• Elections, Vérité, Justice : quelques considérations sur ces jours qui se suivent
    https://rebellyon.info/Quelques-considerations-sur-ces-jours-qui-17462

    Des bribes de réflexions, couchées à la va vite devant le début d’incendie qui couve sous la multiplication des revendications de Vérité et de Justice, un appel au milieu d’un hiver écrasé sous le poids conjugué des fausses promesses électorales et d’un fascisme chaque jour plus menaçant.

    #Analyse_et_réflexion

    / #Extrêmes_droites, #Politicaillerie, #Apartheid_social, Une

  • Légitime défiance : quelques notes sur les récentes réformes de la police
    https://rebellyon.info/Legitime-defiance-quelques-notes-sur-les-17409

    Cette semaine était examinée devant le Sénat la réforme de la « sécurité publique ». Cette loi répond à une veille revendication des syndicats majoritaires. Elle vient ponctuer une période qui, depuis la mort de Rémi Fraisse en passant par celle d’Adama Traoré, a vu les violences et les crimes policiers devenir un sujet un peu moins confidentiel dans les médias. La Caisse de solidarité propose ici une analyse succincte.

    #Analyse_et_réflexion

    / #Caisse_de_Solidarité_-_Témoins, #Répression_-_prisons, #Politicaillerie, Une

  • Légitime défiance : Quelques notes sur les récentes réformes de la police
    https://rebellyon.info/La-reforme-de-la-legitime-deffense-un-17409

    Cette semaine devant le sénat était examiné la réforme de la « sécurité publique ». Cette loi répond à une veille revendication des syndicats majoritaires. Elle vient ponctuer une période qui, depuis la mort de Rémi Fraisse en passant par celle d’Adama Traoré, a vu les violences et les crimes policiers devenir un sujet un peu moins confidentiel dans les médias. La Caisse de solidarité propose ici une analyse succincte

    #Analyse_et_réflexion

    / #Caisse_de_Solidarité_-_Témoins, #Répression_-_prisons, #Politicaillerie, Une

  • Lyon, perturbations en approche : week-end d’actions contre les présidentielles les 4-5 février
    https://rebellyon.info/Lyon-perturbations-en-approche-week-end-d-17393

    Les 4 et 5 février, Macron, Le Pen et Mélenchon viennent parader à Lyon. C’est l’occasion pour nous de démontrer notre force et notre rejet de la mascarade présidentielle. Nous appelons tous ceux qui refusent l’agenda médiatique à converger à Lyon pour un week-end de manifestations, de discussions, et d’actions.

    #Infos_locales

    / #Globalisation_-_capitalisme, #Politicaillerie, Une

    • Etrange car vous pensez que les autres partis PS ou Républicain ex UMP sont normaux ? En quoi le FN peux t’il être pire étant donné que les hommes politiques d’autres partis ont strictement les mêmes idées ? Ce sont tous des partis contre le peuple ultra-libéraux et faire comme si que le FN était un problème c’est accepter le boulevard fasciste des autres partis et faire leur jeu politique.Les PS ou Républicains FN et ces autres partis dits « de gauche » sont tous à jeter. A ceux qui croient me punir en me bloquant je rajoute que je ne vote plus pour aucun parti qui ne me représente pas ni le peuple en général ..Merci on a déjà donné

    • Le PS ou les Républicains ex UMP, c’est à dire les sociaux_démocrates ne sont là que pour préparer le venue du FN.

      A preuve, les législations scélérates, fascistes, mises en place par le PS afin que le FN n’ait aucun problème en arrivant au pouvoir.
      La social démocratie allemande a fait la même chose pour hitler.

