• Consulter pour moins débattre ? Retour sur l’enquête publique de 1859 sur l’annexion des communes suburbaines parisiennes Alexandre Frondizi

    La consultation des habitants sur la réorganisation administrative de l’agglomération parisienne est-elle le gage d’un processus démocratique ? L’édition des réponses à la consultation publique conduite en 1859 pour recueillir les avis des habitants sur l’annexion des communes périphériques à Paris fait apparaître une certaine continuité dans les enjeux d’une telle entreprise.


    Nathalie Montel. 2012. Faire le Grand Paris. Avis des habitants consultés en 1859, Rennes : Presses universitaires de Rennes ; Paris : Comité d’histoire de la Ville de Paris

    En 1859, Georges-Eugène Haussmann convia les habitants de Paris, des dix-sept communes qui devaient être remodelées et des onze communes qui devaient être supprimées, à donner officiellement leurs avis sur « le mode et les conditions » de son projet d’extension des limites de la capitale. D’aucuns, certes très peu nombreux, se rendirent alors entre le 13 et le 27 février à leur maire pour, comme il était convenu, faire inscrire, « sous la direction et la surveillance d’un commissaire-enquêteur, [leurs] observations et réclamations » individuelles dans un registre ad hoc ou pour faire annexer au registre des dires individuels et collectifs écrits à l’avance sur papier libre. « Montrant l’extension des limites de Paris sous un jour qui n’est ni celui sous lequel l’ont montré les autorités, ni celui donné à leur suite par l’historiographie, ces écrits sont susceptibles d’alimenter d’autres histoires mais questionnent aussi notre époque », lit-on dans Faire le Grand Paris (p. 151), l’un des trois ouvrages publiés par le comité d’histoire de la Ville de Paris, à l’occasion du cent-cinquantenaire de l’extension haussmannienne du territoire de la capitale. Extraite de sa longue introduction à l’édition d’une sélection de 339 réponses individuelles et collectives à la consultation publique de février 1859, l’affirmation témoigne de deux dimensions principales du livre de Nathalie Montel : de sa confiance dans la richesse et la portée heuristique des sources publiées, mais également de l’ambition scientifique de sa présentation.

    Les ambiguïtés d’une consultation publique
    Nathalie Montel interroge effectivement l’actualité géopolitique des Franciliens. Et cela moins par une critique des projets actuels concernant le Grand Paris – toutefois suggérée dans les lignes conclusives de son texte, où elle rapproche les modalités actuelles de consultation des habitants de celles de la « démocratie césarienne » de Napoléon III (p. 154) – que par son travail novateur d’historicisation des enquêtes publiques en matière de redéfinition du territoire métropolitain. En mettant constamment en rapport les enjeux et les formes concrètes prises par la procédure consultative, elle propose une interprétation stimulante de ce qu’enquêter veut dire en 1859, et donc des biais des sources éditées par ses soins.

    Cette consultation publique constituait d’abord une stratégie pour cantonner « les modalités de la protestation [contre l’extension des limites parisiennes] à des formes pacifiques » (p. 116). L’inscription de l’enquête dans son contexte dialogique montre qu’elle permettait aux autorités de faire « sortir le débat de la sphère médiatique où il avait pris place […] pour le confiner dans l’univers administratif et législatif » (p. 134). Surtout, aux yeux de Nathalie Montel, cet encadrement du débat provoquerait une définition étatique de l’espace public et du politique dans laquelle les déposants demeuraient prisonniers malgré eux : « ils adoptent le grand partage implicite qui veut que les autorités soient seules habilitées à dire l’intérêt général, et à en discuter les fondements, les particuliers ne pouvant faire état que d’intérêts privés que l’enquête est précisément destinée à recueillir » (p. 116). On peut néanmoins se demander s’il n’y a pas ici une surestimation de l’efficacité « pacificatrice » de la procédure, qui aurait pu être contournée par ceux à qui elle se destinait. Haussmann lui-même prit conscience de ce danger de débordement, lorsqu’il reprocha aux notabilités de La Villette d’avoir pris le risque de faire participer à l’enquête les ouvriers locaux.

    La suite : https://metropolitiques.eu/Consulter-pour-moins-debattre-Retour-sur-l-enquete-publique-de-1859-
    #démocratie #politique #économie #france #démocratie_ #histoire #paris #grand_paris #banlieue #urbanisme #Haussmann #commission_Merruau #confiscation #Rues #territoires #repères #Paris #annexion #ville #architecture #cartographie #concertation #participation #villes #logement #géographie_urbaine #gentrification #consultation

  • L’autre chantier haussmannien : changer les noms des rues de Paris Cédric Feriel

    À la suite de l’annexion de la « petite banlieue » en 1860 https://metropolitiques.eu/Consulter-pour-moins-debattre-Retour-sur-l-enquete-publique-de-1859- , la plus grande opération de modification des noms de voies est engagée sous l’autorité de la commission Merruau, étudiée par l’historienne Florence Bourillon. Sous le Second Empire https://metropolitiques.eu/Haussmann-de-la-modernite-a-la.html , la transformation urbaine de la capitale passe aussi par la dénomination des rues : ce chantier a fixé les repères actuels de nos déplacements dans la capitale.


    Florence Bourillon (textes prés. et éd. par.), Changer les noms des rues de Paris. La Commission Merruau – 1862, Rennes : Presses universitaires de Rennes/Paris : Commission des travaux historiques/Paris : Comité d’histoire de la Ville de Paris, 2012, 345 p.

    Les transformations de Paris effectuées sous la direction du Baron Haussmann, préfet de la Seine, sont bien connues du grand public, mais souvent réduites à leur versant le plus spectaculaire ou polémique, comme celui des grandes percées et des opérations immobilières qui y sont liées. Des publications récentes (Pinon 2002 ; Pinol et Garden 2009) ont permis de rendre compréhensible l’étendue des opérations menées sous le Second Empire. L’un des chantiers les plus ambitieux de la période est probablement l’annexion partielle ou totale, en 1860, de vingt-quatre communes limitrophes de la capitale, https://metropolitiques.eu/Consulter-pour-moins-debattre-Retour-sur-l-enquete-publique-de-1859- lui donnant (presque) ses frontières administratives actuelles. Elle a constitué un immense défi d’aménagement. Depuis 1990, plusieurs ouvrages, faisant suite à des expositions, ont tenté d’éclairer les enjeux de cette annexion (Cohen et Lortie 1992 ; Lucan 1996). À l’occasion du 150e anniversaire des limites actuelles de Paris, Florence Bourillon a organisé avec Annie Fourcaut un colloque à l’université Paris‑1 en octobre 2010 avec l’ambition de « mettre un terme à l’amnésie sur l’origine de l’agrandissement de la capitale » (Bourillon et Fourcaut 2012, p. 9). Le présent ouvrage poursuit ce travail en s’intéressant cette fois-ci à l’une des conséquences de l’annexion : l’unification du nouveau territoire parisien. Xavier Malverti et Aleth Picard ont montré les efforts considérables menés par l’administration de la capitale pour normaliser les voies publiques entre le Paris historique et les communes annexées (Malverti et Picard 1996). Le travail mené par Florence Bourillon souligne encore davantage la très forte empreinte de cette période sur la formation des repères parisiens actuels. Il constitue la première étude des archives liées à l’activité de la commission administrative dite « Merruau », du nom de son président, chargée par Haussmann en 1860 de proposer des solutions pour réformer le système de numérotation et la dénomination des voies de la capitale agrandie. Il ne s’agit donc pas, on l’aura compris, d’un nouveau livre sur l’histoire des rues de Paris, mais bien de la redécouverte de l’un des grands travaux haussmanniens.

