Gérard Larcher, tête de gondole pour Matignon- L’En Dehors
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Info Blast 🔥 / Gérard Larcher, tête de gondole pour #Matignon ➡️ ▻https://t.co/beKbclJRtb C’est une information de coulisse qui tourne : selon nos sources,@EmmanuelMacron a jeté son dévolu sur @gerard_larcher pour devenir son Premier ministre à la rentrée. Récit par (...) @Mediarezo Actualité / #Mediarezo
#Vente_d’armes : en secret, l’#exécutif déclare la guerre au #Parlement
Une note classée « confidentiel défense » dévoile la stratégie du gouvernement pour torpiller les propositions d’un rapport parlementaire sur un contrôle plus démocratique des #exportations d’armement.
Silence radio. Depuis la publication, le 18 novembre dernier, du #rapport_parlementaire sur les ventes d’armes françaises, l’exécutif n’a pas réagi. Du moins pas officiellement. Car, en réalité, le gouvernement a préparé la riposte dans le secret des cabinets ministériels. Objectif : torpiller le rapport des députés #Jacques_Maire (La République en marche, LRM) et #Michèle_Tabarot (Les Républicains, LR) et les pistes qu’ils suggèrent pour impliquer le Parlement dans le processus de #contrôle des exportations d’armement.
Disclose a été destinataire d’une note de quatre pages rédigée par le #Secrétariat_général_de_la_défense_et_de_la_sécurité_nationale (#SGDSN), un service directement rattaché à Matignon. Classée « confidentiel défense » – le premier niveau du « secret-défense » –, elle a été transmise au cabinet d’Emmanuel #Macron mais aussi à #Matignon, au #ministère_des_armées, et à celui des affaires étrangères et de l’économie, le 17 novembre dernier. Soit la veille de la publication du #rapport_Maire-Tabarot.
étouffer les velléités
Sobrement intitulé « Analyse des 35 propositions du rapport de la mission d’information sur les exportations d’armement Maire-Tabarot », ce document stratégique révèle l’opposition ferme et définitive du gouvernement à une proposition inédite : la création d’une #commission_parlementaire chargée « du contrôle des exportations d’armement ». D’après Jacques Maire et Michèle Tabarot, « cet organe n’interviendrait pas dans le processus d’autorisation des exportations mais contrôlerait, a posteriori, les grands #choix de la politique d’exportation de la France ». Impensable pour le gouvernement, qui entend peser de tout son poids pour étouffer dans l’œuf ces velléités de #transparence.
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Selon les analystes de la SGDSN, cette proposition doit constituer le « point d’attention majeur » du pouvoir exécutif ; autrement dit, celui qu’il faut absolument enterrer. Le document explique pourquoi : « Sous couvert d’un objectif d’une plus grande transparence et d’un meilleur dialogue entre les pouvoirs exécutif et #législatif, l’objectif semble bien de contraindre la politique du gouvernement en matière d’exportation en renforçant le #contrôle_parlementaire. » A lire les gardiens du temple militaro-industriel français, plus de transparence reviendrait à entraver la #liberté_de_commerce de l’Etat. Et la SGDSN de prévenir : ces mesures pourraient « entraîner des effets d’éviction de l’#industrie françaises dans certains pays ».
protéger les « clients »
Si la commission parlementaire devait malgré tout voir le jour, le note préconise qu’elle ne puisse « en aucun cas » obtenir un suivi précis des transferts d’armes. Les élus devront se contenter du rapport qui leur est remis par le gouvernement chaque année, lequel ne précise ni les bénéficiaires du matériel ni son utilisation finale.
« Cette implication de parlementaires, alertent encore les auteurs, pourrait mener à une fragilisation du principe du #secret_de_la_défense_nationale (…) ainsi que du #secret_des_affaires et du secret lié aux relations diplomatiques avec nos partenaires stratégiques. » Le risque pour l’Etat ? Que « les clients » soient « soumis à une politisation accrue des décisions » qui nuirait aux affaires et provoquerait la « fragilisation de notre #crédibilité et de notre capacité à établir des #partenariats_stratégiques sur le long terme, et donc de notre capacité à exporter ». En ligne de mire, des pays comme l’#Arabie_saoudite ou l’#Egypte, le principal client de l’industrie tricolore en 2019 (►https://disclose.ngo/fr/news/la-france-bat-des-records-en-matiere-de-vente-darmes).
