• Les mobilités post-Covid : un monde d’après plus écologique ?
    https://metropolitiques.eu/Les-mobilites-post-Covid-un-monde-d-apres-plus-ecologique.html

    La pandémie de #Covid-19 est venue bousculer les #mobilités sur fond d’exacerbation du #changement_climatique. Les adaptations observées durant la crise sanitaire seront-elles pérennes ? Métropolitiques et le Forum Vies Mobiles ouvrent un dossier commun pour éclairer les mutations de nos mobilités. ▼ Voir le sommaire du dossier ▼ Depuis une vingtaine d’années, les #politiques_publiques affichent des objectifs ambitieux de décarbonation des mobilités, en particulier pour répondre aux problèmes de la #Dossiers

    / mobilité, Covid-19, #transition_écologique, changement climatique, politiques publiques, #modes_de_vie, #pratiques, Grand (...)

    #Grand_angle

  • #Stéphane_La_Branche « Il faut donner une alternative qui soit perçue comme étant viable ou désirable »

    Interview de Stéphane La Branche, Coordonnateur scientifique du GIECo (Groupe international pour l’évolution du comportement).

    https://www.youtube.com/watch?v=UsHyJAXGQuI


    #changement #comportement #changement_de_comportement #changement_climatique #climat #mobilité #alimentation #espace_public #espace_privé #habitudes #contraintes_désirables #contraintes #urgence #politiques_d'incitation #contrainte #imaginaire #scénarios

  • #Vidéo sur l’#externalisation des #politiques_migratoires européennes

    Migreurop documente depuis sa création l’externalisation des politiques migratoires européennes. Ces politiques d’externalisation ont pour objectif de tenir les exilé·e·s au plus loin de l’espace européen en sous-traitant la gestion des mouvements migratoires aux pays dits « tiers » (d’origine ou de transit), quelles qu’en soient les conséquences sur les droits des personnes migrantes. Par le biais d’un #marchandage, l’UE et ses États membres se déchargent ainsi sur des pays non-membres des obligations qui leur incombent en vertu des conventions internationales qu’ils ont ratifiées.

    L’externalisation fonctionne selon quatre principes :

    - #Délocalisation : Les pays européens délocalisent le #contrôle_frontalier et exportent leurs politiques migratoires répressives dans des États dits « tiers » qui ne sont pas soumis aux mêmes lois et obligations en matière de respect des droits des personnes. Ils déplacent ainsi de fait les frontières européennes au-delà du territoire européen.

    - #Sous-traitance : L’UE délègue le contrôle migratoire à des États non-membres, transformés en garde-frontières d’une Union européenne qu’ils aspirent à rejoindre (comme les pays des Balkans) ou dont ils sont en partie dépendants (comme le Maroc, le Niger ou la Turquie).

    #Privatisation : Les États délèguent également de nombreuses prérogatives à des acteurs privés, comme les #compagnies_aériennes qui deviennent elles aussi garde-frontières, tandis que les demandes de #visas sont gérées par des sociétés privées, tout comme la #sécurité dans les camps d’exilés.

    - #Déresponsabilisation : En externalisant leurs politiques migratoires dans des pays non-signataires des principaux textes internationaux de protection des personnes migrant·e·s et réfugié·e·s, l’UE et les États européens contournent le droit. Ils cherchent à invisibiliser les violations des droits des personnes migrantes et fuient leurs #responsabilités.

    L’externalisation bafoue en toute impunité les droits des personnes exilées et met leurs vies en péril. Elle n’empêche pas les migrations, mais les rend plus dangereuses. Stop à l’externalisation et à l’#impunité des États !

    https://vimeo.com/838312263

    #migrations #asile #réfugiés #frontières #externalisation_des_frontières #droits_humains #refoulements #principe_de_non-refoulement #marchandage #droits_fondamentaux #responsabilité #ressources_pédagogiques

  • Pour une #Sécurité_Sociale_de_l’Alimentation (#Dominique_Paturel)

    Cette réflexion a pris naissance en 2013 [1], dans les échanges entre deux personnes dont l’une est issue du monde agricole et l’autre de la recherche. L’un comme l’autre, nous constations l’enfermement des personnes recevant de l’#aide_alimentaire, dans une grande difficulté à s’émanciper des dispositifs de distribution et ce, malgré les discours et les pratiques portés par des professionnels ou des bénévoles bienveillants.

    En s’appuyant sur la conception développée par Tim Lang de la démocratie alimentaire, nous ne pouvions que nous rendre compte que l’accès à l’alimentation « libre » d’une part et à une alimentation produite plus sainement d’autre part, était d’une inégalité flagrante. La caractéristique de cette inégalité est qu’elle est banalisée par le fait que nous sommes tous des mangeurs, invisibilisant ainsi les rapports de classe. En outre, les politiques sociales et sanitaires généralisent ces inégalités par la désignation d’une population dite vulnérable et à laquelle on destine des dispositifs assistanciels. Le présupposé repose sur une conception libérale de la solidarité basée sur une approche néo-paternaliste. Les cadres de pensée qui ont servi à sortir la France de la faim d’après-guerre, sont les mêmes qui empêchent aujourd’hui de voir la situation dégradée du côté de ce que j’appelle l’accès à la « fausse bouffe » et non à l’alimentation.

    En approfondissant notre réflexion, il nous a semblé que tant que l’accès ne serait pas consolidé conformément aux valeurs républicaines, à savoir un accès égalitaire, solidaire et libre, les injustices demeureraient quant aux conséquences sociales et sanitaires. Un modèle de protection sociale pour tous orienté sur un accès égalitaire à une alimentation reconnectée aux conditions de sa production, s’est imposé et c’est cette piste que nous avons suivie. Il s’agissait de reprendre la main sur le(s) système(s) alimentaire(s) par tous les habitants en France et d’être dans les conditions pour le faire : la réponse ne pouvait pas rester que du seul côté des citoyens « éclairés » ou militants. Le modèle de la sécurité sociale nous a semblé le bon cadre pour avancer. À partir de là deux pistes ont été suivies :

    – La première incarnée par Ingénieurs sans frontières [2] qui propose « une carte d’assurance alimentaire » ;
    – La deuxième inscrite dans l’ensemble de nos travaux et qui est au cœur du séminaire Démocratie Alimentaire.

    Aujourd’hui la transition alimentaire est essentiellement mise en œuvre du côté du changement des pratiques alimentaires des mangeurs. Mais l’alimentation étant considérée comme une marchandise comme une autre, à savoir soumise aux rapports de force existant sur le marché, (et même si les initiatives de tous ordres sont bienvenues), la transformation ne sera pas au rendez-vous sans un changement radical de l’offre. Et ce d’autant plus, que le système industriel agro-alimentaire est transnational et que le début de la réflexion de Tim Lang sur sa proposition de démocratie alimentaire part de ce constat : les états ont bien du mal à intervenir aujourd’hui dans la régulation de ce système.

    Trois points d’appui au fondement de la Sécurité Sociale de l’Alimentation :

    – Le premier est la reconnaissance du droit à l’alimentation ;
    – Le second est la réorientation des outils de politique publique existant en matière d’accès à l’alimentation et en particulier la restauration collective ;
    – Le troisième, l’attribution d’une allocation à l’ensemble de la population pour accéder à des produits frais sur le modèle des allocations familiales.

    Mais pour que ce système puisse se construire, il nous faut rappeler des éléments de conception qui doivent être socialisés : l’alimentation n’est pas seulement le résultat d’une production agricole ou de transformation agro-industrielle. Il est nécessaire de s’appuyer sur une vision systémique qui prend en compte les quatre activités nécessaires à l’alimentation des humains de tout temps : celle de la production, celle de la transformation, celle de la distribution et celle de la consommation. Ce sont l’ensemble de ces activités qui forment système et les aborder de façon déconnectée soutient le modèle industriel, nous laissant dans une vision minimaliste de l’alimentation comprise alors comme denrée ou produit.

    De plus, l’alimentation comme fait social total, comporte des dimensions sociale, culturelle, économique, politique, biologique, etc. On ne peut donc la réduire au seul slogan « les gens ont faim, il faut leur donner à manger », slogan repris de façon globale dans tous les dispositifs de distribution d’aide alimentaire en France et en Europe.

    L’alimentation correspond aussi à un modèle ancré dans une histoire nationale. En France, manger ensemble et faire la cuisine sont beaucoup plus important que la qualité des produits et leur provenance. Les gaulois réglaient déjà les problèmes politiques par de grands banquets (Ariès, 2016) [3], d’où l’importance de manger ensemble pour construire du lien social et faire société. On peut ainsi comprendre pourquoi les institutions d’actions sociales et de travail social utilisent l’alimentation comme moyen autour de ce qui est leur mission, à savoir lutter contre l’exclusion sociale. Mais, concevoir l’alimentation comme moyen est aujourd’hui contreproductif pour assurer la transition alimentaire dans la perspective des changements climatiques à l’œuvre et stopper les effets délétères de l’alimentation industrielle.

