• Tout homme est tiraillé entre deux besoins. Le besoin de la Pirogue, c’est-à-dire du #voyage, de l’arrachement à soi-même, et le besoin de l’Arbre, c’est-à-dire de l’#enracinement, de l’#identité.
    Les hommes errent constamment entre ces deux besoins en cédant tantôt à l’un, tantôt à l’autre. Jusqu’au jour où ils comprennent que c’est avec l’Arbre qu’on fabrique la Pirogue.

    Mythe mélanésien de l’Ile de Vanuatu

    • Perso ça me fait clairement penser à Castan/Sicre/Lubat et leurs suiveureuses.

      Et aussi à :

      L’universel, c’est le local moins les murs.

      Bref, on part de là où l’on décide de vivre à long terme (pas juste de passage), de la où on construit des choses et des relations, pour ensuite s’ouvrir à ce qu’il y a plus loin et le comprendre.

      […]
      Une conscience planétaire
      Se nourrit aussi d’ordinaire
      Mieux comprendre les lointains
      C’est d’abord creuser son terrain

      Méfie-toi des utopies
      Tu vois bien qui les manie
      Ceux qui à la télé se targuent
      D’universelles solutions
      Mais qui dans leur propre park
      Ont moins d’idées que Tartempion.

      Lorsque tu prendras la route
      Plein d’expérience et de doutes
      Tu verras mieux que partout
      De la Grèce au Pérou
      Du Brésil à la Russie
      De l’Écosse à l’Australie
      De la Chine au Danemark
      Et dans toutes les nations
      Autant de villes, autant de parks
      Qui ont chacun leur vocation.

      Chaque ville a ses carrousels
      Ses relatifs universels
      Toutes ont un rôle, différent
      Dans l’épopée des nouveaux temps
      Elles ont beaucoup à échanger
      Tant qu’elles ont leur liberté
      Le monde uni en un seul park
      L’idée séduit , mais attention
      Plus rien ne s’oppose aux monarques
      Et à l’uniformisation.
      […]
      Le Paradis n’est pas l’ailleurs
      Dont rêvent les voyageurs
      Il n’est pas dans l’au-delà
      Ni dans aucun autrefois
      Le Paradis n’est pas demain
      Mais aujourd’hui entre tes mains
      Il est là ou tu mets la marque
      De ta propre élévation
      Là où tu construis ton park
      Là où tu mènes ton action.

  • Le recours au #patrimoine, modèle culturel pour le #territoire ?

    L’engouement actuel pour le patrimoine incite à approfondir cette notion largement mobilisée dans le cadre des diagnostics de territoire. Si l’appartenance au territoire relève de la #représentation, de l’#identité_culturelle, l’intérêt se porte également sur le rôle joué par le patrimoine dans la #construction_territoriale. A travers une lecture générale des projets et actions à dominante patrimoniale, on peut dégager un certain nombre de configurations-types qui permettent de définir les organisations spatiales privilégiées. Le recours au patrimoine dans la phase de diagnostic de territoire permet d’interroger la dimension culturelle des constructions territoriales. Agit-il comme un fédérateur des intérêts locaux, un mobilisateur des initiatives, ou plus profondément comme la manifestation d’une capacité à construire du territoire et à créer du lien social par l’expression collective ?

    http://geocarrefour.revues.org/991

  • Ceci n’est pas un juif | Sknob, Babordages
    http://babordages.fr/ceci-nest-pas-un-juif

    De retour à la maison, je demandai à ma mère ce que j’étais si je n’étais #pas_catholique. « Ben, t’es juif », me répondit-elle distraitement, information que j’ai tout aussi dûment relayée lors de la séance d’entraînement suivante. Lorsque plus personne ne voulait former de binôme avec moi, ou lorsqu’on m’ignorait, ou lorsqu’on me balançait des coups de pied dans les couilles, je n’ai évidemment pas fait le lien. « Je ne veux plus aller au judo ! », m’écriais-je en pleurs de retour chez moi. Ma mère ne voulait rien entendre ni céder à mon caprice, jusqu’à ce que ma véhémence finisse par l’intriguer et l’inciter à me tirer les vers du nez. Elle fit un scandale, et c’est donc ainsi que je découvris que j’étais #juif et que ça ne plaisait pas à tout le monde, notamment à des mômes d’une dizaine d’années qui étaient manifestement mieux informés que moi (et accessoirement, c’est ainsi que prit fin ma carrière de judoka).

  • Et maintenant ?
    http://otir.net/dotclear/index.php/post/2015/01/19/Et-maintenant

    Voilà dans deux jours, cela fera deux semaines et après ces jours intenses d’émotions, de sidération, de rassemblement, de communion, de deuil et d’hommage, de controverse et de commentaire à chaud, de réaction et de trouble, il y a ce moment où le paysage chamboulé doit reprendre ses droits. Et ces moments là où chacun se retrouve dans sa solitude à ramasser les différents morceaux qui ont éclaté à l’occasion de la catastrophique explosion qu’aura été cette opération terroriste qui a laissé bien plus que dix-sept morts.

    Individuellement, chacun va devoir maintenant accomplir son deuil de l’avant et reconstruire l’après.

    Collectivement, des leçons seront-elles tirées des événements ? que l’union est possible dans le désaccord des idées. Que le patriotisme n’est pas une chasse gardée de l’extrême-droite (...)

    #Soliloques #changement #Charlie_Hebdo #discrimination #identité #informations #presse

  • « Charlie Hebdo » sourd au rap et aux cités - Libération
    http://www.liberation.fr/societe/2013/12/16/charlie-hebdo-sourd-au-rap-et-aux-cites_966955

    Dans un montage vidéo l’opposant à l’un des interprètes du morceau, Disiz, le directeur de Charlie Hebdo, Charb, dénonçait une chanson « communautariste, fasciste » réalisée par des rappeurs « branleurs millionnaires ». Face à lui, Disiz défendait la liberté d’expression au nom de « sa carte de rappeur ».

    L’incompréhension manifeste entre les deux personnages peut être lue comme la cristallisation d’une #rupture_sociale et politique plus large entre certaines élites médiatiques et politiques de gauche d’un côté, et l’univers social et culturel de référence d’une grande partie des enfants de l’immigration des années 2000, dont les rappeurs ne constituent qu’une figure médiatique. Les enquêtes que je mène sur le terrain auprès des acteurs associatifs du hip-hop dans les quartiers populaires m’amènent à partager un constat dressé par d’autres observateurs depuis une vingtaine d’années : une partie de ces enfants d’#immigrés, filles et garçons confondus, affirment de plus en plus la part #musulmane de leur identité. Cette affirmation passe par le respect de normes religieuses, de traditions familiales et, parfois, par des signes plus ou moins visibles de croyance (voiles, barbes, prières, etc.). Cependant, à y regarder de plus près, cette affirmation musulmane déborde bien souvent la simple question de foi et englobe l’expression d’éléments propres à l’univers #socio-territorial des cités : densités des liens entre voisins et entre familles, dimension collective de l’éducation des enfants, cloisonnement relatif des garçons et des filles, etc. Bref, dans bien des cas, on pourrait remplacer « nous les musulmans » par « nous les gens des cités » sans trahir le sens des propos de ceux et celles qui les tiennent. Et l’affirmation en apparence musulmane peut alors être comprise comme le conglomérat d’une appartenance à la fois sociale, territoriale, économique et religieuse.

