• Cause commune
    http://www.laviedesidees.fr/Cause-commune.html

    Plus de soixante-dix ans après la création de la #sécurité_sociale, la sociologue Colette Bec et le réalisateur Gilles Perret débattent des idées qui ont construit la protection sociale en France et des évolutions libérales auxquelles elle est aujourd’hui confrontée.

    Essais & débats

    / #sociologie, citoyenneté, sécurité sociale, solidarité, #cinéma

    #Essais_&_débats #citoyenneté #solidarité

    • Gilles PERRET : La vraie question est toujours celle de la répartition des richesses, c’est elle qui est au cœur de mes films. Les richesses sont suffisantes pour qu’on ait largement les moyens de protéger tout le monde sans fabriquer des sous-citoyens et des assistés. J’ai eu envie de remettre en avant la dimension politique et sociétale de la Sécurité sociale, plutôt que la seule dimension économique, omniprésente dans les médias. Faire que mon film valorise l’accès à la santé pour tous ou les retraites plutôt que les chiffres, les sondages, les déficits, le fameux « trou de la Sécu ». La Sécurité sociale est injustement méconnue, injustement oubliée, injustement maltraitée. C’est pour cela qu’il faut la revaloriser, la remettre en avant, organiser des débats et échanger, notamment avec des jeunes.

      #citoyenneté #sécurité_sociale #solidarité

  • La #privatisation programmée de la #sécurité_sociale
    https://www.mediapart.fr/journal/france/301116/la-privatisation-programmee-de-la-securite-sociale

    François Fillon a bien pour projet une privatisation de la Sécurité sociale. Il est allé piocher ses idées dans un rapport secret du #Medef et une note de l’Institut Montaigne, dont le président, #Henri_de_Castries, est un ami proche. L’ex-PDG d’Axa pourrait devenir ministre si le candidat Les Républicains accédait à l’Élysée.

    #France #assurance_maladie #Axa #François_Fillon #sante

  • On ne l’a pas remarqué, mais la France est soudain devenue un leader de l’intelligence artificielle | Atlantico.fr
    http://www.atlantico.fr/decryptage/on-ne-pas-remarque-mais-france-est-soudain-devenue-leader-intelligence-art

    C’est toujours plaisant de voir un site web ultralibéral, bourré d’articles hostiles à la #sécurité_sociale et au rôle de l’État, se réjouir de ce que "nos" chercheurs — “ces diplômés des prestigieux CNRS, Normale Sup, Polytechnique, Institut Poincaré (et nous en oublions)” — [sic] soient au top. Bref, encore un article national-capitaliste sur un sujet qui mérite mieux.

    Au passage un rappel du lien #intelligence_artificielle #fichage #surveillance :

    sa ligne de conduite, garantissant aux utilisateurs de l’#IA la non-exploitation de leurs données personnelles. « On n’a pas fait dix ans d’études pour vendre les #données_personnelles dans le dos des gens, tout ça pour permettre à d’autres de vendre de la #publicité […] Ce tour de table ne nous plaisait pas, nous voulions des partenaires qui n’apportent pas que du capital », avait-il confié.

  • « La Sociale » ou le rêve effacé d’une démocratie sociale
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/071116/la-sociale-ou-le-reve-efface-dune-democratie-sociale

    Un film sur la #sécurité_sociale, quelle idée ! Comment mettre en images un tel machin administratif ? Et pourtant. La Sociale, le dernier documentaire de #Gilles_Perret, qui sort le 9 novembre, est le récit d’une autre histoire, celle de l’idée d’une démocratie sociale. Une idée jugée tellement subversive qu’il faut à tout prix l’effacer, pour transformer la Sécu en un trou sans fond dont personne ne comprend plus rien. Afin de mieux avoir sa peau.

    #Culture-Idées #François_Rebsamen #retraite #sante #social

  • Sécu : le #budget met #Hôpitaux et formation au régime sec
    https://www.mediapart.fr/journal/france/271016/secu-le-budget-met-hopitaux-et-formation-au-regime-sec

    L’Assemblée nationale débat du dernier #Projet_de_loi_de_Financement_de_la_Sécurité_Sociale du quinquennat. Au niveau comptable, la Sécu est « sauvée », mais les hôpitaux ploient sous les mesures d’économies et le budget de la formation a été siphonné. La médecine libérale, qui déserte les territoires, est au contraire choyée.

    #France #Economie #sante #sécurité_sociale

  • Measuring #financial_toxicity as a clinically relevant patient-reported outcome: The validation of the COmprehensive Score for financial Toxicity (COST) - Souza - 2016 - Cancer
    http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/cncr.30369/full

    #Cancer and its treatment lead to increased financial distress for patients. To the authors’ knowledge, to date, no standardized patient-reported outcome measure has been validated to assess this distress.

    METHODS

    Patients with AJCC Stage IV solid tumors receiving chemotherapy for at least 2 months were recruited. Financial toxicity was measured by the COmprehensive Score for financial Toxicity (COST) measure.

    (...)

    CONCLUSIONS

    The COST measure demonstrated reliability and validity in measuring financial toxicity. Its correlation with HRQOL indicates that financial toxicity is a clinically relevant patient-centered outcome.

    #santé #finance #sécurité_sociale #États-Unis

  • La Sécurité sociale veut réduire les arrêts maladie pour mal de dos, Social
    http://www.lesechos.fr/economie-france/social/0211244701816-la-securite-sociale-veut-reduire-les-arrets-maladie-pour-mal-

    En 2017, l’Assurance maladie prévoit de réduire grandement ses dépenses, et cela passera par une campagne de sensibilisation sur les lombalgies, qui touchent un Français sur deux.

    Travail physique, mauvaise posture au bureau, stress et même tabagisme... Autant de facteurs qui favorisent l’apparition d’une lombalgie, plus communément appelée mal de dos. Chaque année, un Français sur deux en souffre.

    Si beaucoup prennent leur mal en patience, un cas sur cinq donne lieu à un arrêt de travail, souligne Le Parisien . La plupart des lombalgies guérissent d’elles-mêmes, en moins d’un mois. Mais le mal peut parfois s’installer plus longtemps et devenir chronique : 6.700 Français sont arrêtés plus de six mois chaque année.

    Ces arrêts longs pèsent sur les dépenses de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM). Cela représente 24% du total des indemnités journalières versées sur un an, soit trois milliards d’euros.

  • Séminaire d’Histoire de la statistique
    organisé par le groupe Histoire de la statistique, des probabilités et de leurs usages de la SFdS et le Département des méthodes statistiques (DMS) de l’Insee
    le 28 juin 2016 — 14h30 à 17h30
    à l’Insee Paris, salle Malinvaud

    Programme :
    • La communication autour de l’incertitude des statistiques publiques.
    Ronan Le Saout (Insee)

    • Interpréter les comptes de la sécurité sociale : apports d’une analyse historique.
    Nicolas Da Silva (Laboratoire EconomiX UMR 7235)

    • Faire entrer les entreprises dans l’économie nationale. Une ethnographie du chiffrage du PIB au sein du département des comptes nationaux français.
    Quentin Dufour (IRISSO, CSI)

    • Défaillance d’entreprises, défaillance d’un chiffre. Au-delà du mythe économique, le fait et l’espace social.
    Virginie Blum (Université Lumière Lyon 2)

    L’inscription est obligatoire : http://webquest.fr/?m=17311_seminaire-d-histoire-de-la-statistique-le-mardi-28-juin-14h30-17h-
    et vous êtes prié(e) de vous munir d’une pièce d’identité pour accéder au bâtiment.

    • Interpréter les comptes de la sécurité sociale : apports d’une analyse historique
      Nicolas Da Silva (Laboratoire EconomiX UMR 7235)

      Le solde du compte des administrations de #sécurité_sociale fait l’objet d’un intense débat chaque année. Si la présentation dominante donne à voir une situation financière par nature catastrophique, un nombre croissant d’acteurs cherche à mettre en évidence les nombreuses conventions qui président au calcul et à la présentation de ce solde. Dans l’esprit des travaux menés par Alain Desrosières, l’idée est de rappeler à quel point le chiffre est le produit d’un travail social. La quantification repose sur des conventions de toutes sortes elles-mêmes étant le résultat d’arrangements institutionnels et de rapports de force. Or, parce que de nombreuses options sont possibles, les conventions choisies diffusent une certaine représentation du monde qui n’est pas neutre. À ces conventions statistiques s’ajoutent dans le cas du solde des comptes de la sécurité sociale des conventions de langage. En effet, la présentation du chiffre s’accompagne presque systématiquement d’un champ sémantique à la connotation négative. Il est alors question du « déficit » de la sécurité sociale ou, plus familièrement du « #trou_de_la_sécu » là où il conviendrait de parler de besoin (ou de capacité) de financement de la sécurité sociale. La représentation du monde est ici encore plus explicite dans la mesure où le jugement sur le chiffre figure dans sa présentation même. À la limite du langage religieux, il faut comprendre que le « trou de la sécu » serait péché dont l’absolution viendrait de la réduction des dépenses de sécurité sociale. Pourtant, d’autres mondes sont possibles.

      Par la méthode d’histoire économique, l’objectif de cette proposition de communication est d’approfondir la compréhension des conventions statistiques et langagières à l’origine de la présentation du solde du compte des administrations de sécurité sociale. L’analyse historique permet de montrer que l’ensemble des préoccupations contemporaines liées au besoin de financement de la sécurité sociale sont présentes dès les premières années de son fonctionnement. Les débats parlementaires de l’année 1949 dont nous proposons de faire une analyse sont particulièrement frappants à cet égard. Les arguments de chacun des protagonistes raisonnent d’une étrange actualité : concurrence internationale, abus des assurés, coût du travail, compétitivité, inefficacité du secteur public, etc. Bien que les données du problème soient comparables à celles d’aujourd’hui, l’issue des débats parlementaires a justifié l’augmentation des recettes de la sécurité sociale.

      Ainsi, on apprend que le « déficit » de la sécurité sociale n’est pas une question neuve, c’est l’attention et la réponse politique qui lui sont accordées qui sont neuves. D’autres mondes sont possibles.

  • #hépatite_C: peut-on soigner à n’importe quel prix?
    https://www.mediapart.fr/journal/france/200416/hepatite-c-peut-soigner-n-importe-quel-prix

    Pilule en or massif, le Sovaldi du laboratoire #Gilead a déjà coûté plus d’1 milliard d’euros à l’assurance maladie, pour seulement 25 000 patients soignés de l’hépatite C. Les malades réclament aujourd’hui un plus large accès à ce médicament. Mais l’industrie pharmaceutique spécule sur cette molécule et impose des tarifs insensés.

    #France #Economie #assurance_maladie #sante #sécurité_sociale

  • Le non-recours aux « aides » est une conséquence directe de la guerre aux pauvres (relevé sur le net)

    Le #non-recours ne vient pas d’un manque d’information ou d’une difficulté d’accès aux « aides sociales », pour preuve l’administration tente de forcer le recours, sous le concept d’automatisation, comme si ça rendait les aides plus faciles.
    – Ce que ça simplifie c’est surtout la #surveillance. Les affiliés cmu par exemple ont droit à un contrôle supplémentaire de leur compte, s’ajoutant aux contrôles précédents.
    Et au premier problème : communication aux autres services et fin de l’aide.
    D’autre part la cmu condamne d’emblée aux soins publics bas de gamme où vous êtes traité comme un sous-humain, consultations expéditives et vous êtes censés dire merci.
    A la clé, une soi-disant réduction EDF de 20 euros par AN, et surtout un fichage en tant que pauvre chez edf qui jusque là l’ignorait. Ce fichage accélèrera automatiquement les procédures de rappel et de coupure. Et par ailleurs prive de la possibilité de payer au réel de la consommation, en instituant un prélèvement direct.

