• German pilots refuse to carry out deportations | News | DW | 04.12.2017

    http://www.dw.com/en/german-pilots-refuse-to-carry-out-deportations/a-41638832

    La bonne nouvelle de la journée. Il faut absolument soutenir ces initiatives.

    German pilots refuse to carry out deportations

    Pilots across Germany are stopping planned deportations of rejected asylum seekers. At the same time, refugees are appealing their deportation orders in record numbers - and winning.

    #réfugiés #asile #déportations #allemagne #résistance #résister

  • A border wall rises in Oceanside — but this one is an art project, by Tijuana artist Marcos Ramirez ’ERRE’ - LA Times
    http://www.latimes.com/entertainment/arts/miranda/la-et-cam-undocumenta-marcos-ramirez-erre-20171107-htmlstory.html

    On a rugged patch of the U.S.-Mexico border near San Diego, news crews from all over the world have been documenting the rise of eight border wall prototypes that have materialized, like looming works of land art, in Otay Mesa.

    Another wall, roughly 60 miles to the north, has received far less media scrutiny. It is crafted from 61 panels of corrugated metal bound together by steel beams. And in its crude, rusty aspect, it evokes the metal border fence that began to materialize along the international border near San Diego in the 1990s in an effort to curb illegal immigration.

    Except this wall isn’t quite a wall, it is a work of art — and it is currently obscuring the Modernist facade of the Oceanside Museum of Art in downtown Oceanside.

    #murs #frontières #mexique #métats-unis #art #activisme #résister

  • Not Without a Fight: The Battle for Affordable Housing in Cape Town · Global Voices

    https://globalvoices.org/2017/10/15/not-without-a-fight-the-struggle-for-affordable-housing-in-cape-town

    I have always said there are two types of people who travel to Cape Town. There are the ones who are enthralled by the mountains, beaches, and endless kilometers of wineries. And then there are those who cannot get over the harsh contrast between the shacks and the mansions, or the scarcity of black and brown people as they go about their tourist activities, except on the township tours.

    #afrique_du_sud #résister #résistance #logement cc @fil

  • Not Without a Fight: The Battle for Affordable Housing in Cape Town · Global Voices
    https://globalvoices.org/2017/10/15/not-without-a-fight-the-struggle-for-affordable-housing-in-cape-town

    I have always said there are two types of people who travel to Cape Town. There are the ones who are enthralled by the mountains, beaches, and endless kilometers of wineries. And then there are those who cannot get over the harsh contrast between the shacks and the mansions, or the scarcity of black and brown people as they go about their tourist activities, except on the township tours.

    #afrique_du_sud #logement #résister cc @fil

  • Vu ce soir au cinéma...

    #Ouvrir_la_voix

    Ouvrir La Voix, est donc un film documentaire, mais pour moi, ce sont aussi plus de deux années de ma vie dédiées à la réaproppriation de la narration par les femmes noires. Une fois les 45 pré-entretiens menés et les 24 participantes confirmées, j’ai commencé par organiser des soupers à la maison pour qu’elles se rencontrent et apprennent à se connaitre avant de se découvrir dans une narration commune à l’écran

    https://www.kickstarter.com/projects/1172129246/ouvrir-la-voix?lang=fr
    https://ouvrirlavoixlefilm.fr/onepage.html

    #Afro-descendants #racisme #homosexualité #homophobie #xénophobie #femmes #Afro #Afropéennes #film #documentaire #luttes #résister #femmes_noires #noirs #intersectionnalité #identité #témoignage #école #éducation #travail #discriminations #communautarisme #LGBT #Amandine_Gay #préjugés #corps #sexualité #cheveux #beauté #origine

  • ... Et Louis Eriksen, 76 ans, leur fait un doigt en passant sur la place !

    ... ou petite résistance à la norvégienne.

    Ga SIAN finger’n - NRK Buskerud - Lokale nyheter, TV og radio
    https://www.nrk.no/buskerud/ga-sian-finger_n-1.13705168

    « Je suis content de l’avoir fait. Qu’aurai-je pu faire d’autre ? Les fuir ? Ce n’est pas dans ma nature. Je n’ai rien dit, j’ai juste exprimé mon dégoût » a dit Louis Eriksen à NRK.

    Louis Eriksen a 76 ans, il était au café sur le Nytorget à Kongsberg alors que le SIAN (Stop Islamisering av Norge [Contre l’islamisation de la Norvège] - http://sian.no/] - un petit groupe d’extrême-droite raciste et xénophobe) organisait une manifestation sur la place principale de Kongsberg samedi dernier.

    « C’était le jour du marché paysan, et ils étaient là avec des membres qui parlaient dans le micro. Ils m’ont vraimnt gonflé », a-t-il simplement dit.

    Tranquillement, il a levé son doigt. Un peu automatiquement

    La photo prise par la journaliste de Lågendalsposten, Irene Mjøseng, s’est largement répandue sur les médias sociaux.

    – Que pensez-vous du fait que plusieurs centaines de gens ont partagé la photo de votre geste ?

    – Cela prouve que nous sommes nombreux à être révoltés par leur position. Nous protestons contre cela. Malheureusement, il y avait peu de monde, mais vraiment, je trouve super bien que tant de gens aint trouvé utile de partager l’image en signe de soutien.

    #norvège #racisme #résister #résistance #xénophobie #islamophobie

  • Emmanuel #Macron vu par Bernard Friot

    Le camp de la résistance à la « réforme », en se victimisant, s’est mis à penser dans la langue de son adversaire.
    http://www.hors-serie.net/Dans-le-Texte/2017-09-16/Vaincre-Macron-id263

    Vaincre Macron, c’est un ambitieux programme - mais qui a le mérite d’être d’une urgente actualité. A l’heure où les mouvements sociaux reprennent le devant de la scène pour tenter de contrer l’infernal train de « réformes » que le gouvernement macroniste entreprend de nous infliger, il importe de réarmer nos luttes pour sortir de la logique de défaite où se trouve piégée la contestation des travailleurs depuis plusieurs décennies. Ces défaites ne sont pas exclusivement le fait de la puissance et de la détermination du capitalisme à réduire tout ce qui lui fait obstacle ; elles résultent également d’une grande faiblesse stratégique dans le camp de la résistance à la « réforme », qui, en se victimisant, s’est mis à penser dans la langue de son adversaire. Bernard Friot est sur ce point intraitable - et particulièrement convaincant : il est urgent de changer de stratégie. Urgent par exemple, d’arrêter de réclamer un meilleur « partage » de la valeur, urgent de ne plus vouloir « une plus grosse part du gâteau ». S’agissant de gâteaux, il faut changer de braquet : on ne veut pas « une plus grosse part ». On veut la maîtrise de la boulangerie.

    #résistance #résister

    • Les retraités, les chômeurs, les jeunes, les parents ne sont pas improductifs ; ils produisent de la valeur hors de l’emploi et cela doit être reconnu par un salaire. Utopique ? Déjà là, répond Friot. Les retraités de la fonction publique sont en salaire continué, rémunérés à la hauteur de leur grade, c’est à dire de leur qualification, qui ne dépend pas des emplois qu’ils ont pu occuper. Les allocations familiales ont été initialement conçues et calculées comme du salaire (à partir du taux horaire d’un ouvrier spécialisé de la métallurgie) : élever des enfants c’est du travail, ça produit de la valeur, c’est rémunéré en salaire. Les indemnités de chômage ont été initialement conçues comme du salaire versé hors de l’emploi et non pas comme une allocation de ressources pour subvenir à des besoins. Toutes ces institutions initiales, forgées dans leur principe sinon dans les faits en 1946, que le régime général de la sécurité sociale résume et cristallise, ce sont des institutions communistes de la production, qui arrachent la valeur au capitalisme pour en rendre la maîtrise aux travailleurs - tous les travailleurs, qu’ils soient dans l’emploi ou hors de l’emploi, et qui doivent tous être reconnus comme producteurs de valeur économique.