    On comprend alors mieux pourquoi, chez bon nombre de ces enfants de l’immigration et des cités, la moindre critique qui touche à l’islam est perçue comme une critique de leur être social dans sa globalité. D’autant plus que, pour beaucoup, l’affirmation musulmane est la seule #identité_positive disponible puisque la mémoire #coloniale et #ouvrière de leurs parents est celle de l’#humiliation, qu’ils subissent des #discriminations croissantes dans l’accès à l’#emploi stable et que « les valeurs du hip-hop » ont échoué à fédérer culturellement les jeunes des cités au tournant des années 90. Le rap, en tant que musique majoritairement pratiquée par adolescents et jeunes adultes issus des quartiers populaires, est un espace usuel d’expression de cette affirmation. Et les canaux d’expression traditionnels ont perdu de leur centralité avec la désertification politique des quartiers par la gauche et par l’éducation populaire. Beaucoup de rappeurs, qu’ils soient ou non de confession islamique, partagent l’hypersensibilité de leurs pairs (copains d’enfance, voisins, collègues) sur cette question, comme la phrase de Nekfeu en atteste. Chez eux, comme l’écrivait le sociologue Philippe Bourgeois au sujet des enfants d’ouvriers portoricains des ghettos de East Harlem, « la quête du respect s’est métamorphosée en crainte de l’irrespect ».

    Dans ce contexte, les propos de Charb sonnent particulièrement faux. D’abord par leur méconnaissance de l’univers du rap en France, assimilant les interprètes de ce morceau à des millionnaires lorsque le montant de leurs revenus est sans doute bien inférieur au sien. Ensuite par leur mépris. Sans chercher à convaincre, Charb donne le sentiment de s’adresser à un entre-soi de ses lecteurs, supposés détester par principe ce qu’incarnent le rap et les rappeurs à leurs yeux : religiosité, violence, machisme, individualisme, consumérisme, etc. Ce faisant, son propos met en lumière l’opinion d’une génération d’#athées #militants de gauche, les « #laïcards », devenus autant hypersensibles à la religiosité que les musulmans des cités à sa critique. Contrairement aux militants de terrain, leur distance - sociale, économique, culturelle, géographique - avec l’univers des quartiers populaires les empêche de voir le sens de cette affirmation identitaire musulmane. Chez nombre d’entre eux, la lutte politique historiquement portée par la gauche contre l’#aliénation_religieuse, son emprise et son #conservatisme - lutte qui n’est ni « #islamophobe » ni « #raciste » en soi - semble céder la place à une posture de principe aveuglante. La religion devient un mal à combattre en tant que tel. Et les personnes revendiquant une religion des conservateurs, des aliénés, des frustrés, bref, des #ennemis imbéciles de la (leur ?) liberté. Dans un tel système idéologique borné, toute remise en cause de ce « #laïcardisme » condescendant est immédiatement taxée de « #communautariste », comme le fait #Charb.

    Quid alors de l’argument de la liberté d’expression invoqué par Disiz ? Celui-ci est peu convaincant, invoquant son statut d’artiste et la culture de la punchline - formule choc, propre au rap - pour minimiser le propos. Refuge confortable qui permet à son auteur de faire l’économie d’une analyse de la portée politique des discours tenus par les rappeurs et les artistes en général. Comme si les mots n’avaient pas de pouvoir de prescription. Il est donc aisé de comprendre que l’appel à l’autodafé évoqué par Nekfeu a été interprété par les journalistes de #Charlie_Hebdo comme une attaque virulente. Mais la réponse par l’insulte et le mépris social qu’y oppose Charb est une négation de la portée politique du contenu du journal qu’il dirige. Car cette virulence trouve son origine dans le #ras-le-bol d’une majorité de musulmans et de leurs pairs face aux provocations répétées et à l’obsession de l’islam dont Charlie Hebdo et une part croissante de la presse se sont fait une spécialité depuis une dizaine d’années.

  • Les identitaires de gauche, généalogie d’une dérive, Germinal Pinalie
    http://blogs.mediapart.fr/blog/germinal-pinalie/150115/les-identitaires-de-gauche-genealogie-dune-derive

    Les identitaires de gauche ont en commun avec la droite et l’extrême-droite ce paradigme qui confère aux réalités que Marx avait désignées comme des constructions historiques le statut de caractéristiques intrinsèques, de véritables #essences des individus. Pour des raisons à chaque fois différentes qu’il faudra analyser, ils prennent pour argent comptant ce dont Marx a expliqué la valeur très relative. Afin d’ancrer cette analyse dans le réel le plus directement accessible, la première approche du paradigme portera sur les discours d’identitaires de gauche hexagonaux et contemporains, la « #Gauche_populaire » et les « Indigènes de la République », deux mouvements nés à Paris dans la deuxième moitié des années 2000 et réunissant des chercheurs et des militants issus de partis de gauche. Ces deux groupes sont à la fois très peu nombreux et particulièrement visibles médiatiquement. S’exprimant essentiellement à travers des livres et des tribunes dans la presse, ils ont développé deux discours en apparence très différents, mais qui, nous allons le montrer, fonctionnent en miroir dans le cadre du paradigme identitaire. #Christophe_Guilluy, géographe issu du chevènementisme et associé à la Gauche Populaire, a développé au cours des années 2000 un argumentaire à l’appui d’un appel au Parti Socialiste à se reconnecter avec les #classes_populaires « blanches » (c’est lui qui parle en termes de race) déclassées par la mondialisation en adoptant un discours et une pratique ferme vis-à-vis de l’#immigration, sous peine de les voir reporter leurs voix sur le Front National. Le #PS devrait donc selon lui s’adresser aux « autochtones » (c’est l’expression qu’il utilise) en tant que tels, et tenter de capter leur vote identitaire. Sadri Khiari, universitaire d’origine tunisienne et ancien militant trotskiste, a conçu autour de la création du mouvement (aujourd’hui « parti ») des Indigènes de la République un tout autre argumentaire qui s’adresse lui aux « non-blancs » en tant qu’ils sont placés en France dans un rapport colonial où ils ont le même statut « d’indigènes » que leurs parents dans les colonies. Le #PIR entend donc organiser ces « indigènes » dans un cadre débarrassé de la tutelle de la « gauche blanche ». Apparemment totalement opposées politiquement, ces deux tendances ont en fait tout un langage commun, des logiques d’assignation de statuts et de rôles exactement semblables qui déterminent leurs prises de position de façon symétrique. Les mots « #autochtones » et « #indigènes », par ailleurs parfaitement synonymes, sont les signes les plus visibles de l’existence du #paradigme_identitaire.

    #identitaires_de_gauche #métissage (refus du)

    • Les dangers des identités fermées de l’air du temps néoconservateur, Philippe Corcuff
      http://blogs.mediapart.fr/blog/philippe-corcuff/270314/les-dangers-des-identites-fermees-de-l-air-du-temps-neoconservateur

      Les pièges de l’#identité_culturelle (Berg International, février 2014, 128 p., 16 euros).
      L’anthropologue Régis Meyran et le sociologue Valéry Rasplus situent leurs analyses au croisement de l’épistémologie des sciences sociales et l’histoire des idées, en envisageant leur portée politique. La première partie du livre est consacrée à un panorama synthétique et international quant à l’histoire de la notion de culture dans les sciences sociales. La seconde partie décrypte certains effets politiques de cette notion en France. La logique principalement scientifique de la première partie vient éclairer la vigilance éthique et politique déployée dans la seconde. C’est là que les auteurs abordent frontalement ces zones troubles particulièrement travaillées aujourd’hui, selon des modalités à la fois différentes et convergentes, par la #lepénisation, la #zemmourisation, la #soralisation des esprits et même parfois…à gauche...