Selon les analystes de le SGDSN, la création d’un contrôle parlementaire sur les exportations aurait également « des conséquences pour le gouvernement, dont les différents ministres seraient exposés ». Comme ce fut le cas en 2019, lorsque la ministre des armées, #Florence_Parly, dû s’expliquer sur ses #mensonges répétés après les révélations de Disclose sur les armes vendues à l’Arabie saoudite et utilisées dans la guerre au #Yémen (►https://made-in-france.disclose.ngo/fr).
« effet de bord »
Un autre élément semble susciter l’inquiétude au plus haut sommet de l’Etat : la volonté de convergence entre les représentants des différents parlements de l’Union européenne. Pour Jacques Maire et Michèle Tabarot, ce « #dialogue_interparlementaire » permettrait une meilleure coopération entre Etats membres. Trop risqué, selon le gouvernement, qui y voit « le risque d’un effet de bord qui exposerait notre politique à des enjeux internes propres à certains de nos voisins européens ».
Sur ce point, l’analyse aurait pu s’arrêter là. Mais le Quai d’Orsay a voulu préciser le fond de sa pensée, comme le révèlent les modifications apportées au document d’origine. Le cabinet de Jean-Yves Le Drian précise, en rouge dans le texte, qu’une telle convergence entre élus européens serait « particulièrement préoccupante », en particulier concernant le Parlement allemand. « Nous n’avons aucun moyen de maîtriser les vicissitudes [de la politique intérieure allemande] »,et la « forte mobilisation, très idéologique, du Parlement [allemand] sur les exportations d’armement », souligne le ministère des affaires étrangères dans ce mail que Disclose s’est procuré.
Ce commentaire illustre les tensions sur ce sujet avec le voisin allemand, qui a mis en place en octobre 2018 un #embargo, toujours en cours, sur ses ventes d’armes à l’Arabie saoudite à la suite de l’assassinat du journaliste #Jamal_Khashoggi à Istanbul. Une décision jugée à l’époque incompréhensible pour Emmanuel Macron. Les ventes d’armes « n’ont rien à voir avec M. #Khashoggi, il ne faut pas tout confondre », avait alors déclaré le chef de l’Etat, précisant que cette mesure était, selon lui, « pure #démagogie ». Une fois le problème allemand évacué, le Quai d’Orsay désigne enfin le véritable ennemi : les #institutions_européennes, considérées comme « hostiles à nos intérêts dans le domaine du contrôle des exportations sensibles ».
ouverture en trompe-l’œil
L’exécutif aurait-il peur du #contrôle_démocratique ? Il s’en défend et feint même de vouloir protéger les députés contre un piège tendu à eux-mêmes. « Les parlementaires impliqués dans le contrôle des exportations (…) ne pourraient pas répondre aux demandes de transparence » et se retrouveraient « de facto solidaires des décisions prises », explique le document. En d’autres termes, s’il leur prenait de vouloir contester la politique de ventes d’armes de la France, les élus seraient de toute façon soumis au « #secret-défense ». Inutile, donc, qu’ils perdent leur temps.
Pour finir, les services du premier ministre formulent une liste de recommandations quant à la réaction à adopter face à cet épineux rapport. Première d’entre elles, « adopter une position ouverte » sur les propositions de « renforcement de l’information du Parlement ». Un trompe-l’œil, car l’essentiel est ailleurs. « Il convient, poursuit le texte, de confirmer avec les principaux responsables de l’[#Assemblée_nationale] » qu’ils s’opposeront à la plus importante proposition du texte, soit la création d’une #délégation_parlementaire.
En guise de dernière suggestion, les auteurs de la note invitent l’exécutif à définir « une #ligne_de_communication » face à la médiatisation du rapport et les réactions des ONG. Une ligne de communication désormais beaucoup plus claire, en effet.
La note « confidentiel défense » dont Disclose a été destinataire est protégée par l’article 413-9 du code pénal sur le secret de la défense nationale. Nous avons néanmoins décidé d’en publier le contenu car ces informations relèvent de l’intérêt général et doivent par conséquent être portées à la connaissance du public. Par souci pour la sécurité de nos sources, nous ne publions pas le document dans son intégralité.