      Depuis, bien sûr, la contre-révolution du capitalisme n’en finit pas de tenter de démanteler cette offensive particulièrement subversive, et Macron est le dernier avatar de cette Réaction bourgeoise qui prétend défaire tout ce que les luttes des travailleurs ont fait. Mais pour le vaincre, il faut cesser de penser dans la langue du monde qu’il veut imposer ; il est urgent de devenir autonomes dans nos manières de penser, de dire, d’agir et de lutter - car l’autonomie, c’est le principe même de la souveraineté populaire qu’il s’agit de reconquérir sur le travail, la valeur et la production.

    • « Produire de la valeur » c’est que le travail donne une valeur à une marchandise à la fin, donc je ne vois pas en quoi élever des enfants, être dans une assoc en étant retraité⋅e ou chômeureuse « produit de la valeur » dans notre société là. Ça aide, participe, à la reproduction de notre forme sociale (élever de nouveaux travailleureuses, etc), mais ça ne produit pas de valeur. @ktche ?

  • Auxiliaire de vie scolaire, un métier d’utilité publique mais confronté à une grande précarité
    https://www.bastamag.net/Auxiliaire-de-vie-scolaire-un-metier-d-utilite-publique-mais-confronte-a-u

    Les auxiliaires de vie scolaire (AVS) sont devenues indispensables pour accompagner les enfants en maternelle ou les élèves en situation de handicap. Beaucoup aiment ce travail, qui demande une grande capacité d’écoute et beaucoup d’ingéniosité. Pourtant, toutes ou presque en cherchent un autre : les bas-salaires, la précarité, le manque de formation et de reconnaissance les usent jusqu’à l’épuisement. D’autant plus que, malgré les multiples promesses gouvernementales, une véritables politique leur (...)

    #Résister

    / A la une, #Transformer_le_travail, #Enquêtes, #Conditions_de_travail, #Ma_vie_au_travail, (...)

    #Education

  • De l’Europe aux Etats-Unis, ces villes qui s’opposent à leurs gouvernements pour mieux accueillir les migrants
    https://www.bastamag.net/De-l-Europe-aux-Etats-Unis-ces-villes-qui-s-opposent-a-leurs-gouvernements

    Aux Etats-Unis, des centaines de municipalités ont fait le choix de ne pas contribuer à la chasse aux sans-papiers lancée par Donald Trump. En Europe, des communes s’engagent pour un accueil digne des migrants. « Villes sanctuaires », « villes refuges »... De l’Italie à la Grande-Bretagne, de Barcelone à Grande-Synthe, ces communes tentent de se constituer en véritables contre-pouvoirs face aux politiques indignes et xénophobes. A peine élu président des États-Unis, Donald Trump adoptait un décret pour (...)

    #Résister

    / A la une, #Solidarités_internationales, #Migrations, #Alternatives_concrètes

  • Cities and Memories : cartographie des sons de protestation politique dans le monde – OWDIN
    https://owdin.live/2017/08/08/cities-and-memories-cartographie-des-sons-de-protestation-politique-dans-le-

    Un nouveau projet rassemble des enregistrements d’activisme public remontant à 1991.

    Au cours de la dernière année, les rues aux États-Unis et à travers l’Europe ont rugis avec le son des protestations politiques. En Angleterre, les citoyens marchaient à l’appui d’une Europe unie :

    //embeds.audioboom.com/posts/6131659-ode-to-joy-unite-for-europe-march/embed/v4 ?eid=AQAAAM-JiVnLj10A

    À travers l’Atlantique, les opposants au président Trump ont démontré contre ses politiques et les attitudes qu’ils représentent :

    //embeds.audioboom.com/posts/6143376-her-body-her-choice/embed/v4 ?eid=AQAAAH2QiVmQvV0A

    On retrouve une large série de podcast de manifestation sur Audioboom, et la playlist de Cities and Memories.

    #bruit #son #cartographie_des_sons #révoltes #résistances #résister

  • Assa Traoré : « La France a besoin d’une belle révolution »
    https://www.bastamag.net/Assa-Traore-La-France-a-besoin-d-une-belle-revolution

    Il y a un an, le 19 juillet 2016, Adama Traoré décédait lors de son interpellation par la gendarmerie. Depuis, sa famille, ses amis et leurs soutiens se mobilisent pour établir la vérité et obtenir #Justice, malgré la violence des attaques dont ils font l’objet. Leur combat rassemble bien au delà de Beaumont-sur-Oise (Val d’Oise), devenant un symbole de la lutte contre les violences policières et, au delà, contre un ordre social inégalitaire et oppressif. Rencontrée par Basta !, Assa Traoré, l’une des (...)

    #Résister

    / A la une, #Luttes_sociales, #Alternatives,_résistances_et_solidarités_en_Île-de-France, #Entretiens, #Discriminations, (...)

  • Des cancérogènes dans votre courrier : à La Poste, la face cachée du recyclage des cartouches d’imprimante
    https://www.bastamag.net/Des-cancerogenes-dans-votre-courrier-a-La-Poste-la-face-cachee-du-recyclag

    Des milliers de cartouches d’imprimante usagées passent, chaque semaine, par les centres de tri de La Poste pour être réexpédiées à des fins de recyclage. D’apparence anodine, ces rechargent recèlent des quantités non négligeables d’agents cancérogènes tels que le chrome, le mercure ou des nanoparticules. Ces poussières potentiellement #Toxiques peuvent se répandre lorsque les colis sont mal fermés ou éventrés, affectant les salariés. Ceux-ci ont lancé l’alerte et demandé plusieurs expertises qui ont confirmé (...)

    #Résister

    / #Menaces_sur_la_santé_publique, Toxiques, #Conditions_de_travail, Santé , A la une, Services (...)

    #Santé_ #Services_publics

  • Ubérisation : l’immense peloton des livreurs à vélo se lance dans la course pour le respect de leurs droits
    https://www.bastamag.net/Uberisation-l-immense-peloton-des-livreurs-a-velo-se-lance-dans-la-course-

    Ils acheminent des repas à domicile, en bicyclette, pour le compte des nouvelles applications de livraison sur smartphone : Deliveroo, foodora ou UberEATS. Ils seraient 10 000 à circuler, à toute allure, dans les villes de France. Depuis quelques mois, des coursiers à vélos se révoltent, dans le sillage de la lutte des chauffeurs VTC. Mis en concurrence, payés à la tâche, soumis à des cadences infernales, exposés aux dangers routiers... Comment surmontent-ils leur condition de travailleurs (...)

    #Résister

    / A la une, #Luttes_sociales, #Syndicalisme, #Transformer_le_travail, #Enquêtes, #Conditions_de_travail, Classes (...)