    – Concernant les #transports, ça se démantèle de partout.
    Le système est tellement indécent que dans certaines zones il existe un droit au bus gratuit, sauf qu’il n’y a pas de bus dans les zones en question.
    Existe aussi à 15 euros par an (pas donné non plus) une carte de réduction sncf sous réserve des places disponibles
    Sauf qu’il n’y a JAMAIS de places disponibles au tarif de la carte. Mais entre-temps la sncf a encaissé les 15 euros.
    Sans oublier le démantèlement progressif du réseau secondaire au profit de LGV pour riches payées par les pauvres dont on rabotera les ressources pour compenser les déficits budgétaires causés par l’exil fiscal des riches.

    – Pour le #logement existe le fonds de solidarité logement, censé pouvoir payer le #chauffage à la condition de fournir un diagnostic énergie du logement, pour la modique somme de 250 euros.
    En théorie le diagnostic énergie c’est le proprio qui doit le faire mais comme les pauvre comptent pas c’est pas fait, et un locataire qui n’arrive pas à payer sa facture de chauffage n’aura aucun moyen le forcer.
    Le fsl peut aussi couvrir les loyers de retard. Seulement si le proprio accepte de faire un papier pour certifier. Là aussi vu le rapport de force, aucun moyen de pression pour le locataire.
    Aucun moyen d’aller dire à son proprio qu’on sollicite des aides en plus et qu’il faut son aide.
    Bref le genre d’aide déconnectée du réel qui aggrave les choses à long terme mais se permet d’en faire abstraction car les personnes concernées n’ont aucun moyen de s’en plaindre.
    Pour prendre un cas concret : après un prélèvement mensuel bien lourd vous recevez un rappel EDF de 600 euros (exemple réel), car le seul logement auquel vous avez accès est un pur taudis, et que cette consommation vient des installations défectueuses (radiateurs grille-pain, cumulus en ruine, isolation merdique etc) qui ne vous permet pas de chauffer à + de 17 degrés
    (Parmi les plus pauvres vivant dans ce genre de conditions on compte un paquet de mères isolées avec enfants en bas-âge. C’est un Idomeni rampant et chronique, qui touche plusieurs millions de gens dans l’indifférence totale)
    Vous appelez #EDF et demandez d’arrêter le prélèvement pour éviter le découvert et le blocage total du compte. EDF répondent qu’ils ne peuvent pas et vous disent de faire opposition. Ce qui occasionne 1) des frais et 2) une poursuite de la part d’EDF.
    Suite à quoi vous appellez la banque, contraint. Vous savez que vous êtes en train de vous préparer PIRE pour dans pas longtemps mais pas le choix. EDF vous poursuit direct.
    Vous voilà menacée de coupure partielle ou totale.
    Phase 3 vous cherchez de l’aide. Vous allez à la mairie des fois que. On vous explique que la taille du bled ne permet pas d’aider des gens et on vous envoie chier. Vous venez de gagner le droit que tout le village sache que vous êtes pauvre dans la merde qui paie pas son élec BRAVO et qui en plus a l’outrecuidance d’accuser sa proprio parce que le logement est moisi mais putain ces pauvres ça ose tout hin.
    Vous demandez quand même de quel service social vous dépendez. Cette question fait chier le maire, mais il cherche et trouve. Vous appelez. Vous expliquez que oui ça urge pour de vrai. Elle vous annonce 4 semaines de délai à bled paumé en chef, 30 bornes.
    Dans 4 semaines les poursuites pour non paiement d’une somme pareille seront un peu PIRES vous le savez, mais vous êtes coincé. Vous vous dites on y va au forcing. Vous tentez une incruste dans la file des autres nécessiteux sans rendez-vous un jour où l’assistante sociale est pas trop loin. Elle prend ça super mal mais vu que vous êtes en larmes elle dit qu’elle comprend et va vous aider. Vous voilà avec une super aide.....SUSPENSE..... UNE CARTE D ACCES A L EPICERIE SOCIALE ET SOLIDAIRE ! Dites merci ! Vous êtes dans l’urgence ou non ? BAH ALORS !
    Voilà. A la base c’était d’un diagnostic énergie que vous aviez besoin mais finalement vous laissez tomber.

    L’aide alimentaire est composée de denrées que la majorité des gens ne jugerait pas bouffable mais fonctionne sur l’impensé que c’est bien assez pour les pauvres, comme si leur corps était en brique et leurs sens étaient ceux d’humains de deuxième catégorie.
    Pas besoin d’en dire plus pour comprendre pourquoi là aussi il y a non recours.

    – L’#aide_juridictionnelle, alliance du foutage de gueule et du racket.
    Il existe des cas de personnes ayant perdu la garde de leurs enfants comme ça. L’avocat s’estimant trop peu payé n’est pas venu à l’audience pour la garde.
    Forcés d’en prendre un classique qui ne prenait pas l’aide juridictionnelle, celui-ci peut soutirer 3500 euros d’accompte puis suite aux difficultés à payer le reste cesser la défense et ne pas rendre l’accompte.
    A l’extrême rigueur l’aide juridictionnelle peut payer une partie de la somme, jamais la totalité. Mais ce genre d’abus, curieusement (ou pas) on en entend peu causer.

    Retards, invisibilisation de l’urgence, brimades et insuffisance totale des « aides » : pour solliciter les aides sociales la plupart du temps il faut passer par un travailleur social (c’est eux qu’ont les formulaires)
    mais lesdits travailleurs sociaux sont peu nombreux et ici si vous êtes dans l’urgence il faut compter 4 semaines pour un rdv dans une ville souvent éloignée.
    Véridique. Or dans l’urgence, 4 semaines c’est plus de temps qu’il n’en faut pour décéder.
    Si la situation n’est pas considérée urgente, si vous n’êtes pas connu des services, il faudra attendre minimum 2 mois. Souvent 3.
    A ce tarif là attention l’accès se limite à l’assistante sociale de porte, dont la fonction s’apparente à celle des videurs de boîtes de nuits. Son rôle est de brutalement vous envoyer chier et d’observer votre réaction, le présupposé étant que si vous partez c’est que vous pouviez faire autrement, donc que vous étiez un fraudeur.
    ça (comme le reste) en dit long sur l’humanité avec laquelle on considère les pauvres, qui ne sont plus vus comme des gens mais comme une sorte de bétail à dresser et sur lequel on peut taper sans états d’âme. Âme dont on considère au fond qu’ils en sont dépourvus, ou que leur humanité serait incomplète, comme on le disait des amérindiens du temps de Fray Bartolomé de las Casas.
    Passé l’humiliation par l’assistante sociale pitbull, si vous persévérez, comptez 4 semaines à 3 mois de plus pour ravoir un autre rdv, ce n’est qu’à ce moment-là que les services vous considèrent crédible.
    A ce moment là vous avez le droit d’avoir un troisième rendez vous où on vous étouffera sous les demandes de paperasse.
    Suite à quoi ces bonnes gens des services se réuniront avec les dossiers de chacun pour départager qui aura droit à quoi. C’est comme ça que ça se passe.
    Si c’est pour un #rsa c’est du droit strict, il sera accordé en même temps que le #flicage qui va avec.
    Par contre si c’est autre chose, la commission va décider de façon arbitraire combien elle file à qui, et vous obtiendrez en moyenne 50% de votre besoin.
    50% car : au bout de 25 réunions avec thé et petits gâteaux les assistantes sociales arrivent en général à la conclusion que faute de pouvoir aider tout le monde (lâche une larme) on n’a qu’à faire la moitié pour chacun et ça passe.
    Au niveau concret de ceux qui ont besoin de l’aide en question, 50% du loyer en retard ou 50% des différentes facture ça ne résout pas grand-chose, et surtout comme la somme manquante n’est pas réunie ça a peu de chances de changer une procédure d’expulsion ou une coupure d’énergie.

    "mais ça va pas tu vas pas chier sur l’aide tu crois quoi moi j’ai rien merde espèce d’assisté !" (un qu’a jamais eu besoin)
    Ceux qui n’ont pas besoin d’aide n’ont aucune début de la moindre vague idée du problème.
    Métaphore chirurgicale : vous êtes en attente d’une greffe coeur poumons, on vous file un coeur et on vous dit de vous démerder avec.
    Le non recours c’est que mort pour mort pas la peine de subir toute cette saleté pour une fausse solution boiteuse qui ne résout rien.

    – Soins dentaires et sécu : un dentiste GENTIL vous validera une couronne métal pour la #cmu, et il faut payer de sa poche le différentiel pour une couronne viable. Mais ils sont pas gentils avec tout le monde, par exemple un nouveau venu forcé de déménager on le connait pas donc on est pas arrangeant.
    Pour de l’orthodontie, la cmu peut prendre en charge maximum 464 euros par semestre. C’est un plafond.
    C’est à dire que le praticien ne peut pas facturer plus que 464 euros. point barre. au delà la cmu c ne rembourse plus rien.
    Or, un traitement orthodotique c’est 600 à 1200 euros le semestre.
    Le praticien ne veut pas travailler à 464 euros. Tout simplement. Donc les cmu il les soigne pas. Voilà. Et si il les soigne c’est sans cmu, c’est à dire qu’on n’active pas la cmu c (paperasses) et on se met au remboursement sécu de base soit 193 euros le semestre, et le patient sort le reste de sa poche. Comme il peut. C’est à peu près le seul accès possible, personne ne taffe à 464 euros mais ça fait chier parce que paperasses pour expliquer qu’on souhaite ne pas recourir à la #cmuc. (non recours version pro^^)
    Donc globalement si vous dites que vous avez la cmu le docteur il veut pas vous voir fin des débats ça fait le tri plus vite et moins de papiers. Du coup si vous demandez la cmuc vous vous prenez un contrôle social de plus pour au final ne rien gagner sauf le droit de vous faire envoyer paître voilà.
    Bref vous avez vérifié « vos droits » pour conclure que vous n’en avez pas, lol, ça vous change. Et donc dans le cul l’orthodontie. Sachant que si vous avez fait en parallèle des devis de mutuelles privées, c’était pareil à moins de payer plus cher de cotiz que d’orthodontie ça rembourse pas. Les seuls qui sont gagnants c’est les gens qui ont des contrats mutuelles au taf, là c’est rentable.
    Au final on ne demande pas la cmu parce que ça revient strictement au même que la sécu de base au meilleur des cas. Au pire ça vous exclut des soins parce que ça impose aux praticiens des tarifs qu’ils refusent de pratiquer, ou alors pire ils vous le font payer au sens où ils seront sinon maltraitants au moins pas bienveillants -_-
    Tout ça pour gagner le droit que la sécu ait accès à votre compte en banque pour voir si par hasard vous n’auriez pas de la thune que vous n’avez pas déclarée. Contrôle qui peut être par la suite transmis à plein d’autres gens qui vont être cap de te dire que t’as acheté un slip de trop, etc.
    Bref, les #sévices_sociaux moins on les voit plus on a l’air d’aller bien sans eux mieux on se porte. D’où le non recours.