    • la venue du FN ? Je pense que si il arrive au pouvoir ça bougera bien plus que sous le PS ou ex-UMP qui de toute façon sont eux mêmes des « gros fascistes » sous « l’étiquette sociaux -démocrates ». Alors disons que ça risque de toute façon d’aller de Charybde en Scylla FN ou pas ce sont les marchés qui décident et les transnationales (Bilderberg et autres Cercle et Trilatérale) bien qu’on dise que cette idée soit « complotiste » et bien ils agissent plus en petits comités que les peuples qui ne votent pas en fonction de leur classes sociales. En plus avec les primaires ont a choisi le modèle du vote américain le plus inégalitaire. payer pour voter pas normal dans l’ancienne constitution..ou alors Mélenchon ?

    • Le discours du #FN trompe les #salarié-e-s au moment où ces derniers, fragilisé-e-s par la crise, le #chômage, la #précarité... peuvent facilement se faire piéger (19 % des ouvriers et 16 % des chômeurs ont voté FN aux régionales de 2010 !).
      Alors qu’il prétend défendre les salarié-e-s, le programme du FN sur les retraites, l’emploi, les salaires, le temps de travail, le droit du travail et les syndicats est purement antisocial et particulièrement régressif.

      http://www.visa-isa.org/content/appel-de-visa-pour-l-unite-syndicale-face-l-extreme-droite-signatures-au-7
      http://www.wobook.com/WBzt3VW5Gv1S/FN-pire-ennemi-des-salaries.html
      http://www.visa-isa.org/files/fn%20au%20travail.pdf

    • Le FN ou « la famille Le Pen » (enrichie grace à une captation d’héritage de la Famille Lambert) est bien sur inaceptable mais les autres partis sont aussi FNisés comme le dit @mad_meg ! Qui donne la parole au FN si ce n’est les médias ? Journaux et télé mais vous n’êtes pas obligé de le croire ce parti il me semble. A part dénoncer le FN (et les autres partis hypocrites) que faire ? Disait Lénine a une certaine époque.Une bonne révolution ? Jamais je ne lis cela sous les écrits de Rebellyon ou alter journaux et c’est dommage car c’est la seule solution contre le fascisme. Voici un film passé sur ARTE qui explique l’implication des élites dans la construction du nazisme fascisme pendant la 1 ère guerre mondiale, et juste a la fin
       : https://www.youtube.com/watch?v=K__pdp5Qw0c&feature=share

      « le peuple » n’est pas fasciste « en lui même » mais l’élite peux le faire devenir quand l’économie le demande....

  • L’adjointe aux affaires sociales de Collomb confirme qu’ils n’ont pas jugé nécessaire l’ouverture d’un 2e gymnase
    https://rebellyon.info/L-adjointe-aux-affaires-sociales-de-17355

    Le communiqué des professionnels de l’urgence sociale publié hier sur Rebellyon n’a pas plu aux élu·es. Pourtant, les faits et les chiffres confirment l’irresponsabilité des responsables politiques et leur aveuglement sur ces questions.

    #Infos_locales

    / #Politicaillerie, #Manchette, #Logement_-_Squat

  • Le 11 octobre 1711, la tragédie du Pont de la Guille a donné la Part-Dieu, devenue depuis la Part du diable
    https://rebellyon.info/Le-11-octobre-1711-la-tragedie-du-Pont-de-898

    Madame Servient, dame Catherine de Mazenod de son nom de jeune fille, fut si tellement frappée par cette tragédie, qu’elle laissa une partie de ses immenses domaines de la rive gauche, « sa part de Dieu » « au profit des pauvres » de la ville de Lyon !! Cependant, les échevins, les élus municipaux lyonnais ne firent pas grand cas de son voeu, puisqu’on voit bien ce qu’il en est advenu de la « Part-Dieu »...

