• Vers des #sables alternatifs issus de la déconstruction des bâtiments : le projet de recherche SAND

    Le sable est la 3e ressource consommée dans le monde. Il existe de forts enjeux à développer l’#économie_circulaire de cette ressource non renouvelable : c’est l’objet du #projet_de_recherche #SAND destiné à valoriser du sable issu de la #déconstruction des bâtiments et des #boues_de_bétons dans les mortiers, et à mettre en place une filière de recyclage.

    Le projet de recherche SAND, financé par l’#Ademe et coordonné par l’entreprise #PAREX / #SIKA, est mené en synergie avec #Clamens et le Cerema. Il a pour objectif de produire du sable issu du recyclage de #matériaux_du_bâtiment et des boues de bétons afin d’économiser la #matière_première.

    En effet, le sable est la 3e ressource la plus consommée au monde après l’air et l’eau et son extraction a un fort impact environnemental, et est devenue un enjeu stratégique car sa raréfaction est de plus en plus critique.

    Du #sable_recyclé pour du mortier à usage du bâtiment

    La #dépendance mondiale du sable induit une forte tension au niveau de l’#approvisionnement et une hausse de prix. L’usage d’un #sable_de_substitution pour le bâtiment qui en est le principal consommateur et la création d’une filière de recyclage des #déchets_locaux_inertes du #BTP, dans une démarche d’économie circulaire, répondraient à ces problématiques en développant des emplois locaux.

    Par ailleurs, un procédé de production de sables alternatifs sera mis au point. Ce procédé, économe en énergie, permettrait de produire un gisement homogène et ayant les propriétés requises pour être intégré dans des #mortiers colles ou des mortiers d’enduits.

    Le projet, qui bénéficie d’un financement du #Programme_d’investissement_d’avenir et s’étendra sur quatre ans, sera mené en trois grandes étapes pratiques :

    - Définir les propriétés des sables recyclés qui pourront être incorporés dans des mortiers colles ou des mortiers d’enduits. Différentes propriétés des sables vont être analysées afin de garantir un flux homogène malgré la diversité des sources.
    - Mettre en place des formules adaptées selon le taux d’incorporation des sables recyclés. Les formules seront caractérisées selon les normes en vigueur, notamment d’un point de vue durabilité.
    – Mettre en place un démonstrateur industriel qui pour produire un sable homogène avec un procédé éconologique (économiquement viable et dont l’impact environnemental serait réduit). L’objectif est de s’assurer de la viabilité technique du procédé et de sa reproductibilité pour permettre le développement d’une filière des mortiers recyclés destinés au bâtiment. Ce démonstrateur permettra à terme de traiter 100.000 tonnes de sable par an.

    L’expertise du Cerema en caractérisation des matériaux mobilisée

    L’équipe de recherche DIMA (Durabilité, Innovation et valorisation des Matériaux Alternatifs) du Cerema sera plus particulièrement impliqué dans deux volets qu’il pilotera : l’évaluation des scénarii logistiques et des voies de valorisation des sables, et l’évaluation des impacts environnementaux, économiques et sociétaux des mortiers fabriqués. Des essais en laboratoire seront menés par le Cerema d’Ile-de-France afin de valider les mélanges proposés par le partenaire industriel. Une attention particulière sera portée à la durabilité des mortiers mis en œuvre.

    Dans une seconde phase, les mortiers à base de sables recyclés seront testés avec la pose de carrelages et d’enduits à l’aide de ce mortier sur des bâtiments existants.

    L’objectif final est de permettre la diffusion et la mise en oeuvre du procédé partout où il eut être utile aux filières.

    https://www.cerema.fr/fr/actualites/sables-alternatifs-issus-deconstruction-batiments-projet
    #sable #construction #recyclage #alternative

    et un nouveau mot : #éconologie

    ping @albertocampiphoto

  • #Asunción (Paraguay) : révolte indigène contre une loi visant à criminaliser les récupérations de terres
    https://fr.squat.net/2021/10/27/asuncion-paraguay-revolte-indigene-contre-une-loi-visant-a-criminaliser-le

    Il y a environ trois semaines, des organisations indigènes ont convergé vers Asunción, capitale du #Paraguay, pour protester contre une loi visant à criminaliser la reprise de leurs terres, notamment face aux grands propriétaires. Complice du régime en place, il est important de rappeler le rôle désastreux de l’industrie agro-alimentaire. Situé en pleine “route du […]

    #Aché #émeutes

  • [Audio] Témoignage de Fédérica Montsény, une militante libertaire de la Révolution espagnole
    https://www.partage-noir.fr/audio-temoignage-de-federica-montseny-une-militante-libertaire

    « Militante réputée du mouvement libertaire espagnol, #Fédérica_Montsény (12/02/1905 Madrid-14/01/1994 Toulouse) joua dans "l’histoire officielle" un rôle de premier plan. (...) Poussées par les circonstances, les structures nationales de la #CNT et de la FAI commirent une erreur tragique que Fédérica Montsény, avec trois autres compagnons, acceptèrent d’incarner en prenant chacun un ministère dans le gouvernement de la république espagnole. Fédérica Montseny eu le courage de reconnaître cette erreur. Elle continua le combat au sein de la CNT et de la FAI jusqu’à son dernier souffle, restant toute sa longue vie cette femme pétrie des idées de liberté, de solidarité et de justice sociale à travers qui vibrait l’idéal libertaire. » CNT-AIT #Partages_noirs

    / Fédérica Montsény, Révolution espagnole (1936-1939), (...)

    #Révolution_espagnole_1936-1939_

  • Perquisitions dans le milieu de la drogue, 64 arrestations : « Nous estimons la production à une tonne de cocaïne par semaine à Bruxelles »
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_perquisitions-dans-le-milieu-de-la-drogue-64-arrestations-nous-estimons-

    Une soixantaine de personnes ont été arrêtées au cours de 114 perquisitions visant un important réseau d’importation de #cocaïne qui ont été effectuées mardi matin, dès 5h00, principalement en région bruxelloise mais également, et notamment, dans la région d’Anvers, en Brabant wallon et en quelques lieux de Flandre et de Wallonie, a annoncé mardi en fin de journée Frédéric Van Leeuw, procureur fédéral lors d’une conférence de presse. De plus, 6 laboratoires d’extraction de cocaïne ont été découverts, principalement à #Bruxelles et dans sa périphérie.


    Il s’agit de la plus importante série de perquisitions depuis celle de mars dernier réalisée à la suite du décryptage de messages cryptés via le logiciel SKY ECC, installé sur des cryptophones employés pour communiquer dans le milieu criminel.

    C’est de plus la 3e vague d’arrestations en une semaine, actions auxquelles s’ajoutent des actions des parquets locaux comme celui d’Anvers lundi.

    Des pièces d’or
    « Le dossier d’aujourd’hui porte sur une organisation criminelle soupçonnée d’être active dans le trafic de cocaïne, entre l’Amérique du Sud et l’#Europe », a précisé Eric Jacobs, directeur de la police judiciaire fédérale (PJF) de Bruxelles. « Un groupe de criminels situés en Belgique, principalement à Bruxelles, organise la réception de la cocaïne, son extraction et son reconditionnement dans des laboratoires belges. Nous estimons la production à une tonne de cocaïne par semaine à Bruxelles et en périphérie. Après ce reconditionnement, des courriers assurent la distribution vers le reste de l’Europe ».

    Les policiers ont confisqué plus d’un million en liquide et une importante quantité de pièces d’or. Des voitures et objets de luxe, notamment des #montres - qui constituent un nouveau moyen d’écoulement d’importantes sommes d’argent - ont été saisis, de même que des tonnes de produits imprégnés de cocaïne, 300 m3 de tabac et du matériel technique comme des #drones, des moteurs de propulsion de sous-marin pour la plongée. Il n’y a pas eu d’incidents.

    Avant l’opération de ce jour, plus de 350 kg de cocaïne via l’arrestation de courriers, 9 tonnes de cannabis, 32 tonnes d’engrais imprimés de cocaïne et plus de 2000 litres de #déchets_chimiques ont été saisis.

    Au total, 455 arrestations et près de 2000 personnes ont été identifiées en lien avec le dossier SKY ECC. 77 tonnes de cocaïne ont été saisies cette année. 

    Une filière de blanchiment est organisée, notamment à destination des #paradis_fiscaux .

    « La criminalité organisée internationale voire mondiale est manifestement très implantée en Belgique », a souligné Eric Snoeck, directeur général à la police judiciaire fédérale. « Nous savions déjà que le port d’#Anvers est le premier port européen d’importation de la cocaïne ». La région de Bruxelles apparait aujourd’hui comme le deuxième lieu d’activité de ce réseau.

