▶ Temps calme (Gaël Lépingle, Julien Joubert) - YouTube
Je ne sais pas si @fil l’a déjà référencé ceci, je le (re)mets. Tombé dessus par hasard en frangeant mes onglets... Magnifique petite comédie musicale réalisée pendant un des stages pour enfants et ado de Julien Joubert.
Une merveille je vous dis.
Temps calme (Gaël Lépingle, Julien Joubert)
#musique #joubert #julien_joubert Quel talent ce garçon
Le best of des médias européens sur l’affaire Gayet-Hollande
▻http://fr.myeurop.info/2014/01/16/best-of-des-medias-europeens-affaire-gayet-hollande-12929
Une semaine déjà que « l’Affaire Gayet-Hollande » a commencé et les médias étrangers s’en donnent à cœur joie. Beaucoup ne comprennent pas la clémence des journalistes français. Tour d’Europe des réactions.
lire la suite
#Politique #Europe #France #Closer #Elysée #Francois_Hollande #Julie_Gayet #président_de_la_république #Sexe #Valérie_Trierweiler
Conjoint(e) de chef d’Etat : un job pas vraiment en or
▻http://fr.myeurop.info/2014/01/13/conjointe-de-chef-d-etat-un-job-pas-vraiment-en-or-12885
myeurop Lucie Kuipers
Archaïque, l’étiquette de « Première Dame » de #France ? Les révélations du magazine people Closer sur la relation de François Hollande avec #Julie_Gayet posent une nouvelle fois la question. Au Royaume-Uni, en #Espagne, en #Allemagne ou au Danemark, comment vivent les conjoints des chefs d’Etat et de gouvernement ?
Elle n’a pas de statut officiel, mais est pourtant bien présente dans le paysage politico-médiatique depuis l’élection de son Président de compagnon. lire la (...)
#EUROFOCUS #Politique #Europe #chef_de_l'Etat #Francois_Hollande #mari_de_Merkel #POPULARITE #Première_Dame_en_Europe #Valérie_Trierweiler
Longue enquête sur la trahison de la taupe de WikiLeaks, qui donne un portrait peu flatteur d’Assange, de plus en plus parano et enclin à des méthodes contestables, et une taupe d’abord idolâtre.
As the increasingly besieged WikiLeaks leader’s profile grew, so did his paranoia. Assange asked his protégé to write up psychological profiles of WikiLeaks core members. Siggi, however, initiated more recon on his own. Late one night, he clandestinely cloned their hard drives, including the laptops of Hrafnsson and longtime associate Sarah Harrison, and he provided Assange with a report of their contents. [...]
In the wake of the Manning cables, Assange wanted more newsmaking leaks, but the material coming in wasn’t meeting his insatiable appetite or ambitions. So Siggi reached out to Gnosis, a hacker group that made its name in December 2010 for compromising more than a million registered accounts on Gawker websites.
▻http://www.rollingstone.com/politics/news/the-wikileaks-mole-20140106
#qui_croire ? #c_est_possible (on a connu d’autres dérives de ce genre...)
sac de nœuds invraisemblable, sont tous barrés. Tu lis vite sinon :p
#franchement, se concentrer sur les individualités plutôt que sur les systèmes, c’est un petit peu tomber dans le travers du sage, de son doigt et de la lune. Et que les médias nous mènent dans ce travers n’est qu’à moitié étonnant. Assange s’est pris le bec contre un système qui mérite qu’on devienne paranoïaque, et les récents apports de Snowden nous démontrent que nous étions en dessous de tout ce que nous pensions, en terme de capacité du système à fouler au pied nos libertés et nos vies privées.
Misère de notre addiction numérique
▻http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/01/02/misere-de-notre-addiction-numerique_4342308_3232.html
Un tribune du groupe Marcuse, parue dans Le Monde du 03/01, sur l’après #Snowden et ses révélations sur la #NSA. Peut-être l’un des textes les plus cohérents que j’aie lu sur la question. via @s_surveillance.
L’affaire Snowden, du nom de l’ex-consultant pour l’Agence de sécurité nationale américaine (NSA) à l’origine des fuites sur le programme de surveillance électronique, a révélé l’ampleur du contrôle des citoyens du monde entier. Que faire face à ce phénomène ?
La cascade de « révélations » sur les programmes de surveillance électronique, déclenchée par Edward Snowden au mois de juillet, continue. Après les classes politiques européennes et la presse, ce sont maintenant des écrivains du monde entier qui s’indignent et réclament l’édiction par l’ONU d’une déclaration des droits de l’homme numérique (« Refusons la société de surveillance ! », Le Monde daté 11 décembre). (…)
Pour tous ceux qui défendent le projet de « société de la connaissance », il n’y a là que des dérives. Les nouvelles technologies restent à leurs yeux un vecteur de libération sans précédent, une panacée économique, politique, sanitaire.
