• UAWC’s statement on the occasion of international Peasant Day
    http://viacampesina.org/en/index.php/actions-and-events-mainmenu-26/17-april--day-of-peasants-struggle-mainmenu-33/2037-uawc-s-statement-on-the-occasion-of-international-peasant-day

    The largest peasant movement in the world, La Via Campesina, commemorated on the 17th April, the international Peasant Day, that commemorates the massacre of 19 landless farmers demanding access to land and justice in 1996. This day is also the Palestinian prisoners’ day, a day of commemoration in honor of our detainees. Also, it came few days after the Palestinian Land Day, a day when all the Palestinian people have revolutionized to defend the Palestinian land from the settlers’ confiscation.

    On this day, all the peasants of the world stand to confirm their constant defense of their rights to food sovereignty and social justice. In essence, the small-scale farmers are exposed to several types of injustice and tyranny practiced by their oppressive governments that were and still consider them as a commodity traded when necessary.

    Today, after the eighty-two years of the anniversary of the displacement of the indigenous people (Palestinian people) and turning them into refugees distributed in various countries, land owners are still continuing to struggle to gain their rights of return to their lands.

    #paysannerie #terres #déplacements_forcés #Palestine

  • Mundemba declaration and statement of solidarity: women, communities say NO to oil palm expansion
    https://www.grain.org/article/entries/5426-mundemba-declaration-and-statement-of-solidarity-women-communities-say-n

    We share the concerns of local communities regarding the growing interest in community land for corporate oil palm plantations. The experiences shared during the workshop by the different participants—who came from several countries affected by oil palm plantations and from the home countries of companies involved in this expansion—attest to the dangers communities are facing. In Indonesia, communities have had millions of hectares of land fraudulently taken and destroyed by oil palm companies, and many of these companies are now grabbing lands for plantations in Africa. In many African countries, we see companies systematically failing to keep promises they have made to communities whose lands they have taken through corruption, bribery, lies, intimidation and other devious tactics.

    From our field visits to Ndian Town, Fabe, Meangwe II and Ikondo-Kondo resettlement, we witnessed and heard about the tactics and strategies used by oil palm companies. The devastating impacts that plantations have had in other countries are more or less reflected in this part of Cameroon. We witnessed how companies in the area have failed to respect court rulings in favour of the communities or to abide by laws pertaining to the protection of the environment and the acquisition of lands. We are deeply troubled by the intimidation and criminalisation of community leaders and organisers opposed to projects, including the local organiser of this workshop, the Mundemba-based organisation SEFE. We have seen how companies are not providing the basic services and support they promised to communities, such as scholarships, employment, community farms, bridges and roads, royalties, housing, health care, water or utilities. And we have also seen how companies have used divide and conquer tactics to try to break the unity of communities. The companies are not bringing development, but are merely generating poverty, food insecurity, social conflict and environmental destruction.

    #industrie_palmiste #insécurité_alimentaire #colonialisme #terres contre #paysannerie #souveraineté_alimentaire

  • Rugir pour faire taire le vieux lion. - Chroniques au Val
    http://www.chroniques-ovales.com/2016/04/rugir-pour-faire-taire-le-vieux-lion.html
    https://www.youtube.com/watch?v=OjFSyisdS0w

    Avec sa petite caméra, Charles a sillonné les #campagnes pour recueillir les #témoignages des survivants, des fermiers qui se battent chaque jour pour résister, pour trouver encore de quoi croire à l’avenir, pour chercher vainement un successeur, pour payer les traites dans un univers où seuls les banquiers font leur beurre, pour répondre sans arrêt aux nouvelles normes pondues par une commission européenne plus soucieuse de servir les lobbies puissants que les premiers maillons de la chaîne alimentaire ….

    Charles et Valérie jouent tour à tour des personnages fracassés par l’Europe, la #mondialisation, la dureté d’un métier qu’ils aiment pourtant par-dessus tout. Les saynètes sont sans concessions ; d’une dureté qui vire parfois à une certaine forme de manichéisme dont on peut aisément comprendre les fondements. Le désespoir affleure, la colère tout autant et, finalement, surgit cette incroyable volonté de changer la donne, de balayer le système actuel pour faire naître une nouvelle forme de gestion de l’#économie paysanne.

    Des petits films nous plongent dans le quotidien et les interrogations de véritables exploitants agricoles. Ils disent leurs angoisses, leurs craintes, leur exaspération. Nous comprenons que la #crise est profonde, enkystée, structurelle et que tout doit être repensé pour sauver ceux dont le métier est de nourrir l’humanité.

    Le #spectacle terminé, les applaudissements fusent. Je suis surpris de voir l’adhésion de ce public fait, en partie, de céréaliers beaucerons. Au-delà des différences de situation, la même inquiétude sur l’avenir de la profession sourd. Ils se reconnaissent malgré un discours militant, sans doute éloigné des choix individuels et politiques des présents. Le débat peut commencer, riche et passionné.

