• Des lois anti-avortements empêchent de soigner les fausses couches aux États-Unis Violette Cantin - Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/monde/etats-unis/736167/des-lois-anti-avortements-empechent-de-soigner-les-fausses-couches

    Les ravages d’un fléau prévisible, mais terrible, commencent à peine à se faire sentir aux États-Unis, alors que des médecins se montrent réticents à soigner adéquatement des femmes qui font une fausse couche, de peur de se faire accuser d’avoir pratiqué un avortement.

    Le New York Times https://www.nytimes.com/2022/07/17/health/abortion-miscarriage-treatment.html rapportait dimanche l’histoire d’une femme s’étant fait refuser des soins d’urgence après une fausse couche au Texas. L’hôpital lui a demandé de revenir uniquement si « elle saignait tellement qu’elle remplirait plus d’une couche en une heure ». Le cas de cette femme est loin d’être isolé, au vu des lois punitives visant les médecins qui pratiquent des avortements.


    Ted Jackson Associated Press Le flou juridique entourant les procédures médicales liées aux fausses couches met des femmes en danger.

    Au Texas, la loi prévoit un « dédommagement » pouvant atteindre jusqu’à 10 000 $ aux personnes entamant une procédure judiciaire contre quelqu’un qui aurait pratiqué un avortement. Au Missouri, quiconque pratique une interruption de grossesse s’expose à de la prison pour une durée qui varie entre 5 et 15 ans. Et en mai dernier, en Louisiane, un comité de la Chambre des représentants a approuvé un projet de loi qui aurait permis de considérer l’avortement comme un homicide et de poursuivre les femmes y ayant recours en conséquence. Le projet de loi a finalement été abandonné après qu’une majorité de la Chambre s’y est opposée.

    Mais si les femmes ne sont pas encore considérées comme des criminelles pour avoir recours à un avortement, les médecins qui les pratiquent le sont dans plusieurs États et craignent la prison. Plusieurs hésitent désormais à fournir des soins médicaux adéquats à des femmes qui font une fausse couche.

    « Il n’y a pas de différence entre les soins médicaux pour une fausse couche et ceux pour un avortement », confirme la Dre Geneviève Bois, qui est professeure adjointe de clinique en médecine à l’Université de Montréal et qui pratique des avortements. « Par exemple, si la grossesse cesse de se développer, mais que la fausse couche n’arrive pas, ça se traite exactement comme un avortement par médicaments, précise-t-elle. Ou alors, on peut y aller par aspiration, comme un avortement médical. »

    Détresse psychologique et mortalité  
    La Dre Monica Saxena, urgentologue qui pratique en Californie, constate de près les effets désastreux des nouvelles restrictions des lois antiavortement. « Même si la grossesse n’est pas viable, certains États avec des lois restrictives concernant l’avortement interdisent une intervention chirurgicale à moins que l’activité cardiaque du foetus soit indétectable », explique-t-elle. Jointe par le Devoir, elle précise que les délais qui découlent de cette interdiction peuvent entraîner « des hémorragies, des infections ou des sepsis qui peuvent causer la mort » de la personne enceinte.

    Bien qu’elle n’ait pas à négocier avec cette ingérence politique dans le domaine médical, la Dre Saxena précise que l’Université de Californie à Los Angeles estime qu’entre 8000 et 16 000 femmes vont se rendre chaque année dans l’État pour obtenir un avortement https://law.ucla.edu/sites/default/files/PDFs/Center_on_Reproductive_Health/California_Abortion_Estimates.pdf . Cela augmentera donc le nombre de patientes à traiter sur son territoire.

    « Les lois antiavortement n’ont pas été créées en utilisant des preuves médicales et elles s’immiscent dans la relation médecin-patient. La conséquence est qu’elles augmentent la morbidité et la mortalité des personnes enceintes », condamne-t-elle.

    La Dre Bois rappelle pour sa part les effets psychologiques que peut avoir l’absence de soins obstétricaux appropriés. « Ça crée beaucoup de détresse psychologique. Les personnes avec un utérus sont placées dans un état de constante incertitude », relève-t-elle.

    L’existence de ce flou juridique aux États-Unis allonge les délais pour des personnes qui pourraient avoir besoin de soins d’urgence tout en créant un climat de suspicion et de retenue parmi les professionnels de la santé.

    « Finalement, être enceinte, c’est 10 à 100 fois plus dangereux que d’obtenir un avortement, rappelle la Dre Bois. En étant enceinte, on est toujours en danger. »

    #Femmes #religion #avortement #ivg #santé #viol #droits_des_femmes #usa #texas #pologne #catholicisme #fausses_couches

  • Cirrhose, des microparticules de plastiques retrouvées dans le foie des malades
    https://www.mediscoop.net/algologie/index.php?pageID=2cfbc155744eddef0496be4f95fe2d34&site_origine=newsletter

    Des #microparticules de #plastiques variées ont été retrouvées dans tous les foies de personnes atteintes de cirrhose. A l’inverse, elles étaient indétectables chez des personnes sans maladie hépatique. Seraient-elles la cause ou la conséquence de la pathologie ? Les auteurs de cette étude parue dans eBioMedicine y travaillent mais constatent en tout cas que ces substances peuvent s’accumuler dans les organes périphériques humains. Jusque-là elles avaient été retrouvées dans le sang, les selles et le placenta.

    Source :
    Microplastics detected in cirrhotic liver tissue - eBioMedicine
    https://www.thelancet.com/journals/ebiom/article/PIIS2352-3964(22)00328-0/abstract

    #santé

  • ‘Run philosophy’: the Chinese citizens seeking to leave amid Covid uncertainty | China | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2022/jul/20/run-philosophy-the-chinese-citizens-seeking-to-leave-amid-covid-uncerta
    https://i.guim.co.uk/img/media/fec277c7d980588b1fa1f45cab82b38cc94dad6a/0_274_8192_4916/master/8192.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    The Guardian - China ‘Run philosophy’: the Chinese citizens seeking to leave amid Covid uncertainty
    With Beijing’s zero Covid policy set to continue, many disillusioned citizens have begun planning to leave the country. Last modified on Wed 20 Jul 2022 05.42 BST
    When Wendy Luo*, a 29-year-old Chinese woman, handed over her passport to a border control officer in Shanghai airport last month, her heart began to beat fast. “I felt like my fate would be determined at that moment. Leave or stay, all at the officer’s mercy.”
    After enduring months of lockdowns and weeks of food shortages, Luo had begun to look for an exit strategy from China. She was lucky, she said, because she quickly managed to find a job in Paris, having spent six years studying and working in France and being in possession of a resident visa.
    “The border control officer in Shanghai asked many questions,” Luo said. “They included why I was leaving China, what did I do in Shanghai in the last couple of years, and what I was going to do in France. Most importantly, whether I plan to return to China any time soon. I pretended to be calm when giving my answers, but I was actually extremely nervous.”
    Until last year, China’s zero-Covid policy had won much support from its citizens. When western countries such as the US and the UK recorded hundreds of thousands of deaths and millions of infections, the ruling Communist party used the opportunity to emphasise the virtues of its system of government.Yet when strict lockdowns began to be enforced across many cities in China, including Shanghai, from the start of 2022, doubts and criticisms began to rise. China’s economy was hit hard, and young graduates complained about not being able to find work. The economy showed signs of rebound in June, but since the more transmissible Omicron subvariant, BA.5, was discovered this month, many have begun to speculate again whether renewed lockdowns in cities such as Shanghai are on the way.
    Many disillusioned urban Chinese citizens have started planning to leave the country. Online, “run philosophy”, or “run xue” – a coded way of talking about emigrating – has become a buzzword. On Zhihu, a post explaining the phenomenon has been read more than 9m times since January.
    Elsewhere on Chinese language social media, forums have been set up to exchange tips about how to maximise the chances of being admitted to overseas academic programmes. Immigration agencies reported the number of business inquiries had shot up too over the past few months.
    Mark Li*, a 24-year-old history teacher in the southern province of Hainan, jokingly calls himself a member of the “run philosophy club”. After spending four years as an undergraduate student in the US, Li came back to China in the summer of 2020 to build a career in teaching.“Initially, the idea of leaving China started with the frustration of censorship that began to build in my day-to-day job. And when lockdowns in Shanghai began, I started to think harder about it: people’s rights can be so easily taken away, even in the most outward-looking city like Shanghai,” he told the Guardian.
    The last straw, according to Li, was the recent announcement in Beijing that it would “unremittingly grasp the normalisation of epidemic prevention and control in the next five years”. The line caught the eyes of China’s Covid-fatigued citizens. After an outcry online, the reference to “five years” was removed from Chinese media, and a related hashtag on Weibo was deleted.
    Yet Li was determined. He saw all of this as a sign of deeper changes that are taking place in China today. “When I came back to China two years ago I was planning on a life and career in the country. I was very optimistic … But Covid seemed to have revealed the rotten core of Chinese politics and turned the country upside down – in a short span of two years.”It is difficult to know how many of those who pondered leaving did leave in the end. Official emigration figures for this year are not immediately available. According to the United Nations population fund (UNFPA), there was only a total Chinese emigration of 6.9 million over the years from 2000 to 2021. And measured as a share of China’s total population, the UNFPA said, it is “negligible”. In May, Beijing said it would “strictly limit” unnecessary travel outside the country by Chinese citizens.Rachel Murphy, a professor of Chinese development and society at Oxford University, said the rise of the run philosophy “sits alongside other sentiments that have in recent years become popular in China’s social media, such as ‘lying flat’” – taking an extended break from relentless work. The popularity of run philosophy, she said, indicated that people want to opt out of a social order that has become hyper-competitive, exhausting and unpredictable.
    “The recent lockdown in Shanghai also increased the visibility of unchecked party-state power on individuals,” she said. “Yet, the costs of using their voice to try to change things are too high for Chinese citizens. So that leaves them with dreams of exit.”But Murphy said that this was not to say that these young people were not loyal to China and their nationalistic sentiments were very strong. “Right now, though, some people feel they want to escape the present circumstances of their lives.”The sense of uncertainty was shared in China’s expatriate community across different industries, too. While Chinese citizens face tough hurdles to leave, foreign residents find it tough to stay. This pains Andrea Caballé, a Spanish lawyer who has called Beijing home for the past decade.
    Last month, after she began the process of preparing to move back to Barcelona, her home town, Caballé broke into tears in her Hutong apartment in downtown Beijing. “I spent a decade of my life in China. I have loved this country, but now I feel that I have no choice but to go back home,” she said.Caballé, who turned 37 this year, began her career as an intern in 2012 in the Chinese capital. Over the past decade, she has thrived professionally. She now works for the European Union in Beijing, facilitating legal exchanges between Europe and China.But since Covid struck, Caballé said the sudden lockdowns brought her constant stress and were demoralising. “I don’t want to be told one day that I couldn’t leave due to Covid when I really have to, for example, visit my elderly parents in Spain,” she said.Luo, now finally settled in Paris after months of distress, said she will stay in France for as long as she can. “I don’t know when I’ll be back in China next,” she said. “Rumour has it that ‘zero Covid’ probably won’t end until 2025. So I’ll have to find a way to stay in France until then, at least.”