Les nations démocratiques doivent simplement ériger des garde-fous légaux contre les possibilités de surveillance qui s’offrent aux services de renseignement policier (version pirate : des communautés d’internautes libres doivent s’organiser contre les géants du Net).
Et surtout :
Les Etats et les grandes entreprises devraient vraiment faire preuve d’une vertu surnaturelle pour ne pas être tentés de tirer profit du fait que nous vivons dans une société où tout est enregistré, mémorisé.
#peur #Finkielkraut ;-) mais surtout #big_data
Ah non, le point Finkielkraut, c’est comme le point Godwin, on n’a pas le droit de l’invoquer soi-même ou bien c’est de la triche.
Les copains d’Oblomoff et de Marcuse m’indiquent qu’il préfère que l’on relaye l’ancienne version de l’article dans laquelle tous les noms apparaissait clairement. Je vous relais leur préférence :
Misère de notre addiction numérique
LE MONDE | 02.01.2014 à 17h21 • Mis à jour le 03.01.2014 à 18h35 | Groupe Marcuse
Comment combattre la tyrannie de la surveillance ? L’affaire Snowden, du nom de l’ex-consultant pour l’Agence de sécurité nationale américaine (NSA) à l’origine des fuites sur le programme de surveillance électronique, a révélé l’ampleur du contrôle
des citoyens du monde entier. Que faire face à ce phénomène ?
La cascade de « révélations » sur les programmes de surveillance électronique, déclenchée par Edward Snowden au mois de juillet, continue. Après les classes politiques européennes et la presse, ce sont maintenant des écrivains du monde entier qui s’indignent et réclament l’édiction par l’ONU d’une déclaration des droits de l’homme numérique (« Refusons la société de surveillance ! », Le Monde daté 11 décembre).
Les opinions publiques, qu’ils appellent à se soulever en défense de ces droits, semblent, elles, largement indifférentes.
Dans cette affaire, ceux qui ne s’émeuvent point font preuve de plus de cohérence et de mémoire que ceux qui se montrent surpris et choqués. Car pour qui s’intéresse quelque peu au cours suivi par notre société-monde ces dernières décennies, l’ampleur des données aujourd’hui automatiquement à disposition des officines de surveillance politique et d’intelligence économique n’a rien d’étonnant.
PAS DES RÉVÉLATIONS : UNE MISE À JOUR
Face à l’ampleur des transformations de la vie quotidienne et du travail, face à la puissance du mouvement d’interconnexion de tous les réseaux de communication, des milliers d’articles de journaux, des dizaines d’ouvrages ont annoncé au fil des ans la situation où nous nous trouvons désormais.
Pour ne citer que quelques livres très parlants : Tous fichés ! (Louisette Gouverne et Claude-Marie Vadrot, First, 1994), Surveillance électronique planétaire (Duncan Campbell, Allia, 2001), Sous l’oeil des puces (Michel Alberganti, Actes Sud, 2007),
RFID : la police totale (collectif Pièces et main-d’oeuvre, L’Echappée, 2008), Surveillance globale (Eric Sadin, Climats, 2009).
C’est dire à quel point les informations qui font régulièrement la « une » des journaux depuis cet été ne sont pas des révélations. Elles sont tout au plus une mise à jour : ça y est, ce n’est plus une projection ou une menace, nous sommes pour de bon dans ce monde-là.
Un monde où toute une partie des libertés civiles conquises aux siècles passés s’évanouissent de facto dans les réseaux de fibre optique, les ondes émises par les antennes-relais et les serveurs des immenses datacenters. Où le souci de sa vie privée devient, selon le mot du journaliste Jean-Marc Manach, un « problème de vieux con ».
Où le travail de renseignement de la police et le marketing des entreprises n’ont la plupart du temps pas besoin de se faire à l’insu des gens : avec les réseaux sociaux, on peut savoir sans violer l’intimité de personne qui préfère telle marchandise et pourquoi, qui professe telle opinion, etc.
IL N’Y A LÀ QUE DES DÉRIVES
Pour tous ceux qui défendent le projet de « société de la connaissance », il n’y a là que des dérives. Les nouvelles technologies restent à leurs yeux un vecteur de libération sans précédent, une panacée économique, politique, sanitaire.
