• La Fabrique de l’Histoire • Libéralisme 1/4 - avec Domenico Losurdo : Professeur de philosophie à l’université d’Urbino
    http://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhistoire/liberalisme-14


    http://s3-eu-west-1.amazonaws.com/cruiser-production/static/culture/sons/2015/01/s02/NET_FC_771b9331-eb4f-4327-b78e-c4352dd1357b.mp3

    #Libéralisme / #Libertarien / #Propriétarien

    Domenico Losurdo, Contre-histoire du libéralisme
    https://chrhc.revues.org/3342

    Victor Hugo passe pour être l’auteur de l’observation selon laquelle « l’amour des Anglais pour la #liberté se complique d’une certaine acceptation de la servitude d’autrui. » Si l’on réclame des preuves, c’est du côté de Domenico Losurdo qu’il faut se tourner , avec cette Contre-histoire du libéralisme qui paraît aux éditions La Découverte, traduction bienvenue d’un ouvrage italien, paru en 2006 aux éditions Laterza. Le philosophe d’Urbino, spécialiste de Hegel, nous y propose une enquête attentive sur les angles les moins flatteurs du libéralisme réel. Il insiste en particulier sur la permanence massive de pratiques attentatoires à toute liberté, dans les sociétés britanniques et américaines des XVIIIe et XIXe siècles.

    Les premières révolutions « libérales » – celles d’Angleterre, d’Amérique et bien sûr, avant cela, de Hollande – ont largement renforcé l’#esclavage. Bien loin de constituer une menace pour lui, leurs principes généreux l’ont conduit à son âge d’or – statistiquement visible à l’explosion du nombre d’#esclaves. Domenico Losurdo parle ainsi d’un « accouchement gémellaire » du libéralisme et de l’#esclavage_racial. Ce thème constitue le point de départ de sa démarche qui, par un jeu serré de citations éclairées par quelques faits de contexte, nous conduit des colonies à la métropole, avant d’aborder la vision mondiale des libéraux classiques, puis de conclure par l’héritage supposé de cette vision dans les catastrophes politiques du siècle dernier.

    [...]

    À ces nuances près, le sens des évènements corrobore nettement la thèse du livre : l’époque de l’ascension libérale fut aussi celle du déclin de nombreux droits individuels, en lien avec des préjugés de caste et des intérêts. Ce travail historique implacable rend raison du mythe de l’idéalisme – la vision du libéralisme comme un mouvement moral, uniquement préoccupé par l’application d’une doctrine généreuse et universelle. Domenico Losurdo le définit plutôt comme « la conscience de soi d’une classe de #propriétaires d’esclaves ou de #serviteurs, qui se forme au moment où le système #capitaliste commence à émerger ».

    À la première dispute, les #libéraux de l’époque n’avaient d’ailleurs pas été longs à se dire leur vérité. On apprend ainsi que John Millar, un représentant des Lumières écossaises, disciple d’Adam Smith, s’amusait en 1771 des grands discours des colons d’Amérique autour de leur « liberté » foulée par la Couronne, venant de gens qui vivaient essentiellement de l’esclavage : « Le hasard n’a peut-être pas produit une situation plus capable que celle-ci de ridiculiser une hypothèse libérale ou de montrer combien peu la conduite des hommes est, au fond, orientée par quelque principe philosophique. »

    http://www.alternatives-economiques.fr/une-contre-histoire-du-liberalisme_fr_art_1196_63031.html

    Ces contradictions sautent aux yeux des lecteurs d’aujourd’hui, alors que ces penseurs libéraux et racistes à la fois estimaient simplement que les seuls individus à défendre étaient les #propriétaires_blancs.