    #Covid-19#migrant#migration#chine#sante#emigration#exit#confinement#frontiere#europe#france#shanghai#runphilosophy

  • Japan sees fewer foreign visitors even after opening border to tourists | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/asia/east-asia/article/3185950/japan-sees-fewer-foreign-visitors-even-after-opening-border

    Japan sees fewer foreign visitors even after opening border to tourists
    The number of foreign arrivals was 120,400 compared with 147,000 in May – visitors in June were down 96 per cent compared with three years ago
    The country began accepting tourists on June 10, doubling the daily entry limit to 20,000 – most came from Vietnam, followed by China, then South Korea. Foreign visitors to Japan fell in June from the previous month, even after the country began taking steps to reopen its borders to tourists for the first time in more than two years.The total number of foreign arrivals was 120,400 compared with 147,000 in May, according to data released from the Japan National Tourism Organisation on Wednesday. Japan officially began accepting tourists on June 10, doubling the daily entry limit to 20,000 visitors.While the tally doesn’t provide a breakdown on the types of visitors, the decline suggests Japan isn’t seeing a flood of tourists even as a weaker yen makes visits more affordable.Tourists are still limited to group tours with strict controls – including mandatory mask-wearing, temperature checks and limited free movement – appearing to be making it difficult to plan for and attract visitors.Japan is facing its 7th Covid wave, but the tourism industry’s not worried. The biggest number of visitors came from Vietnam, followed by China, then South Korea.Before the pandemic, Japan was at the peak of a tourism boom, with inbound visitors reaching a record in 2019. Now, the island nation is one of the last remaining rich economies with strict border controls. Visitors in June were down 96 per cent compared with the same month three years ago.

    #Covid-19#migrant#migration#japon#sante#tourisme#frontiere#controlesanitaire

  • Sans-papiers, ils font tourner un centre d’hébergement d’urgence
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/07/20/sans-papiers-ils-font-tourner-un-centre-d-hebergement-d-urgence_6135541_3224

    Sans-papiers, ils font tourner un centre d’hébergement d’urgence
    Sept travailleurs d’un hôtel social de Bagnolet, en Seine-Saint-Denis, ont entamé une grève pour réclamer leurs salaires et leur régularisation.
    Par Julia Pascual
    Publié hier à 18h27, mis à jour à 09h39
    Les employés sans-papiers lancent un mouvement de grève pour exiger le paiement de leurs salaires et leur régularisation, à l’entrée de l’hôtel Ibis à Bagnolet (Seine-Saint-Denis), converti en centre d’hébergement d’urgence depuis le début de la crise sanitaire, le 20 juillet 2022.
    C’était au début de l’épidémie de Covid-19. Alors que la France était confinée depuis trois semaines à peine, la population claquemurée, l’Etat se mobilisait pour mettre à l’abri les plus vulnérables.En Seine-Saint-Denis, un nombre record de chambres d’hôtel étaient préemptées. A Bagnolet, par exemple, un hôtel Ibis était réquisitionné pour offrir un hébergement d’urgence à des sans-abri. La gestion du lieu était confiée à un opérateur bien connu de l’Etat, l’association Coallia, mastodonte de l’hébergement social de plus de 4 000 salariés, dont le président n’était autre que l’actuel ministre aux outre-mer, Jean-François Carenco. Dans ce grand bâtiment de huit étages, qui voisine l’autoroute A3, plus de 400 personnes sont encore abritées aujourd’hui, originaires notamment d’Afrique de l’Ouest, d’Afghanistan ou d’Europe.
    Et c’est ici que, mercredi 20 juillet, sept travailleurs ont entamé une grève. Ils font partie d’une équipe d’une vingtaine d’agents hôteliers qui, pour le compte d’une entreprise sous-traitante, Gaba Global Service International, gèrent l’accueil, la livraison des repas et l’entretien du réfectoire. Ils disent aussi être chargés de faire des rondes de sécurité dans les étages. Ils travaillent de jour ou de nuit, souvent douze heures par vacation. Fait tout à fait notable : ils sont sans papiers et disent n’avoir jamais été déclarés. Ils expliquent aussi au Monde n’être payés qu’un mois sur deux en moyenne.
    Originaires de Côte d’Ivoire, du Mali ou encore de Guinée, et aujourd’hui accompagnés par le syndicat CGT, ils ont débrayé pour exiger le paiement de leurs salaires et leur régularisation. A l’entrée de l’hôtel, mercredi, outre la présence des grévistes et de syndicalistes, on pouvait observer le va-et-vient routinier des résidents ainsi que d’autres salariés. Il apparaît que la gestion de ce centre est entièrement confiée à des entreprises sous-traitantes, qu’il s’agisse de la sécurité ou même de l’accompagnement des résidents. Les travailleurs sociaux, par exemple, sont tous intérimaires. Contactée, Coallia n’avait pas encore donné suite au moment de la publication de l’article. En début d’après-midi, mercredi, un représentant de l’association ainsi qu’un autre de Gaba Global Service International se sont brièvement déplacés sur le site pour rencontrer les grévistes, avant de convenir d’un nouveau rendez-vous, jeudi. « On a des loyers à payer et des familles qui comptent sur nous », explique au Monde l’un d’eux, Alassane (à leur demande, seuls les prénoms des travailleurs sont donnés). Cet Ivoirien de 39 ans vit en France depuis près de cinq ans. Il a été embauché dans le centre d’hébergement d’urgence dès son ouverture, au mois d’avril 2020. Plusieurs grévistes montrent les attestations de déplacement dont ils ont bénéficié pendant le confinement. Sur la foi de relevés bancaire et des jours qu’il dit avoir travaillés, Alassane aurait perçu 4 976 euros en 2022 pour 1 428 heures, soit moins de 3,50 euros de l’heure, sans jamais voir l’ombre d’un contrat de travail ou d’un bulletin de salaire.Son collègue Drissa, un Ivoirien de 52 ans, en France depuis près de cinq ans lui aussi, a scrupuleusement noté toutes ses heures et les virements qu’il a reçus. Selon ces éléments compilés, il aurait travaillé 1 200 heures en 2022 et dit avoir touché sur la même période 4 000 euros, soit l’équivalent d’un salaire horaire de 3,33 euros.Le patron de Gaba Global Service International leur aurait pourtant promis 9 euros l’heure puis, à partir de 2021, 8 euros l’heure. « Mais quand on réclame, il se fout de nous, témoigne Mohamed, un Guinéen de 36 ans, en France depuis 2013. Il paie une partie en promettant de payer le reste la semaine prochaine. » Mohamed dit avoir travaillé jusqu’à 336 heures par mois et avoir dû, malgré cela, cumuler deux autres emplois dans la sécurité et le jardinage pour s’en sortir. Faute d’être payé certains mois, Fousseni, un Ivoirien de 37 ans, a dû quitter un studio à Argenteuil (Val-d’Oise), dont le loyer s’élevait à 650 euros, et retourner vivre chez une logeuse ivoirienne.
    Contacté mercredi par Le Monde, le dirigeant de Gaba Global Service International, Yves Gaba, se défend d’avoir sciemment embauché des sans-papiers : « Personne ne rentre sans présenter de documents », insiste-t-il. Il ajoute que sa société « déclare une vingtaine de salariés ». A propos des défauts de paiement, il charge le donneur d’ordre, Coallia. « Les retards sont dus à plusieurs raisons, ajoute-t-il. Dernièrement, il y a eu un audit interne à Coallia qui a bloqué le paiement des factures depuis mars. » Le montant du marché s’élèverait à environ 130 000 euros par mois. Lors de son échange avec les grévistes, un représentant de Coallia a reconnu « des petits soucis de facturation » depuis plusieurs mois et promis le règlement de son sous-traitant dans les vingt-quatre heures. Les problèmes de paie seraient en réalité apparus « dès l’ouverture du site ». « A ceux qui se plaignaient, monsieur Gaba a dit : “Celui qui n’est pas content, il dégage”, témoigne Mohamed. Ça a été sa méthode. »Les grévistes assurent que Coallia ne pouvait pas ignorer la situation. Certains rapportent avoir rencontré plusieurs fois sur le site la directrice adjointe de l’association dans le département. « Elle est venue début juillet, témoigne Fousseni. Elle nous a remerciés de nous présenter sur le site malgré le non-paiement des salaires. Elle nous a demandé si on connaissait des avocats pour défendre nos droits. Elle nous a même proposé de prendre des plateaux-repas pour la maison si on en avait besoin. Coallia savait. »« De nombreux signaux d’alerte auraient dû faire réagir Coallia, dénonce à son tour la CGT dans son communiqué. Comment une telle structure financée par les fonds publics peut-elle sous-traiter une partie de l’activité à une entreprise aussi peu scrupuleuse ? »

    #Covid-19#migrant#migration#france#afrique#sante#sanspapier#centredhebergement#crisesanitaire#confinement#travailleurmigrant#regularisation

  • COVID-19 : l’impact du vaccin sur le cycle menstruel mieux cerné Angie Landry - Radio Canada
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1899084/covid19-vaccin-menstruations-etudes-age-ethnicite

    L’âge, l’ethnicité et l’historique de grossesse ou de fausses couches sont parmi les facteurs pouvant influencer la réaction du cycle menstruel au vaccin, conclut une nouvelle étude publiée vendredi dans la revue Science Advances. https://www.science.org/doi/10.1126/sciadv.abm7201#con1

    Si on savait que le vaccin contre la COVID-19 – comme la plupart des vaccins – pouvait perturber les menstruations des personnes normalement menstruées, de nouvelles observations permettent de constater que les femmes ménopausées ou encore des hommes transgenres sont aussi touchés, notamment par des saignements plus abondants.

    “Je pense qu’il est important de savoir que ces effets peuvent arriver, afin de ne pas avoir peur, de ne pas être sous le choc ou d’être pris au dépourvu”, a déclaré Katharine Lee au quotidien The New York Times, première auteure de l’étude et anthropologue biologique à la faculté de médecine de l’Université Washington, au Missouri.

    La levée de boucliers des personnes avec un utérus https://www.rad.ca/dossier/gyneco/476/vaccins-covid19-menstruations-etudes dès le début des grandes campagnes de vaccination contre la COVID-19, a motivé les chercheurs à mener cette recherche exhaustive.

    À ce jour, il s’agit de la plus vaste étude sur le lien entre le vaccin contre la COVID-19 et le cycle menstruel. Par l’entremise d’un sondage en ligne, des chercheurs de l’Université de l’Illinois et de la Washington University School of Medecine ont colligé les données associées à 39 129 personnes vaccinées.

    Si des biais peuvent être observés – les effets post-vaccin sont “autorapportés” par les répondants – l’étude, menée par une majorité de femmes, souligne que “l’objectif était d’abord de délimiter les expériences vécues par le plus large éventail de personnes possible”. Il s’agit d’ailleurs d’une rare étude où l’échantillon ne se limite pas qu’aux femmes cisgenres.

    Saignements abondants… ou surprenants
    Les recherches qui ont précédé celle récemment parue dans Science Advances se sont surtout penchées sur les effets du vaccin sur la durée des règles, avant et après l’injection d’une dose, plutôt que, par exemple, sur les caractéristiques des saignements menstruels.

    Qui plus est, cette publication met également en évidence les différents groupes de personnes touchées et les changements concrets observés, des paramètres qui étaient absents d’importantes études comme celle publiée dans la revue Obstetrics & Gynecology https://journals.lww.com/greenjournal/fulltext/9900/association_between_menstrual_cycle_length_and.357.aspx en janvier dernier.

    Les chercheurs démontrent cette fois que les réactions post-vaccin varient énormément selon deux axes : un premier touchant les personnes dites “normalement menstruées” et un deuxième lié aux personnes qui ne le sont normalement pas, comme des femmes ménopausées ou des hommes trans.

    On dénote à cet effet que 42 % des personnes dites normalement menstruées ayant répondu au sondage ont affirmé avoir eu des saignements largement plus abondants qu’à l’habitude après avoir reçu leurs doses de vaccin. Près de 44 % des répondants n’ont toutefois remarqué aucun changement dans le débit de leurs saignements.

    De plus, 71 % des personnes sous contraceptifs réversibles à action prolongée (stérilets, implants contraceptifs, etc.) ont pour leur part eu des saignements plus importants après l’une ou l’autre des injections.

    Quant aux personnes dites “non normalement menstruées”, un retour inopiné des saignements menstruels a été remarqué, que ce soit intermittent ou accru dans 66 % des cas des personnes ménopausées et chez 39 % des répondants trans, qui étaient d’ailleurs sur une prise d’hormones du sexe désiré.