    La masse des pauvres augmente beaucoup donc le non recours a tendance à baisser statistiquement ou à stagner et ils se félicitent (lol). En réalité les pauvres chevronnés savent et les évitent sciemment volontairement. Les nouveaux pauvres n’ont pas encore pigé le game du coup ils pensent que les aides c’est bien. Ils vont piger à force.
    C’est un peu pareil que les démarches actives auprès de popol. Les noobs oui. Les vieux dla vieille, non.
    On apprend à se méfier et à rester sagement pauvre avec le minimum de besoins. L’aide sociale est un champ de mine.
    #sécurité_sociale #guerre_aux_pauvres #métropolisation #périphéries

    • http://www.le-terrier.net/polis/terrenoire/etre_pauvre.htm

      (version pdf téléchargeable à la fin de la page)

      De toute façon, c’est tout-à fait inaudible. Tout le monde — y compris les salariés les plus aisés — se persuade facilement qu’il a des problèmes d’argent. (il les produit avec une certaine aisance, je dois dire).
      Vivre avec 400 euros pas mois, savoir que tout ce qui est simple pour n’importe quel salarié devient rapidement un problème dès que la moindre défaillance (un trou dans une chaussure) se présente, n’empêche pas que des interlocuteurs touchant plus de 2000 balles (c’est l’horizon au-delà duquel la somme est si grosse qu’elle ne représente plus rien pour moi) mensuellement vous parlent de leurs problèmes d’argent. « Tout le monde a des problèmes d’argent ». Déjà entendu un de mes éditeurs qui avait trois ans de retard sur mon paiement, à qui je faisais part de mon inquiétude en voyant l’hiver approcher sans trop savoir comme on allait se payer du bois, me parler de ses difficultés financières en me disant "je vous comprend, on est tous dans la même galère". Sauf que tout le monde n’y rame pas. Il y a une cabine.
      À qui vous voulez parler de ça, quand on vous rétorquera systématiquement qu’il faut tout simplement porter plainte (ah ah ah ah. La justice pour les pauvres, c’est à se tordre) et qu’on attend plus avec impatience dans la conversation que le moment où enfin vous allez arrêter de pigner ? Bin oui, j’arrête, parce qu’avec mon mode de vie, je suis nanti avec mes 400 balles par mois par ce que je sais que ça peut être bien pire encore : je ne suis pas réfugié, je parle bien ma langue (administrativement, ça change tout, notamment les rapports de terreur et d’intimidation), j’ai pas de gosse à charge, j’ai pas encore mon cancer, j’ai plein d’amis avec lesquels on peut partager plein de choses, une épouse extraordinaire (qui vit avec la même somme), je n’éprouve aucune honte à vivre pauvrement (ça compte beaucoup), et j’ai même la chance inouïe de posséder le toit (putain j’ai un toit, rien que ça !) sous lequel je vis (c’est énorme, j’en suis largement conscient. Régulièrement, je regarde la bicoque et j’ai un sursaut de morale absurde, me disant que ça va s’arrêter, qu’il y a eu une erreur quelque part, que tout va rentrer dans l’ordre et qu’une force quelconque va me rappatrier fissa dans notre appartement moisi - littéralement moisi).
      Alors, j’aurais réellement honte de me plaindre. 400, je gère, j’ai même géré moins. Mais quand même, une chose dont je suis sûr : quiconque n’est pas pauvre ignore absolument de quoi lui parle un pauvre. Les recours à l’aide sociale sont non seulement une source de tracas (chaque perspective de ce genre me tord le ventre d’angoisse : essayer d’avoir un rendez-vous physique avc la CAF parce que je suis dans une espèce de néant administratif qui me prive de la CMU - ah ah ah , vous pensiez ça impossible ? Bin non — est un truc qui peut me paralyser pendant 6 mois parce que je sais d’emblée vers quoi je me dirige comme enfer. Je n’y vais toujours pas. Je fais l’autruche. Je me dis que bon allez je vais pas tomber malade. Voilà où j’en suis). Le prochain éditeur qui dit qu’il me comprend mais qu’il a lui-aussi des problèmes, je lui fais quoi ?

    • J’ai lu la longue complainte de @koldobika et j’ai hésité à la partager. Aujourd’hui je suis benèze des argumentaires de monolecte et du terrier. En penchant un peu plus vers l’avis de L.L de mars. Je vis aussi grâce aux #minima_sociaux (ASS) gagné après une longue vie de labeur (en fait, une interminable succession de boulots précaires et de stages : tuc, sivp, cif, greta, afpa...) J’ai fini par décrocher le Graal, comme ils disent. Un CDI à l’issue duquel (10 ans) je me suis fait virer pour #maladie_professionnelle. Trop content de cette tuile qui me tombait sur le râble. J’ai fêté ça en emmenant mon taulier aux prud’hommes qui à dû allonger 5 000 € pour faire la soudure avec mes indemnités de licenciement. (Merci au Sub.tp/CNT pour son soutien et ses conseils.)
      Maintenant, si l’aide sociale n’est pas parfaite elle reste perfectible. J’y ai toujours fait recours et tous les gueux.ses, les #sans_dents ont même intérêt à l’infiltrer, voir y faire de l’entrisme. Je ne manque jamais de leur rappeler que c’est les « assistés.es » qui leur fournisse le bifteck. Si je ne l’ai pas infiltrer moi-même ; j’ai rencontré un paquet de peigne-cul, dans les #services_sociaux mais aussi des personnes admirables. Aujourd’hui, je suis quinqua-chômeur avant d’être #cacochyme, je ne suis pas contre le travail mais contre n’importe quel travail. Ni voyez pas de l’orgueil mais le pauvre aussi a des exigences. Ce que je perds en picaillons, je le gagne en quelque chose d’infiniment plus précieux, le temps ! Voir le dernier CQFD, n°142 qui consacre un dossier de neuf pages à ce sujet et le tout beau, tout chaud, refuser de parvenir, idées et pratiques . Editions NADA / avril 2016. Invitation ci-dessous pour une présentation de l’ouvrage par deux menbres du collectif du CIRA de Lausanne http://cira.marseille.free.fr/debats/debat20160430.pdf

      Tant que notre triomphe ne sera pas en même temps celui de tous, ayons la chance de ne jamais réussir !

      Elisée Reclus.

  • Témoignage : comment #Sanofi augmente artificiellement le prix de ses médicaments aux dépens de la #sécurité_sociale
    http://multinationales.org/Temoignage-comment-Sanofi-augmente-artificiellement-le-prix-de-ses-

    S’il est beaucoup question du déficit de la Sécurité sociale, on parle relativement peu de l’une de ses causes fondamentales : le prix toujours plus élevé de certains médicaments. Le système de fixation des prix et des taux de remboursement permet aux entreprises pharmaceutiques d’accumuler des profits considérables, tout en creusant le trou de la Sécu. Illustration éclatante avec le témoignage, publié par la #Revue_Projet, d’un ancien cadre de Sanofi sur la manière dont la firme pharmaceutique a pu (...)

    Actualités

    / Revue Projet, #Pharmacie, #France, Sanofi, fiscalité, sécurité sociale, #financiarisation

    #fiscalité
    « http://www.revue-projet.com/articles/2016-01-sante-gros-medicaments-trou-de-la-secu-et-loi-du-marche »

  • La santé pour tous
    http://www.laviedesidees.fr/La-sante-pour-tous.html

    Protection sociale, médicalisation croissante de la société, dynamiques des professions médicales et de l’institution hospitalière : la santé est au croisement de multiples préoccupations. Un état des lieux de recherches empiriques et de perspectives théoriques sur ce thème s’avérait nécessaire.

    Livres & études

    / santé, #protection_sociale, #sécurité_sociale

    #Livres_&_études #santé

  • La Pologne introduit un impôt sur les banques et les assureurs
    Le parlement polonais dominé par les conservateurs a approuvé mardi soir l’introduction d’un nouvel impôt sur les banques et les assureurs, conçu pour contribuer à financer les promesses électorales du parti de Jaroslaw Kaczynski.Soutenu par 284 députés, contre 157 et une abstention, le nouvel impôt a été fixé à un taux annuel de 0,44% des actifs des banques et des sociétés d’assurances.
    L’impôt qui, selon ses critiques, risque de faire augmenter les frais du crédit, des dépôts bancaires et des assurances, ou même de déstabiliser le système financier du pays, doit entrer en vigueur le 1er février 2016. Il doit apporter dans les caisses de l’Etat plus de 4 milliards de zlotys (950 millions d’euros) supplémentaires, selon les calculs officiels.
    Le parti Droit et Justice (PiS, au pouvoir) compte, dans un premier temps, réaliser sa promesse électorale d’allocations mensuelles de 500 zlotys (120 euros) par enfant. Son coût annuel est estimée à environ 20 milliards de zlotys.
    D’autres promesses prévoient l’introduction d’une rémunération horaire minimale, un relèvement substantiel du montant des revenus exonérés d’impôt et la distribution gratuite de médicaments pour les plus de 75 ans, ainsi que l’abaissement de l’âge de la retraite à 65 ans pour les hommes et à 60 ans pour les femmes, après que le gouvernement libéral précédent l’avait fait reculer progressivement à 67 ans. La loi des finances pour 2016 table sur une croissance de 3,8% du PIB, un déficit des finances publiques de 2,8% du PIB et une inflation de 1,7%.

    Source : http://www.rtbf.be/info/monde/detail_la-pologne-introduit-un-impot-sur-les-banques-et-les-assureurs?id=917452

    Dans toute l’europeu, une politique de #droite_extreme. En Pologne l’inverse semble t’il. J’ai un peu de mal à suivre
    Avec une politique pareille, nul doutes que le gouvernement polonais soit salement vilipendé par tout ce qui est #européen. Reste à voir, si ce sera vraiment appliqué dans les faits
    Excuser le ton négatif de cet article, mais comme vous les savez les journalistes doivent obéir à leur patron

    #banques #assurances #retraites #sécurité_sociale #allocations_familiales #smic #Frédéric_lordon #Indépendance

    • Article dans Libération sur le sujet : http://www.liberation.fr/planete/2015/12/30/les-manoeuvres-des-conservateurs-divisent-la-pologne_1423582

      Les promesses électorales ont un prix. Le parti polonais Droit et Justice (PiS), au pouvoir depuis octobre, a fait voter mardi soir un impôt sur les banques et les assurances. Puisqu’il détient la majorité absolue à la Diète (la Chambre basse du Parlement), le PiS n’a pas eu de difficultés à faire approuver sa nouvelle réforme. Conçue pour aider à financer le programme social onéreux du parti, la nouvelle taxe entrera en vigueur le 1er février. Le PiS n’a jamais dissimulé son ambition de « repoloniser » l’économie. Le parti en campagne avait promis de taxer les institutions financières et de renationaliser certaines banques. Le premier volet vient d’être réalisé. Le second risque de faire grincer des dents.

      Une autre loi, qui doit encore recevoir l’assentiment du Sénat - une formalité puisqu’il est lui aussi à majorité conservatrice - suscite déjà le mécontentement de l’Union européenne et des ONG : il s’agit d’un texte approuvé mercredi par la Diète qui donne aux conservateurs de Droit et Justice le contrôle des médias publics. Les nouvelles dispositions font expirer avec effet immédiat les mandats des membres des directions et des conseils de surveillance de la télévision et de la radio publiques. C’est au ministre du Trésor qu’il reviendra désormais de nommer et de révoquer les nouveaux chefs des médias publics, jusque-là choisis sur concours par un Conseil de l’audiovisuel. [...]

    • Au programme aussi, en Pologne :
      – Immigration zéro concernant les musulmans clandestins
      #religion, quand tu les tiens . . .
      – Renforcement de l’exécutif et du pouvoir personnel du président, centralisation, main basse sur le pouvoir judiciaire, les médias publics, les services secrets.
      – En gros, copie de la #V_république en France
      – Education : Création d’un « #baccalauréat_religieux »
      Bientôt chez nous aussi, ce baccalauréat _

      Le parti au pouvoir en Pologne s’appelle le #PIS , il porte bien son nom.
      Le #PS en France va bientôt changer de nom, vu les brillants résultats électoraux, et ajouter la lettre I à son nom.

      Pour ce qui est de l’avis des #ONG, méfions nous. # RSF , Reporter Sans Frontières, qui ne s’intéressait qu’à certaines frontières, trés sélectivement, a pu être rebaptisé Revolver Sans Frontières grâce à son brillant dirigeant, robert ménard, qui continue la carrière que l’on sait à Béziers.
      Ce n’est pas la seule ONG dans ce cas là.