    #criminalité_organisée #criminalité_internationale #criminalité

  • Une fresque « sexiste » dans la cantine de l’internat de Purpan, le CHU en ordonne le retrait
    "Une fresque géante à connotation sexuelle recouvre l’intégralité d’un mur du réfectoire de l’internat de Purpan à Toulouse. Association et syndicat demandaient son retrait à la direction du CHU, la jugeant « sexiste » et « humiliante ». Ce lundi soir, le CHU a ordonné que cette toile soit enlevée. (...)"

    https://www.francebleu.fr/infos/societe/une-fresque-sexiste-dans-la-cantine-de-l-internat-de-purpan-association-e

    #art #humour #peinture #parodie #féminisme #hôpitaux #France #Toulouse #sexisme #pornographie #satire #société #santé #vangauguin

  • La parole aux migrants
    https://laviedesidees.fr/Frederique-Fogel-Parente-sans-papiers.html

    À propos de : Frédérique Fogel, Parenté sans papiers, éditions dépaysage. Une enquête restitue, entre soutien bénévole et recherche, les différentes étapes que, face à l’Administration française, les familles de migrants sans papiers doivent franchir dans leur demande de régularisation.

    #International #sans-papiers #parenté #migration
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20211025_parentsanspapier.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20211025_parentsanspapier.docx

  • Giuseppe Pinelli - une épine dans le flanc du pouvoir
    https://www.partage-noir.fr/giuseppe-pinelli-une-epine-dans-le-flanc-du-pouvoir

    Un podcast de Yaelle Lucas et Lorenzo Valera, pour raconter une des pages les plus sombres de l’histoire italienne : la mort du cheminot anarchiste Giuseppe Pinelli, tombe par la fenêtre du commissariat lors d’un interrogatoire, le 14 décembre 1969. #Partages_noirs

    / Giuseppe Pinelli

    #Giuseppe_Pinelli_

  • « Le massacre de la Saint-Barthélemy s’est joué entre voisins »
    https://www.lemonde.fr/le-monde-des-religions/article/2021/10/24/le-massacre-de-la-saint-barthelemy-s-est-joue-entre-voisins_6099676_6038514.


    « Le Massacre de la Saint-Barthélemy », une huile sur bois du peintre François Dubois, est exposée au musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne (Suisse).
    WIKIPEDIA

    C’est une vision inédite du massacre de 1572 que l’historien Jérémie Foa offre dans son ouvrage « Tous ceux qui tombent ». Reconstituant une microhistoire soucieuse de nommer les victimes anonymes, il exhume les « vies minuscules » emportées.

    « Saint-Barthélemy » : le nom revient souvent dans le débat comme un spectre, synonyme de la folie d’un meurtre collectif. Mais qui connaît réellement ce massacre d’août 1572, si emblématique des guerres de religion ?

    Grâce à un travail d’archives approfondi, Jérémie Foa, maître de conférences en histoire moderne à l’université d’Aix-Marseille, offre une nouvelle perspective sur cet épisode jusque-là essentiellement raconté depuis les grands du royaume. Dans Tous ceux qui tombent. Visages du massacre de la Saint-Barthélemy (La Découverte, 352 pages, 19 euros), l’historien, actuellement en résidence au prestigieux Institute for Advanced Study de Princeton, aux Etats-Unis, a cherché à raconter l’événement par le bas, en rendant un visage aux anonymes massacrés.

    A travers 25 enquêtes pointilleuses, l’auteur met au jour les victimes et les tueurs, simples passants ou ardents massacreurs, dans leur humaine trivialité, et exhume ainsi ces « vies minuscules » emportées lors de ce funeste massacre.

    • Dans quel contexte advient le massacre de la Saint-Barthélemy ?

      La France connaît des guerres de religion depuis dix ans lorsque la Saint-Barthélemy éclate, dans la nuit du 23 au 24 août 1572. Ces conflits opposent les catholiques à la minorité protestante, qui représente environ 2 millions de sujets sur les 20 millions du royaume. Le protestantisme est légal en France depuis 1562, grâce à un édit de la reine Catherine de Médicis.

      Malgré plusieurs poussées de violence, la Saint-Barthélemy advient dans un contexte de paix, qui dure depuis l’édit de Saint-Germain, en août 1570. C’est pour le consolider que Catherine de Médicis a l’idée de marier sa propre fille, Marguerite de Valois – la future reine Margot –, à un grand aristocrate protestant, Henri de Navarre, qui deviendra Henri IV. Cette union est censée pérenniser la paix. Le mariage a lieu le 18 août 1572, à Paris. Pour l’occasion, de nombreux grands protestants s’y rendent, ce qui va créer des tensions avec les habitants – le culte protestant étant alors interdit dans la ville.

      Dans cette situation explosive survient un nouveau fait : l’amiral de Coligny, aristocrate protestant très proche du roi, est visé, le 22 août, par un tireur embusqué qui le cible à l’arquebuse, et le blesse sans le tuer. Le tireur a été envoyé par les Guise, grande famille catholique opposée depuis toujours à la réconciliation avec les protestants. Les aristocrates huguenots, furieux, menacent donc de prendre les armes.

      Qu’est-ce qui déclenche précisément le massacre ?

      Dans la nuit du 23 au 24 août se tient un conseil du roi Charles IX, au Louvre, lors duquel les conseillers catholiques décident d’une liste d’une vingtaine de grands protestants à abattre. Si le détail de cette séance reste flou, on sait que, peu après minuit, des soldats quittent le Louvre avec pour mission de les tuer : ils vont notamment défenestrer Coligny.
      Cette initiative pousse les habitants de Paris, et en particulier les miliciens, qui sont des bourgeois élus pour garantir la sécurité, à suivre eux aussi le geste royal en l’interprétant comme une autorisation à tuer leurs voisins protestants. Au total, quelque 3 000 d’entre eux seront massacrés entre cette nuit et le 28 août.

      Malgré les lettres répétées du roi pour faire cesser les exactions, la vague se répand en province, en particulier à Orléans, Lyon et Toulouse. Cette séquence ne s’arrêtera que mi-octobre, faisant environ 10 000 morts au total.

      Pourquoi avoir fait le choix de raconter cet épisode à travers les « vies minuscules » ?

      Les enjeux posés par la Saint-Barthélemy me captivent, et plus globalement le XVIe siècle – ma thèse portait sur les édits de pacification sous Charles IX (1560-1574). Je cherche à comprendre comment une personne peut soudain tuer son propre voisin, et à éclairer la logique qui conduit à tuer au nom de Dieu.

      Cela résonne avec d’autres génocides, comme en Yougoslavie et au Rwanda : le XVIe siècle me permet ainsi d’interroger d’autres époques. La Saint-Barthélemy me tient particulièrement à cœur, bien que je ne sois pas protestant, ni même croyant : je ne peux m’empêcher d’éprouver une empathie pour les victimes – et, a contrario, une antipathie pour les meurtriers.

      Cet intérêt pour les vies minuscules me vient en particulier de mes lectures rattachées au courant de la « #microhistoire », ainsi que des travaux de la spécialiste du XVIIIe siècle Arlette Farge. La Saint-Barthélemy a fait l’objet d’innombrables études, mais toujours depuis les palais et les grands ; je voulais donc traiter l’événement à travers les petits, les humbles.

      Quel regard nouveau cette approche par le bas permet-elle de jeter sur la Saint-Barthélemy ?

      L’élément le plus saisissant est que ce sont des voisins qui ont tué leurs voisins ! L’image d’absolutisme de l’Etat ne correspond pas du tout à la réalité : sa présence est très légère, et l’administration n’avait aucun moyen d’identifier qui était protestant ou pas. On a souvent accusé Catherine de Médicis du massacre, mais elle était bien incapable de reconnaître les personnes à cibler.

      Les études se sont souvent intéressées aux donneurs d’ordre, mais pas aux exécutants du massacre. Or seuls les habitants pouvaient savoir qui n’allait pas à la messe un dimanche, ou qui s’était absenté pour combattre de l’autre côté durant la dernière guerre de religion. Cette étude par le bas montre que le massacre s’est joué dans le voisinage, car il ne pouvait être mis en œuvre que par les riverains, et en particulier les miliciens.

      Tous les Parisiens étaient-ils impliqués ?

      Non, et c’est une autre surprise : les archives montrent que la plupart des Parisiens se livrent à de nombreuses autres activités que celle de tuer. C’est ce que j’ai appelé « les archives sans sang ». Celles-ci, troublantes pour l’historien, documentent des occupations ordinaires pour des milliers de Parisiens continuant leur routine dans ce massacre – mettre son enfant en apprentissage, faire du commerce, acheter des biens…

      On réalise ainsi, de façon saisissante, que l’ordinaire persiste dans l’extraordinaire. La question est alors : faut-il l’interpréter comme de l’égoïsme, ou comme un moyen de rester dans la banalité pour ne pas céder à la violence ?
      Enfin, mon enquête met aussi au jour l’existence de « Justes », qui ont par exemple aidé des protestants en rédigeant des certificats de catholicité ou en les hébergeant. Ainsi, même dans une période de crise radicale, il demeure toujours une marge de liberté : on peut décider de sauver son voisin, d’être indifférent à son sort ou de le tuer.

