• L’islamisme sunnite #1 : #Wahhabisme et #salafisme

    Depuis les attentats survenus à Paris et à Bruxelles, un constat semble implacable : l’islamisme serait l’une des pires menaces qui pèserait aujourd’hui sur la planète. Derrière cette doctrine se cacherait le culte de la violence, le terrorisme, l’obscurantisme et le refus irrationnel de la modernité et de ses valeurs. La région du Moyen-Orient apparaît alors comme la source naturelle de ce mal inextricable et de là ressort l’image d’une Méditerranée frontière de civilisations qui vient alimenter cette « fracture imaginaire »1 entre l’Orient et l’Occident. En effet, le débat autour de l’islam s’inscrit très largement dans une vision culturaliste et essentialiste. Cette idée suppose un rapport immuable entre ce que disent les textes sacrés et le comportement des musulmans à l’égard du politique2. La religion devient ainsi l’unique facteur explicatif du comportement des hommes et des sociétés musulmans. L’islam est alors perçu comme un concept monolithique sans aucune nuance.

    http://www.jetdencre.ch/lislamisme-sunnite-1-wahhabisme-et-salafisme

    #islam #religion

  • A Guide to Berlin’s Coolest English Language Blogs - Berlin Logs
    http://www.berlinlogs.com/2015/05/berlins-english-blogs.html


    Englisch muß schon sein, wenn man heute in B überleben will.

    Not sure where to start in Berlin? Here’s our comprehensive- yet by no means definitive- list of some of the city’s best English language blogs:

    Berlin Logs is a print & online publication, based on the idea of citizen journalism. We are a growing team of writers from all over the world who all have one thing in common – a passion for this city we now call home.
    So, whether you live here, are thinking of moving here, or are just passing through, we’re sure you’ll find something to interest you.

    Was auch immer man davon hält, ansehen kostet nix (außer viiiel Zeit ;- 0)

    IHeartBerlin - http://www.iheartberlin.de

    We live in Berlin and we heart it so much that we have to share our love for it by running this blog. Here you find reviews and tipps if you visit or live in Berlin and want to know how to find the good stuff. From restaurants to shops, from theaters to art galleries, from concerts to party, from places to people.

    #Ausgehen #Veranstaltungen

    StilinBerlin - http://www.stilinberlin.de

    At its inception in the beginning of 2006, Stil in Berlin dealt with streetstyle, a city finding its feet, fashionwise, but over the past few years its scope has expanded, covering everything from food, style, art and life in ever-changing Berlin. It’s a way to share favorites, to hopefully reflect a little of what life here is and looks like.

    #magazin #Ausgehen #Essen #Veranstaltungen

    Collidoscopeberlin - http://collidoscopeberlin.com

    Collidoscope Berlin (and beyond) is a democratic and inclusive view of the many peoples, spaces, and settings that constitute the modern city. Through the lens of migration – the movement and coming together of people – we believe that we can understand more about what makes ‘us’ who we are on an individual, local, and global scale. Cities, as a reflection of ‘the we’, are a good place to start.

    #Politik #Kunst #Essen #Geschichte #Medien #Religion #Stadtentwicklung

    What Ali Wore - http://alioutfit.tumblr.com

    This is Ali. He walks past my work every morning wearing great clothes /
    www.zoespawton.com

    #Mode

    Wholy Goodness - http://www.wholygoodness.com

    This website is a manifestation of my long term desire to share my recipes and my journey with vegan cooking.

    #Essen #vegan

    The Needle - http://needleberlin.com

    Joseph Pearson (1975) is a writer and historian based in Berlin. He is the essayist and blogger of the Schaubühne Theatre, one of Berlin’s best known state-funded institutions. Since 2008, he has been the voice of The Needle, one of Berlin’s most popular blogs.

    #Tja

    Days of Deutsch - http://www.daysofdeutsch.com

    Learning German, word by word, image by image. Some of it is useful, some of it is utterly useless.

    #Sprache #deutsch

    Maedel’s With a Microphone - http://maedelswithamicrophone.wordpress.com

    The Mädels with a Microphone is a podcasting series from local journalists Jennifer Collins and Tam Eastley. Together, they strive to create informative and quirky long and short podcasts about the hidden side of Berlin. Jen and Tam use Creative Commons music from SoundCloud and make all of their podcasts free to use and share.

    #Podcast #Radio #sound #Kiez #

    Digital in Berlin - http://www.digitalinberlin.de

    As an independent cultural agency Digital in Berlin presents quality forms of serious music. Since 2007 we develop, curate and promote unique event concepts and concerts around the world.

    #Musik

    Kreuzberg’d - http://kreuzberged.com

    Everything You Never Knew You Wanted to Know About Berlin And Kreuzberg

    #Kreuzberg

    Berlin Food Stories - http://berlinfoodstories.com

    Hello, my name is Per and I’m your Berlin food expert.

    #Essen

    Digital Cosmonaut - http://digitalcosmonaut.com

    5 Days a Week week I sit in an office and dabble with the Internet for a living. On the weekends I head out an explore Berlins Abandoned locations. I have a passion for history and love uncovering Berlins little secrets.

    111 PLACES IN BERLIN
    #Foto

    Slow Travel Berlin - http://www.slowtravelberlin.com

    Slow Travel Berlin was founded in January 2010 by British guidebook author, travel journalist and photographer Paul Sullivan. The aim is to establish a repository of eclectic information about the city from a range of perspectives to encourage deeper, more varied exploration and promotion of small, locally-minded businesses and services.

    #Magazin

    Bildquelle: https://www.flickr.com/photos/videren

    Flickr

    #Berlin #Blog

    • Ici certaines féministes islamique expliquent elles mêmes ; Que veut dire être féministe islamique ?
      https://www.youtube.com/watch?v=gOqkZfjb6lk

      Wassyla Tamzali est opposé au féminisme islamique, elle est féministe algérienne et se revendique de la laïcité. Elle distingue le féminisme islamique (qui se focalise sur le Coran et y cherche la place des femmes) du féminisme musulman (qui est le féminisme de personnes musulmanes).

  • Un évêque suisse rappelle que la #Bible punit de mort les homosexuels

    L’évêque de Coire, Mgr #Vitus_Huonder, évoque deux versets du #Lévitique où il est question d’abomination et de mise à mort des homosexuels pour recadrer, selon lui, la question de l’homosexualité. Pink Cross, la faîtière des organisations gaies suisses, exige des excuses


    http://www.letemps.ch/suisse/2015/08/02/un-eveque-suisse-rappelle-bible-punit-mort-homosexuels
    #religion #catholicisme #LGBT #homophobie #Suisse

  • Le Moine Bleu : Éloge du métissage en général, et psychanalytique en particulier
    http://lemoinebleu.blogspot.fr/2016/07/eloge-du-metissage-en-general-et.html

    Au regard de l’actualité sanglante récente, de cette dizaine de #massacres ou tentatives de massacre de masse survenus ces derniers jours en Europe occidentale, il devient sans doute difficile à tout observateur « gauchiste » un tant soit peu honnête – et lucide – d’esquiver la vérité politique fondamentale suivante : la #psychanalyse constitue désormais la dernière ligne de défense substantielle d’un certain principe épistémologique (apanage ancien du communisme dialectique d’origine hégélienne) imposant l’étude critique de la totalité individuelle humaine comme seul accès possible à la compréhension du monde.

    Le fait qu’en quelques semaines, une poignée de soi-disant « soldats du Califat » eussent d’abord massacré cinquante homosexuels à Orlando, quatre-vingt-quatre piétons à Nice, puis se soient vus, presque aussitôt, imités en Allemagne par d’autres massacreurs « psychotiques » (soucieux, à leur tour, d’égaler « l’authenticité », c’est-à-dire l’efficacité homicide des djihadistes « authentiques » opérant dans la zone irako-syrienne), ce fait, à lui seul, ruine précisément par avance toute possibilité de dichotomie grossière entre « djihadicité authentique » et simple « passage à l’acte psychotique ». Et quoique, ces temps-ci, pour des raisons conjoncturelles diverses, MM. Valls-Cazeneuve et Mme Merkel s’échinent systématiquement à favoriser a priori – boucherie après boucherie – l’un de ces types d’explications au détriment exclusif de l’autre, leur ineptie unilatérale commune, cependant, ne peut que sauter aux yeux de l’univers. « S’agit-il d’un attentat islamiste ? » se demandent, anxieux, les imbéciles internationaux ? « Ou plutôt d’un pétage de plombs purement individuel ? » se redressent-ils dans un réflexe salubre (et de dignité), cherchant alors dans la foule l’avis du premier psychologue disponible. 