    #Classes_populaires

    • Eh oui. A prendre ou à laisser. S’ils ne sont pas contents de leur job, on inventera des machines qui feront le travail à leur place. La loi du plus fort qui ne veut plus des humains comme facteur de production dans un monde où justement la population ne cesse de coitre

  • Face à l’autoritarisme présidentiel, « la gauche turque mobilise et prend de nouvelles formes »
    https://www.bastamag.net/Face-a-l-autoritarisme-presidentiel-la-gauche-turque-mobilise-et-prend-de

    La Turquie s’enfonce dans la répression et dérive vers un régime totalitaire. Des milliers de fonctionnaires ont été révoqués. Des opposants, députés, journalistes et écrivains sont en prison. Des médias sont fermés. Des maires remplacés par des administrateurs. Le référendum constitutionnel d’avril a été entaché de fraudes et de manipulations. De nombreux intellectuels et activistes se mettent à l’abri en #Europe, en particulier à Berlin. Au sud, la région kurde est sous le feu des armes. Malgré ce contexte (...)

    #Résister

    / #Politique, Indignés de tous les pays..., Europe, #Entretiens, #Atteintes_aux_libertés, A la une, #Gauche_radicale, Démocratie (...)

    #Indignés_de_tous_les_pays... #Démocratie_ !

  • Ces Lorrains qui luttent courageusement pour un avenir dépollué de l’héritage minier
    https://www.bastamag.net/Ces-Lorrains-qui-luttent-courageusement-pour-un-avenir-depollue-de-l-herit

    C’est une victoire judiciaire qui en appelle d’autres : le 30 juin, la compagnie Charbonnages de France a été condamnée à verser 5,9 millions d’euros à Rosbruck, une commune lorraine, sinistrée par les dégâts miniers. Dans cette région, la vie de milliers d’habitants est empoisonnée par d’anciennes mines de fer et de charbon, dont les exploitants ont laissé derrière eux d’immenses problèmes : maisons fissurées à la limite de l’effondrement, rivières mortes à force d’être goudronnées, pollution des nappes (...)

    #Résister

    / Pollutions , #Accès_à_l'eau, #Eviter_le_dépôt_de_bilan_planétaire, #Reportages, A la une

    #Pollutions_

  • Pas de « droit à l’erreur » pour les allocataires de la Caf, soumis à des contrôles toujours plus invasifs
    https://www.bastamag.net/Pas-de-droit-a-l-erreur-pour-les-allocataires-de-la-Caf-soumis-a-des-contr

    Déclaration de #Revenus tous les trois mois, croisements de données avec les impôts, contrôle des relevés bancaires, visites à domicile… Il ne s’agit pas des nouvelles mesures concernant la transparence de la vie publique mais celles auxquelles se soumettent les bénéficiaires de minimas sociaux, en contrepartie d’un revenu de quelque 530 euros par mois. La Caf prévoit même, bientôt, de récupérer « à la source » les données personnelles des allocataires, auprès du Pôle emploi ou des services du fisc. En cas de (...)

    #Résister

    / Quel avenir pour nos #Protections_sociales ?, #Enquêtes, #Inégalités, #Fractures_sociales, Revenus, #Classes_populaires, Protections sociales, A la (...)

    #Quel_avenir_pour_nos_protections_sociales_ ?

    • /IMG/arton6259.jpg ?1498744822

      Une loi accordant un « droit à l’erreur » face à l’administration sera présentée dans les prochaines semaines. Ce « droit à l’erreur » concernera les contribuables – particuliers ou employeurs – face au risque de sanction administrative en cas de déclaration fiscale ou Urssaf erronée. Sauf surprise, ce « droit à l’erreur » ne sera pas accordé aux allocataires de prestations familiales et aux bénéficiaires du RSA.

    • Le droit a l’erreur sera donc seulement accepté aux entreprises qui grugent l’ursaff et le fisc et bénéficiera aux personnes imposables.

      La dame de l’épi qui s’occupe de moi pour mon dossier de RSA toujours en attente de commission depuis décembre me disait « oh bah cochez ou vous voulez » quand je lui posait une question rapport au boulot qu’elle est sensé faire. la dame n’ose même pas me regarder dans les yeux, elle me dit qu’elle veut pas me voire et ne peut rien faire pour moi. A la caf on me dit que je doit voire avec elle. A l’assistance sociale de mon quartier on me dit de voire aussi la dame de l’épi. Et l’assistante sociale de la MDA que j’ai contacté n’a rien fait non plus. J’ai fini par apprendre que mon dossier était archivé comme en attente de commission depuis décembre 2015 mais en fait c’est QUE depuis décembre 2016 que mon dossier est en attente. Ils s’étaient trompè dans la saisie !!!
      Comme ils pensaient que J’attendait depuis un an et 9 mois ils ont rien fait mais maintenant qu’ils ont vu que Ca fait 9 mois que j’attend mes droits en fait ils m’ont dit qu’ils allaient s’en occupé....

    • En fait, côté CAF, l’erreur est systématique, dans le sens qu’elle fait système.
      TOUS mes dossiers ont toujours subi des erreurs de l’administration, TOUS.
      Comme j’ai l’habitude de leur mauvaise fois, j’ai une copie numérique archivée de TOUS nos échanges, papiers, trucs remplis, reçus, envoyés, etc. Quand l’erreur arrive, je les rassure tout de suite : « je peux immédiatement vous envoyer une copie intégrale du dossier, y compris du suivi, etc. + des directives officielles concernant tel ou tel point ».
      Généralement, l’erreur est corrigée dans les heures qui suivent.

      Je pense que l’essentiel des « fraudes » relevés par l’administration sont est imputable à leurs propres « erreurs ».

      C’est pour cela que j’avais écrit sur « l’insincérité » des dispositifs sociaux.

    • oups ! j’ai pourtant cherché avant de publier de mon côté et là je tombe dessus avec le tag #classe
      bref, j’ai fais une version sonore du texte : https://seenthis.net/messages/611580 avec quelques liens en plus...

      et @monolecte je suis totallement d’accord avec ton constat. j’attends que mon dossier soit enfin expurgé d’erreurs pour publier publiquement mon témoignage suite à un contrôle CAF à mon domicile, et ses conséquences désastreuses.

    • Pour ma part, j’ai eu droit à un contrôle domiciliaire de la CAF cette semaine, ayant repoussé celui d’aout. Même si depuis plusieurs mois je ne perçois que 60€ par mois en tout et pour tout. Je suppose et espère pour le contrôleur que sa journée est mieux payée quand il vient vérifier mes comptes, pour qu’au moins l’essor économique du #marché_de_la_pauvreté nourrisse les travailleurs du #contrôle_social. Ceci dit, il a été tout à fait correct.
      #Kafkaïen

      excellent @b_b :D

  • CDI cassé, licenciements facilités, droits syndicaux rognés : des avocats expliquent les projets du gouvernement
    https://www.bastamag.net/CDI-casse-licenciements-facilites-droits-syndicaux-rognes-des-avocats

    Des accords d’entreprise qui auront quasiment force de loi, un démantèlement du CDI, la limitation des moyens des instances représentatives du personnel... Les projets d’ordonnance de réforme du code du travail, en cours de préparation, feraient presque passer la loi El-Khomri pour une réforme anecdotique. Pour décrypter ces mesures, le Syndicat des avocats de France publie une série de vidéos. Objectif : donner aux militants comme à tous les citoyens des arguments juridiques sur les conséquences des (...)