      #De_Benoist #Taguief #Laurent_Bouvet #Valls #Jean-Claude_Kaufmann

    • « Insécurité culturelle » et différentialisme de gauche
      Valéry Rasplus, Régis Meyran, juin 2012
      http://www.liberation.fr/societe/2012/06/04/insecurite-culturelle-et-differentialisme-de-gauche_823553

      Après la Droite populaire, c’est au tour aujourd’hui de la Gauche populaire d’utiliser des concepts socio-anthropologiques qui pourraient s’avérer glissants. La Gauche populaire est un jeune collectif d’intellectuels, initié par le politologue Laurent Bouvet, qui explique la montée du vote pour le Front national dans la récente élection présidentielle non seulement par « l’économique et le social » mais encore, et c’est là sa trouvaille, par des « variables culturelles » telles que « la peur de l’immigration, des transformations du "mode de vie", de l’effacement des frontières nationales ».

    • Je trouve très intéressante les analyses des Indigènes de la République. Pourtant je suis blanche.
      L’Union Française Juive pour la Paix (UFJP) dialogue manifestement aussi très bien avec les Indigènes de la République.

      Alors la « dérive » est peut-être chez Germinal Pinalie ...
      C’est évident qu’il y a des « minorités visibles » qui sont « racialisées » dans notre société. Et elles le sont particulièrement par le milieu politico-médiatique. Le dénoncer c’est faire avancer les choses.

      Bon j’ai lu que le résumé du billet. Pas le temps de lire l’intégrale du billet de Pinalie.

    • Le P.I.R en débat via @paris (luttes infos)
      http://luftmenschen.over-blog.com/article-les-effroyables-imposteurs-du-12-janvier-125634240.h


      Houria Bouteldja, quoi qu’elle en dise est une bonne réprésentante de cette gauche là. La porte-parole des #Indigènes de la République peut toujours prétendre se distinguer de la « gauche française » : mais au quotidien depuis dix ans, elle passe une bonne partie de sa vie politique dans les meetings de cette #gauche dont elle prétend être autonome . Il ne suffit pas d’y jouer le rôle de la « petite voix rebelle » pour faire oublier qu’elle y est à la tribune, applaudie par ses pairs universitaires. Il ne suffit pas de prétendre qu’on est une « bannie » et une « ostracisée » pour tromper celles et ceux qui le sont vraiment : des colloques à l’université de Berkeley aux plateaux de Ce Soir ou Jamais, Houria Bouteldja a la vie ordinaire d’une responsable de gauche radicale, avec ses tribunes médiatiques et politiques régulières ….tant qu’elle reste dans les clous que d’autres ont planté pour elle.

      Aujourd’hui, les Indigènes de la gauche radicale antisémite sont là pour dire tout le mal des Juifs que le militant franco-français ne veut pas exprimer en premier. Aussi bien depuis les attentats, on sent évidemment comme un flottement dans la partie de la gauche qui n’a jamais reconnu l’antisémitisme que du bout des lèvres, pour reprendre aussitôt ses diatribes contre le CRIF et l’ « instrumentalisation d’un antisémitisme résiduel ». Cette gauche qui a soutenu Dieudonné très, très tard, cette gauche qui voit des « sionistes » partout, le clame haut et fort, pour ensuite s’étonner qu’on la prenne au mot et qu’on attaque des synagogues ou des commerces Juifs.

    • J’aimerai bien avoir des exemples précis de l’antisémitisme du PIR. Ce texte défait le 2 poids 2 mesures ce qui me semble un peu léger, la concurrence mémorielle qui a de véritables causes et une littérature, plus une tartine sur le philométisme. Négation du poids de la race. Etc, etc...
      "Je pense aussi au Parti des Indigènes de la République, qui s’efforce de construire une stratégie politique ayant pour but l’accès à l’égalité des droits pour les descendant-e-s d’immigré-e-s, et qui a fait l’objet de ripostes assez violentes lors de sa création en 2005 sur le thème suivant (je résume grossièrement) : « mais pourquoi tou-te-s ces arabes se réunissent entre elleux, enfin, illes ne voient pas que cela dessert leur cause de se présenter de façon aussi sectaire ? »…

      Je pense que ces quelques problèmes qu’ont pu subir les tentatives d’auto-organisation des descendant-e-s d’immigré-e-s sont liés à la façon dont cet antiracisme « respectable » est conçu : vu qu’il ne s’agit que d’avoir la certitude individuelle que l’on est du bon côté, une lutte collective où des descendant-e-s d’immigré-e-s décideraient de se réunir pour lutter contre les oppressions dont illes sont victimes, ne peut être qu’un excès inutile que l’on pourrait légitimement taxer de « communautarisme »…"

      http://www.lecinemaestpolitique.fr/ma-colere-yannick-noah-2014-misere-de-lantiracisme

      Rapport colonial et mémoire de l’immigration
      Saïd Bouamama
      De la Visibilisation à la Suspicion : La fabrique républicaine d’une politisation
      http://www.lesfiguresdeladomination.org/index.php?id=313

    • @unagi, ce n’est pas "mon" texte, mais un extrait de texte que je propose ici dans un fil qui traite essentiellement de l’angle identitaire à gauche. Les questions que tu poses pourraient l’être au blog de luftmench. Et peut-être est il souhaitable à propos du P.I.R de lire le blog Pinalie dont un article ouvre ce fil.

      Je n’ai rien à faire de l’antiracisme de bonne conscience, l’antiracisme » qui m’intéresse est celui qui est de nature à mettre en cause l’ensemble de la société (quitte évidemment à mettre le pied dans la porte de la forteresse par un aspect partiel devenu soudain explicitement intolérable, problématique). C’est comme ça que j’ai plusieurs fois rappelé ici que le gouvernement socialiste à dès 1982/1983 dénoncé les grévistes arabes de l’automobile comme « musulmans » qui sabotaient la production nationale, a en 1988 instauré un RMI qui supposait deux ans de « séjour régulier » pour être obtenu par un étranger. Cette gauche est nationaliste, ex SFIO (Guerre d’Algérie), chauvine (le « produisons français du P« C »F), cette gauche gère le capitalisme français c’est à dire l’exploitation et la relégation des immigrés et des « issus de », quitte à intégrer la mondialisation néolibérale comme elle l’a fait depuis.

      Pour ce que je connais, l’autonomie des "issus de l’immigration" a été brisée durablement et sciemment par l’OPA politique SOS racisme pour le compte de l’état PS et de l’enseMble de la gauche « représentative ». La grille de lecture en terme de « communautarisme vient ensuite dénoncer nombre de reprises sur ces enjeux, ça il me semble que nus en sommes d’accord.

      Le choix de se dire « indigène » peut se lire de deux manières au moins. L’une m’agrée, c’est le « nous sommes d’ici » (quitte à ne pas pratiquer seulement la liberté d’installation, le refus des discriminations mais aussi d’exercer un « droit à la mobilité »), assertion féconde aux conséquences incalculables que je détaillerais pas. L’autre me parait plus problématique puisque de la nécessité de dire le caractère colonial de la société française, on tend à proposer une grille de lecture de celle ci où non seulement le passé n’est pas passé (ce qui est fondamentalement juste) mais où ce passé là serait l’explication centrale de la situation actuelle. Je préfère me souvenir que les interpellés et condamnés après les émeutes de 2005 n’étaient pas tous loin de là des « issus de l’immigration », tout comme ils n’étaient pas tous déjà du gibier à prison, déjà « connus des servies de police », comme le racontait la presse.