    #Mémoire

    / #Politicaillerie, #Mémoire, #Apartheid_social, Une, L’Almanach de Myrelingue

    #L'Almanach_de_Myrelingue_

  • C’est de la racaille ? Eh bien, j’en suis ! A propos de la révolte de l’automne 2005
    http://www.monde-diplomatique.fr/2006/09/PIERROT/13948

    Dell’Umbria retrace, dans ce pamphlet percutant, l’histoire idéologique des grands ensembles. Il montre comment se sont construits, depuis le XIXe siècle, ces espaces anonymes, volontairement pensés comme des bulles privées « pour salariés domestiqués ». Une série de clivages achèvent le morcellement des solidarités : Français contre étrangers, jeunes contre vieux, salariés contre chômeurs. Le portrait est sévère : banalisation des états d’exception, « tolérance zéro », violences policières et clientélisme. Les associations subventionnées sont devenues les marionnettes de l’ordre municipal. La gauche erre, se présente comme le dernier rempart avant le fascisme et finit par psalmodier des positions de principe. Elle n’offre pourtant comme programme qu’une version particulière de la #criminalisation des #pauvres.

    Revenant sur les récupérations de la « marche des beurs » et des mouvements d’ouvriers immigrés, l’auteur raconte l’échec de la convergence des luttes antiraciste et sociale. Il fustige enfin tous les discours monolithiques, de l’islam aux complaintes républicaines, et analyse l’importance des drogues dans le maintien de la paix sociale.

    ALÈSSI DELL’UMBRIA (PART.I) : « LE DISCOURS IDÉOLOGIQUE RÉPUBLICAIN A ANESTHÉSIÉ TOUTE CULTURE DE LA RÉVOLTE »
    http://www.article11.info/?Alessi-Dell-Umbria-part-I-Le

    POSTFACE À L’ÉDITION CASTILLANE DE "C’EST DE LA RACAILLE ? EH BIEN, J’EN SUIS !"
    https://infokiosques.net/spip.php?article786

    #racaille est ici utilisé le plus souvent de façon antiphrastique pour désigner des dominants, il m’a semblé nécessaire d’en revenir au sens littéral, là où le terme désigne non pas les tenants ou les bénéficiaires de l’ordre social actuel mais bien le populaire et l’ingouvernable.

    • Outre l’intérêt du livre, je réagissais à l’emploi de #racaille par @kassem, emploi qui a le don de m’agacer... Quand la presse cause de patron #voyou, c’est n’est pas seulement la réitération de voyou (des désignés comme tels par la police, les moralistes, les juges, le PCF, la presse) comme insulte, c’est aussi un blanc seing aux entreprises "normales et au Code civil (garantissant la propriété privée). Un travail de #police.

      Pour ce qui est du soulèvement de 2005, on peut lire un autre point de vue que celui défendu par #Alèssi_Dell'Umbria, là aussi sans moraline :

      Entre expérience et expérimentation, une politique qui ne porte toujours pas le nom de politique
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=3284

    • Au sens actuel racaille est devenu synonyme de parasite violent, or ceux qui parasitent le plus les ressources communes et ceux qui exercent la plus forte violence ne sont pas les plus souvent montrés du doigt dans le discours ambiant, bien au contraire, c’est pourquoi il convient de les désigner par un terme adéquat pour contribuer humblement à recadrer un peu les représentations associées.

    • M’enfin... qui est le « parasite violent » ? Celui qui dit « la racaille on va la dégager au Karcher » ou celui qui tient les murs de sa téci ? C’est un concours ? Racaille désigne les #classes_dangereuses, je veux bien que l’on tienne les oligarques pour telles mais pour le dire, il faudra d’autres mots que racaille voyou et délinquant. La #loi, c’est eux. Cette manière de saucissonner le #populaire entre les « citoyens » salariés responsables c’est-à-dire respectueux de l’ordre social et les #déviants, c’est eux.

    • pour le dire, il faudra d’autres mots que racaille voyou et délinquant

      je trouve plus judicieux d’utiliser précisément ces termes-là, dans leur acception actuelle, en les orientant vers ceux à qui cette acception actuelle correspond de façon plus réelle qu’imaginaire, pour justement bousculer l’imaginaire en question.

    • C’est une question de grammaire politique, il me semble que le renversement du stigmate soit on se plante (c’est vous les « méchants » comme le bêle le citoyen indigné,ce pseudopode de l’état), soit ça marche comme ça :

      – Le pdt du Tribunal : Quelle est votre profession ?
      Blanqui : prolétaire.

