• Steden volgen bezoekers tot in hun portemonnee
    https://www.tijd.be/ondernemen/technologie/Steden-volgen-bezoekers-tot-in-hun-portemonnee/10292453

    Wie zijn de bezoekers van uw stad, waar komen ze vandaan en hoeveel geven ze uit ? Steden voeren lang op buikgevoel, maar dat is voorbij. Met gsm-signalen en betaaldata zetten Knokke, Kortrijk en Leuven zichzelf slimmer in de markt. In het station van Luxemburg-stad hangt een reclamebanner om Knokke aan te prijzen. Dat is geen lukrake keuze, maar het resultaat van harde data die de mondaine badstad sinds 2019 over zijn bezoekers aangeleverd krijgt. ’Onze dienst toerisme heeft een intern (...)

    #MasterCard #Proximus #carte #smartphone #géolocalisation #données #DataBrokers #marketing #profiling (...)

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    https://images.tijd.be/view

  • Why you’ll be hearing a lot less about ‘smart cities’
    https://citymonitor.ai/government/why-youll-be-hearing-a-lot-less-about-smart-cities

    Growing backlash against big technology companies, combined with the pandemic, has led to diminishing enthusiasm for a term that once dominated the conversation around the future of cities. We’re not the first to argue that it may be time to retire the phrase “smart cities”, and the evidence of late suggests that the tech industry itself is waking up to the reality that it needs to rethink what and how it’s trying to sell to local governments. Smart cities surfaced as a concept more than 20 (...)

    #SidewalkLabs #Google #Amazon #algorithme #SmartCity #technologisme

  • Sans smartphone, pas de liberté ? | Terrestres
    https://www.terrestres.org/2021/02/06/sans-smartphone-pas-de-liberte

    e projet de loi sécurité globale a provoqué une levée de bouclier à gauche et dans les syndicats (dont ceux de journalistes, mais largement au-delà). Au cœur de cette contestation figure le fameux (feu) article 24 et la tentative mal dissimulée du gouvernement de décourager les témoignages sur les violences policières par des arguties peu convaincantes. Cette mobilisation s’est ainsi très rapidement concentrée autour de l’ éventuelle interdiction qui nous serait faite de diffuser des vidéos d’agissements de la police, notamment lors des manifestations. Il serait trop fastidieux de faire un inventaire exhaustif des textes, banderoles, prises de paroles, bombages et slogans plaçant au centre de la mobilisation contre cette loi, la liberté de filmer et son corollaire, celui d’alimenter internet, ses réseaux dits sociaux, ses infrastructures, et bien sûr ceux qui s’en nourrissent : multinationales et… police. Considérée comme un supplément d’âme à ne cultiver qu’une fois les questions prioritaires réglées, la critique des technologies reste hélas de l’ordre de la coquetterie pour une gauche, très majoritairement productiviste1, qui a d’autres chats à fouetter actuellement. Logiquement, les analyses et réponses à ce projet de loi, pour nombre d’entre elles, en sont l’ illustration et si « le monde est flou », les slogans sont parfois explicites.

    Le site d’information Lundi Matin, par exemple, se réjouit du succès de bombages réalisés à Bordeaux le 24 novembre. Sur les murs de l’École Nationale de la Magistrature, l’un d’eux proclame sans trembler : « Pas de vidéos, Pas de justice ». Un autre : « Sous les pavés, la carte SD », assez révélateur de l’imaginaire technophile de certains héritiers de 68. Les animateurs du site (habituellement attentifs à la question des flux dans leur critique du capitalisme), sans doute galvanisés à leur tour par la puissance du récit et des slogans associant justice, révolte et vidéo, n’ont pas jugé utile de souligner un éventuel lien entre flux informatiques et destruction du monde. Dommage. L’auteur de l’article, finalement pris d’un doute, estime cependant qu’il est un peu tôt pour affirmer que ce genre de manifestation inaugure « le début d’une série de protestations à la hauteur des enjeux. »2 C’est peu de le dire.

    • Plus honnête sans doute, quoique pas plus rassurant sur l’état des forces en présence, la pancarte « Vos armes contre -n-o-s—c-a-m-é-r-a-s- … plus rien » confirme ce que l’on craignait : sans smartphone, nous ne sommes plus rien. Ce terrible aveu révèle et prend acte d’une forme d’impuissance grandissante (d’un manque d’imagination ?), dans le camp progressiste – mais pas seulement, à esquisser un monde plus vivable, ou a minima une résistance, en l’absence de l’appareillage technologique que la société industrielle nous a collé dans les mains. Il trahit donc le sentiment dégradé que nous avons de nous-mêmes et de nos capacités à agir.

      […]

      Plus honnête sans doute, quoique pas plus rassurant sur l’état des forces en présence, la pancarte « Vos armes contre nos caméras … plus rien » confirme ce que l’on craignait : sans smartphone, nous ne sommes plus rien. Ce terrible aveu révèle et prend acte d’une forme d’impuissance grandissante (d’un manque d’imagination ?), dans le camp progressiste7 – mais pas seulement, à esquisser un monde plus vivable, ou a minima une résistance, en l’absence de l’appareillage technologique que la société industrielle nous a collé dans les mains. Il trahit donc le sentiment dégradé que nous avons de nous-mêmes et de nos capacités à agir.

      […]

      Le recours à ces appareillages ne nous protège de rien mais nous confisque la parole et fragilise sa légitimité en lui préférant implicitement une preuve par l’image, censément plus délicate à contester. Si c’est bien à cette idée que se rangent les slogans évoqués plus haut, le pouvoir et ses conseillers en numérisation peuvent se féliciter d’avoir convaincu très au-delà de leur cercle d’influence.

      […]

      Geoffroy de Lagasnerie, philosophe et inspirateur de la gauche radicale, répond à sa façon au journaliste du site Reporterre :

      « J’ai beaucoup de mal à penser la technique du point de vue du pouvoir. La technique, on peut toujours s’en retirer. Je ne vois aucun effet de pouvoir de Facebook, de Twitter ou d’Instagram parce que je peux les fermer. Le seul pouvoir dont je ne peux me retirer, c’est l’État. Mais Facebook ne me met pas en prison. Instagram ne me met pas en prison. Mon Iphone ne me met pas en prison. »

      Pourtant mis par son interlocuteur sur la piste des conséquences écologiques désastreuses imputables à l’omniprésence des technologies, il ne voit décidément pas matière à s’attarder sur ce point.

      […]

      Bien qu’elle n’en ait pas l’exclusivité, cette cécité assumée est emblématique d’une gauche qui semble ne répondre qu’à des stimuli que la sphère universitaire et culturelle prémâche puis lui sert sur un plateau (de télé ou de radio en général). Il ne faut pas s’étonner que, puisant à de telle sources, elle peine à penser la liberté hors de ses thèmes de prédilection : focalisation sur le seul caractère inégalitaire de la répartition des richesses produites, sur les dominations (de genre, de race, etc.) et sur les sales manières de l’Etat policier. Rien d’étonnant non plus à ce qu’elle accepte sans sourciller l’idée de confier à un iPhone le soin de la défendre face à l’Etat.