    #agriculture #paysannerie

  • Libérons les terres !
    Le dossier du numéro 133 de CQFD est en accès libre sur notre site

    http://cqfd-journal.org/Liberons-les-terres
    http://cqfd-journal.org/IMG/pdf/dossieraccaparementterres_cqfd133.pdf

    « Ça fait un an qu’on mène des actions en France, personne ne nous écoute... » lançait désespérément le mois dernier un éleveur présent au Salon de l’agriculture. Au milieu des insultes et du stand du ministère de l’Agriculture saccagé, not’ bon François, comme à son habitude, se démarquait par sa phraséologie absconse : « En défendant l’agriculture, je défends toute la nation. »

    Les crises du porc et du lait secouent la filière agricole depuis un an, enfermant les agriculteurs dans la spirale infernale du « dépenser plus pour produire plus ». La libéralisation grandissante des marchés agricoles conduit à une terrible équation : face à la compétitivité mondiale, il faut produire plus de volume pour baisser ses prix. Ainsi, dans l’Ouest du pays, les gros éleveurs laitiers ont déjà investi dans des outils de traite plus performants et ont surtout étendu leur surface agricole pour remporter ce nouveau front de la guerre économique.

    Car à l’heure où CQFD met à disposition l’intégralité du dossier "Libérons les terres" publié en juin dernier, la question de l’accaparement des terres est plus que jamais d’actualité. Les crises agricoles en cours ne sont en effet qu’une des facettes de l’industrialisation à grands pas de l’agriculture. Cette marche forcée opère un double mouvement redoutable : un accaparement massif des terres agricoles pour produire toujours plus, verrouillant en même temps l’accès au foncier.

    Ainsi, la moitié des terres cultivées en France sont désormais concentrées aux mains de 10 % des exploitants. À l’échelle européenne, la Politique agricole commune (PAC) continue à rémunérer les agriculteurs moins pour la qualité de leurs produits qu’en fonction du nombre d’hectares qu’ils possèdent, les poussant à l’agrandissement permanent.

    De même, alors qu’en dix ans, un quart des agriculteurs a disparu en France, les démarches pour l’installation demeurent un parcours du combattant pour tout jeune paysan et aujourd’hui, seul un tiers des installations arrive à bénéficier d’aides publiques.

    Face à cet accaparement des terres et à cette course à la productivité, de nombreuses luttes paysannes, syndicales ou autonomes ambitionnent de remettre en question la propriété privée de la terre ou de se réapproprier la production alimentaire. Ces luttes sont de moins en moins cloisonnées à la profession agricole et peuvent rassembler autant des jeunes paysans sans terre que des ruraux excédés par la bétonisation de leur territoire. Un terreau de résistances riches en imaginaires fertiles pour défricher de nouveaux rapports collectifs à la terre et s’émanciper d’un modèle agricole productiviste définitivement à bout de souffle.

  • [VIDEO] L’anthropologue et le paysan : entretien avec Pierre-Philippe Rey
    http://revueperiode.net/video-lanthropologue-et-le-paysan-entretien-avec-pierre-philippe-rey

    On méconnaît trop souvent l’école française d’anthropologie marxiste, formée dans les années 1960 autour des figures de Maurice #godelier et de Claude Meillassoux. Pierre-Philippe Rey revient ici sur ce moment de production théorique décisif en évoquant l’apport du marxisme à une #anthropologie inscrite dans la séquence des luttes anticolonialistes. C’est d’ailleurs la révolution algérienne qui l’a amené à étudier la #paysannerie et son rôle décisif à l’intérieur des processus révolutionnaires. S’emparant des outils conceptuels du marxisme tout en déplaçant l’attention sur les paysans, Pierre-Philippe Rey tire le bilan des échecs du XXe siècle et ouvre la voie vers de nouveaux horizons, où l’anarcho-syndicalisme côtoie la révolution (...)

    #Uncategorized

  • Seeds of Justice - In the Hands of Farmers narrated by Jon Snow | Gaia Foundation
    http://www.gaiafoundation.org/news/new-film-seeds-of-justice-in-the-hands-of-farmers-narrated-by-jon-sn

    Seeds of Justice - In the Hands of Farmers tells the story of Ethiopian plant geneticist Dr Melaku Worede and his lifelong commitment to revalorise traditional farmers’ knowledge and secure Ethiopia’s crop diversity.

    Treading in Dr Melaku’s footsteps from his youth to the present day, Seeds of Justice seeks to question assumptions propagated by the agro-industry, that scientists hold the answers to ending hunger, not farmers. From the plains of Ethiopia to the halls of the UN Food and Agriculture Organisation in Rome, Dr Melaku’s quest to rediscover and re-valorise farmers’ knowledge reveals a different truth: that putting control over seeds back into the hands of farmers can make our food system healthier, more resilient and more just.