      Quel était le « modus operandi » du massacre ?

      Comme ce sont des voisins qui connaissent leurs victimes, la plupart du temps, ils frappent simplement à la porte. On tire la clochette, la victime descend, et soit celle-ci est abattue sur le champ, d’un coup d’épée, soit elle l’est en pleine rue. Mais je pense que la majorité des assassinats ont néanmoins eu lieu dans les #prisons car ces lieux de réclusions sont les plus efficaces pour éliminer sans trace.

      Beaucoup de protestants s’y sont rendus sans imaginer ce qui allait leur arriver, par habitude d’y avoir déjà été envoyés par le passé pour leur religion. Ces prisons étant en bord de Seine, elles ont facilité l’évacuation des cadavres, jetés à l’eau. Ces massacres dans les prisons se sont également produits à Lyon et à Toulouse.

      Comment expliquez-vous qu’une telle dynamique de la haine se soit déclenchée ?

      L’explication la plus convaincante est celle de l’historien Denis Crouzet, qui souligne l’angoisse eschatologique puissante éprouvée par les catholiques à cette époque. La peste n’est pas si loin et des bouleversements interviennent – guerres, maladies, mais aussi découverte de l’Amérique et réforme protestante.

      Cette sensation de vivre la fin des temps décuple l’angoisse face au jugement dernier. Les catholiques s’interrogent alors : peut-on tolérer la présence d’hérétiques, comme le sont les protestants, sans que cela nuise à notre salut ? Tuer des hérétiques est ainsi une façon de s’assurer place au paradis.

      Vous empruntez à Sigmund Freud sa notion de « narcissisme des petites différences ».

      En effet, et c’est la seconde explication à mon sens : pour ces riverains catholiques qui vivent à côté de protestants, il n’y a finalement rien de plus insupportable que ces « hérétiques » qui leur ressemblent autant. Cette absence de signe distinctif de l’ennemi génère aussi de l’angoisse, comme si le diable leur ressemblait. Le massacre devient une occasion de faire cesser cette ressemblance, d’où les défigurations massives sur les victimes – yeux arrachés, nez coupés –, comme pour différencier enfin les hérétiques et les rendre physiquement diaboliques.

      Quels destins exhumés des archives vous ont le plus touché ?

      J’ai été très ému par Marye Robert, dont l’histoire constitue le premier chapitre. Elle n’était jusqu’alors connue que sous le nom de son mari au moment du meurtre, via une simple phrase, terrible : « Le commissaire Aubert remercia les meurtriers de sa femme. » Cela m’a horrifié, faisant notamment écho à un drame arrivé dans mon entourage personnel. Pour des raisons à la fois scientifiques et intimes, j’ai donc été fier de retrouver son inventaire après décès et de pouvoir lui rendre son nom.

      Il semble que la confession protestante de Marye Robert ait valu à son mari une incarcération en 1569, pour des œufs trouvés à leur domicile en plein Carême. Cet homme, qui occupe un office très prestigieux, trouva peut-être dans l’élimination de sa femme un moyen commode de supprimer les menaces sur sa carrière, dans ce temps où divorcer était presque impossible.

      La mort de Louis Chesneau m’a aussi touché. Ce protestant est un savant hébraïste, dont les dernières années de sa vie montrent une descente aux enfers : sa foi lui vaut de perdre son emploi et d’être exilé de Paris durant trois ans. Devenu indigent, il vit de mendicité et est contraint de vendre ses livres. Le jour de la Saint-Barthélemy, il se réfugie chez un ami, Ramus, ce qui revenait à se jeter dans la gueule du loup car celui-ci était un protestant célèbre. Chesneau est mort défenestré.

      Et du côté des tueurs ?

      Le troisième visage que je retiens est celui de Thomas Croizier, qui est l’un des meurtriers principaux de la Saint-Barthélemy. Cet orfèvre habitait quai de la Mégisserie – qu’on appelle alors « vallée de Misère » –, et sa maison avait une trappe donnant sur la Seine : il a pu ainsi se débarrasser de nombreux cadavres, car il a tué beaucoup de protestants chez lui. Après le massacre, il continuera à régner dans les rues durant trente ans. Puis il s’est soudain exilé, à la fin de sa vie, après avoir participé à une expédition punitive, sans qu’on sache si cette ultime vie en ermite était motivée par l’envie d’échapper à la justice, ou par la seule culpabilité.

      Plus largement, en me penchant sur le devenir des tueurs, je me suis aperçu que la plupart ont vécu dans l’aisance et parfois les honneurs. Pour beaucoup, le crime paie. Comme pour Thomas Croizier qui, six mois après la Saint-Barthélemy, achètera à un prix dérisoire, avec l’aval de Catherine de Médicis, l’hôtel particulier d’une de ses victimes… La morale de l’histoire conduit à constater qu’il n’y en a pas : les pires criminels sont morts dans le confort de leur lit.

      Face à ce déchaînement de violence, n’y avait-il aucun anticorps ?

      Il y a d’abord ceux que j’ai qualifiés par anachronisme de « Justes », comme Jean de Tambonneau. Ce catholique, conseiller au Parlement, vivait sur l’île de la Cité dans une grande demeure où il cachera une quarantaine de protestants : c’est un exemple de grandeur morale, comme il y en a parfois dans les circonstances tragiques.

      Ensuite, les logiques familiales dans les familles mixtes ont permis à de nombreux protestants de trouver un refuge pour échapper au massacre. Enfin, dans plusieurs villes, comme Saint-Affrique dans l’Aveyron, des pactes d’amitié entre catholiques et protestants ont été signés : l’idée de citoyenneté prévaut sur la différence religieuse, et c’est une façon de vivre ensemble qui s’invente alors.

      Quels enseignements la Saint-Barthélemy offre-t-elle pour notre temps ?

      La première leçon est que la proximité peut engendrer de la haine lorsque la fréquentation de la différence n’est pas acceptée et assimilée. Il est donc très important de trouver des stratégies pour appréhender les différences, et savoir les valoriser plus que les livrer à la haine par le silence.

      Cet événement montre aussi qu’il subsiste, même dans les pires crises de notre histoire, une marge de manœuvre. Et cette liberté, qui distingue les bourreaux des justes, aucun événement de l’histoire ne peut la supprimer : il existe toujours la possibilité de choisir.

      Paradoxe, les éditions la Découverte qui publient actuellement tant de travaux de choix appartiennent à Bolloré.

      #Saint-Barthélemy #histoire #Paris

    • y avait aussi sur Médiapart : https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/191021/la-saint-barthelemy-matrice-des-guerres-civiles

      La Saint-Barthélemy, matrice des guerres civiles
      19 octobre 2021 Par Joseph Confavreux

      Comment peut-on renouveler un objet d’histoire autant parcouru que la Saint-Barthélemy dont, il y a déjà un siècle, l’historien Henri Hauser jugeait qu’il avait fait couler « à peine moins d’encre que de sang » ? L’historien Jérémie Foa, maître de conférences à l’université Aix-Marseille convainc, avec son ouvrage intitulé Tous ceux qui tombent. Visages du massacre de la Saint-Barthélemy (La Découverte), de la possibilité et de la nécessité de revenir sur cette nuit parisienne de la fin août 1572, inaugurant plusieurs semaines de massacres partout en France, conclues par la mort d’environ 10 000 protestants.

      Parce qu’il écrit de manière aussi précise qu’élégante, parce qu’il propose une micro-histoire faisant revivre les liens entre victimes et tueurs, parce que le chercheur s’est éreinté les yeux dans des archives inédites, parce qu’il propose, à partir de là, des hypothèses importantes, Jérémie Foa répond par le fait à la question qu’il pose lui-même en ouverture de son ouvrage : pourquoi « s’échiner à bêcher ces terroirs du déjà-lu et du si bien dit » ?

      Certes, la légende noire et longtemps dominante d’une préméditation du massacre par la Couronne, et plus précisément par la reine Catherine de Médicis, a été depuis longtemps détricotée notamment par l’historien Denis Crouzet, tandis que la chercheuse Barbara Diefendorf a, quant à elle, montré le rôle décisif de la milice parisienne dans les violences.