      #liberté #critique_techno #smartphone #téléphone_portable #caméra #police #violence_policière #violences_policières #informatisation #Progrès #anti-industriel #progrès_de_notre_dépossession

    • Autre lien pour archive https://sniadecki.wordpress.com/2022/05/06/num-smartphone

      Bien entendu, il y a du vrai dans tout cela. Mais ces déclarations masquent mal le caractère un peu paradoxal, ou à tout le moins ambigu de nombre de revendications : s’agit-il de récuser la société de surveillance ou d’y occuper la place à laquelle on a droit ? Il ne semble question, au chapitre des libertés publiques, que d’ assurer celle de filmer un pouvoir et ses policiers à qui on reproche dans le même temps de truffer l’espace public d’innombrables dispositifs de surveillance (caméras de vidéosurveillance, reconnaissance faciale, drones, hélicoptères, etc.). Ce souci premier de réciprocité dans la surveillance est-il vraiment de nature à nous mobiliser ? On peut à juste titre contester cette énième tentative de fonder en droit une inégalité de traitement entre policiers et citoyens (assez ancienne au demeurant) mais ça n’a finalement que peu à voir avec un questionnement sur le fond d’une société qui consent à ce que tout le monde filme et surveille tout le monde.

      […]

      Que les fonctions « surveiller la police » et « renseigner la police » figurent toutes deux au menu de ces appareils devrait nous mettre la puce à l’oreille… Rappelons également pour les étourdis qu’un smartphone sert indifféremment à se passer de sa secrétaire et à lui envoyer son mail de licenciement, à enrichir Tim Cook ou Mark Zuckerberg, à télécharger l’application Stop covid, à tracer des malades et localiser des manifestants, à participer au déploiement de la 5G et, c’est vrai, à témoigner des violences policières.

      […]

      Passons à la question de l’efficacité des moyens, qui semble primer pour les défenseurs des libertés et nous ramener à la nécessité, pour prouver les violences policières, de les filmer. L’avènement et l’utilisation massive des ordiphones comme autant de caméras braquées sur le pouvoir et sa police ont-ils fait baisser le niveau de surveillance et de répression des mobilisations sociales en France ? La circulation sur les réseaux sociaux des images qui en sont extraites a-t-elle, si peu que ce soit, modifié les rapports de force entre Etat et contestation ? Et si oui, au profit de qui ? Souvenons-nous d’une époque, non pas bénie, loin de là, mais où personne n’avait de smartphone et où le niveau de tension et de violence policière était assurément moins élevé qu’il ne l’est depuis 10 ou 15 ans en manifestation. Depuis l’apparition des cortèges connectés, c’est un « usage bien établi » : les policiers filment les manifestants, et réciproquement. Cette mise en abyme a-t-elle vraiment pesé favorablement sur l’issue des luttes sociales ? Rien n’est moins sûr.

      […]

      Villages du cancer, pollution des nappes phréatiques, raréfaction de l’eau potable et des sols encore cultivables, suicides et exploitation au sud, remplacement des humains par des robots au nord, consommation énergétique effrénée et aliénation partout : l’industrie du numérique a fait ses preuves et ses états de service sont bien documentés. N’est-ce pas pourtant à cette dernière que s’en remettent ceux qui revendiquent le droit de chacun à filmer avec un smartphone, sans autre considération pour ce qui précède ? Devons-nous, au nom du droit, nous accommoder de ces menus détails ? Notre liberté peut-elle se défendre valablement au détriment de celle, parmi d’autres, des adolescents esclavagisés dans les usines Foxconn en Chine ?

    • Le site d’information Lundi Matin, par exemple, se réjouit du succès de bombages réalisés à Bordeaux le 24 novembre. Sur les murs de l’École Nationale de la Magistrature, l’un d’eux proclame sans trembler : « Pas de vidéos, Pas de justice ». Un autre : « Sous les pavés, la carte SD », assez révélateur de l’imaginaire technophile de certains héritiers de 68.

      C’est remarquable parce que dans l’édition de cette semaine, « les mêmes » (en fait, non, peut-être pas) se lancent dans une sorte d’exégèse d’un film relatant les « exploits » d’obscurs conspirateurs contre des infrastructures informatiques au début des années 80 :

      https://lundi.am/Machines-en-flammes

      Après une longue absence, la rubrique cyber-philo-technique revient sur lundimatin à l’occasion des sabotages de fibre optique du 27 avril dernier et de la projection à venir du film Machines in flammes par la librairie Michèle Firk sur les actions du CLODO (Comité pour la Liquidation ou le Détournement des Ordinateurs) aux alentours de Toulouse dans les années 80. L’article relie quelques fils pour tisser une compréhension de la numérisation du monde qui inclut les sabotages auxquels elle se confronte en permanence au cours de son histoire.

  • Matthieu Amiech : « La gestion de la crise sanitaire nous entraîne vers une société-machine »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/130321/matthieu-amiech-la-gestion-de-la-crise-sanitaire-nous-entraine-vers-une-so

    Pour l’éditeur Matthieu Amiech, penseur du développement des technologies, la crise liée au Covid constitue « un effet d’aubaine pour les géants du numérique ». Face à « l’informatisation de toute la vie sociale », face à la mise « à l’arrêt » ou presque de la vie démocratique, les citoyens se retrouvent aujourd’hui « sans défense morale et politique ». Sa réponse : une « désobéissance concertée ».

    Voilà un an que nous vivons sous le « régime Covid ». Un nouveau régime de relations sociales fait de perte du toucher, de disparition du festif, d’assèchement culturel et de reculs démocratiques. Un régime où le numérique s’impose à tous les niveaux, sans que l’impact écologique de cette mutation ne soit jamais interrogé.

    Pour Matthieu Amiech, penseur de longue date du développement des technologies, celle-ci est pourtant profonde. En 2013, déjà, il alertait, dans un ouvrage collectif signé du groupe Marcuse (Mouvement autonome de réflexion critique à l’usage des survivants de l’économie), La Liberté dans le coma – Essai sur l’identification électronique et les motifs de s’y opposer, sur les menaces que fait peser la société numérique sur l’égalité et les libertés. Aujourd’hui, il s’alarme de la gestion technocratique et autoritaire de la pandémie.

    Coordinateur et cofondateur des éditions La Lenteur, petite maison créée dans le Tarn en 2007, Matthieu Amiech a publié de nombreux textes critiques des évolutions technologiques, de la sphère internet au monde agricole, en passant par le nucléaire, ainsi que des ouvrages traitant d’anarchisme ou d’écologie politique. Entretien.