    #Résister

    / #Luttes_sociales, #Transformer_le_travail, #Conditions_de_travail

  • Accusée d’exploiter ses salariés, la grande enseigne Primark a-t-elle changé ses pratiques ?
    https://www.bastamag.net/Accusee-d-exploiter-ses-salaries-la-grande-enseigne-Primark-a-t-elle-chang

    En octobre 2016, le magazine Boutique2Mode publiait une enquête sur Primark, le troisième distributeur mondial de textile, qui avait débarqué en France tambour battant. Reproduit sur Basta !, l’article révélait des méthodes de management hyper-agressives, violant les droits des salariés, poussant ces derniers à bout. Depuis, « rien n’a changé », raconte le journaliste Laurent Maurel, qui a continué à suivre l’entreprise et à collecter les témoignages de ses salariés. Ce dernier vient de publier deux (...)

    #Résister

    / A la une, #Conditions_de_travail, #Société_de_consommation, #Multinationales

    • Patron voyou, salariés en danger
      https://www.bastamag.net/IMG/arton6226.jpg?1497880785

      « C’était le premier jour de notre formation. Tous les vendeurs étaient réunis dans le magasin, et un responsable nous a clairement dit : “ Chez Primark on a beaucoup d’argent ; même si vous nous envoyez aux prud’hommes, cela ne nous fait pas peur. Nous avons les moyens de payer“. » Le ton est donné pour Camille, ex-caissière au magasin de Lyon. « Quand Primark a ouvert son premier magasin, c’était vraiment du grand n’importe quoi », confirme Delphine Prisciotta, déléguée du personnel à Marseille. « On avait l’impression qu’ils ne connaissaient absolument rien au droit du travail. Par exemple, au début, un salarié qui portait des chaussures de marque apparente ou un jean légèrement gris clair [alors que le noir est obligatoire] était renvoyé chez lui sans être payé, au mépris de la loi. Même chose pour les pauses, qui étaient décidées arbitrairement », peut-on lire dans un témoignage qu’elle livre sur le site de la CFDT.

      Le cas de la tenue de travail et des temps de pause font souvent débat. A Lille notamment, plusieurs salariés témoignent qu’il leur est interdit de porter une veste pour se protéger du froid dans la réserve. « Comme ce n’est pas la tenue réglementaire ils ne veulent pas qu’on en mette, du coup certains tombent malade », dénonce Sébastien*, vendeur. « S’ils oublient d’amener leur t-shirt Primark, on leur en donne un sale, alors que pourtant il y en a des propres disponibles, dénonce pour sa part Sophie, qui a travaillé au service RH de Marseille. Pour les pauses aussi le système est assez mesquin : elles sont chronométrées, et il nous arrivait qu’un manager nous demande de retirer une minute de travail quand un salarié dépassait le temps imparti. »
      Ruptures programmées des périodes d’essai

      Officiellement, le problème n’existe pas. « Il n’y a jamais eu de fins de périodes d’essai programmées », se défend Christine Loizy. Sur le cas de Sophie Duray, qui a décidé de saisir les prud’hommes, la PDG France se montre pourtant plus prudente : « Je ne commenterais pas une affaire en cours ». Le témoignage de cette ex-salariée de La-Valette-du-Var est éloquent. « Le 22 avril 2016, la direction nous avait réunis pour annoncer certaines ruptures de période d’essai. Lorsque j’ai demandé si j’en faisais partie, on m’a répondu par la négative », se souvient-elle. Pourtant, le jour même, une lettre l’attendait chez elle pour lui notifier son licenciement. « C’est grâce à la page Facebook Primark la Valette des employés scandalisés que j’ai décidé de me lancer dans cette procédure, voyant que je n’étais pas la seule dans cette situation. »

      En effet, les langues se délient sur la page Facebook en question (qui totalisent plus de 4000 « j’aime »), si bien que l’avocat de Sophie Duray, Maître Frédéric Casanova, affirme que plus de « 50 ex-salariés de La-Valette-du-Var se sont manifestés suite à la médiatisation de l’affaire ». Selon Sophie Duray, une centaine auraient subi le même sort qu’elle. Quel intérêt pour Primark de procéder ainsi ? « Quand une entreprise recourt massivement à des CDD ou des contrats d’intérims, elle doit s’acquitter de primes de précarité. Une sorte d’amende qui ne s’applique pas si vous renvoyez des CDI avant la fin de leur période d’essai », répond Frédéric Casanova.

  • Annie Thébaud-Mony : « Il ne doit plus y avoir de permis de tuer dans le monde du travail »
    https://www.bastamag.net/Annie-Thebaud-Mony-Il-ne-doit-plus-y-avoir-de-permis-de-tuer-dans-le-monde

    Au moins 2,6 millions de travailleurs sont exposés à un ou plusieurs cancérogènes, selon la dernière étude de l’agence sanitaire Santé publique France. Pour Annie Thébaud-Mony, sociologue spécialiste des questions de santé publique, la prévention des risques professionnels doit devenir l’une des priorités de la gauche qui se reconstruira après les législatives et bataillera face au démantèlement annoncé des #Protections_sociales. D’autant que le coût financier pour soigner les milliers de cancers (...)

    #Résister

    / #imagineLaGauche, #Menaces_sur_la_santé_publique, #Transformer_le_travail, #Conditions_de_travail, Protections sociales, A la (...)

  • Naomi Klein : Maintenant, répliquons à la politique de la peur Blog de Paul Jorion - 11 Juin 2017
    http://www.pauljorion.com/blog/2017/06/11/naomi-klein-maintenant-repliquons-a-la-politique-de-la-peur

    Paru dans The Guardian le 10 juin 2017. Traduction française : Timiota

    Chocs politiques, chocs de sécurité, chocs climatiques, – si instable que le monde nous apparaisse aujourd’hui, cela pourrait devenir bien pire demain. Mais nous pouvons nous unir pour un futur meilleur.

    Choc, c’est un mot qui n’a cessé de revenir depuis que Donald Trump a été élu en novembre 2016 : pour décrire le suffrage faisant mentir les sondages, pour décrire l’état émotionnel de pleins de gens observant son ascension vers le pouvoir, et pour décrire son approche en mode blitzkrieg de l’art de la politique. « Un choc pour le système », c’est précisément ainsi que sa conseillère Kellyane Conway a constamment décrit la nouvelle ère.

    Depuis deux décennies maintenant, j’ai étudié les chocs de grande échelle subis par les sociétés : comment ils arrivent, comment ils sont exploité par les politiciens et les castes, et comme ils sont même délibérément accentués de façon à tirer profit d’une population désorientée. J’ai aussi longuement parlé de la contrepartie de ce processus : comment les sociétés qui parviennent à une compréhension d’une crise qu’elles partagent sont capables de changer le monde pour le meilleur.

    Observant l’ascension de Donald Trump, j’avais un sentiment étrange. Ce n’est pas seulement qu’il serait en train d’appliquer la politique du choc à la nation la plus puissante et la plus armée sur terre ; c’est davantage que cela. A travers des livres, des films documentaires et des enquêtes journalistiques, j’ai documenté un ensemble de tendances : l’ascension des « supermarques », l’extension du pouvoir des fortunes privées dans le système politique, la mainmise globale du néolibéralisme, mettant souvent à profit le racisme et la peur de l’« autre » comme un outil puissant, les impacts nocifs du commerce sans entrave des multinationales, et l’emprise profonde que le courant climato-sceptique a gagnée sur l’aile droite de l’éventail politique. Et quand je me suis mis à scruter Trump, il a commencé à ressembler au monstre de Frankenstein, fait d’un empiècement de morceaux du corps venant de toutes ces tendances à haut danger et de beaucoup d’autres.