Les nations démocratiques doivent simplement ériger des garde-fous légaux contre les possibilités de surveillance qui s’offrent aux services de renseignement policier (version pirate : des communautés d’internautes libres doivent s’organiser contre
les géants du Net).
Or, considérer la surveillance comme un aspect négatif mais contingent est absurde.
Il n’est pas possible, par exemple, d’opposer les avantages des cartes à puce RFID aux possibilités de contrôle à distance qu’elles recèlent, car la technologie de radio-identification repose sur la transmission automatisée de données d’une machine à une autre (de la puce au lecteur, du lecteur à l’ordinateur, etc.). La possibilité
d’un contrôle instantané en découle directement.
Plus globalement, à partir du moment où l’ensemble de nos activités sont informatisées, il y a beaucoup plus d’informations sur nous et elles ne peuvent jamais dans leur totalité être effacées, rendues anonymes ou inutilisables – que les logiciels soient libres ou pas.
De même qu’il est impossible de bâtir une maison en amiante où personne ne serait jamais en contact avec de l’amiante, il est illusoire de penser que l’informatisation de toute la vie sociale pourrait ne pas générer des torrents d’informations sur toutes choses, à toutes fins utiles.
Les Etats et les grandes entreprises devraient vraiment faire preuve d’une vertu surnaturelle pour ne pas être tentés de tirer profit du fait que nous vivons dans une société où tout est enregistré, mémorisé.
UNE DES FORMES DE DOMINATION POLITIQUE
Il est temps d’admettre que notre addiction aux écrans et aux réseaux est une des formes de domination politique qui s’exerce sur nous. L’affaire Snowden n’appelle pas des mises au point diplomatiques, des aménagements techniques ou juridiques –
surtout pas une énième rénovation de la mal nommée Commission informatique et libertés.
Elle est une mise en cause de notre mode de vie ultra-branché. Plutôt que de nous pousser à interpeller les puissants pour les supplier de ne pas abuser de leur pouvoir, elle devrait nous interpeller sur ce que notre époque entend par culture, amitié, amour ou gratuité.
L’audace d’Edward Snowden restera vaine si elle ne répand pas l’idée que la nuit politique où nous sommes plongés est vouée à s’épaissir, tant que des aspirations à se détacher de nos machines intelligentes ne souffleront pas sur la société.
Groupe Marcuse
Signataires
Cette tribune a été signée Matthieu Amiech, Aurélien Berlan, Julien Mattern et Nicolas Eyguesier qui sont des auteurs de La Liberté dans le coma. Essai sur l’identification électronique et les moyens de s’y opposer, paru en 2013 sous la signature du groupe Marcuse (Mouvement autonome de réflexion critique à l’usage des
survivants de l’économie).
@bug_in : le mieux serait de publier leur tribune dans un média alternatif sur lequel ils garderaient un minimum de contrôle sur leur texte (d’ailleurs quand tu vois l’article à côté duquel ils ont été publiés, ça fait un peu mal : ▻http://seenthis.net/messages/213141 ).
Est-ce que tu pourrais leur demander si on peut publier leur texte sur paris-luttes.info ? Ou même s’ils peuvent l’envoyer eux-mêmes c’est encore mieux :)
@ari : si tu veux, tu peux le mettre sur paris-luttes, j’ai l’accord d’au moins un signataire
Pas d’accord avec leur argumentaire technique que toute utilisation de l’informatique générant plein de données, l’ultra-surveillance est inévitable. On peut techniquement diminuer la quantité d’informations distribuée et les chercheurs ont plein d’idées pour cela, dont quelques unes sont mises en œuvre (Tor). On ne peut pas arriver au « zéro donnée » mais on peut diminuer le problème. C’est par exemple les travaux au sein du groupe perpass à l’IETF ►http://www.bortzmeyer.org/ietf-securite-espionnage-bis.html
Voila :
Salut Florian,
l interet de publier dans Le Monde, c est que ce soit lu par des personnes qui ne pensent pas ca, que ce genre de propos sorte des milieux ou ils sont couramment tenus, que des personnes improbables puissent avoir envie d acheter le livre. Bon, ça cest dans l ideal... Le fait qu ils mettent a cote un texte qui dise l inverse n est pas etonnant et a mon sens, pas grave, ca met meme en valeur ce qu’on dit dans ce cas, je trouve.
C est une tentative, on n avait jamais fait ca, et on ne va pas se mettre le faire tous les jours quoi qu il arrive.