    La Sécurité Sociale de l’Alimentation doit donc s’appuyer sur l’ensemble de ces éléments pour asseoir sa légitimité. Elle se situe du côté de la transformation alimentaire, de la prévention en santé publique et non curative comme actuellement. Elle fait partie d’une politique de l’alimentation qui doit se désencastrer de ministères de tutelles comme l’agriculture, la santé ou la cohésion sociale. Il ne s’agit pas de créer un xième ministère mais bien de comprendre cette politique comme transversale. Cependant dans un pays centralisé comme la France avec des institutions verticales, une politique transversale a de fortes chances d’être minorée. D’où la proposition de doter cette instance de moyens conséquents et d’obliger les politiques engageant une des activités du système alimentaire à s’inclure (pour partie) dans la politique alimentaire et non d’œuvrer de façon segmentée : la Sécurité Sociale de l’Alimentation devient alors l’outil majeur pour actionner la transition alimentaire.

    Le second point d’appui est de mobiliser les outils de politiques publiques existants au service de ce dispositif, en particulier la restauration collective publique. Nous partons du constat que les lieux, le matériel, les compétences sont présents à travers la mise à disposition de quatre à cinq repas par semaine à midi : pourquoi ne pas utiliser ces ressources en direction de la population habitant ou travaillant en proximité de ces équipements le soir et 7 jours sur 7. Par ailleurs, on peut également en profiter pour réorienter la production et la transformation en redirigeant l’offre alimentaire à l’échelle territoriale.

    D’autres outils existent déjà et il s’agirait de renforcer la cohérence au service de la Sécurité Sociale de l’Alimentation : en soutenant les marchés d’intérêts nationaux dans les régions pour approvisionner les villes et villages et les engager dans la transformation des compétences des intermédiaires ; en cessant de segmenter les plans incitatifs (Climat, alimentation, urbanisme, etc.) et en recherchant comment les articuler ; en concevant des instances démocratiques à l’échelle des territoires de vie pour décider des politiques alimentaires liées à la réalité sociale et concevoir les hybridations nécessaires pour garantir un accès à tous, etc.

    Le troisième point d’appui est celui de l’attribution d’une allocation pour tous les habitants en France, fléchée sur l’achat de produits frais : fruits, légumes, produits laitiers, viande, poisson. Ces aliments sont souvent absents pour les familles à petits budgets et sont remplacés par des aliments ultra-transformés. Cette mesure fléchée peut aussi participer à la relocalisation des activités du système alimentaire.

    Élaborer un tel dispositif permettrait de faire exploser le « plafond de verre » auquel se confronte une multitude d’initiatives issues de la société civile organisée et de l’économie sociale et solidaire : ainsi la Sécurité Sociale de l’Alimentation, outre les effets sur la santé, participerait réellement à la transition écologique.

    –-

    [1] http://www1.montpellier.inra.fr/aide-alimentaire/index.php/fr

    [2] https://www.isf-france.org/articles/pour-une-securite-sociale-alimentaire

    [3] Eh non ce n’est pas une invention de Goscinny et Uderzo. Ariès, Paul (2016) Une histoire politique de l’alimentation. Du paléolithique à nos jours. Paris, édition Max Milo.

    https://www.chaireunesco-adm.com/Pour-une-Securite-Sociale-de-l-Alimentation
    #sécurité_alimentaire #sécurité_sociale #alimentation #distribution_alimentaire #alternative #démocratie_alimentaire #Tim_Lang #accès_à_l'alimentation #inégalités #rapports_de_classe #classe_sociale #assistance #néo-paternalisme #solidarité #fausse_bouffe #protection_sociale #transition_alimentaire #droit_à_l'alimentation #restauration_collective #politiques_publiques #allocation #santé_publique #sécurité_sociale_alimentaire

    • Vers une sécurité sociale de l’alimentation

      Le projet de sécurité sociale de l’alimentation, porté depuis plus de dix ans par un collectif d’associations et de chercheurs.ses, tente d’étendre le principe de la sécurité sociale d’après-guerre au droit à l’alimentation.
      La séance de l’Université des Savoirs Associatifs organisée par le CAC le 12 octobre prochain permettra de faire un état des lieux de ce projet et en savoir plus sur les expérimentations de caisse locale de sécurité sociale de l’alimentation (SSA). Échange avec Dominique Paturel, chercheuse à l’INRAE et membre du collectif pour une SSA et Maxime Scaduto de la caisse SSA de Strasbourg.

      Le projet de sécurité sociale de l’alimentation, porté depuis plus de dix ans par un collectif d’associations et de chercheurs.ses, tente d’étendre le principe de la sécurité sociale d’après-guerre au droit à l’alimentation.

      En s’appuyant sur une économie redistributive et un modèle qui s’extrait de l’économie dictée par le marché, il nourrit notre réflexion sur la « démarchandisation » du monde associatif que nous portons au sein de l’observatoire citoyen de la marchandisation des associations.

      Il est une des pistes que nous explorons dans une volonté de repenser les modalités de subventions des associations, pour les dégager de la commande publique et des jeux politiques, redonner du pouvoir citoyen sur leur attribution et répartition, pour repenser un modèle de financement appuyé sur la co-construction et non la contractualisation.

      "Créons une sécurité sociale de l’alimentation pour enrayer le faim". Les signataires de la tribune publiée dans Reporterre en 2020, pendant la période du Covid, nous alertent : "en France, nous peinons aujourd’hui encore à mettre à l’abri de la faim, y compris en dehors de toute période de crise, alors que c’est du « droit à l’alimentation » dont il devrait être question dans une démocratie". Et ils nous proposent un mode d’emploi des "caisses locales de conventionnement" à l’instar des caisses de la sécurité sociale.

      La Confédération Paysanne nous rappelle les 3 principes d’une SSA : l’universalité, le financement par la cotisation et le conventionnement démocratique.

      La Sécurité sociale de l’alimentation

      Cherche à répondre aux enjeux de sortie d’un modèle agro-industriel qui nous amène dans le mur en terme de sécurité alimentaire, d’écologie, de biodiversité et d’accès à une alimentation de qualité pour toutes et tous,
      Remplacerait le système actuel d’aide alimentaire qui est à revoir de fond en comble puisqu’il se base actuellement sur le système productiviste du secteur agro-industriel afin de lui permettre d’écouler ces stocks,
      Sortirait les personnes pauvres d’une assignation à l’aide alimentaire qui, comme le démontre très bien Bénédicte Bonzi dans son livre, « Faim de droits », contient de la violence tant pour les bénévoles que les personnes bénéficiaires sommées de se nourrir avec ce qui est rejeté par le système agro-industriel dans un pays où la nourriture existe en abondance.
      Interroge la question du droit à une alimentation de qualité pour une part non négligeable de la population puisqu’on estime aujourd’hui que 7 millions de personnes sont en situation de précarité alimentaire, soit une augmentation de 15 à 20 % par rapport à 2019. Un chiffre sous-estimé par rapport aux besoins réels, la demande d’aide alimentaire restant une démarche souvent difficile ou mal connue.

      Le système actuel d’aide alimentaire est en outre encadré par tout un ensemble de contrôle qui n’est pas sans rappeler celui qui entoure les chômeurs, comme s’il fallait, en quelque sorte, infliger une double peine aux personnes en situation de précarité.

      La séance de l’Université des Savoirs Associatifs organisée par le CAC le 12 octobre prochain (en présentiel ou en visio) permettra de faire un état des lieux de ce projet, d’en savoir plus sur les expérimentations de caisse locale de sécurité sociale de l’alimentation et en particulier celle de Strasbourg. Nous échangerons avec Dominique Paturel, chercheuse à l’Inrae et membre du collectif pour une sécurité sociale de l’alimentation et Maxime Scaduto de la caisse de sécurité sociale de l’alimentation de Strasbourg.

      Encore des patates !? (https://www.civam.org/ressources/reseau-civam/type-de-document/magazine-presse/bande-dessinee-encore-des-patates-pour-une-securite-sociale-de-lalimentation) est une bande dessinée pédagogique qui, à l’aide d’annexes, présente les enjeux et les bases de la réflexion à l’origine du projet de Sécurité sociale de l’alimentation.

      https://blogs.mediapart.fr/collectif-des-associations-citoyennes/blog/260923/vers-une-securite-sociale-de-lalimentation

      #sécurité_sociale_de_l'alimentation

    • « Encore des patates ?! » Pour une sécurité sociale de l’alimentation

      Grâce au dessin de Claire Robert, le collectif SSA a élaboré un outil pédagogique pour découvrir le projet de sécurité sociale de l’alimentation : une bande dessinée !

      Humoristique et agréable, cette bande dessiné est également enrichies d’annexes qui apportent de nombreux éléments sur les enjeux agricoles et alimentaires, le fonctionnement du régime général de sécurité sociale entre 1946 et 1967 et les bases sur lesquelles s’ancrent la réflexion du projet de sécurité sociale de l’alimentation.

      Cette bande dessinée est un moyen de vous faire partager nos constats d’indignation et d’espoir… et de vous inviter à partager les vôtres, à se rassembler, et peut être demain, reprendre tous ensemble le pouvoir de décider de notre alimentation !

      https://www.civam.org/ressources/reseau-civam/type-de-document/magazine-presse/bande-dessinee-encore-des-patates-pour-une-securite-sociale-de-lalimentation

      #BD #bande_dessinée

  • Édouard Morena : « Les #ultrariches ont la mainmise sur les #politiques_climatiques »
    https://reporterre.net/Edouard-Morena-Les-ultrariches-ont-la-mainmise-sur-les-politiques-climat

    Édouard Morena : « Les ultrariches ont la mainmise sur les politiques climatiques »
    Édouard Morena : « <small class="fine d-inline"> </small>Les ultrariches ont la mainmise sur les politiques climatiques<small class="fine d-inline"> </small> »

    Dans son livre « #Fin_du_monde et #petits_fours », le chercheur Édouard Morena montre comment les #hyper-riches se construisent une image de héros du #climat pour préserver leurs #profits.