►https://disclose.ngo/fr/article/vente-darmes-en-secret-lexecutif-declare-la-guerre-au-parlement
#armes #commerce_d'armes #armement #France #UE #EU #démocratie
ping @reka @simplicissimus
#Vente_d’armes : en secret, l’#exécutif déclare la guerre au #Parlement
Une note classée « confidentiel défense » dévoile la stratégie du gouvernement pour torpiller les propositions d’un rapport parlementaire sur un contrôle plus démocratique des #exportations d’armement.
Silence radio. Depuis la publication, le 18 novembre dernier, du #rapport_parlementaire sur les ventes d’armes françaises, l’exécutif n’a pas réagi. Du moins pas officiellement. Car, en réalité, le gouvernement a préparé la riposte dans le secret des cabinets ministériels. Objectif : torpiller le rapport des députés #Jacques_Maire (La République en marche, LRM) et #Michèle_Tabarot (Les Républicains, LR) et les pistes qu’ils suggèrent pour impliquer le Parlement dans le processus de #contrôle des exportations d’armement.
Disclose a été destinataire d’une note de quatre pages rédigée par le #Secrétariat_général_de_la_défense_et_de_la_sécurité_nationale (#SGDSN), un service directement rattaché à Matignon. Classée « confidentiel défense » – le premier niveau du « secret-défense » –, elle a été transmise au cabinet d’Emmanuel #Macron mais aussi à #Matignon, au #ministère_des_armées, et à celui des affaires étrangères et de l’économie, le 17 novembre dernier. Soit la veille de la publication du #rapport_Maire-Tabarot.
étouffer les velléités
Sobrement intitulé « Analyse des 35 propositions du rapport de la mission d’information sur les exportations d’armement Maire-Tabarot », ce document stratégique révèle l’opposition ferme et définitive du gouvernement à une proposition inédite : la création d’une #commission_parlementaire chargée « du contrôle des exportations d’armement ». D’après Jacques Maire et Michèle Tabarot, « cet organe n’interviendrait pas dans le processus d’autorisation des exportations mais contrôlerait, a posteriori, les grands #choix de la politique d’exportation de la France ». Impensable pour le gouvernement, qui entend peser de tout son poids pour étouffer dans l’œuf ces velléités de #transparence.
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Selon les analystes de la SGDSN, cette proposition doit constituer le « point d’attention majeur » du pouvoir exécutif ; autrement dit, celui qu’il faut absolument enterrer. Le document explique pourquoi : « Sous couvert d’un objectif d’une plus grande transparence et d’un meilleur dialogue entre les pouvoirs exécutif et #législatif, l’objectif semble bien de contraindre la politique du gouvernement en matière d’exportation en renforçant le #contrôle_parlementaire. » A lire les gardiens du temple militaro-industriel français, plus de transparence reviendrait à entraver la #liberté_de_commerce de l’Etat. Et la SGDSN de prévenir : ces mesures pourraient « entraîner des effets d’éviction de l’#industrie françaises dans certains pays ».
protéger les « clients »
Si la commission parlementaire devait malgré tout voir le jour, le note préconise qu’elle ne puisse « en aucun cas » obtenir un suivi précis des transferts d’armes. Les élus devront se contenter du rapport qui leur est remis par le gouvernement chaque année, lequel ne précise ni les bénéficiaires du matériel ni son utilisation finale.
« Cette implication de parlementaires, alertent encore les auteurs, pourrait mener à une fragilisation du principe du #secret_de_la_défense_nationale (…) ainsi que du #secret_des_affaires et du secret lié aux relations diplomatiques avec nos partenaires stratégiques. » Le risque pour l’Etat ? Que « les clients » soient « soumis à une politisation accrue des décisions » qui nuirait aux affaires et provoquerait la « fragilisation de notre #crédibilité et de notre capacité à établir des #partenariats_stratégiques sur le long terme, et donc de notre capacité à exporter ». En ligne de mire, des pays comme l’#Arabie_saoudite ou l’#Egypte, le principal client de l’industrie tricolore en 2019 (►https://disclose.ngo/fr/news/la-france-bat-des-records-en-matiere-de-vente-darmes).
Selon les analystes de le SGDSN, la création d’un contrôle parlementaire sur les exportations aurait également « des conséquences pour le gouvernement, dont les différents ministres seraient exposés ». Comme ce fut le cas en 2019, lorsque la ministre des armées, #Florence_Parly, dû s’expliquer sur ses #mensonges répétés après les révélations de Disclose sur les armes vendues à l’Arabie saoudite et utilisées dans la guerre au #Yémen (►https://made-in-france.disclose.ngo/fr).
