face, en gros : "tout ce qu’on a, on a bossé pour l’avoir". Les jeunes, en réponse : "tout ce qu’on a, c’est le chômage et la précarité, et le SIDA en prime".
      Et les stars, le cul dans la graisse, de leur répondre à leur tour : « Tout ce qu’on a, il a fallu le #gagner / A vous de jouer mais faudrait vous bouger ». Peut-être que j’ai mal compris. Que c’est une incitation à occuper lez ZAD, les Pôles-emploi, faire des autoréductions ? On n’a qu’une envie à la fin du clip, c’est de voir les jeunes mettre les vieux dans des cercueils, de planter des clous pour les fermer, et voler comme on leur suggère (aux deux sens du mot ?) :

      Maxime Le Forestier avait écrit une chanson il y a 40 ans, à propos de Pierre #Goldman, le demi frère de l’autre, assassiné par des flics d’extrême droite ("Honneur de la police") :
      https://www.youtube.com/watch?v=1MisxgM3XBU

      #ISF #mépris_de_classe

    • http://www.paroles.net/les-enfoires/paroles-toute-la-vie

      Des portes closes et des nuages sombres
      C’est notre héritage, notre horizon
      Le futur et le passé nous encombrent
      Avez vous compris la question ?

      NON

      Vous avez tout, l’amour et la lumière
      On s’est battus, on n’a rien volé
      Nous n’avons que nos dégoûts, nos colères

      Mais vous avez
      Mais vous avez
      Oui, vous avez

      Toute la vie, c’est une chance inouïe
      Toute la vie, c’est des mots, ça veut rien dire
      Toute la vie, tu sais le temps n’a pas de prix
      Utopie, sans avenir
      Toute la vie, c’est à ton tour et vas-y

      A ton tour et vas-y
      A ton tour et vas-y
      A ton tour, vas-y

      Vous aviez tout, paix liberté, plein emploi
      Nous c’est chômage, violence, sida
      Tout ce qu’on a il a fallu le gagner
      A vous de jouer mais faudrait vous bouger

      Vous avez raté, dépensé, pollué
      Je rêve ou tu es en train de fumer ?
      Vous avez sali les idéologies

      Mais vous avez
      Mais vous avez
      Oui, vous avez

      Toute la vie, c’est une chance un défi
      Toute la vie, c’est bidon, ça veut rien dire
      Toute la vie, tu sais le temps n’a pas de prix
      Utopie, sans avenir
      Aujourd’hui, j’envie tellement ta jeunesse

      Quel ennui, je l’échange contre ta caisse
      C’est la vie, la vie qui caresse et qui blesse
      C’est ta vie, vole et vas-y,
      Vole et vas-y ?

    • Eh oui, je suis devenue ingénieure à quarante ans. Je suis sortie des rails, des schémas pré-établis, du curriculum conventionnel. Oups ! Et je l’ai fait dans un pays dont la culture ultra-normalisante privilégie les parcours rectilignes -en l’occurrence : bac scientifique, prépa, école d’ingénieur- ce qui donne des candidats à profil calibré pour des recruteurs eux-mêmes calibrés puisque issus du même moule. Par contraste, je suis une extra-terrestre et culturellement, les extra-terrestres n’ont pas la cote dans l’hexagone. Culturellement, parce que si j’étais, par exemple, américaine, le recruteur en face de moi dirait « wonderfull, very nice, amazing… » C’est juste une question de perspective. Si on sortait des schémas franchouillards qui considèrent qu’une personne qui s’est reconvertie est à classer dans la catégorie looser ou girouette ?

      #travail #entretien_d'embauche #france_sclérosée

      Moi j’en ai un pas mal qui m’est resté en travers :
      « Citez 3 de vos défauts, 3 de vos qualités. »
      – Entretien d’embauche avec Bruno Rebelle, Greenpeace France, 1999.

    • Ah oui, le coup des trois défauts et trois qualités, je l’ai eu aussi quelques fois, celle-là. Mais qu’est-ce que c’est con ! (Vu que tout le monde prépare sa réponse en choisissant soigneusement des défauts qui se révèlent être subtilement des qualités).

    • Personnellement j’avais tout pour réussir dans la vie, mais j’ai commencé à sombrer quand en école d’ingénieur on a eu un cours officiel pour apprendre « à se vendre » en entretien d’embauche.
      C’est là aussi que j’ai compris que le mot « compétitivité » dont on parle pour les pays, les entreprises ou les gens, c’est un mot adouci. Le vrai terme devrait être « prostitutivité », mais ça passe moins bien dans les soirées mondaines...

    • Dans le travail social on a aussi droit aux « qualités et défauts » pour l’entretien d’embauche... (un jour j’oserai dire que je suis asociale... un jour :) )
      Mais le plus drôle, c’est quand, en fac, on vous apprend à faire de l’ingénierie sociale... (si si, y a même un diplôme pour ça... que je n’ai pas eut...)

    • Ce qui est intéressant dans ton article c’est que tu soulignes que la postulant·e a aussi des attentes vis à vis du travail et que la première approche signe souvent le type de relations à envisager avec son futur employeur, il vaut donc mieux qu’elles lui correspondent sinon c’est un début de mauvais accord qui s’annonce. Avec des entretiens où tu te fais appliquer une recette de grille standard qui te répugne comme si tu étais un objet, ça peut être la fuite immédiate. Une fois j’ai apprécié qu’on me demande si l’entretien m’avait plu et si je pensais avoir du plaisir à venir bosser dans la boite, là, ça commence à devenir un échange intéressant je pense !!

    • @ touti : je suis entièrement d’accord avec toi mais je pense que peu d’employeurs en ont conscience. Ils sont focalisés sur leur pouvoir qui est de t’embaucher ou pas et en temps de crise, il est grand. Et ils sont focalisés sur leurs besoins.

    • @touti : +1
      Je suis passé de l’autre côté de la barrière, il m’arrive de recruter. Désormais j’explique toujours aux candidats que je reçois pourquoi je prends le temps de les connaitre de la façon la plus sincère : on part potentiellement ensemble pour un voyage interminable. Je ne suis pas là pour faire des jugements de « valeur », mais voir si on va réussir à bien bosser ensemble avec nos compétences, nos limites, nos aspirations, nos personnalités respectives. On est humains c’est tout.
      Je prends l’image du covoiturage : si on n’est pas en phase, si on risque de ne pas pouvoir se supporter, ce sera l’enfer pour tout le monde.
      Du coup le dialogue est de meilleure qualité et plus instructif que si j’ai en face de moi des gens qui se sentent obligés d’avoir l’air le plus parfaits possibles...

  • Top 10 des déclarations sur l’IVG au moment de la loi Veil (il y a quarante ans seulement) | Topito
    http://www.topito.com/top-declarations-facho-ivg-40-ans-simone-veil

    C’était il y a seulement quarante ans.