  • Zéro chômage de longue durée : une expérimentation d’« utopie réaliste » votée à l’unanimité à l’Assemblée
    http://www.20minutes.fr/france/1747849-20151209-assemblee-approuve-a-unanimite-experimentation-territoire

    Au coeur du projet : une expérimentation législative, pendant cinq ans, dans dix micro-territoires volontaires, de l’embauche en CDI, payé au Smic, de chômeurs de longue durée dans une entreprise développant une activité dans l’économie sociale et solidaire, via la réaffectation des dépenses liées au chômage. La mesure, si elle est jugée concluante, pourrait être généralisée.

    C’est quoi ce truc ?

    #chomage, #ESS,

    • « réaffectation des dépenses liées au chômage » —> toucher la même somme qu’au chômage mais avec une obligation de bosser ("j’en chie donc je suis" http://www.peripheries.net/article217.html), et ça se fait dans des structures « non rentables » ce qui insinue l’idée que le chômeur devrait même remercier qu’on l’embauche même si ce qu’il fait n’est pas « rentable »
      #guerre_aux_pauvres

    • cordialement invitée à lire le dossier je commence par l’expérimentation terrain hein
      https://www.atd-quartmonde.fr/wp-content/uploads/2013/11/2014-05-12-Annexe-4-Exp%C3%A9rimentation-%C3%A0-Seiches-sur-le-Loir-e
      La proportion 59/26 nous a paru assez significative. Les 59 personnes prêtes à travailler étaient plongées dans une #anxiété considérable.
      Elles savaient le rôle dramatique de la privation d’#emploi. Elles savaient que si la privation d’emploi dont elles souffraient ne trouvait pas de réponse rapidement, elles rejoindraient inéluctablement les 26 autres qui sont ces autres #chômeurs longue durée qui ne sont pas venus spontanément dans l’expérience demandes tu ?
      les 26 : « problèmes de santé dans l’immédiat, problématiques diverses à+long terme : logement, addictions, charge familiale, dettes… »
      voilà pour la base ô combien saine du « volontariat ». c’est LA PEUR. la peur des CONSEQUENCES du super statut de chômeur.
      et eux mêmes osent dire que les personnes volontaires l’étaient parce qu’elles SAVAIENT qu’elles risquaient de finir comme les autres sinon l’#entreprise expérimentale n’a finalement généré aucun revenu, n’a formé personne, et a été arrêtée sans plus de suites
      mais le rapport conclut que « ça aurait pu si on avait pu continuer ».
      avec des si...
      mais la
      on est au sol
      (accessoirement cette histoire de formation est rigolote. à part la formation sur le tas aucune n’est gratuite donc soit ya apport extérieur et on n’est plus dans « l’opération blanche » prévue, soit ce sont les indemnités des chômeurs qui paient leur #formation, soit on parle de choses ni qualifiantes ni diplômantes qui du coup ne représentent pas une perspective d’avenir pour qui que ce soit car non reconnues)
      (sauf par ta mamie qui ne manquera pas de me recommander à ses copines mais de là à me tirer un #salaire ou monter ma boite y’a loin)
      (car : tous les prestas en aide à domicile proposent déjà le service accompagnement en courses, il y a aussi des coursiers dont c’est le taf et mieux que ça, des entreprises de livraisons de repas chauds. tous dûment reconnus qualifiés diplômés habilités et en secteur marchand)
      bref osef mais au final on a quoi : une population stigmatisée maltraitée qui dit oui parce que sinon ça veut dire qu’elle préfère devenir comme ceux qui sont pas volontaires (les vilains), aka un camé un pochtron un cassosse endetté ou quoi déjà ? ha oui un cas de pb familiaux. ce qui serait, nous dit on , un « éloignement définitif » de l’emploi (et donc du monde des vivants, en gros, merci)
      moi j’appelle ça abus de faiblesse sur population stigmatisée maltraitée, point.
      (pis quand tu vois une « création d’emploi » sur le rapport d’expérimentation qui s’appelle « sanitaires communaux » bon.)
      (ouais ouais y’a pas de sot métier mais m’étonnerait que la dame elle ait été dame pipi avant le chômage, hein)
      note pour plus tard : arriver bourrée quand on voudra me forcer à ça, me faire classer direct dans les perdus pour la france. mes voisins me chient assez sur la gueule comme ça j’irai pas torcher leurs chiottes. NO WAY.
      comme dit le vieil antonio : ils essaient de nous mettre plus bas que terre mais mon chien et moi on leur pisse à la raie.
      (quand tu regardes le rapport d’expé en fait t’as un bled qui s’est payé du nettoyage des services communaux et même une aire de pique nique sur le dos de ses chômeurs longue durée, sans claquer une thune. un peu le rêve de tout français, quoi)
      parmi les regrets exprimés : la mairie pouvait générer 6 temps pleins mais les pov chéris il aurait fallu augmenter les #impôts alors non (accessoirement passons à la trappe les dotations des communes et les taxes des entreprises, tout est impôt local c’ets connu) (oupas)
      (de manière assez rigolote tu pourras constater que c’est souvent les mairies avec le + de #taxes entreprises qui génèrent le + d’emplois)
      regrettable aussi d’après atd : le fait de ne pas pouvoir inclure l’entretien des résidences secondaires inhabitées parce que houlala ça bénéficie à un particulier alors bon sans contrepartie c’est dur à légitimer hein (ya du yavoir des jaloux de l’aire de piquenique)
      il va de soi que cette fois ce sera différent et cette nouvelle expérimentation du concept n’aura pas des airs puants d’#esclavage.
      je repense à la réaction de mes concipriotes lors des dernières inondations : « pourquoi vous forcez pas les chômeurs à venir nettoyer !! »
      pas d’affolement, patience, ça vient. de rien vraiment on n’a pas trop le choix vous savez. c’est ça ou « rejoindre le contingent des 26 »
      et ça, ça fait peur. ça parle de tas de soucis de #famille, thune, #logement, #santé et même tu sais pas ? tout le monde le sait ! ILS BOIVENT.
      apprécions dans le rapport d’expérimentation que « ds cette petite commune les volontaires connaissaient tous les histoires privées des 26 »
      moi jaime bien quand on fait dans la désintégration sociale sur rumeurs et qu’en dira-t-on, je trouve que ça endigue bien la #stigmatisation.
      du coup c’était très intéressant, le monsieur a bien fait de me dire de lire ça, dis donc. pour le coup jvais picoler, hein. voilà. team 26.
      sur cette demie conv super enrichissante et pourvoyeuse de 5 points de tension avec mon sauveur légitime, je pense que partir c’est pas pire
      techniquement ce niveau de mépris d’un côté et de rinatapé de l’autre je le vis tous les jours partout irl faut il se l’imposer davantage ?
      passons sur le fait de se voir prescrire une réinsertion sur la base de travaux ménagers pour les f/ travaux btp/extérieur pr les h
      c’est le genre de #sexisme qui n’intéressera pas les féministes bourgeoises, hein.
      franchement le « takafer des ménages » si tu veux tu l’as pas inventé, atd. tfassons tkt tu découvriras bien assez tôt ces supers projets pour les « fin de droits » vu que toi tes droits ils auront une fin bcp + rapide
      HINHINHIN
      utilisons nos talents bien connus pour la bande son
      lire ceci https://www.atd-quartmonde.fr/wp-content/uploads/2013/11/2014-05-12-Annexe-4-Exp%C3%A9rimentation-%C3%A0-Seiches-sur-le-Loir-e
      écouter cela https://www.youtube.com/watch?v=nM1MZRwAiDM


      n’hésitez pas à m’embaucher pour vos soirées comité d’entreprise. j’anime toujours à point nommé.
      https://www.youtube.com/watch?v=tBH2O7hDAa4&list=RDnM1MZRwAiDM&index=13

      tiens un tweet sur un burn out au taf. et encore imagine toi t’étais payé, hey. le chômeur en fin de droits lui c’est pour gratos.
      et c’est pas pour faire une « famille entreprise », c’est pour juste échapper au fait d’être exclu de l’humanité.
      du coup nous on nous demande pas d’aimer notre équipe/ambiance, on nous demande d’aimer laver des chiottes pour pas une thune. \o/
      on nous le dit dans le rapport. le chômeur en fin de droit est très angoissé. ha oui mais pour un pauvre ça s’appelle pas burn out, dis.
      nan nous on peut tout nous faire tavu c’est jamais un souci tout ce qu’endure un chômeur est NORMAL.
      il n’y aucun coupable personne qui lui fait du mal c’est juste normal. et la solution c’est d’aimer servir les autres gratuitement.
      pour les mêmes symptômes : au salarié on prescrit un arrêt de travail, au chômeur on prescrit ...du travail.
      un point commun cependant : dans les deux cas il y a punition financière. mais ça apparemment c’est normal aussi. (la logique a mal)
      ça peut rappeler aussi la position de la mère au foyer en burn out. « impossible, elle bosse pas ». et hop.
      c’est limite accepté juste après la naissance d’un bébé. okay t’es pas habituée d’accord cocotte. « post partum ». mais juste là, hein.
      la prescription rejoint souvent celle du chômeur. « reprends le #travail ! » et hop !
      par contre si t’es employée de crèche ou nounou, t’as le droit au #burn-out, toi. les #enfants c’est super fatiguant.
      la #hiérarchie, aussi, houlala. (mais un mari non. rien à voir. la mère au foyer a qu’à retourner bosser on te dit)
      sympas toutes ces ptites fautes de logique, kamême. j’aime bien. on pourrait en faire une encyclopédie.

      (relevé sur twitter https://twitter.com/feeskellepeut/status/684446031996583936 et suivants)

    • plutôt que d’aller demander à une mairie si elle a pas besoin par hasard qu’on nettoie les chiottes pour recycler un chômeur, allez voir les chômeurs les femmes au foyer les mamans en congé parental et les vieux et demandez leur ce qu’ils FONT au quotidien. Votre mine d’emplois elle est LA. votre relance économique est sous vos yeux. payez tout ce travail là, et on consommera avec le fric.
      N’empêche tu prends toutes les mamies qui se tapent les mioches le soir le week end et les vacances t’en as de l’emploi et de la colo. Rien qu’en garde d’enfants tu prends toutes les « jgarde le gosse de ma pote » et toutes les mamies t’as 5000 crèches à ouvrir. En plomberie élec et autres joies prend tous les « laisse jvais te le faire » des papis et t’as 250 artisans manquants par département. On va même pas parler des réparations bagnoles... et combien de gens ici servent de nerd de service pour de l’assistance informatique ?
      Voyez bien qu’il est non seulement là mais il est fait, le taf. en revanche : on le PAIE pas. c’est juste ça le problème.
      Je crois pas que la solution géniale soit d’y contraindre gratos ENCORE des chômeurs"identifiés comme ayant du temps dispo". cordialement.
      (au mieux ça soulagera d’autres gens identifié comme ayant du temps dispo de leur part habituelle de ce travail. nouvelle hiérarchie. bof)