« effet de bord »
Un autre élément semble susciter l’inquiétude au plus haut sommet de l’Etat : la volonté de convergence entre les représentants des différents parlements de l’Union européenne. Pour Jacques Maire et Michèle Tabarot, ce « #dialogue_interparlementaire » permettrait une meilleure coopération entre Etats membres. Trop risqué, selon le gouvernement, qui y voit « le risque d’un effet de bord qui exposerait notre politique à des enjeux internes propres à certains de nos voisins européens ».
Sur ce point, l’analyse aurait pu s’arrêter là. Mais le Quai d’Orsay a voulu préciser le fond de sa pensée, comme le révèlent les modifications apportées au document d’origine. Le cabinet de Jean-Yves Le Drian précise, en rouge dans le texte, qu’une telle convergence entre élus européens serait « particulièrement préoccupante », en particulier concernant le Parlement allemand. « Nous n’avons aucun moyen de maîtriser les vicissitudes [de la politique intérieure allemande] »,et la « forte mobilisation, très idéologique, du Parlement [allemand] sur les exportations d’armement », souligne le ministère des affaires étrangères dans ce mail que Disclose s’est procuré.
Ce commentaire illustre les tensions sur ce sujet avec le voisin allemand, qui a mis en place en octobre 2018 un #embargo, toujours en cours, sur ses ventes d’armes à l’Arabie saoudite à la suite de l’assassinat du journaliste #Jamal_Khashoggi à Istanbul. Une décision jugée à l’époque incompréhensible pour Emmanuel Macron. Les ventes d’armes « n’ont rien à voir avec M. #Khashoggi, il ne faut pas tout confondre », avait alors déclaré le chef de l’Etat, précisant que cette mesure était, selon lui, « pure #démagogie ». Une fois le problème allemand évacué, le Quai d’Orsay désigne enfin le véritable ennemi : les #institutions_européennes, considérées comme « hostiles à nos intérêts dans le domaine du contrôle des exportations sensibles ».
ouverture en trompe-l’œil
L’exécutif aurait-il peur du #contrôle_démocratique ? Il s’en défend et feint même de vouloir protéger les députés contre un piège tendu à eux-mêmes. « Les parlementaires impliqués dans le contrôle des exportations (…) ne pourraient pas répondre aux demandes de transparence » et se retrouveraient « de facto solidaires des décisions prises », explique le document. En d’autres termes, s’il leur prenait de vouloir contester la politique de ventes d’armes de la France, les élus seraient de toute façon soumis au « #secret-défense ». Inutile, donc, qu’ils perdent leur temps.
Pour finir, les services du premier ministre formulent une liste de recommandations quant à la réaction à adopter face à cet épineux rapport. Première d’entre elles, « adopter une position ouverte » sur les propositions de « renforcement de l’information du Parlement ». Un trompe-l’œil, car l’essentiel est ailleurs. « Il convient, poursuit le texte, de confirmer avec les principaux responsables de l’[#Assemblée_nationale] » qu’ils s’opposeront à la plus importante proposition du texte, soit la création d’une #délégation_parlementaire.
En guise de dernière suggestion, les auteurs de la note invitent l’exécutif à définir « une #ligne_de_communication » face à la médiatisation du rapport et les réactions des ONG. Une ligne de communication désormais beaucoup plus claire, en effet.
La note « confidentiel défense » dont Disclose a été destinataire est protégée par l’article 413-9 du code pénal sur le secret de la défense nationale. Nous avons néanmoins décidé d’en publier le contenu car ces informations relèvent de l’intérêt général et doivent par conséquent être portées à la connaissance du public. Par souci pour la sécurité de nos sources, nous ne publions pas le document dans son intégralité.