    1 « En morale, l’avortement demeure une oeuvre de mort. » (Jean Lecanuet)
    Jean Lecanuet qui, au passage, a activement défendu la peine de mort qui elle, il est vrai, n’est absolument pas une oeuvre de mort c’est bien connu.

    2 « L’avortement ferait chaque année deux fois plus de victimes que la bombe d’Hiroshima. » (René Feït)
    Le même mec qui avait diffusé un enregistrement des battements de cœur d’un fœtus dans l’Assemblée nationale. La lourdeur.
    3 « La femme s’épanouit en donnant la vie. » (Louis Donnadieu)
    Bah oui, c’est vrai tiens ! Pourquoi on se fait chier à vouloir notre indépendance et l’égalité des sexes quand on peut se faire engrosser et élever dix-huit chiards dans un pavillon de banlieue en attendant que notre tendre époux rentre de sa dure journée de labeur ?
    4 « On est allé jusqu’à déclarer tout bonnement qu’un embryon humain était un agresseur. Eh bien ! ces agresseurs, vous accepterez, madame, de les voir, comme cela se passe ailleurs, jetés au four crématoire ou remplir des poubelles. » (Jean-Marie Daillet)
    Petite référence fine et délicate à la Shoah n°1.
    5 « Il nous est demandé de participer à une sorte de Saint-Barthélemy où des enfants en puissance de naître seraient quotidiennement sacrifiés. » (Hector Rolland)
    Pour info Hector était un copain de Christine Boutin (avec laquelle il a essayé de créer un « groupe d’étude parlementaire pour favoriser l’accueil à la vie »), ça donne une petite idée du personnage et de son immense ouverture d’esprit.
    6 « Vous faites le choix d’un génocide » (Hector Rolland)
    Décidément, on l’aime bien cet Hector Rolland.
    7 « Le temps n’est pas loin en France où nous connaîtrons ces ‘avortoirs’ – ces abattoirs – où s’entassent des cadavres de petits d’hommes. » (Jean Foyer)
    Mais oui bien sûr ! Et puis on se nourrira de fœtus morts parce que quand même ce serait dommage de gâcher.
    8 « Cela ne s’appelle plus du désordre, madame la ministre. Cela ne s’appelle même plus de l’injustice. C’est de la barbarie, organisée et couverte par la loi, comme elle le fut, hélas ! il y a trente ans, par le nazisme en Allemagne. » (Jacques Médecin)
    Petite référence fine et délicate à la Shoah n°2.
    9 « Vous instaurez un nouveau droit, un droit à l’euthanasie légale. » (Alexandre Bolo)
    Ah non pas du tout. Mais en revanche ce serait pas mal d’en parler un peu de l’euthanasie.
    10 « Cette nouvelle religion qui est née et dont le dieu s’appelle le sexe. » (Albert Liogier)
    Ce monsieur considère donc que si nous réclamons le droit à l’avortement c’est parce qu’on a tellement chaud au cul que l’on ne peut même pas se retenir de tomber enceinte. Il y a des pichenettes qui se perdent.

    #ivg #histoire #masculinsme #machisme

    • Ils ont tellement bien essaimer leurs sales paroles que l’avortement en france aujourd’hui est toujours un parcours culpabilisant pour les femmes dont on ne simplifie pas l’accès.

      Le pire étant le nombre des lieux de prise en charge en réduction. #planning_familial

      Dernièrement on entend aussi les femmes raconter la maltraitance morale qu’elles subissent lorsqu’elles souhaitent avorter, leurs sont toujours imposées des échographies par voie vaginale, ou la visualisation du foetus sur un moniteur ou des avortements en salle d’accouchement, histoire de bien les torturer et qu’elles ne parlent pas de « ça ».

    • J’ai bénéficié un IVG vers 2006 à peu près et la gyneco et les infirmières ont été abominables (c’était à la clinique Jeanne d’arc dans le 13° parisien). La gyneco m’a fait le coup de l’échographie et m’a engueulé lorsque j’ai fait un commentaire là dessus. C’était claire qu’elle faisait tout son possible pour me culpabilisé et me faire payer une faute. Elle ne m’a donné aucune information sur l’intervention et m’a dit de venir après la prise d’un médicamentent. Le médicament servait à déclenché des contraction, je suis arrivé en sang, j’ai demandé honteusement un truc pour imbiber le sang je me suis fait pourri par l’infirmière parce que j’aurais du prévoir les effets d’un médicaments dont on ne m’a rien dit. Le pompom a été lors du RDV post IVG avec la gynéco. Elle commence à m’imposer la pilule, je lui explique que je prenait déjà la pilule lorsque je suis tombé enceinte, et que je fumait deux paquets par jour et n’ai aucun horaire régulier qui me permette de prendre sa pilule millidosé dont je ne veux pas. Elle m’a dit, vous allez arrêter de fumer et changer de mode de vie... Je demande un DIU, elle me fait le coup de la nullipare et des risques supposé d’infection gyneco qui rendent stérile. Je lui dit que je veut être stérilisé, ce que j’ai réussie à faire depuis. Elle m’a gueulé dessus comme un putois que j’était une idiote inconséquente, je suis parti en claquant la porte sans aucune contraception, j’ai traversé la manif des anti-ivg qui campent chaque semaine devant la clinique en toute tranquillité et j’ai pas revu de gynéco ni médecin pendant des années avant de trouvé la maternité des Lilas dans laquelle j’ai pue enfin accéder à une #contraception qui me convienne, la #contraception_définitive et reprendre (très légèrement) confiance dans le corps médical.

    • @mad_meg, woo, tout mon soutien.

      J’ai interrompu volontairement une grossesse également et je confirme pour mes expériences que la maltraitance semble être de mise avec les femmes souhaitent avorter.
      J’ai préféré le RU, et moralement c’est déjà pesant parce que ça dure plusieurs jours, ensuite il fallait attendre dans un salle ou il y avait plusieurs autres femmes, parfois accompagnées, qui attendaient d’expulser, cool, en famille quoi. Mais on ne m’avait pas expliqué qu’il y a possiblement deux expulsions : le foetus puis le placenta. Franchement pas cool quand tu te retrouves seule chez toi avec un steack dans la culotte et que tu ne sais pas ce que c’est. Du coup, je téléphone et la réponse a été « Ah ben oui, ça arrive ». Ben oui, ça aurait été bien de me prévenir aussi.