    Plusieurs facteurs sociodémographiques
    Selon Katharine Lee, d’autres facteurs pourraient être liés aux personnes ayant vécu des effets indésirables après leurs vaccins.

    Entre autres, les femmes “plus âgées” et non caucasiennes étaient plus susceptibles de vivre des saignements plus abondants après avoir reçu une dose du vaccin contre la COVID-19.

    Les chercheurs font un constat similaire pour celles ayant un historique de grossesse, et même que celles ayant subi une fausse couche ou un arrêt de grossesse étaient davantage à risque.

    Un autre élément d’intérêt : les dérèglements importants observés chez les personnes vivant avec des problèmes de fertilité.

    Une importante proportion des répondants ayant rapporté des saignements abondants vivaient avec l’endométriose (51 %), l’adénomyose (54,9 %), la ménorragie (44,4 %), un ou des fibromes (49,1 %) ou le syndrome des ovaires polykystiques (46,2 %).

    Une réaction normale, mais méconnue
    Cette nouvelle étude souhaitait notamment mettre en lumière que les inquiétudes émises pendant la pandémie sont une preuve qu’il faut davantage sensibiliser – et surtout rassurer – les femmes et les personnes avec un utérus aux potentiels effets secondaires des vaccins. Et pas seulement par rapport à celui contre la COVID-19.

    Il est somme toute normal que le cycle menstruel soit déstabilisé après l’injection d’un vaccin, disent plusieurs experts.

    Selon Dre Jennifer Kawwass, endocrinologue à l’Université Emory d’Atlanta et qui n’a pas participé à cette nouvelle étude, il faut se rappeler que les fluctuations du cycle menstruel devraient être considérés comme tout autre dérèglement ou effet secondaire perçu après un vaccin.

    “Tout comme votre température corporelle ou votre pression sanguine, qui fournit des indices sur votre état santé”, a-t-elle déclaré au New York Times.

    Dans un dossier de Rad https://www.rad.ca/dossier/gyneco , le médecin-épidémiologiste Gaston De Serres rappelait en avril dernier que “les hormones ont un rôle à jouer dans la réponse immunitaire et la réponse en termes d’effets secondaires qu’on observe avec les vaccins [...] et il y a une réponse [aux vaccins] qui est différente chez les femmes [par rapport aux hommes]”.

    Les chercheurs de l’étude parue dans Science Advances soulignent à plusieurs reprises que les cliniciens ont toutefois un devoir crucial d’éducation à la santé. Ils regrettent à ce titre que les angoisses de plusieurs femmes aient été associées à des inquiétudes jugées futiles.

    Ils déplorent aussi l’intervention de certains d’entre eux dans les médias, qui stipulaient qu’“aucun mécanisme biologique” ou qu’“aucune donnée” ne soutenait de relation possible entre le vaccin et les dérèglements menstruels.

    _ « Les modifications des saignements menstruels ne sont ni rares ni dangereuses, mais il est nécessaire de prêter attention à ces expériences pour renforcer la confiance en la médecine. »
     Une citation de Extrait de l’étude parue dans Science Advances

    Une sommité en matière de santé des femmes, la directrice scientifique de l’Institut de la santé des femmes et des hommes des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), la Dre Cara Tannenbaum, expliquait dans un autre reportage du dossier Gynéco https://www.rad.ca/dossier/gyneco/473/histoire-vagin-sante-femmes-gyneco de Rad que ce n’est pas d’hier que les femmes se sentent invalidées quant à leurs tracas de santé.

    Selon elle, c’est justement en ayant davantage d’études sur le cycle menstruel et la vaccination contre la COVID-19 – comme celle qui vient d’être publiée –, qu’on pourra rétablir le manque de connaissances.

    Pour déclarer tout effet secondaire à la suite du vaccin contre la COVID-19, il faut s’adresser à un professionnel de la santé qui devra remplir le Rapport d’une manifestation clinique grave ou inhabituelle après une vaccination au Québec ou le Formulaire de rapport des effets secondaires suivant l’immunisation de Santé Canada.

    #Femmes #cobayes #vaccins #pharma #big_pharma #industrie_pharmaceutique #covid-19 #coronavirus #santé #pandémie #sars-cov-2 #vaccination #confinement #covid #vaccins #santé_publique #sante #effets_secondaires

  • Fiche pratique Covid-19 – Autodéfense sanitaire

    Cette fiche a été mise à jour en juin 2022
    La pandémie de Covid-19 dure depuis plus de 2 ans, et nous ne sommes toujours pas près d’en sortir. Les informations officielles étant souvent inexistantes, parfois trompeuses ou même carrément mensongères, et toujours difficile à trouver, nous vous proposons ce guide qui cherche à centraliser les infos, résumer la situation et expliquer comment nous protéger collectivement.
    On a fait de notre mieux pour collecter et synthétiser les infos, mais n’oubliez pas que nous ne sommes pas des professionnel‧les de santé. Ce guide ne remplace pas la consultation des services de santé.
    Si ce guide contient des erreurs, n’hésitez pas à nous le signaler à contact@stjv.fr

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/07/19/fiche-pratique-covid-19-autodefense-sanitaire

    #santé

  • Public Eye accuse le Secrétariat d’Etat à l’économie Suisse (SECO) de rouler pour Nestlé Ram Etwareea
    https://www.letemps.ch/economie/public-eye-accuse-seco-rouler-nestle

    Le Mexique, où l’obésité fait des ravages, a introduit une étiquette d’avertissement sur la « malbouffe ». Excessif selon Nestlé, qui a mobilisé le Secrétariat d’Etat à l’économie pour faire pression sur le pays. L’ONG suisse Public Eye dénonce une intervention qui fait fi de la santé publique et affirme que ce n’est pas un cas isolé.


    La nourriture qu’une Mexicaine consomme généralement en une journée alors qu’elle essaie de perdre du poids en participant à un programme d’amaigrissement, dans la maison de sa famille à Texcoco, au Mexique, le 8 janvier 2021. — © Carlos Jasso/REUTERS

    « Le Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco) se laisse instrumentaliser par Nestlé et défend ses intérêts commerciaux, parfois douteux, à l’étranger. » Cette accusation a été lancée début juillet par l’ONG Public Eye spécialisée dans les enquêtes sur les excès des multinationales suisses à l’étranger. Dans son viseur, une série d’interventions de Berne auprès du gouvernement mexicain en 2019. L’obésité représentant un grave problème dans le pays, les autorités ont introduit des étiquettes noires, reprenant la forme des panneaux de signalisation « STOP », accolées sur les emballages d’aliments jugés malsains. Cette initiative n’étant pas dans ses intérêts commerciaux, le géant agroalimentaire suisse a mobilisé le Seco pour tenter de renverser la politique de santé publique mexicaine.
    La suite de l’article payante

    #malbouffe #obésité #nestlé #multinationale #Mexique #Suisse #alimentation #Santé #junk-food #beurk

    • Ce qui n’étonne personne.

      Ceci dit sur l’illustration, la nourriture pour un programme amaigrissant, rien que les boisson et le sucre qu’elles contiennent ferait plutôt penser à un régime grossissant.

  • Moderna : des doses de vaccin passées date peuvent être injectées sans danger Le journal de Montréal - Éric Yvan Lemay
    https://www.journaldemontreal.com/2022/07/13/moderna-des-doses-de-vaccin-passees-date-peuvent-etre-injectees-s

    Ne soyez pas surpris si vous recevez une dose de vaccin Moderna contre la COVID-19, dont la date de péremption est dépassée de quelques semaines. Il n’y a pas d’erreur et c’est sans danger, même si cela peut sembler surprenant.

    Un patient de la Montérégie a ainsi eu toute une surprise le 4 juillet dernier lorsqu’il s’est informé de la date du vaccin qu’il recevait dans une pharmacie de Saint-Lazare, en Montérégie.

    Sans lui dire la date précise, l’infirmière lui a indiqué que le mois de mai était inscrit sur la bouteille.

    « J’ai figé. Je me suis demandé : est-ce que je m’en vais ? », raconte l’homme, qui a finalement accepté la dose.

    Ce qu’il ignorait, c’est que Santé Canada a modifié la durée de conservation du vaccin en janvier dernier. La durée maximale de conservation est passée de sept à neuf mois.

    Jusqu’en août
    Cette nouvelle règle s’applique aussi aux lots qui étaient déjà produits, pourvu que le produit soit conservé à une température oscillant entre -25 °C et -15 °C.

    « Les derniers flacons faisant l’objet de cette prolongation rétroactive de la durée de conservation seront ceux dont la date de péremption imprimée est en août 2022 », peut-on lire dans une note envoyée aux professionnels de la santé par la compagnie Moderna.

    Pour la pharmacienne Sandra Bordus, il n’est pas rare que des lots de médicaments ou de vaccins soient prolongés par le fabricant. 

    « Je n’ai pas du tout de crainte que ce soit moins efficace », dit-elle, précisant que lorsque la date est modifiée, c’est parce que le produit a fait l’objet de vérifications.

    « Il serait inexact de qualifier ces lots de “périmés”, car ils ont été administrés pendant la durée de conservation approuvée », indique de son côté Patricia Gauthier, PDG de Moderna Canada, soulignant que « ces lots de Moderna ont été examinés et approuvés par Santé Canada ».

    Pas de douleurs
    Pour le patient qui a reçu sa dose en juillet dernier, il n’y a toutefois eu aucun effet secondaire. 

    « Je n’ai même pas eu de douleurs au point d’injection, comme lors des premières doses », dit-il, tout en déplorant qu’on ne l’ait pas informé plus tôt que des vaccins périmés pouvaient être administrés sans danger.

    En date du 11 juillet dernier, près de 1,3 million de Québécois avaient reçu leur quatrième dose de vaccin, soit 16 % de la population totale. 

    #moderna #covid-19 #vaccination #sante #vaccins #santé #vaccin #coronavirus #covid #pandémie #sars-cov-2 #santé_publique #foutage_de_gueule

  • Rapport de l’OMS et de l’UNICEF | Forte baisse de la #vaccination infantile liée à la COVID-19 et la désinformation | La Presse
    https://www.lapresse.ca/international/2022-07-14/rapport-de-l-oms-et-de-l-unicef/forte-baisse-de-la-vaccination-infantile-liee-a-la-covid-19-et-la-desinform

    Les raisons de cette chute sont multiples : conflits, désinformation accrue et problèmes d’approvisionnement ou de continuité des soins liés à la #pandémie de COVID-19. 

    Il était espéré que l’année 2021 commence à opérer un rattrapage après les confinements, mais au lieu de cela, les taux de vaccination ont continué à baisser, et ce dans toutes les régions du monde.

    Cette couverture trop faible a entraîné l’apparition d’épidémies évitables de rougeole et de polio sur les 12 derniers mois, a souligné le rapport. 

    Environ 24,7 millions d’enfants ont raté leur première dose contre la rougeole en 2021, soit plus de 5 millions de plus qu’en 2019. Et 14,7 millions d’enfants supplémentaires n’ont pas reçu leur deuxième dose. 

    La couverture vaccinale pour la première dose contre la rougeole était ainsi de 81 % en 2021, un plus bas depuis 2008.

    Ces mauvaises nouvelles interviennent alors que les taux de malnutrition sont par ailleurs en hausse. Un enfant malnutri a déjà des défenses immunitaires plus faibles, et est donc plus susceptible de développer des cas graves de ces maladies pourtant évitables.

    « Nous devons opérer un rattrapage de l’immunisation pour les millions [d’enfants] manquants, ou nous allons inévitablement voir davantage d’épidémies, d’#enfants malades et une grande pression sur des systèmes de #santé déjà à flux tendu », a plaidé Catherine Russell.