      Sinon pour ce qui est du rapport au « juif », je crois que le P.I.R est un bon symptôme d’une régression qui les tient plus qu’ils ne la déterminent. Je n’ai pas de « preuves » à fournir, juste un énorme malaise ressenti depuis longtemps, et aussi la fréquentation intermittente de quelques personnes qui les ont quitté suite à des désaccords idéologiques (essentialisme).
      Depuis les années 70’, c’est au plan mondial qu’un éloignement puis une rupture (dans bien des cas) intervient entre ces minorités (quantitatives et politiques) « ethniques » ou « raciales » (cf exemple des juifs et des noirs étasuniens). Les avatars de la révolution palestinienne, avec l’involution de nombre de forces impliquées vers l’islam (phénomène brillamment entretenu et suscité par la politique israélienne), c’est-à-dire pour partie vers le seul #internationalisme apparu comme praticable dans la conjoncture depuis le début des années 80, n’y sont pas pour rien non plus.

      Rien de bouclé... L’histoire continue. J’arrête là faute de temps et avec la crainte qu’une mienne propension à la maladresse d’expression et aux difficultés à déployer un tant soit peu un argumentaire (ce qui pousse tout lecteur à imaginer ce qui aurait pu être dit là où rien n’e l’est...) ait déjà compromis une suite éventuelle :)

    • Je lirai tout un peu plus tard et désolé pour « ton texte ».
      Les maladresse hors féminisme ^^ sont admises.
      Et je n’avais lu l’intitulé de l’article...
      Mon post car ca plusieurs fois que je lis PIR et anti sémitisme sans autre argument que le texte que tu présentes. La position du PIR vis à de l’homosexualité était autrement plus explicite ; il n’y a pas l’homosexualité dans les quartiers, l’homosexualité reste un trait culturel de la population blanche.

  • L’autruche vient de se faire enculer, Virginie Lou-Nony

    http://blogs.mediapart.fr/blog/virginie-lou-nony/110115/lautruche-vient-de-se-faire-enculer

    Depuis le milieu des années quatre-vingt, je vais régulièrement dans les banlieues pour faire écrire en atelier des jeunes gens de 15 à 20 ans. Je passe sur la somme de #souffrance endurée par ces êtres qui, malgré leur #jeunesse, n’ont pas l’#avenir devant eux, sur la #honte qu’ils portent – honte d’être le basané de service qui va se faire contrôler 4 fois par jour, qui habite là, dans cette #banlieue éloignée de tout, mal entretenue, décrépite – « Les immeubles de ma ville sont malades » écrivait joliment une jeune trappiste. Je passe aussi sur la difficulté de vivre entre deux langues – même si la plupart des jeunes se débrouillent avec maestria du problème.

     

    On ne peut pas en dire autant de la question – cruciale pour tout être humain – de l’identité. Ils sont français pour la plupart, nés en France. Mais aux yeux des autorités, représentées pour eux par la #police, ils sont « de type maghrébin », « immigrés de la deuxième génération » (en dépit de son imbécillité, la formule fait florès) – sans parler de l’insulte « #racaille », servie par un #nanti né avec une cuillère en argent dans la bouche, qui au sommet de l’État s’est employé à siphonner les fonds publics mais court toujours, libre lui, tandis que les petits vendeurs de shit qui n’ont que cette activité pour donner de l’argent à la famille se font coffrer par un tribunal poussant en choeur des hurlements d’orfraie.

    En conclusion, il est clair pour eux qu’ils sont Français mais en réalité ne sont pas Français. Ils ne sont pas Algériens non plus, ni Marocains ni Comoriens – la plupart n’ont jamais vu la terre de leurs parents, et ils n’en parlent qu’avec difficulté la langue.

    Ni de là-bas, ni d’ici, qui sont-ils ?

    On leur souffle : #musulman.

    Musulman ? Ça, c’est chouette ! Plus de problème de frontière ! Non seulement il y a des musulmans dans tous les pays du monde mais cette identité-là leur ôte du pied l’épine qui les empêche de marcher depuis leurs premiers pas. Une #identité_transfrontalière, planétaire, comment refuser cette aubaine ? Il suffit d’un foulard, d’une prière hebdomadaire à la mosquée, et hop ! le tour est joué.

  • Usage et dénonciation de la notion d’ethnie basque par l’anti-départementalisme en Pays basque nord
    http://lapurdum.revues.org/60#tocto1n3
    Le #double_bind auquel les jacobins assignent les revendications de #minorités culturelles et linguistiques : soyez ce que je vous demande de ne pas être.

    le recours aux idées polygénistes, à partir desquelles se formule l’argumentaire de l’opposition à la départementalisation [du #Pays_Basque], ne fait que réitérer de façon symétrique et inverse, le modèle raciste qu’il entend dénoncer. Au delà du fait que cette position soit paradoxale, elle participe à la stigmatisation du mouvement départementaliste. Aussi, une telle prise de position n’est légitime que dans le cadre de la légitimité totale de la représentation nationale de l’#identité instaurant une hiérarchisation entre les cultures dites régionales et la culture nationale citoyenne.

    L’effet central de cette idéologie est que s’instaure une hiérarchisation des cultures. Deux catégories apparaissent alors :

    – La culture française est perçue comme apte à créer du politique. C’est une culture démocratique. Le fait qu’elle soit démocratique la rend, dans un contexte de forte croyance en la race - ou autrement dit, en référence au présupposé mythique d’une équivalence inconditionnelle entre traits de « #nature » et faits de #culture - apte au « #métissage ». Tout le monde peut être français. En contre partie, cette faculté est parfois vécue comme ayant pour conséquence de rendre ce qui est pensé comme relevant de la culture française comme faible, comme peu culturel mais de « Culture » politique très forte. L’idée de #citoyenneté française, et en filigrane d’identité française, est perçue comme compatible avec la #diversité culturelle.

    – La culture basque est perçue, dans le cas où l’on admet qu’elle soit une culture, comme intrinsèquement non-apte à s’inscrire dans un cadre politique, comme par nature incompatible avec le champ politique de la citoyenneté. Le fait qu’elle soit pensée comme régionale, folklorique, bio-raciale et a-temporelle suggère qu’elle est une culture forte donc pure, non apte au métissage. L’idée étant qu’en Pays basque, tout le monde ne peut pas être basque. Cela débouche sur l’idée qu’il serait tout à fait dangereux de la rendre politique.

    Dans un numéro hors-série de la revue Atlantica Magazine, financée par le Conseil général des Pyrénées-Atlantiques, François Bayrou, s’inscrivant dans ce même type de représentations, écrit :

    « Ce que j’ai toujours admiré chez le Basque, c’est la force de sa foi absolue dans le domaine religieux et politique. Il y a chez lui un aspect granitique. Pour lui, les choix sont tranchés : blanc ou noir. Le Basque est toujours prêt à aller au bout de son combat. Le Béarnais est, lui, souvent sceptique, comme s’il savait que toute médaille a son revers. L’ironie est chez lui une seconde nature, comme une sorte de politesse. Son intelligence est ennemie des certitudes. Il y a, chez les Béarnais, une manière de s’engager qui ne laisse jamais de doute sur leur sentiment. Je suis un peu comme cela. Mais, dans ma famille, heureusement nous savons mélanger les genres. Si je suis un pur produit du Béarn, ma femme est née à Bayonne d’une vieille famille boucalaise avec des racines à Bidache, à Hasparren, à Saint-Pée-sur-Nivelle. Nos enfants sont vraiment basco-béarnais ! C’est peut-être pourquoi j’aime tant les Pyrénées-Atlantiques ».