    Il y a 10 ans, je publiais « La stratégie du choc » [The Shock Doctrine : The rise of Disaster Capitalism], une enquête qui couvrait quatre décennies d’histoire, depuis le Chili d’après le coup de Pinochet [le 11 septembre 1973] à la Russie après l’écroulement de l’URSS, depuis Bagdad sous l’attaque US « Shock and Awe » [Choc et Effroi] à la Nouvelle-Orléans après l’Ouragan Katrina. Le vocable de « Stratégie du Choc » décrit la tactique brutale consistant à mettre à profit systématiquement la désorientation du public qui suit un choc collectif — guerre, coup, attaque terroriste, crash des marchés boursiers ou désastre naturel,— pour imposer des mesures pro-grandes-firmes [pro-corporate], souvent appelées « thérapie de choc ».

    Trump et ses conseillers sont en train d’essayer d’exécuter une « stratégie du choc » de leur cru, dont le but est une guerre totale contre le domaine public [the public interest].

    Même si Trump a par certains côtés brisé le moule, ses tactiques du choc suivent bien un scénario, scénario familier aux pays qui ont eu à subir des changements majeurs imposés sous couvert de crise. Pendant la première semaine de Trump président, quand il signait un tsunami de décrets et que la population vacillait encore, essayant comme des fous de ne pas décrocher, je me suis prise à penser à la description qu’avait faite l’avocate des droits de l’homme Halina Bortnowska de l’expérience polonaise lorsque la thérapie de choc économique fut imposée par les USA en plein écroulement du communisme. Elle décrit la vitesse du changement que subissait son pays comme « la différence entre des années de chien et des années d’humains », et elle observait que « vous commencez à observer ces réactions semi-psychotiques ». Vous ne pouvez plus vous attendre à ce que les gens agissent au mieux de leur propres intérêts quand ils sont si désorientés qu’ils ne savent pas – ou n’ont cure de savoir – quels sont au juste ces intérêts.

    Pour ce que nous en voyons jusqu’ici, il est clair que Trump et ses principaux conseillers espèrent le type de réponse que Bortnowska décrivait, qu’ils mettent en œuvre une stratégie du choc à l’échelle nationale. Le but est une guerre sans merci contre la sphère publique, contre l’intérêt du public, qu’il s’incarne dans des règlements anti-pollution ou dans des programmes contre la faim. En lieu et place de quoi s’annoncent une liberté d’agir et un pouvoir débridés pour les grandes firmes [corporations]. C’est un programme à l’injustice si provocante et au caractère si manifestement vicieux qu’il peut seulement être exécuté avec l’assistance de politiques raciales et sexuelles de type « diviser pour régner », en même temps qu’une série-spectacle ininterrompue de distractions médiatiques. Et bien sûr, il s’appuie sur une augmentation massive des dépenses militaires, une escalade spectaculaire de conflits guerriers sur des fronts multiples, de la Syrie à la Corée du Nord, le tout ponctué de digressions présidentielles sur le point auquel « la torture ça marche ».

    Le gouvernement de Trump garni de milliardaires et multimillionnaires nous en dit long sur les buts sous-jacents de l’administration. Exxon Mobil pour le secrétariat d’Etat, General Dynamics et Boeing pour le département de la Défense, et les gars de Goldman Sachs pour à peu près tout ce qui reste. La poignée de politiciens de carrière qui ont été mis aux manettes des grandes agences semblent avoir été sélectionnés ou bien parce qu’ils ne croient pas aux missions centrales de l’agence, ou bien pensent que l’agence qu’ils dirigent ne devrait carrément pas exister. Steve Bannon, le stratège en chef de Trump qu’on dit écarté, était franc à ce sujet quand il s’adressait à un auditoire conservateur en février. Le but, disait-il, est « la déconstruction de l’état administratif » (ce par quoi il entendait les règlements gouvernementaux et les agences en charge de protéger le peuple et de veiller à ses droits). « Si vous regardez ces nominations ministérielles, elles ont été faites pour une bonne raison, et cette raison c’est la déconstruction. »

    On a attaché une énorme importance au conflit entre le nationalisme chrétien de Bannon et le transnationalisme des aides de Trump davantage issus de l’establishment, en particulier son gendre Jared Kushner. Et Bannon pourrait bien être entièrement viré de ce show de télé-réalité un brin gore d’ici pas très longtemps (à moins que ce ne soit, compte tenu des problèmes juridiques en cours, le sort de Kushner). Compte tenu de ces intrigues de palais, il convient de souligner que pour ce qui est de déconstruire l’État et d’externaliser autant que possible les taches à des entreprises à but lucratif, Bannon et Kushner ne sont nullement en conflit, mais en parfait alignement.

    À la faveur de l’atmosphère constante de chaos de cette administration, — une part délibérément générée par Trump, mais le gros lui étant attribué en raison de son incompétence et de sa cupidité — cet agenda partagé est poursuivi avec une détermination méthodique et inflexible. Par exemple, dans les quelques heures qui ont suivi son entrée en fonction, Trump a souhaité une réduction fiscale massive, qui verrait les sociétés ne payer que 15% (contre 35% actuellement), et a promis de diminuer les règlements de 75% . Son plan fiscal inclut un ensemble d’autres abattement et exemptions pour les plus fortunés comme ceux qui peuplent son gouvernement (pour ne pas parler de lui-même). Le plan sur la santé qu’il a appuyé fera perdre à environ un million de gens leur couverture, tout en ouvrant toujours plus d’exemption d’impôt pour les riches.

    Il a nommé Kushner à la tête d’un commando bourré de grands patrons, qui a été chargé de trouver de nouveaux règlements à éliminer, de nouveaux programmes à privatiser, et de nouvelles façons de faire tourner le gouvernement fédéral « comme une grande firme américaine » (suivant l’analyse du groupe de pression Public Citizen, Trump a rencontré au moins 190 grands patrons en moins de trois mois de fonction – avant d’annoncer que le carnet des visiteurs ne serait plus rendu public). Quand on lui a demandé avec insistance ce que l’administration avait accompli en substance dans ses premiers mois, le directeur du Budget Mick Mulvaney cita l’averse de décrets de Trump et souligna ceci : « La plupart d’entre eux sont des lois et règlements pour abroger d’autres lois. Des règlements qui abrogent d’autres règlements. »

    Et c’est bien en effet ce qu’ils sont. Trump et son équipe sont déterminés à mettre en miette les programmes qui protègent les enfants des toxines environnementales, ils ont dit aux compagnies gazières qu’elles n’auraient plus à rendre compte de tous les puissants gaz à effet de serre qu’elles recrachent, et préparent des dizaines et dizaines de mesures du même acabit. C’est, en bref, de la démolition à grande échelle.