Pour le site paris-luttes, je propose de leur envoyer un texte plus long dans quelques jours (je ne l ai pas sous la main, suis en voyage famille ces jours ci), le texte qu on avait ecrit au depart pour cette tribune ; on l a ensuite taille pour donner une chance a son pssage dans un gros quotidien, et par ailleurs ces rigolos en ont chnge le titre sans nous le dire ; donc je te fais passer tres prochainement un texte un peu plus long intitule « informatique ou liberte ? » dont ils pourront dire (ou pas) sur leur ste que c est une version longue de la tribune « Misere de nos addicitions... »
Ca irait ?
Merci pour les relais, passages de messages, etc. et a bientot.
Matthieu
J’ai répondu qu’évidemment, il n’y avait aucun problème :)
Bon. Voici le copier coller du texte librement diffusable. C’est la version longue de la tribune publiée le 3 janvier par le journal Le
Monde, sous le titre « Misère de notre addiction numérique » (titre qu’ils n’avaient pas choisi). Les signatures individuelles exigées par le quotidien du soir sont supprimées, puisque qu’elles ne leur apparaissaient pas nécessaires de leur point de vue.
J’ai hébergé le fichier word original (pouah) et un fichier pdf que j’ai crée a partir de lui, ici : ▻https://www.mediafire.com/folder/dz8jwl744ta3t/Marcuse
Informatique ou liberté ?
par le groupe MARCUSE
La cascade de « révélations » sur les programmes de surveillance électronique, déclenchée par Edward Snowden au mois de juillet dernier, continue ces jours-ci. Après les classes politiques européennes et la presse, ce sont maintenant des écrivains du monde entier qui s’indignent et réclament l’édiction par l’ONU d’une déclaration des droits de l’homme numérique (cf. la tribune « Refusons la société de surveillance ! » dans Le Monde du 11 décembre). Les opinions publiques, qu’ils appellent à se soulever en défense de ces droits, semblent, elles, largement indifférentes.
Dans cette affaire, ceux qui ne s’émeuvent point font sans doute preuve de plus de sagesse et de mémoire que ceux qui se montrent surpris et choqués. Car pour qui s’intéresse quelque peu au cours suivi par notre société-monde ces dernières décennies, l’ampleur des données aujourd’hui automatiquement à disposition des officines de surveillance politique et d’intelligence économique n’a rien d’étonnant. Face à l’ampleur des transformations de la vie quotidienne et du travail, face à la puissance du mouvement d’interconnexion de tous les réseaux de communication modernes, des milliers d’articles de journaux, des dizaines d’ouvrages sont parus au fil des ans pour annoncer la situation où nous nous trouvons désormais. Pour ne citer que quelques titres de livres très parlants : Tous fichés ! (Louisette Gouverne et Claude-Marie Vadrot, journaliste à Politis, 1994), Surveillance électronique planétaire (Duncan Campbell, 2001, à propos du projet Échelon), Sous l’œil des puces. Les RFID et la démocratie (Michel Alberganti, journaliste au Monde, 2007), RFID : la police totale (collectif Pièces et Main d’œuvre, 2008), Surveillance globale (Éric Sadin, 2009), L’œil absolu (Gérard Wajcman, psychanalyste, 2010), La Vie privée en péril. Des citoyens sous contrôle (Alex Türk, sénateur UMP longtemps président de la CNIL, 2011).
C’est dire à quel point les informations qui font régulièrement la une des journaux depuis cet été ne sont pas des révélations. Elles sont au plus une mise à jour : ça y est, ce n’est plus une projection ou une menace, nous sommes pour de bon dans ce monde-là. Un monde où toute une partie des libertés civiles conquises aux siècles passés s’évanouissent de facto dans les réseaux de fibre optique, les ondes émises par les antennes-relais et les serveurs des immenses datacenters. Un monde où le souci de sa vie privée devient, selon le mot du cyber-journaliste Jean-Marc Manach, un « problème de vieux con ». Un monde où le travail de renseignement de la police et le marketing des entreprises n’ont la plupart du temps pas besoin de se faire à l’insu des gens : avec les « réseaux sociaux », on peut savoir sans violer l’intimité de millions de personnes qui préfère telle marchandise et pourquoi ; voire, quels actes seront commis au nom de telle conviction politique ou religieuse.
Dans ce monde-là, qui menace le plus notre liberté, de la NSA ou de Facebook ? D’Obama ou d’Amazon ? De François Hollande le chef d’État, qui se porte garant des programmes de surveillance menés par la Direction du Renseignement Intérieur, ou de François Hollande le président du Conseil Général de Corrèze, qui distribuait gratuitement en 2010 des ordinateurs portables à tous les collégiens de son département pour les rendre addicts à la vie.com dès l’âge de 12 ans ? Bien sûr, tout cela va de pair : il n’y a pas de sens à opposer les aspects commerciaux et culturels de l’emprise numérique à ses aspects directement policiers.