    C’est là que ce bon vieux Freud (celui de L’Avenir d’une illusion) se rappelle opportunément à notre souvenir critique, lui qui assimile, sans plus d’égards (y’a plus de respect, aussi, faut dire, c’est ça, le problème !) la #religion elle-même – en son intégrité insoupçonnable, dans ses très respectables exigences morales et disciplinaires de base – à une vulgaire « #névrose_obsessionnelle »…Voilà aussi, de manière générale, que nous revient en mémoire la résistance théorique décisive d’une certaine « anthropologie psychanalytique » refusant, au début du vingtième siècle (déjà !), de céder sous les coups de boutoir de « l’anthropologie différentialiste » – sur la question, en particulier, d’un universel du tabou : ce lot irrésistiblement commun de structuration ontogénétique, que révèle l’étude approfondie des mythes et de la culture humaine. Nous pensons et rendons, ici, hommage, en premier lieu, à #Géza_Roheim, disciple de Freud et Ferenczi, accessoirement embarqué, avec ce dernier, dans l’aventure de la révolution prolétarienne hongroise de 1919.

    Que le meurtre du « Père » par « les fils de la horde » ait été – partout à la surface de cette planète – fantasmé ou réel, la violence humaine a priori d’un tel conflit primaire, son influence sur le développement de tout individu revêtent, aux yeux de Roheim (suivant là Freud de manière à la fois fidèle, prudente et critique) une effectivité cosmopolite, dont l’absolue nécessité ne saurait s’embarrasser de différences de forme, jugées inessentielles. L’ethnographe Malinovski ayant ainsi nié, dans son ouvrage La sexualité et sa répression dans les sociétés primitives, au nom de l’étude « concrète » des pratiques de telle tribu trobriandaise, que le célèbre complexe d’Œdipe pût s’appliquer à ses membres tout aussi fortement qu’aux rejetons de la bourgeoisie viennoise, étant donné la disposition matrilinéaire de cette société (l’abence formelle du « père » la caractérisant), on sait comment Géza Roheim, autre grand érudit et « spécialiste de terrain » des mœurs australiennes (et de cette zone trobriandaise, en particulier) rembarra cette initiative : « [Roheim] relève, dans de nombreux récits [trobriandais], la fréquence des thèmes ressortissant à l’analité, découvre l’importance du coït anal, et surtout démontre avec force l’existence du complexe d’Œdipe, dont l’universalité ne faisait à ses yeux aucun doute ; seulement, les relations oedipiennes ont subi dans une société matrilinéaire des déplacements dont la signification avait échappé à Malinovski ; on y trouve tout simplement, ironise Roheim, un homme qui aime sa sœur et qui entretient avec son oncle une relation d’antagonisme chargée d’ambivalence »… (Roger Dadoun, introduction à Psychanalyse et anthropologie, de Géza Roheim, p. 9).

  • Der Fall Arzu Ö.: Zwangsehe und sexuelle Unterdrückung bei Jesiden - DIE WELT
    http://www.welt.de/vermischtes/weltgeschehen/article13816274/Zwangsehe-und-sexuelle-Unterdrueckung-bei-Jesiden.html

    Ali B. ist Kurde und gehört zur Glaubensgemeinschaft der Jesiden. Seine Tochter tötet er, weil sie ein normales Leben als Deutsche unter Deutschen führen wollte. Weil sie die Freiheit wollte.

    Nun hat man die schon im November letzten Jahres verschwundene Arzu Ö. aus Detmold (Nordrhein-Westfalen) tot auf einem Golfplatz gefunden . Auch ihre Familie ist kurdisch und gehört zu den Jesiden. Es gilt als sicher, dass Arzu von ihren eigenen Brüdern getötet wurde, weil sie einen Deutschen liebte. Weil ihr Wunsch nach einem freien Leben in einem freien Land die „Ehre“ der Familie verletzte.

    Souzan und Arzu sind nur zwei von vielen Frauen, die mitten in Deutschland Opfer einer archaischen, patriarchalischen, unmenschlichen Moral wurden und werden. Nicht alle werden getötet. Manche beugen sich dem Diktat der Väter und Brüder, heiraten die für sie ausgesuchten Männer, verzichten auf das Leben, das ihnen zusteht, das sie sich gewünscht haben. Andere tauchen mit Hilfe von Frauenorganisationen, den Sozialämtern und der Polizei unter, bekommen eine neue Identität. Ihre Freiheit bezahlen sie mit der endgültigen Trennung von der Familie und mit der ständigen Angst, entdeckt zu werden.

    Wer sind die Jesiden? In Karl Mays Buch „Durchs wilde Kurdistan“ werden sie als „Teufelsanbeter“ beschrieben. Da hat der deutsche Autor freilich eine Diffamierung ihrer muslimischen Nachbarn und Verfolger übernommen. Tatsächlich sind die Jesiden strikte Monotheisten, die nicht an die Existenz eines Teufels glauben, weil das die Allmacht Gottes einschränken würde. Die Jesiden sind eine uralte Religion, älter als das Christentum und der Islam. Manche Forscher verfolgen ihre Wurzeln zurück zum Sonnenkult Alt-Persiens und zum Mithras-Kult der Römer.

    #religion #fémicide #oppression

  • L’arche de Noé grandeur nature des fous de Dieu
    https://www.mediapart.fr/journal/international/310716/l-arche-de-noe-grandeur-nature-des-fous-de-dieu

    Dans le #Kentucky, des #fondamentalistes #chrétiens viennent d’inaugurer une arche de Noé grandeur nature. Non loin, les mêmes ont ouvert il y a près de dix ans un fascinant « musée de la création » qui réécrit l’histoire de l’Univers.

    #International #Clinton #Etats-Unis #fanatisme #fondamentalisme #Obama #religieux #religion #trump

  • Un été américain : L’arche de Noé grandeur nature des fous de Dieu
    https://www.mediapart.fr/journal/international/310716/un-ete-americain-l-arche-de-noe-grandeur-nature-des-fous-de-dieu

    Dans le #Kentucky, des #fondamentalistes #chrétiens viennent d’inaugurer une arche de Noé grandeur nature. Non loin, les mêmes ont ouvert il y a près de dix ans un fascinant « musée de la création » qui réécrit l’histoire de l’Univers.

    #International #Etats-Unis #fanatisme #fondamentalisme #religieux #religion

  • Gespaltene Gesellschaft : Gräben zwischen Deutschen und Deutschtürken werden tiefer - Politik - Tagesspiegel
    http://www.tagesspiegel.de/politik/gespaltene-gesellschaft-graeben-zwischen-deutschen-und-deutschtuerken-werden-tiefer/13910792.html

    Cet article donne une bonne déscription de l’état de l’intégration des turcs muselmans en Allemagne. Malheureusement il ne fournit pas d’analyse des forces qui creussent les fossées entre éthines et religions.

    Wo Brücken gebaut werden, gibt es Gräben. Auch der Begriff „Deutschtürken“ schlägt eine Brücke und weist auf einen Graben hin – zwischen Deutschen und Türken, zwischen Bürgern mit Wurzeln in Ingolstadt und Bürgern mit Wurzeln in Istanbul. Seit einiger Zeit wird der Graben breiter.