    Through interviews with Dr Melaku, colleagues from around the world, and Ethiopian farmers, Seeds of Justice demonstrates that farmers, as the custodians of generations of agricultural knowledge, are first and foremost scientists in the field, and that it is their knowledge which holds the key to climate resilient food and farming systems.

    https://vimeo.com/147585787

    #semences #paysannerie #agro-industrie #Éthiopie

  • Jean-Yves Torre, le paysan qui plaide pour une autre Corse
    http://www.reporterre.net/Jean-Yves-Torre-le-paysan-qui-plaide-pour-une-autre-Corse

    C’est un credo pour Jean-Yves, une certitude. « On a déjà été autonomes, l’île ne dépendait pas de la métropole en 1760 [1] », affirme t-il. Des centaines d’hectares de seigle étaient cultivés, la Castagniccia, dans le nord du pays, comptait 80 personnes au kilomètre carré, vivant de châtaignes et d’élevage. Aujourd’hui, cette zone est complètement vide, atteignant tout juste six habitants au kilomètre carré. Les Agriates, à l’ouest de Bastia, constituaient aussi un immense verger où poussaient figuiers, oliviers, citronniers depuis des siècles, avant de devenir une garrigue désolée, battue par les vents.

    « L’autonomie n’était pas seulement alimentaire, on exportait même du liège en Angleterre pour construire les mâts des navires, on possédait des briqueteries. » Mais, à partir de 1818 et de la Restauration, la Corse a été pénalisée par un système douanier pervers : toute exportation insulaire se voyait surtaxée alors que, à l’inverse, les produits de la métropole arrivaient sur l’île détaxés. La souveraineté alimentaire a peu à peu disparu. Et avec l’arrivée du capitalisme, la vie rurale a été sacrifiée sur l’autel du consumérisme.

    ...

    « Je ne veux pas voir ce monde devenir un musée », déclare Jean-Yves. Le regard nostalgique guette la population corse, il pousse à des replis identitaires. À défaut de faire vivre la campagne, certains Corses se tournent vers le passé, s’accrochent à une identité figée, voire mythifiée. L’indépendance, qui au début s’incarnait dans des luttes concrètes contre l’accaparement de terre, la spéculation immobilière ou « le bétonnage des clubs merdes », se mue progressivement en question ethnique, raciale. La #Corse est comme un arbre : on s’attache aux racines, alors qu’il faudrait regarder pousser les feuilles.

    #territoire #terroir #culture

  • les paysans et paysannes dans la lutte des classes---Entretien avec un artisan en milieu rural
    http://blogs.radiocanut.org/luttespaysannes/2016/02/01/entretien-avec-un-artisan-en-milieu-rural

    Émission du 28 janvier 2016 : entretien avec Georges, artisan en milieu rural dans le Massif Central. Discussion autour de la transformation de son activité ces dernières décennies, en lien avec les modifications du plateau où il vit : déprise agricole, agrandissement, … Continuer la lecture (...)

  • Tous d’accord pour la sécurité alimentaire, mais qui en profitera ?, par Agnès Stienne @odilon
    http://visionscarto.net/securite-alimentaire-pour-qui

    La Nouvelle Alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition (Nasan) est un partenariat lancé en 2012 par le G8 (…) présenté comme un moyen d’éradiquer la faim et la malnutrition. Mais de plus en plus d’ONG dénoncent le contrôle des ressources et des terres par les multinationales, qui nuisent alors aux populations locales.

    #aquarelle #Accaparements_de_terres #Colonisation #Multinationales #Sécurité_alimentaire #Afrique #G7 #Malnutrition #Agriculture #Paysannerie #Révoltes #Alimentation

  • LA #FRANCE EN FACE

    « La France en face », c’est la fracture sociale entre la France des métropoles où se concentrent les richesses, et celle des petites agglomérations et zones rurales, qui compte 60% de la population. Ce film documentaire, réalisé par #Jean-Robert_Viallet (l’auteur du documentaire "La mise à mort du travail" en 2009), et Hugues Nancy, dresse un tableau de la France des fragilités à travers des portraits, des témoignages mais aussi les analyses de géographes, d’économistes et d’historiens.


    https://vimeo.com/78083191

    #film #documentaire #gentrification #métropolisation #migrations #logement #globalisation #mondialisation #inégalités #géographie_sociale #Goussainville #Paris #mobilité_sociale #chômage #Neuves_Maisons #Paris #aciéries #travail #désindustrialisation #classe_ouvrière #Villaine_La_Juhel #Christophe_Guilluy #fragilité_sociale #invisibilisation #extrême-droite #FN #Front-National #Saint-Nazaire #paysannerie #agriculture #Jonquière_Saint-Vincent #AMAP

  • http://anosamis.hautetfort.com/archive/2016/01/19/les-racines-de-la-revolte-5746900.html

    Vous nous commandez d’user de tel ou tel pesticide qui nous bousille corps et cerveau puis vous contentez de nous en faire changer quand c’est vos assiettes qui commencent à puer la mort.