Pourtant, seul le versant policier pose problème de temps à autres, et encore est-ce apparemment aux yeux d’une minorité. A tous les étages de la société, les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication sont célébrées depuis leur émergence comme un vecteur de libération sans précédent, une panacée économique, sociale, culturelle et sanitaire : les écrans sont censés éveiller les enfants en soulageant les parents des soins à leur prodiguer ; la numérisation de tous les textes met à disposition de chacun une bibliothèque universitaire (voire universelle) sans sortir de son salon ; les technologies médicales rendent possible d’opérer un malade du cœur à 5 000 kilomètres de l’endroit où il se trouve ; les sites de rencontre permettent de trouver l’amour même quand on est timide, puis de tromper son conjoint dès qu’on s’en est lassé ; la robotique est en passe de créer des automates pour tenir compagnie aux vieux, etc. Il se trouve que dans ce merveilleux monde connecté de toutes parts, à peu près tout va mal mais il serait indélicat de se demander si cela n’a pas directement à voir – si l’informatisation n’est pas d’abord vecteur de chômage, d’abus de pouvoir managérial, de solitude, d’impuissance politique, de perte de mémoire... Et en prime, on s’aperçoit maintenant que les libertés fondamentales qui rendaient l’air des démocraties libérales malgré tout respirable, ces libertés sont en partie liquidées par les traces que nous laissons constamment sur internet, dans les bases de données des opérateurs téléphoniques, dans les lecteurs de puces RFID qui se multiplient dans l’espace public ou encore dans les bornes biométriques (au travail ou à l’aéroport).
Pour tous ceux qui défendent avec ardeur le projet de « société de la connaissance », il n’y a là que des dérives, un mauvais côté des Nouvelles Technologies contre lequel les nations démocratiques doivent absolument ériger des garde-fous légaux et éthiques (version pirate : contre lequel des communautés d’internautes libres doivent s’auto-organiser). Or, considérer la surveillance comme un aspect négatif mais contingent des NTIC est absurde. Il n’est pas possible, par exemple, d’opposer les prétendus avantages des cartes à puce RFID aux possibilités de contrôle à distance qu’elles recèlent, car la technologie RFID repose sur la transmission automatisée de données d’une machine à une autre (de la puce au lecteur, du lecteur à l’ordinateur, etc.). La possibilité d’un contrôle instantané en découle donc directement. Plus globalement, à partir du moment où l’ensemble de nos activités sont informatisées, il y a beaucoup plus d’informations sur nous et elles ne peuvent jamais dans leur totalité être effacées, rendues anonymes ou inutilisables – que les logiciels soient libres ou pas. De même qu’il est impossible de bâtir une maison en amiante où personne ne serait jamais en contact avec de l’amiante, il est illusoire de penser que l’informatisation de toute la vie sociale pourrait ne pas générer des torrents d’informations sur toutes choses, à toutes fins utiles.
Les États et les grandes entreprises dont nous sommes étroitement dépendants, matériellement et moralement, devraient vraiment faire preuve d’une vertu surnaturelle pour ne pas être tentés de tirer profit du fait que nous vivons actuellement dans une société où tout est enregistré, tracé, mémorisé. De cette vertu surnaturelle il n’est question dans aucun traité de philosophie politique, dans aucun manuel d’économie-gestion. Il est donc temps d’admettre que notre addiction aux écrans et aux réseaux est la forme que prend à notre époque la domination qui s’exerce sur nous. L’affaire Snowden n’appelle pas à notre sens des mises au point diplomatiques, des aménagements techniques ou juridiques – surtout pas une énième rénovation de la mal nommée Commission Informatique et Libertés. Elle est une mise en cause de notre mode de vie ultra branché. Plutôt que de nous pousser à interpeller les puissants pour les supplier de ne pas abuser de leur pouvoir, elle devrait nous interpeller sur ce que notre époque entend par « culture », « amitié », « amour » ou « gratuité ». L’audace d’Edward Snowden restera vaine si elle ne répand pas l’idée que la nuit politique où nous sommes plongés est vouée à s’épaissir, tant que des aspirations à se détacher de nos machines intelligentes ne souffleront pas sur la société.
Après un premier livre contre la publicité en 2004, le groupe MARCUSE a publié en 2013 La Liberté dans le coma. Essai sur l’identification électronique et les motifs de s’y opposer (éditions La Lenteur).