    #Jets privés, super-yachts, #évasion dans l’espace : face à l’urgence climatique, les ultrariches et leur mode de vie ont mauvaise presse. Dans son livre Fin du monde et petits fours, à paraître le 9 février, le chercheur en sciences politiques à l’université de Londres, Édouard Morena, montre comment ces élites, au-delà de symboliser la surabondance et l’excès, sont aussi « des acteurs engagés et influents qui délimitent et imposent le champ des possibles de l’action climatique ». Face à la menace, ces grandes fortunes promeuvent le capitalisme vert comme unique issue pour garantir leurs intérêts de classe, au détriment de politiques plus efficaces et socialement justes. Alors : « Fin du monde. Fin du mois. Fin des riches. Même combat », comme l’écrit Édouard Morena ? Reporterre l’a rencontré dans les locaux de son éditeur, La Découverte, dans le 1ᵉʳ arrondissement de Paris.

    Reporterre — Les ultrariches sont de plus en plus considérés comme des « criminels climatiques ». À juste titre ?

    Édouard Morena — Oui, car les faits sont têtus : ce sont les ultrariches qui détruisent la planète. Depuis plusieurs mois, des comptes Twitter suivent les super-yachts et les jets privés de Bernard Arnault (milliardaire et directeur de LVMH) et consort, et des actions de désobéissance civile dénoncent leurs excès. Mais la responsabilité des élites dans la crise climatique ne se limite pas à leurs modes de vie carbonifères ou à certaines attitudes de repli dans des bunkers : ils ont pris la barre du bateau, d’où ils orientent les politiques de transition bas carbone.

    Ce qui distingue les ultrariches du commun des mortels, c’est leurs immenses fortunes. Ils ne les conservent pas sous leurs oreillers mais les investissent dans tout un tas de projets climaticides. L’an dernier, Greenpeace et Oxfam ont révélé que le patrimoine financier de 63 milliardaires français émettait autant de gaz à effet de serre que celui de la moitié de la population française [34 millions de personnes]. Et en même temps, ces centaines de milliards d’euros investis sont exposées aux conséquences du dérèglement climatique, voire aux politiques climatiques, qui peuvent dévaluer leurs actifs. Imaginez un hôtel de luxe en bord de mer à Miami, menacé par la montée des eaux. Il perd de la valeur. Ces détenteurs d’actifs sont donc à la fois « forceurs de climat » et très « vulnérables au climat ».

    Pour préserver leurs fortunes, les ultrariches ont donc compris qu’ils devaient mouiller la chemise et s’engager dans le débat climatique, à la fois pour réduire la menace, mais aussi pour la transformer en nouvelle source de profits. C’est cette dimension-là, peut-être moins visible mais qui pose des problèmes profonds, que j’ai voulu documenter dans Fin du monde et petits fours.

    Dans le livre, vous présentez la « jet-set climatique », un groupe d’ultrariches qui prétendent guider nos sociétés vers un monde bas carbone. Qui sont-ils ?

    C’est une sorte d’avant-garde éclairée de la classe dominante, qui a identifié avant les autres, à partir du début des années 2000, l’intérêt qu’avaient les super-riches à orienter le débat climatique. Plusieurs figures de proue de ce capitalisme climatique sont de riches hommes d’affaires qui ont bâti leurs richesses grâce au développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication, ou de la finance privée.

    La #philanthropie_climatique a joué un rôle central dans la diffusion et la normalisation de leur « esprit vert ». Tout comme leurs interventions publiques, savant mélange de constats d’urgence, de critiques du manque d’ambition des États, et de célébrations des forces du marché. À l’image de Jeff Bezos, le fondateur d’Amazon et du Bezos Earth Fund, qui a tenu un discours à la COP26 en 2021, ils n’hésitent pas à personnaliser l’enjeu climatique en mettant en avant leur trajectoire personnelle, à se présenter comme les seuls capables de nous tirer d’affaire.

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/04/17/edouard-morena-les-ultra-riches-ont-tout-interet-a-orienter-les-politiques-c

  • Affaire du 8 décembre : l’État attaqué en justice pour atteinte à la dignité humaine - expansive.info
    https://expansive.info/Affaire-du-8-decembre-l-Etat-attaque-en-justice-pour-atteinte-a-la-digni

    Alors que les récents évènements à Sainte-Soline et contre la réforme des retraites ont remis sur le devant médiatique l’usage de techniques contre-insurrectionnelles contre des militant.es politiques, deux inculpé.es de « l’Affaire du 8 décembre » attaquent l’État en justice suite aux conditions inhumaines de leur détention provisoire. Témoignage à l’appui.

    https://seenthis.net/sites/7282461336007652349
    #DGSI #Libre_Flot #prison #politiques_sécuritaires

  • #Santé_mentale : « des dizaines de milliers d’enfants » sont sous #psychotropes, alerte un rapport
    https://www.ladepeche.fr/2023/03/13/sante-mentale-des-dizaines-de-milliers-denfants-sont-sous-psychotropes-ale

    C’est ce que révèle un récent rapport du Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA) intitulé « Quand les enfants vont mal, comment les aider ? », publié le 7 mars, et relayé par Le Parisien ce lundi 13 mars. En 2021, 5% des mineurs consommaient des psychotropes, soit deux fois plus qu’il y a dix ans. Un phénomène loin d’être isolé qui concerne aujourd’hui « des dizaines de milliers d’enfants », pointe l’instance

    En détail, d’après ce document, qui cite des chiffres transmis par la Caisse nationale de l’assurance maladie (Cnam) et des travaux récents de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), entre 2014 et 2021, chez les moins de 20 ans, le taux de consommation d’antipsychotiques a grimpé de + 48,54%. La consommation d’antidépresseurs a augmenté de + 62,58% et celle de psychostimulants de + 78,07%. Enfin, concernant les hypnotiques et les sédatifs, les autorités notent une hausse inquiétante de + 155,48%.

    « Une priorité et une urgence des #politiques de #santé »

    "Il faudrait être aveugle aujourd’hui pour ne pas faire de la santé mentale des enfants et adolescents une priorité et une urgence des politiques de santé, comme le recommande l’OMS.

    #France

    • L’analyse des bases de données de santé montre également l’impact des facteurs sociaux sur le risque de diagnostic d’hyperactivité et la #médication des enfants. Ainsi, entre 2010 et 2019, 35,2 à 38,8 % des enfants diagnostiqués TDAH vivaient dans des familles bénéficiant de la CMU ou de la CMU-C alors que ces aides ne sont attribuées qu’à 7,8 % de la population française.

      Le diagnostic de TDAH est donc beaucoup plus fréquent chez les enfants des familles les plus défavorisées. Si l’on considère également les enfants TDAH présentant un diagnostic de défavorisation sociale154, le pourcentage d’enfants présentant des difficultés sociales au sein de la cohorte TDAH varie entre 39,8 et 42,6 % sur la période.

      Ces constats sont identiques pour la consommation de méthylphénidate : Les diagnostics de défavorisation sont répertoriés dans la nomenclature CIM-10 à la rubrique « Sujets dont la santé peut être menacée par des conditions socioéconomiques et psychosociales ». Nous nous sommes référés aux codages suivants : Z55, difficultés liées à l’éducation et l’alphabétisation ; Z56, difficultés liées à l’emploi et au chômage ; Z57, exposition professionnelle à des facteurs de risque ; Z58, difficultés liées à l’environnement physique ; Z59, difficultés liées au logement et aux conditions économiques ; Z60, difficultés liées à l’environnement social ; Z61, difficultés liées à une enfance malheureuse ; Z62, autres difficultés liées à l’éducation ; Z63, autres difficultés liées à l’entourage immédiat, y compris la situation familiale ; Z64, difficultés liées à certaines situations psycho-sociales ; Z65, difficultés liées à d’autres situations psychosociales.

      Le diagnostic de TDAH et la médication par psychostimulant sont donc beaucoup plus fréquents chez les enfants des familles les plus défavorisées. S’il n’existe pas encore de données comparables pour la dépression chez l’enfant et l’adolescent en France, l’impact des difficultés sociales sur la dépression chez l’enfant est scientifiquement établi (cf. supra).

      https://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/hcfea_sme_rapport_13032023.pdf

      #défavorisation #santé #enfants #pauvres

  • Weekend reading : Lancet Commission on Breastfeeding vs the Infant Formula Industry - Food Politics by Marion Nestle
    https://www.foodpolitics.com/2023/02/weekend-reading-reports-from-the-lancet-commission-on-breastfeeding-vs

    The Lancet has just published its commissioned series on breastfeeding, vs the commercial formula industry: three papers, an editorial, and a comment.

    Breastfeeding has proven health benefits for both mothers and babies in high-income and low-income settings alike. Yet, less than 50% of babies worldwide are breastfed according to WHO recommendations. For decades, the commercial milk formula industry has used underhand marketing strategies, designed to prey on parents’ fears and concerns, to turn the feeding of infants and young children into a multibillion-dollar business generating revenues of about $55 billion each year.

    For decades, the commercial milk formula (CMF) industry has used underhand marketing strategies, designed to prey on parents’ fears and concerns at a vulnerable time, to turn the feeding of young children into a multibillion-dollar business. The immense economic power accrued by CMF manufacturers is deployed politically to ensure the industry is under-regulated and services supporting breastfeeding are under-resourced.