    Vous vous êtes enrichi et avez grandi sur des monceaux de cadavres mais tôt ou tard il fallait s’attendre à ce que leurs enfants se réveillent. L’hiver est venu et le printemps du renouveau approche.

    #blog #anarchiste #paysans #révolte #révolution #politique #rural #monde_rural #France

  • #Semons_La_Biodiversité | Projet de #loi_biodiversité
    http://www.semonslabiodiversite.com/projet-de-loi-biodiversite

    MIJ le 05-01-2016
    AGISSEZ MAINTENANT : examen du texte au #Sénat

    Vous pouvez

    soutenir les amendements prioritaires et complémentaires sur les brevets du collectif qui sont partagés sur le site Parlements et Citoyens : amendement 1 et amendement complémentaire 2. Les deux sont nécessaires !
    télécharger l’ensemble de nos propositions d’amendements en cliquant ICI. N’hésitez pas à les relayer auprès de vos sénateurs avant le 14 janvier, date limite pour le dépôt des amendements.

    Le collectif s’est mobilisé et a proposé à l’ensemble des sénateurs des amendements en vue de l’examen du texte en séance plénière qui débutera le 19 janvier.

    Il est aujourd’hui nécessaire de protéger la biodiversité menacée par

    le brevetage des traits natifs et les nouveaux OGM,
    la généralisation des cultures tolérantes aux herbicides
    par les néonicotinoïdes.

    Il s’agit également dans ce texte en construction de

    demander une application juste et équitable des principes de la Convention sur la Diversité Biologique
    demander une reconnaissance des droits des agriculteurs sur leurs ressources génétiques
    refuser la marchandisation du foncier agricole

    Bilan de la première étape d’examen du texte au Sénat : les commissions

    En juin 2016, nous avons interpellé les sénateurs de la commission Développement Durable et de la commission des Affaires économiques. Les amendements du collectif ont été bien relayés par différents sénateurs et permis que les sujets que nous soutenons soient discutés. Ainsi, des propositions pour limiter les brevets sur les traits natifs émergent et demanderont une discussion en séance plénière.

    Notre mobilisation doit rester constante afin d’éviter que les choix faits sur le brevetage du vivant aboutissent à une solution insuffisante pour effectivement éviter la privatisation du vivant et protéger agriculteurs (et jardinier) des brevets sur le vivant. Dans un document d’analyse et de propositions publié en Août, la Confédération Paysanne, membre de notre collectif, détaille les enjeux en question. La question des brevets a également des implications au niveau européen, le texte a été partagé avec nos partenaires à cette échelle (A télécharger ICI). Les amendements complets du collectif seront bientôt mis en ligne en vue de cette prochaine étape.

    Pour mémoire, lien vers les amendements de juin 2016, du collectif portant des propositions concrètes pour interdire les brevets sur les traits natifs, un soutien aux propositions concernant l’interdiction des cultures de colza et tournesols rendus tolérant aux herbicides et également sur l’interdiction des néonicotinoïdes introduits par l’Assemblée Nationale et un amendement « compensation » sur le foncier : disponibles en cliquant ICI.

    Bilan de la première lecture du texte à l’Assemblé Nationale ( 03-2015 ).

    Les députés ont discuté en mars le projet de loi relatif à la biodiversité en première lecture.

    Ce texte général couvre différents aspects du droit de l’environnement. Il soulève également des questions de société cruciales pour notre souveraineté et sécurité alimentaire à travers les enjeux :

    de menaces de brevetage du vivant,
    de blocage de l’innovation,
    et de respect du partage des avantages liés à l’utilisation des ressources génétiques, en particulier, agricoles.

    C’est pour ces raisons que le Collectif Semons la Biodiversité soutient et reprend pleinement les amendements issus de l’un de ses membres ainsi que ceux de France Liberté.

    Grâce à l’ensemble des membres du collectif et vos soutiens, nous proposions d’amendements ont été bien relayées. ( Cliquez ICI pour télécharger les amendements.)

    Notre mobilisation dans cette première étape de l’examen parlementaire de la loi biodiversité a été fructueuse. Les amendements repris et très débattus sur l’interdiction des brevets sur les traits natifs et ceux sur les VRTH permettent de mettre en lumière des sujets primordiaux pour notre collectif.

    Restons attentifs et continuons cette mobilisation pour porter à présent ces enjeux aux Sénateurs qui sont en train d’étudier le texte.