      Semaine prochaine on parlera du travail gratuit que l’ensemble nommé adultes exige de l’ensemble nommé « enfants aînés » (jdéconne, mais là aussi bcp choses qui mériteraient rémunération et qu’on laisse les gosses être des gosses et pas les parents du ptifrère). Ça me paraît logique que si on veut vivre en tout travail et yakletravail qui mérite salaire blabla toussa on paie TOUT le travail. Sinon si pour la même activité c’est payé pour les uns et gratos pour les autres ya un gros pb de logique à la base. Sinon si on veut sortir de la logique de travail c’est possible aussi mais dans ce cas là on passe au #revenu_de_base le vrai. Pas une énorme arnaque de libertariens, pas un truc A LA PLACE de la #sécurité_sociale, un truc EN PLUS.
      Là on passe sur un autre modèle de société, et okay on peut jouer au gratuit/partage/toussa. Mais faut choisir, merde. Ce qui est en train de se monter c’est un truc à 2 vitesses bien immonde où des gens rémunérés, eux, vont pouvoir tout exiger gratos d’un paquet d’autres qui seront condamnés au 500 euros pour tous (idée qu’on a l’indécence de nommer revenu de base pour enfoncer le clou)
      Le beurre l’argent du beurre et le cul de la crémière pour les méritants d’un travail qui se fait rare parce que sinon ça marcherait pas. D’autant plus rare que sont nombreux les actifs complices à se gaver de temps libéré gratos sur le dos des autres, selon le modèle de papa qui travaille lui et donc en fout plein la tronche de taches ménagères à maman qui « a le temps, elle ». (dépourvue d’emploi et coincée sur place telle le chômeur bien identifié par sa commune nécessiteuse de lavage de chiottes gratuit)
      Exemple rigolo : les vieilles à chats. tu sais celles qui ramassent stérilisent nourrissent et finissent par en avoir 15. c’est du travail. C’est du travail gratuit (et pire, coûteux) que tous les autres n’ont pas fait, et dont ils n’assument pas les conséquences puisqu’ils laissent ça aux vieilles à chat dont en plus ils ont le toupet de se moquer allègrement.
      Là aussi y’a une mine d’emplois. Gestion de la faune semi sauvage que le lambda laisse proliférer nimporte comment.
      Le monde est plein de gens qui bossent dur que personne ne paie et sans eux vous auriez bien du mal avec vos vies. admettez le on avancera.
      t’écouter chialer sur ta vie au bureau ton patron kilécon ta fatigue kélégrande mon chéri si c’était un psy ce serait 50 euros la 1/2 h.
      pousser kevin sur le vélo lâche patusuit patussuiiite si c’était autrui ce serait payé tarif éduc sportif.
      ça + mille autres compétences/activités, et sans cesse en dév d’autres, voilà ce que c’est, être « inactif ». le #burn-out est une évidence.

      prends un #chômeur. il a pas de thune. de ce fait il arrête pas de devoir acquérir de nouvelles compétences et accomplir de nouvelles taches.
      la machine à laver est en panne ? chômeur ne peut pas payer quelqu’un. chômeur apprend et fait. ou lave dans la baignoire.
      la bagnole démarre pas ? chômeur apprend, et fait. ou marche. et ainsi de suite pour tout. oui c’est épuisant, oui.
      et après comme il sait faire, chômeur, actif n’hésite pas à l’appeler quand lui il a un souci de machine/bagnole. pour pas payer, héhé.
      au final chômeur bosse dur, apprend bcp, fini en burn out. tu l’aurais indemnisé correctement il aurait été en forme, gain de sécu, et il aurait appelé des gens dont c’est le métier pour faire tout ça, et son pote actif aussi, gain d’emplois.
      la cerise c’est que comme chômeur dépourvu de fric a du apprendre un tas de trucs y’a des gens bien intentionnés qui viennent le voir après pour faire le bilan de toutes ses acquisitions et les mettre à dispo gratos pour une collectivité. c’est assez cynique.
      genre « tu saurais nous faire une aire de pique nique ? » "oh bin oui j’ai appris ça un jour où il me fallait un meuble", et hop, exploitation
      même cynisme quand une femme inactive poussée aux taches ménagères se voit proposer ? une belle réinsertion dans le ménage, bin hey.
      cynisme aussi quand une femme ’inactive’ se retrouve condamnée au torchage des mioches et qu’on lui offre une réinsertion en nounou. -_-
      zéro chômeur longue durée, 100% d’exploités gratos. on change le bénéficiaire au lieu de faire tout ça pour vous mm vous le ferez pour nous. et comme ça vous procurera pas une thune supplémentaire vous le ferez pour vous mm aussi c’est pas à la place c’est en plus. double taf.
      on s’assure bien de la base du volontariat en vous chiant abondamment sur la gueule si vous refusez, et roule ma poule.
      ça me rend malade, ya complicité générale ça abuse à tout va ça sait très bien ce que ça fait...et ça nous joue les indignés. sérieux.
      le prochain qui s’indigne du chômage est prié de rémunérer sa mère quand il lui refourgue le gamin fiévreux à 7h du mat, ptin.
      c’est une grève des inactifs qu’il faut. on arrête tout. plus rien de gratuit, qu’il crèvent.
      répondre jonérinafout à tout. ton gamin peut pas aller à l’école ? rinafout. tu pars en vacances qui garde ton chat ? rinafout.
      quand faudra payer sos nounou et une pension féline ça va moins rigoler ça vite chialer que faut augmenter les salaires et le reste.
      à méditer sérieux. plein de gens se sont penché sur le concept de don (le vrai, pas tes poubelles) mais personne n’a tenté d’abolir le don. puisqu’il n’existe que de certains à certains, et pas ceux qu’on croit, puisque tout le monde doit tout mériter et que tout se paie...mh ? supprimer tout ce qu’on fait gratos. tout notre don à la communauté. pour voir ce que ça fait quand c’est à EUX qu’on donne plus rien ?
      ça leur manquera vite ça leur fera tout drôle de plus rien avoir gratos même pas un sourire et une heure de compagnie. chiche.
      faut pète d’abord la fin du #travail gratuit avant d’espérer la fin du travail tout court.

      #gratuité #travail_domestique et aussi détournement de la #logique_du_don par le #capitalisme
      (relevé sur twitter https://twitter.com/feeskellepeut/status/684502218150641664 et suivants)

    • ATD Quart-Monde contre les pauvres
      https://paris-luttes.info/territoires-zero-chomeurs-atd-4909?lang=fr

      Nouvel épisode dans la guerre aux pauvres. La proposition de loi sur les « territoires zéro chômeurs », malgré un large consensus en première et seconde lecture devant les deux assemblées, a recueilli très peu d’écho médiatique. Ses défenseurs, au premier rang desquels ATD Quart-Monde, ont pourtant la prétention de révolutionner l’assurance chômage, rien de moins. Le projet vise une remise au travail de l’ensemble des chômeur-ses de longue durée, au SMIC, à budget égal pour « l’entreprise France ». Cynisme, aveuglement ou naïveté ? La philosophie sous-jacente a de quoi alerter.

  • La Louise du taudis - Chroniques du Yéti
    http://yetiblog.org/index.php?post/1516

    Les trois sœurs sont mortes de langueur. Comme on le disait naguère dans les bonnes familles. Pour mes jeunes lecteurs, qui n’étaient pas encore nés au temps où Flaubert ou Maupassant tenaient leurs blogues, un mot d’explication est nécessaire. La tuberculose n’affectait que les pauvres. Les riches, eux, mourraient de langueur ou de mélancolie… Question de classe et de distinction.

    Les trois sœurs avaient une bonne à tout faire. Guère plus âgée qu’elles. Qui habitait un taudis.

    -- Une masure, monsieur, où il n’y avait pas de fenêtre, juste une porte. Et même pas de cheminée. Mon père n’aurait pas voulu y mettre ses cochons tant c’était une glacière ! Y’en avait bien de la misère, monsieur, même encore après la guerre !

    La bonne a fini par contracter la tuberculose. Le biotope était favorable. Et la bonne a contaminé les trois sœurs…

    #santé #sécurité_sociale

  • Ce projet de #budget est surtout marqué par la logique de réduction de la dépense publique - Groupe Communiste, Républicain et Citoyen
    http://www.groupe-crc.org/activite-des-senateurs/la-discussion-et-le-vote-de-la-loi/affaires-sociales/article/ce-projet-de-budget-est-surtout-marque-par-la-logique-de-reduction-de-la

    Notre système de #Sécurité_sociale distribue certes des prestations pour un montant supérieur au budget de l’État. Mais il présente une situation financière dont on exagère continûment la « gravité » pour justifier d’imposer aux salariés, aux assurés sociaux, aux familles, ou encore aux retraités, de nouvelles ponctions sur le niveau des prestations.
    Selon vos propres chiffres, le régime général de Sécurité sociale devrait présenter, en 2015, un déficit de 9 Mds d’euros pour 348 Mds d’euros de dépenses prévues.

    Ce qui signifie environ 2,6 % de découvert !

    Soit l’équivalent d’un découvert bancaire de moins de 40 euros pour un salarié percevant 1 500 euros mensuels ! Tout est dit !

    La vraie question qui se pose à la Sécurité sociale ne réside pas dans l’excès de dépenses, quand bien même il faudrait agir bien plus fortement sur les prix pratiqués en matière de médicaments par un certain nombre de groupes pharmaceutiques.
    La vraie question est bel et bien celle des recettes, victimes à la fois de la fiscalisation des ressources et de la multiplication des allégements de cotisations sociales patronales.
    Or celles-ci continuent à exploser : de 23 milliards d’euros en 2015, celles-ci vont passer à 33 milliards d’euros en 2016 (dans le cadre du Pacte dit de responsabilité), avant d’atteindre 41 milliards en 2017.

    Voilà la vraie raison du « trou » de la Sécurité sociale.

  • Fraude aux cotisations sociales : pourquoi l’impunité perdure
    http://multinationales.org/Fraude-aux-cotisations-sociales-pourquoi-l-impunite-perdure

    Les fraudes patronales aux cotisations sociales dépassent les 16 milliards d’euros. Des employeurs des secteurs du #BTP, de la restauration ou de la sécurité privée en sont les principaux responsables. Sur le papier, ils encourent de lourdes sanctions. Mais en pratique, elles sont rarement et faiblement appliquées. Et seule une petite part des montants fraudés est recouvrée. Enquête sur un scandale qui perdure alors que la #sécurité_sociale fête ses 70 ans. Lyon, en plein été. Un grand hôtel en (...)

    #Enquêtes

    / #France, #Bouygues, #Vueling, #Easyjet, BTP, #Transports, #Tourisme_et_loisirs, #droits_des_travailleurs, sécurité sociale, #crimes_et_délits_économiques, #responsabilité_juridique_des_entreprises, normes et (...)

    #normes_et_régulations
    « http://www.leparisien.fr/val-d-oise-95/l-agence-d-interim-etait-specialisee-dans-le-travail-clandestin-17-09-201 »
    « http://www.gouvernement.fr/lutte-contre-le-travail-illegal-affronter-le-sujet-avec-rigueur-lucidit »
    « http://www.senat.fr/rap/r13-450/r13-45010.html »
    « http://www.bastamag.net/Comment-Bouygues-exploite-ses »
    « http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/Controle_du_PNA_en_2013.pdf »
    « http://www.journal-officiel.gouv.fr/publications/bocc/pdf/2014/0048/boc_20140048_0000_0015.pdf »
    « http://www.acoss.fr/files/contributed/Rapports_d_activite/Fichiers%20imprimables/Controle%20et%20lutte%20contre%20la%20fraude%202014.pdf »