    Source : Breastfeeding 2023
    https://www.thelancet.com/series/breastfeeding-2023

    #allaitement #agro-industrie #enfants #politiques

    • [en français]

      The Lancet vient de publier sa série de publications sur l’allaitement maternel, contre l’industrie des préparations commerciales : trois articles, un éditorial et un commentaire.

      L’allaitement maternel présente des avantages avérés pour la santé des mères et des bébés, tant dans les pays à revenu élevé que dans les pays à faible revenu. Pourtant, moins de 50 % des bébés dans le monde sont nourris au sein conformément aux recommandations de l’OMS.

      Pendant des décennies, l’industrie des préparations lactées commerciales a utilisé des stratégies de marketing sournoises, conçues pour exploiter les craintes et les préoccupations des parents, afin de transformer l’alimentation des nourrissons et des jeunes enfants en une activité commerciale générant des revenus d’environ 55 milliards de dollars chaque année.

      Pendant des décennies, l’industrie des préparations lactées commerciales (CMF) a utilisé des stratégies de marketing sournoises, conçues pour exploiter les craintes et les préoccupations des parents à un moment vulnérable, afin de transformer l’alimentation des jeunes enfants en un commerce de plusieurs milliards de dollars.

      L’immense pouvoir économique accumulé par les fabricants de lait maternisé est déployé sur le plan politique pour faire en sorte que le secteur soit sous-réglementé et que les services de soutien à l’allaitement maternel manquent de ressources.

  • Dans les métropoles françaises, un parc locatif capté par des « particuliers professionnalisés »
    https://metropolitiques.eu/Dans-les-metropoles-francaises-un-parc-locatif-capte-par-des-particu

    Alors que les analyses sur les formes de financiarisation du #logement en France se multiplient, Nordine Kireche rappelle que le parc locatif privé, y compris dans les métropoles, appartient en majorité à des particuliers, dont les investissements ont été favorisés ces dernières années. En dépit de l’appétit croissant des grands investisseurs pour les classes d’actifs résidentiels, les propriétaires particuliers possèdent et gèrent la majorité du parc locatif privé français, y compris au cœur des #Essais

    / habitat privé, logement, #métropole, #politiques_du_logement, #logement_locatif, #investissement

    #habitat_privé
    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_kireche.pdf

  • Face à l’épidémie de Covid-19, Pékin « suggère » de contrôler à nouveau les déplacements en Chine
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/01/13/face-a-l-epidemie-de-covid-19-pekin-suggere-de-controler-a-nouveau-les-depla

    Face à l’épidémie de Covid-19, Pékin « suggère » de contrôler à nouveau les déplacements en Chine
    Les autorités craignent notamment une accélération de la propagation du virus à l’occasion du Nouvel An lunaire, alors que des centaines de millions de Chinois s’apprêtent à passer les fêtes en famille.
    A Pékin, le 11 janvier 2023. MARK SCHIEFELBEIN / AP
    La Chine s’apprêterait-elle à limiter à nouveau les déplacements à l’intérieur du pays pour tenter de circonscrire l’explosion des cas de Covid-19 ? Cinq semaines après l’abandon de facto de la politique zéro Covid, le 7 décembre 2022, une responsable vient pour la première fois d’évoquer cette possibilité. Au cours d’une conférence de presse qui s’est tenue le 11 janvier, Chang Zhaorui, chercheuse au centre national pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) a estimé qu’en raison de la propagation rapide du virus, il fallait se concentrer sur « le contrôle du Covid dans certaines institutions ou endroits clés ».Elle a alors cité les institutions qui s’occupent des personnes âgées, de la santé des enfants, ainsi que les hôpitaux psychiatriques, les écoles, les services postaux et les institutions médicales. Mais la liste « peut aussi inclure les gares de voyageurs, les centres commerciaux, les supermarchés, les marchés (…) et autres endroits très fréquentés et confinés », a précisé la chercheuse. Dans ces endroits, « le gouvernement suggère que les visiteurs doivent présenter un test Covid négatif de moins de quarante-huit heures », indique la télévision d’Etat, CGTN.Alors que les tests, systématiques jusqu’au 7 décembre 2022, ont disparu depuis, tout comme les innombrables cabines urbaines où ils étaient effectués, le retour d’une telle politique de dépistage serait non seulement complexe à mettre en œuvre, mais constituerait surtout l’aveu d’un nouvel échec. D’où, sans doute, le fait que le gouvernement se contente pour le moment de « suggérer » de tels tests, une expression rarement employée par les autorités chinoises.Celles-ci semblent craindre notamment une accélération de la propagation du virus à l’occasion du Nouvel An lunaire, dimanche 22 janvier. Alors que des centaines de millions de Chinois s’apprêtent à passer les fêtes en famille – ce que nombre d’entre eux n’ont pu faire ces deux dernières années en raison des mesures sanitaires imposées par Pékin – le professeur Guo Jianwen, membre de l’équipe de prévention des épidémies du conseil d’Etat, a demandé jeudi aux Chinois de ne pas rendre visite aux personnes âgées. .

    #Covid-19#migrant#migration#chine#postzerocovid#deplacementinterne#politiquesanitaire#depistage#nouvelan

  • Covid-19 : les Etats-Unis envisagent des restrictions pour les personnes arrivant de Chine par crainte d’apparition de nouveaux variants
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/12/28/covid-19-les-etats-unis-envisagent-des-restrictions-d-entree-aux-voyageurs-a

    Covid-19 : les Etats-Unis envisagent des restrictions pour les personnes arrivant de Chine par crainte d’apparition de nouveaux variants
    Depuis l’abandon de l’essentiel des restrictions sanitaires, la Chine ne publie plus de données sur l’épidémie, suscitant l’inquiétude à l’étranger.
    Le Monde avec AFP
    La décision des autorités chinoises de relâcher subitement leurs mesures de lutte contre le Covid-19 suscite quelques inquiétudes dans le monde quant au risque d’apparition de nouveaux variants du virus. Des responsables américains ont déclaré, mardi 27 décembre, que les Etats-Unis envisageaient d’imposer des restrictions d’entrée sur leur territoire aux voyageurs en provenance de Chine. « La communauté internationale est de plus en plus préoccupée par les poussées actuelles de Covid-19 en Chine et par le manque de données transparentes, notamment de données sur les séquences génomiques virales, communiquées par la RPC », ont déclaré, sous le couvert de l’anonymat, ces sources, mardi, en référence à la République populaire de Chine. Les Etats-Unis « suivent les données scientifiques et les conseils des experts en santé publique, consultent leurs partenaires et envisagent de prendre des mesures similaires (…) pour protéger le peuple américain », ont-elles ajouté, citant des préoccupations exprimées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ainsi que des mesures adoptées par le Japon, l’Inde et la Malaisie. Tokyo va ainsi rétablir à partir de vendredi 30 décembre les tests PCR obligatoires pour les voyageurs en provenance de Chine continentale. Pékin a reconnu qu’il était « impossible » de suivre l’évolution de l’épidémie et a même cessé, depuis dimanche, de publier des données quotidiennes sur la situation sanitaire. Les chiffres officiels étaient de plus en plus critiqués tant la sous-estimation des cas d’infection et des morts était devenue flagrante. Mais c’est le manque de données génomiques qui soulève le plus de craintes à l’étranger, rendant « de plus en plus difficile pour les responsables de la santé publique de s’assurer qu’ils seront en mesure d’identifier tout nouveau variant potentiel et de prendre des mesures rapides pour réduire la propagation », ont déclaré les responsables américains. Les autorités chinoises ont décidé de mettre fin, à partir du 8 janvier 2023, aux quarantaines obligatoires à l’arrivée dans le pays, dernier vestige de la stricte politique sanitaire du zéro Covid qui isolait le pays du reste du monde depuis près de trois ans.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#etatsunis#japon#inde#malaisie#postzerocovid#frontiere#mobilite#donneeepidemiologique#politiquesanitaire#restrictionsanitaire

  • Covid-19 : la Chine se rouvre au monde, malgré la flambée de cas sur son territoire
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/12/27/apres-avoir-abandonne-sa-politique-zero-covid-la-chine-entame-sa-reouverture