    L’auteure présente les conclusions de ses recherches dans une introduction développée (82 pages) dotée de nombreux tableaux et cartes statistiques et organisée selon une trame chronologique (formation de la commission ; travaux ; propositions ; devenir des propositions). À la suite sont reproduits les principaux documents de la commission Merruau : le Rapport terminal (41 p.) et la version intégrale des tableaux de changements de noms présentés par arrondissement (198 p.). Enfin, en annexe figure une lettre d’Haussmann de 1864 mettant en évidence le devenir des recommandations de la commission.

    Normaliser les repères urbains : une annexion par les mots
    L’un des apports de l’ouvrage porte sur les longs débats préparatoires qui ont occupé les membres de la commission au sujet de l’adoption d’une méthode uniforme de repérage dans l’espace parisien, méthode qui est aujourd’hui toujours en vigueur (chapitre 2). De ce point de vue, l’ouvrage intéressera ceux qui suivent les recherches actuelles sur les mots de la ville (Topalov et al. 2010).

    En effet, la commission Merruau a procédé à l’inventaire de toutes les dénominations usitées pour les voies de Paris dans ses nouvelles frontières pour ne conserver qu’une liste de termes jugée suffisante pour dire la ville (« boulevard, cours, avenue, rue, ruelle, faubourg, quai, place, impasse »). Il s’agit là de la première tentative de fixer une codification institutionnelle des termes de voiries, justifications à l’appui. Concernant la numérotation des immeubles, c’est tout le système qui est soumis à évaluation. Faisant preuve d’ouverture, les membres envisagent toutes les pratiques existant alors en Europe : une numérotation continue pour toute la ville à partir d’un point de référence (Italie, Pologne) ; une division de la ville en quartiers ayant chacun sa numérotation (Moscou, Vienne) ; une numérotation par pâté de maison (Karlsruhe) ; une numérotation des immeubles par rue par ordre croissant en commençant par un côté pour revenir à l’autre (Berlin). La commission exclut toutes ces méthodes au profit du maintien du système parisien introduit en 1805 : numérotation par rue, alternant côté pair et impair, en prenant pour référence la Seine. Les rues « parallèles » à la Seine ont le numéro 1 en amont du fleuve, les rues « perpendiculaires » ont le numéro 1 au plus proche du fleuve. En progressant dans les rues, le côté pair doit être à main droite.

    Au terme du processus, c’est en grande partie le système du Paris traditionnel qui est étendu au Paris agrandi – une sorte d’annexion par les mots et les normes qui a largement été oubliée aujourd’hui.

    Entre esprit de système et refus du bouleversement
    Depuis les Comptes fantastiques https://metropolitiques.eu/Les-comptes-fantastiques-du-grand.html d’Haussmann de Jules Ferry (1868), l’image du préfet de la Seine a souvent été dénigrée pour l’ampleur et la violence des destructions qu’il aurait directement causé, bouleversant la capitale.

    . . . . . . .
    La suite : https://metropolitiques.eu/L-autre-chantier-haussmannien.html

    #paris #banlieue #urbanisme #Haussmann #commission_Merruau #confiscation #Rues #territoires #repères #Paris #annexion #ville #architecture #cartographie
    #villes #logement #géographie_urbaine #gentrification

  • Usbek & Rica - Boomerang (génération) - les jeunes adultes contraints de retourner vivre chez leurs parents à cause de la crise
    https://usbeketrica.com/fr/article/jeunes-adultes-crise-economique-pandemie

    Évidemment, face au phénomène, tous les jeunes Français ne sont pas logés à la même enseigne : pour le sociologue Louis Chauvel, le phénomène est indissociable du déclassement des classes moyennes, dont il a fait le cœur de ses recherches : « le nerf de la guerre sociale qui se livre actuellement, c’est la capacité de ces jeunes actifs à payer eux-mêmes leur loyer ou êtres propriétaires de leur #logement. La distinction ne se fait plus sur la profession mais sur le patrimoine immobilier. Dans les métropoles, de plus en plus d’enfants des classes moyennes supérieures habitent dans des appartements achetés par leurs parents, mais pour tout un ventre mou qui va des classes ouvrières à la « fourchette » basse de la classe moyenne, cette stratégie est devenue absolument impossible. »

  • A Lille, des locataires essuient les plâtres d’un bailleur public 100 % Internet Nicolas Lee - mediacites

    La révolution numérique vire parfois au cauchemar. Dans un immeuble neuf mais truffé de défauts, des locataires de CDC Habitat sont confrontés à un service client entièrement dématérialisé capable de rester plusieurs semaines aux abonnés absents.

    Moisissures sur les murs, dégâts des eaux, prises électriques défectueuses, système de ventilation inopérant… le bâtiment B du 291 boulevard Victor Hugo à Lille a beau être flambant neuf, les problèmes n’ont cessé de s’accumuler depuis son inauguration en décembre 2020. « On ne pensait pas avoir autant de soucis », souffle Fostine, jeune salariée en communication arrivée avec son compagnon parmi les premiers locataires.


    Depuis le boulevard Victor Hugo à Lille, le bâtiment flambant neuf de CDC Habitat. Photo : Nicolas Lee

    Sur les 32 logements de l’immeuble, au moins 10 occupants rapportent des imperfections et des défaillances dans leur foyer. Ce n’est pas la seule galère qu’ils partagent. Tous sont confrontés au même dialogue impossible avec leur bailleur : la Caisse des Dépôts et Consignations Habitat (CDC Habitat). Et à l’obligation de passer par un service client 100 % web.

    « Sans faille côté client »
    
Cela fait maintenant trois ans, en 2017, que l’entreprise publique, plus gros bailleur de France, a pris le tournant de la dématérialisation totale de ses relations avec les locataires. Une décision qui concerne quelque 500 000 logements.« Sans faille côté client », assure Tristant d’Inguimbert, le directeur délégué du service client. De l’entretien qui évalue l’éligibilité à la location jusqu’à la signature du bail sur une tablette numérique, en passant par la communication avec le bailleur après l’emménagement : tout se passe par internet.

    Fostine a trouvé la procédure de location dématérialisée plutôt efficace : « Là-dessus, j’ai rien à redire », reconnaît-elle. Mais les ennuis commencent lorsqu’elle remarque une fuite d’eau importante dans la salle de bain. La jeune locataire contacte alors le bailleur sur l’application « CDC Habitat et moi ». Quelques jours sont nécessaires . . .