      Mais Jérémie Foa déplace la focale sur les « vies minuscules » prises dans les massacres pour mieux partir à la rencontre des « épingliers, des menuisiers, des brodeurs, des tanneurs d’Aubusson, des rôtisseurs de la Vallée de Misère, des poissonniers normands, des orfèvres de Lyon et des taverniers de la place Maubert ». Avec une question qui traverse tout le livre et taraude son auteur : « Comment des hommes ordinaires ont-ils pu soudain égorger leurs voisins de toujours ? »

      En effet, comme le montre l’ensemble du livre, « la Saint-Barthélemy est un massacre de proximité, perpétré en métriques pédestres par des voisins sur leurs voisins. Les tueries de l’été 1572 ont le quartier non seulement pour théâtre mais surtout pour condition – c’est parce qu’ils partageaient le quotidien de leurs cibles que les assassins ont su si vite où, comment et qui frapper ». À l’été 1572, écrit-il, « les liens de voisinage sont des chaînes ».

      Sources peu exploitées

      Une perspective qui évoque, plus proche de nous, certains des massacres commis pendant les guerres de Yougoslavie ou le génocide des Tutsis au Rwanda, à propos desquels Jérémie Foa cite la chercheuse Hélène Dumas, auteure du livre Le Génocide au village (Le Seuil, 2014), dans lequel elle pointait le fait qu’au « cœur de l’intimité sociale, affective et topographique entre les tueurs et les victimes se situe la question redoutable de la réversibilité des liens forgés dans le temps d’avant, lorsque le voisinage, la camaraderie, la pratique religieuse, jusqu’aux liens familiaux, se muent en autant de moyens favorisant la traque et la mise à mort ».

      Pour saisir ces « meurtres infimes et infâmes », Jérémie Foa a travaillé notamment à partir des registres d’écrou de la Conciergerie, alors la principale prison parisienne, « parsemés d’indices sur l’identité voire l’intimité de victimes à venir et des bourreaux en herbe ». Mais surtout à partir de sources peu exploitées, les minutes notariales, a priori « peu réputées pour conserver la mémoire des évènements ».

      Jérémie Foa réussit néanmoins à faire parler ces dernières, parfois plusieurs décennies après les massacres, parce qu’un inventaire après décès permet de saisir l’identité de celui qui s’est approprié les biens des huguenots ou parce qu’un nom permet de comprendre une carrière établie sur les cadavres des protestants.

      Jérémie Foa ouvre ainsi ses micro-histoires par un chapitre qu’il intitule « La femme du commissaire ». Dans Les mémoires de l’Estat de France, un martyrologe protestant rédigé par le pasteur Simon Goulart dans la décennie 1570, égrenant les vies de huguenots morts en raison de leur foi pendant les guerres de religion, un passage a particulièrement marqué le chercheur. Il est aussi bref que sordide, et ainsi rédigé : « Le commissaire Aubert demeurant en la rue Simon le France près la fontaine Maubué, remercia les meurtriers qui avoyent massacré sa femme. »

      Même s’il n’est pas possible d’exclure, dans de telles lignes, un artifice rhétorique donnant l’exemple d’un monstrueux écart à la norme pour mieux montrer que « le massacre est un temps d’inversion radicale », l’historien décide de persévérer et d’aller fouiller dans les archives notariales laissées derrière lui par ce commissaire Aubert. Cela lui permet de redonner un nom à cette victime restée jusque-là anonyme, allant même jusqu’à retrouver la liste des vêtements que la morte a sans doute portés.

      Une autre recherche dans les archives de la préfecture de police lui apprend ensuite que Nicolas Aubert fut enfermé, en 1570, à la Conciergerie, au motif qu’on avait trouvé en sa maison un morceau de jambon et plusieurs œufs en période de carême. Les réformés ne croyaient pas en l’effet des interdits alimentaires sur la foi. Nicolas Aubert a beau, contrairement à sa femme, être catholique, les achats faits par sa femme de foi huguenote lui vaudront d’être jeté en prison et d’y croupir de longs mois.

      « Est-ce durant ce temps qu’il en vient à haïr sa femme au point de souhaiter sa mort ? », alors que cela fait plus de trente ans que les époux sont mariés, interroge Jérémie Foa avant de conclure : « Il est probable que ce “merci” ait été inventé de toutes pièces par Simon Goulart pour rythmer son récit, dramatiser la scène et émouvoir le lecteur. Mais c’est ce merci obscène qui, en rendant l’enquête inévitable, m’a permis de redonner nom à la femme laissée sans vie un soir d’été 1572 : Marye Robert. »

      Ceux qui tuent en tirent profit

      Le livre accumule ensuite d’autres histoires saisies à « ras du sang », enchâssées dans les grands événements que l’on croit connaître mais qui se donnent à voir de façon plus fine une fois le livre refermé sur deux conclusions qui résonnent plus globalement avec la façon dont se déclenchent, se déroulent et se concluent les guerres civiles.

      La première est que non seulement ceux qui inaugurent les guerres civiles finissent par en tirer profit, au moins à court terme. Mais aussi que, même si le pouvoir n’est pas le responsable direct des exactions en amont, quand il a laissé faire, il finit par les accompagner et les légitimer en aval. Ainsi, constate Jérémie Foa, « quinze ans après le massacre, tout est oublié. Partout, les tueurs, leurs amis, leurs familles ont prospéré, gravi les échelons du cursus honorum ; ils sont entourés et honorés de la présence des puissants ».

      En effet, non seulement les tueurs de la Saint-Barthélémy n’ont pas été jugés et ont bénéficié de fait d’une amnistie complète, mais ils ont même été choyés par la monarchie. Une « chose est de savoir si quelqu’un a ordonné, au sommet, les massacres », écrit alors l’historien sans prétendre trancher définitivement la question. Mais « une autre est de constater que les massacreurs ont bénéficié leur vie entière du soutien de la Couronne, de Catherine de Médicis, d’Henri III, qu’ils ont profité des ressources symboliques, politiques, militaires et économiques de la monarchie ».

      Un massacre préparé

      La seconde conclusion dont on ne peut s’empêcher de penser qu’elle nous concerne encore est que l’ouvrage étaye « obstinément une thèse a priori paradoxale : sans être préméditée, la Saint-Barthélemy a été préparée ». L’extermination de 1572 est, pour le chercheur, une « actualisation d’habitus cohérents, elle mobilise des groupes de travail soudés antérieurement, qui attestent la troublante continuité entre l’avant et l’instant du crime, entre l’arrière-plan de la vie et le front des tueries ».

      D’autres situations de violence ont montré que les basculements sanglants, en dépit des brutalisations inédites qu’ils opèrent, n’étaient soudains qu’aux yeux de celles et ceux qui ne voulaient pas les voir. Jérémie Foa rappelle ainsi que des massacres peuvent se former dans un « entre-deux » et une « zone grise entre ordinaire et extraordinaire » qui se déploie lorsque les digues se fracturent ou que la vigilance se dissout, même si cette « zone grise » se transforme alors en zone de guerre dont la violence donne un sentiment d’assister à quelque chose d’incroyable quelque temps auparavant.

      Le plus tragique, en la matière, étant la façon dont les huguenots, comme d’autres victimes collectives de l’histoire, « habitués au harcèlement par une décennie de persécutions, anesthésiés par la présence faussement rassurante de leurs voisins », comprirent « trop tard qu’en dépit de gestes fort semblables à ceux des ans passés, malgré les airs déjà vus des bruits de bottes et les vociférations familières des miliciens, il y avait quelque chose d’inouï, de radicalement inédit dans la Saint-Barthélémy ».

    • TOUS CEUX QUI TOMBENT. VISAGES DU MASSACRE DE LA SAINT-BARTHÉLÉMY, Jérémie Foa [Note de lecture]
      https://antiopees.noblogs.org/post/2021/10/24/jeremie-foa-tous-ceux-qui-tombent-visages-du-massacre-de-la-saint