►https://disclose.ngo/fr/article/vente-darmes-en-secret-lexecutif-declare-la-guerre-au-parlement
#armes #commerce_d'armes #armement #France #UE #EU #démocratie
ping @reka @simplicissimus
Corona Chroniques, #Jour49 - davduf.net
▻http://www.davduf.net/corona-chroniques-jour49
Ailleurs, un autre front se dessine : celui de qui parle, et de qui nomme. Après quatre jours sans trop rien dire, les sociétés de rédacteurs des principaux journaux réagissent enfin à la drôle d’idée du gouvernement, surgie en milieu de semaine : la labellisation des « sources d’informations sûres et vérifiées » en cette période de #Covid19 qui « favorise la propagation de #fakenews » (selon l’annonce de #Sibeth_Ndaye, grande pourvoyeuse en la matière, porte-parole du gouvernement, et auteure de l’inoubliable « J’assume de mentir pour protéger le président de la République »). Drôle, délétère et désespérée compilation de bons points sur le site officiel de #Matignon : qu’un gouvernement soit à ce point acculé pour appeler à la rescousse les services de fact checking de la presse en dit long. Sur lui, en premier lieu — mais aussi sur le monde des médias. Durant des décennies, l’essentiel exercice de fact checking consistait, dans les grandes rédactions anglo-saxonnes, à faire vérifier par d’autres leurs propres informations, avant de glisser en terrain de chasse aux rumeurs réseaux-sociales, vérificateurs-vitrines d’un journalisme de neutralité apparente, de moins en moins enclin à descendre dans l’arène, et se contenant d’en relater une partie des aventures, au point que certains, comme le philosophe #Alain_Cambier, parlent d’expédient efficace mais insuffisant.
Au Figaro, #Arnaud_Benedetti déclare : « L’escalade de l’engagement, [c’est quand] une structure ne parvient plus à enrayer la mécanique de déni qu’elle a enclenché. Sa survie est alors indexée sur la perpétuation de ce déni. Ce n’est là plus l’État légal-rationnel mais une forme pathologique d’État. L’administration fédérale aux États-Unis savait dès 1965 qu’elle avait perdu la guerre au Vietnam, mais elle a préféré mentir à son opinion. C’est un peu la même chose avec la pénurie des masques qui n’a pas fini de fragmenter la réputation de l’exécutif et de démonétiser sa parole. »
Demain, Après demain, ce terrain de la parole prise — comme on on prend position (tireur couché, ou franc tireur ; reporter ou copiste ; narrateur ou falsificateur) — sera probablement plus dévastateur que jamais, et #Debord plus spectaculaire qu’Avant (« Dans le monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux. »). Et c’est Pendant que chacun fourbit ses armes — d’où la voracité à tout lire, tout le temps, dans nos dimanches de confinement et de tous les jours — c’est maintenant que se constitue notre arsenal d’Après, à coups de banderoles vers la rue, de carnets vers les siens ; à grands renforts de comités informels et de graffitis fugaces (aujourd’hui, sublime, vu sur Twitter : drone d’ambiance, cet État d’urgence).
Latécoère passe sous contrôle américain - ladepeche.fr
▻https://www.ladepeche.fr/2019/12/05/latecoere-passe-sous-controle-americain,8583799.php
Fin novembre, 17 députés membres de la commission de la Défense nationale avaient même écrit au Premier ministre sur le risque de voir partir à l’étranger la technologie Lifi (internet par la lumière) dont Latécoère est un des tout premiers leaders dans le monde. Cette technologie de protocole de communication servira rapidement dans la sécurisation des données notamment dans le domaine militaire. L’économiste Christian Saint-Etienne a réagi ce matin : « Jamais le Pentagone américain n’aurait permis une prise de contrôle d’une telle technologie par un acteur étranger ». Jean-Louis Chauzy, président du Conseil économique, social et environnemental d’Occitanie avait, lui, pointé un risque de perte de souveraineté.
Malgré ces mises en garde, #Matignon avait autorisé cette #OPA dans le cadre de la procédure contrôle des investissements étrangers en France (IEF). Il a toutefois posé la condition que Searchlight rétrocède 10% du capital à un fonds français pour assurer une présence tricolore au conseil d’administration de Latécoère. Cette disposition pourrait donc, si elle est effectivement mise en œuvre, faire baisser la part de Searchlight à 52,76% du capital lui conférant de facto le contrôle de Latécoère.
Et dans l’histoire des revendications salariales, occupation d’entreprise and Co, Latécoère fut la première en #1936
#grève_générale
Dixit Filoche ▻https://seenthis.net/messages/815416
Le nouveau conseiller d’Édouard #philippe est un ancien militant de l’extrême-droite italienne
▻https://lemediapresse.fr/international/le-nouveau-conseiller-dedouard-philippe-est-un-ancien-militant-de-lext
Sandro #Gozi, 51 ans, conseiller d’Edouard Philippe depuis ce mois d’août, a été membre d’une formation d’extrême droite italienne dans les années 1980 et 1990. C’est ce que révèle, preuves à l’appui, le journal Il Primato Nazionale, proche de la formation néo-fasciste italienne Casa Pound.