    La suite payante : https://www.mediacites.fr/decryptage/lille/2021/04/30/a-lille-des-locataires-essuient-les-platres-dun-bailleur-public-100-inter

     #ia #algorithme #révolution_numérique #intelligence_artificielle #technologisme #bigdata #bêtise #CDC_Habitat #cauchemar #immobilier #dématérialisation #sevice_client #locataire #logement #internet #Lille #PS

  • 3RGG | Communiqué : #violences dans les camps fédéraux d’asile

    Le collectif “#3_roses_contre_les_frontières” (#3RGG), qui a publié en mai 2020 un rapport (https://asile.ch/wp-content/uploads/2020/07/3RGG_Immer-ein-Grund-uns-zu-schlagen_2020-11.pdf) dénonçant des violences subies par des personnes résidant au sein d’un centre fédéral d’asile à Bâle, répond au SEM : https://3rgg.ch/wp-content/uploads/2021/04/Stellungnahme-29.4..pdf. Le 27 avril 2021, celui-ci a publié un communiqué (https://www.sem.admin.ch/sem/fr/home/sem/medien/mm.msg-id-83251.html) repris dans plusieurs médias qui informait de l’augmentation des #attaques_violentes contre ses installations, de même qu’en vers ses employé.es. Les auteurs y évoquent “des groupes anonymes qui décrivent la politique suisse d’asile comme étant « inhumaine » et parlent de « camps de réfugiés » pour désigner les CFA. 3RGG dénonce le fait que ce communiqué du SEM connaît un plus grand écho dans les médias que ceux révélant les violences subies par les personnes exilées au sein des centres d’asile fédéraux. Il rappelle également que les milieux militant en faveur du droit d’asile n’ont pas pour habitude d’avoir recours à la mise en danger d’autrui comme méthode de dénonciation.

    Le collectif #3_Rosen_gegen_Grenzen a publié son communiqué (https://3rgg.ch/wp-content/uploads/2021/04/Stellungnahme-29.4..pdf) en allemand le 29 avril 2021 sur son site internet. Nous vous le proposons ci-dessous notre traduction du texte en français.

    Au sujet de la dénonciation des violences dans les centres d’asile fédéraux, vous pouvez relire l’article de la revue VE 178 juin-juillet 2021 “Violences au centre fédéral de Bâle. Quand le système déraille” (https://asile.ch/2020/07/30/enquete-violences-au-centre-federal-de-bale-quand-le-systeme-deraille) et l’éditorial de VE 182 – avril 2021 Centres fédéraux. Du rôle de la société civile (https://asile.ch/2021/04/21/revue-vivre-ensemble-centres-federaux-du-role-de-la-societe-civile).

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    Violence dans les camps d’asile fédéraux – Déclaration des 3 Roses contre les frontières

    29.4.2021

    Dans plusieurs camps d’asile fédéraux suisses, des violences physiques massives ont été commises contre des demandeurs d’asile au cours des derniers mois. Des journalistes issus d’un large éventail de médias, d’ONG et de groupes issus du secteur de la migration ont révélé, à l’aide de recherches élaborées, qu’il y avait eu des attaques violentes de la part du personnel de sécurité dans des cellules sans fenêtre et des pièces sans caméra dans les camps d’asile ; des personnes ont été emmenées à l’hôpital avec des mâchoires cassées ; les suicides ne sont pas rares.
    Ces rapports sont basés sur de nombreux entretiens, des rapports d’hôpitaux, des photographies, des documents internes des camps d’asile et des informations provenant de dénonciateurs, comme dans le cas du camp d’asile fédéral de Giffers (Fribourg).

    En tant que groupe de recherche et de documentation sur le camp d’asile fédéral de Bâle, il est important pour nous de faire entendre la voix des personnes touchées par la violence à un large public. Nous mettons en lumière le contexte et les effets de la violence du personnel de sécurité afin d’y mettre un terme. Malheureusement, nous constatons que la violence n’a pas cessé et qu’un autre sujet fait actuellement la une des journaux : Une employée de SEM signale des actes de violence à l’encontre de son chat ainsi que des manipulations sur les freins de sa voiture. Nous ne pouvons pas imaginer – contrairement à ce qu’évoque la couverture médiatique – que des personnes issues de mouvements sociaux de gauche commettent de tels actes. Cela ne fait tout simplement pas partie des méthodes privilégiées d’action que de mettre en danger des personnes non impliquées ou d’infliger des souffrances aux animaux – nous rappelons également les fortes influences du mouvement de défense des droits des animaux dans cette mobilisation. Nous ne disposons d’aucune information sur ces incidents et ne voulons pas spéculer à leur sujet. Mais nous constatons que le SEM utilise cette situation pour discréditer la critique des centre d’asile fédéraux.

    Ce qui nous frappe : Tous les rapports dénonçant des actes de violence ne suscitent pas le même tollé. Toutes les agressions ne sont pas reprises, punies, condamnées de la même manière. Le fait qu’un demandeur d’asile ait été violemment battu dans un Centre fédéral d’asile, qu’il ait dû être réanimé par des médecins urgentistes, par exemple, n’a guère suscité d’écho. Il est évident que toutes les personnes ne sont pas protégées de la même manière contre les blessures et la violence, il est évident que toutes les vies n’ont pas la même valeur. Ne nous laissons pas abattre. Nous appelons les professionnel.les des médias, les militant.es et la société civile à écouter les personnes qui subissent des violences dans les camps d’asile. Leurs voix ne doivent pas être réduites au silence. Les conditions inhumaines et la violence sont des problèmes structurels des camps. Nous exigeons l’hébergement des demandeurs de protection dans des logements conventionnels.

    https://asile.ch/2021/04/30/3rgg-communique-violences-dans-les-camps-federaux-dasile

    Pour télécharger le rapport de 3RGG :


    https://asile.ch/wp-content/uploads/2020/07/3RGG_Immer-ein-Grund-uns-zu-schlagen_2020-11.pdf

    #centres_fédéraux #centre_fédéral #Suisse #privatisation #ORS #rapport #asile #migrations #réfugiés #hébergement #logement #multinationale #accueil (well...)
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    ajouté au fil de discussion sur ORS en Suisse :
    https://seenthis.net/messages/884092

    et à la métaliste sur ORS :
    https://seenthis.net/messages/802341

  • Les ménages modestes victimes de la vente des logements sociaux ?
    https://metropolitiques.eu/Les-menages-modestes-victimes-de-la-vente-des-logements-sociaux.html

    Depuis 2018, la vente de logements sociaux en France, comme dans d’autres pays en Europe, s’est accélérée. Quels sont les effets sociaux de cette pratique ? Matthieu Gimat, Manon Le Bon-Vuylsteke et Bruno Marot tirent les enseignements des politiques menées en #Allemagne, aux #Pays-Bas et au #Royaume-Uni. En 2018, le vote de la loi Elan a relancé les débats en France sur la vente de logements sociaux. Si les organismes #HLM ont la possibilité de céder leurs logements à des particuliers depuis 1965, ils #Terrains