  • Urgences saturées à Montpellier : 7 ambulances de pompiers bloquées pendant 2 heures 30
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/herault/montpellier/urgences-saturees-a-montpellier-7-ambulances-de-pompier

    La saturation de l’accueil aux urgences du CHU de Montpellier se poursuit en ce début d’été et le temps d’attente pour décharger les patients s’allonge. En cause : le manque de moyens, malgré un plan d’attractivité lancé par l’hôpital public pour recruter du personnel. Dans la nuit du 14 au 15 juillet, pas moins de 7 ambulances du Service Départemental d’Incendie et de Secours de l’Hérault (SDIS 34) ont ainsi été immobilisées pendant 2 heures 30, entre 22 heures et minuit trente, heure à laquelle la situation est revenue à la normale.

    Il y a quelques jours déjà, Gilles Viriglio, chef de groupement « opération » au SDIS 34 s’émouvait de cet état de fait qui se répète au micro de notre journaliste Caroline Agullo :

    « Le temps d’attente des pompiers pour décharger nos victimes et patients aux Urgences s’allonge. Cela immobilise nos ambulances, quelques fois 5, 6 ou 7 véhicules pendant plus d’une heure, voire 1 heure 30 en attente dans les différents services d’urgences du département. C’est une contrainte de temps et de personnels pour nous. »

  • BA.2.75 - 1 : Covid-19 : le pic de la septième vague semble avoir été franchi en France

    « On observe un ralentissement progressif du nombre de nouveaux cas depuis plusieurs jours, commente Pascal Crépey, enseignant-chercheur en épidémiologie et biostatistiques à l’Ecole des hautes études en santé publique à Rennes. Ce ralentissement survient par ailleurs avec un décalage d’une semaine avec le début des vacances scolaires ; or on sait que les vacances ont plutôt un effet de freinage sur la dynamique de l’épidémie. » Le revers de cet avantage conféré par les vacances est qu’elles ont tendance à perturber les indicateurs, la population adoptant d’autres comportements. Davantage de déplacements, moins de recours aux tests et donc un regard sur l’épidémie un peu biaisé, ce qui doit inciter à la prudence.

    (...) Les contaminations restent très élevées », avec toujours plus de 123 300 cas par jour, (...) avec toujours plus de 123 300 cas par jour, (...) même si le pic des contaminations semble franchi, c’est encore loin d’être le cas pour les hospitalisations, qui répercutent les effets de la baisse en général avec dix à quinze jours de décalage. « Ce pic des hospitalisations sera une vraie confirmation du reflux de la vague, puisque c’est un indicateur qui n’est pas perturbé par la problématique de dépistage »

    Les admissions à l’hôpital continuent toujours à grimper à vive allure, près de 1 500 par jour, avec une augmentation de 27 % par rapport à la semaine précédente. Même tendance du côté des admissions en soins critiques (132 par jour, +32 % en une semaine). Le profil des personnes en service de réanimation, lui, ne varie pas : ce sont les 80-89 ans les plus concernés. Les mêmes qui s’avèrent les plus vulnérables face aux vagues de très forte chaleur qui risquent de rythmer l’été.
    Malgré tout, seuls 28,5 % des 60-79 ans et 37,1 % des plus de 80 ans ainsi que 44,1 % des résidents en Ehpad qui y sont éligibles ont reçu leur seconde dose de rappel (...)

    Une amplitude que personne n’avait anticipée, malgré les exemples sud-africains puis portugais, où les sous-variants BA.4 et BA.5, nouveaux cousins de la grande famille Omicron, se sont imposés dès le mois de mai. (...)
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/07/14/covid-19-le-pic-de-la-septieme-vague-semble-etre-atteint_6134825_3244.html

    #prévention #santé_publique #covid-19 #épidémiologie

    • Une amplitude que personne n’avait anticipée : LOL. Merde à la fin.

      Sinon, je ne peux hélas que confirmer l’indifférence générale ; ce matin, chez le marchand de fruits et légumes blindé de vieux. Trois masques : un salarié, un autre client et moi seul FFP2.

    • pourquoi BA.2.75.1 ? me semblait que c’était BA.4-ou-5 qui servissait ; si c’est pas lui/eux, autant on est pas du tout au max des contaminations, et la vague est juste en train d’apurer le compte BA.2.75, et en même temps de faire monter BA.5 ?

    • BA4 et 5 c’est en ce moment, et BA2.75 c’est le potentiel suivant.

      Et continuer à écrire « personne n’avait anticipée » est de la pure propagande réthorique. Evidemment que personne n’avait anticipé l’amplitude exacte que ça allait atteindre. Mais de nombreuses voix avaient prévenu qu’une nouvelle vague allait avoir lieu, à la façon des précédentes.

      L’intérêt de faire travailler ce cabinet américain qui a tant défrayé la chronique, c’est d’être certain de bénéficier des mêmes outils que la plupart des autres pays occidentaux. D’où sur Twitter les mêmes réactions outrées des soignants dans tous les pays occidentaux qui en ont ras le bol des rassuristes nationaux qui tiennent les mêmes discours dans tous les pays. Et dans tous ces pays, ces rassuristes sont rémunérés, qui en décorations, qui en contrats de consultants, qui en postes bien rémunérés.

      Il serait bon que les « Conseils de Défense » français fassent un de ces jours l’objet d’une demande de publication auprès de la CADA ou équivalent pour ce type d’institution.

    • Le thème du « pic » annoncé dans le journal semble être un des éléments de langage du moment :
      https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/07/15/episode-caniculaire-en-france-un-pic-attendu-entre-dimanche-et-mardi-le-deta

      Episode caniculaire en France : un pic attendu entre dimanche et mardi, le détail des prévisions

      J’ai l’impression que le « pic » permet d’avoir une vision de l’avenir : ça permet de prévoir l’événement maximal, et ensuite on est dans la période de retour à la normale, tout va bien. Ouf, le pic est passé, on est toujours vivants.

      Alors que l’idée que nous allons désormais devoir vivre avec le Covid, comme nous vivons avec le VIH, et que nous allons subir le dérèglement climatique de manière continue et en aggravation continue pour au moins des décennies, c’est beaucoup moins enthousiasmant que ce pic que nous allons passer ou que nous venons de passer.

  • La Macronie récompense ses héros. Aujourd’hui, le ministère de la santé décore la présidente de la société française de pédiatrie.

    Décret du 13 juillet 2022 portant promotion et nomination dans l’ordre national de la Légion d’honneur
    https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046045274

    Ministère de la santé et de la prévention
    Au grade de chevalier

    […]

    Mme Gras-Le Guen, née Gras (Christèle, Florence, Jacqueline), professeur des universités-praticien hospitalier, cheffe du service de pédiatrie générale et des urgences pédiatriques d’un centre hospitalier universitaire ; 31 ans de services.

  • Les montres intelligentes donnent des maux de tête aux médecins Violette Cantin - Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/societe/733443/vigie-numerique-les-montres-intelligentes-donnent-des-maux-de-tete-aux-med

    Sébastien Marin, médecin de famille à l’urgence de l’hôpital Barrie Memorial, a témoigné mardi sur Twitter d’un diagnostic qu’il émet de plus en plus souvent : une Apple Watch défectueuse.

    Votre montre intelligente vous a récemment averti que vous ne dormiez pas suffisamment ou que votre fréquence cardiaque était anormalement élevée ? Prenez garde : elle n’est pas la meilleure conseillère quant à votre santé, préviennent deux spécialistes contactés par Le Devoir.

    Sébastien Marin, médecin de famille à l’urgence de l’hôpital Barrie Memorial, a fait part mardi sur Twitter d’un diagnostic qu’il pose de plus en plus souvent : une Apple Watch défectueuse.
    On a un nouveau diagnostique a l’urgence depuis quelques temps : “Apple watch défecteuse” .

 Pleins de gens viennent bien stressés car leurs Apple Watch indiquent des fréquences cardiaques a 140 bpm mais lorsque on la mesure, c’est 60 ????????‍♂️
    -- Sébastien Marin (@SebMarinMD) July 12, 2022

    « Des gens qui viennent attendre six heures aux urgences après avoir reçu une indication de leur montre, j’en ai vu souvent dans les deux ou trois derniers mois », raconte le Dr Marin. Il cite en exemple une montre qui indiquerait une saturation en oxygène du sang trop faible ou des battements de coeur trop rapides. « Les gens commencent à avoir peur s’ils ont l’impression que leur fréquence cardiaque n’est pas bonne », relève le médecin, qui dit les rassurer autant que possible.

    En cas de doute, la meilleure option demeure de guetter d’éventuels symptômes ou de mesurer sa fréquence cardiaque à la pharmacie avant de recourir au système de santé, note-t-il.

    Le sommeil n’est pas en reste
    Les montres intelligentes donnent aussi des informations sur le cycle de sommeil de leurs utilisateurs. Et ici aussi, ces indications peuvent poser problème.
     
    « Il faut mettre un grain de sel sur la fiabilité de ces montres, qui est modeste », indique le Dr Milan Nigam, neurologue et somnologue à l’hôpital du Sacré-Coeur de Montréal. Il dit lui aussi voir de plus en plus de patients inquiétés par les avertissements de leur montre intelligente. « En tant que médecin du sommeil, je ne peux qu’être content que les gens s’y intéressent davantage. Ils veulent s’outiller pour savoir comment l’améliorer, mais il peut y avoir des effets pervers à ça. »

    Il mentionne par exemple une montre qui indiquerait à une personne qu’elle n’a pas dormi suffisamment, ce qui peut la pousser à rester au lit plus longtemps, même si elle ne dort pas. « Mais quand on étire la durée du sommeil sur une plus longue période, le sommeil va être de moindre qualité », explique-t-il. À long terme, ces indications peuvent donc engendrer des comportements « délétères » chez certaines personnes.

    Cette quête obsessionnelle d’un sommeil parfait a même un nom : l’orthosomnie. « Ça arrive quand on devient trop préoccupé et anxieux par rapport à notre sommeil », précise-t-il, ajoutant que les indications des montres intelligentes peuvent devenir une source d’anxiété.

    Son conseil pour les gens qui croient souffrir d’un problème de sommeil ? Consulter leur médecin. « Les technologies [des montres intelligentes] ne sont pas si mal pour donner une approximation de la durée de notre sommeil, mais ça demeure modeste par rapport à ce qu’on peut faire dans un laboratoire.

     #santé #sante #surveillance #santé_publique #algorithme #apple #surveillance #algorithme #bigdata #gafam #technologisme #profiling #croyance #croyances #montres #objets_connectés

  • Vignes : les pesticides causent des leucémies aiguës chez l’enfant
    https://reporterre.net/Vignes-les-pesticides-causent-des-leucemies-aigues-chez-l-enfant

    L’usage de #pesticides dans les #vignes favorise l’apparition de #leucémies aiguës chez les #enfants. Telle est la conclusion des recherches menées par Santé publique France et par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), selon plusieurs associations de défense de l’environnement qui ont assisté à la présentation de l’étude [1], fin juin.

    Si des données démontraient déjà un lien entre viticulture et leucémie à l’échelle communale, l’étude Géocap-agri apporte des précisions concernant l’importance de la proximité des cultures dans l’apparition des maladies : dans un rayon d’un kilomètre autour de leur maison, plus il y a de vignes, plus le risque de leucémie aiguë chez l’enfant augmente. Or, la réglementation ne préconise que 3 à 10 mètres de zones non traitées afin de protéger les riverains. Les associations demandent la création de périmètres de protection autour de tous les lieux de vie (écoles, crèches, terrains de sports et habitations).

    Le projet Geocap-agri a été lancé par les pouvoirs publics en réponse à la mobilisation de parents d’enfants malades, d’une professeure des écoles, du maire et de médecins à Preignac, une commune en Gironde située au milieu des vignes.