      #france_sclérosée #avortement #femmes

    • Merci pour ton soutiens @touti
      Pour les RU j’ai lu des témoignages complétement révoltants de femmes pas du tout informé par les gyneco. Il y a aussi des hôpitaux et cliniques dans lequel on pratique 90% d’IVG par RU et c’est le signe assuré que les médecins y sont maltraitants car imposer cette méthode de manière systématique et en particulier en fin de période légale d’IVG c’est une maltraitance. Il y a du boulot.
      je pense que j’ai du lire cela ici
      http://martinwinckler.com/spip.php?article933

    • Le début de l’article est un bel exemple de clarification quant à la non récupération de propos par l’extrême droite. PMO et consort pourrait en prendre de la graine (si seulement illes sont bien d’accord avec le fait de ne pas aider l’extrême droite…).

      Sinon pour l’IVG, même constat par ici. Vu comment ça se passe, je me dis qu’à part si la femme a très confiance en elle-même et a de la réparti, ça pourrait être bien de toujours y aller avec une deuxième personne (son copain ou toute autre ami⋅e femme ou homme, mais qui a la même opinion qu’elle sur l’IVG), histoire d’aider à rembarrer fermement les imbéciles qui essayent de dissuader ou culpabiliser.

  • #Violences en #cuisine : les vieilles traditions ont la vie dure
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/11/29/violences-en-cuisine-les-vieilles-traditions-ont-la-vie-dure_4531560_3224.ht
    On dirait les justifications des conjoints ou des parents violents : inadmissibles. Ce sont des salariés, pas des #esclaves.

    Cinq chefs de renom sont ainsi venus débattre de cette question des violences dans la restauration, lundi 17 novembre, dans un amphi comble de Sciences Po. Christian Etchebest, Grégory Marchand, Ludo Lefebvre, Cyril Lignac et Adeline Grattard ont pris leurs distances avec ces méthodes, mais ces chefs qui ont réussi n’éludent pas certains aspects bénéfiques de cette formation à la dure. « Je me souviens d’avoir dû porter des choses très très lourdes, peut-être pour me faire souffrir, confie la chef Adeline Grattard (Yam’Tcha). Mais j’ai eu besoin de vivre ça pour en arriver là où je suis. Si on ne m’avait pas humiliée, peut-être que je serais restée plus timorée, que je n’aurais pas osé certaines choses. »

    Christian Etchebest (La Cantine du Troquet) partage le point de vue de sa consœur : « Oui, j’ai pris des coups de pied au cul, oui j’ai pris un carré d’agneau dans la tête, mais je ne suis pas choqué. Parce que c’est pas de la violence gratuite. » Grégory Marchand, également intervenant ce soir-là, a, lui, fait les frais de ces pratiques. Victime de « violences morales », il a claqué la porte de l’établissement britannique où il travaillait. Le chef du Frenchie ne condamne pas pour autant cette méthode, à condition qu’elle soit exercée avec « respect » . « La ligne est très fine entre une méchanceté et un apprentissage », reconnaît-il.

    À mettre en perspective avec le fameux « À bas les #restaurants » http://seenthis.net/messages/105016

    • Le syndrome de Stockholm dans l’éducation (au sens large) devrait être un peu plus étudié.
      Enfants maltraités, élèves, étudiants acceptant et, pire, remerciant leurs bourreaux, car c’est « pour leur bien », reproduiront ce système d’éducation dans leur famille et leur travail (ou alors devront faire des années d’analyse et des efforts surhumains pour ne pas le faire).
      Evidemment que si c’est de la violence gratuite. La violence pas gratuite c’est quand tu es agressé-e et que tu réponds dans le même registre.
      Le « je n’aurais pas été aussi bon » si on ne m’avait pas violenté me fait rigoler (jaune) : t’en sais quoi si tu avais eu de l’amour si tu n’aurais pas été meilleur envers toi-même et les autres, et aussi bon dans ton boulot, puisque tu n’en as pas eu, mais que toutes les études le montrent ?
      Merci pour le rappel de à bas les restaurants.

    • J’ai collé quelques fessées à ma fille, mais plus le langage a pris de la place, plus ça m’a paru débile. Je pense que si j’avais un autre enfant, ça ne serait plus possible, j’ai trop évolué sur la question. Cela dit, prendre conscience, cela veut dire qu’on admet avoir été maltraitant : je pense que beaucoup de gens ne peuvent pas assumer de n’être pas aussi beaux dans le miroir que voulu.
      Après, ça ne sert à rien de regretter sans en parler. Ma fille me répond : « oui, mais je l’avais mérité ».
      Donc, là, on en vient à déconstruire notre propre discours antérieur. Quand je raconte que ma mère me battait avec un martinet, ma fille trouve cela barbare. Je lui répond qu’à mon époque, le truc était en vente libre et que beaucoup de parents achetaient le truc à priori, comme faisant partie de « l’arsenal éducatif standard ». Ce qui n’est déjà plus le cas pour sa génération.
      « Oui, mais ça ne fait pas vraiment mal, la fessée. »
      Non, ce n’est pas le but, le but c’est l’humiliation et la domination, tu trouves ça mieux pour expliquer la vie à quelqu’un ? « Non, pas vraiment non plus. »
      Bon ben maintenant que tu es grande et que tu as tout compris, tu va faire ta part dans cette maison et faire la vaisselle. « Ah non, j’ai mieux à faire et tu ne peux plus me coller de fessée pour me contraindre. » Le but n’est pas la contrainte, mais la participation volontaire à l’effort collectif... Si tu ne nous aides pas, tu es privée d’écrans. « Mais c’est dégueulasse, c’est du chantage ! » Yep, mais sans adhésion volontaire de ta part, pour l’instant, on n’a pas encore trouvé mieux... et toi ?

    • Sur un autre registre, avec mon compagnon, on se retrouver régulièrement à expliquer à des personnes extérieures que non, se faire engueuler, insulter ou humilier n’est pas admissible en entreprise, que ce n’est pas le mode de fonctionnement normal et que rien ne les oblige à supporter ça. Pourtant, autour de nous, ça ressemble beaucoup à la manière normale de confondre ses employés avec des serpillières. Mais cette soumission totale est d’autant plus ancrée dans les esprits qu’avec l’ assouplissement du droit du #travail, les salariés sont de plus en plus fragilisés dans leur poste, que le #harcèlement est devenu le mode habituel de gestion du personnel et que partout, la violence psychologique (voire aussi physique, mais pas trop, la loi protège encore un peu quand il y a des traces) est normalisée, banalisée avec des dégâts invraisemblables dans la population.
      Ces conditions rendent les gens malades et là, la Sécu les traque à son tour comme simulateurs. Cette violence permanente en col blanc est assez terrifiante et monstrueuse.