    / #logement_social, Royaume-Uni, Allemagne, Pays-Bas, #privatisation, HLM

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_gimat-etal.pdf

  • #Belgique : Les conséquences de la privatisation dans le centre d’accueil de demandeur·ses d’asile de #Jalhay (Spa)

    Article du collectif Migrations Libres : « Centre d’accueil de Jalhay : quand les demandeur·ses d’asile paient le prix de la #privatisation » (https://migrationslibres.be/svasta)

    - En octobre 2020, la gestion du centre d’accueil de Jalhay (Spa) est passée de la #Croix-Rouge à la coopérative Svasta.
    - Ce changement a entraîné une importante diminution du personnel et des dysfonctionnements graves : limitation de l’#accès_aux_soins, exploitation des résident·es au profit du gestionnaire privé, logements insalubres, #menaces, #intimidations et #chantage de la part de la direction sur les résident·es.
    - Enregistrée comme coopérative à finalité sociale, #Svasta est administrée par le groupe hôtelier de luxe #Corsendonk et gère les centres sur les sites de ce dernier.
    - Le cas du centre d’accueil de Jalhay illustre les nombreuses questions que pose la tendance à la privatisation des centres d’accueil en Belgique. Nous tentons de mettre en lumière les conditions plus structurelles (réglementations minimales, financement) qui autorisent malheureusement de nombreux dysfonctionnements.

    Article consultable ici et communiqué de presse en pièce jointe
    https://migrationslibres.be/svasta

    #asile #migrations #réfugiés #centres_pour_demandeurs_d'asile #hébergement #logement

    Reçu via la mailing-list Migreurop, le 19.04.2021

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    ajouté à la métaliste #tourisme / #migrations :
    https://seenthis.net/messages/770799

    ping @isskein

  • Frankfurt/Rhein-Main : Unterm Pflaster wachsen die Gewinne
    https://www.neues-deutschland.de/artikel/1150756.frankfurt-rhein-main-unterm-pflaster-wachsen-die-gewinne.h

    Quelques explications à propos de la qualité du marché de l’immobilier et des mesures contre l’augmentation illimitée des loyers

    16.04.2021 von Bernd Belina - In der Finanzmetropole zeigt sich besonders deutlich, warum Wohnungspolitik gegen Bodenspekulation so wenig ausrichten kann.

    Boden ist eine spezielle Ware. Anders als etwa die Gebäude, die auf ihm stehen, wird Boden nicht hergestellt. Er ist einfach da, und zwar in genau dem Umfang, den die Erdoberfläche hergibt. Zur Ware, die ge- und verkauft werden kann, wird Boden nur dadurch, dass er jemandem gehört. Zugleich ist Boden die – im Wortsinn – Grundlage für alles, was in einer Gesellschaft stattfindet, denn alles muss irgendwo sein: offensichtlich etwa Wohnraum oder Infrastrukturen, aber auch zum Beispiel die Server und Leitungen, die den vermeintlich »virtuellen Raum« des Internets ermöglichen, oder die geheimen Militäranlagen, die Regierungen am liebsten aus dem Blickfeld verschwinden lassen würden.

    Außerdem unterscheidet sich Boden im Hinblick auf die Nutzungsmöglichkeiten ebenso wie auf den Preis nach seiner Lage. Ein Hafen ergibt nur am Wasser Sinn und Büros werden dort errichtet, wo das Geschäft stattfindet. Die Lage des Bodens wird so zu einer seiner wesentlichen Eigenschaften. Diese drei Eigenschaften des Bodens – unvermehrbares Gut, notwendige Grundlage von allem und nach Lage differenziert – machen ihn zu einer speziellen Ware; und sie bestimmen seinen Preis. Je höher die zahlungsfähige Nachfrage nach Boden an einem bestimmten Ort, desto höher die dortigen Bodenpreise; und damit auch die Pacht- und Mietkosten.

    In der Konkurrenz um Boden setzt sich auf dem Markt stets der dickste Geldbeutel durch. Weil es in Städten aber auch Parks und Parkplätze, Kitas und Kunstmuseen sowie viele weitere zahlungsschwache Nutzungen an geeigneten Orten braucht, greift der Staat im Rahmen festgelegter Regeln planend ein. Die wichtigsten finden sich im Baugesetzbuch (BauGB). In ihm ist z. B. geregelt, wie die Bodennutzung festgelegt wird (grob in Flächennutzungsplänen, detailliert in Bebauungsplänen), wie und wo die Gemeinde ein Vorkaufsrecht ausüben und welche speziellen Gebiete sie ausweisen kann, um dort Sanierungs- oder Entwicklungsmaßnahmen einzuleiten, dass und wie die »Bodenrichtwerte« berechnet werden sowie schließlich auch, unter welchen Bedingungen Grundstücke im Dienste des Gemeinwohls (gegen Entschädigung) enteignet werden können.
    Insbesondere in prosperierenden Städten und Regionen lässt sich viel Geld damit verdienen, Boden zu verpachten oder ihn nur spekulativ zu kaufen, um ihn mit Profit weiterzuverkaufen. Beide Arten, Geld zu erwirtschaften, werden als »leistungslose Profite« bezeichnet, weil mit dem Handelsgut Boden nichts getan wird, außer es zu verpachten (dann heißt das Einkommen Grundrente oder Bodenrente) bzw. es zu kaufen, zu warten und zu verkaufen (dann heißt es Spekulationsgewinn).

    Die andere Seite der leistungslosen Profite ist immer und notwendig, dass irgendjemand für sie aufkommen muss. Bei Pacht oder Miete sind das Wohnungsmieter*innen, die sie aus Lohn oder Transferleistungen, ferner Unternehmen, die sie aus ihren Gewinnen, oder staatliche Einrichtungen, die sie aus Steuern und Abgaben bezahlen. Bei spekulativ hochgetriebenen Kaufpreisen sind es dieselben Geldquellen. Hinzu kommen fast immer Kredite, die mit Zins zurückzuzahlen sind, womit zusätzlich auch Banken und Finanzinstitutionen profitieren. Ein spezifischer Typus von Unternehmer*innen im Feld des Wohnens sind Vermieter*innen. Diese kaufen Boden (meist mit Gebäuden darauf) nicht für sich selber, sondern um Grundrente einzunehmen. Nicht-profitorientierte Vermieter*innen wie Genossenschaften werden die Mieten dann nur so hoch ansetzen, dass sie Instandhaltung, Rücklagen und dergleichen abdecken (Kostenmiete). Profitorientierte hingegen werden sie so weit hochtreiben, wie es angesichts zahlungsfähiger Nachfrage und staatlicher Regulierung irgend geht (wobei zur Umgehung letztgenannter regelmäßig unlautere Methoden zur Anwendung kommen).

    Allamgne #Francfort #spéculation #capitaliyme #logement #immobilier #politique #impôt #urbanisme

  • Les conséquences de « l’airbnbisation » des #villes
    https://theconversation.com/les-consequences-de-lairbnbisation-des-villes-157004

    En mobilisant les petites surfaces, le processus Airbnb « chasse » de facto les étudiants, les personnes les plus précaires, les familles monoparentales des centres urbains, lorsque ces derniers ne possèdent pas de parc HLM suffisant.