  • L’isolement d’étudiants français inscrits dans des universités chinoises
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/07/04/l-isolement-d-etudiants-francais-inscrits-dans-des-universites-chinoises_613

    L’isolement d’étudiants français inscrits dans des universités chinoises
    Une centaine d’étudiants français attendent un visa pour regagner les formations où ils étaient inscrits avant la crise sanitaire. Depuis deux ans et demi, ils suivent leurs cours à distance, la nuit, dans des conditions parfois drastiques.
    Par Soazig Le Nevé
    Publié le 04 juillet 2022 à 15h00 - Mis à jour le 04 juillet 2022 à 16h32
    Pour eux, les cours à distance n’ont jamais pris fin et ressemblent à un cauchemar : décalage horaire oblige, ils se connectent sur leurs ordinateurs au milieu de la nuit, dans des conditions de contrôle parfois drastiques. Depuis deux ans, une petite centaine d’étudiants français attendent qu’un visa leur soit délivré pour retrouver les campus chinois où ils sont censés étudier.En février 2020, Cédric (aucun des étudiants interrogés n’a souhaité donner son nom) a pris le tout dernier avion pour la France, via Shanghaï, avant que ne ferme la ville de Chengdu, dans le centre du pays. C’est là qu’il avait commencé sa licence d’informatique, six mois plus tôt. « On nous avait laissé le choix entre nous isoler dans l’établissement, dans des conditions très spartiates, et rentrer dans notre pays », raconte le porte-parole du collectif européen EU Students China, qui regroupe 77 Français dont 25 inscrits dans un cursus entièrement chinois – les autres suivant un échange universitaire en partenariat avec un établissement français.
    Deux ans plus tard, l’étudiant, qui avait d’abord regagné le foyer parental à Versailles, a fini par prendre un studio à Pau, « où les loyers sont moins chers », pour poursuivre ses études à distance. « Depuis deux ans, je dors la journée et vis la nuit, narre-t-il. Les conditions de validation des cours sont strictes, avec caméra ouverte et lumière dans le visage. » Pour contrôler l’attention, à intervalles réguliers, le professeur demande à l’assemblée à distance de taper un nombre sur les claviers. Lorsque les cours en présentiel ont repris pour les Chinois, les étudiants étrangers ont dû suivre des cours hybrides, filmés dans la classe.
    La politique zéro Covid est devenue une question d’ego pour le président Xi Jinping, selon Steven, inscrit en master à l’université de technologies du Zhejiang, sans jamais avoir pu s’y rendre. « C’était la première fois que la Chine pensait prouver au monde qu’elle allait gérer une crise mieux que quiconque, en fermant des villes. Cette politique va se poursuivre pour ne surtout pas donner raison aux Occidentaux », prédit le jeune homme, marié depuis cinq ans à une Chinoise, rencontrée lorsqu’elle était étudiante en France. Rentrée dans sa famille, c’est elle qui consulte l’intranet de l’université pour donner ses notes à Steven, car l’interface reste inaccessible depuis l’étranger.Pour payer son loyer, l’étudiant travaille trente-sept heures par semaine dans la maintenance informatique, un rythme de vie qui l’oblige à suivre les cours en différé, après ses heures de travail et le week-end, puisqu’il lui faut impérativement dormir la nuit. « Les professeurs lisent des PowerPoint, écrivent au tableau sans se filmer, ne répondent plus à mes mails… Je m’accroche, mais le plus dur, c’est le moral, confie-t-il. Je fais partie de cette université parce que j’ai mon numéro d’étudiant, mais c’est tout ce que j’ai. »De son côté, l’université du Zhejiang assure au Monde dans un message écrit qu’elle reste en attente de « mises à jour du gouvernement » pour se prononcer sur un retour éventuel des Français sur le campus. « Nous espérons que cela ne prendra pas trop de temps », ajoute le message.
    La psychiatre Magali Briane a sondé une trentaine de jeunes du collectif via deux questionnaires qu’elle avait déjà dispensés auprès d’étudiants en France, pendant, et après le confinement. « Près de 80 % présentent des troubles anxieux et environ 75 % des troubles dépressifs. Ce sont des résultats vraiment alarmants, souligne-t-elle. Ils vivent une perturbation de leur rythme social et biologique, notamment de leur sommeil, ce qui est facteur de vulnérabilité. » S’ajoute une dimension anxiogène liée aux frais engagés et à l’absence d’équivalence de diplômes à laquelle certains se trouvent confrontés.
    Le désarroi est d’autant plus grand que des étudiants d’autres nationalités ont obtenu un laissez-passer, comme les Russes et les Pakistanais, mais aussi les ressortissants des îles Salomon. Des pays qui entretiennent de bonnes relations économiques avec la Chine. Les Indiens, qui représentent le plus fort contingent, avec 23 000 étudiants, « se mobilisent énormément sur les réseaux sociaux et ont obtenu le soutien direct de leur gouvernement pour négocier », relève Cédric, qui espère que son collectif éveillera l’intérêt et l’action des autorités françaises et européennes.Alerté au mois de mai, l’ambassadeur de France à Pékin s’est entretenu en visioconférence avec le collectif, sans qu’il y ait de suites concrètes. Le retour en Chine s’apparente à un parcours d’obstacles : un accord politique au plus haut niveau, suivi d’une mise en œuvre par l’ambassade de Chine à Paris pour négocier des accords aériens pour chacune des destinations. Tout cela restant soumis au fait que les étudiants puissent trouver un vol à des tarifs avoisinant les 6 000 euros et que leurs universités soient bien disposées à les recevoir. « L’incitation est assez faible pour un établissement qui ne compte qu’un ou deux Français et peut considérer que les risques de contamination et difficultés pour les faire revenir l’emportent sur les avantages qu’il y a à les accueillir », décrypte une source proche du dossier.Une fois sur place, rien ne garantit que les cours seront en présentiel, la plupart des universités poursuivant le distanciel, avec des étudiants confinés sur les campus. « Même les expatriés les plus capés qui sont en Chine depuis des décennies frisent le burn-out, avertit Christophe-André Frassa, sénateur des Français établis à l’étranger. Vous vous faites tester dans le hall de votre immeuble et si vous êtes positif, vous ne pouvez même pas remonter chez vous chercher un manteau : vous partez directement au centre de confinement. » S’il dit comprendre « l’impatience des étudiants français, tout à fait légitime », il estime que le risque est trop élevé que des villes se referment brutalement.Cédric et Steven se disent pourtant prêts à accepter les conditions sanitaires drastiques de la stratégie zéro Covid. De même que Sonia, étudiante en médecine près de Shanghaï, qui n’a accédé à aucun laboratoire de travaux pratiques depuis qu’elle a quitté le pays, en janvier 2020. Elle reçoit en moyenne 200 pages de cours par jour, qu’elle tente d’assimiler. « On espérait un dialogue diplomatique en faveur d’une réciprocité des visas entre étudiants français et chinois, expose-t-elle. Une grosse cinquantaine d’étudiants, c’est très peu comparé aux Chinois en France, qui sont actuellement autour de 30 000 [plus de 45 000, en réalité]. »Sollicité par Le Monde, Lu Shaye, ambassadeur de Chine en France, n’a pas donné suite. Pour toute réponse, ses services renvoient vers un entretien que le diplomate a accordé le 23 juin au nouveau site Livre noir, animé par des bénévoles qui revendiquent une « approche différente des grands médias dominants ». Lu Shaye y assure que « la Chine souhaite toujours la bienvenue aux étudiants étrangers y compris français ». Il les encourage, « s’ils en ont besoin », à s’adresser à l’ambassade, qui tiendra « des statistiques » et rendra « un rapport au gouvernement chinois » en vue de « faciliter » leur retour.

    #Covid-19#migrant#migration#france#chine#sante#santementale#zerocovid#etudiantetranger#frontiere#retour

  • Christophe Cassou : « Nous allons probablement approcher la canicule de 2003, voire peut-être la dépasser » – Libération

    https://www.liberation.fr/environnement/meteo-france-selon-christophe-cassou-nous-allons-probablement-approcher-l

    Rebelote. Seulement un mois après la dernière vague de chaleur, la France tout entière va subir dès mardi 12 juillet des températures extrêmes, atteignant ou dépassant par endroits les 40 °C, avec un pic attendu ce week-end de 15 °C supérieurs aux normales de saison. Une conséquence établie du réchauffement climatique qui accentue la précocité, la fréquence, l’intensité et la durée de ces phénomènes qui devraient doubler d’ici à 2050. « Sans politique climatique, il y a trois chances sur quatre pour que le nombre annuel de jours de vagues de chaleur augmente de cinq à vingt-cinq jours en fin de siècle selon les régions par rapport à la période 1976-2005 », souligne Météo France. De quoi susciter l’inquiétude

    #climat #canicule #paywall (Si quelqu’un·e a le texte d’origine) #christophe_cassou et #ecoanxiete

    Et donc aujourd’hui twittait https://twitter.com/cassouman40/status/1546755199540383744

    « Nous allons probablement approcher la canicule de 2003, voire peut-être la dépasser ».
    Merci @libe pour cette interview hier...
    Aujourd’hui, alors que les prévisions s’affinent, j’enlèverais le "peut-être" et je rajouterais "très" devant probablement 🥵

    Dans la continuité de https://seenthis.net/messages/966346

    Tout va bien se passer… Tout.

    • Ici dans l’Hérault, c’est déjà en train de battre les records de juillet 2003.

      Météo dans l’Hérault : Des records de chaleur ont été battus dans des villages du département
      https://www.20minutes.fr/planete/3324395-20220712-meteo-herault-records-chaleur-battus-villages-departement

      Selon Météo France, dimanche, il a fait jusqu’à 38,2 degrés à Soumont, près de Lodève, dans le nord du département. C’est un record, pour cette période. Le dernier datait du 26 juillet 2018. Le thermomètre avait grimpé jusqu’à 38 degrés.

      Autre record de chaleur, à Marsillargues, dimanche. Il a fait jusqu’à 37 degrés, dans ce village. C’est 0,1 degré de plus que le 23 juillet 2003, année marquée par la canicule.

    • #Christophe_Cassou : « Nous allons probablement approcher la canicule de 2003, voire peut-être la dépasser »

      La nouvelle #vague_de_chaleur qui s’installe sur l’Hexagone à partir de mardi 12 juillet pourrait être d’une intensité historique et durer plusieurs jours, analyse le climatologue et auteur principal du sixième rapport du Giec, qui insiste sur l’urgence d’agir rapidement afin de stabiliser le niveau de réchauffement.

      Rebelote. Seulement un mois après la dernière vague de chaleur, la France tout entière va subir dès mardi 12 juillet des températures extrêmes, atteignant ou dépassant par endroits les 40 °C, avec un pic attendu ce week-end de 15 °C supérieurs aux normales de saison. Une conséquence établie du réchauffement climatique qui accentue la précocité, la fréquence, l’intensité et la durée de ces phénomènes qui devraient doubler d’ici à 2050. « Sans politique climatique, il y a trois chances sur quatre pour que le nombre annuel de jours de vagues de chaleur augmente de cinq à vingt-cinq jours en fin de siècle selon les régions par rapport à la période 1976-2005 », souligne Météo France. De quoi susciter l’inquiétude, notamment dans les départements les plus arides tels que le Gard, en proie à de violents incendies. Cet épisode de chaleur, lié à une masse d’air qui va chauffer sur place et être potentiellement amplifiée par une seconde provenant du Maroc et d’Espagne, devrait évoluer vers une situation caniculaire. Ce scénario apparaît comme un avant-goût du climat futur, détaille Christophe Cassou, climatologue et auteur principal du sixième rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec).

      Un pic de chaleur en juillet, est-ce si inquiétant ?

      On est dans la saison des vagues de chaleur et des canicules : les pics de températures ont généralement lieu au mois de juillet et août. Ce qui est inquiétant, c’est l’intensité, la récurrence et le changement de saisonnalité de ces pics. Si on regarde le nombre de vagues de chaleur observées en France entre 1947 et 1999, soit en cinquante-trois ans, on en a comptabilisées 17. Celle-ci sera la 25e depuis 2000, en seulement vingt-trois ans… Aujourd’hui, on enregistre donc en France environ trois à quatre fois plus de canicules, ce qui est assez représentatif de ce qui se passe à l’échelle mondiale, où elles sont aussi trois fois plus nombreuses. Il y a toujours eu des événements extrêmes. Le changement climatique ne crée pas de vagues de chaleur, il les amplifie. Voilà pourquoi on bat des records d’année en année. Les canicules se développent sur un environnement plus chaud de base et des conditions atmosphériques favorables pour générer de la chaleur plus efficaces. Actuellement, la température globale de la planète est de 1,1 °C de plus que durant la période préindustrielle (1850-1900), ce qui suffit à avoir des événements extrêmes inédits et très forts, le dernier en date étant le dôme de chaleur au Canada en 2021.