    Les débats à l’Assemblée Nationale ont permis d’aborder plusieurs sujets qui nous intéressent et qui recoupent les amendements proposés par le Collectif.

    Ainsi, l’examen parlementaire de la loi biodiversité a coïncidé avec le dépôt d’un recours au conseil d’état visant à obtenir un moratoire sur les ventes de semences et la culture de VRTH (Variétés Rendues Tolérantes aux Herbicides), porté notamment par certains membres du collectif Semons la Biodiversité (1) . Une proposition d’amendement visant le même objectif a été présenté par la rapporteure (2) à l’Assemblée Nationale. Le Ministère de l’environnement a saisi l’ANSES (3) à ce sujet et a demandé aux députés d’attendre la réponse et donc de repousser à la deuxième lecture l’étude de cet amendement. Il s’agira donc d’être attentif à l’évolution de ce dossier pour alimenter les débats parlementaires à venir dans le cadre de la loi biodiversité.

    Nos amendements ( n°2, 3 et 7, voir lien ci-dessus) visant l‘interdiction des brevets sur les traits natifs ont été repris par plusieurs députés socialistes, EELV et Front de gauche. Le gouvernement a botté en touche en répondant que cette question devait se gérer au niveau européen. La mobilisation sur ce sujet reste donc primordiale à l’approche de la première lecture au Sénat prévue en juillet. En effet, il est tout à fait possible pour une loi nationale d’aller au-delà de la réglementation européenne pour impulser le changement. Cela a été le cas avec un précédent : « l’exception du sélectionneur » c’est-à-dire la possibilité pour un sélectionneur d’utiliser une ressource brevetée sans en demander l’autorisation au détenteur du brevet a d’abord été introduite dans les lois nationales (en France et en Allemagne) avant d’être reprise dans la réglementation du Brevet Unitaire Européen. Il est donc possible de faire évoluer la position du ministère de l’Agriculture dans notre sens.

    Les questions de la gestion des ressources génétiques agricoles et plus largement de la gestion dynamique in-situ à la ferme (que nous abordions dans nos amendements n°1,5,9 et 10) sont renvoyées aux décrets d’application de la loi COV (4) de 2011. Si un débat parlementaire aurait été souhaitable, il est important de noter que le ministère semble ouvert dans les discussions en cours sur ces décrets.

    Pour info Article paru dans Campagnes Solidaires d’Avril 2015 : » Une loi pour offrir la biodiversité aux marchés financiers » A TÉLÉCHARGER.

    1 pour détails : http://www.semencespaysannes.org/index.php?rubrique_id=115&actualite_id=241
    2 Lien vers ledit amendement : http://ww.wassemblee-nationale.fr/14/amendements/2064/AN/492.asp
    3 Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail
    4 Certificat d’Obtention Végétale

    Le calendrier annoncé de la poursuite de l’examen parlementaire :
    – première lecture au Sénat en juillet
    – seconde lecture (Assemblée Nationale et Sénat) à la session d’automne

    En savoir plus

    – Le dossier législatif complet (Assemblée nationale) : cliquez ICI .

    – Le dossier législatif complet sur le site du Sénat : cliquez ICI

    – Site ministère de l’environnement : Cliquez ICI .

    – Lire le texte d’introduction des amendements : à téléchargez ICI.

    Le titre 4 du projet de loi met en place le système d’ « Accès aux ressources génétiques et aux connaissances traditionnelles associées, et partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation » (APA, pour Accès et Partage des Avantages).

    Son objet est donc la mise en œuvre du protocole de Nagoya entré en vigueur le 12 octobre 2014 et signé par la France en 2011 dans le cadre de la CDB (Convention sur la Diversité Biologique). Afin de remplir pleinement les objectifs qui lui sont donnés, le projet de loi Biodiversité ne pas doit non plus omettre l’application d’un texte international spécifique à la biodiversité cultivée : le Traité International sur les Ressources Phytogénétiques pour l’Alimentation et l’Agriculture (TIRPAA) que les parlementaires français ont approuvés le 21 février 2005 !

    Les semences et les autres RG (ressources génétiques) utilisées par les paysans (animaux, micro-organismes…) sont le « patrimoine commun des communautés au service de l’humanité ». Les brevets et autres formes de DPI (droit de propriété industrielle) sur le vivant privatisent ce patrimoine commun et privent ainsi les communautés de leurs droits d’usage. Nous sommes en conséquence opposés aux DPI sur le vivant et au partage des avantages qui sont issus de ces DPI, partage qui ne vise qu’à les faire accepter.

    Par contre, le partage des avantages issus de la commercialisation de RG (ressources génétiques) ou de produits qui en sont issus, lorsque ces derniers ne sont pas accaparés par un DPI, est nécessaire. Les entreprises semencières se sont enrichies en utilisant puis en interdisant la commercialisation des ressources génétiques sélectionnées et conservées par les paysans pour développer leurs nouveaux produits (« les semences améliorées). Elles sont redevables d’une immense dette vis à vis des communautés.