    #Propriétaire

  • #blockchain : un rêve technocratique totalitaire -... - A lire ailleurs
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/143051866843/blockchain-un-r%C3%AAve-technocratique-totalitaire

    Michel Bauwens (@mbauwens), théoricien de l’économie collaborative et fondateur de la Peer-to-peer foundation, règle son compte à la Blockchain sur Le Monde.fr : “La #technologie n’est jamais neutre. C’est un terrain de conflit influencé par les imaginaires et les intérêts des personnes en charge de son design. La blockchain dérive ainsi d’une vision de l’homme très particulière : des individus autonomes passent des contrats entre eux. Ils n’ont pas besoin de collectif, de communauté. Et les contrats sont fondés sur une forme de propriété. (…) La blockchain reste techniquement problématique, pour deux raisons. D’une part, pour créer de la confiance entre deux personnes, elle demande de vérifier l’intégralité du réseau. C’est loufoque ! A cause de l’énergie dépensée, mais aussi en termes de confiance humaine. (...)

    #démocratie

  • Sur l’opposition #Libertarien / #Propriétarien / Libertaire :

    Murray Bookchin - The Real Roots of Traditional Libertarianism
    https://www.youtube.com/watch?v=Cnj3dObd6do

    https://theanarchistlibrary.org/library/the-anarchist-faq-editorial-collective-150-years-of-libertarian

    The facts are somewhat different. As Murray Bookchin noted, “libertarian” was “a term created by nineteenth-century European anarchists, not by contemporary American right-wing proprietarians .” [The Ecology of Freedom, p. 57] While we discuss this issue in An Anarchist FAQ in a few places (most obviously, section A.1.3) it is useful on the 150^th anniversary to discuss the history of anarchist use of the word “libertarian” to describe our ideas.

    https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00650825/document
    http://1libertaire.free.fr/JCAngaut01.html

    Ainsi #Murray_Bookchin 6, l’un des théoriciens #libertaires les plus importants de la fin du siècle dernier aux États-Unis, estime que les libertariens seraient plus correctement qualifiés de « propriétariens » (proprietarian). C’est là un élément à garder à l’esprit avant de décréter hâtivement que la distinction entre libéral et #libertaire serait propre à l’Europe continentale.
    Bookchin, 1987, p. 1.
    BOOKCHIN Murray, 1987, The Modern Crisis, Gabriola Island, New Society Publishers.

    #libertarian #proprietarian #Propriété #Propriétaires #Propriétaire

  • #propriétarien / #libertarien à propos de droit du travail.

    à partir de 33 minutes 10 secondes.

    France Culture - La grande table 2e partie - Semaine spéciale « travail » (3/5) : Droit

    Emmanuelle Barbara : Il faut laisser la place, cela s’appelle la liberté ! C’est terrible, également, on a l’air d’avoir peur de cela. [...]

    Emmanuel Dockès : Ne me parlez pas de liberté, je suis un défenseur de la liberté, bien plus que vous. Vous vous ôtez... vous vous ne défendez pas la liberté, vous défendez l’autoritarisme patronal et ça n’a rien à voir avec la liberté.

    http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/12360-23.03.2016-ITEMA_20943345-1.mp3

    Toujours dans le cadre de notre semaine spéciale « travail », la Grande table aborde aujourd’hui la question de la réforme du travail en France sous l’angle du droit, en compagnie du Professeur agrégé de droit du travail à l’Université Paris-Ouest Nanterre Emmanuel Dockès , qui a co-rédigé avec Gilles Auzero la dernière édition du manuel de droit du travail chez Dalloz et coordonné le projet « Pour un autre Code du travail » (projet PACT) compilant les propositions de 19 chercheurs pour l’alléger dans une démarche plus protectrice des salariés. Il dialogue avec l’avocat au Barreau de Paris et spécialiste en droit du travail Emmanuelle Barbara, qui dirige le département droit social du cabinet d’avocats d’affaires August & Debouzy. Membre du Comité Directeur de l’Institut Montaigne , elle enseigne à l’Ecole du Droit de Sciences-Po Paris et à l’université de Paris-I.