    • Pour l’éducation des enfants avec des fessées, baffes etc, je sais surtout la difficulté de se sortir d’un schéma violent parce qu’on l’a « dans la peau », que chaque fois qu’il y a une frustration ou un énervement, ce ne sont pas les mots qui viennent mais l’envie de frapper.
      @monolecte Autant j’ai donné quelques fessées à ma fille, autant je m’en excusais ensuite, et désespérais chaque fois de ne pas y échapper, j’avais l’impression que ma mère me contrôlait et guidait mes gestes, j’étais effrayée. Je voyais des gens proches, dans ma famille, donner des fessées à leurs enfants parce qu’ils faisaient pipi au lit et je devais me sortir absolument de ce cercle, parce qu’en théorie j’avais toutes les clefs. J’en ai beaucoup parlé, de la violence que j’avais subi que je risquais de retransmettre, des moyens d’y mettre fin.
      De comment remplacer cette énergie dévastatrice par des mots avant que ça ne déborde, savoir se mettre en colère sans violence, taper sur un coussin au besoin, apprendre à dire aussi pourquoi on devient la maman gorille stupide qu’on ne veut pas être. Pis, ça a marché, j’ai trouvé le chemin des mots, incroyable et splendide, j’en suis encore émue, parce que c’est tout de même nettement plus pérenne et enrichissant comme moyen de transmission, pour tout le monde : l’enfant, le parent mais aussi l’engendrement positif de ce choix sur sa dialectique avec le monde.

      Et je mettrais le tag #sexisme aussi dans toutes ces formations violentes : gynécologie-obstétrique , médecine, cuisine …
      Car à y regarder de plus près, c’étaient et ce sont encore des activités culturellement genrées et réservées dans le quotidien aux femmes : sage-femme, soignante, cuisinière, éducation. Le basculement professionnel en fait des activités masculines, dont les formations leur sont peut-être interdites parce que construites dans cette optique de les empêcher d’approcher, car seuls les hommes sont éduqués à supporter et à valoriser une telle violence.

  • L’école des #soignants : Pourquoi tant de gynécologues-obstétriciens français sont-ils #maltraitants ?
    http://ecoledessoignants.blogspot.ca/2014/11/pourquoi-tant-de-gynecologues.html

    La maltraitance physique et verbale en #gynécologie est ouvertement alimentée par les préjugés (de sexe, de genre, d’orientation, de classe) et elle découle du concept même de spécialité médicale. Car une spécialité, c’est un champ de savoir délimité de manière arbitraire. A l’intérieur de ce champ de savoir, les pratiques devraient être guidées en permanence par une préoccupation première : soigner. En réalité, comme tous les champs de savoir, la gynécologie et sa « sœur », l’obstétrique, font l’objet de pratiques fortement imprégnées d’idéologie. En France, cette idéologie est profondément #sexiste.

  • stop aux violences familiales, conjugales et sexuelles : Pourquoi interdire les punitions corporelles et les autres violences éducatives au sein de la famille est une priorité de santé publique. Article de la Dre Muriel Salmona octobre 2014
    http://stopauxviolences.blogspot.fr/2014/11/pourquoi-interdire-les-punitions.html

    Comment la France - pays des droits de l’homme - peut-elle encore, en 2014, 25 ans après l’adoption par les Nations Unies de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, transgresser les droits fondamentaux des enfants, en n’interdisant pas explicitement au sein de la famille le recours à des méthodes éducatives violentes physiques et psychologiques basées sur les châtiments corporels, la peur, l’humiliation et la privation ?

    Pourquoi la France ne tient-elle pas compte des recommandations du rapport 2013 du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, du Comité des droits de l’enfant qui à deux reprises du (2004, 2009) lui a demandé d’interdire expressément les châtiments corporels dans tous les contextes , y compris la maison, ni des conclusions du Comité des droits européens des droits sociaux qui a trois reprises ( 2003, 2005, 2012) a déclaré que sa situation n’est pas conforme à la Charte sociale européenne parce que les châtiments corporels ne sont pas interdits (1) ?

    Comment tolère-t-on que les enfants, qui sont des personnes vulnérables, fragiles et dépendantes, soient les seuls en France dont on n’ait pas à respecter totalement l’intégrité physique et psychique, et qu’on puisse taper, gifler, pincer, fesser, humilier sous couvert d’éducation et de droit de correction ?

    #punition_corporelle_stop #sévices #violence #éducation_sans_violence #législation #fessée #gifle #tape #correction_physique #archaïsme #progresser #france_sclérosée #dissociation_traumatique

    • Individuellement chaque fois que j’en suis témoin je m’interpose entre l’adulte et l’enfant frappé. Souvent les gens passent sans rien dire, je ne peux juste pas laisser faire. Si vous souhaitez aussi intervenir, préparez vous à être costaud mentalement pour faire face à un attroupement dirigé contre vous qui vous accusera de vous mêler de ce qui ne vous regarde pas. Je fais fi, je suis hyper calme, même si je sais que je tremble encore plusieurs heures après, mais je ne peux pas supporter qu’on frappe un enfant, de quelques manières que ce soit. Je demande à la personne d’arrêter et si elle poursuit je dis à l’enfant qu’il a des droits, qu’il peut se défendre en appelant le numéro des enfants battus ou que je peux le faire pour lui si il veut. Souvent l’adulte propose de me frapper, je ne bouge pas, je dis frappez moi si vous pensez que ce sera une solution, les gens sont toujours interloqués et ça marche assez bien, personne n’a jamais osé le faire, on m’insulte gravement par contre (sur mon physique souvent : mes cheveux, mes dents ou mes habits !). Je demande aussi à l’agresseur si l’enfant porte un prénom ou si il est seulement une chose, si il ne peut pas trouver un objet à frapper pour se calmer ou si lui aussi n’aurait pas été élevé avec violence. Souvent on me réponds que ça n’a jamais fait de mal à personne de prendre une bonne baffe, dans ce cas je suis pleine de bienveillance pour l’enfant et aussi pour l’adulte qui n’a pas appris à faire autrement. Enfin, voila, je fais avec ma conscience, parce que combattre l’abus de pouvoir ça peut être ça aussi.

    • « La France pays des droits de l’homme ». Pourquoi les gens se sentent ils encore obligés d’inclure ce genre de fadaise pour appuyer leur propos. Ne manque plus que le rappel aux Lumières.

    • Ce qui revient, en fait, à nous demander pourquoi les rapports que nous entretenons avec les enfants sont structurellement violents.

      Il me parait en fait aller de soi que si des rapports entre individus impliquent nécessairement des violences physiques, alors ces rapports sont déjà violents en eux-même, et ce même quand la violence physique n’intervient pas. L’acte de violence physique, même s’il est « modéré » et ne représente qu’une douleur passagère, ne constitue pas réellement une violence ponctuelle. Certes, il est physiquement ponctuel, mais il inscrit dans toute la relation dans un rapport de violence ; de fait, constater que cet acte est nécessaire à la relation et à la communication avec l’enfant revient à admettre que la relation est structurellement violente, et que l’enfant doit le comprendre.