    Mais, avec l’avènement des métropoles, ce processus s’accélère encore. Ces dernières bénéficient alors d’un nombre pléthorique d’équipements en termes de santé, de culture notamment. Ainsi, les personnes potentiellement discriminées, en situation de précarité et les étudiant·e·s dont les parents n’habitent pas les centres urbains, ou n’ont pas les ressources nécessaires, se retrouvent alors dans une troisième zone géographique encore plus éloignée des centres ; à plus de 30 kilomètres où les services le sont tout autant.

    En d’autres termes, nombre de logements sur la plate-forme sont entièrement dédiés à ceci et ne sont ni habités par les propriétaires, ni loués aux habitant·e·s. Ces logements sortent alors du parc de location traditionnel au bénéfice des touristes.

    #logement #territoire #exclusion

  • Reform der Grunderwerbsteuer : Gute - Nachricht für Immobilienhaie
    https://taz.de/Reform-der-Grunderwerbsteuer/!5761095

    En Allemagne achats et ventes de biens immobiliers resteront non imposables. C’est un privilège réservé aux entreprises du secteur immobilier. Les particuliers seront toujours soumis à l’impôt de 6,5 pour cent lors de l"achat d’une maison.

    CDU und CSU haben verhindert, dass Konzerne künftig bei Wohnungskäufen Grunderwerbsteuer zahlen müssen. Dafür werden Familien zur Kasse gebeten.

    Es ist eine eklatante Ungerechtigkeit: Wenn eine Familie eine Wohnung kauft, zahlt sie dafür bis zu 6,5 Prozent des Kaufpreises als Grunderwerbssteuer. Wenn Immobilienkonzerne dagegen eine oder auch gleich 100 Wohnungen erwerben, geht der Staat meist leer aus. Das ermöglichen sogenannte Share Deals, bei denen nicht die Immobilie direkt, sondern ein Unternehmen verkauft wird, dem sie gehört. Wenn weniger als 95 Prozent der Firma binnen fünf Jahren den Eigentümer wechseln, wird keine Grunderwerbssteuer fällig.

    Auf diese Art können vor allem große Investoren Wohnhäuser häufiger verkaufen und die Preise in die Höhe treiben. Den Ländern entgehen nach Schätzungen bis zu eine Milliarde Euro Steuern pro Jahr. Mieter zahlen langfristig mehr.

    Die am Mittwoch vom Finanzausschuss des Bundestags beschlossene Reform wird daran leider wenig ändern. Die Abgabe soll nun schon fällig werden, wenn der Käufer 90 statt wie derzeit 95 Prozent der Firma mit der Immobilie übernimmt. Den Rest darf er nicht wie bisher bereits nach 5, sondern erst nach 10 Jahren steuerfrei kaufen.

    Das sind angesichts der Millionengeschäfte, um die es hier geht, lächerlich niedrige Hürden. Die Investoren müssen einfach die Verträge mit ihren Strohleuten, die die restlichen Anteile halten, etwas ändern – und können sich wie bisher die lästige Abgabe an den Staat sparen.

    Das Spiel stoppen könnte der Bund nur, wenn er die Schwelle für die Grunderwerbsteuer auf 50 Prozent der Unternehmensanteile senkt. Denn wer nicht mehr als die Hälfte einer Immobilienfirma hat, kann auch nicht wirklich über sie bestimmen. So würden Share Deals unattraktiv. Damit das vor dem Bundesverfassungsgericht durchkommt, müsste die Abgabe nur für den jeweiligen Firmenanteil gezahlt werden. Bislang schuldet der größte Gesellschafter die gesamte Steuer.

    Doch vor allem CDU und CSU haben eine wirksame Reform verhindert. Sie haben wieder einmal die Interessen der Konzerne und Vermögenden durchgesetzt – auf Kosten der Allgemeinheit.

    #Allemagne #législation #immobilier #Share_Deal #logement #spéculation #impôts

  • Karlsruhe richtet über Mietendeckel - Verfassungsrichter wollen wegweisende Entscheidung zur Regulierung der Mieten in Berlin verkünden
    https://www.neues-deutschland.de/artikel/1150753.mietendeckel-karlsruhe-richtet-ueber-mietendeckel.html
    Aujourd’hui le Tribunal constitutionnel fédéral d’Allemavne décidera du sort de la législation berlinoise qui limite le montant des loyers dans la capitale.

    Lange war nichts zu hören vom Bundesverfassungsgericht in puncto Mietendeckel, nun soll es rasant gehen: An diesem Donnerstag wollen die Karlsruher Richter eine Entscheidung zum Mietendeckel verkünden – so hatten es mehrere Quellen auch »nd« bereits am Mittwoch angedeutet. Und zwar ohne, dass es vorher eine mündliche Verhandlung dazu gegeben hat. Das wiederum sorgt bei Juristen, aber auch bei Mietervertretern für großes Erstaunen, denn bei einer Entscheidung von solcher Tragweite ist das alles andere als üblich. Beobachter des Verfahrens fragen sich auch, ob dieses Vorgehen im Einklang mit dem Ersten Senat des Bundesverfassungsgerichts geschieht, der als Erstes mit dem Thema befasst war, bevor der als konservativer geltende zweite Senat übernahm.

    Die Richter in Karlsruhe sind deshalb aufgerufen, die grundsätzliche Rechtmäßigkeit des Berliner Mietendeckels zu prüfen, weil die Abgeordneten der Bundestagsfraktionen von FDP und CDU/CSU eine Normenkontrollklage auf den Weg gebrachten haben, um das Berliner Gesetz zu kippen. In der Verhandlung vor dem obersten deutschen Gericht dürfte auch die formale Frage geklärt werden, ob Bundesländer überhaupt Mieten regulieren dürfen oder ob das nicht dem Bund vorbehalten ist.

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    Die Karlsruher Entscheidung betrifft die Mieterinnen und Mieter von rund 1,5 Millionen Wohnungen in der Hauptstadt, deren Mieten seit Ende Februar 2020 aufgrund des »Gesetzes zur Mietenbegrenzung im Wohnungswesen in Berlin«, wie es offiziell heißt, auf fünf Jahre eingefroren sind. Ausgenommen von dem Gesetz waren Neubauwohnungen, die nach dem Jahr 2014 gebaut wurden und Sozialwohnungen, die besonders bezuschusst werden. In einer zweiten Stufe konnten seit vergangenem Herbst sogar überhöhte Mieten abgesenkt werden. Bis zu mehreren Hundert Euro kamen da pro Monat an Einsparungen zusammen.