#International #fascisme #Italie #Lega #M5S #Macron #Matignon #MSI
Rugy : certains travaux de l’appartement, dont le dressing, étaient bien trop coûteux
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/230719/rugy-certains-travaux-de-l-appartement-dont-le-dressing-etaient-bien-trop-
L’enquête administrative sur les travaux dans l’appartement de fonction de François de Rugy estime que les règles de la commande publique ont été respectées, mais confirme le coût trop élevé de certaines prestations, dont le dressing à 17 000 euros. Édouard Philippe a décidé que les ministres devraient désormais obtenir l’aval de Matignon pour les travaux supérieurs à 20 000 euros.
#POLITIQUE #Matignon,_François_de_Rugy,_dépenses_publiques,_ministère_de_l’écologie,_travaux,_Séverine_De_Rugy,_A_la_Une
il rugit encore ce petit marquis de LaREM, cet épisode restera comme le feuilleton désopilant de l’été 2019. à pisser de rire n’eut été que Monsieur François de Rugy était ministre de la transition écologique et solidaire. Bientôt 50 ans que ça dure ! la liste de ces prédécesseurs sur wikipédia : ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_ministres_fran%C3%A7ais_de_l%27%C3%89cologie
à la décharge de de Rugy, la place a été chauffé à blanc pendant près d’un 1/2 siècle jusqu’au record caniculaire en ce moment.
Le portefeuille a eu plusieurs intitulés : « Protection de la nature », « Environnement », « Qualité de vie » entre 1974 et 1977 et, entre 2007 et 2014, après la fusion avec le ministre de l’Équipement, « développement durable ».
Ce glissement sémantique est à l’image de l’écologie gouvernemental, tout parti confondus, jusqu’à ministère de la transition écologique et solidaire (sic).
Réunion de chantier auprès de ma brune (Brune Poirson) ah la voici :
▻https://seenthis.net/messages/723372#message726563
L’ "An zéro" de l’écologie macroniste ?
« Comment éviter que tout « transitionne » en rond, sans que rien ne change vraiment ? »
publié par @lundimatin 25/7/2019
►https://lundi.am/L-An-zero-de-l-ecologie-macroniste
#Nouvelle-Calédonie : une question et beaucoup d’interrogations
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/280318/nouvelle-caledonie-une-question-et-beaucoup-d-interrogations
Au terme de longues discussions, le comité des signataires de l’accord de Nouméa, qui s’est réuni le 27 mars à #Matignon, a trouvé un consensus autour de la question qui sera posée le 4 novembre, lors du référendum d’autodétermination. À sept mois du scrutin, les négociations entre indépendantistes et loyalistes sont loin d’être achevées.
#France #Edouard_Philippe #indépendance #kanak #pleine_souveraineté #Premier_ministre #référendum_d'autodétermination
#Nouvelle-Calédonie: la loi électorale examinée au Sénat
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/130218/nouvelle-caledonie-la-loi-electorale-examinee-au-senat
Nouvelle étape institutionnelle en vue de l’organisation en Nouvelle-Calédonie du #référendum sur l’accession à la pleine souveraineté : le Sénat examine, à partir du mardi 13 février, le projet de loi organique permettant la révision du corps électoral, sujet hautement sensible entre indépendantistes et loyalistes.
#France #autodétermination #comité_des_signataires #Edouard_Philippe #indépendance #kanak #Matignon
#Nouvelle-Calédonie : premier accord décisif sur la route du #référendum
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/031117/nouvelle-caledonie-premier-accord-decisif-sur-la-route-du-referendum
Après une journée de discussions, le #comité_des_signataires de l’accord de Nouméa, réuni jeudi 2 novembre à #Matignon, a trouvé un accord politique permettant de régler l’épineuse question du corps électoral, enjeu majeur du référendum d’autodétermination organisé fin 2018 en Nouvelle-Calédonie. Comité des signataires de l’accord de Nouméa, le 2 novembre, à Matignon. © Twitter/@EPhilippePM
#France #autodétermination #Edouard_Philippe #indépendance #kanaks
#Edouard_Philippe dans les pas de ses prédécesseurs
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/021117/edouard-philippe-dans-les-pas-de-ses-predecesseurs
À un an du #référendum d’autodétermination, Édouard Philippe préside, le 2 novembre, son premier comité des signataires de l’accord de Nouméa. Depuis les accords de #Matignon-Oudinot en 1988, ce dossier sensible reste la chasse gardée des premiers ministres.