      Pas de planification centrale du massacre de masse, donc. Par contre, Jérémie Foa s’élève contre l’image d’une populace hurlante, sauvage, barbare, participant en masse à la curée. Loin de là, il peut même intituler l’un de ses chapitres : « Saint-Barthélémy, connais pas ». Entendons-nous, il y parle bien des contemporains du massacre, habitant les mêmes villes, à commencer par Paris, que celles où il fut perpétré. Par déformation professionnelle, si je puis dire, les historiens ont pour habitude de chercher dans les archives les traces de l’événement, et ont tendance à ignorer l’énorme silence de la grande majorité des actes « ordinaires ». Jérémie Foa cite quelques extraits de documents datés de ce 24 août 1572, testaments, pactes de mariage, contrat de location… « Que faire de ces archives sans sang ? demande-t-il. Que faire de ce dont on ne parle pas d’habitude ? Car, bien sûr, si l’on parcourt haletant des milliers de pages de paléographie, c’est pour trouver du spectaculaire. Las. On trouve en masse des documents qui parlent de tout sauf des violences et qui composent pourtant le bruit de fond du massacre. » (p. 124) Mais alors, devrait-on parler d’une sorte de « séparation » entre l’événement – le massacre – et la vie « ordinaire » ? « Cette imperméabilité des temps et des espaces, poursuit Foa, fut-elle sincère ou artificielle ? Si certains n’ont vraiment rien vu, d’autres ont détourné les yeux et fait semblant de ne rien voir. L’important est de percevoir la persévérance d’un rythme ordinaire à travers les nombreux actes administratifs sur lesquels la curiosité savante est souvent passée bien vite. Combien d’historiens les ont laissés de côté et, c’est compréhensible, ignorés précisément parce qu’ils ne relevaient pas du “contexte” ? Pourtant, ces documents qui ne parlent pas du massacre en parlent malgré eux : ils témoignent de l’épaisseur d’un monde capable de ne pas s’émouvoir, avançant imperturbable. Ce stoïcisme du social est aussi un moyen de survivre. Fermer les yeux, regarder ailleurs. » (p. 126, soulignement de l’auteur.) On pourrait désespérer du genre humain qui « laisse faire », voire est complice par défaut des pires horreurs. Mais on peut aussi suivre Jérémie Foa dans la conclusion de ce chapitre : « […] braquer le projecteur sur la vie quotidienne pendant le massacre, c’est pointer du doigt les vrais responsables : dire que de très nombreux Parisiens ont, les jours d’hécatombe, fait tout autre chose que la chasse aux huguenots, ce n’est pas nier les tueries. Il est toujours délicat d’interpréter le sens et les conséquences de cette passivité ordinaire : détourner les yeux, est-ce approuver, consentir, participer du bout des lèvres ? Les archives des notaires ne permettent pas de répondre à ces questions. Mais elles invitent à recentrer le regard vers la poignée de miliciens […], le groupe d’hommes motivés et organisés, qui ont mis en œuvre les massacres, tandis que la majorité de leurs voisins catholiques faisaient autre chose, vaquaient à leurs occupations, vivaient leur vie. S’intéresser aux sources de l’ordinaire, c’est refuser de pointer en bloc les Parisiens, pire, le « peuple », trop souvent accusé des pires tueries, pour mieux s’arrêter sur ceux, bons bourgeois, capables, en temps voulu, d’organiser un impitoyable massacre de civils. » (p. 128)

  • #MDR #France : Première défaillance d’un fournisseur d’électricité Le Figaro - Guillaume Guichard
    https://www.lefigaro.fr/societes/premiere-defaillance-d-un-fournisseur-d-electricite-20211022

    L’entreprise Hydroption, spécialiste des clients industriels, a été placé en redressement judiciaire.

    La flambée des prix de l’électricité a fait sa première victime. Le fournisseur Hydroption, spécialisé dans les clients professionnels, a été placé en redressement judiciaire jeudi par le tribunal de commerce de Toulon, d’après une information de l’agence de presse spécialisée GreenUnivers, confirmée au Figaro par l’entreprise. Hydroption était en procédure de sauvegarde depuis 2018. Si le fournisseur est inconnu du grand public, il compte parmi ses clients la mairie de Paris ainsi que, jusque très récemment, l’armée et l’État. « Nous avons l’ambition de continuer l’exploitation car nous avons signé de nouveaux contrats aux prix actuels du marché », assure le président de l’entreprise basée à Toulon, Michel de Keréver.


    Fin 2020, Hydroption dit avoir fait le mauvais choix de réduire ses achats d’électricité pour 2021, échaudé par la très faible consommation de ses clients l’an passé. Las, le Covid-19 a reflué et l’économie nationale a repris de plus belle. Ses clients ont donc davantage consommé, forçant le fournisseur à aller s’approvisionner sur les marchés de court terme à des prix de plus en plus prohibitifs ces derniers mois.

    Facture salée
    Acculé, Hydroption a tenté de négocier avec l’armée et la direction des achats de l’État pour revoir les termes de leurs contrats. Ceux-ci ont préféré changer de fournisseur, quitte à payer plus cher - les prix de marché très élevés sont actuellement répercutés sur les nouveaux clients par tous les fournisseurs. 


    Pour l’État, la facture risque d’être salée. Hydroption avait décroché en 2020 un mégacontrat de 2,2 TWh avec la direction des achats pour les années 2022 et 2023. Le surcoût lié au changement de fournisseur pourrait se chiffrer à plusieurs dizaines de millions d’euros. En revanche, les discussions avec la mairie de Paris continuent. Mais son contrat avec Hydroption, prépayé lors de la signature, s’achève au 31 décembre.

    #Electricité #privatisation d’ #EDF #énergie #france #économie #electricité #en_vedette #mairie_de_Paris #Paris #Armée_Française #Spéculation #Marché dans les régles de l#union_européenne #UE

  • Le FUTUR SCANDALE de l’impôt mondial sur les sociétés.
    Il voulait taxer les gafam pour fiancer l’État. Il a taxé les Français pour financer les gafam

    C’est l’histoire de Bruno LeMaire qui à signé un statut d’exception pour les multinationales les exonérant de tout impôts sur les bénéfices, et qui veut faire passer ça pour une lutte courageuse contre l’évasion fiscale, visant à faire payer leur juste part d’impôt à ces entreprises.

    https://www.youtube.com/watch?v=GbQL-oSnsLQ

    Épinglé dans les Pandora Papers, ce député LREM osait affirmer qu’il combattait l’évasion fiscale https://urlz.fr/gDlj
    Pandora Papers épinglé pour une activité aux Seychelles, un député LREM assure avoir été « abusé » https://urlz.fr/gDli
    Liste noire des paradis fiscaux l’UE retire Anguilla, la Dominique et les Seychelles https://urlz.fr/gDlk
    OPTIMISATION FISCALE. Les multinationales dans le collimateur de l’OCDE https://urlz.fr/gDll
    Joe Biden continue sa croisade pour un taux minimal mondial d’impôt sur les sociétés https://urlz.fr/gDlm
    G7 : un accord historique en vue d’un impôt minimum sur les sociétés https://urlz.fr/gDln
    Le G7 signe un accord historique d’imposition minimum sur les sociétés https://urlz.fr/gDlp
    L’OCDE valide un impôt mondial sur les sociétés https://urlz.fr/gDlq
    CFTC les accords OCDE sur taxation des entreprises https://urlz.fr/gDlt
    Base erosion and profit shifting — Wikipédia https://urlz.fr/gDlu
    Brochure points clés Relever les défis fiscaux soulevés par la numérisation de l’économie, juillet 2021 https://urlz.fr/gDlw
    Global G7 deal may let Amazon off hook on tax, say experts Amazon The Guardian https://urlz.fr/gDlx
    Impôt sur les sociétés impots.gouv.fr https://urlz.fr/gDly
    Prononcé le 13 juillet 2021 - Bruno Le Maire Taxation des multinationales https://urlz.fr/gDlz
    Tous les géants du numérique paieront leurs impôts, assure Bruno Le Maire https://urlz.fr/gDlA
    RAPPORT VERSION 2DPaoli final 17 juillet 12 - r11-673-11.pdf https://urlz.fr/f01S
    Comment Facebook bénéficiait d’un taux d’imposition de... 1 % https://urlz.fr/gDlD
    L’Irlande refuse de signer l’accord de l’OCDE sur la taxation des multinationales https://urlz.fr/gDlE
    Neuf pays résistants qui ne veulent pas surtaxer les entreprises https://urlz.fr/gDlF
    Taxe sur les multinationales Macron assure ne « pas mettre la pression » sur l’Irlande https://urlz.fr/gDlH
    Taxe GAFA — Wikipédia https://urlz.fr/gDlI
    Amazon France compte répercuter la taxe Gafa sur les entreprises https://urlz.fr/gDlK
    Taxe GAFAM de 3% recettes fiscales estimées à 500 millions d’euros par an https://urlz.fr/gDlM
    Taxe Gafa pourquoi les Etats-Unis menacent la France https://urlz.fr/gDlN
    La France a proposé de suspendre le prélèvement de la taxe Gafa en 2020 https://urlz.fr/gDlO
    Sous pression, Bercy collecte la « taxe Gafa » https://urlz.fr/gDlP
    La spirale infernale de la taxe Gafa à la française https://urlz.fr/gDlQ
    Taxe des GAFAM L’accord du G7 pour réformer la fiscalité à l’ère numérique https://urlz.fr/gDlS
    Problème de riches. Le fisc traque les piscines non déclarées avec Google https://urlz.fr/gBH5
    Cloud les jeunes de la tech demandent à l’Etat d’arrêter de privilégier les Gafam https://urlz.fr/gDlV

  • Les lobbies productivistes sapent l’ambition européenne d’une agriculture plus écologique - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/international/191021/les-lobbies-productivistes-sapent-l-ambition-europeenne-d-une-agriculture-

    Ce mardi 19 octobre après-midi, le #Parlement européen doit voter sur cette stratégie baptisée « De la ferme à la fourchette » (Farm to Fork) censée mettre l’agriculture européenne sur la voie d’une transition écologique. C’est l’un des grands chapitres du Pacte vert (Green Deal) lancé par la présidente Ursula von der Leyen depuis son arrivée aux manettes de l’exécutif européen, fin 2019.