    L’argumentaire de ce texte suggère que l’identité basque ou béarnaise, et en filigrane l’identité dite régionale en général, correspond à des traits de caractères prédéfinis, à une condition culturelle a-temporelle « ethnique » puisque strictement pensée comme un élément du passé. Cette position permet de montrer que la basquité ne peut être par nature que singulière et donc étrangère à la sphère du politique. En ce sens, elle est forcément pensée, dans le cas où elle se voudrait politique, comme « ethniciste » et en compétition avec l’identité citoyenne française considérée, elle, a contrario, du fait de sa condition nationale comme apte à l’évolution, à la pluralité. Ce numéro hors-série de la revue Atlantica Magazine est publié quelques semaines après la manifestation du 9 octobre 1999, en faveur du Département Pays Basque. La composition de ce numéro hors série apparaît en effet comme une réponse à la revendication départementaliste. En conséquence, on ne peut comprendre le ton de ce texte militant que si l’on prend en compte le fait qu’il s’inscrit dans ce contexte et qu’il a recours à l’usage de la distinction hiérarchisante entre culture régionale et nationale de manière à démontrer le caractère irréaliste des revendications du mouvement départementaliste. Par ailleurs, la référence à l’origine tient un rôle particulièrement important au sein de cette dialectique. Effectivement, l’utilisation des termes ou expressions « pur produit du Béarn », « née », « vieille famille », « racines » permet de confirmer le caractère par nature essentialiste de l’identité culturelle locale.

    Enfin, François Bayrou, président du Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques, en conclut que ses « enfants sont vraiment basco-béarnais » : il considère donc ici les caractéristiques de la filiation comme étant les garants d’une équivalence de traits culturels, et participe donc clairement d’une vision « ethniciste » du monde.

    –------------------------------

    au sein de l’opposition au projet, ce qui est pensé comme relevant de l’identité basque ne l’est généralement qu’en fonction de la famille, de la filiation, de l’ascendance, de l’hérédité, et au final qu’en rapport à la nature. Notre informateur membre de l’association CAP Vivre Ensemble estime que la volonté d’apprentissage des langues régionales doit correspondre « à un terrain culturel familial ». Il se dit « personnellement, un peu bouche bée de voir des gens qui viennent d’Amiens ou de Tourcoing ou d’ailleurs mettre des enfants à l’ikastola quand ils arrivent ici ». Selon lui, ce comportement est contraire à l’esprit de la République. Il qualifie de « rien de plus normale » l’attitude des personnes qui ont leurs « racines au Pays basque » et qui veulent voir « leur langue pratiquer, durer et être transmise à leurs enfants », mais estime qu’« il ne faut pas non plus en arriver à des extrêmes ». Il précise que les langues régionales doivent être « la continuité d’abord d’une tradition et d’une transmission avec un terreau quelque part, je conçois mal, en effet, que cela ne corresponde pas à une tradition ».

    Du point de vue #linguistique, la demande de co-officialisation de la langue basque revient donc, pour les opposants au projet départementaliste, à ethniciser la région. Aussi, l’anti-départementalisme n’adhère pas à l’argument soutenant que l’enseignement public du basque au Pays basque éviterait que ne se désignent dans les écoles ceux qui veulent apprendre le basque et ceux qui ne veulent pas l’apprendre. Ce type de réforme ne fait pas sens pour les associations anti-départementaliste puisqu’elles considèrent que ce qui relève de la culture basque ne peut être politique, ne peut être pour tous. Le mouvement départementaliste, lui, tente de conceptualiser l’idée d’une « identité territoriale » qui impliquerait qu’en Pays basque tout le monde apprendrait le français et le basque, tout le monde parlerait ou en tout cas maîtriserait les deux langues. Avec cette logique territoriale, les associations départementalistes tentent de s’inscrire dans une logique étrangère à tout #essentialisme.

    Ainsi, paradoxalement, ce sont les opposants à la co-officialisation qui s’inscrivent - tout en la dénonçant - dans une logique ethnique : en soutenant que seuls apprendront le basque ceux qui voudront l’apprendre ; ils désignent alors la communauté des Basques, la communauté des bascophones au sein du Pays basque lui-même.

    Cette manière de présenter les choses permet de passéifier et de folkloriser la condition de Basque, de l’inscrire définitivement comme une culture « régionale » et « minoritaire » ; et d’écarter définitivement la supposition que cette culture minoritaire est aussi, du fait de sa non représentation politique, minorisée.

    #langues_sans_frontières

    • même usage racialiste à l’encontre des Corses :

      Qu’est ce la nationalité corse ? J’ai 10000 ans de sang corse et d’histoire de la corse mais je n’ai pas 5 ans de résidence... alors que Talamoni fils de portuguais et de sarde prétend représenter la "nation corse’ qui est inséparable son histoire

      https://twitter.com/YvesPDB/status/678509033532338176
      https://twitter.com/YvesPDB/status/678509859705397248

      de la même teneur dans « le courrier picard »

      Dès que vous en avez assez de bâfrer avec des châtaignes et du fromage de chèvre, amis corses, dites-le nous !

      (sans relever les autres allusions et amalgames foireux dont l’article est assez chargé)
      http://www.courrier-picard.fr/france-monde/quelque-chose-est-casse-en-corse-ia210b0n693513

    • Nous sommes alors en présence d’une conception de la nation, partiellement déterminée par un critère culturel, la langue, et non strictement par une adhésion à des valeurs politiques. Cette conception de l’État-nation demeure aujourd’hui la conception dominante et consensuelle en France. C’est en référence à cette conception de la nation que l’opposition à la départementalisation du Pays basque (5) considère que la reconnaissance de la langue basque (euskara) impliquerait également celle d’un territoire, le Pays Basque, ainsi que celle d’un groupe (les Basques). Au final, ce type de reconnaissance introduirait une relation conflictuelle entre deux interprétations de la nation. C’est pourquoi, dans ses réponses aux revendications linguistiques régionalistes, le Conseil constitutionnel fait régulièrement référence à l’article 2 de la loi fondamentale, selon lequel « la langue de la République est le français ».

      Aussi, le Conseil ne conçoit pas que les citoyens français puissent avoir le droit, dans la vie publique, de pratiquer une autre langue que le français. Ce raisonnement tend à laisser penser que le Conseil définit la nation non pas par le strict partage de valeurs politiques mais également par le partage d’une réalité linguistique, l’usage collectif du français. Dans ce cadre, la conception républicaine de la nation française est culturalisée. La profondeur historique de cette conception de l’État-nation et sa vigueur maintenue expliquent la paralysie du pouvoir politique en la matière. La difficulté majeure à laquelle se heurte le processus de reconnaissance des langues régionales provient de la conception même de la nation sur laquelle la Constitution se fonde. À partir du moment où l’on conçoit la communauté nationale selon une logique culturelle – du moins partiellement –, on est conduit à ne concevoir l’existence collective de groupes au sein de cette nation qu’à partir d’une logique communautariste. En France, la référence que l’on fait volontiers à l’idée de nation comme produit politique, fondé sur des normes et des valeurs qui définissent la citoyenneté, est intimement mêlée à un imaginaire collectif qui rassemble les images d’une histoire largement mythique. Le rôle accordé à la langue nationale est originaire et reste central dans cette construction. Ainsi, du point de vue factuel, l’opposition entre la conception ethniciste de la nation – qui serait revendiquée par le nationalisme basque et dont le départementalisme basque serait l’héritier –, et celle dont l’État français aurait le secret, exclusivement issue d’une adhésion librement consentie à un ensemble de valeurs politiques, ne tient pas.