    Covid-19 : la Chine se rouvre au monde, malgré la flambée de cas sur son territoire
    A partir du 8 janvier 2023, les tests et la quarantaine seront supprimés pour les personnes entrant dans le pays. La fin de la politique zéro Covid a provoqué une explosion de l’épidémie et des pénuries de médicaments.
    Par Frédéric Lemaître(Pékin, correspondant)
    Publié aujourd’hui à 06h40, mis à jour à 17h25
    « Chérie, fin du cauchemar à partir du 8 janvier. Finie la lourde procédure avec le consulat de Chine et la quarantaine à l’entrée du pays. Un test PCR dans les 48 heures [avant] le départ suffit. » Ce message privé, posté par erreur mardi 27 décembre dans un groupe WeChat d’expatriés français, résume parfaitement la situation.Après avoir, le 7 décembre, mis fin, de facto, à sa politique zéro Covid à l’intérieur du pays, laissant les Chinois circuler à nouveau sans test PCR préalable, Pékin a annoncé, lundi 26 décembre, le corollaire de cette décision : la suppression, à partir du 8 janvier 2023, des multiples tests ainsi que de la quarantaine imposés aux voyageurs entrant dans le pays. Une mesure réclamée de longue date par la communauté internationale, notamment par les milieux d’affaires, mais aussi, plus discrètement, par les dizaines de millions de Chinois vivant à l’étranger. Depuis le 27 mars 2020, la Chine ne délivrait plus aucun visa de touriste et a annulé jusqu’à 98 % des vols internationaux. Les rares personnes autorisées à entrer dans le pays étaient soumises à une quarantaine de trois semaines, réduite progressivement à deux semaines, puis actuellement à huit jours – cinq dans un hôtel réquisitionné par les autorités et trois à domicile. Surtout, jusqu’en novembre, Pékin sanctionnait les compagnies aériennes étrangères dès que des cas positifs étaient détectés à l’arrivée de passagers.
    Comme d’autres Etats – dont la France – annulaient en représailles autant de vols affrétés par les compagnies chinoises pour ne pas laisser à celles-ci le monopole du trafic, la Chine se trouvait, depuis mars 2020, quasiment coupée du monde. Le prix des rares billets était prohibitif. Même s’il faudra sans doute attendre plusieurs mois pour connaître un retour à la normale, le 8 janvier 2023 marque donc une étape décisive pour la réouverture de la Chine sur le monde. De même, les dirigeants étrangers pourront à nouveau se rendre à Pékin sans être confinés dans une bulle sanitaire, comme l’ont été le chancelier allemand, Olaf Scholz, et le président du Conseil européen, Charles Michel, ces dernières semaines. Quelques heures plus tôt, lundi, Xi Jinping avait diffusé un communiqué à l’occasion du 70e anniversaire du « mouvement patriotique pour l’hygiène ». C’est la première fois que le président chinois s’exprime depuis les annonces du 7 décembre et l’actuelle flambée de Covid-19, qui, depuis trois semaines, met à mal le système hospitalier. « La prévention et le contrôle du Covid-19 en Chine sont confrontés à une situation nouvelle avec de nouvelles tâches, a reconnu le numéro un chinois. Nous devons mener une campagne de santé patriotique plus ciblée (…) et bâtir un rempart solide contre l’épidémie. » Le premier ministre, Li Keqiang, a été plus concret, précisant qu’« à tous les niveaux, les gouvernements [devaient] redoubler d’efforts pour garantir efficacement l’accès de la population aux services médicaux et aux fournitures antiépidémiques, et sauvegarder la vie et la santé du peuple ».

    #covid-19#migrant#migration#chine#sante#pandemie#frontiere#postzerocovid#politiquesanitaire

  • First refugees arrive in tiny Catalan villages under repopulation plan

    Orwa Skafe, who fled Syria seven years ago, is among those given jobs and a home in attempt to revive rural areas.

    It’s been a long journey since Orwa Skafe fled the war in Syria seven years ago but thanks to an innovative resettlement scheme he’s found peace in a tiny village 900 metres (3,000ft) up in the Pyrenees. He is one of the first to benefit from a Catalan government programme to relocate refugees in depopulated villages.

    The programme, called Operation 500 because it involves villages with fewer than 500 inhabitants, is being run jointly by the regional employment agency, the equality commission and the Association of Micro-villages.

    The scheme, which runs for one year, provides participants with a home and a salary of €19,434 (£16,700) paid via the local authority, which also organises work for them. The programme is open to refugees, asylum seekers and immigrants who are legal residents.

    So far, 30 families have been accommodated, 24 of them refugees.

    “Up till now the system of dealing with refugees has been very centralised and focused on major cities,” said Oriol López Plana, a facilitator at the Association of Micro-villages, which helps participants integrate, learn the language and become independent.

    “The programme aims to integrate people in villages where there’s a social network and then, if they want to move to the city, they can.

    “There’s a similar system in France. The difference here is we create a social fabric, we run mentoring and communitarian programmes, in both the work and social spheres.”

    Skafe, who comes from the coastal town of Latakia where he worked as an English teacher, left Syria in 2015 and went to Haiti because, he says, it was the only place he could go to legally.

    “It turned out that Haiti is even more dangerous than Syria,” he said, so he made his way to Spain and arrived in Barcelona in January this year. A month later he was granted asylum.

    He now lives in Tírvia, a remote, mountaintop village of 130 souls close to the border with France, although Skafe says in reality the population is more like 50. He’s employed by the local authority doing maintenance and cleaning.

    “I’m very happy here,” he said, freely mixing Spanish and English. “What I want most of all is peace. I like Barcelona but there are too many people. I love nature, which is why I wanted to join this programme.

    “I’m learning Catalan, poc a poc [little by little]. Everyone in the village is Catalan. I’m the only foreigner. I don’t understand much but I’m patient and I’m not afraid to learn new languages.

    “People are very welcoming, everyone talks to me, they offer me help or to do my shopping. That’s the case for 90%. Of course, there are always people who don’t like strangers.”

    He hopes that his wife and child, who are still in Syria, will be able to join him once he obtains a residency permit, but sees no prospect of returning to Syria.

    “I want to stay in the village when the programme ends and I want my family to live here with me. I’m going to work hard to stay here.”

    https://www.theguardian.com/world/2022/dec/11/catalan-villages-refugees-repopulation-plan

    #repeuplement #réfugiés #Espagne #asile #migrations #accueil #rural #Tírvia #montagne #Tirvia #Pyrénées #Catalogne #Operation_500 #plan_repeuplement

    • #Oportunitat500 - Vols optar a una plaça de tècnic?

      Acollida de persones migrades i refugiades per aconseguir el seu l’establiment sostenible i arrelament progressiu. Participa en l’acollida omplint el formulari que trobaràs a la notícia.

      L’objectiu del projecte Oportunitat500 és que els micropobles de Catalunya donin resposta a l’acollida de persones migrades i refugiades per aconseguir el seu l’establiment sostenible i arrelament progressiu. Per assolir aquest objectiu, aquest projecte s’estructura en tres línies estratègiques: participació dels micropobles, participació de les persones migrades, i comunicació.
      La participació dels micropobles és una línia estratègica perquè aquest projecte busca garantir i fomentar la sobirania del territori. Per aconseguir aquest objectiu específic s’han dissenyat una sèrie de processos participatius on els micropobles podran dissenyar i implementar estratègies locals per implementar el projecte.
      Les persones migrades han de prendre la decisió conscient de voler-se desplaçar a un micropoble. S’ha dissenyat un procés d’acompanyament a les persones migrades i refugiades per tal que optin pels micropobles com una opció de vida. Aquest acompanyament passa per tallers de treball de l’imaginari on s’explica què és Catalunya i com són els micropobles d’una manera vivencial, unes visites als municipis, un acompanyament per prendre la decisió conscient de voler-se desplaçar al micropoble, un seguiment en el desplaçament, i un enllaç amb el teixit social del territori.
      Al ser un projecte amb un fort component d’innovació, Oportunitat500 ha creat un pla de comunicació per tenir una veu pròpia que situï els micropobles i el mon rural de Catalunya en una posició de rellevància en l’acollida de persones migrades i refugiades.

      https://www.youtube.com/watch?v=JXlhnPro0n4


      https://www.micropobles.cat/actualitat/5625/oportunitat500---vols-optar-a-una-placa-de-tecnic

      #micro-pobles #Oportunitat_500

    • Programa de suport a la implementació de les PAO en municipis de menys de 500 habitants de Catalunya (SOC – MICROMUNICIPIS)

      El Programa de suport a la implementació de les #Polítiques_Actives_d'Ocupació (#PAO) en municipis de menys de 500 habitants de Catalunya es tracta d’una política de foment de l’ocupació que, mitjançant els projectes de millora de l’ocupabilitat de les persones treballadores en situació d’atur i les persones treballadores, permet adquirir experiència laboral en un entorn real de treball, i que obtinguin la qualificació o les capacitats necessàries, per a la seva inserció laboral.

      Els ajuntaments dels municipis de menys de 500 habitants solen estar agrupats territorialment, singularitat que afavoreix la seva sinergia de treball mancomunat i de treballar en conjunt en programes col·lectius per donar resposta a necessitats i problemàtiques concretes.

      L’objectiu d’aquest Programa és implementar les polítiques actives d’ocupació en municipis de menys de 500 habitants de Catalunya. Aquests municipis per la seva mida i capacitat tècnica i econòmica tenen menys recursos per presentar-se a les convocatòries anuals del SOC en l’àmbit del foment de l’ocupació i el desenvolupament econòmic local.