      En quoi cette vague de chaleur est différente de celle de juin ?

      Elle est différente dans sa dynamique. Elle est plus complexe. La canicule de juin était associée à une petite dépression au large de la péninsule ibérique que l’on appelle aussi goutte froide ; les vents tournaient autour de cette dépression entraînant de l’air chaud et sec vers l’Espagne puis la France. C’est ce que j’appelais une plume de chaleur en lien avec la dépression qui agit comme un engrenage. Cette fois, une plume de chaleur va se développer dans un environnement initialement beaucoup plus chaud qu’en juin. Un dôme de chaleur est en train de se constituer et son effet va être considérablement accentué au fil des jours sous l’effet de la petite goutte froide et de sa plume. Mais on ne sait pas encore quelle sera l’ampleur de la combinaison de l’ensemble de ces processus. L’incertitude est forte, notamment pour la fin de semaine. Tout va dépendre de la position et de l’intensité de cette goutte froide qui sera le faiseur de rois.

      Cet épisode pourrait-il être historique ?

      Il peut être historique par son intensité. A ce jour, selon des critères de sévérité, l’année 2003 correspond à la vague de chaleur la plus sévère. C’est un événement de type cygne noir : extrême, rare, inédit, avec des conséquences très importantes. La canicule de 2003 semblait intouchable tant sa sévérité fut forte ! Dans les prochains jours, nous allons probablement l’approcher, voire peut-être la dépasser. Même s’il est encore trop tôt pour le dire, la vague de chaleur actuelle pourrait être plus intense et plus longue encore. Elle pourrait durer très longtemps, en particulier dans le Sud de la France. On parle déjà de dix jours au-dessus de 35-40 °C, ce qui risque d’être très compliqué pour les écosystèmes, mais aussi très impactant pour nous, sociétés humaines, avec des tensions très fortes sur les rendements agricoles, sur l’énergie… Par ailleurs, cela augmentera considérablement les risques sanitaires. Deux jours à 45 °C, on peut tenir, mais dix jours dans de telles conditions, ça peut poser problème. On a tiré les leçons de 2003 en mettant en place des systèmes d’alerte précoces et des plans d’anticipation. Il est clair que l’on aurait moins de morts qu’en 2003. Cependant, le nombre de morts ne dépend pas seulement de la sévérité de la canicule mais aussi de la capacité du système hospitalier à absorber le flux de patients. Est-ce possible sachant son état de délabrement avancé et la gestion du pic de Covid en cours ?

      Pouvez-vous nous en dire plus sur la théorie des cygnes noirs ?

      Elle a été introduite par un statisticien pour quantifier certains événements imprévisibles ayant une très faible probabilité d’arriver. Les événements inédits et extrêmes que j’appelle ovnis climatiques frappent partout sur la planète. Quand ils se produisent, ils ont des conséquences en cascade considérables et exceptionnelles. Un exemple : le dôme de chaleur du Canada a donné lieu à des mégas incendies. Aujourd’hui, il est impossible de calculer la probabilité exacte de ces extrêmes inédits. On sait qu’ils peuvent arriver, que leur probabilité augmente avec le réchauffement actuel et avec chaque dixième de degré additionnel, mais on n’arrive pas à estimer précisément un chiffre précis. Tout cela fait partie de ce qu’on nomme l’incertitude profonde. Personne n’est à l’abri de ces phénomènes de cygnes noirs.

      Que dit précisément le Giec au sujet de ces épisodes de chaleur extrêmes ?

      Le Giec attribue les changements des statistiques des extrêmes aux activités humaines et donc aux émissions de gaz à effet de serre. Le lien est clair, il n’y a plus à se poser la question. Le scénario qu’on vit actuellement est un avant-goût du climat futur. La probabilité des températures extrêmes augmente de manière non linéaire : les températures extrêmement chaudes se réchauffent plus vite que les températures moyennes. Je l’avoue, je suis dans une forme de colère, car ce qu’on vit était anticipable. L’ensemble correspond à ce que les faits scientifiques disaient depuis longtemps. Comment être encore aujourd’hui dans ce déni de gravité ? Comment tenir encore aujourd’hui des discours « rassuristes » ? Ça n’a pas de sens !

      Que préconisez-vous ? La sobriété comme maître-mot ?

      Nous faisons face à deux injonctions complémentaires : s’adapter au changement climatique et atténuer le changement climatique en diminuant les émissions de gaz à effet de serre de manière considérable et rapide. Il faut également stopper la déforestation et l’artificialisation des sols, les arbres et la terre étant des stocks de carbone. C’est le seul moyen d’arriver à la neutralité carbone qui est une contrainte géophysique, et non pas politique, pour stabiliser le niveau de réchauffement. Avant 2040, on va dépasser le seuil de 1,5 °C ; il y a encore une possibilité de ne pas atteindre le seuil de 2 °C supplémentaires mais elle est faible. Il faut avoir en tête que chaque dixième de degré compte pour le vivant. Aujourd’hui, certains discours actent l’échec de la lutte contre le changement climatique, affirment qu’il faut se préparer à des réchauffements de 3 °C. Pour moi, ce discours est irresponsable car il ne prend pas en compte les limites de l’adaptation : au-delà d’un certain seuil, il n’y a plus d’adaptation possible, comme le quantifie le Giec. Là, on approche très dangereusement de certaines limites dures, à la fois pour les écosystèmes et pour nous, humains dans certaines zones. Il faut agir maintenant. La sobriété est un levier indispensable. Cela ne passe pas par des petits gestes qui font porter la réduction des gaz à effet de serre à l’échelle de l’individu mais par la transformation de nos infrastructures collectives et le changement de nos modes de vie, en diminuant par exemple notre consommation en énergie et en eau. La dimension collective de la sobriété est essentielle.

      Vous pensez à une mesure en particulier ?

      Il y a des mesures de sobriété intéressantes, rapides, justes et équitables. Par exemple, le passage de 130 à 110 km/h sur l’autoroute. Cela permet de réduire de 16 à 20% les émissions de gaz à effet de serre en France pour le parc automobile ! C’est une mesure de sobriété parfaite. Les leviers pour lutter contre le changement climatique sont souvent qualifiés de punitifs ; c’est un argument fallacieux pour favoriser l’inaction. Qu’y a-t-il de punitif dans cette mesure ? Tout le monde peut continuer à se déplacer.

      https://www.liberation.fr/environnement/meteo-france-selon-christophe-cassou-nous-allons-probablement-approcher-l

      #canicule #France #températures #chaleur #dôme_de_chaleur #intensité #récurrence #saisonnalité #pics #événements_extrêmes #plume_de_chaleur #santé #système_hospitalier #hôpitaux #cygnes_noirs #théorie_des_cygnes_noirs #ovnis_climatiques #incertitude_profonde #colère #déni #déforestation #artificialisation_des_sols #neutralité_carbone #adaptation #sobriété

    • Donc a priori au moins 45°C en espagne…

      – 46,3°C, nouveau record au portugal aujourd’hui

      Ontem, a temperatura atingiu 46,3ºC na localidade portuguesa de Lousã, maior marca de toda a série histórica da estação. Em Santarem, a máxima da quarta-feira foi de 46,2ºC, apenas 0,1ºC abaixo de recorde absoluto de máxima.

      Tout va bien. C’est l’été qu’ils disent…

      Sinon, je peux vous dire que 36°C ça commence à être bien chaud… Vivement lundi !

    • Run 0z GFS de ce vendredi 15 juillet : prêts pour un bon coup de chalumeau pour la journée de lundi ?


      Et (amha), ça ne se calmera pas tant que la « goutte froide » continuera d’errer entre les îles britanniques, le golfe de Gascogne, et les Açores. En fait tant qu’elle ne sera pas reprise dans la circulation atmosphérique générale.

      https://forums.infoclimat.fr/f/topic/57527-du-18-juillet-au-24-juillet-2022-pr%C3%A9visions-semaine-29/?page=3#comment-3566582

    • La task force est dans la place. Gégé & Babeth vont expulser la « goutte froide »
      https://twitter.com/Elisabeth_Borne/status/1547664066067329024

      Depuis le centre opérationnel de crise, avec Gégé, nous faisons le point avec les services de l’Etat sur les moyens engagés pour lutter contre les feux. Plein soutien aux sapeurs-pompiers qui mènent une lutte acharnée contre les flammes et protègent nos concitoyens !

    • Ah oui, et aussi, j’ai fait un petit tour en bord de Charente hier pour me rafraichir… il faisait correct sous les arbres au bord d’eau… mais 36°C dès que tu en sortais… et… des maïsiculteurs arrosaient du maïs, à 15h30, sous 36°C, en période de sécheresse… mais comment est-ce encore possible bordel !? J’attends avec impatience les dépités de la filière ostréicole en aval qui vont crier au manque d’eau douce, par ailleurs déjà trop chaude…

    • Un peu plus doux par chez moi aujourd’hui, mais de nombreux records absolus de chaleurs (>40°C) ont été battus en France, notamment Nîmes, Béziers…
      Il reste toujours le plus dur (lundi - mardi) à passer…

      Un joli 47°C au Portugal…

    • Bon, alors mon petit record extérieur chez moi fut 40.7°C donc ce fameux lundi il y a quelques jours.

      La question qui va peut être se poser est : est-ce qu’on va le battre dans les prochains jours d’août ?

      https://twitter.com/cassouman40/status/1551838212229849088

      Christophe Cassou dit :

      Lassitude-effroi : il va falloir encore écrire des🧵pr expliquer la nvelle poussée de chaleur qui se profile pr début Aout.
      Bof...prenez les🧵précédents ! Dyn. en #DomeDeChaleur/déferlement d’onde & lien robuste #canicule #changementclimatique déjà expliqués. Tout quasi déjà dit😢

      En réponse à Gaétan Heymes :

      Prévision ECMWF pour la première semaine d’août : renforcement des conditions anticycloniques en altitude, induisant le retour d’une forte chaleur généralisée et une persistance de la sécheresse.

  • La Rochelle, championne de #France du #prosulfocarbe, #herbicide potentiellement dangereux pour la santé
    https://www.francebleu.fr/infos/environnement/la-rochelle-championne-de-france-du-prosulfocarbe-un-herbicide-1657267530

    De quoi s’inquiéter des conséquences pour la #santé, dans une plaine d’Aunis marquée par un cluster de #cancers pédiatriques.

    […]

    […] la chambre d’#agriculture de la Charente-Maritime promettait jeudi soir de substituer le prosulfocarbe, le remplacer dans les champs par d’autres molécules moins volatiles.

    #pesticides #agroindustrie

  • L’hôpital de Chauny s’inquiète de voir partir ses médecins étrangers après l’application d’une nouvelle réglementation Eric Henry
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/aisne/l-hopital-de-chauny-s-inquiete-de-voir-partir-ses-medec

    La procédure d’autorisation d’exercice prévoit que les médecins ayant obtenus leurs diplômes en dehors de l’Union européenne doivent, dans certains cas, effectuer un parcours de consolidation des connaissances dans des centres hospitaliers universitaires. À Chauny, les organisations syndicales s’inquiètent de voir s’éloigner de nombreux médecins des hôpitaux de proximité.