      Et un jour j’aimerai bien trouver une étude sur l’histoire de l’obligation sociale de la #maltraitance. Comment on en arrive à cette sorte de dépossession de la douceur qui permet d’annihiler l’empathie, et à quelles époques on inculque socialement aux un·e·s et aux autres qu’il ne faut pas câliner un enfant, pas le laisser dormir contre soi, ne pas l’allaiter, etc.

    • Ah oui @mad_meg, je suis toujours preneuse !
      La place des jeunes dans la société et la façon dont on les accompagne à grandir est pour moi le point central autour duquel tourne l’imposition du pouvoir et notre capacité à agir et ensemble et de façon autonome.
      Je partage le discours contre la fessée et commence à être assez bien documentée sur les effets à court et long terme de la maltraitance, sur le cerveau, les blocages d’apprentissage que cela engendre, car cela est maintenant assez bien défini et combattu, du moins dans les milieux progressistes.

      C’est donc plus une recherche sociale et politique que psychique qui m’intéresse, merci en tout cas.

      #pédagogie_noire

    • @aude_v, de mon expérience, quand tu entends ces phrases là, la baffe ou la fessée est vraiment pas loin du tout, c’est justement ces rapports structurellement violents dont parle l’elfe.
      Adulte, j’ai accompagné la sortie au zoo d’une classe de maternelle, la maîtresse ne faisait qu’insulter les enfants : « tu es bête » « tu es idiot » "tu pleures, c’est normal, tu es une fille", la visite, au pas de course, s’est soldée par une claque et un tirage d’oreille à l’ancienne. Les autres parents m’ont lâché lorsque je suis allée voir la direction pour dire que je ne donnerai pas mon blanc-seing à cette exhibition de violence et que cette femme devait surement prendre une pause. Ce fut un grand moment d’éducation, seule dans le bureau face à 6 personnes qui tentèrent de me persuader, exemple pratique à l’appui, que tirer une oreille pour déplacer quelqu’un dans la pièce n’était rien. J’ai demandé à la directrice si elle connaissait la loi et si elle pouvait me la rappeler ou bien si se croyant encore au XIXem siècle elle pensait devoir aussi reprendre l’usage du martinet. Ça a jeté un froid, je sais pas pourquoi …

      Bref, ce petit intermède pour dire que je pense que choisir d’échanger avec un enfant et de l’accompagner à grandir, c’est savoir gérer ses pulsions et se nourrir de bienveillance, parce qu’il est sur que ce n’est pas facile tous les jours. Les blessures de maltraitance, verbale ou physique, créent un rapport tordu pour l’enfant qui l’intègre profondément en croyant ce rapport normal, quitte à confondre aimer et maltraiter.

  • 10 ans de prison pour avoir tué son mari qui violait leurs filles : la perturbante sévérité de la Cour d’Assises du Loiret | Atlantico.fr
    http://www.atlantico.fr/decryptage/10-ans-prison-pour-avoir-tue-mari-qui-violait-filles-perturbante-severite-cour-assises-loiret-alexandre-giuglaris-janine-1834195.html/page/0/1

    10 ans de prison pour avoir tué son mari qui violait leurs filles : la perturbante sévérité de la Cour d’Assises du Loiret

    Dans l’analyse de cette décision on trouve l’intéressante notion de « présomption de légitime défense » reconnu par le droit canadien pour les femmes battues.

    #femmes_battues

    • En France, le problème est que structurellement les institutions sont incapables de les prendre en charge, de les accueillir dans des structures ou de les isoler de leurs maris. Cela est dû à un manque de moyen évidemment, mais surtout parce que les actions sociales ont tendance à convoquer le mari, et à provoquer une confrontation de chacune des versions… Je vous laisse imaginer les conséquences et les représailles une fois que le couple se retrouve chez eux. Alors elles ne parlent plus.

      #culture_du_viol #viol #justice #france_sclérosée

    • Désolé un peu hors sujet mais chez Atlantico ils arrivent toujours à vous refourguer leurs ordures au détour d’une phrase.

      « Par ailleurs, la France compte environ moitié moins de détenus que la moyenne des pays du Conseil de l’Europe, ou 50% de détenus de moins que la Grande-Bretagne. Il y a aussi des pays qui incarcèrent moins, c’est vrai, comme les pays scandinaves. Mais la réalité est que la déflation carcérale, menée en Suède notamment, a conduit, comme le reconnaît le ministère de la justice, à une augmentation de la criminalité. C’est un choix… »

      Il faut toujours faire attention avec Atlantico :

      °D’après l’administration pénitentiaire, la population carcérale a baissé de 1% par an entre 2004 et 2010, puis de 6% par an en 2011 et 2012. Elle est ainsi passée de 5.722 personnes à 4.852.
      Par ailleurs « il s’agit d’une période assez courte dans le temps », souligne le directeur de l’administration pénitentiaire suédoise, Nils Öberg. « Nous menons un travail pour comprendre les raisons de cette diminution, mais il est encore trop tôt pour apporter des réponses définitives ».

      La baisse devrait se poursuivre en 2014, d’après les prévisions de l’administration pénitentiaire. Les chercheurs en sont moins certains. Selon une étude menée par le département de criminologie de l’Université de Stockholm, de trop nombreux facteurs entrent en compte et il y a 10 ans, le gouvernement n’avait pas vu venir la tendance actuelle.
      En parallèle, la criminalité augmente. Le nombre de crimes et délits recensés est passé de 1,2 million en 2004 à 1,4 million en 2012, d’après l’institut statistique criminel gouvernemental (Brå).° http://www.lorientlejour.com/article/844054/en-suede-la-justice-croit-de-moins-en-moins-a-la-prison.html

      « Le professeur de criminologie à l’université de Stockholm, Hanns von Hofer, estime lui que la baisse de la population carcérale entre 2004 et 2012 est largement due à la chute du nombre de personnes incarcérées suite à des vols ou des infractions liées aux stupéfiants. »

      « Niveau de la criminalité violente en Suede
      Croissance de 0% en 3 ans
      Pour l’ensemble de la période 2009-2012, on enregistre une moyenne annuelle de 1. » http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMTendanceStatPays?langue=fr&codePays=SWE&codeTheme=17&codeS

      « Le taux général de récidive en Suède tourne aux alentours de 30 à 40 % dans les trois ans, à peu près la moitié de celui de Grande Bretagne. Un de facteurs probables qui a maintenu le taux de récidive aussi bas et le taux d’incarcération en Suède au-dessous des 70 pour 100.000 habitants. (A titre d’indication : France 91.6, Allemagne 93, Angleterre Pays de Galles 145.1et USA 758) est l’âge de la responsabilité criminelle fixé à 15 ans. En Grande Bretagne, les jeunes entre 10 et 17 ans et les jeunes adultes en-dessous de 20 ans cumulent le taux le plus élevé de récidive » http://news360x.fr/pourquoi-la-suede-ferme-t-elle-ses-prisons

      Alexandre Giuglaris, délégué de la droite forte, évidement plaide pour plus de prisons, plus d’incarcérations, plus, plus. plus...