    Télétravail, téléconsultations, visioconférences, click and collect, plateformes VOD… Le Covid et l’isolement auquel nous avons été contraints ont démultiplié depuis un an la place du numérique dans nos vies. Quelles traces cela va-t-il laisser ?

    Matthieu Amiech : Non seulement les traces vont être profondes, mais la question est carrément de savoir si l’on assiste (ou pas) à une mutation de la vie sociale. Face à un bouleversement si rapide et considérable, on est tenté de regarder l’événement Covid de manière hégélienne : des forces historiques travaillaient de longue date à cette évolution vers une vie « sans contact », largement informatisée, et il a suffi d’un choc – un mouvement de panique – pour que des parents soient prêts à ne plus embrasser leurs enfants, pour que des gens pensent protéger leurs aînés en les laissant seuls à Noël, pour qu’on trouve possible que des enfants masqués apprennent à lire et s’exprimer avec des instits masqués…

    Il ne s’agit pas seulement du numérique, c’est tout un rapport au monde. L’historien américain Christopher Lasch avait bien analysé dès 1980 l’évolution des dispositions émotionnelles dans nos sociétés urbanisées et consuméristes. Il parlait de narcissisme, de « moi assiégé », de la généralisation d’une mentalité de survie face à la multiplication des alertes écologiques, des risques de guerre et d’effondrements divers. Le numérique est devenu le support privilégié de ces évolutions psycho-comportementales.

    On peut d’ailleurs se demander comment se serait déroulée une telle crise sanitaire à une époque où Internet n’existait pas – mettons en 1980. Il est certain que le scénario aurait été différent. À notre époque, cette crise a constitué un effet d’aubaine pour les géants du numérique. Une « divine surprise », comme l’avait été la défaite française face aux nazis en juin 1940 pour la bourgeoisie anticommuniste et antisémite.

    Les traces risquent d’être profondes aussi sur le plan politique. Au nouveau régime de relations sociales correspond un nouveau recul de la démocratie. En Occident, nous vivions déjà dans des oligarchies plus ou moins libérales, où restait la possibilité de protester, de faire reculer ou négocier les pouvoirs en place. Depuis mars 2020, ce qui subsistait de vie démocratique est presque entièrement à l’arrêt : les manifestations, et plus encore les réunions publiques, les procédures d’information et de consultation de la population (aussi insatisfaisantes soient-elles), sont empêchées. La gestion de la crise sanitaire a un effet centrifuge, elle éloigne les citoyens les uns des autres, elle leur enlève toute prise sur la marche du monde. Elle nous entraîne vers une société-machine à tendance totalitaire.

    Qu’entendez-vous par « société-machine » ?

    Je me réfère aux travaux du groupe Pièces et Main-d’œuvre [« site de bricolage pour la construction d’un esprit critique grenoblois », ainsi que le précise la une du site, né en 2000 – ndlr], qui a introduit ce terme pour dénoncer le projet de smart planet d’IBM – couvrir la société et le milieu naturel de capteurs électroniques pour en rationaliser le fonctionnement grâce à l’intelligence artificielle.

    Quand on voit la façon dont l’épidémie est traquée en Chine et en Corée du Sud par des applications de smartphone et des caméras de vidéosurveillance qui permettent de retracer toutes les interactions sociales d’une personne testée positive, cela fait penser au fonctionnement d’une machine. Les projets scandaleux de « pass sanitaire » et autre passeport vaccinal relèvent aussi de la société-machine. En un sens un peu différent, penser que des enfants et même des étudiants puissent s’instruire avec un enseignement assuré par informatique relève de la société-machine.

    Le problème est que face à cette mutation menée tambour battant par un certain nombre d’industriels et de technocrates, la population est sans défense morale et politique. La numérisation de nos existences est encore rarement perçue comme un problème politique majeur. Les élus ne songent, dans le meilleur des cas, qu’à encadrer ce qu’ils considèrent comme des dérives. Les mouvements sociaux n’ont jamais dénoncé cette numérisation comme un vecteur crucial de précarisation économique, d’augmentation des inégalités et d’affaiblissement des capacités de contestation populaire – sur ce dernier point, c’est même plutôt le contraire.

    Pourtant, depuis 70 ans, des penseurs majeurs nous ont donné les outils pour politiser la question de la technique : les écrits de George Orwell, Hannah Arendt, Günther Anders, Jacques Ellul et Bernard Charbonneau ou encore Lewis Mumford permettent de saisir la centralisation et la perte de liberté induites par l’informatique, y compris l’ordinateur personnel. Mais la gauche refoule cette critique fondamentale. Elle refuse de réfléchir au fait dramatique qu’une grande partie de ce qui est produit depuis plusieurs décennies est nocif pour la liberté, l’égalité et l’environnement.

    « Un despotisme hybridant Silicon Valley et Chine post-maoïste ? »

    Le problème avait pourtant affleuré dans les années 1970. La dénonciation de l’aliénation au travail et du taylorisme était au centre de la révolte de Mai 68. Les premiers mouvements écologistes (le journal La Gueule ouverte, le groupe de scientifiques dissidents Survivre et vivre…) avaient posé clairement le problème du contenu de la production industrielle et du rôle de la science dans la domination capitaliste, ainsi que dans la catastrophe écologique. Mais assez vite, la montée du chômage a donné un prétexte parfait pour recouvrir ces questionnements vitaux. Le problème écologique a été éludé pendant 30 ans, et quand il est (re)venu au premier plan, dans les années 2000-2010, l’industrie et la technoscience n’en étaient plus vues comme responsables mais comme porteuses de solutions.

    Aujourd’hui, les dirigeants politiques ne sont là que pour accompagner et stimuler le développement technologique. Nous vivons dans une technocratie. La gestion de la pandémie par le pouvoir des experts et la fuite en avant technologique illustrent ce renoncement à la démocratie.

    Cette place accrue de la technologie et du numérique avec le Covid ouvre-t-elle un boulevard à la 5G ? Ce déploiement ne pose-t-il pas de nombreux problèmes ?

    La détermination de l’État à déployer la 5G est très compréhensible. L’objectif est de démultiplier le débit d’Internet pour radicaliser l’addiction d’un grand nombre de gens au numérique et pour mettre en relation des milliards d’objets connectés. Seulement, il y a un imprévu : une partie de la population se méfie de ce projet, à tel point que certains politiciens se prononcent contre – fait exceptionnel. Même des personnes qui n’avaient jusqu’ici aucun problème avec l’usage intensif des technologies trouvent que cela va trop loin, à l’image du mouvement des « gilets jaunes », largement tributaires des réseaux sociaux mais au sein desquels des mots d’ordre anti-5G étaient apparus.

    Et c’est vrai, la 5G marque un seuil important. Je ne pense pas tant à la baisse des temps de téléchargement des vidéos, mais surtout à l’automatisation accrue des process de production et de circulation des marchandises. La 5G est d’abord un projet industriel et logistique. Mais elle a aussi une dimension politique : la surveillance de la population risque de s’affiner à travers la prolifération des petites antennes-relais dans les rues et des caméras de vidéosurveillance avec système de reconnaissance faciale.