    Aber nicht nur Berliner Mieterinnen und Mieter gucken an diesem Donnerstag mit Spannung auf die Entscheidung in Karlsruhe. Auch in der rot-rot-grünen Koalition in Berlin, deren Vorzeigeprojekt der Mietendeckel ist, steigt die Anspannung. »Das fehlt uns gerade noch«, sagt ein wichtiger Koalitionsvertreter vielsagend, der aber vor der Bekanntgabe des Urteils nicht in der Zeitung zitiert werden möchte. Offenbar wird befürchtet, dass Karlsruhe den Berliner Mieterdeckel, der ganz zu Beginn maßgeblich von der SPD vorangetrieben wurde, vor dem Bundesverfassungsgericht keinen Bestand haben wird.

    #Allemagne #Berlin #droit #justice #logement

  • Homeless people challenge Cape Town by-laws in court | GroundUp
    https://www.groundup.org.za/article/homeless-people-challenge-cape-town-laws-courts

    Eleven homeless people in Cape Town have gone to court to have several City of Cape Town municipal by-laws declared unconstitutional and discriminatory. (...)

    “The by-laws also make it a crime to ‘beg’,” the statement adds.

    The first applicant, Carin Gelderbloem, lived on the streets in the city centre for nine years before moving to a homeless shelter last year. She said she was slapped with a R1,500 fine by a law enforcement officer for “littering and dumping” in 2019 while she was moving her few belongings.

  • 10.04.2021 : Abbau Ost (Tageszeitung junge Welt)
    https://www.jungewelt.de/artikel/400215.armut-und-konzernmacht-abbau-ost.html

    Les dirigeants politiques en Allemagne de l’Est font détruire les logements sociaux afin de faire place aux des investisseurs privés. L’appauvrissement de grandes parties de la population continue et prépare le terrains aux faux prophètes de l’extrême droite.

    Ostdeutschland ist das Eldorado für das deutsche Kapital. Der Staat fördert Konzernansiedlungen und schröpft die lohnabhängige Bevölkerung. So ist die Zahl der Sozialwohnungen auf dem Gebiet der DDR innerhalb von vier Jahren um knapp 43 Prozent gesunken. Das geht aus einer Antwort der Bundesregierung auf eine Frage der Bundestagsabgeordneten Caren Lay (Die Linke) hervor, wie dpa am Freitag berichtete. Obwohl neue Sozialwohnungen gebaut wurden, schrumpfte der Bestand zwischen 2015 und 2019 von 102.116 auf nur noch 58.604 Wohnungen. Am stärksten war der Rückgang in Sachsen-Anhalt (mehr als 70 Prozent), wo Ende 2019 nur noch 3.510 Sozialwohnungen übrig waren. Auch in Brandenburg sank die Anzahl um mehr als 50 Prozent auf 24.850. Das Ganze ist ein Prozess des Verfalls: Während 2019 64.456 Wohnungen aus der Sozialbindung fielen, wurden im selben Jahr nur 25.565 neue preisgebundene Wohnungen gebaut.

    Steigende Mieten befördern das Armutsrisiko. Das verfügbare Einkommen schwindet. Die Coronakrise verschärft die Lage noch. Rund 3,6 Millionen Menschen waren – ohne statistische Tricks – im März erwerbslos gemeldet. Doch die staatlichen Lohnersatzleistung reichen nicht aus. Mehr als jeder zweite ALG-I-Bezieher erhielt weniger als 1.000 Euro im Monat. In Ostdeutschland sind es sogar zwei von drei Beziehern, wie das Redaktionsnetzwerk Deutschland am 25. März berichtete. Die durchschnittliche Anspruchshöhe beim Arbeitslosengeld lag im Jahr 2020 bei 1.024 Euro. Im Westen waren es im Jahresschnitt 1.047 Euro, im Osten 937 Euro. Wer hierzulande weniger als 1.040 Euro im Monat verdient, gilt als armutsgefährdet.

    Die SPD nimmt diese Entwicklung geduldig zur Kenntnis: »Die Aufstiegschancen aus den unteren sozialen Lagen sind in unserem Land in den letzten Jahrzehnten gesunken und verharren auf viel zu niedrigem Niveau«, schrieb die Bundestagsabgeordnete Daniela Kolbe im Parteizentralorgan Vorwärts am Donnerstag. In Ostdeutschland sei die »Dynamik« noch einmal geringer als im Westen. »Der Armuts- und Reichtumsbericht zeigt uns, dass an sehr vielen Stellen noch viel für die Sozialdemokratie zu tun ist. Wir kämpfen schon seit vielen Jahren für die richtigen Reformen«, schrieb Kolbe, deren Partei das Hartz-IV-Regime installiert hat. Für ihre Genossen ist sie voll des Lobes: »Wir haben in der Pandemie immer darauf geachtet, auch die sozialen Auswirkungen der Krise abzufedern.« Doch während Großkonzerne Dividenden an Aktionäre ausschütten und vom Staat Kurzarbeitergeld kassieren, bekommen Arme und Geringverdiener kaum etwas.

    Die Firmenchefs freuen sich über die günstigen Standortvorteile im Osten. Niedrige Löhne, geringe Tarifbindung und wenig Gewerkschaftsvertreter in den Betrieben schaffen ein prima Investitionsklima. Vorneweg die Auto­industrie. Der US-Autobauer Tesla wehrt sich in seinem Werk in Grünheide vehement gegen Gewerkschaftsvertreter. Auch der Deutschland-Chef des kanadischen Batterieproduzenten Rock Tech Lithium, Dirk Harbecke, ist euphorisch. Die Subventionen seien viel höher, frohlockte er gegenüber Business Insider am 2. April. Während in Hamburg oder Hessen nur zehn Millionen Euro einzustreichen wären, kassiere sein Konzern an der Grenze zu Polen idealerweise bis zu 45 Millionen Euro vom Staat. »Man kann in Ostdeutschland viel bewegen«, so der Manager.

    #Allemagne #logement #privatisation #capitalisme

  • Aux États-Unis, la razzia des fonds de pension sur l’immobilier | korii.
    https://korii.slate.fr/biz/immobilier-etats-unis-razzia-fonds-pension-maisons-lotissements-retraite

    Cet exemple est loin d’être un cas isolé. À Houston (Texas), les investisseurs raflent 24% des achats de maison. C’est peu ou prou les mêmes chiffres dans plusieurs autres villes en expansion comme Miami, Phoenix ou Las Vegas.

    Les promoteurs construisent aujourd’hui des maisons explicitement réservées à la location et la pandémie a encore renforcé la concurrence. Les investisseurs généralement engagés dans la location de bureaux se tournent à présent vers le secteur résidentiel, dont la rentabilité s’avère bien plus juteuse.

    D’autres gestionnaires de fonds, y compris J.P. Morgan Asset Management et BlackRock, achètent également des maisons à tour de bras, et des start-ups telles que Fundrise et Roofstock, qui s’occupent d’acheter et de gérer les loyers au nom d’investisseurs particuliers, sont également entrés dans la danse.

    #habitat #logement #fonds_de_pension #spéculation

  • Les Réfugiés de Saint-Jouin. Welcome to Normandy

    En septembre 2015, la commune de Saint-Jouin-Bruneval se porte volontaire pour accueillir une famille de réfugiés. Une partie des habitants s’organise et rénove un appartement de fond en comble. Et puis, plus rien. Commence une période incertaine, une longue attente. Le maire se heurte à la mauvaise volonté de l’État français et le logement proposé reste vide, pendant des mois. L’hostilité sourde et anonyme s’exprime, mais grâce à la ténacité de certains villageois, enfin, la famille Hammoud arrive de Syrie.