#France #autodétermination #indépendance #Lionel_Jospin #Manuel_Valls #Michel_Rocard #Nouvelle-Calédonie #Premier_ministre
#Edouard_Philippe s’inscrit dans les pas de ses prédécesseurs
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/021117/edouard-philippe-sinscrit-dans-les-pas-de-ses-predecesseurs
À un an du #référendum d’autodétermination organisé en #Nouvelle-Calédonie, Édouard Philippe présidera, jeudi 2 novembre, son premier comité des signataires de l’accord de Nouméa. Depuis les accords de #Matignon-Oudinot en 1988, ce dossier hautement sensible reste la chasse gardée des premiers ministres.
#France #autodétermination #indépendance #Lionel_Jospin #Manuel_Valls #Michel_Rocard #Premier_ministre
▻http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20171029.OBS6686/nouvelles-revelations-sur-les-primes-occultes-en-liquide-pendan
Sont quand même très drôles ces caciques du RPR.
Entre celui qui voudrait nous faire croire que les dons affluaient en espèces comme des dons du ciel embarrassants, qu’ils ne savaient plus quoi faire de cet argent et qu’ils ont même songé à le détruire et l’autre qui loue un coffre-fort grande taille à la BNP pour y stocker les discours du candidat Sarkozy.
Eric Woerth, actuel président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, affirme qu’entre 30.000 et 35.000 euros seraient parvenus au QG du candidat et au siège de l’UMP de manière « anonyme », sous forme d’enveloppes contenant des espèces. A ne plus savoir qu’en faire : « Cet argent me gênait, c’était plus encombrant qu’un don du ciel », déclarait-il aux policiers. « Nous avons même pensé à le détruire. »
Les enquêteurs sont également « intrigués » par « un très grand coffre-fort » loué à la BNP par Claude Guéant, le bras droit de Nicolas Sarkozy pendant la campagne présidentielle de 2007, ajoute France Info. Claude Guéant s’y serait rendu à sept reprises, soi-disant pour stocker les discours du candidat Sarkozy.
@fil je te paie un coup à boire si ces tags sont réutilisés (avec à-propos) un jour !
Eric Woerth est né le 29 janvier 1956 à Creil, dans l’Oise. Il est marié et père de deux enfants.
Après son bac économique, #Eric_Woerth intègre HEC puis l’Institut d’études politiques de Paris. Il adhère au #RPR dès 1981 et débute sa carrière professionnelle dans le conseil en entreprise. Entre 1986 et 1990, il dirige l’Agence pour le développement de l’Oise (ADO). Il entre au conseil municipal de Chantilly mais son élection est invalidée par le Conseil d’Etat en 1990 pour cause d’incompatibilité avec ses fonctions à l’ADO.
A partir de 1993, Eric Woerth est directeur financier et administratif du RPR et de la campagne de #Jacques_Chirac en 1995. La même année, il devient maire de Chantilly et conseiller d’Alain #Juppé à #Matignon. Député de l’Oise en 2002, et trésorier de l’#UMP, il entre au gouvernement en 2004 en tant que secrétaire d’Etat à la Réforme de l’Etat.
En 2007, il s’occupe du financement de la campagne de #Nicolas_Sarkozy qui, une fois élu, le nomme ministre du Budget, des #Comptes_publics et de la Fonction publique dans le gouvernement de #François_Fillon. En 2010, il est nommé ministre du Travail, de la Solidarité et de la Fonction publique mais, cité au cœur de démêlés judiciaires, Eric Woerth perd rapidement son portefeuille.
Il est mis en examen en 2012 pour #trafic_d'influence passif et #recel_de_financement_illicite de parti politique dans l’affaire #Bettencourt, Eric Woerth est relaxé par la justice.
Il devient en 2015 le secrétaire général du parti Les Républicains.