    In Deutschland leben etwa drei Millionen Deutschtürken. Doch immer weniger fühlen sich hier richtig zuhause. Nur noch wenige beantragen einen deutschen Pass, und über die Hälfte beklagte kürzlich in einer Umfrage des Religionssoziologen Detlef Pollack, sie seien hier nicht anerkannt und nicht willkommen.
    Auch der Graben zwischen Nicht-Muslimen und Muslimen wird tiefer

    Das hängt eng mit einem zweiten Graben zusammen: dem zwischen Nicht-Muslimen und Muslimen. Zwei Drittel der Deutschtürken denken, der Islam passe in die westliche Welt, während 73 Prozent der Gesamtbevölkerung vom Gegenteil überzeugt sind. Die Mehrheit der Deutschtürken verbindet mit dem Islam positive Eigenschaften wie Solidarität und Toleranz – die Mehrheit der anderen traut dem Islam alles Böse zu.

    Dazu kommen Risse innerhalb der türkischstämmigen Gemeinschaft. Linke Kemalisten hatten sich mit frommen AKP-Sympathisanten noch nie viel zu sagen. Seit dem Putschversuch in der Türkei verwandelt sich die Sprachlosigkeit auch in Hass zwischen Erdogan-Freunden und Erdogan-Feinden.

    Diese wachsende Fremdheit zwischen Teilen der Bevölkerung ist besorgniserregend und geht alle etwas an. Denn wo Fremdheit wächst, schwindet der Zusammenhalt der Gesellschaft, und die Gefahr von Gewaltausbrüchen steigt.

    #Allemagne #religion #politique

  • Erfahrungsbericht aus Istanbul : "Das war gewissermaßen Erdogans Reichstagsbrand" | Berliner Zeitung
    http://mobil.berliner-zeitung.de/politik/erfahrungsbericht-aus-istanbul--das-war-gewissermassen-erdoga


    Le membre du parlement municipal de Berlin Erol Özkaraca réagit aux événements en Turquie. Pour lui le président Erdogan utilise le putsch comme les nazis on utilisé l’incendie du Reichstag en 1933.

    Il nous prévient des dangers de l’islamisme politique dont faudrait limiter l’influence au lieu de conclure des concordats avec ses représentants. Le social-démocrate Erol Özkaraca se montre comme une des rares voix du laïcisme allemand.

    Zu den Gerüchten, wonach der türkische Präsident Erdogan den inzwischen niedergeschlagenen Putsch inszeniert habe, kann Özkaraca nichts sagen. „Aber das ist alles sehr merkwürdig. Aus der Historie betrachtet, wäre das Militär nicht so dilettantisch vorgegangen.“ Diese von einer relativ kleinen Gruppe angezettelte Aktion habe keine Aussicht auf Erfolg gehabt. Auch habe der Geheimdienst von nichts gewusst. Für den 52-jährigen Politiker ist klar: „Für Erdogan ist die Wirkung positiv. Das war gewissermaßen sein Reichstagsbrand, der seine Macht stärkt.“ Dem Ziel eines Präsidialsystems sei er näher gekommen.

    Özkaraca ist tief erschüttert über die Ereignisse. „Ich bin sehr traurig über die Opfer und für das Land“, sagt er. Die Türkei sei vor 15 Jahren auf einem so guten Weg gewesen. „Jetzt hat sie sich von Demokratie und Rechtsstaat weit entfernt. Die Türkei strebt nicht mehr in den Westen.“ Er fürchtet, dass die gegenwärtige Situation einen Krieg auslösen könnte. Die Stimmung in der Stadt sei gespenstisch. Viele Menschen blieben zu Hause. „Die Armee ist gleichgeschaltet. Das muss bei einem Nato-Partner Konsequenzen haben.“

    Politischer Islam unterschätzt

    Dies muss auch für das Zusammenleben mit Muslimen in Berlin gelten, fordert der SPD-Politiker, der seinen Wahlkreis in Neukölln hat. „In Berlin wird die Macht des politischen Islam unterschätzt“, sagt er. „Der gemäßigte Islam zeigt sich bei den Muslimen, die sich am wenigsten in Vereinen organisieren.“ Statt mit solchen Vereinen Staatsverträge abzuschließen, wie die SPD plant, müssten Gesetze erlassen werden. Er übt scharfe Kritik an Bekir Yilmaz, dem Vorsitzenden der Türkischen Gemeinde in Berlin. Er hatte am Samstag vor der türkischen Botschaft zu einer Versammlung aufgerufen, um gegen den Militärputsch zu demonstrieren. „Yilmaz hat sich mit dem Mob solidarisiert.“

    Dans tous les milieux politiques allemands à l’exception de l’extrême droite on favorise l’inclusion des associations islamiques et tend à leur concéder le même statut préférentiel jusqu’ici réservé aux églises chrétiennes. Ce faisant on tombe dans le piège de l’acceptation des groupes extrémistes sous prétexte de défense de la liberté religieuse. Le discours officiel contre l’extrémisme de tous les bords est contre-balancé par une tolérance envers des organismes proches du wahabisme et du terrorisme. Les investissements massifs des pays du Golfe dans l’industrie allemande ne jouent pas enfaveur d’une politique contre les abus sous guise de pratiques religieuses.

    Le temps sont durs pour les athées et les militants du laïcisme allemand, mais leur voix peut se révéler comme l’élément essentier pour la défense des structures démocratiques du pays.

    Erol Özkaraca (SPD) zum Kopftuchverbot in Berlin „Wer sich diskriminiert fühlt, soll doch klagen !“
    http://www.berliner-zeitung.de/berlin/erol-oezkaraca--spd--zum-kopftuchverbot-in-berlin--wer-sich-diskrim

    Es geht um die Frage, wie nah sich Islam und Staat kommen sollten. Özkaraca, Muslim mit sehr liberaler Interpretation, steht auf der Seite derer, die auf einer strikten Neutralitätspflicht des Staates bestehen. Und er stellt sich damit offen gegen seinen Fraktionsvorsitzenden Raed Saleh, ebenfalls Muslim, der auf eine Annäherung setzt. Saleh plädiert für einen Staatsvertrag mit Berlins muslimischen Verbänden, wie es ihn in Hamburg und in Bremen gibt. Und er zeigt sich offen für eine Änderung des Berliner Neutralitätsgesetzes, das Lehrern sichtbare religiöse Symbole verbietet, also auch Frauen ein Kopftuch. Er könne sich vorstellen, öffentliche Bekenntnisse zu erlauben und „niemanden mehr auszuschließen“, hatte Saleh im März gesagt, als das Bundesverfassungsgericht ein pauschales Kopftuchverbot für Lehrerinnen aufhob.

    Was Özkaraca ärgert: Saleh hatte, ohne seine Fraktion oder auch nur den Vorstand komplett zu informieren, ein Gutachten beim Wissenschaftlichen Parlamentsdienst im Abgeordnetenhaus in Auftrag gegeben. Ergebnis: Berlins Neutralitätsgesetz sei nicht verfassungskonform und müsse zugunsten von Lehrerinnen, die Kopftuch tragen wollen, geändert werden. Saleh ließ das Gutachten sofort verbreiten. Der Jurist Özkaraca sieht allerdings keinerlei Notwendigkeit für eine Änderung des aus seiner Sicht absolut bewährten Gesetzes. „Wer sich diskriminiert fühlt, soll doch klagen“, sagt Özkaraca – und weiß viele Sozialdemokraten hinter sich.