    La 5G pose donc la question du type de société que l’on souhaite : société humaine ou société-machine ? Mise en chantier d’un projet démocratique ou despotisme hybridant Silicon Valley et Chine post-maoïste ? Est-il souhaitable d’éliminer au maximum le travail et les décisions humaines ? La 5G sera par exemple au service d’une agriculture dite 4.0, ou « de précision », c’est-à-dire tendanciellement sans intervention humaine : gestion automatisée des cheptels d’animaux, surveillance par drones et satellites des besoins des cultures en engrais et pesticides, robots de désherbage ou de pulvérisation…

    Alors qu’il faudrait produire moins, mais avec plus de travail humain, en préservant et réinventant des savoir-faire manuels et des techniques conviviales (au sens d’Ivan Illich), nous nous dirigeons vers des niveaux de chômage technologique très élevés. Ce ne sont pas les projets de décroissance qui mettent de plus en plus de gens des classes moyennes et populaires sur la touche ; ce sont les promoteurs de la quatrième révolution industrielle.

    Enfin, se pose la question fondamentale de la puissance. Si la France ne passe pas à la 5G (puis à la 6G…), elle risque de se retrouver en position de faiblesse, y compris militaire, par rapport à d’autres pays. Aujourd’hui, il faut assumer le choix politique, profondément éthique, d’arrêter cette course à la puissance. Seul un tel choix permettrait peut-être de freiner le réchauffement climatique et l’épuisement des ressources. Dans son essai L’Aigle, le Dragon et la crise planétaire, Jean-Michel Valantin montre a contrario comment la rivalité géopolitique entre la Chine et les États-Unis verrouille la trajectoire de l’humanité vers la destruction de la biosphère.

    Est-il encore possible de s’opposer au déploiement de la 5G ?

    Il faudrait pour cela un vaste mouvement populaire, au moins équivalent à celui des gilets jaunes, qui mette en son cœur la remise en cause de notre dépendance chaque jour croissante au numérique. Autant dire qu’on en est loin ! Quelque chose aurait peut-être pu émerger dans un contexte non confiné. De ce point de vue aussi, le Covid-19 et sa gestion politique ont ouvert, ou élargi, un boulevard pour la 5G.

    Actuellement, il n’y a presque pas de possibilité de réunions publiques. Il y a par contre des antennes qui brûlent régulièrement. Et il y a des prises de position d’élus locaux, de conseils municipaux. Pourtant, tout a été fait pour que ces élus de base ne puissent plus s’opposer à la construction d’antennes de téléphonie mobile. Aujourd’hui, un maire ne peut pas faire valoir le principe de précaution contre la 5G. Il ne lui reste que des arguments urbanistiques ou patrimoniaux.

    Dans ce contexte, l’arrêté de Fontenay-sous-Bois [commune du Val-de-Marne dont la majorité municipale est issue de la liste de rassemblement de la gauche Vivre Fontenay – ndlr] est intéressant. Il ordonne la suspension du déploiement des antennes-relais jusqu’à la publication du rapport de l’Anses [Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, sous tutelle de différents ministères – ndlr] sur les conséquences sanitaires de la 5G. Il annonce l’organisation de débats contradictoires sur la commune. Et il donne beaucoup de place à l’impact écologique énorme du numérique (émissions de gaz à effet de serre, pollutions par les déchets) qui ne peut que s’aggraver avec la 5G.

    Le coût écologique est d’ailleurs un impensé de la gestion de la crise Covid…

    C’est un grand mensonge du XXIe siècle. Les technologies de pointe, l’informatique, l’intelligence artificielle sont présentées par les décideurs comme des moyens de freiner la catastrophe écologique. Le déploiement de la 5G contribuerait à ce qu’ils appellent la transition énergétique : cette technologie plus sophistiquée et puissante ferait moins de dégâts que les étapes antérieures de l’industrialisation.

    « S’opposer par la désobéissance concertée »

    Or, c’est impossible. Avec l’explosion du trafic que la 5G appelle, on consommera beaucoup plus d’électricité ; on produira plus de puces RFID, de smartphones, d’écrans tactiles, d’antennes, de serveurs informatiques dans des data centers encore plus grands. Et donc, on aura besoin de plus de métaux rares ; on ouvrira de nouvelles mines où on creusera plus profondément, en dépensant plus d’énergie et en polluant davantage autour des sites d’extraction.

    Dans une tribune publiée l’an dernier, l’historien des techniques François Jarrige expliquait qu’il n’y a pas de transition énergétique. Ce terme fait écran devant la seule question qui importe : va-t-on continuer de produire plus, en prétendant que la technologie nous permettra de maîtriser les dégâts ? Ou va-t-on procéder à un inventaire collectif de nos besoins et y répondre par des moyens moins destructeurs, en laissant s’affirmer d’autres conceptions de la vie ?

    Quelle est votre réponse personnelle à tout cela ? Dans l’ouvrage collectif auquel vous avez contribué, La Liberté dans le coma – Essai sur l’identification électronique et les motifs de s’y opposer, paru en 2013 et réédité en 2019 aux éditions La Lenteur, vous écriviez : « Nous considérons qu’une vie sans Internet, sans appareils photos numériques, sans baladeurs musicaux, sans centrales nucléaires et sans TGV vaut plus la peine d’être vécue que celle que les humains endurent actuellement, et que tous ces artefacts sont incompatibles avec la liberté et la démocratie. […] Avoir un monde en partage implique que les gens aient encore du plaisir à se fréquenter directement, à s’aimer ou à entrer en conflit les yeux dans les yeux. Or tout est fait aujourd’hui pour nous éviter cette épreuve du face-à-face. » Avez-vous la même analyse en ce début 2021 ? Est-ce encore possible de se passer d’Internet ?

    Avec mes collègues du groupe Marcuse, nous pensons toujours ainsi. Par contre, nous sommes comme tout le monde réduits à prendre le TGV ou à passer plus de temps sur Internet, quand la société ne laisse pratiquement plus aucun choix.

    La possibilité d’échapper un tant soit peu à l’emprise numérique dépend beaucoup du métier qu’on exerce. Mais rien ne sert de chercher à s’en prémunir seul, il n’y a que des réponses collectives qui peuvent arrêter ce rouleau compresseur.

    Ma réponse personnelle, c’est donc de m’impliquer dans des groupes qui tentent de s’opposer à l’informatisation de toute la vie sociale par la désobéissance concertée. Ainsi, le collectif Écran Total fédère depuis 2013 des résistances et des réticences au numérique dans différents mondes professionnels : des profs qui refusent l’école numérique, des assistantes sociales qui s’opposent à la taylorisation de leur travail par les statistiques et les ordinateurs, des éleveurs hostiles au puçage électronique des animaux, etc. Des gens de toute la France s’y retrouvent pour échanger sur ce qui leur est insupportable dans leur boulot, dans le management et les normes qu’ils subissent, et on s’épaule mutuellement dans nos refus. C’est une expérience humaine très forte, mais ce n’est pas du tout miraculeux politiquement : nous sommes tous sur la défensive, il nous faudrait être plus nombreux et inventifs pour tenir face à la déferlante.