      Les actuacions subvencionables són les següents:

      - Actuació de contractació laboral.
      - Actuació de formació.
      - Actuació d’acompanyament.

      https://serveiocupacio.gencat.cat/ca/entitats/subvencions-desenvolupament-local/programa-de-suport-a-la-implementacio-de-les-pao-en-municipis

  • La Chine abandonne, de facto, sa politique zéro Covid
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/12/07/la-chine-abandonne-de-facto-sa-politique-zero-covid_6153322_3210.html

    La Chine abandonne, de facto, sa politique zéro Covid
    La Commission nationale de la santé annonce la fin des restrictions sanitaires les plus dures, à l’origine d’une vague de mécontentement.
    Par Frédéric Lemaître(Pékin, correspondant)
    Comme le reste du monde, la Chine se met à vivre avec le Covid-19 et met fin, sans le dire explicitement, à sa politique zéro Covid, consistant à empêcher le virus de circuler en limitant au maximum la circulation des personnes et des biens. La Commission nationale de la santé a en effet annoncé, mercredi 7 décembre, plusieurs mesures décisives. La première établit que « les personnes infectées asymptomatiques et les cas légers qui peuvent être isolés à domicile le seront de manière générale ». Jusqu’à présent, ces personnes étaient envoyées dans des centres de quarantaine où elles ne bénéficiaient généralement d’aucun traitement, mais étaient isolées du reste de la population.
    Par ailleurs, le pays va « réduire davantage la portée des tests à l’acide nucléique et en réduire la fréquence », a indiqué la commission. Jusqu’à présent, les habitants devaient présenter des tests réalisés dans les quarante-huit ou soixante-douze heures pour entrer dans la plupart des lieux publics. Une rencontre avec un responsable politique, même de niveau subalterne, devait parfois être précédée de trois tests effectués dans les trois jours précédents.Autre changement majeur annoncé : les tests à grande échelle ne seront désormais plus menés que dans « les écoles, les hôpitaux, les maisons de retraite et les centres de travail à haut risque ». Il est fréquemment arrivé que des villes de plusieurs millions d’habitants testent systématiquement la population à la moindre détection d’un cas, et les files d’attente interminables à tous les coins de rue devant les kiosques à tests faisaient jusqu’ici partie du paysage urbain.
    Dans la même logique, le recours aux confinements, parfois appliqués à des quartiers, voire à des villes entières, sera également réduit. Les zones à risque n’ayant enregistré aucun cas pendant cinq jours devront être rouvertes. De Shanghaï à Urumqi, des dizaines de villes avaient, ces derniers mois, procédé à des confinements très sévères, d’autant moins acceptés que la population avait le sentiment que c’était au cours des tests quotidiens obligatoires qu’elle risquait d’être contaminée.
    Par ailleurs, « les écoles sans foyers de cas doivent continuer les cours normalement », selon les nouvelles règles. A Pékin, toutes les écoles ont été fermées mi-novembre à titre de précaution. Autre nouveauté, annoncée mercredi : il sera désormais possible de voyager d’une province à l’autre, sans avoir à présenter un test PCR négatif de moins de quarante-huit heures, et aucun test ne sera non plus exigé à l’arrivée. Si ces nouvelles mesures sont effectivement appliquées, elles marquent un revirement complet par rapport à la politique suivie jusqu’ici par la Chine et qui repose sur le triptyque « tester, tracer, isoler ». Vacciner n’en fait pas partie. Si la politique zéro Covid a pu être présentée comme un succès, notamment en raison du nombre de décès infiniment plus faible en Chine que dans le reste du monde – on ne compte officiellement que 5 235 décès –, elle était de plus en plus contestée. Relativement efficace face aux premiers variants du SARS-CoV-2, elle ne l’était plus face à Omicron, à la fois moins sévère et plus contagieux. Malgré cette politique, des villes comme Canton et Pékin devaient faire face à plusieurs milliers de cas de Covid. Résultat : les responsables multipliaient les contrôles et les confinements, rendant ceux-ci de moins en moins supportables.
    Depuis un mois, les manifestations se sont multipliées dans plusieurs villes du pays ou dans les locaux de Foxconn, sous-traitant d’Apple, contre cette politique jugée désormais excessive. Entre les personnes dialysées ne pouvant se rendre à l’hôpital, les femmes sur le point d’accoucher ne pouvant rejoindre une maternité ou les habitants d’un immeuble en feu morts parce que les portes étaient cadenassées, les abus de la politique zéro Covid étaient de plus en plus flagrants et critiqués, malgré la censure, sur les réseaux sociaux.Le mécontentement a même pris une tournure politique avec, les 26 et 27 novembre, plusieurs manifestations (à Pékin, Shanghaï, Wuhan, Chengdu en particulier) au cours desquelles des Chinois ont explicitement réclamé la démission de Xi Jinping ou dénoncé la dictature du Parti communiste. Du jamais-vu depuis le mouvement des étudiants de juin 1989. En recevant le président du Conseil européen, Charles Michel, à Pékin, le 1er décembre, Xi Jinping avait reconnu que ces manifestations étaient le fruit de la « frustration » engendrée par trois années de politique zéro Covid.Ce début d’autocritique n’a fait l’objet d’aucune communication d’ampleur dans le pays, et les responsables chinois estiment que la nouvelle politique sanitaire est due à l’évolution du virus, moins dangereux qu’auparavant. Néanmoins, la Ligue de la jeunesse communiste a établi, pour la première fois, mardi 6 décembre, un lien entre les manifestations et la nouvelle politique. Reste à voir comment celle-ci sera mise en œuvre. Un grand nombre de Chinois continuent de croire que le Covid-19 est mortel et se méfient des vaccins. Néanmoins, l’aspiration à un retour à la normale est générale. Dès mercredi, les sites de tourisme en ligne étaient pris d’assaut.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#sante#politiquesanitaire#zerocovid#vaccin#tourisme#economie#deplacementinterne

  • A Pékin, plus de 1 400 cas de Covid-19 enregistrés, trois personnes âgées mortes pendant le week-end
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/11/22/pekin-plus-de-1-400-cas-de-covid-19-enregistres-trois-personnes-agees-mortes

    A Pékin, plus de 1 400 cas de Covid-19 enregistrés, trois personnes âgées mortes pendant le week-end
    La hausse des cas a poussé les autorités à ordonner la fermeture d’écoles et de restaurants, tandis que nombre d’employés sont appelés à travailler de chez eux. Après une réduction significative des restrictions dues à la crise sanitaire en Chine, le 11 novembre, des écoles sont, de nouveau, revenues aux cours en ligne dans la capitale chinoise. Pékin, qui compte 22 millions d’habitants, avait enregistré 621 nouveaux cas de Covid-19 dimanche. Elle en a comptabilisé 1 438 mardi 22 novembre, un nombre jamais enregistré depuis le début de la pandémie. Trois Pékinois âgés et atteints de pathologies sont morts après une contamination au cours du week-end. Ce sont les premiers décès enregistrés liés au virus depuis le mois de mai.
    Si les autorités de la capitale semblent vouloir éviter pour l’instant un confinement strict, comme celui qui avait été appliqué à Shanghai au printemps, elles ont toutefois renforcé les mesures sanitaires lors des derniers jours. Des restaurants, salles de sport, parcs et sites touristiques ont été fermés, et des employés sont invités à travailler de chez eux.
    Près de 600 zones de la capitale, notamment des immeubles résidentiels, sont considérées à « haut risque », ce qui oblige leurs habitants à rester confinés chez eux ou à être acheminés dans des centres de quarantaine. Dans les rues, les files d’attente s’allongent devant les cabines de tests Covid-19, la plupart des lieux publics exigeant désormais un résultat négatif de moins de vingt-quatre heures pour y avoir accès.
    Des résidents font la queue pour effectuer des tests de Covid-19 dans une rue de Pékin, dimanche 20 novembre 2022, alors que de nouvelles mesures strictes sont imposées à Pékin. A l’échelle du pays, le nombre total de cas quotidiens, cas importés inclus, dépasse désormais les 28 000, la province du Guangdong (sud) et la ville de Chongqing (sud-ouest) étant les plus touchées, selon les autorités sanitaires. La Chine est la dernière grande économie mondiale à appliquer une stricte politique sanitaire, qui vise à tout faire pour empêcher contaminations et décès. Sa politique zéro Covid consiste à imposer des confinements dès l’apparition de cas, des quarantaines aux personnes testées positives, et des tests PCR quasi quotidiens à la population.Mais cette stratégie, efficace dans un premier temps pour enrayer la propagation du virus, semble s’essouffler face aux nouveaux variants et porte un rude coup à l’économie, isolant la Chine du reste du monde et provoquant une forte lassitude des Chinois. Plusieurs villes chinoises avaient, par ailleurs, arrêté les tests à grande échelle la semaine dernière, mais certaines d’entre elles les ont depuis remis en place, ce qui reflète la difficulté de contrôler le variant Omicron, plus contagieux.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#chine#pandemie#zerocovid#confinement#politiquesanitaire#quarantaine#casimporte#omicron#mobilite#tourisme

  • Covid-19 : les scènes d’insurrection se multiplient en Chine contre la politique sanitaire
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/11/15/covid-19-les-scenes-d-insurrection-se-multiplient-en-chine-contre-la-politiq