  • #CharlieHebdo and the Project of French Identity’
    http://www.theglobalist.com/charlie-hebdo-and-the-project-of-french-identity #France #identité

    "How do you learn to love those you had once so rigorously objectified as ’the other’ ?"

    "France really has no choice: make the progeny of [your] colonialism yours, embrace them truly, and all will eventually be all right. Continue to treat them like you do now — and the future promises only heartache and pain"

  • Les #spatialités dans l’œuvre d’#Hannah_Arendt

    Cet article étudie les concepts spatiaux à l’œuvre dans les écrits d’Hannah Arendt et la problématisation spatiale des questions politiques et anthropologiques auxquelles elle a consacré plusieurs ouvrages majeurs. Il conclut avec l’idée que la diversité des propositions spatiales chez Arendt peut être ramenée à trois spatialités, trois conceptions de l‘espace : la spatialité des #places, la spatialité des #positions et la spatialité de l’#action. Ces trois spatialités ne réfèrent pas à des modes d’existence de l’espace indépendants les uns des autres ; leur articulation dans son analyse de la condition humaine et des « mondes communs » est subordonnée à deux concepts qui occupent une place plus centrale encore dans l’œuvre d’Arendt : l’#identité et la #pluralité.

    http://cybergeo.revues.org/26277
    #espace

  • Armée : Tous les explosifs placés dans les ponts et tunnels ont été retirés - Suisse - tdg.ch
    http://www.tdg.ch/suisse/Tous-les-explosifs-places-dans-les-ponts-et-tunnels-ont-ete-retires/story/21921969

    Tous les explosifs placés dans les ponts et tunnels ont été retirés
    L’armée suisse tourne une page de sa stratégie de défense. Elle a achevé fin 2014 de désarmer les nombreux ponts, tunnels, routes et autres pistes d’aviation munis d’explosifs.
    Ce minage devait permettre de détruire les voies de communication en cas d’invasion étrangère. Mais ce dispositif, mis en place durant les années 1970, était devenu obsolète. Les menaces actuelles ne nécessitent plus des explosifs fixes et permanents.

    La Suisse assiégée, la Suisse libérée.

    • Maintenant ils font commes les allemands qui attendent simplement que les ponts et tunnels défectueux s’écroulent tout seul.

      Autobahnbrücken am Rand der Belastbarkeit
      http://www.welt.de/motor/article13462746/Autobahnbruecken-am-Rand-der-Belastbarkeit.html

      In Deutschland gibt es rund 120.000 Straßenbrücken, von denen 38.782 zum Netz der Autobahnen und Bundesstraßen gehören. Sie werden alle drei Jahre überprüft und bekommen dabei Zustandsnoten von 1,0 bis 4,0 – von „sehr gut“ bis „ungenügend“. Das klingt einfach, ist es aber nicht.

      208 Millionen gibt Bayern für die Brückensanierung aus

      Während die Prüfer der Dekra meinen, „ab Note 3,5 sind Standsicherheit und/oder Verkehrssicherheit nicht mehr gegeben“, kann laut Katja Winkler vom bayerischen Innenministerium „aus der Zustandsnote keine direkte Aussage über den Umfang der Schäden abgelesen werden“. Auch ein kaputtes Geländer gelte als „ungenügender Zustand“.

      Bundesweit befinden sich derzeit 14 Prozent der Brücken in einem kritischen bis ungenügenden Zustand (Note 3,0 bis 4,0). 293 Bauwerke gelten nach Recherchen von „Welt Online“ derzeit als besonders sanierungsbedürftig. Die meisten davon stehen in Hessen (49), Bayern (42), Baden-Württemberg (34) und Rheinland-Pfalz (29).

      Doch die Zahl der Problembrücken wird weiter steigen: Allein in Nordrhein-Westfalen rechnet der Landesbetrieb Straßenbau damit, dass in den nächsten zehn Jahren mehr als 300 Großbrücken repariert, verstärkt oder sogar neu gebaut werden müssen.

      La situation en Allemagne est dramatique mais c’est une tradition internationale peu connue.

      List of bridge failures
      https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_bridge_failures

       ;-)

      #sécurité_routière #architecture #guerre

    • #Suisse #ponts #déminage #explosif #défense #stratégie_de_défense #armée #guerre_froide

      @reka : par contre, je suis étonnée que tu ne le savais pas...

      Si jamais, il y a un #livre qui t’explique tout cela... (je l’ai lu il y a longtemps, mais j’y avais découvert des choses que moi-même je ne connaissais pas sur mon pays) :
      #Le_mal_suisse de #Pierre_Hazan :

      Plongée dans l’univers mental helvétique à l’heure où la Suisse traverse sa plus grave crise d’identité depuis la Seconde Guerre mondiale, Le mal suisse explore le sens d’une #neutralité largement fictive et les effets pervers du #consensus.
      Surtout, il tente de comprendre le ressort quasi paranoïaque de l’#isolationnisme_helvétique et de ce système unique de #défense qui faisait dire au Conseil fédéral, en 1988 : La Suisse n’a pas d’armée, elle est une armée . Comment se défaire de cette #obsession, dès lors qu’elle constitue le meilleur ciment d’une #nation à l’#identité floue, fragmentée par les divisions cantonales, linguistiques, culturelles et religieuses ? Que faire de cet #héritage_psychologique de #méfiance par rapport au monde, quand la Suisse est montrée du doigt par les Etats-Unis pour son rôle durant la guerre, que la démocratie directe et le consensus bloquent les rouages de la machine gouvernementale, que sa population rejette l’adhésion à l’Espace économique européen comme aux Nations Unies, que le chômage, jadis inconnu, progresse, et que les disparités sociales s’accroissent ? Le mal suisse est certes un examen sans concession de l’#effondrement d’un mode de pensée et d’un mode de vie. Mais avec le souhait de contribuer à ce que la Suisse sorte de la #mythologie façonnée par ses élites elles-mêmes pour pénétrer enfin dans l’Histoire.


      http://www.bibliomonde.com/livre/mal-suisse-6867.html

      Et voir aussi sur seenthis :
      http://seen.li/6zwl

    • Et puis il y a cet autre livre, que j’ai découvert dans une bouquinerie de deuxième main à Saronno et que je n’ai pas pu m’empêcher d’acheter, mais que je n’ai pas encore lu...

      #John_McPhee « La Place de la Concorde Suisse »

      La Place de la Concorde Suisse is John McPhee’s rich, journalistic study of the Swiss Army’s role in Swiss society. The Swiss Army is so quietly efficient at the art of war that the Isrealis carefully patterned their own military on the Swiss model.


      Voici des extraits :
      http://infoapsf1890.wordpress.com/2006/12/21/extrait-du-livre-de-john-mcphee-%C2%AB-la-place-de-la-concor

    • La Suisse n’a pas d’armée, elle est une armée .