    #Turquie #Allemagne #Berlin #Neukölln #politique #religion

  • Lucifer et Satan dans l’Apocalypse chrétienne, par Pierre Dortiguier
    http://vilistia.org/archives/11046

    12 juillet 2016 – 18:04 Pierre Dortiguier Lucifer et Satan dans l’Apocalypse chrétienne Le mot est pris dans son sens premier grec académique, du moins, de révélation ou mieux de dévoilement traduisant le préfixe apo qui est dans le « latin », … Lire la suite →

    #Religions-réflexions

  • Immigrati e religioni in Italia: gli ortodossi sono più numerosi dei musulmani

    Secondo le più recenti stime della Fondazione Ismu, gli stranieri residenti in Italia al 1° gennaio 2016 che professano la religione cristiana ortodossa sono i più numerosi (oltre 1,6 milioni), seguiti dai musulmani (poco più di 1,4 milioni), e dai cattolici (poco più di un milione). Passando alle appartenenze religiose minori, i buddisti stranieri sono stimati in 182.000, i cristiani evangelisti in 121.000, gli induisti in 72.000, i sikh in 17.000, i cristiano-copti sono circa 19.000. L’indagine dell’Ismu mette in mostra che il panorama delle religioni professate dagli stranieri è molto variegato e sfata il pregiudizio secondo cui la maggior parte degli immigrati professa l’islam. Per quanto riguarda le incidenze percentuali i musulmani sono il 2,3% della popolazione complessiva (italiana e straniera), i cristiano-ortodossi il 2,6%, i cattolici l’1,7%1 . Per quanto riguarda le provenienze si stima che la maggior parte dei musulmani residenti in Italia provenga dal Marocco (424.000), seguito dall’Albania (214.000), dal Bangladesh (100.000), dal Pakistan (94.000), dalla Tunisia, (94.000) e dall’Egitto (93.000).

    http://www.ismu.org/2016/07/in-italia-ortodossi-piu-numerosi-dei-musulmani
    #statistiques #religion #appartenance_religieuse #Italie #chiffres

  • Handreichung zum Pogrom / Was über den bis heute hoch verehrten Dr. Martin Luther zu wissen nötig ist : Über die antisemitische Hetzschrift »Von den Juden und ihren Lügen« 
    http://www.jungewelt.de/m/artikel/289658.handreichung-zum-pogrom.html


    L’oeuvre antisémite de Martin Luther enfin publié en allemand moderne

    De Wiglaf Droste

    »Wenn ich einen Juden taufe,
    will ich ihn an die Elbbrücken führen,
    einen Stein um den Hals hängen, ihn hinabstoßen
    und sagen: Ich taufe dich auf den ­Namen Abrahams.«

    Martin Luther, Tischreden (Nr. 1795)

    C’est dit sans ambiguïté , tuez les tous sont les paroles du réformateur connu et apprécié de tous pour sa traduction de la bible qui constitue la naissance de l’allemand et de l’Allemagne monderne. Pourtant le monde protestant allemand fait semblant de l’ignorer.

    Das monatlich veritableren Presseerzeugnissen beigegebene evangelische Magazin Chrismon unterhält auch einen »Chrismonshop«, in dem man telefonisch oder digital Waren für den Erlösungsbedarf erwerben kann.
    Wortschmonzetten im Jargon der Innerlichkeit gibt es im »Chrismonshop« auch ganz klassisch auf Papier gedruckt, und da wird geluthert nach und mit allen Kräften

    Einen Luther-Titel allerdings kann man im »Chrismonshop« nicht bekommen: Luthers Schrift »Von den Juden und ihren Lügen« nach der gültigen, vom Autor selbst erweiterten zweiten Ausgabe von 1543.

    Dieses Buch, in dem Luther sich völlig offen als schäumender, rasender und vollends überzeugter Antisemit zeigt, ist seit knapp 500 Jahren alles andere als ein Geheimnis; gelesen wurde es immer, und nur wenige Leser nahmen Anstoß. Einer von ihnen, der Philosoph Karl Jaspers (1883–1969), schrieb: »Was Hitler getan, hat Luther geraten, mit Ausnahme der direkten Tötung durch Gaskammern.«

    Das ist weder polemisch noch sonstwie übertrieben; auf Luther berief sich während der Nürnberger Prozesse 1946 explizit auch Julius Streicher, Herausgeber des Stürmers, und brachte zum Zweck seiner Verteidigung vor: »Antisemitische Presseerzeugnisse gab es in Deutschland durch Jahrhunderte. Es wurde bei mir z. B. ein Buch beschlagnahmt von Dr. Martin Luther. Dr. Martin Luther säße heute sicher an meiner Stelle auf der Anklagebank, wenn dieses Buch von der Anklagevertretung in Betracht gezogen würde. In dem Buch ›Die Juden und ihre Lügen‹ (i. e. ›Von den Juden und ihren Lügen‹; d. A.) schreibt Dr. Martin Luther, die Juden seien ein Schlangengezücht. Man solle ihre Synagogen niederbrennen, man solle sie vernichten.«

    Hierin sprach der Berufslügner, Denunziant, Demagoge und Hetzer Streicher die Wahrheit über den »Dr. Martin Luther«, wie er ihn gleich dreimal in ehrerbietiger Absicht nennt. »Von den Juden und ihren Lügen« ist eine Handreichung zum Pogrom, eine Anweisung für und eine Rechtfertigung von Massenmord. Luther forderte die Verbrennung der Synagogen, ein Lehrverbot für Rabbiner bei Androhung der Todesstrafe, Aufhebung der Wegefreiheit für Juden, die Zerstörung ihrer Häuser und ihre Zwangsunterbringung, die Wegnahme ihrer religiösen Bücher, ihre Zwangsenteignung und Zwangsarbeit.

    Luthers Pamphlet geht über zeittypische antisemitische Ressentiments, die sich bis heute erhalten haben, weit hinaus: Seine Forderungen nach mit Gewalt durchzusetzender Unterdrückung der Juden bis hin zu ihrer Ermordung sind konkret gemeint und aufzufassen.

    La réédition du texte historique est nécessaire parce qu’elle met les protestants luthériens face au mensonge généralisé. Ils ne pourront plus dire "je n’étais pas au courant".

    Dem Aschaffenburger Alibri-Verlag, in dem auch Bücher von Karlheinz Deschner und Denis Diderot erscheinen, gebührt das Verdienst, Luthers Text erstmals in heutigem Deutsch zu präsentieren. Linksseitig liest man ein Faksimile des Originals, rechts den Text in gewohnter Typographie. Der Inhalt bleibt, weil zu widerwärtig, dennoch schwer zu lesen.

    »Ich hatte mir wirklich vorgenommen, nichts mehr über oder gegen die Juden zu schreiben«, heuchelt Luther los, um dann von der ersten Zeile bis zum letzten Amen seine Sprach- und Wirkungsmacht wider das Judentum in Stellung zu bringen. Der Rest ist braune Geschichte und Gegenwart, nur kann eben kein »Luther-Liebhaber«, wie Chrismon solche Kundschaft nennt, noch länger die Lüge aufrecht erhalten, er oder sie hätte »es nicht gewusst«.

    Martin Luther : Von den Juden und ihren Lügen. Erstmals in heutigem Deutsch mit Originaltext und Begriffserläuterungen. Luthers judenfeindliche Schriften Band 1. Herausgegeben von Karl-Heinz Büchner, Bernd P. Kammermeier, Reinhold Schlotz und
    Robert Zwilling. Alibri-Verlag, Aschaffenburg 2016, 347 S., 20 Euro

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Des_Juifs_et_de_leurs_mensonges


    https://archive.org/details/TheJewsAndTheirLies1543En1948

    P.S. Je n’ai aucune idée de la qualité de cette traduction.

    #Histoire #religion #antisemitisme #Allemagne

  • Le port du #voile en entreprise divise jusqu’à la #Cour_de_justice_européenne

    La Cour de justice de l’Union européenne doit dire si une entreprise peut à bon droit interdire à une salariée musulmane de porter le voile. À deux mois d’intervalle, sur cette question hautement sensible, deux de ses avocats généraux viennent de rendre deux avis diamétralement opposés. En attendant la décision finale.

    https://www.mediapart.fr/journal/france/130716/le-port-du-voile-en-entreprise-divise-jusqu-la-cour-de-justice-europeenne
    #islam #religion #femmes

  • L’OPIUM DU PEUPLE
    Quelques citations pour une théorie critique du sport
    Robert Redecker, Hervé Kempf, Marc Perelman, Jean-Marie Brohm.

    --
    LE SPORT CONTRE LES PEUPLES
    Robert Redecker, 2002 (extraits)

    Les mécanismes médiatiques de nos sociétés nous contraignent à penser en permanence au sport en mettant tous les moyens en œuvre pour nous empêcher de le penser. Y penser sans le penser – ce mot d’ordre s’insinue dans tous les recoins de nos vies [...]. Chacun pense aux sports et aux sportifs dans l’oubli de la pensée, exactement comme si nous étions vidangés de toute conscience. Le sport est l’impensé autant que l’incritiqué des temps contemporains.