    Covid-19 : les scènes d’insurrection se multiplient en Chine contre la politique sanitaire
    A Canton (Guangzhou), les autorités ont annoncé lundi une prolongation du confinement mis en place depuis un rebond épidémique en octobre.
    Le Monde avec AFP
    Publié hier à 12h29, mis à jour hier à 12h33
    En Chine, des voix continuent de s’élever contre la politique sanitaire stricte de Pékin. A Canton (Guangzhou), dans le sud du pays, des habitants exaspérés par la politique zéro Covid ont affronté les forces de l’ordre après le prolongement d’un confinement, selon des vidéos mises en ligne lundi 14 novembre et vérifiées par l’AFP.
    Depuis un rebond épidémique en octobre, une partie des 18 millions d’habitants de cette grande métropole font l’objet de restrictions de déplacements. Le district de Haizhu, où habitent environ 1,8 million de personnes, est celui qui concentre la plupart des cas positifs. Lundi, les autorités ont décidé de prolonger jusqu’à mercredi soir un confinement en vigueur dans la majeure partie du district. Des vidéos mises en ligne dans la soirée montrent des centaines d’habitants manifester dans la rue. Certains, en petits groupes, abattent les grandes barrières en plastique qui servent à confiner des immeubles ou des quartiers.
    Sur d’autres images tournées dans le district de Haizhu, des manifestants s’en prennent à des agents en combinaison intégrale de protection blanche. « On ne veut plus de tests ! », scandent-ils, tandis que certains lancent des objets sur les forces de l’ordre. Une autre vidéo montre un homme traverser à la nage la rivière qui sépare Haizhu du district voisin. Des passants laissent entendre que l’individu tente d’échapper au confinement.
    Les manifestations en Chine sont moins fréquentes qu’en Occident et surtout moins médiatisées. Mais les réseaux sociaux font régulièrement l’écho ces derniers mois de scènes d’exaspération de la population face à l’inflexible politique sanitaire des autorités. Cette dernière consiste notamment en des confinements dès l’apparition de quelques cas, des restrictions aux voyages et des tests PCR parfois presque quotidiens.
    Nombre de Chinois se plaignent de ces restrictions inopinées, qui provoquent dans certains cas des pénuries alimentaires et compliquent l’accès aux soins des personnes confinées. Au début du mois, les autorités chinoises ont ainsi présenté leurs excuses après la mort d’un enfant de 3 ans, intoxiqué au monoxyde de carbone. Dans un message publié sur Internet puis effacé, son père accusait les agents chargés de l’application du confinement d’avoir entravé son accès à l’hôpital. En avril, lors du confinement de Shanghaï, des habitants avaient affronté des policiers venus les obliger à céder leurs appartements pour y isoler des personnes positives au coronavirus.

    #Covid-19#migration#migrant#chine#Guangzhou#zerocovid#restrictionsanitaire#isolement#confinement#manifestation#politiquesanitaire#immobilite

  • Mobilités : quand les pratiques informelles expliquent la laborieuse transition climatique
    https://metropolitiques.eu/Mobilites-quand-les-pratiques-informelles-expliquent-la-laborieuse-t

    Pourquoi les politiques de transition écologique des #mobilités sont-elles si difficiles à mettre en œuvre ? Jean-Baptiste Frétigny pointe l’écart entre règles et pratiques effectives des citoyens, des entreprises et même des acteurs publics chargés de les appliquer. Les États tiendront-ils leurs engagements en matière de réduction de l’empreinte écologique des mobilités ? À l’heure de l’urgence climatique, les transports produisant 31 % des émissions territoriales françaises en 2019 (CITEPA 2021), la #Essais

    / mobilité, #informel, #Paris, #Île-de-France, #Grenoble, #La_Réunion, #changement_climatique, politiques (...)

    #politiques_publiques
    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_fretigny.pdf

  • Covid-19 en Chine : à Shenzhen, des dizaines de personnes manifestent contre le confinement
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/09/27/covid-19-en-chine-a-shenzhen-des-dizaines-de-personnes-manifestent-contre-le

    Covid-19 en Chine : à Shenzhen, des dizaines de personnes manifestent contre le confinement
    Les autorités de la mégalopole ont vivement réagi au signalement d’une dizaine de nouvelles contaminations, craignant une reprise épidémique.
    La discipline de fer imposée par la Chine contre le Covid-19 a connu une timide contestation, mardi 27 septembre. Des dizaines de personnes ont manifesté dans un quartier de Shenzhen, dans le sud du pays, contre un nouveau confinement annoncé après la découverte de quelques cas de Covid-19, selon des images diffusées sur les réseaux sociaux vérifiées par l’Agence France-Presse. Cette mégalopole de plus de 18 millions d’habitants a signalé mardi dix nouvelles contaminations, poussant les autorités, sous pression à quelques semaines de l’important congrès du Parti communiste chinois à Pékin, à réagir pour éviter une flambée des cas.
    Des vidéos circulant sur les sites Weibo et Instagram montrent des dizaines de personnes criant « Levez le confinement ! », sous le regard de rangées de policiers en tenue médicale bleue, dans le quartier de Shawei, proche du siège du gouvernement local. La station de métro de Shawei a été fermée jusqu’à nouvel ordre à partir de 22 heures lundi soir, « dans le cadre de la prévention et du contrôle de la pandémie », a annoncé l’opérateur du métro de la ville. Les habitants de quatorze « zones à haut risque » réparties dans trois districts ont été contraints de se confiner chez eux à partir de mardi, ont expliqué les autorités sanitaires, sans préciser le nombre de personnes affectées. Dans quinze autres quartiers considérés à risque modéré, les habitants ne sont autorisés à se déplacer qu’à l’intérieur de leurs résidences. Shenzhen, tentaculaire centre technologique voisin d’Hongkong, venait tout juste d’alléger ses restrictions sanitaires imposées depuis plusieurs semaines, après une fermeture des écoles et des lieux de divertissement au début de septembre. Les habitants ne peuvent pas utiliser les transports publics, entrer dans un restaurant ou accéder aux services publics, y compris les hôpitaux, que munis d’un test PCR négatif datant de moins de vingt-quatre heures. La Chine est la seule grande économie à maintenir une stratégie « zéro Covid », recourant à des confinements ciblés et limités dans le temps, à de longues quarantaines et à des tests de masse. Ces mesures pèsent sur l’économie et la population. En début d’année, un confinement de deux mois instauré à Shanghaï, l’une des villes les plus peuplées de la planète avec plus de 25 millions d’habitants, a été marqué par des pénuries alimentaires, des décès dus au manque d’accès aux soins et des manifestations éparses. Plus de 80 000 touristes ont par ailleurs été bloqués dans la station balnéaire de Sanya en août à cause d’une vague de Covid. De nombreuses personnes étaient descendues dans la rue, demandant à être reçues par les dirigeants locaux pour exposer leurs griefs.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#sante#zerocovid#quarantaine#deplacementinterne#confinement#tourisme#economie#politiquesante

  • Au-delà des barrières

    Dans son rapport, « Au-delà des barrières », le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) analyse la situation et le parcours des personnes arrivées de manière irrégulière en Europe depuis l’Afrique. Il rappelle que celles qui tentent de gagner l’Europe sont pour la plupart plus éduquées que leurs pairs. Elles ont probablement « bénéficié des progrès du développement en Afrique » sans pour autant faire partie d’une élite. Le PNUD remet en question l’idée selon laquelle les migrations peuvent être réduites ou freinées au moyen d’interventions politiques conçues pour les arrêter. Il critique aussi l’ambivalence européenne dont le marché du travail recourt volontiers à la main-d’œuvre migrante irrégulière tout en appliquant des politiques nationales dissuasives en matière d’immigration. Enfin,il rappelle que l’approche visant à détériorer les conditions d’accueil des migrants afin de dissuader leur venue ne fait qu’aggraver les populismes en Europe.

    https://asile.ch/2020/02/01/chronique-europe-du-20-septembre-au-21-octobre-2019

    Le #rapport :
    Au-delà des barrières

    The Scaling Fences: Voices of Irregular African Migrants to Europe report presents the results of an extensive study exploring the perspectives and experiences of 1970 individuals who migrated through irregular routes from Africa to Europe, originating from 39 African countries.

    Its aim is to contribute to a better understanding of the relationship between migration and development. The Scaling Fences report is the second major review of contemporary development issues affecting Africa to be published by UNDP’s Regional Bureau for Africa.

    Highlights

    - 58% of respondents were either earning (49%) or in school (9%) at the time of their departure. For a majority of those earning, income appears to have been competitive in the national context.
    – For 66% of respondents earning, or the prospect of earning, was not a factor that constrained the decision to migrate.
    - 62% of respondents felt they had been treated unfairly by their governments, with many pointing to ethnicity and political views as reasons for perception of unfair treatment.
    - 77% felt that their voice was unheard or that their country’s political system provided no opportunity through which to exert influence on government.
    - 41% of respondents said ‘nothing’ would have changed their decision to migrate to Europe Average earnings in Europe far outstrip average earnings in Africa, even in real terms.
    - 67% of those who did not want to stay permanently in Europe said their communities would be happy if they returned, compared to 41% of those who did want to live permanently in Europe.

    https://www.undp.org/fr/publications/au-dela-des-barrieres

    #PNUD

    @karine4 @isskein :

    « Il critique aussi l’ambivalence européenne dont le marché du travail recourt volontiers à la main-d’œuvre migrante irrégulière tout en appliquant des politiques nationales dissuasives en matière d’immigration. »

    #hypocrisie #marché_du_travail #sans-papiers #travail #migrations #main-d'oeuvre #politique_migratoire #politiques_migratoires #développement #ambivalence

  • Projet de loi sanitaire : accord entre députés et sénateurs
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/07/21/controle-des-tests-pour-les-entrees-en-france-reintegration-des-soignants-no