      – Travail, Famille, Patrie ?
      Pédé.

      – Chômeur = victime, indigne.
      Fier d’être précaire.

      #moraline partout #communisme nulle part.

    • pour « Racaille » j’ai vu que c’etait une insulte contre les categories pauvres. Ca veut dire « Péj. Partie du peuple la plus pauvre, considérée comme la plus méprisable »
      Ca viens de « rascer » qui veut dire racler et de « aille » qui est un suffixe pejoratif.
      http://seenthis.net/messages/400764#message400940

      sachant ca, c’est pas un synonyme de voyous ou bandit et je ne l’utiliserais plus. Dire « les politiciens racailles, ou les racailles en col blanc » ca me semble innaproprié.

    • Merci @alaingresh de réparer cet oubli !

      La Canaille, 1863, Paroles : Alexis Bouvier ; Musique : Joseph Darcier ; Editeur : Vieillot. Cette chanson a été rendue célèbre par la Commune de Paris en 1871.
      https://fr.wikisource.org/wiki/La_Canaille

      Dans la vieille cité française
      Existe une race de fer,
      Dont l’âme comme une fournaise
      A de son feu bronzé la chair.
      Tous ses fils naissent sur la paille,
      Pour palais, ils n’ont qu’un taudis.
      C’est la canaille !
      Eh bien ! j’en suis !

      Ce n’est pas le pilier du bagne ;
      C’est l’honnête homme dont la main
      Par la plume ou le marteau gagne,
      En suant, son morceau de pain.
      C’est le père, enfin, qui travaille
      Les jours et quelquefois les nuits.
      C’est la canaille !
      Eh bien ! j’en suis !

      C’est l’artiste, c’est le bohème
      Qui, sans souper, rime rêveur
      Un sonnet à celle qu’il aime,
      Trompant l’estomac par le cœur.
      C’est à crédit qu’il fait ripaille,
      Qu’il loge et qu’il a des habits.
      C’est la canaille !
      Eh bien ! j’en suis !

      C’est l’homme à la face terreuse,
      Au corps maigre, à l’œil de hibou,
      Au bras de fer à main nerveuse
      Qui sortant d’on ne sait pas où,
      Toujours avec esprit vous raille,
      Se riant de votre mépris.
      C’est la canaille !
      Eh bien ! j’en suis !

      C’est l’enfant que la destinée
      Force à rejeter ses haillons,
      Quand sonne sa vingtième année,
      Pour entrer dans nos bataillons.
      Chair à canon de la bataille,
      Toujours il succombe sans cris…
      C’est la canaille !
      Eh bien ! j’en suis !

      Ils fredonnaient la Marseillaise,
      Nos pères, les vieux vagabonds,
      Attaquant en quatre-vingt-treize
      Les bastilles dont les canons
      Défendaient la vieille muraille !
      Que de trembleurs ont dit depuis :
      « C’est la canaille ! »
      Eh bien ! j’en suis !

      Les uns travaillent par la plume,
      Le front dégarni de cheveux.
      Les autres martèlent l’enclume,
      Et se soûlent pour être heureux ;
      Car la misère, en sa tenaille,
      Fait saigner leurs flancs amaigris...
      C’est la canaille !
      Eh bien ! j’en suis !

      Enfin, c’est une armée immense,
      Vêtue en haillons, en sabots.
      Mais qu’aujourd’hui la vieille France
      Les appelle sous ses drapeaux,
      On les verra dans la mitraille,
      Ils feront dire aux ennemis :
      C’est la canaille !
      Eh bien ! j’en suis !

      Une belle version, celle de Marc Ogeret sur le disque Autour de La Commune.