    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/51076_1

    #film #film_documentaire #documentaire
    #réfugiés #France #bénévolat #logement #accueil #peur #tranquillité #solidarité #communauté #humanisme #anti-réfugiés #village #campagne #racisme #changement #Plan_Logement_Migrants #commune_accueillante #attente #réfugiés_syriens #Saint-Jouin-Bruneval #solidarité #hospitalité

    ping @karine4

  • #A_Lua_Platz - #Prendre_place

    En #Seine-Saint-Denis, des années durant, des familles roumaines cherchent des lieux où vivre. Devenus compagnons de route lors de luttes contre les expulsions, nous fabriquons ce film ensemble, comme autant de maisons ouvertes. Cheminant de villages quittés en bidonvilles, squats et cités, l’intimité de leurs récits se confronte à une banlieue en constante mutation. Des grands ensembles jusqu’au Grand Paris, leurs trajectoires retissent une histoire commune, celle de solidarités habitantes refusant la relégation.

    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/54367_1

    #SDF #sans-abris #France #hébergement #Roms #115 #logement #bidonville #expulsions #Roumanie #Roumains #rénovation_urbaine #travail #habitat #relogement #La_Courneuve #campement_du_Samaritain #OQTF #village_d'insertion #squat #domiciliation #police #droit #logements_vacants #intégration #Platz #collectif_Samaritain #film #documentaire #film_documentaire

  • « Il manque 250 000 logements », alerte l’Association des #résidences_étudiantes | Public Senat
    https://www.publicsenat.fr/article/societe/il-manque-250-000-logements-alerte-l-association-des-residences-etudiant

    Toutefois, comme l’indiquent tous les participants de la table ronde, les problèmes d’accès au #logement pour les #étudiants existaient déjà avant la crise. « L’offre de logements étudiants n’est structurellement pas suffisante, elle ne permet ni d’accompagner la démocratisation de l’#enseignement_supérieur, ni de développer les nouvelles mobilités que l’on connaît avec #Erasmus ou le développement de l’#apprentissage dans le supérieur », affirme Philippe Campinchi, le directeur général de l’Association interprofessionnelle des résidences étudiants et services. Il ajoute qu’il y a « 250 000 logements manquants, d’après certains spécialistes ».

    #APL #outre-mer #visale #logement_social #Crous

  • Prix des logements : la France à la traîne pour protéger les familles modestes face à la spéculation
    https://www.bastamag.net/Droit-au-logement-prix-de-l-immobilier-moratoire-des-loyers-speculation-im

    Des mobilisations pour le droit au #Logement, pour aider les plus modestes à payer leurs loyers et pour freiner la spéculation qui enrichit une …

    #Logement_Social #Immobilier #Consommation

  • Comment le secteur de l’immobilier a maintenu la ségrégation aux États-Unis – dièses
    https://dieses.fr/comment-le-secteur-de-limmobilier-a-maintenu-la-segregation-aux-etats-unis


    #logement

    L’histoire du #racisme dans le marché immobilier aux États-Unis, et surtout celle de l’exclusion et de la discrimination systémique qui ont contribué à la séparation juridique entre les Noirs et les Blancs, est documentée par les chercheurs en sciences sociales depuis près d’un siècle. Des historiens ont mis en avant les manières dont les lois de zonage, les conventions et la discrimination raciale dans le financement immobilier ont entraîné la dégradation du centre urbain des États-Unis, où habitent une grande majorité d’Afro-Américains. Ces pratiques et politiques ont amené un surpeuplement massif, un désinvestissement et des mesures punitives qui ont donné lieu à la crise du logement urbain des années 1950 et 1960. Ces politiques ont été la pierre angulaire du racisme cautionné par l’État et du développement de paysages ségrégués à travers tout le pays.

  • Raoul, le faussaire spécialisé dans les dossiers pour louer un appartement | StreetPress
    https://www.streetpress.com/sujet/1616431282-raoul-faussaire-specialise-dossiers-louer-appartement-paris-


    #logement

    Raoul, 37 ans, est en arrêt de travail prolongé. Depuis huit ans, il fabrique des faux documents. Principalement pour le compte de clients racisés, victimes de discriminations au logement, assure-t-il. Pour 400 euros, les intéressés ont le droit à trois fiches de paie, un contrat de travail plus vrai que nature et un avis d’imposition avec de très bons revenus. Une prestation censée berner les propriétaires les plus méfiants. Les agences immobilières, rétives à l’idée de louer à des personnes noires ou d’origine maghrébine seraient « rassurées » par ces fiches de paie de cadre sup.

    Avant de se lancer dans les faux papiers, Raoul était technicien de maintenance. Un job qui lui a permis de se constituer un solide réseau de patrons de PME qu’il a embarqué dans sa combine. Le faussaire assure travailler avec une trentaine d’entreprises de différents secteurs. Elles sont chargées, au besoin, de confirmer la validité des documents :

    « Quand les agences immobilières et les bailleurs appellent les entreprises, leur rôle est de confirmer que mes clients sont bien salariés chez eux. »

    En échange, le faussaire verse au patron une petite commission, dont il préfère taire le montant.

    Il se souvient de ses débuts : « La première année, mon client s’est fait coincer car le bailleur a appelé l’entreprise pour vérifier et bam… » Il soupire : « C’est beaucoup plus sûr maintenant avec les entreprises. »

  • Une tentative de #financiarisation du #logement en #France
    https://metropolitiques.eu/Une-tentative-de-financiarisation-du-logement-en-France.html

    L’État français a récemment créé des fonds d’investissement pour le #logement_intermédiaire. Marie Bigorgne et Thibault Le Corre montrent que, malgré un début contrarié, ces fonds ont permis un retour des #investisseurs_institutionnels sur ce marché. Dossier : Les villes à l’ère de la financiarisation En l’espace de trois décennies, le nombre de logements mis en location par des bailleurs institutionnels privés (compagnies d’assurances, caisses de retraite, caisses foncières, sociétés immobilières #Terrains

    / financiarisation, #marché_immobilier, #marché_résidentiel, logement, logement intermédiaire, #Caisse_des_dépôts_et_consignations, #investissement, investisseurs institutionnels, France, (...)

    #Île-de-France

  • Les associations d’usagers s’inquiètent du partage massif de données concernant les bénéficiaires d’aides au logement
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/03/22/les-associations-d-usagers-s-inquietent-du-partage-massif-de-donnees-concern

    Un décret présenté lors du Conseil national de l’habitat prévoit de transmettre ces informations à l’Agence nationale de l’habitat

    Les informations sur près de 2,6 millions de foyers locataires et propriétaires occupants du parc privé et tous leurs membres, identité, adresse, situation professionnelle, ressources et reste à vivre après paiement du loyer, type de logement et loyer, mais aussi autres allocations versées (RSA, allocation aux adultes handicapés) avec leurs montants, seront peut-être bientôt divulguées à l’Agence nationale de l’habitat (ANAH).