    Projet de loi sanitaire : accord entre députés et sénateurs
    Députés et sénateurs sont parvenus à se mettre d’accord, jeudi 21 juillet 2022, sur le contenu du projet de loi prolongeant certaines mesures de gestion de la crise sanitaire, dont l’arrêt était initialement prévu à la fin du mois.Le maintien des bases de données SI-Dep (pour les résultats des tests virologiques) et Contact Covid, validé par les députés en première lecture, avait aussi été confirmé par les sénateurs dans la nuit de mercredi à jeudi. La conservation de ces informations par l’Etat permet en particulier de faciliter les voyages en Europe lorsque le pays de destination demande une preuve de vaccination ou de rétablissement du Covid-19. Les sénateurs ont cependant voté deux mesures absentes du texte adopté par l’Assemblée nationale : la possibilité laissée au gouvernement de rétablir un contrôle de test virologique à l’entrée sur le territoire national (avec une disposition spécifique aux outre-mer) et celle de réintégrer les soignants non vaccinés si la Haute Autorité de santé (HAS) y donnait son accord.
    Réunis lors d’une commission mixte paritaire, dans l’après-midi de jeudi, les parlementaires ont donc validé ces changements, rédigés au Sénat par l’élu de la Manche et rapporteur du texte, Philippe Bas. La version du texte adoptée par l’instance, qui rassemble sept députés et sept sénateurs de différentes sensibilités, doit désormais passer une nouvelle fois devant l’Assemblée, pour un vote sans nouvel examen, prévu pour lundi, puis au Sénat, mardi, pour être définitivement adoptée… à moins que le retard pris sur les débats en cours sur le pouvoir d’achat et le projet de loi de finances rectificative, qui doivent se terminer samedi soir, ne bouscule le calendrier législatif.
    Le gouvernement était jusqu’ici opposé à toute réintégration des soignants non vaccinés, mais la condition de l’aval de la HAS a amené le ministre de la santé, François Braun, à qualifier devant les sénateurs la mesure d’« équilibrée ». M. Braun a annoncé que ces soignants étaient au nombre de 2 605 dans le secteur sanitaire. « Nous créons un chemin vers la réintégration », a expliqué au Sénat M. Bas, pour qui « la décision doit être médicale, elle le sera ». Selon la proposition du rapporteur, l’obligation vaccinale des soignants sera suspendue dès que la HAS jugera qu’elle n’est plus justifiée, et le personnel soignant non vacciné sera alors « immédiatement réintégré ».
    Le gouvernement a aussi salué le retour des contrôles de test, une mesure centrale pour l’exécutif qui avait été rejetée par les élus du Rassemblement national, de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) et d’une partie des Républicains à l’Assemblée nationale. Cette nouvelle mesure se décline en deux dispositifs distincts. Le premier concerne les voyageurs en provenance de pays étrangers. En cas d’apparition d’un nouveau variant du SARS-CoV-2 particulièrement dangereux, le gouvernement pourrait imposer la présentation d’un test négatif à l’embarquement à destination de la France. Philippe Bas a intitulé ce dispositif « certificat sanitaire de voyage » pour le différencier du passe sanitaire – qui comprend également le certificat de vaccination et de rétablissement. Activé par décret par l’exécutif, ce premier dispositif pourrait durer un mois, un vote du Parlement étant nécessaire en cas de souhait de prolongation. Un second dispositif, similaire au premier, pourrait s’appliquer pour les voyages vers les collectivités ultramarines « en cas de risque de saturation » de leur système de santé. A l’initiative de Philippe Bonnecarrère (centriste) et Thani Mohamed Soilihi (Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants, La République en marche) a été introduite la possibilité d’un contrôle pour les personnes en provenance des collectivités ultramarines.

    #Covid-19#migrant#migration#france#politiquesanitaire#sante#test#vaccination#territoireultramarin#etranger

  • Hong Kong considers Covid health code system similar to mainland China, city logs 2,992 infections | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/hong-kong/health-environment/article/3184763/hong-kong-mulls-coronavirus-code-system-similar

    Hong Kong considers Covid health code system similar to mainland China, city logs 2,992 infections. Secretary for Health Dr Lo Chung-mau says proposed measure would prevent freedoms of uninfected residents from being affected by Covid-positive people. Lack of protection of individual privacy and sensitive information with code remains concern among public, says Democratic Party spokesman Ramon Yuen
    Hong Kong may adjust its Covid-19 app to require real-name registration as mainland China does to ensure residents subject to compulsory testing orders avoid entering high-risk areas, the city’s new health minister has said. But Secretary for Health Dr Lo Chung-mau on Sunday brushed aside concerns that the proposed measure would be unpopular with Hongkongers, arguing it would enhance the freedoms of uninfected residents. Lo said the measure was justified, given the government was seeking to avoid tightening social-distancing measures.“[If] we can’t find infected people or can’t quarantine them on time, we end up ‘quarantining’ people who are negative. We hope we don’t have to do this,” he said.
    Health officials on Sunday reported 2,992 new Covid-19 cases, including 219 imported ones, and two additional deaths. The city’s overall coronavirus tally stands at 1,270,800 infections and 9,412 related fatalities.
    Commissioner of Customs and Excise Louise Ho Pui-shan was placed under quarantine after one of her colleagues tested preliminary-positive, although her own test came back negative. Meanwhile, the health minister said there were limitations to the city’s “Leave Home Safe” contact-tracing app, which could not prevent coronavirus-positive people from accessing public areas or inform residents they were entering high-risk locations. While he noted that adding a tracking function was “not the first thing to do”, Lo said he believed it was more important for residents to register their real names to use the app.“[The app] is currently limited to telling whether a person is considered to be high-risk, and that they are not supposed to go to higher-risk areas before they do PCR [polymerase chain reaction] testing,” he said.
    Lo added that the current compulsory testing order, despite its name, had “no coercive means at all”, making it unfair for residents as high-risk people could still roam around the city without detection.
    When asked whether the potential measure could have any similarities to the health code systems used by Macau and the mainland, Lo replied that the Hong Kong government had taken both into consideration as a part of the proposal.The mainland’s health code app is used to track and contain Covid-19 patients by providing central authorities with user data such as locations, times and personal interactions.The QR codes generally follow a traffic-light system, with the colours affecting where residents can go and how they are treated: a green code declares a resident has not been exposed to any potential cases or risky areas, while yellow and red codes mean they are of higher risk.Dr Chuang Shuk-kwan, head of the Centre for Health Protection’s communicable disease branch, said she had no comment about Lo’s proposal and that the government would make relevant announcements when it was ready.But she acknowledged the contact-tracing app had limitations and said there were no estimate on the number of infected people who had not reported their positive case to authorities.Although the app had residents’ phone numbers, authorities could still face difficulties in reaching some people for contact-tracing purposes if they did not answer the calls, Chuang said.The centre also had to rely on other government departments to obtain residents’ vaccine pass information whenever there was an outbreak, as it did not have access to such details, she added.She said the centre did not have any information on the number of visitors at particular premises if no infections were reported there.“Macau adopted the mainland-like code system but still suffered an outbreak recently. After all, measures on social distancing and quarantine are still key to controlling the spread, especially in cities that have not reached herd immunity,” he said.Leung added that the proportion of the population in both cities that was immune to the virus due to vaccination or prior infection was still low compared with other places. If Hong Kong implemented the mainland’s app functions, it was crucial to reduce the time needed to synchronise the compulsory testing orders with residents’ phones, otherwise it would be futile if there were delays that lasted for days, he added.Ramon Yuen Hoi-man, the Democratic Party’s healthcare policy spokesman, said the lack of protection of individual privacy and sensitive information with the code system remained a concern among the public.He added that he was worried about the implications of introducing new restrictive measures after the fifth wave of infections had already subsided.“Overseas research has shown that stringent Covid-19 measures have been unfavourable to social harmony and unity. Is this something the new government really hopes to pursue?” he said.Medical and health services lawmaker Dr David Lam Tzit-yuen said privacy issues were not a concern as long as authorities were restricted to tracking a person’s identity and other personal information only if they were deemed to be at risk.“[The code system] is the way to go for better protecting the community. Privacy issues, which could be solved by the right algorithms, should not trump safety of others,” he said.Health minister Lo also said he planned to increase the frequency of PCR tests and require high-risk people, such as employees of nursing homes, to undergo such screening once a week, on top of rapid antigen tests, before increasing it to twice a week or every 48 hours.The new administration led by Chief Executive John Lee Ka-chiu has repeatedly stressed the importance of using PCR tests at an earlier stage more effectively, which it said would exclude people who were not infected from tough restrictions.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#hongkong#macau#chine#QRcode#controlesanitaire#politiquesanitaire#depistage#zerocovid#testPCR#restrictionsanitaire#surveillance

  • La métropole comme horizon ? Décidément oui !
    https://metropolitiques.eu/La-metropole-comme-horizon-Decidement-oui.html

    Les #Débats actuels sur la #métropolisation interrogent notamment le rôle de l’expertise dans l’élaboration des #politiques_publiques. Martin Vanier explicite ici sa vision de la métropolisation et revient sur l’articulation entre ses positions de chercheur en sciences sociales et d’expert auprès des collectivités. Dans son article du 26 mai 2022 consacré aux « experts du fait métropolitain », Christophe Parnet critique la pensée, l’action et les interventions d’un ensemble d’universitaires engagés comme Débats

    / #métropole, métropolisation, #collectivités_locales, #expertise, politiques publiques

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_vanier3.pdf

  • Les aventures du #graffiti dans les villes
    https://metropolitiques.eu/Les-aventures-du-graffiti-dans-les-villes.html

    Que peut signifier une politique publique du graffiti ? Dans son ouvrage, Julie Vaslin analyse l’intégration progressive – et parfois contradictoire – du graffiti dans les politiques culturelles de #Berlin et #Paris, dans les années 2010. Les graffitis, le #street_art et les peintures murales, qui font partie intégrante de la complexité du paysage urbain, sont indissociables de la texture de l’écologie urbaine. On peut explorer les graffitis du point de vue d’une histoire naturelle de la ville, #Commentaires

    / street art, graffiti, #politiques_publiques, #arts, Paris, Berlin

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_brighenti3.pdf