  • Travail reproductif et oppression des mères isolées (suite)
    Relevé sur twitter : https://twitter.com/feeskellepeut/status/655732240207519744 et suivants

    la notion de #travail_reproductif n’aura pas percé à temps il faudra inventer un autre concept, c’est tout.
    « travail d’humain » ce serait pas mal. ou « travail de la vie ». un truc comme ça qui définira l’ensemble de ce qui n’est pas pour le moment
    considéré comme une dépense ni de ressources ni d’#argent ni d’énergie alors que justement ce n’est que ça.
    ce qu’on appelait #sécurité_sociale c’était juste la prise en charge collective de ce monceau de travail et de coûts mais bon.
    c’était déjà pas à la hauteur en plus. on avait inventé les #allocations_familiales par exemple pour aider à assumer le coût de la #reproduction
    je sais pas si t’imagines le coût REEL d’un gamin mais les allocs c’est JUSTE 125 euros par mois à partir du deuxième, quoi.
    on n’a même pas eu le temps de dire que c’était pas assez que déjà faut entendre qu’on fait les gamins POUR cette aumône --
    on n’a pas eu le temps de dire que l’#apl était trop basse pour soutenir l’accès au #logement des plus pauvres que déjà on la perd O.O
    et qui a servi de cible à toute cette merde intellectuelle qui à terme brise le peu de #solidarité qu’on avait réussi à établir ?
    les divorcées. les #mères célibataires. ces traîtresses à l’ordre du capital et du nom du père.
    c’est pas nouveau ça fait des siècles que tout le monde cogne sur les « enfants illégitimes » et leurs génitrices « impures »
    ça a toujours été comme ça. les filles mères. les veuves, un peu moins mal vues mais tout autant dans la merde. les divorcées.
    on nous a toujours reproché la même chose : nos enfants. demande à un raciste il te dira pareil sur les étrangers. « ils font trop d’enfants »
    ça a toujours été LE point care où il y avait une lacune et où on attaquait non pas sur des solutions mais sur des culpabilisations dégueu
    je crois pas que le trip ait changé au fil des siècles. les pauvres on leur reproche essentiellement de se reproduire
    parce que c’est facile ça les maintient pauvres et justement comme on en a besoin pour faire du bon larbin...voilà.
    on parlait travail reproductif pour attirer l’attention sur ce mécanisme là qu’il aurait fallu enrayer mais bon. tant pis.
    maintenant qu’il est établi que les mères sont des merdes, que la reproduction n’est pas un travail ni un coût mais juste une faute...
    ça va pouvoir gentiment se répandre au reste du domaine de l’humain, le #handicap la #maladie la #vieillesse seront des fautes aussi
    le #chômage en est déjà une, on va pas le compter ^^ (et comme toutes les autres « fautes » ce n’en est pas une on le subit)
    à terme tous les maigres acquis vont sauter, petite consolation : les mères ne seront plus les seules fautives désignées
    au moins on aura des copains au pays des fautifs ce sera plus juste la reproduction le problème.
    tu mangeras un jour peut être un platane pleine gueule et toi aussi tu seras un méchant qu’avait qu’à pas. ou juste tu vieilliras. fallépa^^
    on fera des échanges et des comparaisons comme les taulards
    « et toi kestafé de mal pour arriver là ? »
    « un gosse »
    « un cancer »
    « 75 ans »
    c’est cool on pourra redécouvrir le concept de sécu et la re fabriquer tavu. ça fait un peu poison rouge mais bon. on assume.
    oui tiens gestion de l’enfance un truc que vous avez pas repéré c’est les nouveaux rythmes scolaires
    doucement mais sûrement privatiser le travail reproductif et réserver sa délégation à ceux qui peuvent se la payer
    de ça aussi les mères ont essayé de vous parler mais vous étiez très occupés à leur chier dessus...
    on pourra étendre ce truc à d’autres activités impondérables de gestion des improductifs. genre changer les horaires des hostos de jour
    décider que l’accueil de jour ferme à 15h et qu’après c’est culture (c’est bien la culture, non ?), et l’année suivante rendre ça payant
    les familles obligées de récupérer leur vieux/malade/handi pourront pas se plaindre, c’est passé crème pour l’enfance.
    voilà comment en tapant prioritairement sur la reproduction (l’enfance, donc) on arrive à taper sur tout le reste derrière.
    là on est bien, on tape dur sur les mères, les nouveau horaires scolaires sont super excluants pour le boulot (déjà que les anciens...)
    et on entend déjà les premières accusations de privilège-daronnes sur le travail du dimanche en prime. on va morfler bien.
    80% des patrons foutent direct le cv à la benne quand ils voient que c’est une femme avec des gosses, on n’a aucun relais ils le savent
    mais socialement on va arriver à dire que les mères sont des planquées. isolée paupérisée désignée à l’opprobre : paie ta planque.
    ça va remonter jusqu’aux autres après. au final tout ce qui a une charge vivante coûteuse nécessiteuse sera considéré comme privilégié
    c’est juste un peu le monde à l’envers à part ça tout va bien.
    mais politiquement c’est malin, en effet. culpabiliser pour des impondérables humains c’est pratique. c’est des impondérables. lol
    ça me fout bien en vrac de voir que ça passe crème pr tout le monde et qu’on peut taper sur les plus affaiblis PAR DES CHOSES IMPONDERABLES

    #école #éducation #care
    #critique_de_la_valeur #guerre_aux_pauvres #femmes #patriarcat
    http://seenthis.net/messages/378617#message407092
    et lien avec http://seenthis.net/messages/383423 cc @chezsoi

    • le fait qu’il n’y ait aucune opposition à cette destruction méthodique de la sécu qui condamne des gens (bah oui) c’est grave
      ça veut juste dire que c’est rentré dans les têtes comme un fait acceptable d’éliminer certains.
      c’est pas vraiment comme ce qu’on avait avant, cette espèce d’acceptation bras ballants d’une espèce d’inéluctable...non.
      avant c’était genre « ho bin merde y’a des pauvres gens cépa d’bol » ou « ha merde y’a des morts là » là on passe à l’élimination active.
      là on est entré dans un truc où on est passé de « han les pauvres merde c’est dommage pour eux » à « achevez ces parasites ! »
      avec toute une idéologie derrière bien en place pour appuyer vicieusement. les délires comme quoi les chômeurs ont besoin de réapprendre à se lever le matin ou à se laver se coiffer...les délires comme quoi les familles monoparentales ont besoin d’accompagnement éducatif... tout un tas de petits coups vicelards qui se donnent des airs de prise en charge alors que ce ne sont que des exclusions de l’humanité

      #néolibéralisme #barbarie #déshumanisation

    • heureux ceux qui peuvent se permettre d’ignorer le réel et d’attendre que sorte un élu des urnes avec un gros panneau fasciste sur la gueule. au train où ça va les concernés risquent juste de ne pas tenir jusqu’à ce jour là, eux.
      ça va très vite. on a pris la réforme de l’assurance chômage sur la tronche droits rechargeables, même annulée elle a fait du dégât. là on mange la réforme apl par dessus (je rappelles que les chômeurs concernés par les droits rechargeables ne sont pas encore sauvés). entre les deux ou par dessus on a pris les nvx rythmes scolaires et le cortège d’exclusions de cantines/ activités payantes etc. on a mangé un rappel edf sur DEUX ANS (lol, oui) et 6% d’augmentation encore cet été. on a pris aussi la réforme de la cmu complémentaire t’as rien vu mais on l’a sentie passer. y’en a trop jpeux même pas tout lister c’est plus des réformes c’est la grêle sur les pauvres.
      tu perds 60% de tes ressources au chômage, tu reperds en frais de santé en augmentation de l’énergie en frais de scolarité et maintenant en prime tu perds aussi ton logement, chances que tu sois encore vivant dans deux ans à ce rythme là ?
      (et en plus des demeurés pires que les autres ferment à la glu les locaux des assos dont on dépend) (assos qui, on le rappelle, n’ont plus de subventions non plus) (tout est fait pour aider tavu)

    • on n’a plus de taf pas les moyens de consommer dehors plus d’accès à quelque loisir que ce soit nos gosses ont plus droit aux cantines. l’eau chaude c’est la nôtre pas celle de la piscine. le chauffage c’est encore notre facture pas celle du centre commercial ou du ciné. alors étonnamment les augmentations edf on les sent bien passer tu vois.
      tu vas voir qu’un jour ils vont nous faire payer PLUS CHER que les autres au motif qu’on consomme statistiquement plus d’élec. ce qui est juste un peu normal quand t’es chez toi h 24 alors que le bon productif lui est au taf et peut baisser son chauffage chez lui. excusez nous de chauffer nos logis l’eau de nos douches et notre nourriture, on le fera moins quand on sera morts, promis.
      dans le même genre la mesure de déchets ménagers au poids déjà en test dans plein d’endroits est une belle mesure de sanction des pauvres :)
      statistiquement je prends tous mes repas chez moi mes gamins aussi je vais payer 2 fois plus cher de poubelles que toi. et oui.
      t’as plus qu’à foutre un bonus malus en fonction du poids de déchets et je serai punie au carré. merci !
      et alors imagine le mec qui est pauvre ET malade et qui a besoin de matériel consommateur d’edf à domicile h24
      et bin lui quand on fera une taxe à la surconsommation d’énergie il va kiffer BIEN.
      dans le même genre tu peux prendre la tarification au poids de déchets ménager POUR UNE PERSONNE INCONTINENTE par exemple
      ou un malade avec de nombreux pansements à changer souvent. et bin fallait être en bonne santé. tais toi et paie au cube.
      dans ce monde là, seul l’’humain productif et valide survivra. les autres on a pas tenu compte de leur existence désolés. --

    • les #femmes là où elles morflent le plus et là où elles se font bien emmerder c’est par la #reproduction. c’est ça qui te rend faiblarde un temps fatiguée un autre et te fout sous dépendance financière d’un mec
      c’est par la foutue gestion des mioches qu’on te tient loin de la politique du travail des loisirs et de l’évolution de ta carrière
      c’est par là aussi qu’on te dévoue à l’associatif au taxi mioche et aux putains de gâteaux d’anniversaires
      c’est encore par les mioches qu’on te tient à ta place de bonne lamère bien digne bonne éducatrice bon exemple t’as-pensé-aux-enfants
      c’est par les mioches qu’on te coince avec un connard parce que faut les moyens de le quitter AVEC EUX
      c’est par les mioches qu’on te punit , en te les enlevant, ou parfois pour certains mecs gratinés, en les tuant, tout simplement.
      c’est par les gamins qu’on te garde sous surveillance sociale. par l’école, par les allocs, par les toubibs.
      et faut pas en parler ? et y a rien de fait ? et tu me parles de tampax ? merde. on n’a vraiment pas les mêmes soucis meuf.
      je suis désolée qu’on n’ait pas les mêmes soucis mais jmaintiens que c’est le cas, on n’est pas dans le mm bateau du tout.
      et ce qui m’emmerde c’est qu’on ne parle pas du mien, de bateau, comme si c’était la honte la tare suprême ou je sais pas quoi.
      un couple sur trois #divorce. une majorité ont des mioches. qui en majorité atterrissent chez la daronne. ça c’est mon bateau.
      80% des violences conjugales occasionnant la demande de divorce se produisent après la naissance du 1er enfant. mon bateau. bienvenue à bord.
      c’est par la #maternité qu’on s’est trouvées affaiblies c’est ça qui nous a vallu les pénalités sociales puis celles dans le #couple etc

      #violence_contre_les_femmes

    • pour le moment quand jvois passer des choses sur les mères en #féminisme c’est pour nous accuser de l’éducation des mâles
      non seulement on dit RIEN sur tout ce qu’on perd tous les renoncements tout ce à quoi être mère nous expose nos difficultés etc.
      mais EN PLUS on nous accuse de ce que font les mecs. ça va ? bien la #sororité ?
      vous avez vu où qu’une daronne peut contrer toute seule du fond de la cuisine où on la ramène en boucle toute une société sexiste ?
      bien le délire ? on a des super pouvoirs aussi ou ça se passe comment ? sérieux.
      on perd nos jobs on n’est mm pas indemnisées pour le torchage de gamins on finit par se prendre des torgnoles mais oui on est puissantes --