    Pour la #production_alimentaire du continent, dominée jusqu’ici par le recours à la chimie de synthèse, une telle perspective serait une petite révolution. Mais c’est compter sans l’intense travail de lobbying effectué par les défenseurs du modèle existant : #lobbies de la #viande, de l’#agrochimie et des #céréales… et #Copa-Cogeca, dont fait partie la puissante fédération syndicale française #FNSEA.

    Le Copa-Cogeca est l’union, au niveau européen, du Comité des organisations professionnelles agricoles (c’est-à-dire les syndicats d’exploitants agricoles) et du Comité général de la coopération agricole (c’est-à-dire les coopératives). Et c’est la présidente de la FNSEA, Christiane Lambert, qui officie à la tête du #Copa.

    Mediapart, en collaboration avec le consortium de journalistes européens #Lighthouse_Reports, explique aujourd’hui comment, depuis plusieurs semaines, cette organisation ainsi que d’autres lobbies européens font tout pour couler l’ambition de la Commission européenne et en atténuer les objectifs. Avec pour principal outil une manipulation des savoirs scientifiques autour de cette feuille de route dont le but est de faire baisser les émissions de gaz à effet de serre (GES) de l’agriculture européenne et d’enrayer l’effondrement de la biodiversité.

    Même le ministre français de l’agriculture, Julien Denormandie, a repris à son compte les arguments avancés par les lobbies qui défendent à Bruxelles les intérêts de l’#agro-industrie.

  • #monaco : La souveraineté numérique au service de la compétitivité

    En lançant son Monaco Cloud, la principauté met au service des entreprises et des citoyens un cloud souverain qui, au-delà de la protection des données, va permettre d’accroître la compétitivité de l’économie monégasque. Par Frédéric Genta, ministre du Numérique à Monaco.
    . . . . .
    demain, Monaco sera, avec Monaco Cloud, le premier pays européen à se doter d’un cloud souverain opérationnel. Ce temps d’avance n’est pas le fruit du hasard, il est le fruit d’une stratégie et surtout d’une conviction.

    Évidemment, le bouclier numérique est la fonction première d’un cloud, et Monaco Cloud ne fait pas exception. La sécurité a toujours été un levier clé de l’attractivité de la Principauté et Monaco Cloud apporte aujourd’hui des garanties qui constituent de nouveaux standards d’excellence en la matière.
    . . . . .
    avec son cloud souverain que la ville-nation Monaco va pouvoir s’affranchir définitivement de ses contraintes géographiques et déployer son influence économique bien au-delà de ses frontières. Il était là le sens du programme Extended Monaco initié il y a deux ans par le prince Albert II. C’est chose faite aujourd’hui : au travers d’un partenariat privé-publique innovant, Monaco Cloud va s’appuyer sur des technologies leaders pour garantir l’opérationnalité de la partie publique du cloud et sur des équipes monégasques pour sécuriser les accès privés.

    Le respect de la confidentialité, là aussi un marqueur fort de la promesse monégasque à l’intention de ses citoyens et résidents, s’illustre au travers d’une clé de chiffrement inédite qui permettra à tout utilisateur de garder la main exclusive sur ses données. Le tout au service d’un modèle économique rentable.
    . . . . .

    #cloud #algorithme #internet #cloud_computing #cloudcomputing #vie_privée #données #bigdata #en_vedette #data #france #paradis_fiscaux #international

  • Participations à l’#ordre
    Dossier coordonné par Guillaume Gourgues et Julie Le Mazier

    Ce numéro, dont vous trouverez ci-dessous la table des matières, regroupe des articles portant sur la #mobilisation de #volontaires, non professionnel·les, pour des #missions_de_sécurité ou de défense, qu’elle soit ou non tolérée, approuvée voire initiée par l’État. En explorant des contextes et des dispositifs différenciés, aussi bien au nord qu’au sud, et selon des méthodes et des approches théoriques plurielles, les articles montrent que loin de remettre en cause les prérogatives de l’État, la « participation à l’ordre » (et ses déclinaisons) constitue une #technique_de_gouvernement. Conçue pour retisser des liens sociaux, moraux ou politiques supposément défaits, en façonnant l’engagement, la « #civilité » ou le « #civisme », ou encore les #sociabilités_locales, elle vise à produire de « #bons_citoyens » ou de « #bonnes_citoyennes ». Entre logique gouvernementale et réappropriation des dispositifs par des participant·e·s à la recherche de rétributions matérielles et symboliques, cette #participation_à_l'ordre se présente comme un point nodal d’une forme de « #gouvernementalité_participative » en pleine expansion.

    « Introduction. Participations à l’ordre et participations conservatrices »
    Guillaume Gourgues, Julie Le Mazier

    « La #sécurité est-elle vraiment "l’affaire de tous" ? Les limites de la #participation_citoyenne en France dans un domaine typiquement régalien »
    Virginie Malochet

    « Quand la #gendarmerie devient participative : l’engagement des voisin·es dans les réseaux officiels de #vigilance en #France »
    Eleonora Elguezabal

    « La #surveillance a-t-elle une couleur politique ? Cercles de vigilance, capital social et compétition municipale dans des espaces périurbains en France »
    Matthijs Gardenier

    « Démocratiser le fusil. L’imagination composite d’une #citoyenneté_coercitive en #Ouganda »
    Florence Brisset-Foucault

    « #Policiers_vigilants et #vigilants_policiers. #Community_policing et division du travail policier en milieu urbain au #Malawi »
    Paul Grassin

    « Hiérarchies sociales, réforme morale et précarité économique au sein de l’#Oodua_People’s_Congress : de l’expérience vigilante radicale au travail de sécurité à #Lagos (#Nigeria) »
    Lucie Revilla

    « La certification d’un #citoyen_secoureur en #Chine contemporaine. Établir et représenter a posteriori la vertu d’un acteur au sein d’une arène de droit »
    Chayma Boda

    « Lecture critique. Participer à la modération sur les #réseaux_sociaux : définir, appliquer et contester les règles »
    Romain Badouard

    https://www.cairn.info/revue-participations-2021-1.htm
    #revue #ordre_public

    ping @davduf

  • Droit à l’image de la tour Eiffel
    https://www.toureiffel.paris/fr/entreprise/utiliser-image-tour-eiffel

    LA TOUR EIFFEL VUE DE JOUR
    Utilisation libre

    L’image de la tour Eiffel de jour est dans le domaine public : son utilisation est libre de droit, elle est reproductible sans autorisation préalable de la SETE, gestionnaire de l’image du monument pour le compte de la Mairie de Paris.

    LA TOUR EIFFEL VUE DE NUIT
    Utilisation contrôlée

    Les différents éclairages de la tour Eiffel (illumination dorée, scintillement, phare et les éclairages événementiels) sont protégés.
    L’exploitation de l’image de la tour Eiffel de nuit est donc sujette à autorisation préalable de la SETE. Cette exploitation est soumise au paiement de droits dont le montant est fonction de l’utilisation envisagée, du plan média...

    Les prises de vues de la tour Eiffel de nuit pour des particuliers et pour un usage privé ne nécessitent aucun accord préalable. À l’inverse, les professionnels doivent impérativement se rapprocher de nos équipes qui leur indiqueront les conditions d’exploitation des images.

    Un doute sur l’utilisation de l’image de la tour Eiffel ?

    Contactez-nous : documentation@toureiffel.paris

    La marque tour Eiffel petite_tour_eiffel

    LA MARQUE TOUR EIFFEL

    Utilisation contrôlée

    « Tour Eiffel » est une marque déposée donc protégée au titre des droits de marque.
    Cette mention peut être apposée sur des produits après négociation d’un contrat de licence étudié au cas par cas.

    Vous avez une question sur l’utilisation de la marque ?

    Contactez-nous : documentation@toureiffel.paris

    Découvrez nos prestations de tournage et les conditions d’utilisation de l’image et de la marque tour Eiffel

    La tour Eiffel est le symbole de Paris et de la France à travers le mondee.
    Elle embarque tout un imaginaire à sa simple évocation et nombreux sont les artistes et réalisateurs qui lui rendent hommage au travers de films, reportages, photographies, peintures, œuvres interactives…

    Mais la tour Eiffel est aussi populaire et accessible. Son image se retrouve alors sur différents objets qui sont finalement autant de témoins de la magie qu’elle représente.
    Prestations de tournage tournage_nuit

    Occupation d’espace de jour et de nuit..