Version longue avec titre d’origine publiée sur Paris-luttes donc cf. ▻http://seenthis.net/messages/215344
Mandela was the Last Founding Father in Africa’s Decolonization
▻http://africasacountry.com/mandela-was-the-last-founding-father-in-africas-decolonization
The death of #NELSON_MANDELA has provoked an outpouring of mourning, celebration, and commentary around the world that is unprecedented for an African leader. Glowing tributes have gushed from world leaders and major magazines and newspapers have carried special features on his extraordinary life and legacy. He has been showered with lavish praise as a […]
#HISTORY #Hot_News #OPINION #Anthony_Sampson #CLR_James #George_Padmore #Jomo_Kenyatta #Julius_Nyerere #Kamuzu_Banda #Kenneth_Kaunda #Kwame_Nkrumah #Mahatma_Gandhi #Martin_Luther_King #Meredith_Martin #Muammar_Gaddafi #Nelson_Mandela #pan-Africanism #Paul_Tiyambe_Zeleza #Sani_Abacha #WEB_DuBois #Winnie_Madikizela_Mandela #Yoweri_Museveni
The two mutually irreconcilable Nelson Mandelas
▻http://africasacountry.com/the-mutually-irreconcilable-mandelas
Nelson Mandela’s post-presidency saw the rise of a larger-than-life caricature of himself, one that somehow managed to be smaller than both the real accomplishments of the man as revolutionary and politician, and an apolitical, often commercial, valorization of the failures of a lengthy transition to democracy that never seems to amount to liberation.
#African_National_Congress #Economic_Freedom_Fighters #Julius_Malema #Nelson_Mandela #South_Africa
#Lebanon : #resistance Air Defense Commander Assassinated
▻http://english.al-akhbar.com/content/lebanon-resistance-air-defense-commander-assassinated
They suddenly learned the true identity of the shadowy man who lived on the second floor as being one of the people credited for achieving #Hezbollah’s victory in July 2006. (Photo: Haitham Moussawi). They suddenly learned the true identity of the shadowy man who lived on the second floor as being one of the people credited for achieving Hezbollah’s victory in July 2006. (Photo: Haitham Moussawi).
Israeli intelligence has assassinated #Hassan_al-Laqqis. A deadly breach has taken out one of the leading minds of the Islamic Resistance in #Lebanon. The executioners snuck under cover of darkness and struck a blow to Hezbollah deep inside its stronghold.
Radwan Mortada
read (...)
#série_TV : les 10 secrets de #Downton_Abbey
▻http://fr.myeurop.info/2013/11/20/serie-tv-10-secrets-de-downton-abbey-12565
Benjamin Leclercq (...)
#Société #Royaume-Uni #Julian_Fellowes #Maggie_Smith #série_télé #Séries #succès #TMC
#série_TV : Ces 10 choses que vous devez savoir sur #Downton_Abbey
▻http://fr.myeurop.info/2013/11/15/serie-tv-ces-10-choses-qu-il-faut-savoir-sur-downton-abbey-12565
Benjamin Leclercq (...)
#Société #Royaume-Uni #Julian_Fellowes #Maggie_Smith #série_télé #Séries #succès #TMC
#Julius_Malema’s #Economic_Freedom_Fighters and the South African Left
▻http://africasacountry.com/julius-malemas-economic-freedom-fighters-and-the-south-african-left
In geographer Gill Hart’s excellent Rethinking the #South_Africa crisis, she points to a rather curious phenomenon as part of her engagement with the figure of one Julius Malema and the ‘populist’ turn he represents. She notes that for a change the far left and liberal right’s #POLITICS converge in the sense that they both share the same critique of the ex-Youth League president and current commander-in-chief of the Economic Freedom Fighters (...)
Blog de Paul Jorion » DEXIA : C’EST LA RÉPUBLIQUE QUI EST POIGNARDÉE…, par Zébu
▻http://www.pauljorion.com/blog/?p=59631
Peut-on tout à la fois sauver des banques en faillite qui ont spéculé et perdu, respecter l’indépendance de la justice et garantir l’application des fondamentaux de la Constitution française, comme par exemple se protéger de l’arbitraire du pouvoir politique ou de l’intérêt privé ? C’est à une question à plusieurs milliards d’euros que l’article 60 du projet de Loi de Finances 2014 se propose de répondre, car celui-ci ne propose rien moins que de « sécuriser » légalement certains contrats de prêts dits toxiques pour des collectivités locales : plus clairement, de modifier rétroactivement la loi pour permettre d’éteindre un risque juridique que la justice – cette aveugle ! – fait porter non seulement à certaines banques mais aussi à l’État.