    #Propriété #Propriétaires #Propriétaire

  • La hausse « atypique » des demandeurs d’emploi qui travaillent
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/11/26/la-hausse-atypique-des-demandeurs-d-emploi-qui-travaillent_4818205_823448.ht

    C’est une donnée qui retient rarement l’attention lorsque les chiffres du #chômage sont publiés, à la fin de chaque mois. La ministre du travail, Myriam El Khomri, n’y a pas fait la moindre allusion dans le communiqué qu’elle a diffusé, le 26 octobre, pour commenter la dernière batterie d’indicateurs sur les demandeurs d’emploi. Une discrétion sans doute liée au fait que cette statistique continue de progresser à un rythme soutenu : elle porte sur les personnes qui recherchent un emploi tout en ayant déjà un poste.

    Alors que les chiffres d’#octobre ont été publiés jeudi soir, le nombre de ces demandeurs d’emploi, considérés comme étant en « #activité_réduite » (catégories B et C), s’élevait à près de 1,875 million en septembre, contre un peu plus de 1,683 million un an auparavant, soit une hausse de 11,38 %. En se focalisant sur la catégorie C (les demandeurs d’emploi qui ont travaillé plus de 78 heures dans le mois), l’accroissement est encore plus fort : +14,8 % en douze mois. Des pourcentages qui font tache, comparés à l’évolution du nombre d’inscrits à #Pôle_emploi n’ayant pas du tout travaillé durant le mois écoulé (catégorie A) : – 0,7 % entre août et septembre ; + 3,1 % depuis un an.

    Dans le flot grossissant des demandeurs d’emploi en activité réduite, il y a Emeline, qui témoigne sous un prénom d’emprunt. Licenciée en 2013 de la société de composants électroniques où elle était employée depuis dix-neuf ans comme traductrice, elle n’a pas retrouvé de situation stable, depuis. Elle a décroché des #missions auprès de plusieurs institutions prestigieuses : les Nations unies, Sciences Po Paris, HEC... « Cela reste trop épisodique, regrette-t-elle. Je n’ai aucune visibilité. Le côté irrégulier est inquiétant. » (...)

    Des demandeurs d’emploi dans cette situation, l’association Solidarités nouvelles face au chômage (SNC) en prend des dizaines sous son aile. « Nos bénévoles accompagnent plutôt des personnes ayant pu retrouver un #CDD de plus d’un mois », explique son président, Gilles de Labarre. Bien souvent, le poste qu’elles occupent est nettement moins bien rémunéré que celui qu’elles ont perdu : « Elles se sont remises dans le circuit de l’emploi mais au prix d’une dévalorisation monétaire d’au moins 30 %, rapporte M. de Labarre. Elles l’ont fait dans le but d’éviter de tomber dans la #pauvreté et, pour certaines d’entre elles, afin de ne pas perdre leur logement. »
    L’accroissement du nombre de demandeurs d’emplois en activité réduite ne date pas d’hier, comme le rappelle Pierre Cavard, directeur des études à l’Unédic : « Il a débuté dans les années 1990 et s’est amplifié, en particulier après 2008 », précise-t-il. On en dénombrait un peu plus de 600 000 en 1996 (contre 1,875 million aujourd’hui), d’après les études du ministère de l’emploi. Cette tendance met en lumière deux phénomènes, pour Yannick L’Horty, professeur à l’université Paris-Est – Marne-la-Vallée : « La #précarité dans laquelle est plongée une part croissante des inscrits à Pôle emploi et le fait que les personnes concernées considèrent qu’il vaut mieux occuper un poste, même si c’est à temps partiel ou pour de courtes périodes, plutôt que d’être totalement en dehors du monde du travail. »
    Comment expliquer cette montée des effectifs dans les catégories B et C de Pôle emploi ? Membre du Conseil d’analyse économique (CAE), Corinne Prost pense qu’elle « est, en partie, imputable aux règles inscrites dans les conventions de l’#Unédic ». Celles-ci permettent, à certaines conditions, de cumuler revenus d’activités et indemnités versées par l’#assurance-chômage. « Les partenaires sociaux, qui gèrent le dispositif, ont mis en place de telles dispositions pour couvrir au mieux les personnes occupant un poste à temps partiel ou pour de courtes périodes, poursuit Mme Prost. Ainsi, ceux qui travaillent une semaine sur deux gagnent presque autant que s’ils étaient employés à temps plein – grâce au complément de ressources apporté par l’Unédic. »