    Jusqu’ici, la seule résistance à la numérisation qui a pris de l’ampleur et perturbé quelque peu la technocratie, c’est le rejet des compteurs Linky. Cela donne des pistes. Surtout, ne pas rester seul avec la peur de passer pour un blaireau rétrograde : il y en a toujours d’autres près de chez nous !

    Pourquoi l’impact écologique de ce système numérique ne fait-il pas plus débat ?

    La fable de la dématérialisation est extrêmement puissante. De nombreux écologistes ont cru ou croient encore que les technologies de pointe peuvent aider à la création d’un système productif moins destructeur. Même André Gorz, critique souvent acéré de la division du travail industriel, s’est fourvoyé dans cette illusion informatique à la fin de sa vie.

    Ces technologies ont quelque chose d’ensorcelant. Elles paraissent sublimer la pesanteur de la vie matérielle. Elles donnent l’impression de nous délivrer des contraintes du temps et de l’espace, des efforts physiques pour nous nourrir, des efforts moraux pour vivre avec les autres. On ne veut pas voir ce qu’il y a derrière l’écran, ni les dégâts sur la nature, ni les rapports de domesticité et d’exploitation abominables qui perdurent ou resurgissent. Commander sur Amazon, par exemple, c’est s’éviter un déplacement dans un magasin. Mais c’est aussi commander au sens propre : donner des injonctions. C’est de la néo-domesticité.

    Puis, la propagande est tellement massive ! Pensons à la façon dont les voitures électriques ou à l’hydrogène nous sont présentées comme des solutions miracles par les grands médias et la pub… Que pèsent les voix dissonantes ? Dans dix ans, il sera évident que ces innovations déplacent et aggravent la catastrophe écologique, mais ce sera trop tard parce qu’elles se seront imposées dans les usages.

    Cet hiver, il y a eu une autre épidémie : celle de la grippe aviaire, qui a conduit à l’abattage de près de 3 millions de canards dans le Sud-Ouest. Ces dernières décennies, les pandémies se sont multipliées à l’échelle de la planète. Observez-vous un parallèle entre la gestion du Covid et ces différentes épidémies ?

    Il y a des parallèles à faire, c’est sûr. Je renvoie aux enquêtes de Lucile Leclerc qui parlent de production industrielle des pandémies à propos des élevages géants. Pour la FAO [Food and Agriculture Organisation ou, en français, Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture – ndlr], la réponse est de mettre en cause et menacer les petits élevages paysans et domestiques au nom de la « biosécurité ». Le renversement idéologique est total : il est clair que ce sont les grands élevages industriels qui sont des nids à virus et affaiblissent l’efficacité des antibiotiques dont ils utilisent des quantités astronomiques.

    Mais en France, cet hiver, les préfectures ont demandé aux maires de recenser toutes les petites basses-cours et de diffuser des mesures d’hygiène extrêmes, typiques des fermes-usines, dans les poulaillers familiaux. Ce credo de la biosécurité, ce soutien inconditionnel à la grande industrie, est-ce un effet de l’ignorance ? Du cynisme ? De la corruption ? Ou d’une folie bureaucratique ?

    Effectivement, on peut se poser les mêmes questions à propos du Covid-19. Comment expliquer la focalisation obsessionnelle sur une vaccination improvisée, biotechnologique et aux effets radicalement incertains, alors qu’il y a tant à faire socialement pour améliorer l’immunité de la population et lutter contre les comorbidités chroniques que sont le cancer, le diabète, l’obésité, les maladies cardio-vasculaires et rénales ?

    Dans leur ouvrage de 2008, Catastrophisme, administration du désastre et soumission durable, René Riesel et Jaime Semprun anticipaient cette façon dont la société de masse traite ses catastrophes industrielles : elle paralyse la réflexion critique par la peur et renforce les facteurs qui sont les causes profondes du problème.

    C’est ainsi qu’à un coronavirus de dangerosité modérée, on répond par des mesures qui accentuent l’extractivisme et la déstabilisation des écosystèmes qui aggravent l’état de santé général de la population et son incapacité à se soigner sans moyens technologiques extravagants. L’idéologie hygiéniste, gestionnaire et solutionniste nous enferme dans un cercle vicieux, apparemment durable.

    #IBM #algorithme #CCTV #smartphone #5G #écologie #technologisme #vidéo-surveillance #COVID-19 #GAFAM #santé (...)

    ##santé ##surveillance

  • Police raids across Europe after encrypted phone network shut down
    https://www.theguardian.com/technology/2021/mar/10/police-raids-across-europe-after-encrypted-phone-network-shut-down

    Belgian, Dutch and French police ‘looked over shoulders’ of gangs after hacking Sky ECC network Police in Belgium and the Netherlands have arrested at least 80 people and carried out hundreds of raids after shutting down an encrypted phone network used by organised crime groups. Belgian, Dutch and French police said they had hacked into the Sky ECC network, allowing them to look “over the shoulders” of suspects as they communicated with customised devices to plot drug deals and murders. (...)

    #algorithme #smartphone #géolocalisation #criminalité #écoutes

    ##criminalité
    https://i.guim.co.uk/img/media/9e4531fc095fec8d65281bb174a46b8102f20407/0_278_699_419/master/699.jpg

  • En Belgique, le réseau de communication Sky ECC infiltré par la police
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2021/03/10/en-belgique-le-reseau-de-communication-sky-ecc-infiltre-par-la-police_607256

    L’opération, menée par quelque 1 600 agents, qui ciblait les utilisateurs de ce logiciel réputé inviolable, a permis la saisie de 17 tonnes de cocaïne, d’armes, de voitures de luxe, d’uniformes de police ou encore d’1,2 million d’euros. La police belge a mené, mardi 9 mars, ce qu’elle présente comme la plus grande opération de son histoire en ciblant un milieu criminel « tentaculaire » qui utilisait des téléphones cryptés, équipés du logiciel de la société Sky ECC, qui opère à partir du Canada et des (...)

    #cryptage #smartphone #police #criminalité #écoutes #surveillance

    ##criminalité

  • Drogue, criminalité financière, corruption : les criminels trahis par leurs téléphones, réputés impénétrables
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_operation-de-police-sans-precedent-en-belgique-les-criminels-trahis-par-

    La police fédérale a mené ce matin environ 200 perquisitions, dont une vingtaine renforcée avec les unités spéciales, visant le crime organisé lors d’une intervention coordonnée au plus haut niveau policier et judiciaire, selon les informations recueillies par la RTBF. L’opération est le fruit d’une intense coopération internationale. En Belgique, les forces de l’ordre ont été mobilisées sur tout le territoire avec un déploiement particulièrement important autour d’Anvers où le port fait figure de plaque (...)