    Ce que représente le gouvernement de Trump, c’est un fait simple : les gens qui possèdent d’ores et déjà une part absolument obscène de la fortune de la planète, et dont ladite part croît sans mollir année après année – les dernières statistiques d’Oxfam indiquent que les huit hommes les plus riches valent autant que la moitié la plus pauvre du monde – sont déterminés à mettre la main sur encore davantage. Selon NBC News, en décembre 2016, les ministres pressentis par Trump totalisaient une fortune nette considérable de 14,5 milliards de dollars (sans compter le conseiller spécial Carl Icahn qui pèse 15 milliards de dollars à lui tout seul).

    Une crise de grande échelle fournirait le bon contexte pour déclarer l’état d’urgence, et donc que les règles usuelles ne s’appliquent plus.

    Alors soyons clairs sur ce qui se passe à Washington. Ce n’est pas le passage de relais habituel entre partis. C’est une prise de pouvoir sans fard des grandes firmes, dans la suite logique de plusieurs décennies de la même volonté. Il apparaît que les intérêts économiques qui ont depuis longtemps arrosé les deux grands partis pour qu’ils prennent soin de passer les lois à hauteur de leurs enchères ont décidé qu’ils étaient fatigué de jouer ce jeu-là. Apparemment, tous ces dîners arrosés de bons vins pour les chefs élus, toute cette corruption légalisée et avenante, insultait le sens qu’ils avaient de leur propre droit divin. Et du coup, les voilà se débarrassant des intermédiaires – ces politiciens dans le besoin qui sont supposés protéger l’intérêt du public – et font ce que tous les caïds font quand ils veulent que quelque chose soit bien fait : ils le font eux-mêmes.

    Et c’est pour cela que les questions préoccupantes sur les conflits d’intérêts et les manquements à l’éthique ne reçoivent presque aucune réponse. De la même façon exactement que Trump a opposé une obstruction complète au fait de rendre publiques ses déclarations d’impôt, il a complètement refusé de vendre, ou de cesser de bénéficier, de son empire commercial. Cette décision, compte tenu du degré de dépendance de la Trump Organisation vis-à-vis des gouvernements étrangers dans l’attribution de juteuses licences d’exploitation et de permis, pourrait de fait enfreindre l’interdiction faite par la constitution des USA aux présidents de recevoir tout cadeau ou « émolument » de gouvernements étrangers. Au point qu’une poursuite judiciaire ayant ce grief comme base légale a déjà été lancée.

    Mais les Trump n’ont pas l’air plus concernés que ça. Ce sens quasi inentamable de l’impunité – d’être au-dessus des lois et des règles usuelles – est une marque de fabrique de cette administration. Quiconque représente une menace pour cette impunité est sommairement renvoyé – demandez par exemple au ci-devant directeur du FBI James Comey. Jusqu’ici, dans le monde politique des USA, il y avait la Maison Blanche qui se présentait comme un masque sur l’État dans l’État que sont les grandes firmes. Il y avait le sourire du visage d’acteur de Ronald Reagan, ou l’allure de faux cow-boy de Georges W. Bush (avec le regard torve de Dick Cheney/ Halliburton à l’arrière-plan). Mais maintenant le masque est tombé. Et personne ne se soucie de faire croire le contraire.

    La situation est rendue encore plus sordide du fait que Trump n’a jamais été à la tête d’une firme traditionnelle, mais a plutôt été la figure de proue d’un empire construit autour de sa marque personnelle – une marque qui, ainsi que celle de la marque de sa fille Ivanka, a déjà bénéficié de sa « fusion » avec la présidence fédérale d’une multitude de façons (les cotisations pour devenir membre à Mar-a-Lago ont doublé, les ventes de produits d’Ivanka, nous dit-on, crèvent le plafond). Le business modèle de la famille Trump fait partie d’un plus vaste changement dans la structure de gouvernance de nombre de firmes multinationales, un changement aux vastes conséquences transformationnelles sur la culture et sur le marché du travail, tendances que j’avais documentées dans mon premier livre « No Logo, Taking Aim at Brand Bullies » [No Logo, la tyrannie des marques]. Ce que ce modèle nous dit est que l’idée même qu’il puisse y avoir – ou qu’il doive y avoir une quelconque distinction entre la marque Trump et la présidence Trump est un concept dont l’occupant actuel de la Maison Blanche ne saisit pas le début du commencement. La présidence est l’extension sous forme de couronnement de la marque Trump.

    Le fait que des niveaux aussi provocants de mise à profit d’une charge publique puissent se dérouler en pleine lumière est assez dérangeant. Tout autant que les nombreuses actions de Trump dans ses premiers mois de fonction. Mais l’histoire nous montre que, aussi déstabilisées que soient les choses maintenant, la stratégie du choc veut dire que cela pourrait devenir bien pire.

    Les principaux piliers du projet politique et économique de Trump sont : la déconstruction de l’État régulateur, une attaque en règle de l’État-providence [welfare state] et des services sociaux (rationalisée entre autres, par les manipulations raciales alarmistes à visée belliqueuse, et les attaques sur les femmes ayant voulu exercé leurs droits [T. : allusion à l’avortement ?]) ; le déchaînement d’une frénésie de combustibles fossiles (qui exige de balayer la science du climat et de bâillonner une grande part de la bureaucratie gouvernementale) ; et d’une guerre civilisationnelle contre les immigrants et « le terrorisme islamique radical » (avec des théâtres d’action nationaux et étrangers qui s’étendent sans cesse).

    En sus des menaces immédiates que ce projet dans son entier pose à ceux qui sont déjà les plus vulnérables, c’est une vision qui ne manquera pas d’engendrer vague sur vague de crise et de chocs. Chocs économiques, tels que les explosions de bulles spéculatives – renforcées grâce à la dérèglementation – ; des chocs de sécurité, quand viendra dans le pays le contrecoup des politiques anti-islamiques et des agressions à l’étranger) ; et des chocs industriels, quand les pipelines de pétrole répandront des marées noires et que les puits exploseront [cf. plateforme DeepWater Horizon dans le golfe du Mexique], ainsi qu’ils risquent de le faire quand les règlements de sécurité et de respect de l’environnement qui empêchent le chaos sont victimes de coupes sombres.

    Tout cela est extrêmement dangereux. Et davantage encore le fait que l’on puisse faire confiance à l’administration Trump pour exploiter ces choses et faire avancer les volets les plus radicaux de son agenda.

    Une crise à grande échelle – qu’il s’agisse d’une attaque terroriste ou d’un krach financier – fournirait sans doute le prétexte pour déclarer un quelconque état d’exception ou d’urgence, durant lequel les règles usuelles cessent de s’appliquer. Cela conduirait, à son tour, à fournir une couverture pour faire passer des aspects de la réforme de l’agenda qui nécessitent une suspension encore plus forte du cœur des normes démocratique – tel que son vœu de refuser l’entrée à tout Musulman (pas seulement ceux de pays choisis), sa menace sur Twitter d’amener « les feds » [l’armée] pour faire taire la violence des émeutes dans les rues de Chicago, ou son désir évident de mettre en place des restrictions à l’encontre de la presse. Une crise économique assez profonde offrirait une excuse pour démanteler des programmes comme la Sécurité Sociale [aux EU, les retraites], dont Trump a promis qu’il la protègerait, mais dont beaucoup autour de lui verraient d’un bon œil la disparition depuis des décennies.