    Prise de vue de Paris depuis la Tour

    Panorama imprenable à 360° sur Paris

    Hauteur de vue modulable (57 et 116 mètres) grâce aux 2 étages

    Décor principal du tournage

    Une silhouette mondialement connue
    Différents espaces proposés :
    parvis, étages, zones non ouvertes au public

    ...pour tous les projets audiovisuels

    Longs métrages
    Spots publicitaires
    Fictions télévisuelles & émissions
    Documentaires & reportages

    Le service Valorisation du fonds Patrimonial/Droits à l’Image se fait un devoir d’étudier chaque projet au cas par cas, afin d’adapter au mieux les exigences techniques et artistiques de chaque production au cahier des charges du monument, et de proposer un tarif au plus juste pour chaque opération.
    Pour les tournages de nuit, des droits d’image sont à prévoir, l’ensemble des éclairages étant protégés.

    Contactez-nous : documentation@toureiffel.paris

    Vous êtes journaliste et votre reportage a pour sujet la tour Eiffel elle-même ou son actualité ?

    Contacter notre service presse

    tournage_jour

    Logistique & informations pratiques

    Les tournages ont lieu de jour comme de nuit, majoritairement hors présence du public pour ne pas interférer avec l’exploitation du monument.
    Ascenseur de service spécifique entre le sol et le 2ème étage. Profondeur 2,30 m – Largeur 2,50 m – Hauteur 2,20 m. Ouverture porte 1,30 m x 2,10 m.
    Solutions techniques et règles de sécurité seront étudiées lors d’un repérage (besoins électriques, régie, accès des équipes et du matériel...).
    Prolongations d’illuminations possibles au cas par cas.
    Stationnement : les véhicules peuvent stationner avenue Gustave Eiffel le temps de décharger. Ils devront ensuite être déplacés. Vous pouvez vous rapprocher de la Mission Cinéma de la ville de Paris qui vous aidera à trouver des solutions.

    #film #vidéo #tournage #droit #copyright #Paris #France #nuit #photographie

  • INFO FRANCEINFO. Les Parisiens déménagent, la capitale perd 6 000 écoliers en un an
    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/deconfinement/info-franceinfo-les-parisiens-demenagent-la-capitale-perd-6-000-ecolier

    Cette année, la ville de Paris compte 6 000 écoliers de moins que l’année scolaire précédente (2019-2020), soit une baisse inédite de 5%, a appris franceinfo auprès du rectorat de Paris mardi 12 octobre 2021. La crise sanitaire est une des causes de cette baisse, avec le départ de nombreuses familles de la capitale. Cette chute de 6 000 élèves dans les écoles publiques du premier degré est beaucoup plus importante que lors de l’année précédente. Au mois de septembre 2020, 3 700 écoliers en moins avaient été décomptés.
    Baisse généralisée dans tous les arrondissements

    En moyenne, depuis dix ans, la ville de Paris perd 2 500 écoliers chaque année. Si 43 classes ont tout de même été ouvertes dans des quartiers de Paris qui restent dynamiques comme les 13 et 17e arrondissements, 63 classes ont fermé au total lors de cette rentrée scolaire à Paris. Tous les arrondissements de la capitale sont concernés, mais les arrondissements les plus touchés par les baisses sont les 9e, 10e et 11e arrondissements. « C’est assez énorme, on a jamais eu autant de pertes d’élèves en un an », témoigne la directrice d’une école du 20e arrondissement de Paris qui compte cette année 115 élèves, contre 140 l’an dernier.

    Selon cette directrice, beaucoup de familles sont parties vivre en banlieue ou en région. « Nous, on en profite, ajoute-t-elle. Nous avons des classes avec des petits effectifs, ce sont de très bonnes conditions pour les enseignants et les élèves. » Le nombre moyen d’élèves par classe est de 20,5 à Paris, selon les chiffres du rectorat. Ce qui n’empêche pas la directrice d’être inquiète sur le futur de son école : « Nous allons travailler sur les effectifs de la rentrée scolaire, et il faudra probablement envisager des fermetures de classes ».

  • Ignorez les #enfants – Brûlez la planète
    http://carfree.fr/index.php/2021/10/14/ignorez-les-enfants-brulez-la-planete

    Samedi 9 octobre 2021, les arrêts de bus à #paris qui harcèlent continuellement les passants avec des #publicités sur la surconsommation, les voyages bon marché, les voitures et les combustibles Lire la suite...

    #Fin_de_l'automobile #Fin_du_pétrole #Pollution_automobile #Réchauffement_climatique #actions #activisme #climat #énergie #pétrole #SUV

  • Christo
    http://www.weck.fr/2021/10/12/christo

    En 1985, quand Christo a emballé le pont Neuf, j’étais encore lycéen. Je faisais déjà beaucoup de (mauvaises) photos. Je ne savais pas vraiment ce que je cherchais à faire avec l’appareil photo. J’apprenais doucement et, de toute manière, le BAC et la suite des études me préoccupaient davantage que la photo. J’étais arrivé un […]

    #Paris #Portraits

  • « Pourquoi nous encourager à faire des études pour en arriver là ? » : la détresse des étudiants refusés en master
    https://www.lemonde.fr/campus/article/2021/10/12/pourquoi-nous-encourager-a-faire-des-etudes-pour-en-arriver-la-la-detresse-d


    ANNA WANDA GOGUSEY

    Depuis la réforme de 2017, des milliers d’étudiants et étudiantes en licence se retrouvent chaque rentrée sans aucune proposition de poursuite d’études. Le passage au bac + 4 s’est transformé en véritable goulet d’étranglement.
    […]
    Goulet d’étranglement
    Maîtriser les stratégies d’orientation est devenu indispensable pour les étudiants du premier cycle universitaire, tant la pression à l’entrée en master s’est accrue ces dernières années. Si le nombre d’étudiants en licence a augmenté de 155 000 entre 2010 et 2019, il n’a progressé que de 70 000 au niveau master.

  • Recevoir des millions pour cacher des milliards : les Pandora Papers démasquent aussi les facilitateurs du crime financier
    https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/recevoir-des-millions-pour-cacher-des-milliards-les-pandora-papers-demasqu

    Des « facilitateurs » grassement rémunérés, tels que des experts financiers, avocats ou comptables, aident les oligarques, les dictateurs et les criminels du monde entier à s’enrichir illégalement.

    . . . . .
    Ceux dont on ne parle toutefois pas autant dans la couverture médiatique des Pandora Papers, ce sont les facilitateurs, ceux qui s’emploient à aider les mieux nantis à s’enrichir encore plus et à transmettre leur patrimoine en évitant ou en fraudant le fisc. Ils permettent ainsi aux criminels et aux cleptocrates de blanchir leurs avoirs mal acquis.

    Ils ne sont peut-être pas aussi riches que leurs clients, mais ils reçoivent des millions pour cacher des billions.

    L’industrie de la défense de la richesse
    Il existe depuis longtemps une « industrie de la défense de la richesse » bien établie formée de divers professionnels - conseillers, banquiers, avocats, comptables, notaires, agents immobiliers et autres - qui se servent de sociétés-écrans, de bureaux de gestion de patrimoine, de comptes à l’étranger et de fiducies pour aider les gens les plus riches du monde à protéger leur patrimoine des percepteurs d’impôts.

    Ces « facilitateurs » hautement rémunérés aident les oligarques, les dictateurs et les criminels du monde entier.

    Les médias grand public ont déjà beaucoup parlé des crimes, des abus et des méfaits financiers d’États étrangers malveillants et de riches particuliers, mais qu’en est-il des intermédiaires du système financier qui s’occupent des détails et qui fournissent les mécanismes d’évasion aux criminels ?

    Certains membres des élites paient des professionnels et des entreprises de renom pour leur ouvrir des portes politiques, faire pression contre des sanctions, mener des batailles juridiques ou blanchir de l’argent et des réputations. Ce faisant, ces institutions et ces particuliers repoussent les limites de la loi et portent atteinte aux principes de notre démocratie.

    Selon le rapport d’enquête 2020 de Deloitte sur la préparation à la lutte contre le blanchiment d’argent, on estime que le montant total d’argent blanchi chaque année serait l’équivalent de 2 à 5 % du PIB mondial, soit entre 800 milliards et 2 billions de dollars US.

    Les dossiers FinCEN de l’ICIJ nous offrent un aperçu sans précédent d’un monde secret de banques internationales, de clients anonymes et, dans bien des cas, de criminalité financière.

    Ils montrent comment les banques font aveuglément transiter de l’argent par leurs comptes pour des personnes qu’elles ne sauraient identifier, ne signalent qu’après plusieurs années des transactions qui présentent toutes les caractéristiques du blanchiment d’argent et font même affaire avec des clients impliqués dans des fraudes financières et des scandales de corruption publique.