    • #parent_isolé #famille_monoparentale #femme
      Parce que tant que tu ne l’as pas vécu, tu ne peux même pas imaginé ce qu’est la vie de ces femmes.
      Et lorsque tu es cette femme et que tu vas te fritter seule pour défendre tes droits et ceux de ton gamin :
      – regards hautains et condescendants
      – de la directrice de l’école
      – des services sociaux
      – des services d’hygiène de l’habitat (c’est sale chez vous)
      – des flics qui t’attaquent chez toi, plus facile parce que tu es seule
      – des « on va vous envoyer la DDASS » réguliers pour que tu te taises
      – des amis qui ne comprennent pas pourquoi tu ne peux pas sortir avec eux quand ils te préviennent la veille
      – de ceux qui te disent que pour les travaux, t’as qu’à te trouver un mec
      – de la famille qui ne capte rien et n’aide jamais, ni financièrement ni en temps ni moralement, parce qu’ils ont « déjà leurs probèmes »
      – des retours terribles de solitude qui te font comprendre que le monde n’est plus pour toi, que ton implication social de militante tu peux te la foutre au cul, y’aura personne que toi pour donner le bain et aller chercher sa croute
      – du manque de solidarité entre femmes et en général de la méchanceté humaine
      Et même quand tu te sauves à la campagne, c’est encore plus difficile … et difficile aussi de ne pas tomber dans le pathos et de faire chier personne, alors tu te tais.
      Et merci à Lucette, sa mamie, d’avoir été là, arrivée de la campagne à 20 ans, trois mômes seule, pas son rêve, rentrer tard si tard, pas possible de les élever correctement, s’excuse du père de ma fille, ce fils qui a disparu. Et la dernière fois que je l’ai vu, cette complicité de femmes pour me dire à moi, à moi seule, mais en sous entendu, les viols réguliers et les violences de cet ex-mari, lui aussi déserteur, dont elle ne s’est jamais remise, la honte la taraudant.
      #survivantes #pleurs

  • Premier procès en #Allemagne contre #Ryanair et la stratégie d’optimisation sociale et fiscale du « low cost »
    http://multinationales.org/Premier-proces-en-Allemagne-contre-Ryanair-et-la-strategie-d-optimi

    À la différence d’Air France, qui a annoncé une vague de suppression d’emplois, la compagnie low cost Ryanair affiche une insolente santé financière et de faibles frais de personnel. Et pour cause : le système que dénonce un ancien pilote de Ryanair est scandaleux. Il a été contraint de créer sa propre entreprise immatriculée en Irlande pour travailler en tant que prestataire pour la compagnie à bas coûts, sans assurance maladie ni rémunération fixe. Il a décidé d’attaquer Ryanair en justice. Ce modèle se (...)

    Actualités

    / Allemagne, #Transports, Ryanair, fiscalité, #évasion_fiscale, #droits_des_travailleurs, #conditions_de_travail, #sécurité_sociale, (...)

    #fiscalité #syndicats
    "http://europa.eu/rapid/press-release_IP-12-710_fr.htm?locale=en"
    "http://www.flightcrewsolutions.com/node/8"
    "http://corporate.ryanair.com/careers"
    "https://www.courdecassation.fr/IMG/CC_crim_arret1078_140311.pdf"
    "https://www.courdecassation.fr/IMG/CC_crim_arret1079_140311.pdf"
    "https://www.eurocockpit.be/sites/default/files/primera_air_aoc_shopping_information_nt_15_0313_f2.pdf"

  • La Sécurité sociale a 70 ans : quelle conquête ouvrière ? | Le Journal Lutte Ouvrière
    http://www.lutte-ouvriere-journal.org/2015/09/23/la-securite-sociale-70-ans-quelle-conquete-ouvriere_37922.ht
    Extrait :

    À la tête du gouvernement, de Gaulle eut comme politique de remettre en selle toutes les structures de l’État, l’armée, la police, l’administration. La situation économique, après les destructions massives, était catastrophique. La situation des classes pauvres était très difficile. L’enjeu, pour le #patronat, était d’imposer aux travailleurs des efforts et des bas salaires sans susciter de révoltes.

    Pour faire accepter cette politique, de Gaulle obtint la collaboration totale des appareils politiques et syndicaux. Le #PCF et la #CGT appelèrent les travailleurs à retrousser leurs manches, et empêchèrent que des luttes ne se développent en dénonçant les grèves comme « l’arme des trusts ».

    C’est dans ce contexte que fut créée la #Sécurité_sociale, en tant qu’assurance contre un risque de contestation sociale. Elle offrait un minimum de garantie sociale aux travailleurs, sans augmenter leurs salaires ni améliorer leurs conditions de vie, alors qu’ils se voyaient imposer le maximum de sacrifices.

    À la tête du gouvernement, de Gaulle eut comme politique de remettre en selle toutes les structures de l’État, l’armée, la police, l’administration. La situation économique, après les destructions massives, était catastrophique. La situation des classes pauvres était très difficile. L’enjeu, pour le #patronat, était d’imposer aux travailleurs des efforts et des bas salaires sans susciter de révoltes.

    Pour faire accepter cette politique, #de_Gaulle obtint la collaboration totale des appareils politiques et syndicaux. Le PCF et la CGT appelèrent les travailleurs à retrousser leurs manches, et empêchèrent que des luttes ne se développent en dénonçant les grèves comme « l’arme des trusts ».

    C’est dans ce contexte que fut créée la Sécurité sociale, en tant qu’assurance contre un risque de contestation sociale. Elle offrait un minimum de garantie sociale aux travailleurs, sans augmenter leurs salaires ni améliorer leurs conditions de vie, alors qu’ils se voyaient imposer le maximum de sacrifices.

    • INTERVIEW Depuis les années 80, l’Amérique a délaissé l’action publique pour lutter contre la pauvreté au profit de programmes philanthropiques privés basés sur la volonté individuelle. Dans un essai paru mercredi, le sociologue Nicolas Duvoux montre que l’#Etat_social a été pratiquement éradiqué. Et remplacé par les fondations des Bill Gates ou Warren Buffet.
      Alors que la crise fragilise les plus faibles et que les #inégalités de #richesse ne cessent de s’accroître, la lutte contre la pauvreté est devenue un défi majeur des Etats développés [sic]. Aux Etats-Unis, l’aide aux plus démunis, principalement issus de la population noire, a radicalement changé de visage. Dans les Oubliés du rêve américain (PUF), paru mercredi, le sociologue Nicolas Duvoux constate ainsi qu’à l’intervention de l’Etat s’est substituée celle de Warren Buffet et Bill Gates. Désormais, c’est la #philanthropie qui fait office de politiques publiques aux Etats-Unis. Une évolution qui gagnera un jour la France ? Même si elle a un parfum très XIXe siècle, l’approche philanthrope a aussi pour effet de relancer le rêve américain ! Essentiellement basés sur la volonté individuelle, les programmes d’aide permettent de regagner estime de #soi et sentiment d’autonomie, bref, de ne plus se sentir pauvre, honte absolue en Amérique. (...)
      Warren Buffet soulignait ainsi qu’il payait moins d’impôts que sa secrétaire. La redistribution à laquelle ils se livrent, à travers le secteur associatif, est si considérable qu’elle se substitue, en partie, aux prestations sociales publiques, qui, elles, ont été drastiquement réduites. (...)
      Personne ne veut être assimilé à un pauvre. C’est de plus en plus valable en France également. Le ressort fondamental de ce rejet me semble être une demande de dignité et de #respectabilité. C’est aussi l’effet de plus de trois décennies de néolibéralisme. (...) inculquer des formes de « savoir être » qui permettent aux participants de se projeter dans l’avenir, à se présenter comme quelqu’un qui a des ressources plutôt que comme quelqu’un de démuni. (...) transformer la société en transformant les gens de l’intérieur, notamment en les aidant à acquérir des techniques - pour gérer leurs émotions ou pour gérer les interactions difficiles avec des voisins violents et armés. Cela a un côté très américain : le #salut passe d’abord par une réforme personnelle. (...)
      incarcération massive des jeunes Noirs : la probabilité d’aller en prison pour les hommes noirs sans diplômes, nés entre 1975 et 1979, est de l’ordre de 70 %. La prison est devenue quelque chose de tout à fait « normal » qui contribue à reproduire les inégalités. On peut penser que c’est tard, à la fin de son second mandat, mais c’est une orientation politique qui est courageuse dans un pays où tout homme politique se doit d’être dur face au crime (« tough on crime »)

      #lutte_contre_la_pauvreté #workfare #état_pénal #gouverner_les_pauvres #néolibéralisme (faire fond sur la liberté des sujets, cf. Michel Foucault) #autonomie_comme_sentiment #diviser_les_pauvres #racaille (les jeunes hommes noirs, destinés à la prison)

    • [L’empowerment] répond aux limites de l’intervention publique qui, elle, ne donne pas de place à l’initiative des gens. C’est d’ailleurs pour cela que ces programmes suscitent une vraie #adhésion. Les personnes pauvres ne veulent plus recevoir, de manière passive et méprisante, des prestations venues de l’extérieur. Mais la limite de ces programmes, c’est qu’on transfère la responsabilité de trouver une solution aux problèmes à des gens qui ont peu de ressources. Et ils contribuent à légitimer la richesse des riches ! La philanthropie a tout de même pour effet de transformer en générosité ce qui est avant tout de l’accumulation privée de richesse, exonérée de fiscalité. C’est l’une des différences majeures entre les philanthropes d’aujourd’hui et ceux du temps de Rockfeller, qu’on surnommait les « barons voleurs » et qu’on accusait de corrompre les politiques et d’exploiter les ouvriers : Bill Gates ou Warren Buffet sont, eux, extrêmement populaires.

      Vous avez aussi noté que le quasi-unanimisme, autour de ces programmes, se fait, en réalité, contre les jeunes hommes noirs. Pourquoi ?
      La #solidarité des participants se construit #contre_la_minorité la plus démunie : ceux qu’on perçoit comme des délinquants - sauf s’ils passent à leur tour par le récit de la rédemption. Tout se passe comme s’il fallait absolument rejeter une minorité qui pose des problèmes pour être intégré à son tour moralement dans la société.

      #intégration_morale #respectabilité #guerre_entre_pauvres

      Une petite note. En matière d’empowerment, il semble qu’il en soit tout autrement dans des collectifs contestataires. La nécessité pour des collectifs de pauvres (chômeurs, précaires, par ex.) de disposer en leur sein d’acteurs non démunis de ressources (syndicalistes, ex étudiants, intermittents) pour forcer l’espace public (en faire exister un) sans risquer d’emblée marginalisation, invisibilité maintenue ou criminalisation ne va pas sans contradictions internes et elle se couple, spécialement en période de reflux dune survalorisation des moins intégrés socialement (les plus dominés étant alors présentés, au nom du concret, comme les seuls porteurs de la vérité).

      Bon, il semble qu’il faille essayer de cueillir ce livre, c’est l’un des rares académiques à enquêter sur le terrain et à donner, avec toute la politesse bourgeoise et scientifique requise, des éléments critiques qui peuvent être utilisés dans une autre perpective que la sienne.

    • Les personnes pauvres ne veulent plus recevoir, de manière passive et méprisante, des prestations venues de l’extérieur

      Encore la confusion entre sociale et aide aux pauvres, « les #assistés ». Non la #sécurité_sociale ne signifie pas que l’on aide les plus démunis mais que l’on socialise, au contraire de privatiser, des ressources pour sécuriser la vie des individus. Parfois cette sécurité est réservée à un moment de la vie particulièrement instable.

    • L’autonomie, fiction nécessaire de l’insertion ? Nicolas Duvoux
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4026

      Les politiques d’insertion sont exemplaires de la #normativité de l’autonomie dans la société française contemporaine. La contractualisation des relations entre les usagers et les institutions invite les premiers à prouver expressément qu’ils veulent adhérer à la société pour bénéficier de la solidarité de celle-ci. Ces politiques sont de part en part traversées par une logique de la reconnaissance des formes de relation à soi. Chacun y est considéré comme responsable de sa vie, et chacun va devoir trouver en soi les motifs de sa participation à la société.

      Cependant, la valorisation de l’autonomie individuelle a pour pendant une condamnation accrue des comportements considérés comme déviants. Ce renversement est structurel. Pour en rendre compte, on peut suivre ici François Dubet lorsqu’il affirme que « de manière plus ou moins latente, le principe d’autonomie est sous-tendu par une conception héroïque d’un sujet capable de se construire lui-même et donc porté à “blâmer la victime” ». La référence à l’autonomie dans l’insertion apparaît dès lors comme une façon d’adapter cet idéal aux possibilités effectives des individus.