    #cryptage #smartphone #criminalité #écoutes #surveillance #PGP #hacking

    ##criminalité

    • Les cryptophones sont des téléphones mobiles réputés impénétrables et impossibles à placer sur écoute. La protection des communications procurée par l’emploi d’une application de messagerie cryptée est renforcée par la désactivation des caméras, micros, système GPS ou connectivité USB de l’appareil. Il est aussi possible d’effacer toutes les données du téléphone à distance si celui-ci est saisi par les autorités.

      Ces dernières années, la police a régulièrement été confrontée à cette technologie très répandue dans le milieu criminel et constituant un obstacle majeur aux enquêtes. Pour déjouer le système, les enquêteurs de la police judiciaire ont dû déployer des moyens techniques de pointe et mobiliser une importante capacité d’analyse de données.

      #police

  • #Biden and the Border Security-Industrial Complex

    Successive administrations have poured money into the business of militarizing immigration control—and lobbyists have returned the favors. Will this president stop the juggernaut?

    There are many ways I wish I’d spent my last days of freedom before the coronavirus’s inexorable and deadly advance through the US began last year, but attending the 2020 Border Security Expo was not one of them. On March 9, 2020, President Trump told us the flu was more deadly than coronavirus and that nothing would be shut down. “Think about that!” he tweeted. On March 13, he declared the pandemic a national emergency. In the days between, I flew to San Antonio, Texas, to attend the Expo in an attempt to better understand the border security industry and its links to government. I soon found myself squeezing through dozens of suited men with buzz cuts clapping each other on the back and scarfing bagels at the catering table, with scant mention of the coming catastrophe.

    Instead, the focus was on how best to spend the ever-increasing budgets of the Customs and Border Protection agency (CBP) and Immigration and Customs Enforcement (ICE), which had discretionary spending allocations that totaled $27 billion. Together, that was up 20 percent on the previous year’s budgets; and for decades now, under Democrats and Republicans alike, the border security industry has generally received more and more money each year. For the first time in years, the agencies’ latest combined budget records a modest reduction, of $1.5 billion (though the expenditure on ICE continues to grow unchecked).

    President Biden is working to undo some of the most violent anti-immigrant policies of his predecessor, including lifting the travel ban on thirteen nations, almost all in the Middle East or Africa, and working to end the Migrant Protection Protocols, which forced some 25,000 asylum seekers to stay in Mexico as they awaited their day in court. He has also created a task force to reunite families separated at the US–Mexico border and has already sent a comprehensive immigration reform bill to lawmakers. And he has halted construction of Donald Trump’s notorious border wall.

    Does this all signify that he is ready to consider taming the vast militarized machine that is the border security industry? Or will he, like Democratic presidents before him, quietly continue to expand it?

    (#paywall)

    https://www.nybooks.com/daily/2021/03/02/biden-and-the-border-security-industrial-complex

    #USA #complexe_militaro-industriel #Etats-Unis #migrations #frontières #contrôles_frontaliers #business #réfugiés #migrations #militarisation_des_frontières #Joe_Biden #Customs_and_Border_Protection_agency (#CBP) #Immigration_and_Customs_Enforcement (#ICE)

    • Biden’s Border. The industry, the Democrats and the 2020 elections

      This briefing profiles the leading US border security contractors, their related financial campaign contributions during the 2020 elections, and how they have shaped a bipartisan approach in favor of border militarization for more than three decades. It suggests that a real change in border and immigration policies will require the Democrats to break with the industry that helps finance them.

      Key findings:

      – Early into his presidency, Joe Biden has already indicated through 10 executive orders that he wants to end the brutality associated with Trump’s border and immigration policies. However undoing all the harmful dimensions of the US border regime will require substantial structural change and an end to the close ties between the Democrats and the border industry.

      - The border security and immigration detention industry has boomed in the last decades thanks to constant increases in government spending by both parties—Democrats and Republicans. Between 2008 and 2020, CBP and ICE issued 105,997 contracts worth $55.1 billion to private corporations.The industry is now deeply embedded in US government bodies and decision-making, with close financial ties to strategic politicians.

      – 13 companies play a pivotal role in the US border industry: #CoreCivic, #Deloitte, #Elbit_Systems, #GEO_Group, #General_Atomics, #General_Dynamics, #G4S, #IBM, #Leidos, #Lockheed_Martin, #L3Harris, #Northrop_Grumman, and #Palantir. Some of the firms also provide other services and products to the US government, but border and detention contracts have been a consistently growing part of all of their portfolios.

      - These top border contractors through individual donations and their #Political_Action_Committees (PACs) gave more than $40 million during the 2020 electoral cycle to the two parties ($40,333,427). Democrats overall received more contributions from the big border contractors than the Republicans (55 percent versus 45 percent). This is a swing back to the Democrats, as over the last 10 years contributions from 11 of the 13 companies have favored Republicans. It suggests an intention by the border industry to hedge their political bets and ensure that border security policies are not rolled back to the detriment of future profits.

      – The 13 border security companies’ executives and top employees contributed three times more to Joe Biden ($5,364,994) than to Donald Trump ($1,730,435).

      - A few border security companies show preferences towards one political party. Detention-related companies, in particular CoreCivic, G4S and GEO Group, strongly favor Republicans along with military contractors Elbit Systems and General Atomics, while auditing and IT companies Deloitte, IBM and Palantir overwhelmingly favor the Democrats.

      – The 13 companies have contributed $10 million ($9,674,911) in the 2020 electoral cycle to members of strategic legislative committees that design and fund border security policies: the House and Senate Appropriations Committees and the House Homeland Security Committee. The biggest contributors are Deloitte, General Dynamics, L3Harris, Leidos, Lockheed Martin and Northrop Grumman, and nearly all donate substantially to both parties, with a preference for Republican candidates. Democrat Senator Jack Reed ($426,413), Republican Congresswoman Kay Granger ($442,406) and Republican Senator Richard Shelby ($430,150) all received more than $400,000 in 2020.

      – Biden is opposed to the wall-building of Trump, but has along with many Democrats voiced public support for a more hidden ‘virtual wall’ and ‘smart borders’, deploying surveillance technologies that will be both more lucrative for the industry and more hidden in terms of the abuses they perpetrate.

      - Department of Homeland Security Secretary, Alejandro Mayorkas developed and implemented DACA under Obama’s administration, but also as a lawyer with the firm WilmerHale between 2018 and 2020 earned $3.3 million representing companies including border contractors Northrop Grumman and Leidos.

      - Over the last 40 years, Biden has a mixed voting record on border policy, showing some support for immigrant rights on several occasions but also approving legislation (the 1996 Illegal Immigration and Immigration Reform Act) that enabled the mass deportations under Obama, and the 2006 Secure Fence Act, which extended the wall long before Trump’s election.