    --
    LE SPORT ÇA SUFFIT !
    Hervé Kempf, Le Monde 3 juin 2012 (extraits)

    "Le sport est devenu l’opium des classes moyennes, la morphine des classes populaires. Mais si Marx jugeait que la religion était l’opium du peuple, du moins notait-il qu’elle exprimait aussi une « protestation contre la détresse ». Le sport n’exprime aucune protestation, seulement la soumission à l’ordre établi."

    --
    LE SPORT BARBARE
    Marc Perelman, 2008 (extraits)

    Le sport, en quelques décennies, s’est élevé au niveau d’une puissance mondiale incontournable, la nouvelle et vraie religion du XXIe siècle. Sa liturgie singulière mobilise dans le même temps d’immenses masses coagulées dans les stades ou agglutinées devant les écrans de toute taille que les supporters visualisent de façon compulsionnelle. Le sport, désormais un spectacle total, s’affirme comme le seul média structurant dans toute sa profondeur le quotidien de milliards d’individus.
    La critique est devenue impossible. Le sport est devenu une seconde nature, c’est comme le soleil, on ne critique pas le soleil.
    Le sport n’exprime aucune protestation, seulement la sujétion à l’ordre établi.

    Le sport tire toujours sa grande et sa principale force d’une adhésion planétaire, une adhésion de tous ; le sport mobilise d’immenses masses coagulées dans les stades ou solidifiées devant les écrans de télévision (au foyer ou sur les places des grandes villes), des masses qui se déversent ensuite et se vaporisent dans les rues des villes pour fêter la victoire, leur victoire. Par le biais de ses structures locale, nationale, internationale, le sport s’est élevé à la hauteur d’un pouvoir mondial au sens d’une autorité qui tend à couvrir, surplomber et pénétrer toutes les activités d’une société en proie au plus grand désarroi. Le sport s’est constitué comme le fer de lance d’une armée en ordre de bataille vis-à-vis de laquelle, curieusement, ceux qu’il méduse sont écrasés par lui. Rouleau compresseur de la modernité décadente, le sport lamine tout sur son passage et devient le seul projet d’une société sans projet.

    La Nation ce n’est plus un peuple mais une équipe ; ce n’est plus un territoire mais le stade ; ce n’est plus une langue mais les beuglements des supporters. De grandes poussées de nationalisme aiguës ont désormais lieu lors des compétitions sportives. L’engouement pour le sport, les foules compactes d’adhésion, les mobilisations de masse orientées - et sans précédent dans leur ampleur - auxquelles il donne lieu dans les rues des villes ou devant les écrans de télévision indiquent le niveau de régression atteint dans le pays des Lumières. Le déchaînement des supporters, chauffés à blanc, participe de la violence généralisée dont le sport est le garant. S’exhibent partout culte de la force, mépris des faibles, chauvinisme, racisme, xénophobie, antisémitisme, violences dans et hors les stades et brutalités sur tout les terrains. Le sport est la « nouvelle » école de la violence et du racisme puisque, d’abord, le seul but est de battre l’adversaire : l’« autre » ; alors, malheur aux vaincus et malheur lorsque l’autre, par exemple dans le football, n’est pas tout à fait de la même couleur de peau. Et, surtout, le sport ne permet pas de contenir la violence ou de la canaliser, comme le croient certains intellectuels bien naïfs mais, tout au contraire, il la crée, la génère, l’entretient et la diffuse partout : le principal lieu de violence dans la société est aujourd’hui le stade et ses abords, espaces d’incubation sonore et visuelle de la masse, lieux de décharge d’une violence primitive.
    Le sport légitime l’ordre établi, quel qu’il soit.

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    LE FOOTBALL, UNE PESTE ÉMOTIONNELLE
    Jean-Marie Brohm et Marc Perelman, 2006 (extraits)

    La contagion de la peste football qui se répand dans tous les milieux - y compris dans ceux qui avaient été épargnés jusque-là par les slogans débilitants de la "culture foot" et de ses produits dérivés (magazines, anthologies illustrées des champions, gadgets de supporters, etc) - est aujourd’hui un inquiétant indice de la régression culturelle généralisée. Dans le climat du populisme ambiant, avec son idéologie anti-intellectuelle et sa haine de la pensée, il n’est pas anodin que la conquête des âmes par l’opium football soit promue par certains passionnés des passions sportives comme une véritable cause nationale.

    Aux thuriféraires de la "religion atletique" et du "culte de la performance", voici opposée la têtue réalité des faits. Censurées, occultées, refoulées, ces réalités, loin d’être de simples "déviations", "dénaturations" ou "dérives" comme le répètent à l’envi les idéologues sportifs, constituent au contraire la substance même du football-spectacle. Derrière le matraquage footballistique de l’espace public se profilent toujours la guerre en crampons, les haines identitaires et les nationalismes xénophobes. Et derrière les gains, transferts et avantages mirobolants des stars des pelouses, promues "exemples pour la jeunesse", se cachent les salaires de misère, le chômage, l’exclusion, la précarité et l’aliénation culture de larges fractions de la population invitées à applaudir les nouveaux mercenaires des stades comme naguère les foules romaines étaient conviées par les tyrans aux combats de gladiateurs. Le football-spectacle n’est donc pas simplement un "jeu collectif", mais une politique d’encadrement pulsionnel des foules, un moyen de contrôle social qui permet la résorption de l’individu dans la masse anonyme, c’est-à-dire le conformisme des automates.

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    LE STADE BARBARE, LA FUREUR DU SPECTACLE SPORTIF
    Marc Perelman, 1998 (extraits)

    Jamais dans le monde spectacle n’a produit un tel engouement, virant parfois à la furie, jamais sport n’a brassé autant d’argent ni suscité de telles constructions monumentales, Colisées des temps modernes destinés à accueillir le dieu Football. Le stade, « temple de la trêve » offre surtout à l’individu assujetti l’occasion de développer des comportements pathologiques qui peuvent aboutir au déchaînement physique le plus insoutenable. Loin de tout consensus, Marc Perelman analyse ici le spectacle du sport comme moyen de contrôle d’une population soumise et écrasée par un puissant et rigoureux ordre technique et organisationnel.

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    LA COMPÉTITION SPORTIVE COMME PENDANT À LA COMPÉTITION DU MARCHÉ ?
    Jean-Marie Brohm (extraits)

    De même que Marx a dénoncé sans cesse les effets du machinisme capitaliste sur l’ouvrier, il nous faut aussi critiquer les effets sur l’individu de la pratique sportive telle qu’elle tend à s’établir de manière dominante : la compétition. Le sportif est enchainé à son activité, le sport l’aliène, le rive à ses mécanismes.
    ...le travailleur voit ses gestes rationalisés, ils deviennent une concrétisation, une cristallisation de l’espace, c’est-à-dire qu’ils sont canalisés dans l’espace, qu’ils sont codifiés. Cette rationalisation mécanique se retrouve dans le sport, qui est la rationalisation la plus extrême du geste naturel.

    Si la sphère du travail exploité est le domaine de la répression pure, le domaine des loisirs, de la culture de masse est le règne de l’auto répression « librement consentie ».

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    FOOTBALL, UNE ARÈNE BARBARE
    Marc Perelman, novembre 2009 (extraits)

    La violence est pratiquée par de féroces hordes d’amoureux du football, des masses compactes de brutes déchaînées, souvent ivres, et très efficaces dans le dialogue par projectiles interposés avec les pouvoirs publics mais pour qui le football est une part décisive de leur vie, et le stade une famille, une maison. Les différentes expressions de cette violence - dopage, racisme, xénophobie, homophobie, chauvinisme - ressortissent d’une « violence interne », consubstantielle à la seule « logique compétitive » à laquelle le football est associé par toutes ses fibres. Et cette logique tient en des mots simples : affrontement, combat, heurt, collision entre joueurs d’équipes résolues à en découdre, triche.