    Laurence Mascoli, la secrétaire FO de l’hôpital de Chauny dans l’Aisne, ne cache pas son inquiétude. « Le directeur de l’établissement n’y peut rien, nous essayons de nous battre pour conserver notre offre de soins et nous avons le sentiment que tout est fait pour fermer des établissements comme le nôtre. » _Cible de son inquiétude le départ prévisible de médecins du service cardiologie.

    Quatre médecins du service de cardiologie de Chauny pourraient quitter l’établissement pour faire valider leurs diplômes dans un CHU Laurence Mascoli Secrétaire générale FO centre hospitalier de Chauny

    L’évolution réglementaire décidée en 2020 entre en application. Les médecins étrangers ayant obtenu leurs diplômes en dehors de l’Union européenne peuvent désormais être reconnus comme docteurs à part entière. Jusqu’à présent, ils font fonction d’internes dans les établissements où ils exercent. Une situation qui les contraint à une rémunération beaucoup moins intéressante que leurs homologues de l’Union européenne.

    Désormais, en effectuant un parcours de consolidation dans un centre hospitalier universitaire, leur statut deviendra plus attractif. « Un séjour d’une voire deux années dans un centre hospitalier universitaire leur est demandé pour leur permettre de quitter leur situation contractuelle » , explique Laurence Mascoli.

    Une nouvelle perspective intéressante pour ces praticiens, mais qui risque, selon la représentante FO, de laisser l’hôpital de Chauny dépourvu de cadres indispensables à son bon fonctionnement. « Dans tous les services, ces médecins diplômés hors Union européenne assurent la continuité de l’activité. Dès septembre, un médecin en cardiologie devra quitter Chauny pendant un an pour son parcours de consolidation, trois autres sont concernés. Comment les remplacer ? » _

    Le souhait que l’ARS fasse preuve de discernement dans l’application des textes
    Le maire de Chauny (divers centre) et président du conseil de surveillance de l’hôpital, Emmanuel Liévin, indique avoir été alerté du problème par la direction. « Effectivement c’est un sujet de préoccupation, je ne sais pas si c’est volontaire, mais en tout cas, ces décisions fragilisent encore les hôpitaux de proximité. »

    Emmanuel Liévin appelle la commission qui supervise la consolidation des compétences des praticiens à individualiser les parcours. « Dans de nombreux cas, ces médecins exercent depuis plusieurs années, voire plus d’une décennie. Leur demander subitement de passer une année ou plus en CHU pour prouver leur compétence me semble complétement disproportionné » . Le maire de Chauny demande donc à l’ARS de la souplesse et du cas par cas afin de limiter ces parcours de consolidation à quelques semaines lorsque cela suffit.

    La CGT santé et action sanitaire souligne par la voix de son secrétaire départemental Olivier Fenioux ,que l’évolution des PADHUE (praticiens diplômés hors Union européenne) était réclamée depuis longtemps. « La plupart de ces médecins sont exploités très clairement, leur traitement mensuel est de l’ordre de 1 500 euros, ils sont cantonnés aux tâches les plus ingrates, nous avons milité pour une meilleure reconnaissance de leur travail. »

    Le syndicaliste reconnaît que leurs absences vont poser de gros problèmes aux petits établissements hospitaliers où il évalue leur proportion dans le personnel médical à environ 70 %. Une situation inextricable dont la seule issue reste pour Olivier Fenioux l’augmentation des salaires et l’obligation pour le personnel médical nouvellement formé d’exercer pendant un temps limité dans les zones en tension.

    Le cas de ceux qui n’ont pas effectué l’évaluation des connaissances
    Laurent Schott, le directeur de l’hôpital de Chauny confirme l’existence de difficultés pour le parcours de consolidation des connaissances d’un certain nombre de médecins, mais il nuance une situation très complexe. « Les médecins hors union européenne ayant réussi l’évaluation des connaissances, même à l’étranger, pourront exercer dans des hôpitaux de proximité à la condition qu’un médecin de leur spécialité puisse les encadrer. En revanche, ceux qui n’ont pas effectué l’évaluation des connaissances devront effectivement se rendre en CHU parfois pour plusieurs années. »

    Je peux citer le cas d’un anesthésiste qui devra se rendre pendant 4 ans dans un centre hospitalier universitaire alors qu’il donne satisfaction depuis plusieurs années dans son hôpital, cela pose problème Laurent Schott directeur de l’hôpital de Chauny

    Laurent Schott salue toutefois la prise de conscience des pouvoirs publics pour régler un problème évident de conformité. « Certains médecins PADHUE ne pouvaient pas constater de décès ou signer un arrêt de travail car ils n’avaient pas la reconnaissance de l’ordre. La nouvelle réglementation vise à éliminer ces incohérences. »

    Les médecins PADHUE qui n’ont pas passé l’évaluation des connaissances devront donc se rendre pendant plusieurs années dans des hôpitaux universitaires pour posséder la maîtrise des différents domaines complexes de leurs spécialités. Le directeur de l’hôpital de Chauny souligne que ces hôpitaux universitaires risquent très vite de se retrouver submergés par l’arrivée de ces médecins diplômés hors Union européenne. « Est-ce que ces établissements auront les ressources humaines disponibles pour offrir à ces médecins l’encadrement professionnel nécessaire à leur parcours de consolidation des connaissances ? » , se demande Laurent Schott.

    Il plaide lui aussi pour une application raisonnable de la nouvelle réglementation. Elle peut parfois poser problème pour des médecins étrangers exerçant depuis longtemps en France, mais elle offre également, selon lui, un cadre général pour faciliter le recrutement à l’étranger de nouveaux médecins diplômés hors Union européenne.

    #docteresses #docteurs #médecins #ARS #santé #société #Hôpitaux #Santé_Publique #PADHUE #CHU #ue #union_européenne

  • Macau shuts all casinos in bid to contain worsening Covid outbreak | Macau | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2022/jul/11/macau-shuts-all-casinos-in-bid-to-contain-worsening-covid-outbreak
    https://i.guim.co.uk/img/media/c9369f062f6b3f90b473e461e89b92180605d409/0_70_3500_2101/master/3500.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Macau shuts all casinos in bid to contain worsening Covid outbreak
    More than 30 closed for a week – with extension thought likely – and dozens of city zones locked down in gambling hub. Macau has shut all its casinos for the first time in more than two years as authorities struggle to contain the worst coronavirus outbreak yet in the world’s biggest gambling hub.The city’s 30-plus casinos, along with other non-essential businesses, will shut for one week from Monday and people have been ordered to stay at home. Police would monitor flows of people outside, the government said, and stringent punishments would be imposed for those who disobeyed.Hospitals, pharmacies, supermarkets and fresh food markets are some of the essential services that can remain open.More than 30 zones in the city that have been deemed high risk are now under lockdown, meaning no one is allowed to enter or exit for at least five days. While the government said it was not imposing a citywide lockdown, the stringent measures mean Macau is effectively closed.Macau adheres to China’s “zero-Covid” policy that aims to stamp out all outbreaks, running counter to a global trend of trying to coexist with the virus.Casinos were last shut in Macau in February 2020 for 15 days.The government had previously been hesitant to close casinos due to its mandate to protect jobs. The industry employs most of the population directly or indirectly and accounts for more than 80% of government revenues.Casinos owned by Sands China, Wynn Macau, SJM Holdings, Galaxy Entertainment, Melco Resorts and MGM Resorts have been effectively shut for the past few weeks, with no gamblers and minimal staffing as per government requirements for people to work from home.Analysts said it was likely that the suspension could be extended by another few weeks, with a recovery in gaming revenue unlikely until the end of the third or fourth quarter.“Even if the outbreak in Macau gets under control, it will likely be another few weeks before Macau-Zhuhai can remove quarantine requirements,” said Terry Ng, an analyst at Daiwa Capital Markets in Hong Kong.Frustration is mounting at the government’s handling of the outbreak. Some residents have got into fights at testing centres while others have had to queue for more than 20 hours to access healthcare facilities.Residents will be required to take part in mass Covid tests four times this week as the government attempts to cut transmission chains.Residents have already been tested six times since mid June and are expected to do rapid antigen tests daily.More than 90% of Macau’s 600,000 residents are fully vaccinated against Covid but this is the first time the city has had to grapple with the fast-spreading Omicron variant.Authorities have added two hotels in popular casino resorts to be used as Covid medical facilities as they try to increase capacity to handle the surge of infections.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#sante#macau#confinement#zerocovid#omicron#depistage#vaccination#quarantaine#hongkong#mobilite#frontiere#casino#economie

  • Hong Kong residents crossing border at Shenzhen Bay Port can soon book Covid-19 tests online as eager travellers throng checkpoint | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/hong-kong/article/3184784/hong-kong-residents-crossing-border-shenzhen-bay-port-can-soon-book

    Hong Kong residents crossing border at Shenzhen Bay Port can soon book Covid-19 tests online as eager travellers throng checkpoint.New system is aimed at easing crowding at the crossing point as travellers head to mainland China. Traffic has intensified after the Shenzhen government increased quota of quarantine hotel rooms
    Hong Kong is set to allow travellers heading to mainland China through Shenzhen Bay Port to book Covid-19 tests online as residents continue to swamp the checkpoint and ignore the government’s advice to delay trips over the border.Shenzhen authorities also announced on Sunday a new measure to crack down on scalping of quarantine hotel rooms by allocating them through drawing lots following discussions with the Hong Kong government.Shenzhen Bay Port, one of just two land passenger crossings that remain open amid the pandemic, has been packed with crowds in the morning over the weekend after the Guangdong provincial city boosted the number of quarantine hotel rooms by 700 to 2,000 a day and added additional spots for those in need.
    As seen during a Post visit on Sunday, queues snaked outside the checkpoint as hundreds of travellers from Hong Kong waited to undergo the required nucleic acid test before crossing.Planning to visit his relatives on the mainland, Yuen said the Shenzhen government should have made more quarantine hotel rooms available.The 2,000 a day is definitely not enough,” he said. “Residents need to go to Shenzhen. But the issue of quarantine hotel rooms should be addressed first. I was lucky to lock in my booking early on.”Alan Wong, a 49-year-old construction company manager, was unable to book a quarantine hotel room in Shenzhen and his company paid a scalper 2,300 yuan (US$293) to secure a reservation one week in advance.
    Wong said that while it was fairer to use the quota system, the chances of failing to get a hotel room created too many uncertainties for people who needed to do business.“It’s just like waiting for the results of the Mark Six or a Home Ownership Scheme ballot. You’ll never know until the last minute,” Wong said.Secretary for Health Dr Lo Chung-mau visited the checkpoint in the afternoon. Earlier in the day, Lo explained in a TV interview that quarantine-free travel with the mainland remained unfeasible at the moment, as allowing it would require a significant change to the nation’s anti-pandemic policies. Lo added that Hong Kong residents needed to follow the mainland’s requirements when travelling there.
    ‘Faster, daily Covid PCR tests could replace Hong Kong hotel quarantine’
    9 Jul 2022
    A Hong Kong government spokesman said travellers would need to wait for about three hours to receive their Covid-19 test result at the control point and urged them to cross the boundary in the afternoon to avoid the morning rush.Under the coming booking arrangement, which is expected to be ready in a week, travellers must obtain a spot at a Shenzhen quarantine hotel and reserve a time for the Covid-19 test at the border crossing on the day of departure.Hongkongers hoping to travel across the border previously needed to book a room at a quarantine hotel through a government website on a first-come, first-served basis. But to combat the scalping, the Shenzhen government would allocate rooms to travellers by drawing lots, taking into consideration supply and demand, as well as the travel history of the applicant, authorities said. A traveller can only make one booking for the same date and results will be announced at 8pm daily.Society for Community Organisation deputy director Sze Lai-shan said: “The problem now is not much about online booking or queuing at the control point, but more about insufficient hotel rooms for quarantine on the Shenzhen side.
    “The online booking thing is a crowd management measure. It does not mean more people can go to the mainland unless the Shenzhen side makes more quarantine hotel rooms available to meet demand.”Legislator Edward Leung Hei, of the Beijing-friendly Democratic Alliance for the Betterment and Progress of Hong Kong, urged the government to increase shuttle bus services for the Hong Kong-Zhuhai-Macau Bridge to allow more visitors to enter the mainland using that access point.