    « Coûts massifs »
    Ce faisant, le système a favorisé le développement de ce type de contrats, selon elle. « Les #salariés comme les employeurs peuvent y trouver leur compte mais pas le régime d’assurance-chômage pour qui les coûts sont massifs. » Une analyse qu’elle et l’économiste Pierre Cahuc avaient développé dans une note publiée le 7 octobre, sous l’égide du CAE.
    Mais leurs conclusions ne font pas l’unanimité. « Elles relèvent plus d’une hypothèse que d’une démonstration », estime Pierre Cavard, en soulignant que « les études du ministère du travail lient la hausse du nombre des inscrits dans les catégories B et Ce à la montée des contrats courts et de l’#intérim ».
    Fin juin, alors qu’il était encore ministre du travail, François Rebsamen avait demandé à l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) d’analyser « les causes conjoncturelles et structurelles susceptibles d’expliquer » la hausse « atypique », à ses yeux, des demandeurs d’emplois relevant de la catégorie C. Son rapport, qui était attendu pour septembre, devrait être rendu prochainement, indique-t-on dans l’entourage de Mme El Khomri.

    #chômeurs_en_activité_à_temps_réduit

    • Les APL devraient impliquer un contrôle drastique des loyers pour que leur rôle de soutien à la rente foncière soit régulé.
      À l’inverse, les allocations chômage et autres minima pourraient garantir un niveau « décent », par exemple une alloc plancher au #SMIC/jour pour chaque journée sans emploi, ce qui permettrait de refuser les emplois dégradés,inutiles ou nuisibles, en opposant un cirière concret, journalier, à l’annualisation du temps de travail dont l’intermittence de l’emploi est une des modalités.
      Dans les deux cas la logique sociale donne la priorité au profit : le #salaire_social, APL, chômage ou minima doit in fine revenir au « privé », les #propriétaires fonciers, les propriétaires de moyens de production. Voilà la tension dont ces dires sont les produits.

    • « Améliorer l’assurance chômage pour limiter l’instabilité de l’emploi » Conseil d’analyse économique, septembre 2015
      http://www.cae-eco.fr/Ameliorer-l-assurance-chomage-pour-limiter-l-instabilite-de-l-emploi-326.htm

      En France, les embauches en contrats de très courte durée, de moins d’un mois, ont fortement augmenté depuis le début des années 2000. Ces contrats courts sont très souvent des réembauches chez le même employeur, les salariés alternant de brèves périodes d’emploi et de chômage. La Note du Conseil d’analyse économique (CAE), montre que l’assurance chômage contribue au développement des emplois instables. Les auteurs de la note, Pierre Cahuc et Corinne Prost, formulent trois recommandations visant à modifier les règles d’indemnisation et de financement de l’assurance chômage pour en améliorer l’équilibre financier et limiter l’instabilité de l’emploi.

      Recommandation 1. Fixer une allocation chômage proportionnelle au revenu moyen mensuel calculé sur une période de référence et non proportionnelle au salaire journalier moyen des jours couverts par un contrat de travail. Rendre le cumul allocation chômage et salaire plus rémunérateur.

      Recommandation 2. Éviter les règles d’indemnisation spécifiques à certaines professions si elles ne sont pas compensées par des contributions couvrant leur surcoût par rapport aux règles de droit commun.

      Recommandation 3. Moduler les cotisations employeur à l’assurance chômage en fonction du coût induit par l’entreprise pour l’assurance chômage.

  • Présentation intéressante du livre de Francis Dupuis-Déri « Démocratie. Histoire politique d’un mot ». Très riche pour comprendre les tensions entre « #république » et « démocratie », cela permet aussi aussi de conforter le rejet du terme « #libéral » pour le remplacer par « #propriétarien ».