    Trump pourrait avoir d’autres raisons de hausser le niveau de la Crise. Comme le romancier argentin César Aira l’écrivait en 2001 : « Tout changement est un changement du sujet dont on parle ». Trump a déjà prouvé qu’il était le champion du changement de sujet à vous en donner le vertige, faisant feu de tout bois, des tweets foldingues jusqu’aux missiles Tomahawk. À vrai dire, son attaque aérienne sur la Syrie, en réponse à une affreuse attaque à l’arme chimique, lui a valu la couverture de presse la plus laudative de sa présidence (en quelques lieux, cela a mené à un glissement (encore en cours) vers un ton plus respectueux). Ou bien que ce soit encore au sujet de révélations sur ses connexions avec la Russie ou des scandales liés à des contrats ou pactes dans son labyrinthique empire international, nous pouvons nous attendre à encore davantage de cette rhétorique du changement de sujet — et rien n’offre la possibilité de changer de sujet autant qu’un choc de grande échelle.

    Ce n’est pas quand quelque chose de majeur et mauvais survient que nous sommes plongés dans un état de choc, il faut encore que ce soit quelque chose de majeur et mauvais qui échappe provisoirement à notre compréhension. Un état de choc, c’est ce qui survient quand un fossé s’ouvre entre les évènements et notre capacité initiale à les expliquer. Quand nous nous trouvons dans cette position, sans un narratif, sans un point d’ancrage, la grande majorité des gens devient vulnérable aux figures d’autorité qui nous disent de nous craindre les uns des autres et nous font nous dessaisir de nos droits au motif d’une cause supérieure.

    C’est aujourd’hui un phénomène global, en aucun cas une particularité restreinte aux États-Unis. Après l’attaque coordonnée des terroristes à Paris en novembre 2015, le gouvernement français a déclaré l’état d’urgence, interdisant les réunions politiques publiques de plus de 5 personnes – et a dans la foulée prolongé ce régime, et avec lui la possibilité de restreindre les manifestations publiques jusqu’en juillet 2017 [NdT : tout récemment prolongé à novembre 2017]. En Grande-Bretagne, après le choc du Brexit, beaucoup ont dit qu’ils se sentaient comme s’ils s’étaient réveillés dans un autre pays qu’ils ne reconnaissaient pas. C’est dans ce contexte que le gouvernement conservateur du Royaume-Uni a commencé à pousser pour un ensemble de réformes régressives, incluant la suggestion que le seul moyen pour la Grande-Bretagne de retrouver sa compétitivité était de tailler dans les règlements et les impôts sur les classes fortunées au point qu’il deviendrait de fait un havre fiscal pour toute l’Europe. Theresa May tenta d’exploiter davantage la peur de l’inconnu pour justifier sa décision d’une élection anticipée, et les électeurs furent instruits que le seul moyen de ne pas être humiliés par l’UE était de la mandater par un quasi plébiscite pour un « leadership fort et stable ».

    Le recours à la peur mit beaucoup d’électeurs mal à l’aise, et de cela il faut tirer des leçons. Car s’il y a bien une chose que j’ai apprise en enquêtant dans des dizaines d’endroits pris dans la tourmente d’une crise, que ce soit à Athènes bouleversée par la débâcle de la dette grecque, à la Nouvelle-Orléans après l’ouragan Katrina, ou encore à Bagdad pendant l’occupation américaine : c’est que, oui, on peut résister à ces pratiques. Pour y parvenir, deux choses essentielles doivent advenir : premièrement, il nous faut une bonne maîtrise des rouages de la stratégie du choc, et savoir quels sont les intérêts qu’elle entend servir. Cette compréhension est ce qui nous permet de sortir du choc rapidement, et de lancer une contre-offensive. Deuxièmement, et c’est un point tout aussi important, il nous faut produire un récit différent de celui que les « docteurs du choc » colportent à l’envi, une vision du monde assez probante pour concurrencer la leur à un même niveau de persuasion. Cette vision basée sur des valeurs doit offrir un chemin différent, à l’écart des séries de chocs – un chemin basé sur la réunion au-delà des divisions raciales, ethniques, religieuses et hommes/femmes, plutôt que d’être renvoyé chacun plus isolé dans son coin, et une vision qui soit aussi basée sur un soin et une guérison de la planète, plutôt que le déchainement d’un cortège de guerres déstabilisantes et de pollutions. Surtout, cette vision se doit d’offrir à ceux qui sont blessés – par le chômage, par le manque de soin de santé, par le manque d paix, par le manque d’espoir, — une vie tangiblement meilleure.

    Je ne revendique pas de savoir exactement à quoi cette vision ressemble. Je me l’imagine comme n’importe qui peut le faire, et je suis convaincue qu’elle ne peut naître que d’un processus authentiquement collaboratif, avec un leadership assuré par ceux qui sont les victimes les plus flagrantes de notre système actuel. Aux États-Unis, dans la foulée de réseaux tels que Black Lives Matter, Fight for $15 (qui exige de relever le salaire minimum) et de National Nurses United, nous commençons à voir de très fructueuses collaborations à la base [grassroots] entre des dizaines d’organisations et de penseurs qui commencent à se réunir pour mettre à jour ce type d’agenda [/manifeste], un programme qui soit capable de faire pièce au militarisme, au nationalisme et au corporatisme qui se dressent devant nous. Bien qu’à un stade précoce, cela donne à voir les éléments d’une majorité progressive, une majorité qui soit fondée sur un plan audacieux pour un monde
    assaini et porteur d’attention [aux plus faibles] que nous voulons et dont nous avons besoin.

    Tout ce travail est basé sur l’expérience que dire non à de mauvaises idées est encore loin du compte. Si nous acceptons l’hypothèse que, désormais, les batailles sont toutes sur le mode défensif, toutes autour du maintien de notre base contre les attaques régressives de style Trump, alors nous finirons sur un terrain véritablement très dangereux. Parce que le terrain sur lequel nous étions avant que Trump soit élu est le même que celui qui a pu produire Trump ; un terrain dont beaucoup d’entre nous savaient déjà qu’il constituait une urgence sociale et écologique, avant même ce dernier round de défaites.

    Bien sûr, les attaques venant de Trump et de sa clique de démagogues autour de la planète doivent rencontrer une farouche résistance. Mais nous ne pouvons pas passer les quatre années qui viennent à jouer uniquement en défense. Les crises sont toutes si urgentes, elles ne nous permettent pas de perdre de laps de temps.

    Sur un volet que je connais passablement bien, le changement climatique, l’humanité n’a qu’une fenêtre finie dans laquelle agir, après quoi protéger quoi que ce soit qui ressemble à un climat stable deviendra impossible. Et cette fenêtre se referme à toute vitesse.

    Ce qu’il nous faut donc, c’est à la fois la défensive et l’offensive – résister aux attaques du moment et en même temps trouver un espace pour construire le futur que nous voulons. En d’autres termes, les plus farouches des « non » doivent être accompagnés par d’audacieux et ambitieux « oui » – un plan pour le futur qui soit suffisamment crédible et captivant pour qu’une foule de gens se battent pour le voir réalisé, quels que soient les chocs et les mots d’ordre alarmistes qui soient mis en travers de leur chemin. Non – non à Trump, non à la France de Marine Le Pen, non à tout ce lot de partis hypernationalistes et xénophobes qui montent partout dans le monde – tel est sans doute le premier mouvement qui puisse rassembler des millions de gens dans les rues. Mais c’est un « oui » qui nous fera poursuivre la bataille.

    « Oui » est le phare dans les tempêtes en vue qui nous empêchera de nous égarer de notre route.