      11 novembre 2005 : Nicolas Sarkozy continue de vilipender "racailles et voyous"
      http://www.lemonde.fr/societe/article/2005/11/11/nicolas-sarkozy-persiste-et-signe-contre-les-racailles_709112_3224.html#t4LK

      « Ce sont des voyous, des racailles, je persiste et je signe », a déclaré Nicolas Sarkozy, jeudi soir sur France 2, lors d’une émission spéciale « A vous de juger » consacrée à la crise des banlieues, retrouvant le ton très offensif abandonné ces derniers jours. Et le ministre de l’intérieur entend bien en débarrasser le pays au nom des « braves gens qui veulent avoir la paix ».

      comme disait l’autre, les brav’s gens n’aiment pas que
      L’on suive une autre route qu’eux…

      Qui faut-il être pour fait mine de retourner l’insulte à l’envoyeur au lieu de l’endosser ?
      Pour un député socialiste, Nicolas Sarkozy est « une racaille d’Etat »
      http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2014/03/19/25002-20140319ARTFIG00049-pour-un-depute-socialiste-nicolas-sarkozy-est-une

      Ce terme désigne
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Racaille

      Les individus dont le rôle social se limite à la petite délinquance. La racaille est ainsi un terme utilisé pour souligner la non-adhésion[réf. nécessaire] aux normes en vigueur dans la société. On parle de « la racaille de la société » pour désigner une frange non intégrée, dont les valeurs sociales ne s’accordent pas avec celle de la majorité, ou à laquelle la société refuse d’accorder un statut plein et entier de « partie du tout ».
      Un groupe méprisable, souvent faisant partie des plus pauvres de la population [réf. nécessaire]. Ayant pour certains un sens socio-économique, pour d’autres un sens plus socio-culturel, cette définition se référant à « une masse méprisable » ne reconnaît pas de distinction individuelle, son utilisation est donc invariable au singulier féminin : « La racaille » ; parfois couplée à un partitif : « de la racaille ». (...)
      Dans la « langue des cités », le terme désigne les voyous et membres des bandes criminelles, mais sans connotation d’exclusion ou de mépris . Au contraire, il désigne plutôt ceux dont la réputation inspire la crainte ou le respect. (...) Cependant cet usage ne peut s’appliquer qu’entre personnes issues de ces quartiers, et les mêmes qui en feraient un titre honorifique dans ces quartiers peuvent se sentir insultés s’ils sont qualifiés ainsi par des personnes extérieures.

    • en fait ca veut dire « voyou ou bandit des classes pauvres » même aujourd’hui en fait. Dire que la FNSEA, les politiciens, les flics, les cols blancs, les patrons... sont des racailles ca me semble pas terrible et perso je prefere abandonner l’utilisation du mot racaille comme je prefere abandonner les insultes sexistes et racistes je laisse aussi les classistes qui méprisent les categories pauvres.

    • renversant : celui qui s’plaint : à éliminer ! la commune ? la catastrophe ! dont une perche de secours ne réussit à se dégager qu’en 86 avec les lois sur l’enseignement .

    • @koldobika Je l’ai toujours entendu associé à des « jeunes de banlieu » et pas pour des délinquants de classes sociales moyenne et elevé. Et l’utilisation mediatique qu’en font les politiques est sur le sens originel puisque ils ne disent pas que Keviel est une racaille par exemple. Avant de faire la recherche je croyait que ca venait du rat, et j’aimais pas non plus cette animalisation et j’aimais pas ce mot mais maintenant que je connait l’etymologie et la definition exacte je ne l’aime pas plus. Après pour le fait de ne plus l’utilisé je ne parle que pour moi, par rapport à mon approche de l’utilisation des insultes. Et je trouve un peu dommage de ne pas faire des insultes nouvelles pour cibler les délinquants en col blancs. #bourgeaille, #politicaille par exemple ou j’aime bien #bankster

    • Merci @koldobika je trouve rigolo de faire des nouvelles insultes pour renversé la domination. Les insultes actuel sont faites par le #patriarKKKapitalistoKKKolonialisme et s’attaque aux populations discriminées. Ici les classes sociales pauvres avec racaille. Les insultes sexuels sont misogynes, homophobe, c’est à dire andro et hétérocentrés. Les insultes raciales ne sont pas contre les blancs mais toujours contre les populations racisées. Les insultes attaquent aussi aux personnes atteintes de handicapes et non aux autres etc.