      – The Democrat Party as a whole also has a mixed record. Under President Bill Clinton, the Democrats approved the 1994 Prevention through Deterrence national border strategy and implemented the 1996 Illegal Immigration Reform and Immigration Responsibility Act that dramatically increased the pace of border militarization as well as deportations. Later Obama became the first president to deport nearly 3 million people during his eight-year term.

      – Nearly 8,000 bodies have been recovered in the U.S.–Mexico borderlands between 1998 and 2019 as a result of policies by both parties. The organization No More Deaths has estimated that three to ten times as many people may have died or disappeared since today’s border-enforcement strategy was implemented. The border industrial complex’s profits are based on border and immmigration policies that have deadly consequences.

      https://www.tni.org/en/bidensborder

      #rapport #TNI #murs #barrières_frontalières #démocrates #républicains #industrie_frontalière #smart_borders #murs_virtuels #technologie #morts #décès #mortalité

  • Passeport sanitaire, à la mode chinoise | Making-of
    https://making-of.afp.com/passeport-sanitaire-la-mode-chinoise

    Pékin - C’est le rituel dont en Chine il est désormais difficile de s’affranchir : scanner un code-barres avec son téléphone et montrer patte blanche, avec une appli qui délivre un laissez-passer “vert”, synonyme de bonne santé. A l’entrée d’un immeuble, d’un commerce ou d’un parc ; pour prendre l’avion, le train ou un taxi ; ou tout simplement pour rentrer chez soi, mieux vaut ne pas avoir sa batterie déchargée. Les applis de traçage n’ont jamais été aussi envahissantes, dans une Chine pourtant largement (...)

    #algorithme #QRcode #smartphone #contactTracing #géolocalisation #consentement #COVID-19 (...)

    ##santé

  • ‘They track every move’ : how US parole apps created digital prisoners
    https://www.theguardian.com/global-development/2021/mar/04/they-track-every-move-how-us-parole-apps-created-digital-prisoners

    Is smartphone tracking a less intrusive reward for good behaviour or just a way to enrich the incarceration industry ? In 2018, William Frederick Keck III pleaded guilty in a court in Manassas, Virginia, to possession with intent to distribute cannabis. He served three months in prison, then began a three-year probation. He was required to wear a GPS ankle monitor before his trial and then to report for random drug tests after his release. Eventually, the state reduced his level of (...)

    #algorithme #bracelet #montre #smartphone #GPS #criminalité #prison #surveillance #reconnaissance #voix #géolocalisation #ICE (...)

    ##criminalité ##migration
    https://i.guim.co.uk/img/media/55433b7708719e9cb15d3486b15f9922ae51e157/2224_902_3921_2352/master/3921.jpg

  • Vaccinés, vos papiers !
    https://www.affordance.info/mon_weblog/2021/02/vaccines-vos-papiers.html

    Lentement mais sûrement, l’idée d’un passeport vaccinal en France fait son chemin. Certains pays comme Israël avancent franchement sur ce point et l’ont déjà validé concernant les transports aériens vers des pays le mettant également en place (Chypre et la Grèce), appuyés en cela par le taux de leur population déjà vaccinée (autour de 40% de la population globale mais 80% de la population « vaccinable »). En plus de ce passeport permettant de sortir du pays, Israël a également déployé un « passeport vert » (...)

    #passeport #smartphone #TousAntiCovid #géolocalisation #technologisme #COVID-19 #discrimination #Islam #pauvreté #santé (...)

    ##pauvreté ##santé ##GAFAM
    https://www.affordance.info/.a/6a00d8341c622e53ef027880188c27200d-600wi

  • Les applications, réelle menace pour la vie privée des utilisateurs ?
    https://www.zdnet.fr/actualites/les-applications-reelle-menace-pour-la-vie-privee-des-utilisateurs-39918465.ht

    Tribune : Le smartphone, avec toutes les données personnelles qu’il contient, est une cible de choix pour ceux qui sont à la recherche de ce type d’informations explique Fred Raynal de Quarkslab. Face aux intrusions de plus en plus nombreuses des applications, comment protéger les données personnelles des utilisateurs ? La collecte et l’exploitation des données hébergées sur nos smartphones est un sujet qui revient régulièrement à la une des journaux, comme avec Whatsapp et son prochain changement de (...)

    #WhatsApp #smartphone #SDK #géolocalisation #BigData #profiling #publicité

    ##publicité

  • ’Straks zijn we allemaal verdacht : Hof van Cassatie zet deur open voor privacy-misbruiken’
    https://www.knack.be/nieuws/belgie/straks-zijn-we-allemaal-verdacht-hof-van-cassatie-zet-deur-open-voor-privacy-misbruiken/article-opinion-1561609.html?cookie_check=1613475467

    ’We mogen nooit toegeven - uit angst of efficiëntie - om basisrechten van verdachten in de vuilbak te kieperen. Ooit zijn we misschien allemaal verdacht’, schrijft Matthias Dobbelaere-Welvaert. Het Hof van Cassatie oordeelde deze week dat een onderzoeksrechter een verdachte mag dwingen om de toegangscode van zijn smartphone te geven. Een verrassende uitspraak bereikte ons dinsdagavond, ditmaal uit de pen van het Hof van Cassatie. Een ander zou durven tweeten over wereldvreemde rechters (...)

    #smartphone #criminalité #données #surveillance

    ##criminalité

  • La 5G, infrastructure logique d’internet
    https://lundi.am/La-5G-infrastructure-logique-d-internet

    Le virus n’entraine pas qu’une crise sanitaire, l’enjeu est même de ne pas se laisser réduire à des corps vulnérables qui n’exigent qu’une réponse sécuritaire. Face à la 5G, sans rien lâcher sur la dangerosité des ondes, il s’agit tout autant de ne pas les laisser réduire les enjeux à des questions d’évaluation des dangers sur la santé. Une infrastructure ne se définit pas seulement par les possibilités qu’elle offre ou non, comme s’il n’était question que de l’apparition d’outils. Internet partout met en jeu le monde et les manières d’y vivre. La compagnie de smarts objets dans un milieu connecté est aussi peu désirable que de vivre et travailler derrière un écran. Nous ne manquons pas seulement de capacité de débits, de connexions ou d’automatisation comme nouvelles clés du futur. L’absence de connexion, dans le désert ou ailleurs, importe bien plus que des antennes. Si la 5G, telle que prévue et exposée ici, est encore loin d’être au point, il faut sans aucun doute participer à provoquer l’échec de son installation.