    Démocratie histoire d’un malentendu

    https://www.youtube.com/watch?v=2V0uIhZnlzU

    Pour Francis Dupuis-Déri, la #démocratie n’est pas celle que l’on croit et son histoire est encore plus méconnue. Détestée et ridiculisée pendant des siècles, la démocratie était vue comme le pire des régimes pendant des générations en Occident. Dans Démocratie. Histoire politique d’un mot (Lux éditeur, 2013), le professeur au Département de science politique de l’UQAM conclut avec fracas : le Canada n’est pas une démocratie et ne l’a jamais été.
    Source:https://www.youtube.com/watch?v=KVW5o...

    #Propriété #Propriétaires #Propriétaire

  • L’histoire oubliée d’un lynchage de masse dans l’Arkansas | Slate.fr

    http://www.slate.fr/story/98081/237-afro-americains-morts-lynchage-arkansas-1919

    En 1919, lors d’un lynchage de masse, 237 Afro-Américains sont morts dans l’Arkansas, dans le comté de Phillips, rappelle The Daily Beast à la suite d’un rapport de l’Equal Justice Initiative. Jusqu’ici les chiffres estimés par la National Association for the Advancement of Colored People et le Bureau of Investigation donnaient un chiffre trois à près de dix fois moindre : entre 25 et 80 morts.

    The Daily Beast raconte qu’excédés par l’exploitation dont ils étaient victimes, les métayers afro-américains avaient décidé de former un syndicat en Arkansas, le Progressive Farmers and Household Union of America. Une résistance à laquelle s’étaient opposés les propriétaires terriens blancs qui n’entendaient pas renoncer à exploiter les métayers et agriculteurs noirs. « Ils pensaient que leur prospérité en dépendait », raconte The Daily Beast.

    #racisme #états-unis #lynchage

  • De plus en plus de propriétaires immobiliers sont en difficulté financière
    http://www.lemonde.fr/argent/article/2015/01/19/de-plus-en-plus-de-proprietaires-immobiliers-sont-en-difficulte-financiere_4

    Les #propriétaires qui vivent en dessous du seuil de #pauvreté sont de plus en plus nombreux. Dans un rapport publié lundi 19 janvier, l’Agence nationale pour l’amélioration de l’#habitat (Anah) estime que leur nombre s’élève à 1,4 million. « Nous voyons, en périphérie des villes, de jeunes couples qui, pour devenir propriétaires, achètent un bien en mauvais état avec l’ambition de le retaper, se retrouvent vite asphyxiés par le #crédit et les charges et ne peuvent achever les travaux prévus », signale Blanche Guillemot, directrice de l’Anah.

    C’est le cas de Bruno et Elisabete Ferreira, 25 et 26 ans, qui ont acquis, en 2012, une maison des années 1960, dans un petit village de l’Oise : « Nous avions bien vu que les fenêtres étaient du simple vitrage, mais pas réalisé que la maison serait si difficile à chauffer, entraînant une note de gaz de 2 000 euros par an », raconte Elisabete. Leurs revenus, de 2 800 euros par mois, avec une charge de crédit de 950 euros, ne leur permettent donc pas d’engager, sans aide, les #travaux nécessaires.

    « Nous n’avions pas anticipé ces travaux de fond »
    Le PACT de l’Oise, opérateur de l’Anah sur le terrain, a estimé à 18 000 euros le changement des huisseries, l’isolation des combles et l’achat d’une chaudière neuve. L’essentiel de ces travaux pourront être exécutés – excepté l’isolation des murs, trop coûteuse – grâce aux 13 700 euros de subventions que l’Anah va débloquer. Mais le reste sera à la charge du couple. « Il est vrai que nous n’avions pas anticipé ces travaux de fond et nous avons un peu gaspillé nos économies dans la décoration, la peinture, le carrelage… », admet Elisabete.