    Voici ce qu’il nous faut nous mettre en tête : Trump, tout extrême qu’il soit, n’est pas tant une aberration qu’une conclusion logique – une parodie d’à peu près tout ce qu’ont été les pires tendances du demi-siècle écoulé. Trump est le produit d’un système de pensée puissant qui classe les vies humaines suivant leur race, leur religion, leur genre, leur sexualité, leur apparence physique et leur degré de handicap – et qui ont systématiquement fait usage de la race comme arme au service de politiques économiques brutales depuis les tout débuts de la colonisation nord-américaine et du commerce transatlantique [triangulaire] des esclaves. Trump est aussi la personnification de la fusion des humains avec les grandes firmes – une mégamarque d’un seul homme, dont la femme et les enfants sont des marques dérivées, avec toutes les pathologies et tous les conflits d’intérêt inhérents à une telle situation. Il est la réalisation de la croyance suivant laquelle l’argent et la puissance garantissent le droit d’un seul d’imposer sa volonté aux autres, que cette licence s’exprime par attraper des femmes [allusion au « grabbing by their pussy » de Trump] ou par se saisir des ressources finies d’une planète au bord d’un réchauffement catastrophique. C’est aussi le produit d’une culture entrepreneuriale qui fétichise les « disrupteurs » [les briseurs de tabous, les innovateurs, style BFM] qui font leur fortune en ignorant de façon flagrante tant les lois que les standards règlementaires [voir Uber, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft ou VW].

    Plus que tout, Trump est l’incarnation du projet idéologique du marché libre, encore tout-puissant – un projet relayé tant par les partis centristes que les partis conservateurs – qui déclare la guerre à tout ce qui est public et possédé en commun, et veut voir dans les PDG [CEO] des grandes firmes des superhéros qui vont sauver l’humanité. En 2002, George W. Bush organisa un anniversaire des 90 ans pour celui qui fut l’architecte intellectuel de cette guerre contre la sphère publique, l’économiste apôtre radical du libre marché Milton Friedman. Lors de cette sauterie, Donald Rumsfeld, alors Secrétaire américain de la Défense [Ministre de la Défense] déclara : « Milton est l’exemple incarné de la simple vérité suivant laquelle les idées ont des conséquences ». Il avait raison – et Donald Trump est une conséquence directe de ces idées.

    En ce sens, un pan important se révèle de ce qui ne devrait pas nous choquer chez Trump. Il est le résultat entièrement prévisible, jusqu’au cliché le plus stéréotypé, d’idées et de tendances qui auraient dû être stoppées depuis bien longtemps. Et c’est pourquoi, même si sa présidence cauchemardesque devait se terminer demain, les conditions politiques qui l’ont produite, et qui en produisent des répliques à travers le monde, devront encore être combattues. Avec le Vice-président US Mike Pence ou bien le speaker de la chambre Paul Ryan aux aguets dans les coulisses, et un Parti démocrate lui aussi de mèche avec la classe des milliardaires, le monde dont nous avons besoin ne sera pas gagné juste en remplaçant l’actuel occupant du Bureau Ovale.

    Alors, il nous faut être très clairs sur ce à quoi nous disons non – pas seulement à un individu ou même à un groupe d’individus (bien que ce soit aussi cela). Nous disons aussi non à un système qui les a élevés à de telles hauteurs. Et de là passons à un Oui – un oui qui soit porteur d’un changement si fondamental que l’actuelle mainmise des grandes firmes sera reléguée à une note de bas de page historique, un avertissement à nos enfants. Et Donald Trump et ses compagnons de route seront vus pour ce qu’ils sont : un symptôme d’une maladie profonde, une maladie qui nous a décidés, collectivement, à nous rassembler pour la soigner.

    #Naomi_Klein #blitzkrieg #trump #thérapie_de_choc #stratégie_du_choc #domaine_public #sphère_publique #intérêt_public #déconstruction #état_d_urgence #Peur #Résister Les idées politiques de Monsieur #macron #national_libéralisme

    • Extraits

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      Une crise à grande échelle – qu’il s’agisse d’une attaque terroriste ou d’un krach financier – fournirait sans doute le prétexte pour déclarer un quelconque état d’exception ou d’urgence, durant lequel les règles usuelles cessent de s’appliquer. Cela conduirait, à son tour, à fournir une couverture pour faire passer des aspects de la réforme de l’agenda qui nécessitent une suspension encore plus forte du cœur des normes démocratique.
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      Plus que tout, Trump est l’incarnation du projet idéologique du marché libre, encore tout-puissant – un projet relayé tant par les partis centristes que les partis conservateurs – qui déclare la guerre à tout ce qui est public et possédé en commun, et veut voir dans les PDG [CEO] des grandes firmes des superhéros qui vont sauver l’humanité.
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      On croirait que Naomi Klein par de la France en marche

  • Pour lutter contre l’extrême-droite, « les syndicats doivent développer un travail de terrain et de proximité »
    https://www.bastamag.net/Pour-lutter-contre-l-extreme-droite-les-syndicats-doivent-developper-un-tr

    Au premier tour des élections présidentielles 2017, 41% des ouvriers qui ont voté l’ont fait pour Marine Le Pen, malgré les politiques anti-sociales menées par les élus du Front national, localement ou au Parlement européen. Au second tour, plus de la moitié d’entre eux ont encore choisi le FN, bien plus que l’ensemble des Français. Ceux et celles qui sont membre d’une organisation syndicale, ou qui s’en sentent proches, sont beaucoup moins perméables aux discours du FN que leurs collègues : seuls 13% (...)

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  • Ces normes pensées pour l’élevage industriel et qui détruisent le monde paysan
    https://www.bastamag.net/Ces-normes-pensees-pour-l-elevage-industriel-et-qui-detruisent-le-monde-pa

    C’est une bataille peu médiatisée qui se déroule dans les campagnes. Face au risque d’un nouvel épisode de grippe aviaire, l’administration a sorti l’artillerie lourde à travers des mesures de biosécurité s’appliquant, de la même manière et quelle que soit leur taille, à tous les élevages de volailles. Plutôt que de questionner la densité des élevages, ou le rôle du transport d’animaux vivants dans la diffusion du virus, les élevages en plein air sont les plus affectés. Du Vaucluse au Calvados, en passant par (...)

    #Résister

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    #Quelle_agriculture_pour_demain_ ? #Santé_
    https://www.bastamag.net/IMG/pdf/a5_grippe_aviairev2.pdf
    https://www.bastamag.net/IMG/pdf/saisine_signe_e001.pdf

  • Candidat d’une gauche unie, François Ruffin appelle les citoyens à une « insurrection électorale » aux législatives
    https://www.bastamag.net/Candidat-d-une-gauche-unie-Francois-Ruffin-appelle-les-citoyens-a-une

    En meeting dimanche à Amiens, le rédacteur en chef de Fakir, accompagné de salariés de l’usine Whirlpool et d’autres entreprises en difficulté, a rassemblé 2000 personnes venues le soutenir avant le premier tour des législatives le 11 juin. Le journaliste est parvenu à unir sur sa candidature l’ensemble des forces locales situées à la gauche du Parti socialiste. Malgré une solide adversité, incarnée notamment par le FN et le candidat du mouvement d’Emmanuel Macron, sa campagne bénéficie d’une forte (...)

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