    #Covid-19#migrant#migration#hongkong#chine#shenzen#frontiere#circulationtransfrontalière#quarantaine#hotel#sante

  • Hong Kong considers Covid health code system similar to mainland China, city logs 2,992 infections | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/hong-kong/health-environment/article/3184763/hong-kong-mulls-coronavirus-code-system-similar

    Hong Kong considers Covid health code system similar to mainland China, city logs 2,992 infections. Secretary for Health Dr Lo Chung-mau says proposed measure would prevent freedoms of uninfected residents from being affected by Covid-positive people. Lack of protection of individual privacy and sensitive information with code remains concern among public, says Democratic Party spokesman Ramon Yuen
    Hong Kong may adjust its Covid-19 app to require real-name registration as mainland China does to ensure residents subject to compulsory testing orders avoid entering high-risk areas, the city’s new health minister has said. But Secretary for Health Dr Lo Chung-mau on Sunday brushed aside concerns that the proposed measure would be unpopular with Hongkongers, arguing it would enhance the freedoms of uninfected residents. Lo said the measure was justified, given the government was seeking to avoid tightening social-distancing measures.“[If] we can’t find infected people or can’t quarantine them on time, we end up ‘quarantining’ people who are negative. We hope we don’t have to do this,” he said.
    Health officials on Sunday reported 2,992 new Covid-19 cases, including 219 imported ones, and two additional deaths. The city’s overall coronavirus tally stands at 1,270,800 infections and 9,412 related fatalities.
    Commissioner of Customs and Excise Louise Ho Pui-shan was placed under quarantine after one of her colleagues tested preliminary-positive, although her own test came back negative. Meanwhile, the health minister said there were limitations to the city’s “Leave Home Safe” contact-tracing app, which could not prevent coronavirus-positive people from accessing public areas or inform residents they were entering high-risk locations. While he noted that adding a tracking function was “not the first thing to do”, Lo said he believed it was more important for residents to register their real names to use the app.“[The app] is currently limited to telling whether a person is considered to be high-risk, and that they are not supposed to go to higher-risk areas before they do PCR [polymerase chain reaction] testing,” he said.
    Lo added that the current compulsory testing order, despite its name, had “no coercive means at all”, making it unfair for residents as high-risk people could still roam around the city without detection.
    When asked whether the potential measure could have any similarities to the health code systems used by Macau and the mainland, Lo replied that the Hong Kong government had taken both into consideration as a part of the proposal.The mainland’s health code app is used to track and contain Covid-19 patients by providing central authorities with user data such as locations, times and personal interactions.The QR codes generally follow a traffic-light system, with the colours affecting where residents can go and how they are treated: a green code declares a resident has not been exposed to any potential cases or risky areas, while yellow and red codes mean they are of higher risk.Dr Chuang Shuk-kwan, head of the Centre for Health Protection’s communicable disease branch, said she had no comment about Lo’s proposal and that the government would make relevant announcements when it was ready.But she acknowledged the contact-tracing app had limitations and said there were no estimate on the number of infected people who had not reported their positive case to authorities.Although the app had residents’ phone numbers, authorities could still face difficulties in reaching some people for contact-tracing purposes if they did not answer the calls, Chuang said.The centre also had to rely on other government departments to obtain residents’ vaccine pass information whenever there was an outbreak, as it did not have access to such details, she added.She said the centre did not have any information on the number of visitors at particular premises if no infections were reported there.“Macau adopted the mainland-like code system but still suffered an outbreak recently. After all, measures on social distancing and quarantine are still key to controlling the spread, especially in cities that have not reached herd immunity,” he said.Leung added that the proportion of the population in both cities that was immune to the virus due to vaccination or prior infection was still low compared with other places. If Hong Kong implemented the mainland’s app functions, it was crucial to reduce the time needed to synchronise the compulsory testing orders with residents’ phones, otherwise it would be futile if there were delays that lasted for days, he added.Ramon Yuen Hoi-man, the Democratic Party’s healthcare policy spokesman, said the lack of protection of individual privacy and sensitive information with the code system remained a concern among the public.He added that he was worried about the implications of introducing new restrictive measures after the fifth wave of infections had already subsided.“Overseas research has shown that stringent Covid-19 measures have been unfavourable to social harmony and unity. Is this something the new government really hopes to pursue?” he said.Medical and health services lawmaker Dr David Lam Tzit-yuen said privacy issues were not a concern as long as authorities were restricted to tracking a person’s identity and other personal information only if they were deemed to be at risk.“[The code system] is the way to go for better protecting the community. Privacy issues, which could be solved by the right algorithms, should not trump safety of others,” he said.Health minister Lo also said he planned to increase the frequency of PCR tests and require high-risk people, such as employees of nursing homes, to undergo such screening once a week, on top of rapid antigen tests, before increasing it to twice a week or every 48 hours.The new administration led by Chief Executive John Lee Ka-chiu has repeatedly stressed the importance of using PCR tests at an earlier stage more effectively, which it said would exclude people who were not infected from tough restrictions.

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  • Australia woos Hong Kong tourists to help restore pandemic-battered tourism industry, banks on pent-up demand | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/business/article/3184636/australia-woos-hong-kong-tourists-help-restore-pandemic-battered-tourism

    Australia woos Hong Kong tourists to help restore pandemic-battered tourism industry, banks on pent-up demand. Hong Kong was a top 10 international market before Covid-19 for Tourism Australia, which expects numbers to jump if quarantine requirements are relaxe. For the financial year ending in June 2023, Tourism Australia is targeting 121,000 visitors from Hong Kong – about 43 per cent of the pre-pandemic number
    Australia is training its sights on tourists from Hong Kong amid an anticipated recovery in tourism as Canberra welcomes visitors to its shores after two years of Covid-19 curbs.Visitor numbers from Hong Kong remain at a fraction of pre-pandemic levels, but Tourism Australia expects that to change if and when the city relaxes quarantine requirements.“Hong Kong was a top 10 international market before Covid-19 and the first to achieve its tourism spend goal,” said Andrew Hogg, executive general manager for eastern markets and aviation with Tourism Australia, noting that reducing quarantine requirements in the city to seven days from as many as 21 is likely to release some pent-up demand for travel.Hongkongers averaged four international trips per year pre-pandemic, Hogg noted. “Australia ranks high in awareness and intention among other destinations,” he added. “Australia’s offerings continue to match the expectations of high-value travellers in Hong Kong under travel restrictions.”Tourism Australia has mounted a number of recent campaigns to promote its destinations and offerings to Hongkongers.In September, Tourism Australia, along with the Australian Trade and Investment Commission and Miramar Travel, launched thematic staycation packages called “Wanderful Australia”, allowing staycationeers at The Mira Hong Kong to enjoy themed rooms recalling Aussie experiences such as New South Wales’ jacaranda season or Melbourne’s coffee culture.In January, the agency also launched “Work and Play the Aussie Way”, a showcase of adventures young people could have while working and travelling in the country. A video series called “Australia in 8D” used a YouTube audio technology to “emulate the feeling of an Australian holiday”, with help from the Melbourne Symphony orchestra.
    Australia expects full recovery for its tourism industry to arrive in 2025, Hogg said, including the Hong Kong market.

    The tourism sector, one of the worst-hit when the pandemic broke out across the globe in early 2020, is a major contributor to the Australian economy. It is the country’s fourth largest exporting industry, accounting for 8.2 per cent of export earnings in financial year 2018-2019, data from Tourism Australia show.
    International overnight tourists in Australia spent A$45.4 billion (US$31 billion), or 36 per cent of total tourism spending in the country, in 2019. The industry also employed 666,000 Australians in 2018-2019, making up 5 per cent of the country’s total workforce. In certain tourism-dependent regions, the impact is more magnified.After two years of keeping its borders shut to contain the spread of the coronavirus pandemic, Australia reopened to international travellers in February and has launched a promotion to get the sector back up and running.“Tourism was one of the first industries hit by Covid-19, and the sector’s contribution to GDP [gross domestic product] was down almost 50 per cent,” Hogg said.Hong Kong is one market that is likely to play an important role in the recovery, and despite the tough travel restrictions still being implemented in the city, Canberra believes that Hongkongers will still be willing to visit Australia.
    For the financial year ending June 2023, Tourism Australia is targeting about 121,000 visitors from Hong Kong – about 43 per cent of the pre-pandemic number. The tourism authority expects tourists from Hong Kong to spend A$654 million, or about half of their previous spending.
    Welcome back! Australia reopens its borders to fully vaccinated travellers after two yearsAs of March this year, international arrivals to Australia reached 520,000, including leisure and holiday arrivals and those visiting friends and relatives. Of those, 6,952 were from Hong Kong and 17,542 were from mainland China.Online booking platforms Booking.com and Trip.com have also recognised the pent-up demand for travel and have rolled out measures to attract travellers.“Booking.com rolled out an industry-first, the Travel Sustainable badge, to support our partners and customers in taking the next steps to become more sustainable, no matter where they might be on that journey,” said Laura Houldsworth, managing director for Asia-Pacific. “The goal of the badge is to enable travellers to make more informed choices when choosing their accommodations and provide industry-standard recognition to properties. Over 100,000 properties proudly feature the badge as an indicator of their efforts to be more sustainable.”

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  • Au Maroc, première apparition publique de Mohammed VI guéri du Covid-19
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/07/11/au-maroc-premiere-apparition-publique-de-mohammed-vi-gueri-du-covid-19_61342

    Au Maroc, première apparition publique de Mohammed VI guéri du Covid-19. Le monarque de 58 ans a conduit la prière de l’Aïd el-Adha, le 10 juillet, au palais royal de Salé, près de Rabat.Le roi du Maroc Mohammed VI a accompli dimanche 10 juillet les rituels de la grande fête musulmane de l’Aïd el-Adha – la fête dite du sacrifice marquant la fin du hadj, le pèlerinage de La Mecque –, selon les médias officiels, lors de sa première apparition publique depuis sa guérison du Covid-19.Le monarque de 58 ans, accompagné du prince héritier Moulay Hassan, a conduit la prière de l’Aïd el-Adha, au palais royal de Salé, près de Rabat. La cérémonie s’est déroulée « dans un cadre privé et avec une assistance très réduite » afin de respecter les mesures préventives en vigueur pour lutter contre la pandémie du Covid-19, a précisé la MAP. Vêtu d’une djellaba jaune, le « commandeur des croyants » est apparu amaigri mais souriant à la fin de la prière, aux côtés de son fils aîné, le prince Moulay Hassan (19 ans), et de son frère cadet, le prince Moulay Rachid (52 ans), selon des images diffusées par la télévision publique.Le 16 juin, le nouveau médecin personnel du souverain, Lahcen Belyamani, avait annoncé que Mohammed VI avait été testé positif au Covid-19, sous une forme asymptomatique. Il lui avait prescrit « une période de repos durant quelques jours ».Pendant sa convalescence, le souverain a néanmoins continué à adresser régulièrement des messages protocolaires et des discours. Selon l’hebdomadaire Jeune Afrique, le roi du Maroc a contracté le virus en France, où il était arrivé pour une visite privée le 1er juin.Depuis le début de la pandémie, en mars 2020, Mohammed VI n’avait effectué qu’un seul séjour à l’étranger, au Gabon, en décembre 2021. L’état de santé du monarque alaouite suscite un grand intérêt auprès des Marocains et au-delà des frontières du royaume. Le souverain a subi une opération au cœur à la clinique du palais royal de Rabat en juin 2020, après une première intervention en janvier 2018 à Paris. Mohammed VI règne sur le Maroc depuis juillet 1999, date à laquelle il a succédé à son père, Hassan II.

    #Covid-19#migrant#migration#maroc#sante#mobilitetherapeutique#elite##frontiere#france#gabon