▻http://tempsreel.nouvelobs.com/tag/eric-woerth
Vous pouvez écrire au Président de la commission des finances, ici : ▻http://www2.assemblee-nationale.fr/deputes/fiche/OMC_PA2960
Macron-Philippe : un tandem #exécutif sans tension ni passion
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/290917/macron-philippe-un-tandem-executif-sans-tension-ni-passion
© Reuters Concentré sur l’exécution de la feuille de route du #Président_de_la_République, Édouard Philippe ne se risque pas à emprunter des chemins de traverse. En remplissant sa fonction à la lettre, telle que définie par la Constitution, le #Premier_ministre s’épargne des tensions avec #Emmanuel_Macron. Mais le président se prive ainsi d’un pare-feu politique.
#Matignon, #Elysée, #ministères... Les cabinets verrouillés du nouveau pouvoir
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/170717/matignon-elysee-ministeres-les-cabinets-verrouilles-du-nouveau-pouvoir
En effectif réduit, les cabinets ministériels travaillent désormais en étroite relation avec une administration qu’Emmanuel Macron entend façonner à sa main. Parité, diversité, cursus, parcours politique et professionnel… Malgré les promesses de renouvellement, les personnages de l’ombre du #gouvernement ressemblent à tous ceux qui les ont précédés.
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Hollande nomme Cazeneuve, raide et fidèle, à #Matignon
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Bernard Cazeneuve en 2013 © Reuters Comme Manuel Valls, il passe de Beauvau à Matignon, la loyauté à François Hollande en plus. Le président sortant a fait le choix d’un fidèle qui porte le bilan du quinquennat sur la lutte antiterroriste et la limitation des libertés publiques, mais aussi la tache de la mort de Rémi Fraisse.
#France #Bernard_Cazeneuve #ministre_de_l'Intérieur #Premier_ministre #remaniement
#Manuel_Valls offre une mission sur le #tourisme à #Jean-Paul_Huchon
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Le premier ministre Manuel Valls a confié à l’ancien président de la Région d’Île-de-France Jean-Paul Huchon une mission sur le tourisme à Paris après les attentats de novembre.
#loi_sur_le_travail : la #droite cherche le bon angle d’attaque
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Coincée par la tonalité libérale du projet de loi sur le travail, la droite n’avait pas grand-chose à redire sur le fond de la réforme. Face au pouvoir qui a définitivement annexé son territoire, l’opposition critique, mais seulement pour la forme.
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#loi_sur_le_travail : une #Mobilisation jamais vue sur #Internet
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Myriam El Kohmri et #Manuel_Valls à Mulhouse, le 22 février. © Reuters Une #pétition en ligne qui frôle le million de signataires, un appel à manifester le 9 mars et une vidéo de « Youtubeurs » : ces trois initiatives ont débordé politiques et syndicats, faisant surgir sur le numérique une mobilisation inédite contre la loi sur le travail.
#France #Economie #Elysée #emploi #exécutif #François_Hollande #loi_travail #Matignon #Myriam_El_Khomri
Hollande et Valls, deux stratégies mais une seule politique
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François Hollande et #Manuel_Valls le 15 avril 2014 © Reuters Les tensions s’accumulent au plus haut sommet de l’État, plombé par les mauvais sondages et fébrile à 14 mois de la présidentielle. Même un banal entretien de la ministre du travail devient l’objet de frictions entre l’Élysée et #Matignon. Mais si #François_Hollande et Manuel Valls divergent parfois sur leur stratégie politique, sur le fond, ils sont encore d’accord.
Les réseaux africains de #Manuel_Valls
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/180116/les-reseaux-africains-de-manuel-valls
Manuel Valls à l’université d’été du PS à La Rochelle, en 2013. Au second plan, Ibrahima Diawadoh. © Reuters D’une petite phrase à la télévision, le premier ministre vient de provoquer un incident diplomatique avec le Gabon d’Ali Bongo. #Matignon tente d’aplanir le différend avec, à la manoeuvre, Ibrahima Diawadoh N’Jim, l’officieux #conseiller #Afrique de Manuel Valls. Le premier ministre se montre de plus en plus intéressé par le continent où il peut compter sur de nombreux relais. Dernier volet de notre série sur la politique africaine de la #France.
#International #Alain_Bauer #Anne_Gravoin #gouvernement #Ibrahima_Diawadoh_N'Jim #Stéphane_Fouks