Pour savoir de quoi il s’agit, il faut remonter au 8 février 2013, jour où le Tribunal de Grande Instance de Nanterre se prononça sur les plaintes du Conseil général de Seine-Saint-Denis concernant des contrats d’emprunts toxiques de DEXIA et de sa filiale spécialisée dans le crédit aux collectivités (DMA, Dexia Municipal Agency). Le juge, bien qu’il statua en faveur de DEXIA (contrat de prêt et non produit dérivé, non défaut de conseil) prononça aussi un manquement sur l’affichage du TEG (Taux Effectif Global) sur les fax des contrats définitifs, comme doit le stipuler tout contrat de prêt. Ce faisant, il requalifia cette absence de TEG en taux légal, soit à 0,04 % d’intérêt et une perte sèche potentielle pour DEXIA de plusieurs millions d’euros, mais pas seulement pour la banque.
#économie
#bankers
#banksters
#DEXIA
#République
#constitution
#interdiction-des-paris-sur-les-fluctuations-de-prix
#loi-de-finance-2014
#constitutionnalité
#P-Jorion
#Julien-Alexandre
Assange sends protest package to #Bahrain's top political prisoner
▻http://english.al-akhbar.com/content/assange-sends-protest-package-bahrains-top-political-prisoner
A Bahraini protester prepares posters during a demonstration in solidarity with jailed freelance photographer Hussain Hubail in the village of Abu Saiba, west of Manama on October 25, 2013. (Photo: AFP - Mohammed al-Shaikh)
#wikileaks chief #Julian_Assange has sent an “experimental” protest package fitted with a GPS tracker and spy camera to record its journey to jailed Bahraini rights activist #Nabeel_Rajab. The package, sent from London on Monday, contains (...)
#Julian_Assange pas vraiment fan du #film qui le met en scène : « The fifth Estate » (Dreamworks, Disney) — manifestement le film fait un flop.
Screenplay : ▻http://wikileaks.org/The-Fifth-Estate.html
Incohérences : ▻http://wikileaks.org/IMG/html/wikileaks-dreamworks-memo.html#about
La lettre d’Assange à l’acteur qui l’incarne et souhaitait le rencontrer : ▻http://www.popularresistance.org/julian-assange-letter-to-actor-who-plays-him-in-movie
It is contrary to my interests, and to those of my organisation, and I thank you for your offer, and what I am sure is your genuine intent, but I must, with inexpressible regret, turn it down.
Julian Assange : This is journalism in extremis. This is how it is done. This weekend, instead of wasting your time and money on Hollywood propaganda, why not get all your friends around and spend your time watching MEDIASTAN instead?
Mais aussi « We steal secrets »
▻http://www.rottentomatoes.com/m/we_steal_secrets_the_story_of_wikileaks_2013
Vu les deux derniers : le doc « we steal secrets » est pas mal du tout, Mediastan vraiment original dans la démarche, bien aimé, pas réussi à mettre la main sur « Fifth Estate », et pas vu non plus Underground sur les années Mandax.
pour Mendax on le trouve en streaming ici
▻http://www.k-streaming.com/underground-the-julian-assange-story-2-streaming
Julian Assange, une figure historique cruciale ?
▻http://fluxetfixe.wordpress.com/2013/10/27/assange-histoires #shameless_autopromo
@reka : regarde Mediastan ! quelqu’un « que je ne dénoncerai pas même sous la torture » me dit que ça devrait te plaire...
▻https://thepiratebay.sx/torrent/9039415/Mediastan
Sinon, je remarque que la page française de WP conserve pour l’heure le « Bradley » de Chelsea #Manning, contrairement à l’anglaise qui a déjà pris en compte son souhait :
Les anglais ont appliqué immédiatement une règle qui leur est propre (et que beaucoup d’entre eux sont en train de contester à cette occasion) et qui dit que les personnes doivent être appelées par le nom qu’elles préfèrent. En ce qui concerne fr, sauf erreur de ma part, cette recommandation n’existe pas et les conventions de fr sur les titres s’appliquent :
« Pour une personne, on donne les prénoms et nom ou pseudonyme sous lesquels elle est la plus connue. »
►https://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Bradley_Manning#Movement_a_.22Chelsea_Manning.22
►http://www.lesinrocks.com/2013/10/buzzodrome/chelsea-manning-5-utilisateurs-wikipedia-bannis-transphobie
Vu Mediastan hier, superbe. Beaux souvenirs aussi pour moi, sur les routes de montagne au Tadjikistan...