      La forte progression des inégalités en Suède

      Cyril Coulet

      « L’image de la société suédoise est associée en France à une forme poussée d’égalité entre les citoyens, dépassant la stricte égalité des droits. Les politiques publiques suédoises ont en effet permis une forte redistribution, grâce à un taux élevé de prélèvements obligatoires et à l’allocation de prestations sociales garantissant un revenu minimum aux inactifs. La disparité des revenus est ainsi plus réduite en Suède que dans nombre de pays occidentaux. Les dernières comparaisons internationales révèlent toutefois que le projet égalitariste de la société suédoise s’est érodé au cours de ces dernières années. Ce creusement des inégalités, à l’œuvre en fait depuis plusieurs décennies, semble à ce point admis que le vouvoiement – usage de langage destiné à marquer la distinction sociale – fait aujourd’hui son retour dans la langue suédoise après cinquante ans de désuétude. Les mécanismes qui sous-tendent l’augmentation des inégalités sont complexes. Ils tiennent autant à des mutations technologiques qu’à des dynamiques sociétales. Une récente étude de l’OCDE fait toutefois ressortir le rôle central des politiques publiques dans le développement des inégalités » http://www.ladocumentationfrancaise.fr/pages-europe/d000679-la-forte-progression-des-inegalites-en-suede-par-cyril-coulet/article

      Crimprev info n°4 - Taux de criminalité en Europe, contexte macro-social et politiques sociales : un rapport préliminaire http://lodel.irevues.inist.fr/crimprev/index.php?id=90

    • Effectivement le traitement de l’info par Atlantico mériterait un billet spécifique ;)
      Mais la digression fétide des journalistes d’Atlantico sur la politique carcérale n’enlève rien à l’analyse de la juriste sur une décision judiciaire qui fait d’une victime une coupable, alors qu’il existe ailleurs un droit progressiste pour les femmes

  • PRESIDENTE : Définition de PRESIDENTE
    http://www.cnrtl.fr/definition/academie8/presidente

    Je viens de tomber sur cet article de ces vieux réacs de l’académie française : http://www.academie-francaise.fr/actualites/la-feminisation-des-noms-de-metiers-fonctions-grades-ou-titres-mi qui explique pourquoi est-ce que dire « Présidente » dans le cas d’une femme qui préside une assemblée serait parfaitement ridicule.

    Ils essayent tout d’abord de nous faire croire qu’ils sont aussi progressistes et ouverts que n’importe qui en affirmant : « L’Académie française n’entend nullement rompre avec la tradition de féminisation des noms de métiers et fonctions, qui découle de l’usage même : c’est ainsi qu’elle a fait accueil dans la 8e édition de son Dictionnaire (1935) à artisane et à postière, à aviatrice et à pharmacienne, à avocate, bûcheronne, factrice, compositrice, éditrice et exploratrice. »

    Ce qu’ils ne disent pas en revanche, c’est que dans cette même 8ème édition parue il y a 60 ans, on trouve la définition suivante : « Présidente, n.f. : Celle qui préside une assemblée, une réunion. Elle est la présidente de cette œuvre de bienfaisance. Il se dit aussi, en certains cas, de la Femme d’un président. Madame la présidente. Madame la première présidente. »

    Vous avez dit mauvaise foi ? Mais non !

    • Mais, conformément à sa mission, défendant l’esprit de la langue et les règles qui président à l’enrichissement du vocabulaire, elle rejette un esprit de système qui tend à imposer, parfois contre le vœu des intéressées , des formes telles que professeure, recteure, sapeuse-pompière, auteure, ingénieure, procureure, etc., pour ne rien dire de chercheure , qui sont contraires aux règles ordinaires de dérivation et constituent de véritables barbarismes.

      Parce que le ridicule ne tue pas les immortels ?
      Et comme de bien entendu c’est pour le bien des femmes qui ne savent rien de la chose que ce vocabulaire n’est à enrichir qu’avec des règles masculines. Je note que les membres de l’Académie Française n’ont pas encore de bases lacaniennes, ce qui leur aurait peut-être permis d’éviter ce magnifique « pour ne rien dire de chercheure » alors que justement ils sont censés s’exprimer sur le dire. Mais foutre, diantre, une femelle pourrait s’occuper de réfléchir ou même chercher ? Ah zut, le mot chercheuse existerait déjà ?

    • Que de circonvolutions grotesques pour en arriver à dire ça :

      (…) cette indifférence juridique et politique au sexe des individus « peut s’incliner, toutefois, devant le désir légitime des individus de mettre en accord, pour les communications qui leur sont personnellement destinées, leur appellation avec leur identité propre. »

    • @Touti : « Ah zut, le mot chercheuse existerait déjà » : il me semble que c’est précisément ce que veut dire l’académie ici. Et sur ce point précis je suis en plein accord avec elle : ces terminaisons en -eure sont, d’une part, des horreurs, et de plus parfaitement inutiles : une rectrice, une chercheuse, une auteur, où est le problème ? Cette volonté de marquer le féminin à tout prix renforce à mon avis la sexualisation de la langue. (Pour la bonne bouche, voir ici : http://www.alain.les-hurtig.org/lacroux/soixante_et_onze_mots.html des exemples de mots féminins en -eur.)

      Il y a beaucoup d’autres contresens sur le texte de l’académie dans les commentaires précédents, j’y reviendrai peut-être.

  • Basket féminin : « Le voile pose la question de l’universalité du sport »
    http://www.lemonde.fr/sport/article/2014/09/25/basket-feminin-le-voile-pose-la-question-de-l-universalite-du-sport_4494183_

    En Europe même, il existe des différences entre le Royaume-Uni et la France. Au Royaume-Uni, cette question pose moins de problèmes mais le modèle est différent, celui du multiculturalisme.

    Et pan dans les dents, #france_sclérosée. À Londres, des femmes qui travaillent portent le voile, des punks discutent avec des grand-mères, des banquiers puent le fric, n’empêche, il n’y a pas cette suspicion constante sur l’apparence des gens.

    #voile

  • • Mais qu’est-ce qu’une « Givebox » ?
    http://www.lejournalinternational.fr/Mais-qu-est-ce-qu-une-Givebox_a1949.html

    Depuis son invention à Berlin il y a trois ans, la Givebox (littéralement « boîte à donner ») a poussé un peu partout dans les quartiers branchés de Berlin, mais s’est aussi exportée au Canada, en Espagne, ou encore en Angleterre.