    • Mouais, il y a plusieurs compréhensions du terme. Je dirais plutôt à l’aune de ce qu’enseigne la vie dans le capitalisme - et non pas la philosophie classique - prendre collectivement la liberté de se donner une loi contre celles de ce monde.

      Mais ce qui parait dominer ici actuellement c’est plutôt l’individualisation et l’évitement du conflit collectif, donc pour qui a pour rôle de prévenir les conflits, le majoritaire, ce que dit Duvoux, une norme de l’intégration sociale ; et minoritairement, une vague et impossible aspiration quasi-autarcique. Dans les deux cas, la possibilité d’une estime de soi dans un monde de violence et d’inégalités. Être respectable, suffisamment « normal », ou ne pas se mépriser d’avoir à jouer une participation obligée en parant ses quelques « arts de faire », les écarts aux normes que l’on arrive à développer ou tenir, d’une légitimité idéologique, d’une couche de généralité. (ainsi le dernier édito de Jeff Klak qui se termine par « se tenir chaud » résume-t-il bien le motif dont sont tissés les bandes, groupes et familles élargies où, sous des oripeaux de plus ou moins bon goût, chacun se devrait de trouver refuge).

    • L’autonomie obligatoire. Sociologie du gouvernement de soi à l’école, d’Héloïse Durler (une note de lecture)
      http://lectures.revues.org/17435

      « Sois autonome ! » ou comment dépasser les contradictions d’une « injonction paradoxale » d’une « valeur phare des normes éducatives » contemporaines qui prescrit à l’enseignant d’ « amener l’élève à vouloir librement ce qui lui est imposé dans le cadre scolaire » (p. 10). Tel est l’enjeu au cœur du livre d’Héloïse Durler issu de sa thèse de doctorat. (...)
      Selon elle, on peut raccrocher « l’entreprise d’engagement scolaire » à la « montée managériale par l’autonomie » au travers du « new public management » qui n’épargne ni le monde du travail, l’action sociale ni les politiques éducatives. Par ailleurs, cette entreprise n’est pas étrangère à l’idéologie du « projet » plusieurs fois évoquée et rapidement explorée (p. 34-35) mais, pour parachever la démonstration, il était possible de lui imposer un même traitement qu’aux autres mots-plastiques récurrents des discours concernant les dispositifs éducatifs que sont les notions de « compétence », « objectifs », « qualité » ou de « participation ». En suivant, on peut interroger comment cette « autonomie obligatoire » s’inscrit dans la « nouvelle école capitaliste » de Laval et al. dès lors que les logiques néolibérales du monde du travail pénètrent plus avant le monde l’éducation, davantage orienté depuis les années 1960 vers « l’insertion professionnelle et sociale des jeunes générations » (p. 148) voire pour envisager la construction de la « servitude volontaire aujourd’hui ».

      #autonomie_obligatoire

    • @aude_v pardon, mais quand j’écris plus haut « se tenir chaud » résume-t-il bien le motif dont sont tissés les bandes, groupes et familles élargies où, sous des oripeaux de plus ou moins bon goût, chacun se devrait de trouver refuge", il me semble que ce n’est pas une manière d’encenser cet aspect "affinitaire". C’est souvent un aspect nécessaire (car c’est là que certains partages peuvent avoir lieu, les exemples sont légion : apprendre à parler dans un collectif ça commence souvent par une zone d’entente moins étendue que celle où se prononce "la parole publique", lire et/ou écrire pour qui n’est pas déjà rodé à le faire "dans son coin" à partir du commun, ça nécessite svt une dimension d’"atelier"), mais il est parfaitement insuffisant si il n’est pas lié, ouvert, circulant, confronté à de de l’hétérogène plus déroutant encore que l’hétérogénéité qui déjà le constitue. Par exemple du fait d’une participation à des conflits dans lesquels sont impliqués de plein droit des inconnus, ce qui me parait une vérification indispensable. Et parfois il n’y a même pas besoin d’affinité pour se trouver lié par une cause et par là à ceux qui s’en sont emparé. Sans doute n’avons nous pas vécu le même genre de malheurs de la militance.

    • Phrases ardues, je sais pas si celle là l’était tant que ça, @aude_v, mais je vois bien qu’il m’arrive souvent de m’exprimer de façon confuse. Au point de me dire que je devrais me limiter à envoyer du matériel sans écrire.

      Sinon, pas très sûr de la polarité ascétisme/consumérisme. Pour ce que j’ai connu, il est systématique qu’à un moment ou un autre, des « militants » en viennent à se plaindre de fournir du travail pour des gens qui l’utilisent en free riders. Par exemple, lors de permanences destinées à des précaires et chômeurs. Mais on voit là même chez des syndicalistes. Et un « groupe révolutionnaire » qui déplore la « passivité générale » dit aussi quelque chose du même genre. Cette plainte est celle de celui qui « travaille » et se « sent exploité », ce ceux qui désirent et sont confrontés à une forme d’acédie vis à vis des objet et des rites (aussi incertains soient ils) qu’ils ont élus parmi ceux qui leur paraissent destinés à être aimés.

      Chez les chômistes et pocherons, quand il se passe quelque chose, quand par exemple un « cas », une action, un instant, se lie à une montée en généralité, à une perspective réellement vécue, quand quelqu’un qui ne fait « que passer » permet d’apprendre, de découvrir quelque chose, ce qui est déjà marquer des points, la question du « consumérisme » n’a pas lieu d’être (prenez ce que vous voulez, comme vous pouvez, barrez vous vite si vous voulez, vous nous privez de rien, on est là pour ça, on a tout à gagner). Et puis c’est aussi la manière de faire qui va déterminer une « relation de service » ou de l’entraide éventuelle. Le contre don est pas une norme.

      Je crois que cette façon de se poser et de se dire est un pendant masochiste de la joie qu’il y a à s’approprier, transformer quelque chose. Un régurgitement dû au reflux politique, la parole d’un défaut d’affinité à la matière en jeu. Faudrait passer à autre chose. Et souvent ça tourne en boucle.

      Bon, je met ton papier en liste de lecture...

    • Ceux dont tu causes, avec leurs réus si importantes, ressemblent à des apprentis politiciens (ils disent même pas comme on le voit dans des collectifs précaires chômeurs, « ah là je peux pas j’ai du taff », les taches utiles restant à effectuer par les disponibles). Et si ils ratent leur parcours et/ou renvoient pas l’ascenseur, on peu l’avoir mauvaise. M’enfin faire rire des carriéristes, c’est rarement un bon investissement.

  • Gardasil, Hépatite B, adjuvants... Les vaccins peuvent-ils aussi nuire à notre santé ?
    http://multinationales.org/Gardasil-Hepatite-B-adjuvants-Les-vaccins-peuvent-ils-aussi-nuire-a

    Certains vaccins, dont le Gardasil, sont de plus en plus critiqués. Ils provoqueraient des fatigues chroniques, des scléroses en plaques ou des encéphalomyélites disséminées. Ils manqueraient d’efficacité ou seraient administrés en trop grande quantité. De simples rumeurs ou des croyances irrationnelles amplifiées par les réseaux sociaux, comme le soutiennent les experts du Comité technique des vaccinations ? Ou des faisceaux de preuves scientifiques troublantes ? Basta ! a interrogé chercheurs et (...)

    #Enquêtes

    / #France, #Pharmacie, #Sanofi, #santé_environnement, #influence, #transparence, #normes_et_régulations, #marketing, #impact_social, #sécurité_sociale, nouvelles (...)

    #nouvelles_technologies
    « http://www.revahb.fr »
    « https://www.flickr.com/photos/inanimate

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     »
    « https://www.flickr.com/photos/danielpaquet
    Flickr
     »
    « http://tempsreel.nouvelobs.com/l-enquete-de-l-obs/20140404.OBS2688/exclusif-cancer-du-col-de-l-uterus-pourquoi-le-vaccin-gardasil- »
    « http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/06/05/de-la-penurie-a-la-controverse-le-point-sur-la-vaccination-en-france_4648288 »
    « http://myofasciite.fr/Contenu/Divers/20141114_%20LeHouezec_SEP_PostVaccHB.pdf »
    « http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/02/18/vaccination-contre-l-hepatite-b-et-sclerose-en-plaques-un-lien-non-etabli_16 »
    « http://www.the-rheumatologist.org/article/asia-a-new-way-to-put-the-puzzle-together »
    « http://journal.frontiersin.org/article/10.3389/fneur.2015.00004/full »
    « http://journal.frontiersin.org/article/10.3389/fneur.2014.00230/full »
    « http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24923906 »
    « http://www.hcsp.fr/explore.cgi/avisrapportsdomaine?clefr=369 »
    « http://www.20minutes.fr/societe/1567595-20150320-pourquoi-francais-plus-plus-mefiants-envers-vaccins »
    http://multinationales.org/IMG/pdf/1821.full.pdf
    http://multinationales.org/IMG/pdf/santiago_et_al._-_2015_-_macrophagic_myofasciitis_and_vaccination_c

  • Avec les communications surtaxées, les #pauvres casquent pour faire valoir leurs #droits,
    http://blogs.mediapart.fr/blog/siemprecha/030415/les-pauvres-casquent-aussi

    J’appelle la CPAM à propos de ma demande de #CMU-Complémentaire en date du 26 février 2015 (plus d’un mois) : 7 minutes d’attente (contre 10 minutes annoncées) et 5 minutes de communication. J’obtiens une réponse complète à ma question : je vais devoir attendre entre 15 jours et 1 mois de plus pour que soit traité mon dossier. Ils traitent actuellement les demandes du 1er février 2015… = 3,95€

     J’ai oublié quelques questions alors je rappelle la #CPAM : rupture inopinée de la #communication au terme du message d’accueil = 0,40€. Troisième appel à la CPAM : 2 minutes d’attente et 5 minutes de communication : j’obtiens un début de réponse à mes questions, puis rupture inopinée de la communication = 2,48€. Quatrième appel à la CPAM : 3 minutes d’attente et 6 minutes de communication : j’obtiens enfin des réponses complètes à mes questions sur mes remboursements, puis rupture inopinée de la communication = 3,22€. Opération CPAM = 10,05€, 13 minutes d’attente au total, et des réponses que j’aurais pu obtenir sur internet si mon espace abonné n’avait pas été immédiatement fermé sur améli.fr lors de mon inscription au #RSI alors que j’avais encore des droits au régime de #sécurité_sociale général... Impossible d’accéder à ameli.fr donc d’obtenir simplement et gratuitement des relevés de décomptes de la caisse primaire d’assurance maladie.

    #précarité #Appels_surtaxés #CAF #RSA #39_49 #Pôle_emploi

  • La révolte des petites mains de la Silicon Valley
    http://multinationales.org/La-revolte-des-petites-mains-de-la-Silicon-Valley

    La Silicon Valley, siège des géants mondiaux du web comme #Apple, #Google ou #Facebook, est devenue le symbole de l’essor de l’économie numérique, mais aussi de la montée des inégalités et du bouleversement des protections sociales traditionnelles. Le mouvement « anti-Google » de San Francisco, dénonçant l’augmentation des prix de l’immobilier et les expulsions, a fait récemment la une des médias internationaux. Le magazine américain #The_Nation dresse le portrait d’un autre #mouvement_social en pleine expansion (...)

    Actualités

    / #États-Unis, Apple, Google, Facebook, #Libertés_syndicales, The Nation, #salaires, #impact_social, mouvement social, #sécurité_sociale, #droits_des_travailleurs, #conditions_de_travail, (...)

    #syndicats
    « http://www.thenation.com/article/200849/new-silicon-valley-movement-taking-tech-giants »