      ...

      The Swiss Army is so quietly efficient at the art of war that the Isrealis carefully patterned their own military on the Swiss model.

      En même temps tous les jeunes suisses que j’ai rencontré m’ont raconté (dans les années 70) qu’il suffisait de se faire atttraper avec une toute petite quantité de came pour se faire réformer á vie. C’était apparamment le pays du monde où il était le plus simple d’échapper au service dans l’armée.

      S’ils l’ont vraiment fait je n’en sais rien - je suppose qu’on se coltinait un dossier judiciaire amoché en utilisant cette combine.

  • Google’s Philosopher: Tech and the Nature of Identity - Pacific Standard: The Science of Society
    http://www.psmag.com/navigation/nature-and-technology/googles-philosopher-technology-nature-identity-court-legal-policy-95456

    [#Google] quickly assembled a panel of experts to help chart a path forward, starting with the meeting in Madrid. Sharing the stage with Schmidt were the sorts of tech-industry insiders, legal scholars, human rights advocates, and media leaders that one might expect Google to call on, among them Wikipedia’s Wales; Le Monde’s editorial director, Sylvie Kauffman; and Google’s chief legal officer, David Drummond. But there was one advisor who stood out: an Oxford professor, trained in metaphysics, epistemology, and logic, named Luciano Floridi. To build its court of philosopher kings, Google needed a philosopher.

    #droit_à_l'oubli #philosophie ping @thibnton

  • Offensive s’arrête - Mille Babords
    http://www.millebabords.org/spip.php?article27182

    ...une bonne série de questionnements :

    Malgré des retours favorables, des abonné-e-s en nombre ainsi que des lecteur-rice-s toujours assidu-e-s, nous avions décidé il y a un peu plus d’un an de faire une pause. Un désaccord profond sur le contenu d’un dossier sur la violence avait révélé d’autres oppositions. Nous en avons ici relevé quelques-unes :
    • Autour de la critique de la société industrielle : Comment faire pour que la critique anti-technologique ne verse pas dans une mythification du passé ? Peut-on alimenter les valeurs que nous souhaitons défendre en s’appuyant sur le passé ? Nommer le mouvement anti-industriel de réactionnaire est-il un moyen de le disqualifier pour esquiver les questions qu’il soulève ? L’émergence des nouvelles technologies appauvrit-elle les luttes, les engagements au profit d’un militantisme du zapping, plus éphémère ?
    • Sur le féminisme : Le féminisme peut-il faire l’impasse sur la déconstruction du genre ? Peut-on lutter contre les dominations sans déconstruction ? L’idée de déconstruction conduit-elle inévitablement à nier toute idée de nature ? Les luttes pour la libération sexuelle ne contribuent-elles pas à véhiculer des valeurs qui sont celles du néolibéralisme ?
    • À propos de la famille : La famille peut-elle être une réponse au délitement des liens sociaux et des solidarités et un espace de résistance au capitalisme ? Ou ne reste-t-elle qu’une institution patriarcale qui socialise aux normes dominantes ?
    • Sur l’autorité : La position d’expert, de spécialiste doit-elle être systématiquement l’objet de méfiance ? Est-il indispensable que des militants développent des savoir-faire et des connaissances spécifiques pour nourrir les luttes ? Peut-on faire autorité sans être autoritaire ?
    • À propos de la violence : La violence des oppresseur-se-s peut-elle être utilisée à son tour par les opprimé-e-s pour s’émanciper ? Peut-on se contenter de la non-violence ? Toute violence sert-elle inévitablement le système capitaliste et l’Etat ? Est-ce que la violence des dominé-e-s exercée contre celle des dominant-e-s peut être l’objet de critique ?
    • Autour de l’identité et de l’universalisme : La multiplication des identités ne brouille-t-elle pas la perception qu’on a des rapports de domination ? Cette atomisation des identités ne risque-t-elle pas de participer de la déstructuration du tissu social, des solidarités ? Les luttes sociétales (comme le féminisme, l’antiracisme…), que l’on dit plus facilement récupérables par le pouvoir, doivent-elles pour autant passer au second plan ? Situer d’où on parle est-il primordial pour lutter et penser ensemble ? Peut-on lutter ensemble sans partager certaines valeurs communes ?

    Cette fois-ci, nous n’avons pas réussi à construire du commun à partir de ces questions, à tourner et à retourner ces désaccords en réflexion pertinente comme vous avez pu le lire parfois dans Offensive. Nos pratiques et nos modes d’action communs ont aussi pâti de ces oppositions. Et l’arrêt momentané de publication n’a pas conduit à produire de nouvelles envies, mais a, au contraire, agrandi les fissures qui étaient peu à peu apparues dans notre collectif. Certains et certaines se sont même mis-e-s en retrait ou retiré-e-s de l’élaboration collective.

    #anarchie #revues #militants

  • L’identité nationale dans le laboratoire colonial
    http://www.laviedesidees.fr/L-identite-nationale-dans-le.html

    Nationale, d’abord, impériale, ensuite ? Et si l’on avait pensé l’histoire de France à l’envers ? Un détour par les marges coloniales fait apparaître comment l’identité nationale s’est construite et précisée dans un travail constant de taxonomie visant à inclure les uns, et exclure les autres, sur une longue période allant de l’Ancien Régime à l’époque contemporaine.

    Livres & études

    / #identité_nationale, identité, #colonie, #nation, #empire

    #Livres_&_études #identité

  • Construction européenne : Comment les intérêts économiques ont-ils dominés les idéaux politiques ?
    http://www.taurillon.org/construction-europeenne-comment-les-interets-economiques-ont-ils-domines

    Mais qu’est-ce que l’identité européenne ? L’établissement d’une conscience européenne s’est dérobée sous la pression des intérêts économiques souverains. Plus que jamais aujourd’hui, avec la montée du national populisme partout en Europe, elle semble hors de portée. Pourtant, si une #Culture européenne peine à affleurer, pouvons-nous la créer ? De nombreuses questions que nous discuterons dans ce cycle d’articles.

    Culture & Histoire

    / Culture, #Identité_européenne

    #Culture_&_Histoire

  • Schengen ou le désordre des causes via @Vacarme
    http://www.vacarme.org/article19.html

    Les frontières n’ont donc pas disparu : elles s’attachent désormais, transformées, dispersées et mobiles, à nos corps mêmes. Dans cette nouvelle topographie de la souveraineté, l’identification de provenance (rôle traditionnel des douanes) et le contrôle d’#identité (prérogative séculaire des polices) ne font qu’un, contaminés l’un par l’autre : on sait d’où vous venez aux papiers que vous présentez, ou ne présentez pas ; on sait d’où vous êtes au mat de vos teints ou au tissu de vos habits. L’école républicaine nous disait que la #frontière est une affaire de cartes : carte géographique et carte d’identité. Eh bien non. La frontière, aujourd’hui, c’est une affaire de corps : corps de métier et couleur de peau. Dans le nouveau régime de la souveraineté, la ligne bleue des Vosges a laissé place au corps suspect des gens. La frontière, aujourd’hui, c’est nous.