    • " « En politique, le choix des mots est évidemment essentiel. Je l’ai dit, en France, tous les citoyens sont les filles et les fils de la République. Il n’y a pas de catégorie de Français. Il n’y a que des citoyens libres et égaux en droit. Et quand une personne commet un délit ou un crime, c’est un délinquant ou c’est un criminel. C’est la loi qui le dit. Ce sont ces termes qu’il faut employer. C’est cela la République. »

      L’étymologie du terme racaille n’est pas clairement définie.

      Pour Auguste Brachet, dans son dictionnaire étymologique,[1] la terminologie s’appuie sur le diminutif du radical rac qui est d’origine germanique (racker en allemand pour désigner un « équarrisseur ») et dont on trouve une trace dans le vieil anglais rack utilisé pour désigner un « chien“[2]. Racaille serait un mot formé sur le même principe que canaille qui dérive indirectement du latin canis (‘chien’) et que l’on propose souvent en synonyme.

      Pour Albert Dauzat, dans dictionnaire étymologique[3], ce serait une forme normano-picarde qui aurait la même racine que l’ancien français rasche ou rache (‘ teigne ’) du latin vulgarisé rasicare (‘ gratter ’). Ainsi trouverait-on une trace de ce terme dans le provençal rascar (‘ racler ’) ou raca (‘ rosse ’, ‘ chien ’), et même dans la Bible sous la forme raca (Mathieu, 5, 22 : ‘ Mais moi, je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère mérite d’être puni par les juges ; que celui qui dira à son frère : Raca ! mérite d’être puni par le sanhédrin ’) où il tient lieu d’insulte.

      Racaille n’a donc pas une étymologie basée sur l’italien Razza, qui a donné ‘ race ’ en français, bien que certaines utilisations de ce terme entretiennent volontairement ou accidentellement une confusion sur l’identité du groupe qu’il stigmatise.

      L’utilisation du terme pour désigner des individus et non plus des groupes (se caractérisant dans son utilisation par la pluralité du terme) semble avoir suivi un cheminement populaire récent.

      Si on fait abstraction de la similitude phonétique entre race et racaille, le problème de la portée reste entier car les définitions que l’on donne du mot racaille nous renseignent peu, voire pas du tout, sur les groupes d’individus ou les individus qu’il entend qualifier"

      la langue des Gaulois ne manque pas de nuances pour préciser la profondeur de son ressentiment :
      racaille,
      canaille,
      fripouille,
      populace,
      vermine,
      tourbe,
      rebut,
      pègre,
      maraud,
      lie,
      crapule,
      bas-fond,
      raclure,
      plèbe,
      meute,
      gredin,
      filou,
      faquin,
      ramas,
      crevure,
      ordure,

      ... et bien sûr : sauvageons.

  • Larrouturou sur le Testet : le véritable visage de Nouvelle Donne
    http://larotative.info/larrouturou-sur-le-testet-le.html

    Pierre Larrouturou, leader de Nouvelle Donne, a signé sur Reporterre.net une chronique, finalement expurgée, sur la mort de Rémi Fraisse dans laquelle il en appelait à une répression accrue à l’égard des militants. Où il allait jusqu’à proposer d’interpeller au début des manifestation tous ceux dont le look serait problématique. Cette chronique est abjecte mais guère surprenante de la part de celui dont le parti joue à fond la carte républicaine et se pose en apôtre d’un État fort. Elle montre en fait le vrai visage de Nouvelle Donne : un parti qui séduit en disant vouloir faire de la politique autrement mais qui défend fondamentalement l’ordre établi. Voici quelques éléments de compréhension.

    (...)