    Il faut maintenant penser le football tel qu’il est, et non pas tel qu’on l’imagine ou le fantasme. Ainsi, ce n’est pas la violence qui « gangrène » le football ; ce n’est pas non plus une minorité d’ultras qui contamine, mine de rien, de braves gens calmes et pacifiques ; et ce ne sont pas la mondialisation, la médiatisation ou encore la marchandisation qui le corrompent et souillent. La véritable gangrène qui infecte la vie de nos sociétés a pour nom le football ; et le stade est intrinsèquement le lieu où mijotent les futures explosions de violence parce que les lourdes rancœurs politiques et sociales amassées s’associent intimement au football, sont orientées par lui s’exprimant dans des chaudrons tout équipés à les recevoir, à les capter et à les amplifier jusqu’à les faire déborder dans la ville les transformant en colonnes guerrières.

    La violence des supporteurs n’est pas que l’expression d’une détresse sociale ; elle est au cœur du projet du football qui est l’expression de cette détresse sociale ; les mouvements inquiétants d’exaltation et d’identification, de fureur nationaliste n’empoisonnent pas le football, le vrai poison a pour nom le football, le stade en sert de récipient, la ville en devient son territoire.

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    LE SPECTACLE SPORTIF, UNE ALIÉNATION DE MASSE
    Jean-Marie Brohm, Mediapart 2013 (extraits)

    La saturation de l’espace public par le spectacle sportif atteint aujourd’hui des proportions démesurées. Contenu idéologique dominant, souvent exclusif même, des grands médias, des commentaires politiques, des ragots journalistiques, des conversations quotidiennes (y compris chez les intellectuels dits de gauche), le spectacle sportif apparaît comme une propagande ininterrompue pour la brutalité, l’abrutissement, la vulgarité, la régression intellectuelle et pour finir l’infantilisation des « foules solitaires » pour paraphraser l’ouvrage classique de David Riesman.

    Dans une période de crise économique majeure où le chômage atteint des records en Europe la première mystification que favorise le sport-spectacle capitaliste est celle qui amène les classes populaires frappées par la paupérisation et la précarisation à s’identifier à des mercenaires multimillionnaires. En faisant rêver des millions de personnes sur les voitures de sport des « génies » du dribble et de la « passe décisive », sur leurs salaires mirobolants, leurs tatouages, leurs looks, leurs coiffures branchées, leurs frasques nocturnes tarifées, la misérable storytelling footballistique contribue de manière massive à la lobotomisation qui gagne toute la société du spectacle. L’entreprise de déréalisation, d’évasion, de diversion des « merveilleuses histoires du football » ne peut avoir que des effets de dépolitisation, de détournement idéologique, de paupérisation culturelle au profit de l’ordre établi. La « passion » des sports où se déchaînent les « vibrations » de meutes [4] hystériques (olas, chants guerriers, bras et doigts d’honneur [5], trépignements furieux, hurlements vengeurs, appels au lynch, etc.) entraîne non seulement la régression émotionnelle et la fascination pour des spectacles futiles et dérisoires, sinon sanglants et dégradants, mais aussi la polarisation hostile des « commandos sportifs » (PSG contre OM…). Le sport qui est de nos jours la principale marchandise de l’industrie de l’amusement est donc une véritable économie politique de la crétinisation des masses.« On a gagné » hurlent les cerveaux reptiliens en brandissant banderoles ultras, calicots débiles et canettes de bière. La « culture foot » de la délinquance en somme…

    L’autre mystification, encore plus scandaleuse, est celle qui laisse croire que le sport est un facteur de « citoyenneté », de « rapprochement », de concorde civile. Or, les affrontements sportifs, surtout en football, dopés par les enjeux financiers extravagants et exacerbés par les rivalités nationales ou régionales, débouchent de plus en plus fréquemment sur de graves actes de violences sur les terrains (injures racistes, agressions délibérées, blessures) et sur des débordements criminels dans les gradins et autour des stades. Il suffit de suivre attentivement la chronique des incidents, échauffourées, bagarres, provocations, émeutes liés au football pour comprendre qu’il ne s’agit plus d’un « jeu », mais bel et bien d’une forme de guerre civile.

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    COMPÉTITION, LA VRAIE TOXICOMANIE
    Jean-Marie Brohm, 1998 (extraits)

    La théorie critique du sport est fondée sur trois axes principaux :
    
1) Le sport n’est pas simplement du sport, c’est un moyen de gouvernement, un moyen de pression vis-à-vis de l’opinion publique et une manière d’encadrement idéologique des populations et d’une partie de la jeunesse, et ceci dans tous les pays du monde, dans les pays totalitaires comme dans les pays dits démocratiques. On a pu s’en apercevoir au cours de ces grands évènements politiques qu’ont constitué les jeux olympiques de Moscou, les championnats du monde de football en Argentine et, plus récemment, en France. 

    2) Le sport est devenu un secteur d’accumulation de richesse, d’argent, et donc de capital. Le sport draine des sommes considérables, je dirais même, qu’aujourd’hui, c’est la vitrine la plus spectaculaire de la société marchande mondialisée. Le sport est devenu une marchandise-clé de cette société.

    3) Dernier point, l’aspect proprement idéologique. Le sport constitue un corps politique, un lieu d’investissement idéologique sur les gestes, les mouvements. C’est aussi une valorisation idéologique de l’effort à travers l’ascèse, l’entraînement, le renoncement, le sportif étant présenté comme un modèle idéologique. Par ailleurs, le sport institue un ordre corporel fondé sur la gestion des pulsions sexuelles, des pulsions agressives, dans la mesure où, paraît-il, le sport serait un apaiseur social, un intégrateur social, réduirait la violence, permettrait la fraternité, tout ce discours qui me semble un fatras invraisemblable d’illusions et de mystifications.

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    LE SPORT, L’OPIUM DU PEUPLE
    Jean Marie Brohm, 1996 (extraits)

    Intrinsèquement neutre et politiquement correct, le sport œuvrerait essentiellement pour l’amitié, la réconciliation, l’harmonie sociale, la coexistence pacifique, bref, l’apaisement et la résolution de tous les conflits. Si dans son essence la compétition sportive est postulée pure et innocente, c’est qu’elle est présentée comme un besoin fondamental de l’homme, une tendance instinctive, une sorte de disposition naturelle et primitive. Cette représentation du sport comme sphère autonome et apolitique est un mythe tenace qui permet d’occulter la réalité peu reluisante du spectacle sportif contemporain (notamment le dopage et les violences endémiques), ses nombreuses collaborations (ou collusions) avec des régimes politiques totalitaires et son parti pris idéologique réactionnaire. D’une part, le sport est, dès son apparition, indissociable du système capitaliste, dont il est pétri des valeurs, d’autre part, il est une « dépolitisation des réalités du monde » (Michel Beaulieu), dictant à des milliards d’individus une « vision sportive de l’univers ».

    Dans son apparition et tout au long de son processus d’institutionnalisation, le sport (tout comme l’olympisme) est « consubstanciellement intégré au mode de production capitaliste et à l’appareil d’État bourgeois » (Jean-Marie Brohm). L’institution sportive est organiquement, incorporée au système de production capitaliste dans lequel elle s’épanouit. La diffusion et l’emprise planétaire du sport, l’olympisation du monde vont accompagner l’expansion impérialiste du système capitalisme.

    Aussi, il y a homologie de structure et identité de point de vue entre l’organisation sportive et l’organisation capitaliste. Rien d’étonnant que les principes constituants du sport (compétition, rendement, performance, record) reflètent les catégories dominantes du capitalisme industriel. Le sport est porteur de toutes les « valeurs » capitalistes qu’il contribue à plébisciter en les présentant comme « naturelles », comme allant de soi et nécessaires : lutte de tous contre tous (struggle for life), sélection des « meilleurs » et éviction des « moins bons », transformation du corps en une force essentiellement productive, recherche du rendement maximum, de son exploitation optimale (la performance), etc.