    Je lis ce texte après avoir vu la dernière vidéo de #propagande de l’#OEI avec les trois français, dans laquelle on peut voir :

    Enquête sur une vidéo où trois Français appellent au djihad
    http://www.lemonde.fr/international/article/2014/11/20/enquete-sur-une-video-ou-trois-francais-appellent-au-djihad_4526805_3210.htm

    Au lendemain de la diffusion de cette vidéo de sept minutes sur des forums Internet djihadistes, le parquet de Paris a annoncé, jeudi 20 novembre, l’ouverture d’une enquête pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste », « détention d’arme en relation avec une entreprise terroriste » et « provocation à des actes de terrorisme en utilisant des services de #communication », une qualification créée par la nouvelle loi antiterroriste du 13 novembre. Les investigations ont été confiées à la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).

    Vidéo visible là : https://ia601509.us.archive.org/31/items/french_1436/What_are_you_waiting_for.mp4

    Ca ne vous rappelle rien ?! (barbu aussi, @chirine) :

  • Berlin - en 25 an une population entièrement renouvelée - vers une nouvelle identité citadine

    Gebürtige Berliner und Zugezogene - Wer kam, wer ging, wer heute hier wohnt - Berlin - 25 Jahre Mauerfall - Interaktiv - Berliner Morgenpost
    http://www.morgenpost.de/berlin/25-jahre-mauerfall/interaktiv/article133254520/Gebuertige-Berliner-und-Zugezogene-Wer-kam-wer-ging-wer-heute-hier-wohnt.

    25 Jahre nach dem Fall der Mauer leben rund dreieinhalb Millionen Menschen in Berlin. Und die Stadt wächst, der Wohnraum wird knapp, allein im vergangenen Jahr zogen fast 170.000 Neu-Berliner zu. Doch die Geschichte der Berliner Bevölkerung seit dem Mauerfall ist nicht die Geschichte eines stetigen Booms, sondern die des großen Austauschs.


    Les arrondissements de Berlin et la repartition entre nouveaux et anciens habitants.

    2,9 Millionen zugezogen
    2,7 Millionen weggezogen

    Les chiffres sont impressionnants : En 1989 Berlin comptait un peu plus de 3 millions d’habitants. Depuis 2,7 millions ont quitté la ville et les 2,9 millions de nouveaux arrivants ont poussé le total vers 3,5 millions. Forcément il ne reste plus qu’une minorité de 0,4 à 0,5 millions d’habitants d’avant 1989, si on ne prend que ces chiffres. En fin de compte on arrive à une proportion légèrement plus élevée parce qu’il y a des nouveaux qui repartent en province où à l’étranger. Malheureusement l’article et les cartes ne s’intéressent pas à ce chiffre. Je pense qu’il reste encore environ d’un million d’anciens berlinois.

    Toutefois on remarque que les sujets discutés dans l’ancienne ville frontière et dans la capitale allemande n’ont pas grand chose en commun. Les récits d’une population traditionnelle ne survivent que dans quelques poches de résistance au sein de structures d’habitat durable constituées par les grandes associations de logement communeautaires ( Wohnungsbaugenossenschaften ) et les quartiers résidentiels petit bourgeois. Ce sont deux formes de propriété privée communautaire et individuelle à petite échelle qui assurent la pérennité de la ville de Berlin.

    Qui est l’auteur du récit constituant l’identité de la ville ?

    On s’interrogera encore souvent sur cette question objet de batailles perpétuelles. La tradition berlinoise veut que les classes populaires et les élites d’une époque donnée se disputent l’hégémonie du récit. Actuellement l’approche superficielle des médias d’actualité est complémentée par un discours plus ou moins scientifique qui s’exprime lors de colloques, de rencontres de gérants municipaux et dans des expositions comme celle sur le Berlin-Ouest du passé.

    Le prolétariat de Berlin et ses traditions ont disparu avec les industries subventionnées qui n’ont pas été remplacées. La discrimination constante des traditions culturelles ouvrières se montre dans la suppression de subventions pour centres de jeunes, dans l’éparpillement éthnique de la classe ouvrière, dans l’avènement des discours religieux remplacant la notion de classe solidaire et dans la création de structures d’exploitation petites imperméables pour les activistes de la culture ouvrière. Il n’y a pas de nouveau Werkkreis Literatur der Arbeitswelt en vue.

    Il y a le discours officiel qui consiste en disputes autour des subventions pour les maisons d’opéra et en gémissements à cause des mécènes fallacieux qui tardent à verser les sommes promises pour la reconstitution du château des Hohenzollern en béton du XXIe siècle.

    Résultat : Berlin vit de son riche passé culturel, c’est comme le budget de la ville qui est renfloué par la vente aux spéculateurs des dernières friches occupées jusqu’à peu par des clubs et des activités peu commerciales. Pour identifier les idées neuves crées sur l’humus fait avec les cadavres des systèmes anciens il faudra chercher dans les sphères restées « privées » avant l’arrivé du web social multimédia. L’identité de Berlin se crée dans les jeunes studios de télé-web en province tout comme dans les rues et cafés de Neukölln en pleine #gentrification. Tu crées ton #Berlin à toi avant de venir en personne. On a vu comment échouent ceux qui arrivent de loin sans avoir établi leur plan de ville individuel. Le reste c’est de l’histoire.

    Le passé structure encore quelques éléments essentiels de Berlin, à savoir la repartition des populations, leurs relations de famille et leurs déplacements quotidiens. On y voit s’exprimer les relations sociales et les formes de propriété.


    Les immigrés de Turquie (rouge) habitent prèsque uniquement dans les anciens arrondissement de l’ouest « près du mur », les polonais (bleu) sont le plus nombreux dans les cités de banlieue sud-ouest et dans les cités ouvrières de l’est, le plus grand pourcentage russe (orange) se trouve dans les villas du riche Grunewald, à Charlottenburg désormais appellé Charlottengrad , près de l’ancien quartier général de l’armée rouge à Karlshorst et les plus pauvres occupent les cités les plus excentrées à l’est.

    Malgré quelques faiblesses les cartes interactives du journal Berliner Morgenpost sont très intéressantes. Elles confirment mes observations de la repartition des différents habitants de la ville.

    #cartographie #identité #urbanisme

  • Détruire les nations, c’est annihiler l’Union
    http://www.taurillon.org/detruire-les-nations-c-est-annihiler-l-union

    « Construire l’Europe, c’est déconstruire les nations ». Guillaume Bucherer n’est pas de cet avis et répond par le présent article à un article de Ferghane Azihari, opposant l’Europe fédérale au fait national.

    #Opinions

    / #Nationalismes, #Identité_européenne

  • L’indépendance de la Catalogne
    France Culture - Le Magazine de la rédaction (14.11.2014)

    Dimanche dernier, la #Catalogne s’est prononcée en faveur de son indépendance. Sur les 2,3 millions de participants à ce vote, 1,8 million s’est dit favorable à l’indépendance de cette région du nord-est de l’Espagne.

    Sauf que ce vote était consultatif, et même illégal selon le gouvernement espagnol. Une farce selon le quotidien ABC.

    Un référendum qui aura des conséquences réelles sur l’Espagne selon Libertad. Une chose semble désormais acquise : il y aura un avant et un après 9 novembre. Et les conséquences de ce 9 novembre vont peut-être se faire ressentir bien au-delà du pays.

    « L’indépendance de la Catalogne, le vote interdit », c’est un Magazine de la rédaction d’Annabelle Grelier, présenté par Antoine Marette.

    http://www.franceculture.fr/emission-le-magazine-de-la-redaction-l-independance-de-la-catalogne-le

    #gouvernement_espagnol #Parti_Populaire #identité #indépendance #référendum #économie