    #Berlin #alternative #économie

  • Zone à défendre du Testet

    Une ZAD dans la vallée du Tescou, à une dizaine de kilomètres de Gaillac, près de Toulouse. Le conseil général projette d’y installer un barrage. Cet ouvrage engloutirait plus de 29 hectares de forêt et de zone humide pour irriguer le maïs d’une dizaine d’agriculteurs. « Ami, entends-tu ? »

    http://cqfd-journal.org/Zone-humide-a-defendre
    http://tantquilyauradesbouilles.wordpress.com

    #gp2i #occupation #zad #collectif-des-bouilles #expulsion #16Mai2014

    • lol @klaus j’aurais bien aimé « leur » montrer la préoccupation de la communauté seenthis à l’égard de ce projet de destruction, avec illustration à l’appui de l’impact industriel sur le paysage berlinois, avec les photos des plans d’eau qui ont l’air sans vie... Peut-être que tu pourrais aller « leur » expliquer aussi en personne :-). Ceux qui peuvent devraient « y aller » sur place pour les rencontrer, ce qui n’est pas mon cas car je suis géographiquement vraiment très éloigné. Ca serait aussi intéressant d’aller rencontrer les habitants du coin pour leur demander ce qu’ils pensent de ce projet...

      Bon, mon idée au départ c’était d’utiliser le réseau social seenthis pour relayer cette lutte, et vraiment ça fait plaisir de voir que vous êtes déjà quelques un-e-s à la suivre. Merci @koldobika pour le lien vers le site de reporterre :-)

      @touti, je suis tout à fait d’accord, la #capitalisme détruit en même temps, en parallèle, le patrimoine culturel (les traditions des peuples minoritaires comme les tribus amérindiennes), le patrimoine vivant (privatisation et valorisation des biens communs), et les communautés humaines elles-mêmes. A la #destruction #écologique, on pourrait rapprocher la destruction des quartiers populaires des grandes villes et les politiques de #gentrification des villes.

    • @aude_v, merci pour le lien, ça doit être très instructif d’investiguer là-dessus, et très riche d’échanger avec les peuples indigènes malaysiens.

      On voit bien que tout le monde est touché par cette fuite en avant du développement sans limite, le citadin (habitant d’un quartier populaire par ex) comme l’homme ou la femme qui vit dans une tribu.

      Je pense qu’une prise de conscience planétaire sur la question des Biens Communs remettrait la civilisation sur une meilleure voie. Par exemple, lire le Manifeste pour la récupération des Biens Communs : http://bienscommuns.org

      #democratie #biens-communs #écologie-politique #andré_gorz

    • On pourrait être un peu plus cynique sur nous même, en disant que les gens très fortunés, eux, ont réellement la compréhension de ce qu’est le patrimoine naturel et à quel point il est précieux ... Du coup, avec cette compréhension, ils peuvent se réserver les plus beaux sites mondiaux, prendre possession de sites naturels exceptionnels sous prétexte, que eux, ils sauront mieux les préserver, comme avec le Parc national du Sérengeti par exemple ; où acheter une île et y mener un programme de protection de l’environnement tout en développant un tourisme de luxe...

    • @aude_v , donc pour continuer sur l’auto-critique et le cynisme envers nous même, je dirais que les gens hyper-fortunés, eux, ils ont le temps. Ils ont le temps pour investir, pour prendre possession, pour administrer et préserver l’environnement, pour imaginer des normes, pour user de leur capacité d’influence.

      Le pauvre, lui à l’opposé, il n’a pas de temps, car il doit perdre sa vie à la gagner. Le peu de temps qu’il lui reste, c’est bien connu, c’est pour consommer ... voire pour les loisirs dans la consommation. Donc comment vouloir que madame Michu ait des préoccupations environnementales ou qu’elle ait la même capacité que les hyper-riches à s’émerveiller devant le spectacle et la beauté de la nature ?

      Je crois qu’un peu d’auto-critique aide à mieux comprendre.

    • J’ai souvenance d’un reportage en Espagne absolument terrible où l’on voit les habitants d’un village promis à l’inondation d’un barrage se barricader dans leurs caves. Et pendant que les soutiens leur passent à manger dans les interstices des maisons, les tractopelles attaquent et retournent les tombes du cimetière. C’est là que j’ai réalisé la puissance de destruction mise en œuvre par ces industries capables de s’attaquer à coup de bulldozer à la mémoire collective d’un lieu de vie.

      #colonisation

    • @aude_v

      le prince Albert a inauguré un aménagement des grottes de Mulu, patrimoine naturel classé par l’UNESCO. À deux pas des projets de barrage qui vont engloutir les moyens de subsistance de milliers de familles qui ont un besoin vital de la foret. Loisirs vs. besoin. Superflu vs. nécessaire.
      Est-il besoin de préciser que le parc national est géré par une société privée détenue par la famille du dirigeant de l’état, le même qui construit les fameux barrages ?

      ça me rappelle très fort ce que dit Bernard Charbonneau dans « le jardin de Babylone » http://1libertaire.free.fr/BCharbonneau11.html

      Ce marin passionné des choses de la mer a été le premier à pénétrer dans le « monde du silence » - et c’est ainsi que le silence a été rompu. L’univers sous-marin était sa vocation, il s’y est consacré. Plus il faut aller traquer la nature en des lieux inhumains, plus il faut d’organisation et de machines : une escalade pyrénéenne est une promenade, une ascension himalayenne à la fois une offensive militaire et une entreprise industrielle – à plus forte raison est-ce le cas d’une exploration sous-marine. Comme le commandant Cousteau était actif et habile, il a su intéresser à son œuvre les trusts et les gouvernements, qui lui ont fourni des fonds considérables pour réunir une équipe, et construire des engins de plus en plus coûteux parce que de plus en plus perfectionnés. Et pour faire connaître le « monde du silence », il tourna un film qui fit beaucoup de bruit. Ainsi se multiplient les pêcheurs sous-marins qui détruisent la faune côtière de la Méditerranée, et les forages des sociétés pétrolières peuvent souiller les eaux de la plate-forme continentale. Demain ce sera le tour de la mer Rouge. Le commandant Cousteau est un des premiers responsables d’une évolution que sans doute il déplore. Je sais qu’il a vivement protesté contre le déversement des déchets atomiques en Méditerranée : la physique nucléaire n’est pas sa spécialité.