    En 2012, suite à la victoire de François Hollande, Pierre Larrouturou et Stéphane Hessel, au lieu de s’indigner, décident de rejoindre les rangs du parti au pouvoir pour y défendre leurs révolutionnaires idées. Ils présentent une motion au congrès du parti, celle-ci reçoit 11,8% des suffrages. Mais le PS est ingrat et n’accorde aucune place éligible pour les élections européennes de 2014 à ceux qui ont porté cette motion. Vexé et privé de strapontin d’élu, Pierre Larrouturou claque la porte et part fonder son propre parti, celui où il aura les coudées franches pour faire valoir ses ambitions. Nouvelle Donne est née.

    Évidemment, pour espérer être élu, il faut occuper un créneau. Pierre Larrouturou va trouver le sien : il dégaine la corde de la critique de la professionnalisation du pouvoir et vante donc l’implication citoyenne. Les éléments de langage maison alternent donc entre l’exaltation de la citoyenneté, l’apologie des référendums, l’ode à la transparence et l’appel constant à la fin du métier de politicien. Le tout est enrobé d’un verbiage au républicanisme bon teint.

    (...)

    Dans un contexte où de plus en plus de gens ne croient plus, à raison, en la politique traditionnelle et en la démocratie représentative, le discours critique sur les professionnels de la politique et les institutions a logiquement séduit nombre de militants, sans doute pour l’essentiel sincères. Sauf qu’il est trompeur et populiste. D’abord parce que la ligne de conduite et la direction du parti sont entre les mains d’un petit nombre de cadres ambitieux (essentiellement ses deux co-présidents, Pierre Larrouturou et Isabelle Attard (députée du Calvados, élu à l’époque sous l’étiquette PS-EELV)). Ensuite parce que les militants ne décident que de détails à la marge, même si le parti leur demande actuellement leur avis via une consultation où ils doivent se positionner sur 85 questions qui permettront de rédiger les nouveaux statuts. Leur action consiste en réalité essentiellement à organiser localement la propagande du parti. Le seul objectif de ce joli discours n’est pas de renouveler la manière de faire de la politique, sans quoi Nouvelle Donne en appellerait sans doute à la fin des partis, mais bien de légitimer la parole des leaders du mouvement par une assise supposément populaire.

    (...)

    Nouvelle Donne qui prétend lutter contre la professionnalisation de la politique ainsi que sa peoplisation a pourtant ses stars, chargées d’attirer le chaland grâce à leur légitimité intellectuelle ou médiatique (toutes ont la particularité d’un engagement plus ou moins constant dans la gauche molle, notamment au parti socialiste), ses politiciens de métier et son leader charismatique, Pierre Larrouturou.

    (...)

    Larrouturou se présente (et est généralement présenté ainsi par la presse) comme économiste. C’est que ça fait plus classe et plus légitime pour l’ouvrir que se présenter comme appartenant à la catégorie des politicards. Pourtant, c’est plutôt dans cette dernière que sa carrière le place. Une carrière qui ferait passer Jean-Vincent Placé pour un modèle de sincérité et de fidélité.

    (...)

    Ainsi, plutôt que de reconnaître que les véritables coupables de la situation au Testet sont seulement ceux et celles qui ont décidé de la construction de ce barrage (c’est-à-dire essentiellement les élus du Tarn), Pierre Larrouturou, en bon républicain, fustige les « blacks blocks ». On se demande où il a rangé ses beaux discours sur la rénovation des institutions et la place des citoyens. En tous cas, ce qui est clair, c’est que la figure de l’ennemi intérieur fait manifestement toujours recette.

    #Larrouturou #Testet #black_blocs #nouvelle_donne #politicaillerie

    • plutôt que de reconnaître que les véritables coupables de la situation au Testet sont seulement ceux et celles qui ont décidé de la construction de ce barrage (c’est-à-dire essentiellement les élus du Tarn), Pierre Larrouturou, en bon républicain, fustige les « blacks blocks ». On se demande où il a rangé ses beaux discours sur la rénovation des institutions et la place des citoyens. En tous cas, ce qui est clair, c’est que la figure de l’ennemi intérieur fait manifestement toujours recette. Nous reproduisons ici ses propos, dépubliés par Reporterre en fin de matinée le 30 octobre 2014, ils sont édifiants.