    Aujourd’hui plus que jamais, la pratique du sport de haut niveau devient en elle-même une atteinte aux droits de l’homme : le corps du sportif est chosifié, transformé dès le plus jeune âge en chair à records, en « morceaux de viande » (selon l’expression du gardien de but français Pascal Olmeta), en missile balistique. Il existe bel et bien un esclavagisme sportif, une exploitation négrière des athlètes. Gavés d’exercices physiques dès l’enfance (voir les ravages causés par ce que l’on appelle avec diplomatie l’Entraînement Sportif Intensif Précoce), reclus, encasernés dans des centres où la préparation confine au conditionnement, bien souvent nourris (parfois même à leur insu) de produits dopants hautement nocifs, les sportifs de haut niveau ne sont plus que des instruments aux mains des multinationales, des holdings financiers et des politiques de prestige national.

    Dans ce contexte de guerre et de guérilla sportive, il n’est pas étonnant que certains sportifs se transforment en mercenaires, en parfaits hommes de main (à la solde d’un état ou d’un riche commanditaire) dont l’objectif (dans certains cas parfaitement déclaré) est de détruire l’adversaire, de l’anéantir au besoin en le brisant physiquement. Dans une arène sportive de plus en plus militarisée, massivement quadrillée par des unités spéciales, les brutalités, les violences ouvertes deviennent coutumières.

    Le sport, parce qu’il est le plus puissant facteur de massification, un « agrégateur » et un intercepteur de foule exceptionnel, a toujours rempli des fonctions socio-politiques essentielles pour le maintien de l’ordre et le contrôle social des populations (embrigadement et encadrement de la jeunesse), la gestion des pulsions agressives et sexuelles (canalisées, réorientées et liquidées dans des voies socialement tolérées et dans des lieux circonscrits et policés). Le sport est, en effet, constamment présenté comme un remède, un antidote, une solution immédiate à tous les maux sociaux. Il est présenté, à la fois, comme une « hygiène politique préventive » et comme le moyen privilégié de réinsertion des « déviants sociaux » (Erving Goffman).
    Le spectacle sportif substitue des « satisfactions fantasmatiques » à des satisfactions réelles agissant comme un calmant, une arme de dissuasion (Erich Fromm).

    L’occultation des conflits politiques et sociaux, la dépolitisation et l’adhésion à un idéal commun (défense de la patrie), l’orientation de la pensée vers des zones stériles (crétinisation et lobotomisation des meutes sportives, vociférantes et trépignantes), le spectacle sportif est au sens fort une aliénation des masses, il endort la conscience critique, l’occupe, la détourne en faisant rêver, en apportant un bonheur illusoire (fonction narcotique du sport). Il est un appareil de colonisation de la vie vécue (Jürgen Habermas). Comme la religion, il est un opium du peuple, un dérivatif, qui divertit et fait diversion, permet de scotomiser le réel.

    Le sport galvanise, électrise les passions et les coagule dans un même élan patriotique et chauvin. Il est en temps de paix un élément permettant de maintenir et d’exprimer un sentiment national : « Les équipes étrangères deviennent des ennemis à abattre ».
    Le sport est « un véhicule puissant de diffusion de l’idéologie établie » (Jean-Marie Brohm) qui contribue à la reproduction et à la légitimation de l’ordre bourgeois. L’institution sportive est un efficace appareil idéologique d’état (Louis Althusser) qui distille massivement, planétairement une idéologie réactionnaire et fasciste. Elle est même pour Michel Caillat « le paradigme de l’idéologie fasciste » [11] : apologie de la force physique, glorification de la jeunesse, culte de la virilité et vénération (pour ne pas dire idolâtrie) du surhomme ; dépréciation, déclassement et éviction des individus considérés inaptes, faibles ou trop vieux (sur ce point le sport est l’école de la non-solidarité) ; hiérarchisation puis tri (sous couvert de sélection « naturelle ») des individus en fonction de leurs potentialités physiques (il existe bel et bien un eugénisme sportif) ; culte des élites, vénération et exaltation de l’effort musculaire, de la souffrance, de l’exténuation et de la mort (et pas seulement symboliquement) ; anti-intellectualisme primaire, amour du décorum et du cérémonial démesuré (hymnes nationaux, chants guerriers, « Ola », parades paramilitaires, débauche d’emblèmes, de drapeaux et d’oriflammes, etc.) ; exacerbation des passions partisanes, du chauvinisme et du nationalisme, etc.

    Rien d’étonnant que le sport ait toujours été l’enfant chéri des gouvernements dictatoriaux, fascistes et nazis, « au point de devenir un élément constitutif indispensable de ces régimes » (comme le notait le sociologue Jacques Ellul). Rien d’étonnant qu’en 1936 Pierre de Coubertin ait été délicieusement conquis par l’organisation des « jeux de la croix gammée », que Juan Antonio Samaranch (Président du CIO) ait été un membre important du parti franquiste, que cet ancien dignitaire fasciste supervisa tout au long des années 1974 et 1975 la mise au pas de la Catalogne (« la répression atteignit une ampleur jamais vue depuis les années 40, avec arrestations massives, tortures, exécutions »).
    Rien d’étonnant non plus que Joào Havelange (président de la Fédération Internationale de Football, mais également fabriquant d’armes) ait toujours eu un penchant notoire pour les dictateurs et les potentats africains... Et ce ne sont là que les exemples les plus criants.

    En Europe, en Amérique Latine, en Russie, les stades de football sont d’ailleurs devenus le lieu d’expression privilégié de groupuscules fascistes ou néo-fascistes qui ont leurs tribunes réservées. Les bras tendus fleurissent, les invectives racistes et antisémites [13] , les slogans nazis fusent en toute impunité dans les virages occupés par ceux qu’il est convenu d’appeler les « Ultras » [14] , les agressions délibérément racistes se multiplient aux alentours de certains grands stades (tandis que les forces de l’ordre restent bien souvent passives...). « Toutes les grandes équipes ont des groupuscules de supporters nazis aux noms évocateurs : "Oranges mécaniques" pour la Juventus de Turin, "Brigades rouges et noires" pour le Milan AC, "Granata Korps" pour le Torino, "Mauvais garçons" pour le FC Barcelone, tandis que les "Ultras sur" du Réal de Madrid sont ouvertement franquistes ». Citons encore le groupe des Zyklon B (gaz de sinistre mémoire) de Berlin.

    En Allemagne, dès 1982, le Front d’Action national-socialiste « a compris que, avec la fascination qu’une certaine jeunesse avait pour la violence dans les stades, il y avait un vivier militant à exploiter, [ce qu’ils firent en se lançant] dans une propagande intense dans les tribunes des stades, dénonçant pêle-mêle "l’invasion turque", "le danger gauchiste", "le terrorisme de la RAF", etc. » Si un peu partout en Europe l’extrême-droite recrute activement dans les stades de football, c’est que l’idéologie sportive (notamment la haine de l’Autre) se marie bien avec les thèses les plus réactionnaires.

    Il importe donc de lutter contre l’hégémonie du modèle sportif, de dénoncer les arrière-pensées des discours pro-sportif et de l’idéologie olympique, d’appeler au boycott de toutes les grandes manifestations sportives et de promouvoir parallèlement toutes les activités où dominent la convivialité, l’amitié, l’entraide, la solidarité, l’hospitalité. Cette lutte ne saurait être vaine : tout produit historique est transitoire (Marx), il est en constant devenir et en devenir-autre, c’est-à-dire sujet à altération. Le sport n’est, de ce point de vue, ni éternel, ni impérissable, et, tout comme il est apparu et s’est développé dans une société donnée, il peut se décomposer et disparaître dans un autre type de formation sociale.

    • Merci pour ta sélection, Brohm était un des profs que j’ai eu a Montpellier a l’université.
      Le livre « l’idéologie sportive ; chiens de garde, courtisans et idiots utiles du sport » (éd. l’échappée) a l’air pas mal non plus (je l’ai a peine commencé).

    • Tout est là, tout est visible, rien n’a changé sauf le type de caméra utilisé.

      Leni Riefenstahl : Olympia - Fest der Völker (1936)
      https://www.youtube.com/watch?v=yDzX81vACRI

      Leni Riefenstahl : Olympia - Das Fest der Schönheit (1936)
      https://www.youtube.com/watch?v=Yk_5NxWg5nY

      Leni Riefenstahl : Hymne auf die Olympische Idee
      https://www.youtube.com/watch?v=N47csXa0QgI

      Quand j’étais au lycée on pratiquait les sports dans un gymnase qui portait le nom de Carl Diem. C’est le foctionnaire qui a passé la commande des films sur les jeux à Leni Riefenstahl.