    Les ravages de « l’argent occulte »
    La corruption et les malversations financières sont de par leur nature secrètes et souvent très complexes. L’argent occulte, ou argent noir, (essentiellement, les sommes dépensées afin d’influencer les résultats politiques sans que soit divulguée la source de l’argent) achète l’accès aux tribunaux et aux politiciens, rendant ainsi la société moins juste et moins équitable.

    Ce qui distingue souvent les riches ordinaires des membres de l’oligarchie, c’est que les oligarques investissent dans la défense de la richesse. Ils utilisent leur pouvoir et leur richesse pour en accumuler encore plus, pour faire pression sur les politiciens et pour truquer les règles du jeu afin qu’elles leur conviennent.

    L’un des défis de la lutte contre le crime financier est la course mondiale vers le bas qui se déroule entre les paradis fiscaux, chacun tentant d’attirer des clients en offrant des incitations plus lucratives et un plus haut niveau de confidentialité pour les entreprises. Les facilitateurs de l’industrie de la défense de la richesse élaborent et commercialisent des stratégies, des structures et des systèmes qui permettent d’éviter les obligations fiscales et les contrôles réglementaires.

    Les bases de données sur la propriété effective, conçues pour lutter contre le blanchiment d’argent, sont des mesures de plus en plus populaires dans le monde entier depuis la publication des Panama Papers, qui ont attiré l’attention de la communauté internationale sur les impacts sociaux de l’anonymat des entreprises.

    Si cette tendance se poursuit, on peut espérer que le nombre toujours croissant de gouvernements qui instaurent des initiatives en matière de propriété effective et de transparence fiscale obligera les paradis extraterritoriaux restants, comme les Bermudes, les îles Caïmans et Malte, à suivre le pas pour éviter d’être exclus du système financier mondial.
    . . . . . .
    Marc Tassé, Professor, Accounting, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa

    #paradis_fiscaux #finance #évasion_fiscale #multinationales #fiscalité #capitalisme #économie #union_européenne #ue #paradis_fiscal #richesse #crime_financier #patrimoine

    • Le marché libre et non faussé, imposé par l’union européenne, c’est la spéculation, donc la hausse du prix du produit quand on en a le plus besoin.
      Ne pas s’étonner des conséquences du marché à court terme.

  • Un #écrivain #noir dans le #Paris des #années_1950 et de la #guerre_d'Algérie
    https://orientxxi.info/lu-vu-entendu/un-ecrivain-noir-dans-le-paris-des-annees-1950-et-de-la-guerre-d-algerie

    En 1951, dans un essai intitulé Je choisis l’#exil, le romancier Richard #Wright explique sa décision de s’installer à Paris après la guerre. « C’est parce que j’aime la liberté », écrit-il, « et je vous dis franchement qu’il y a plus de liberté dans un pâté de maisons parisien que dans l’ensemble des États-Unis d’Amérique ! » Les noirs Américains qui ont fait de Paris leur foyer dans la période s’étendant des années 1920 jusqu’à l’époque des #droits_civiques sont sûrement peu nombreux à penser le contraire. À des romanciers comme Wright, Chester Himes et James #Baldwin, à des artistes et musiciens comme Joséphine Baker, #Sidney_Bechet et Beauford Delaney, Paris offrait un sanctuaire contre la ségrégation et la discrimination, ainsi qu’un endroit où échapper au puritanisme américain. Une expérience aussi éloignée que possible de la « vie abîmée », caractéristique de l’exil selon #Theodor_Adorno. Ils pouvaient se promener dans la rue avec un amant, une amoureuse ou un conjoint blanc sans être insultés, et encore moins agressés physiquement ; ils pouvaient descendre à l’hôtel ou louer un appartement où ils voulaient, tant qu’ils pouvaient payer ; ils pouvaient jouir, en bref, de quelque chose qui ressemblait à la normalité, sans doute le plus beau cadeau de Paris aux exilés noirs américains.

    Baldwin, qui s’était installé à Paris en 1948, deux ans après Wright, reçut ce cadeau d’abord avec joie, mais il finit par s’en méfier, soupçonnant une illusion, et une illusion coûteuse. Si les Noirs « armés d’un passeport américain » étaient rarement la cible du racisme, les Africains et les Algériens des colonies françaises d’outre-mer n’avaient pas cette chance. Dans son essai de 1960 intitulé Hélas, pauvre Richard, publié juste après la mort de Wright, il accusait son mentor de célébrer Paris comme une « ville refuge » tout en restant silencieux sur la répression de la France envers ses sujets coloniaux : « Il m’a semblé que ce n’était pas la peine de fuir les fantasmes américains si c’était pour adhérer à des fantasmes étrangers. »1 Baldwin se souvient que lorsqu’un #Africain lui dit en plaisantant que Wright se prenait pour un Blanc, il prit la défense de Wright. Mais la remarque le conduisit à « s’interroger sur les avantages et les dangers de l’expatriation ».

  • « Gare de Lyon, Nation, Châtelet » : les panneaux de direction « obsolètes » vont disparaître des rues de Paris
    https://www.francebleu.fr/infos/societe/fin-des-panneaux-directionnels-a-paris-1633629643

    Vous ne connaissez pas Paris par cœur ? Il va falloir penser à consulter votre GPS si vous souhaitez vous repérer dans la capitale. La mairie de Paris a décidé d’enlever les plus grands panneaux de direction. Ces panneaux blancs, cerclés de noir, qui trônent au bout d’immense mâts depuis 25 ou 30 ans, vont disparaître. A l’exception de ceux qui indiquent parkings et hôpitaux, par exemple.


    La Ville de Paris estime que ces panneaux, très encombrants sur les trottoirs étroits, n’ont plus leur place dans les rues de la capitale. « Ils gênent la progression des fauteuils roulants, des poussettes et des personnes », a expliqué Caroline Grandjean, directrice de la voirie et des déplacements lors de la première opération de démontage menée jeudi rue de Lyon, dans le 12e arrondissement. A terme la quasi-totalité des 1.800 panneaux de ce type que compte la capitale vont être désinstallés.

    Des panneaux devenus « obsolètes »
    Avec l’essor des GPS, la Ville de Paris estime que ces panneaux sont inutiles désormais. « Ça correspondait à un besoin il y a 20 ou 30 ans mais aujourd’hui, ils sont devenus totalement obsolètes », justifie Emmanuel Grégoire, Premier adjoint à la maire de Paris. Alors qu’une grue s’affaire pour démonter l’un de ces panneaux, certains passants s’inquiètent toutefois : « comment on va faire maintenant ? Si je n’arrive pas à mettre Waze ou une autre application ? » s’exclame Murielle, une habitante du quartier. « Moi j’ai l’habitude de les regarder quand je cherche mon chemin ». 

    Certains riverains craignent également que les personnes qui n’habitent pas Paris soient très vite perdus et causent des accidents en cherchant leur direction. D’autres sont ravis, comme Jo Henry, boulangère et gérante de « Mon père était boulanger » qui regarde la grue s’affairer : « Je ne sais pas si ça servait vraiment à quelque chose parce que les gens venaient souvent nous demander leur chemin » explique-t-elle « et c’est bien mieux comme ça, ça va moins polluer, visuellement et même pour l’environnement, beaucoup sont cassés. »

    Cette action s’inscrit dans le cadre du programme de la Ville de Paris « pour une nouvelle esthétique », qui vise à désencombrer l’espace public. Moins de panneaux de direction pour les automobilistes donc en revanche, la mairie de Paris va en installer sur les nouvelles pistes cyclables, les « coronapistes » avec une signalisation durables, avenue de l’Opéra ou de la République par exemple.

    #gps ou #smartphone obligatoires dans le #paris d’#anne_hidalgo . Faire de la place pour les #Panneaux_publicitaires #signalisation #paris #entre_soi

    • Quelque soit la ville, les trottoirs sont encombrés systématiquement, par des dispositifs délirants placés n’importe comment.

      Normal, les grands élus des métropoles ne se déplacent qu’en voiture de fonction.

    • Il y a bien 7-8 ans que je lis des délires contre les panneaux de direction dans les groupes d’idéologues pseudo-écolos des villes. Cette lubie circule aussi chez les faux intellectuels et les urbanistes à la mords-moi le noeud depuis quelques temps.
      C’était donc prévisible que ça allait sortir chez un de leurs clowns.

  • L’Actu des Oublié.e.s — Saison II — Episode 2

    Nous partons cette semaine au Paraguay où les peuples originaires et la petite paysannerie se soulèvent contre une loi qui vise à punir plus durement les occupations illégales de terres ; puis en Colombie, où les luttes indigènes prennent une nouvelle dimension, notamment grâce à la dynamique du Paro Nacional qui provoque une transformation globale de la société.

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    Belle écoute !