      « Les Black Blocks, parlons-en. Le 22 février, lors de la grande manifestation contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, nous étions nombreux à être scandalisés par la façon dont les forces de l’ordre, pourtant supérieures en nombre, les avaient laissé saccager une partie du centre-ville de Nantes et les avait laissés repartir sans chercher vraiment à les interpeller.

      Le 22 février, quand une poignée de casseurs a mis le feu à la boutique de Vinci, il y avait plusieurs dizaines de CRS à moins de cinq minutes à pied du lieu du délit. Pourquoi sont-ils restés sans agir ? Et pourquoi, à la fin de l’après-midi, alors qu’il était très facile d’interpeller ces groupes d’extrémistes en les coinçant dans les rues de Nantes, les a-t-on laissés partir si facilement en interpellant seulement une petite quinzaine d’individus et pas du tout les plus actifs ni les mieux préparés au combat de rue ?

      Dissimuler son visage est interdit par la loi : même s’ils n’ont encore rien cassé, ceux qui arrivent masqués de noir peuvent être interpellés en début de manif et conduits au poste pour un contrôle d’identité qui dure quelques heures… Pourquoi les centaines de CRS présents à Nantes n’ont-ils pas agi avec plus de force pour prévenir les violences ?

      S’ils l’avaient fait, si les casseurs avaient été empêchés de nuire, les journaux de 20 heures auraient tous parlé d’une grande manifestation pacifique et du sondage qui affirmait que 80 % des Français ne voulaient pas d’un deuxième aéroport à Nantes. Mais l’action des casseurs a « permis » au gouvernement de donner une image très négative de la manifestation et de fuir le débat de fond [6].

      Et si, le 22 février, on avait arrêté un bon nombre de Black Blocks et si la justice avait envoyé en prison ceux qui méritaient une telle peine, qui peut croire qu’ils auraient été aussi nombreux dans les bois de Sivens samedi dernier ? »

      Renseignement pris cette première version de l’article a été dépubliée suite à un débat en interne. L’équipe de Reporterre nous dit l’avoir publié trop rapidement et sans trop d’attention, dans le feu de l’actualité et du travail. Elle a invité l’auteur à retravailler son texte. On peut s’interroger sur la qualité de la relecture de Reporterre et sur la confiance aveugle qu’ils accordent à Pierre Larouturou. Confiance qui se double d’un coup de pub sur le long terme puisque l’article en question est la chronique mensuelle que le patron de Nouvelle Donne publie sur le site.

      Elle a été republiée le 1er novembre, expurgée de la partie ci-dessus. Néanmoins le passage dans lequel Pierre Larrouturou déclare sa flamme aux CRS (le tout avec un pathos à peine croyable) et prend ses lecteurs pour des truffes en jouant au pseudo naïf est, lui, bel et bien resté...

      « J’ai passé un an à Matignon et je faisais une heure de footing tous les matins avec les CRS. J’en ai gardé une très haute estime pour toutes celles et ceux qui sont prêts à donner leur vie pour protéger les valeurs et les institutions de la République. C’est justement parce qu’ils ont un rôle fondamental à jouer pour protéger la République qu’on ne peut pas accepter que leur rôle soit perverti en leur demandant de protéger ceux qui veulent passer en force pour des grands travaux inutiles. »

      On rappelle donc ici pour Pierre Larrouturou et tous les mal-comprenants dans son genre que ceux qui passent en force pour des grands travaux inutiles ce sont les élus de la république et leur alliés industriels. La mission des CRS est, précisément, de défendre leurs intérêts. Elle n’est donc ici en aucun cas pervertie mais parfaitement normale. Quiconque voudrait nous faire croire l’inverse serait soit idiot soit malhonnête.