    La souveraineté des communautés sur leurs RG et leurs connaissances associées apparaît comme une nécessité comme celle des États en opposition au pillage organisé par la notion de « patrimoine commun de l’humanité ». Cette notion permet en pratique à tout un chacun d’utiliser les ressources génétiques et les savoirs associés entretenues par les communautés en estimant qu’elles sont « communes » sans en reconnaître l’existence et surtout l’apport. L’obligation de consentement préalable, avant l’utilisation d’une RG, est également un outil nécessaire et utile pour lutter contre la biopiraterie.

    La reconnaissance des « connaissances, innovations et pratiques des communautés » paysannes développées aujourd’hui sur tout le territoire français, métropolitain tout autant qu’ultra-marin, est essentielle pour freiner la confiscation par les DPI des bases de l’agroécologie paysanne : sélections et productions paysannes de semences, d’animaux ou de micro-organismes composants les préparations naturelles destinées aux soins des plantes et des animaux ou aux productions fermières (fromagers, pains, vins et autres produits fermentés…).

    #citoyenneté #écologie #semences #paysannerie #agroécologie

  • Land Grabs in Crosshairs as Ecuador Passes Major Land Reforms | News | teleSUR English
    http://www.telesurtv.net/english/news/Land-Grabs-in-Crosshairs-as-Ecuador-Passes-Major-Land-Reforms-20160107-00

    Ecuador’s National Assembly approved Thursday a comprehensive land reform aimed at improving agricultural production, the redistribution of idle land, and ending the concentration of land in hands of few.

    Carlos Viteri, president of the National Assembly’s Specialized Permanent Committee for Biodiversity and member of the ruling PAIS Alliance party, said that the proposed Land Law represents “a symbol of the transformation of the country.”

    Viteri, an Indigenous Amazonian Kichwa, well known for his daily-worn crown made of toucan feathers, added the reforms would finally eliminate the legacies of previous land laws, which allowed a few families to concentrate ownership at the expense of campesinos and small farmers.

    “The National Assembly has finally heard the demands of the rural sector, from the campesino, Indigenous, montubio, afro-Ecuadorean peoples and the small and middle producers in this country,” Jose Agualsaca, president of the Confederation of Peoples, Indigenous and Peasant Organizations of Ecuador, told teleSUR English. His group contributed to the development of the law.

    “We are happy that the National assembly … has generated, through this new Land Law, public policies with the aim of framing a modern process, a development process of (agricultural) production and access to land, the creation of a model of food sovereignty, based fundamentally on food for the people, instead of money,” Agualsaca added.

    #Équateur #réforme_agraire #paysannerie

  • Agriculture : le gouvernement lance un plan pour soutenir l’agroforesterie - Un autre gouvernement, dans les années ’60, imposait le remembrement afin de se mettre la FNSEA dans la poche. Ce gros syndicats défends les grands propriétaires ; pas les paysans...
    http://www.20minutes.fr/planete/1752877-20151217-agriculture-gouvernement-lance-plan-soutenir-agroforester
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Remembrement
    #remembrement #agroforesterie #fnsea #paysans

  • Notre-Dame-des-Landes : Vinci demande l’expulsion immédiate des occupants historiques
    http://www.bastamag.net/Paysans-Notre-Dame-des-Landes-aeroport-tribunal-COP21

    Les occupants « historiques » de Notre-dame-des-Landes, soit quatre familles de paysans, vont-ils être expulsés « manu militari » de leurs lieux de vie et de travail ? C’est ce que demande Vinci (Aéroport du grand ouest), qui vient d’envoyer l’ordre d’expropriation aux occupants, par huissier interposé. Sylvie Thébault, qui fait partie de ces habitants, proteste contre cette décision. Et rappelle que les occupants sont normalement protégés par un accord du gouvernement socialiste, conclu en mai 2012 (...)

    #Témoignages

    / Des grands projets... inutiles ?, #Luttes_sociales, #Droit_à_la_terre

    #Des_grands_projets..._inutiles_?

  • #Déclaration_de_Durban sur REDD
    http://www.amisdelaterre.org/declaration-durban.html

    Nous, communautés locales, mouvements #paysans, #peuples_autochtones et organisations de la société civile africaine et mondiale, appelons les Nations Unies, le Congrès forestier mondial, la FAO, la Banque Mondiale et les Etats à rejeter les formes de développement imposées par le haut, en particulier les #fausses_solutions au changement climatique et à la préservation des forêts et de la biodiversité, qui servent uniquement l’économie de marché dominante.