      Carl Diem
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Carl_Diem

      Peu de temps après la prise du pouvoir par le nazisme, il est classé politiquement peu fiable du fait de ses attaches familiales et ses sympathies avec des athlètes, universitaires et dirigeants juifs et mis officiellement en congé de l’Université. Hitler semblant se désintéresser des Jeux, Theodor Lewald s’applique à démontrer leur intérêt pour la propagande à Joseph Goebbels qu’il parvient à convaincre. Diem et Lewald sauvent leurs postes au comité d’organisation des Jeux de Berlin, renommés par le Reichssportführer, Hans von Tschammer und Osten. En 1934 Diem fait adopter le protocole olympique du relais de la flamme.

      Il travaille alors sous l’autorité de Theodor Lewald avec des moyens accrus et un salaire décent. Le relais de la flamme est mis en œuvre pour la première fois en 1936 lors des Jeux olympiques de Berlin. Son utilisation par Goebbels pour la propagande du Troisième Reich fait naître par la suite des controverses sur l’opportunité de perpétuer cette pratique et l’implication de Diem fait toujours l’objet de débats. Celui-ci est ensuite nommé chef des relations extérieures du Haut-Commissaire aux Sports (DRL/NSRL) jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale où cette organisation nazie est dissoute. En 1938, Diem réussit à transférer le centre de l’Olympisme de Lausanne à Berlin avec la création d’un Institut international olympique dont il devient directeur.

      Tous ces gens se condidéraient d’habitude comme apolitiques et prétendaient que le sport l’était aussi. On sait que les pires crimes se cachent toujours derrière ce type d’affirmation mensongère.

      https://de.wikipedia.org/wiki/Carl_Diem#Andenken

      In den ersten Jahren nach Diems Tod überwog die Würdigung von Diems Verdiensten um den deutschen Sport. Zahlreiche Sportanlagen sind heute noch nach ihm benannt. Erst gegen Ende des letzten Jahrhunderts wurde im Licht zeitgeschichtlicher Forschung Diems Rolle im Nationalsozialismus zunehmend kritisch betrachtet. „Von öffentlicher Reue [Anm.: Carl Diems zu seiner Rolle im Nationalsozialismus] ist nichts bekannt, von ernsthaften Zweifeln renommierter Historiker an Diems Rolle im Nationalsozialismus ebenso wenig.“

      Nach teilweise leidenschaftlichen und sehr kontrovers geführten Diskussionen wurden zuvor nach Diem benannte Straßen und Schulen, Hallen nun umbenannt.

      In Ludwigsburg scheiterte am 29. Juli 2015 die Vorlage der Stadtverwaltung, die Carl-Diem-Straße umzubenennen an der Ablehnung der CDU-Fraktion, der Fraktion der Freien Wähler und des Stadtrats der REP. Auch ein Stadtrat der FDP lehnte die Vorlage ab.

      #sport #religion #manipulation #nazis #histoire #Berlin #1936

  • Pour demain : Les Femmes sans voile accusent (article de juillet 2015...) 10 juillet, dévoilons le machisme religieux ! - Journée mondiale contre le voile : pourquoi personne n’en parle ! - Même les journaleux de Voltaire se trompent...
    http://www.marianne.net/les-femmes-voile-accusent-100235239.html
    https://vigilantes2015.wordpress.com/2016/07/04/10-juillet-devoilons-le-machisme-religieux
    http://www.bvoltaire.fr/emmanuellefrankl/journee-mondiale-contre-le-voile-pourquoi-personne-nen-parle,270263
    #femmes #voile #machisme #religions

  • Vers un durcissement des pratiques de naturalisation en #Suisse

    Deux adolescentes musulmanes de Bâle-Ville se sont récemment vues refuser le passeport suisse parce qu’elles refusaient de participer aux cours de natation et aux camps de ski dans leur école. Quelques jours plus tôt, c’est une famille kosovare de Bâle-Campagne qui était recalée, sous prétexte que ses membres se baladaient trop souvent vêtus de trainings. Interview de Valentin Zuber, doctorant, membre du Pôle national de recherche sur la migration à Neuchâtel (NCCR).

    http://www.rts.ch/play/radio/le-journal-du-matin/audio/vers-un-durcissement-des-pratiques-de-naturalisation-en-suisse?id=7822777
    #islamophobie #naturalisation #religion #migrations #citoyenneté #nationalité #Suisse #nationalité

    • Eine erleichterte Einbürgerung?

      Am 12. Februar 2017 entscheidet das Schweizer Stimmvolk über die Einführung einer erleichterten Einbürgerung für Kinder und Jugendliche, die in 3. Ausländergeneration in der Schweiz leben. Wer wird tatsächlich Zugang zu dieser neuen Einbürgerungsart haben? Wie ändert sich das Einbürgerungsverfahren? Und wird die Einbürgerung junger Ausländerinnen und Ausländer dadurch tatsächlich erleichtert?

      http://blog.nccr-onthemove.ch/eine-erleichterte-einbuergerung/?lang=de

  • #orlando : un massacre homophobe et raciste
    https://nantes.indymedia.org/articles/35127

    http://www.contretemps.eu/interventions/orlando%C2%A0-massacre-homophobe-raciste Qu’est-ce qui a pu inciter Omar Mateen, dans la soirée du 12 juin, à abattre froidement 49 clients du club Pulse d’Orlando (Floride), fréquenté par des gays, des lesbiennes, des bisexuel·les et des transsexuel·les (LGBT), en majorité latinos et noirs ? Avant tout, la haine pour les personnes LGBT et les gens de couleur qu’il fréquentait discrètement la nuit, alimentée par le virilisme, l’homophobie et le #Racisme de son milieu de travail, le jour ; il était employé par la compagnie G4S, géant des sociétés militaires privées, réputée notamment pour ses abus contre (...)

    #Genre/sexualités #homophobie #religions #queerophobie #Genre/sexualités,Racisme,homophobie,religions,queerophobie

  • Did Jesus Have a Wife ? - The Atlantic
    http://www.theatlantic.com/magazine/archive/2016/07/the-unbelievable-tale-of-jesus-wife/485573


    Le plus beau reportage de l’année - #wtf at it’s best :-)

    ... the master key to one of the strangest scholarly mysteries in recent decades: a 1,300-year-old scrap of papyrus that bore the phrase “Jesus said to them, My wife.” The fragment, written in the ancient language of Coptic, had set off shock waves when an eminent Harvard historian of early Christianity, Karen L. King, presented it in September 2012 at a conference in Rome.
    ...
    She said that if her own panel of experts agreed with the skeptical reviewer, she would abandon her plans to announce the find in Rome. She knew how high the stakes were, for both history and her own reputation. Some of the world’s most prestigious institutions—the British Museum, the Metropolitan Museum of Art, the Louvre—had been hoodwinked by forgers, and she didn’t want Harvard added to the list. “If it’s a forgery,” she told The Boston Globe, “it’s a career breaker.”

    Il y a de tout dans cette histoire : Dan Brown, la Stasi, tous apôtres (enfin prèsque), des services secrets et plein de mystères de Berlin-Ouest pendant le mur ... à mourir de rire.

    #Berlin #religion #faux

  • Les guerres de religion en Suisse

    Les guerres de religion ont ensanglantés l’Europe du XVIe et du XVIIe. Ces conflits, et les famines qui en ont découlées, ont entrainé plusieurs millions de morts. Dans le même laps de temps, l’ancienne Confédération connaît quatre guerres de religion. Les deux guerres de #Kappel en 1529 et 1531 et les deux guerres de #Villmergen en 1656 et 1712, feront environ 2’000 morts. Comment comprendre que les cantons, eux-mêmes divisés entre réformés et catholiques, n’aient pas été entraînés dans ces guerres religieuses européennes ?

    #guerre #Suisse #histoire #religion