Le film est très riche.
pour Le Cinquième pouvoir « The fifth Estate »
▻http://www.lestream.net/regarder-film-le-cinquime-pouvoir-en-streaming
Underground The Julian Assange Story 2
▻http://www.lestream.net/regarder-film-underground-the-julian-assange-story-2-en-streaming
Marseille : un cadre FN admirateur de Hitler et un musulman fan de Le Pen
▻http://lahorde.samizdat.net/2013/10/24/marseille-un-cadre-fn-admirateur-de-hitler
Dans un article du Point , un militant associatif musulman, #Omar_Djellil, balance l’un de ses anciens amis, Laurent Lopez, conseiller général #Front_National, auteur de la plupart des discours et communiqués des élus FN de la région. Djellil raconte que Lopez l’aurait invité à l’anniversaire de la naissance d’Adolf Hitler, et livre à la presse l’extrait [&hellip
#Actualités #Extrême_droite_institutionnelle #Julien_Rochedy
#Ayn_Rand in #South_Africa
▻http://africasacountry.com/libertarians-south-africa
Prince Albert, a backwater town in South Africa’s Karoo region, was the site of a truly world historic event on October 20th, 2013. The event in question was the official launch of the latest addition to our growing register of political parties — namely the South African Libertarian Party. (BTW, at their launch they also […]
#OPINION #POLITICS #Daily_Maverick #Friedrich_Hayek #Ivo_Vegter #Julius_Malema #Libertarians #Ron_Paul #Tea_Party
#Israeli General : We Cannot Defeat #Hezbollah
►http://english.al-akhbar.com/content/israeli-general-we-cannot-defeat-hezbollah
Israeli soldiers patrol on 9 October 2013 along the Israel-Syria border after mortar fire from inside war-torn Syria hit the Israeli-occupied Golan Heights.(Photo: AFP - Jalaa Marey) Israeli soldiers patrol on 9 October 2013 along the Israel-Syria border after mortar fire from inside war-torn Syria hit the Israeli-occupied Golan Heights.(Photo: AFP - Jalaa Marey)
In a lecture at Bar-Ilan University in occupied Palestine, (...)
Le Pen, les médias et le « #FN new look »
▻http://lahorde.samizdat.net/2013/09/16/le-pen-les-medias-et-le-fn-new-look
Article de Médiapart ▻http://larmurerie.antifa-net.fr/le-pen-les-medias-et-le-fn-new-look Le Pen, les médias et le « FN new look » Par Marine Turchi, Médiapart, 16.09.13 Reportages sur le « nouveau FN » et sa « dédiabolisation », interviews de « Marine », éditos consacrés à la « vague bleu marine » d’élections municipales qui n’ont pas encore eu lieu. Depuis trois ans, Le [&hellip
#Extrême_droite_institutionnelle #Christian_Bouchet #Front_National #Front_National_de_la_Jeunesse #Gauthier_Bouchet #GUD #Julien_Rochedy #Marine_Le_Pen
Oslo, 20 ans après : il n’y a jamais eu de processus de paix
▻http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/120913/oslo-20-ans-apres-il-n-y-jamais-eu-de-processus-de-paix
La thèse défendue ici est que la faillite du Processus d’Oslo n’est pas liée à un incident de parcours ou à une mauvaise application des accords signés entre les deux parties. Cette faillite était en réalité inscrite dans l’esprit et la lettre des Accords d’Oslo, qui n’ont pas constitué une rupture avec les logiques à l’œuvre dans les territoires palestiniens au cours des décennies précédentes et qui n’ont pas ouvert un quelconque “ processus de paix ”. Ce à quoi nous avons assisté est en réalité une (...)
#Zimbabwe is a Victim of Outsiders’ Fantasies
▻http://africasacountry.com/zimbabwe-is-a-victim-of-outsiders-fantasies
In 2008 or so, I registered for a Masters degree at Wits University with a rather interesting research component that I never got to finish. My thesis was to be an examination of the coverage of Zimbabwe in #South_Africa’s Sunday Times; the use of the prism of Zimbabwe to debate local issues. The idea was to […]
The #New_York_Times “debates” #South_Africa’s future
▻http://africasacountry.com/the-new-york-times-debates-south-africas-future
I have no idea why I was thrilled to see a debate on the chief maladies of post-apartheid South Africa on the New York Times’ website. I honestly should’ve known better, but I just get excited whenever the Times covers South Africa, even if they only ever write about Mandela, xenophobia, and capital flight. The “debate” turned out [...]
#MEDIA #OPINION #POLITICS #Eusebius_McKaiser #Gavin_Keeton #Haroon_Bhorat #Julius_Agbor #Marikana #Rachel_Jewkes