    Nous sommes unis pour combattre et rejeter la marchandisation, la privatisation et le pillage de la nature, notamment #REDD+1 et d’autres mécanismes de marché - dont la compensation biodiversité et écologique - qui placent le profit au-dessus du bien-être de l’humanité et de la planète.

    Ces mécanismes incluent la “financiarisation de la nature”, c’est à dire la marchandisation, la séparation et la quantification des cycles et du fonctionnement naturel du carbone, de l’eau, des forêts, de la faune et de la biodiversité en les transformant en “unités” à vendre sur les marchés financiers et spéculatifs. La Planète Terre est source de vie et a besoin d’être protégée plutôt que d’être considérée comme une ressource à exploiter et à échanger comme “capital naturel”.

    REDD+ est le pilier de l’économie verte. #REDD+, qui inclut déjà les forêts, les #plantations et l’#agriculture dans le marché du #carbone, est faussement présenté comme une solution pour sauver les forêts et le #climat mondial. C’est aussi le principal résultat attendu de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques à Paris, en décembre 2015.

    Des rapports montrent que la déforestation et les émissions qui y sont liées se poursuivent et que REDD+, au lieu de les réduire, porte atteinte aux communautés qui dépendent des forêts pour vivre et à celles qui produisent la majorité de la nourriture dans le monde : les petits agriculteurs.

    #forêt #déforestation

  • Que vivent les paysans !
    http://www.reporterre.net/Que-vivent-les-paysans

    Depuis une vingtaine d’années, les paysans du monde ne se laissent plus faire. Ils s’élèvent contre la volonté affichée par de nombreux chercheurs et politiciens de les faire disparaître pour les remplacer par des « techniciens du vivant ».

    Ce livre est un cri de colère contre la destruction d’un mode de vie et contre les débats et les politiques actuels sur les questions agricoles qui apparaissent de plus en plus comme des leurres. Mais il fait aussi des propositions pour cheminer vers d’autres possibles. Des ruptures avec le système dominant sont nécessaires. Ce n’est qu’en redonnant toute leur place aux paysans dans nos sociétés que l’on pourra sortir de l’impasse à laquelle conduisent l’agriculture et l’alimentation industrielles et, plus généralement, un développement économique qui fait chaque jour la preuve de son échec.

    Sommaire

    Colères. La marchandisation généralisée de la nature // La spoliation et la destruction des terres agricoles // La libéralisation accrue des échanges agricoles // Le déni et l’élimination des paysans.

    Impostures. Agriculture biologique et agroécologie : l’art de transformer une critique sociale en un ensemble de techniques « performantes » // De l’agriculture familiale et autres avatars // La faim dans le monde : au-delà des chiffres // Agriculture urbaine : la solution par les villes ?

    Ruptures. Retour sur la question du développement // L’économie contre la nature // Rompre avec la toute-puissance des sciences et des techniques // Le mythe du consommateur.

    Dissidences. Retrouver des formes d’autonomie // Reconquête des territoires ? // Paysans rebelles ! // Vers de nouvelles constructions sociales

    #livre #paysannerie

  • EDITO - La vraie nature de l’actuel pouvoir
    http://www.reporterre.net/EDITO-La-vraie-nature-de-l-actuel-pouvoir

    On peut prendre des vacances, mais la planète, elle, n’en prend pas et l’activité humaine continue son inflexible marche. Parmi le tourbillon des événements de l’été, l’un est très significatif : l’évacuation de la Ferme des Bouillons, près de Rouen, le 19 août, par la police.
    Vous vous rappelez sans doute l’histoire : depuis plus de deux ans, des activistes, #paysans et simples citoyens se battent pour qu’une ferme de plusieurs hectares, à l’abandon, ne soit pas remplacée par un énième centre commercial construit par le groupe Auchan, plus précisément par sa filiale Immochan. Lutte contre le gaspillage des terres, installations de jeunes paysans, animations vivantes et largement ouvertes sur l’extérieur, le mouvement de la ferme des Bouillons progressait magnifiquement, de manière pacifique, et avait emporté une victoire : la fin du permis de démolir accordé à Immochan et le classement du terrain en Zone naturelle protégée.
    Dans la foulée, le collectif montait son projet d’exploitation d’#agriculture biologique, avec installation d’un jeune #paysan sans terre. Un projet assis sur la force du mouvement social, appuyé par la #Confédération_paysanne et Terre de liens. Mais soudain, en juillet, sort du chapeau un projet concurrent, dont il apparaîtra bientôt qu’il est soutenu par Immochan et porté par des personnes proches de l’extrême-droite, avec le soutien de la #FNSEA. Immochan, toujours propriétaire du terrain, a choisi de le vendre aux sieurs Megard.
    Pour arbitrer entre les deux projets, la #SAFER (Société d’aménagement foncier et d’établissement rural). Celle-ci se retranche derrière l’#Etat : pour exercer son droit de préemption, elle indique qu’il lui faut l’aval du préfet, donc du gouvernement.
    Que croyez-vous qu’il arriva ? Le gouvernement « de gauche », comme continuent à ressasser les médias dominants, allait-il soutenir une belle #alternative, portée par un incontestable mouvement citoyen ? Ou avaliser l’alliance d’une #multinationale et de l’#extrême-droite ? Suspense insoutenable… La décision n’a pas traîné. Alors que la discussion aurait pu courir jusqu’en septembre, la SAFER tranche le 18 août, et dès le lendemain, le préfet dépêche ses forces de police expulser les habitants de la ferme des Bouillons et y installer les impétrants – qui d’ailleurs ne sont pas agriculteurs mais paysagistes.
    Cette fable sinistre révèle une réalité politique qui ne l’est pas moins : ce qui fait vraiment peur au #pouvoir oligachique, qu’il soit de « droite » ou de « gauche », c’est la possibilité que les gens s’organisent de façon autonome, qu’ils élaborent des #alternatives vivantes au #productivisme qui étouffe la société, qu’ils montrent la possibilité d’alliances solidaires. Ce qui fait peur au pouvoir, c’est qu’une autre voie apparaisse. Alors, pour l’éviter, sa solution est simple : l’alliance de l’argent et de l’extrême-droite, de la #finance et de la réaction.