      Ainsi ce qui naît de la ville et de l’industrie est réintégré par l’industrie et la ville. L’adversaire de la société moderne, et son fondateur ? Le réactionnaire et le progressiste ? Le puritain qui se veut païen contre son christianisme intime ? C’est le romantique moderne dont Rousseau fut l’étonnant prototype ; théoricien de la nature et de la révolution, il avait déjà réalisé toutes nos contradictions. L’ingénieur qui détruit la nature, et le promeneur qui l’admire ? - C’est la même humanité, souvent dans le même homme. M. le directeur général de l’E.D.F. a stoppé sa DS, et il déplore sincèrement la disparition de la cascade de Lescun ; j’oubliais de vous dire qu’il n’est pas ici en tournée mais en vacances.

    • @koldobika , je pense en effet que l’écologiste peut se retrouver dans le même paradoxe que le réactionnaire ou le progressiste. De toute façon l’écologiste fait partie d’un cadre (un sytème). Et c’est ce cadre qui conditionne l’existence qu’il faut essayer de comprendre.

      Tout le monde devrait lire des auteurs comme André Gorz ou Dominique Méda.

    • André Cabot [1] remercie tout le personnel, les gendarmes, les CRS, les employés du CG, les services de la Préfecture, de l’aider à poursuivre son projet de barrage. Tout le monde aura une augmentation, du centurion au légionnaire. En attendant, César attend septembre pour refaire une tentative de déboisement.

      [1] Rappel : André Cabot est membre du conseil d’administration de la CACG (entreprise qui construit des barrages) donc intéressé pour qu’elle construise le barrage de Sivens, membre du Conseil Général du Tarn, où il dit qu’il faut faire faire un barrage à Sivens par la-dite entreprise CACG, et il est membre de l’Agence de l’eau où il dit qu’il faut des subventions pour le barrage de Sivens : 50% du projet financé sur la facture d’eau de tous les consommateurs du bassin Adour-Garonne.

      http://tantquilyauradesbouilles.wordpress.com/2014/05/21/bouilles-hebdo-du-19-au-25-mai-2014
      http://www.collectif-testet.org

      #tarn #démocratie #gp2i #barrage

  • Contribution à l’édition future des œuvres complètes d’Alain Finkielkraut - regards.fr
    Par Alain Ruscio| 12 avril 2014

    http://www.regards.fr/web/contribution-a-l-edition-future,7658

    Texte repris en partie de Alain Ruscio, Y a bon les Colonies ? La France sarkozyste face à l’histoire coloniale, à l’identité nationale et à l’immigration, Éd. Le Temps des Cerises, 2011.

    Je ne croyais pas que cela fût possible (toujours commencer par un imparfait du subjonctif, quand il s’agit de l’Académie française). J’étais naïf : cette France rance, ce pays qui marine dans l’affront national, est désormais capable de tout. Alain Finkielkraut va donc venir s’asseoir dans un des fauteuils qui recueillit les postérieurs du monarchiste Charles Maurras, condamné à la libération à la dégradation nationale, de Philippe Pétain, de Louis Bertrand, qui naguère voulait « former un seul bloc » des Européens d’Algérie et « les lancer contre l’ennemi commun, le musulman qu’on a eu la sottise de laisser vivre, alors qu’il fallait l’exterminer sans pitié » [1], du maréchal Juin, ennemi intransigeant de l’indépendance du Maroc, de Michel Debré, qui resta "Algérie française" au-delà du raisonnable (gaulliste)… Tiens, en lisant la liste des "ex", on apprend que Finkielkraut va occuper le fauteuil 21, détenu naguère par le duc d’Aumale, qui s’illustra par la prise de la smala d’Abd el Kader, où il y avait d’ailleurs plus de femmes et d’enfants que de farouches guerriers. La boucle (coloniale) est bouclée.

    Alain Finkielkraut est philosophe, nous disent les notices biographiques. Pourtant, force est de constater que ses œuvres de recherche pointue n’ont guère marqué, sauf erreur de ma part, le monde intellectuel de notre temps. « Misère de la philosophie », comme l’écrivait jadis un grand auteur qui, lui, ne siégea dans aucune Académie, mais qui marqua la pensée humaine.

  • Retrouvé un extrait d’un mail dans la france fliquée de 2014 avec la preuve à l’époque que l’investissement démentiel de l’État dans la défense des entreprises privées décaties via, entre autres, le programme Hadopi de flicage de chaque internaute avait bien été à la source du désastre social qui entraina la chute de l’Assemblée nationale et déclencha l’incendie du palais Bourbon. Rappelons nous que les dirigeants, représentants d’un peuple qu’ils avaient contribué à affamer et à baillonner, incapables d’échanger entre eux des idées neuves et interdits devant toute nouvelle création imposèrent par des lois qui ne cachaient plus leur caractère militaire ce carcan rigide et sclérosé de la surveillance mortifère de tout un chacun. Cette politique entraina des pans entiers de secteurs encore porteurs de richesse comme le spectacle, la musique, le cinéma ou les logiciels libres dans un sombre ennui et un profond marasme économique dès le début de l’année 2015. Mais c’est surtout quelques mois plus tard avec l’explosion dite accidentelle qui ravagea l’assemblée qu’il fut impossible aux plus dégourdis des députés de trouver la sortie, personne ne fut de par la loi autorisé à partager cette connaissance. Quel dommage.

    #vieille_rance #it_has_begun

    Si, malgré les avertissements de l’Hadopi, votre accès à internet était à nouveau utilisé pour des mises en partage (…), vous pourriez, à l’issue de la procédure suivie devant l’Hadopi, être poursuivi(e) devant le tribunal de police (…).

    #france_sclérosée #hadopi #flicage
    #echange #partage #transmission

  • Quand les robots aident les seniors - France Info
    http://www.franceinfo.fr/economie/la-domotique-au-service-des-seniors-1240305-2013-12-06
    http://www.franceinfo.fr/sites/default/files/imagecache/462_ressource/2013/12/07/1240347/images/ressource/domotique%20002.jpg

    Plus futuriste, le robot major d’homme. De la simple télé-présence au robot compagnon, ces machines, parfois humanoïdes, proposent tout un panel d’applications qui vont du rappel de la prise de médicaments, à la ronde de nuit, en passant par le coaching physique. 

    C’est le cas de Kompai. « Au départ, c’est un robot pour la levée de doute, pour que s’il arrive un souci on puisse détecter si la personne est malade et savoir tout de suite si on envoie une ambulance ou pas », explique Patricia Commarieu, de la société Robosoft. « Il peut appeler le médecin. Il peut même suggérer à la personne de manger ou de boire », poursuit-elle.

    Pas encore commercialisé pour le grand public, le robot coûte 15.000 euros « mais notre objectif c’est de pouvoir le vendre à 5.000 euros à des sociétés d’assurances, pour de la location à une centaine d’euros par mois » aux particuliers, espère la commerciale.

    #robots
    #seniors
    #vieillir
    #troisième-âge
    #assistance