    Jeudi 18 et vendredi 19 mars, lors du Conseil national de l’habitat – instance consultative de tous les acteurs du logement, fonctionnaires du ministère, associations de locataires, promoteurs et agents immobiliers –, les discussions ont été houleuses. Une dizaine de projets de décret ont été examinés. Les débats, sous la présidence de Mickaël Nogal, député (La République en marche) de Haute-Garonne, se sont animés à propos, notamment, de l’un d’entre eux, pris en application de la loi « énergie et climat » du 8 novembre 2019. Il prévoit que, chaque année, la Caisse nationale d’allocations familiales et la Mutuelle sociale agricole transmettront à l’ANAH leurs fichiers concernant les occupants du parc privé, locataires et propriétaires, bénéficiaires des aides au logement.

    Selon la note de présentation dudit décret, ces informations seraient utiles pour « aider à la mise en œuvre de missions de service public réalisées par l’ANAH, identifier les logements susceptibles de bénéficier d’aides à l’amélioration qu’elle propose » aux ménages vivant dans un habitat indigne, en situation de précarité énergétique ou en perte d’autonomie. Un autre but, « mieux lutter contre la fraude en croisant les données issues de différents organismes », est aussi invoqué, sans grand détail.

    « Disproportionné »

    « Ce transfert massif d’informations, qui ne seront pas réservées aux seuls salariés de l’ANAH puisqu’elles peuvent être déléguées à des sociétés tierces, des sous-traitants, nous inquiète, explique Guillaume Aichelmann, chargé de mission de l’association Consommation Logement Cadre de vie. Ce sont décidément toujours les pauvres qu’on contrôle ! Quant à la lutte contre la fraude, elle vise à nouveau les seuls ménages aidés alors qu’elle pourrait mieux exploiter, par exemple, les déclarations de revenus des bailleurs », suggère-t-il.

    « En tant qu’opérateur, nous manquons toujours de données pour identifier les habitants qui ont besoin d’être aidés, explique Michel Pelenc, directeur général de Soliha, association qui, au nom de l’ANAH, démarche et conseille les ménages dans l’amélioration de leurs logements. Mais là, j’admets que le moyen est un peu disproportionné dans la mesure où le nombre de logements faisant l’objet d’une convention avec l’ANAH dépasse rarement 1 000 par an, avec de très rares cas de fraude… On prend un marteau pour écraser une mouche », estime M. Pelenc qui, en tant que membre du Conseil national de l’habitat, a tout de même donné son accord au projet de décret.

    De son côté, la Commission nationale de l’informatique et des libertés a bien été consultée mais son avis, pourtant déterminant, n’a pas été communiqué aux membres du conseil et ne sera d’ailleurs rendu public qu’en même temps que le décret, ce qui ne contribue guère à l’apaisement des débats.

    #croisement_de_fichiers #données #CAF #MSA #logement

  • La mairie d’Aulnay-sous-Bois envoie la police dans un pavillon hébergeant des femmes sans-abri
    https://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/aulnay-sous-bois-la-mairie-soupconne-des-femmes-sans-abri-de-squatter-un-

    Alertée par des riverains, la mairie soupçonne l’existence d’un squat. Le président de la structure dément et accuse la municipalité d’avoir traumatisé ses bénéficiaires.

    [...] « Quand nous nous sommes installés à Aulnay en septembre 2020, la plupart des riverains nous ont bien accueillis mais un couple nous a fait part de son mécontentement, s’inquiétant qu’on puisse amener dans leur quartier propre et calme des femmes victimes de violences ou à la rue, raconte celui-ci. Ils nous ont dit qu’au moindre problème ils appelleraient la police. »

    Le 9 mars, la directrice du contrôle de l’urbanisme et de la prévention des risques sanitaires et bâtimentaires a mené une inspection dans ce pavillon en compagnie de deux policiers municipaux. « Je pensais que cette dame venait faire un don, glisse la lycéenne qui leur a ouvert la porte. Elle m’a demandé une pièce d’identité et les policiers ont commencé à prendre des photos partout. »
    « On a peur que la police revienne »

    Mohamed Jemal comprend ces arguments « sur le fond ». « Sur la forme, c’est inacceptable, s’agace-t-il. Pourquoi ne m’ont-ils pas appelé avant d’intervenir à l’aveugle ? Nos bénéficiaires sont traumatisées. Ce sont des femmes en grande difficulté qui essayent de se reconstruire. Certaines ont été violées. La mairie est censée protéger les gens, pas leur faire peur. » Une bénéficiaire confie : « On n’est plus tranquilles, on a peur que la police revienne. »

    #logement #femmes #police #délation

  • These 3D printed homes are helping tackle homelessness in the US

    - In America, 3D-printed houses are starting to be used as an affordable alternative to traditional builds.
    - The process builds homes faster, cheaper and with less labor, and its structures are more resilient to natural disasters.
    – It’s being used an an innovative way to tackle homelessness.
    – It’s estimated that the 3D-construction market could be worth $1.5 billion by 2024.

    After years of homelessness and hard living, Tim Shea has swapped the sharp corners in his life for the round, flowing design of his new 3D-printed home in Austin, Texas.

    In August, Shea became the first person in the United States to move into a 3D-printed home, according to Austin-based developer ICON, in what advocates say is a milestone in efforts to boost the national supply of affordable housing.

    This month New York-based firm SQ4D listed what is purported to be the country’s first 3D-printed house to go up for sale, while ICON completed the largest 3D-printed structure in North America – a military barracks.

    Shea, 70, said his new house - which he moved into for free and is located in a community of formerly homeless people - has saved his life.

    “It’s just phenomenally beautiful ... it just wraps around and gives me a feeling of life security,” Shea told the Thomson Reuters Foundation by phone from his 400-sq-ft (46-sq-m) home.

    The house’s high ceilings, large windows and skylights make it feel larger than it looks from the outside, he added.

    Shea got to watch his home being built on site by a large new “printer”, developed and operated by #ICON, a process which the company said took about 48 hours and is being reduced further as the technology improves.

    Large-scale 3D printing is gaining steam around the world as a quicker, cheaper and more efficient way of building housing, with some projects producing a home in 24 hours of printing time for just a few thousand dollars.

    ICON constructed the first permitted 3D-printed building in the United States in 2018 and is one of the few 3D construction firms focusing specifically on affordable housing.

    Last year, Habitat for Humanity’s Terwilliger Center for Innovation in Shelter helped an Indian company called Tvasta build India’s first 3D-printed home, which brought construction times down by more than a third and reduced waste by about 65%.

    “3D printing technology has huge potential to boost the affordable housing sector,” said Patrick Kelley, the center’s vice president, in emailed comments.

    https://www.weforum.org/agenda/2021/02/3d-printed-homes-affordable-housing-homelessness-united-state

    #logement #impression_3D #3D #SDF #sans-abris #USA #Etats-Unis #technologie