    #paysannerie #ruralité #déménagement_du_territoire
    #gpii #brown_tech #oligarchie

  • Brazilian agrarian social movements
    http://farmlandgrab.org/post/view/25383-brazilian-agrarian-social-movements

    Contradictions between impressive levels of economic growth and the persistence of poverty and inequality are perhaps nowhere more evident than in rural Brazil. While Brazil might appear to be an example of the potential harmony between large-scale, export-oriented agribusiness and small-scale family farming, high levels of rural resistance contradict this vision. In this special issue of the Journal of Peasant Studies (JPS), individual contributions and the introductory essay highlight seven key characteristics of contemporary Brazilian resistance that have broader resonance in the region and beyond: the growth of international networks, the changing structure of state–society collaboration, the deepening of territorial claims, the importance of autonomy, the development of alternative economies, continued opposition to dispossession, and struggles over the meaning of nature. By analyzing rural mobilization in Brazil, this collection offers a range of insights relevant to rural contention globally. Each contribution in this collection increases our understanding of alternative agricultural production, large-scale development projects, education, race and political parties in the contemporary agrarian context.

    To contribute to a broader public debate on this topic, JPS offers free access to this entire collection until the end of October 2015, and only through the following link: http://www.tandfonline.com/r/fjps.

    http://www.tandfonline.com/loi/toc/fjps20/42/6
    #agro-industrie #paysannerie

  • Forum Mondial sur l’Accès à la Terre - Valence - Espagne - 31 mars, 1 et 2 avril 2016
    http://farmlandgrab.org/post/view/25363-forum-mondial-sur-lacces-a-la-terre-valence-espagne-31-mars-1-et

    Dix ans après le Forum Mondial sur la Réforme Agraire FMRA (Valencia, 2004) et la Conférence Internationale sur la Réforme Agraire et le Développement Rural CIRADR (Porto Alegre, 2006), et dans le prolongement de l’Année Internationale des Agricultures Familiales (AIAF), les signataires de l’appel, soulignent la nécessité de réunir à nouveau, dans un débat ouvert, différents acteurs sociaux et institutions pour faire avancer la réflexion et améliorer l’accès des agriculteurs pauvres à la #terre, à l’eau et aux ressources naturelles.

    Plus de 300 organisations de la société civile ont signé l’appel.

    http://landaccessforum.org/fr/tous-les-signataires

    #foncier #agriculture #paysannerie

  • La Via Campesina pousse à la concrétisation d’une Déclaration internationale des droits des paysans au sein du Conseil des Droits de l’Homme des Nations unies.
    http://farmlandgrab.org/post/view/25338-la-via-campesina-pousse-a-la-concretisation-dune-declaration-int

    Une délégation de paysannes et paysans de La Via Campesina d’Afrique, d’Asie, d’Amérique Latine et d’Europe était à Genève à l’occasion de la 30ème session du Conseil des Droits de l’Homme qui votera prochainement pour la poursuite du travail menant à l’élaboration d’une « Déclaration internationale sur les #droits_des_paysans et autres personnes travaillant en zone rurale ». Depuis de nombreuses années, La Via Campesina, avec le soutien d’ONG (notamment FIAN et Cetim) a présenté devant cette instance de l’ONU les violations des droits élémentaires dont les populations paysannes et rurales sont victimes sur tous les continents tels que les accaparements des terres, les règlementations excluantes, les répressions des leaders paysans ou les atteintes à la santé par les produits chimiques.

    #terres #paysannerie