    « Les accédants s’endettent de plus en plus, sur des durées de plus en plus longues, avec le risque que les #aléas de la vie, divorce, chômage, pépins de santé, par ailleurs plus fréquents qu’auparavant, se produisent en cours de remboursement, avec des conséquences dramatiques et des #impayés », observe Delphine Agier, chargée de mission #copropriété auprès du PACT Rhône-Alpes. « Un nombre croissant de copropriétés se retrouvent en difficulté, et les travailleurs sociaux sont peu enclins à aider les copropriétaires, car ils les croient à la tête d’un patrimoine qui peut être vendu, liquidé pour résorber la dette. Mais où iront-ils se loger ? », demande-t-elle. Le phénomène est fréquent dans de grandes villes comme Lyon et Marseille. L’Anah jauge que 19 % des immeubles en copropriété, en France, sont ainsi financièrement fragilisés : « C’est une bombe à retardement », prévient Mme Guillemot.

    #énergie

  • Map of slave owners in Amsterdam

    Bij de afschaffing van de slavernij in 1863 kregen de eigenaren van tot slaaf gemaakten, zowel eigenaren of aandeelhouders van plantages als eigenaren van particuliere slaven, in Suriname en de Antillen een vergoeding : financiële compensatie. De meeste eigenaren woonden in Paramaribo of de Antillen, een deel woonde in Nederland. Op deze kaart staan de adressen van de eigenaren die in die tijd (1853-1863) in Amsterdam woonden. Elk adres heeft een link naar informatie in het Nationaal Archief. De huisnummering is de meest recente (1875). De kaart is gebaseerd op onderzoek in het Nationaal Archief en het Stadsarchief Amsterdam, door studenten geschiedenis van de Vrije Universiteit onder leiding van dr. D.G. Hondius : Omar Abdallaoui, Marie-Hélène Geeris, Kayleigh Goudsmit, Daan Hartog, Bas Heil, Bertus Juurlink, Karin Kamphuis, Evelien Moors, Benjamin Panten, Xander Schreuder, Ton Stam, Chris Veldhuis en Cathérine Verhoeven. Met medewerking van Okke ten Hove en Erik Schmitz.

    https://maps.google.nl/maps/ms?msid=200753703523385355304.0004c09f33f8358801212&msa=0&ie=UTF8&t=m&ll

    Tiré de:
    http://www.blackheritagetours.com/photos.html

    #carte #Amsterdam #esclavage #propriétaires_d'esclaves

  • Les prix de l’#immobilier et des #loyers flambent à #Berlin
    http://fr.myeurop.info/2013/10/11/les-prix-de-l-immobilier-et-des-loyers-flambent-berlin-12391

    Delphine Nerbollier

    Berlin, capitale la plus abordable d’Europe ? Peut-être plus pour longtemps. Gentrification, spéculation, transition énergétique : les prix de l’immobilier grimpent, et les locataires trinquent. Reportage à Kreuzberg, quartier en mutation du sud de la ville.

    En ce samedi d’automne, Grit (...)

    #Économie #Allemagne #crise_du_logement #prix_de_l'immobilier #propriétaires

  • Berlin, de plus en plus sexy pour les proprios, moins pour les locataires | Rue89
    http://www.rue89.com/2013/09/30/berlin-plus-plus-sexy-les-proprios-moins-les-locataires-246167

    (De Berlin) Jusque-là, la démographie molle et l’économie problématique de Berlin, ville locataire à 80%, avaient permis de maintenir des loyers dérisoires après la chute du Mur. C’était avant que ne se répande la « sexyness » de Berlin qui, à force d’attirer immigrants qualifiés, start-ups et capitaux, est de moins en moins « pauvre ».

    En augmentation constante depuis le milieu des années 2000, le prix du mètre carré dans la capitale allemande a bondi de 2010 à 2011 [PDF] : +14% à la location, +19,6% à l’achat.

    #Berlin
    #propriétaires
    #locataires