    #5G #BigData #DeepLearning #Cybernétique #Internet_des_objets

  • Le New York Times a identifié des envahisseurs du Capitole, mais ce n’est pas une bonne nouvelle
    https://cyberguerre.numerama.com/10215-le-new-york-times-a-identifie-des-envahisseurs-du-capito

    Le New York Times a récupéré une base de données issue d’applications, qui s’échange dans les milieux publicitaires et financiers. En quelques clics, le journal a pu identifier plus d’une centaine de supporters de Trump qui ont pénétré le Capitole. Grâce à une base de données envoyée par une ou un anonyme, le New York Times a pu identifier des centaines d’individus qui ont participé à l’assaut du Capitole, le 6 janvier 2021. Une bonne nouvelle ? Pas vraiment, au contraire même : l’article, publié le 5 (...)

    #ICE #Facebook #smartphone #GPS #anonymat #géolocalisation #migration #[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données_(RGPD)[en]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR)[nl]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR) #consentement #données #surveillance (...)

    ##[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données__RGPD_[en]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_[nl]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_ ##DataBrokers
    //c0.lestechnophiles.com/cyberguerre.numerama.com/wp-content/uploads/sites/2/2020/05/Smartphone-1.jpg

    • Concrètement, la base agrège plusieurs jeux de données, qu’il est possible de croiser facilement, notamment grâce à une information présente de façon transversale : le « Mobile Ad ID », ou identifiant publicitaire mobile. Cet indicateur, régulièrement pointé du doigt, permet, à la manière d’un super cookie publicitaire, de tracer le comportement d’un consommateur à travers plusieurs applications. Chaque smartphone se voit attribuer un unique ID. En conséquence, si une entreprise publicitaire agrège plusieurs bases, elle pourra les relier à l’aide de cet identifiant. Imaginons que l’app A ne collecte que les coordonnées GPS et le Mobile Ad ID, et donc prétend respecter « l’anonymat » des utilisateurs, mais que l’app B collecte de son côté l’ID et les noms des utilisateurs, l’attribution des coordonnées GPS à une personne physique deviendra tout de même facile. Seule limite : il faut l’individu visé utilise l’app A et l’app B. Mais si une app C associe l’identifiant à un numéro de téléphone ou une adresse, il suffit de consulter un annuaire pour retrouver le nom de la personne. Justement, plusieurs entreprises proposent des outils pour effectuer facilement ce croisement des bases de données.

  • La solution Safe City de Dahua réduit la criminalité à Brienon-sur-Amarçon
    https://www.businesswire.com/news/home/20191226005088/fr

    HANGZHOU, Chine—(BUSINESS WIRE)—Situé dans le centre-nord de la France, Brienon-sur-Armançon compte environ 3 300 habitants. La ville dispose d’un réseau de pointe mais pâtit également d’une forte activité criminelle. Afin d’optimiser la sécurité de la ville, les autorités locales ont choisi d’adopter la solution Safe City de Dahua. Défis Deux grandes problématiques ont dû être traitées en priorité. Tout d’abord, la ville disposait d’un effectif de police très insuffisant, avec seulement un policier pour les (...)

    #Dahua #algorithme #CCTV #SmartCity #température #vidéo-surveillance #immatriculation (...)

    ##surveillance

  • Nicholas Carr : « nous devenons moins intelligents, plus fermés d’esprit et intellectuellement limités avec la technologie »
    https://www.bbc.com/afrique/monde-55963034

    Il y a quelques années, un écrivain américain a osé lancer en l’air une question rhétorique que beaucoup ont qualifiée d’exagérée : « Google nous rend-il plus stupides ? » Peu après, ce même auteur, Nicholas Carr, a publié un best-seller du New York Times, finaliste du prix Pullitzer et traduit en 25 langues, ce qui l’a réaffirmé comme le principal critique de l’internet à l’époque : « The shallows : what the internet is doing to our brains » (Les bas-fonds : ce qu’internet fait à nos cerveaux). Les hyperliens (...)

    #smartphone #technologisme #addiction

  • Google réaffirme ses ambitions dans la santé
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/02/05/google-reaffirme-ses-ambitions-dans-la-sante_6068882_3234.html

    La caméra du smartphone du groupe américain permettra à l’utilisateur de mesurer son pouls ou sa fréquence respiratoire. Mesurer son pouls en plaçant le bout de son doigt sur la caméra de son smartphone ; connaître sa fréquence respiratoire en filmant sa poitrine avec l’appareil photo de son téléphone… Deux fonctionnalités que Google proposera « d’ici quelques semaines ». Les annonces ont été faites, jeudi 4 février, lors d’un tour d’horizon du groupe de ses activités dans la santé. Dans ce domaine, (...)

    #Apple #Fitbit #Google #bracelet #montre #capteur #smartphone #biométrie #pouls #santé

    ##santé

  • How Your Phone Betrays Democracy
    https://www.nytimes.com/interactive/2019/12/21/opinion/location-data-democracy-protests.html?action=click&module=RelatedLinks&pgty

    In footage from drones hovering above, the nighttime streets of Hong Kong look almost incandescent, a constellation of tens of thousands of cellphone flashlights, swaying in unison. Each twinkle is a marker of attendance and a plea for freedom. The demonstrators, some clad in masks to thwart the government’s network of facial recognition cameras, find safety in numbers. But in addition to the bright lights, each phone is also emitting another beacon in the darkness — one that’s invisible to (...)

    #algorithme #CCTV #drone #smartphone #activisme #biométrie #géolocalisation #données #facial #reconnaissance #vidéo-surveillance #extrême-droite #surveillance (...)

    ##DataBrokers

  • They Stormed the Capitol. Their Apps Tracked Them.
    https://www.nytimes.com/2021/02/05/opinion/capitol-attack-cellphone-data.html

    Times Opinion was able to identify individuals from a trove of leaked smartphone location data. In 2019, a source came to us with a digital file containing the precise locations of more than 12 million individual smartphones for several months in 2016 and 2017. The data is supposed to be anonymous, but it isn’t. We found celebrities, Pentagon officials and average Americans. It became clear that this data — collected by smartphone apps and then fed into a dizzyingly complex digital (...)

    #Adobe #Google #TikTok #Facebook #Instagram #algorithme #Bluetooth #CCTV #smartphone #WiFi #GPS #anonymat #biométrie #géolocalisation #facial #reconnaissance #vidéo-surveillance #délation #extrême-droite #marketing (...)

    ##surveillance

  • Contre l’obsolescence des smartphones et des machines à laver, l’indice de réparabilité devient obligatoire
    https://reporterre.net/Contre-l-obsolescence-des-smartphones-et-des-machines-a-laver-l-indice-d

    Depuis le 1er janvier, un indice de réparabilité doit figurer sur les descriptifs de cinq appareils, dont les smartphones et les machines à laver. Objectif : inciter les consommateurs à choisir des produits durables et les fabricants à privilégier l’écoconception. Reste à veiller à ce qu’il tienne ses promesses. Le smartphone que l’on est contraint d’abandonner parce que les mises à jour ont été arrêtées sur ce modèle. La machine à laver indémontable dont seule une pièce est usée, qui finit à la benne. Le (...)

    #smartphone #écologie #technologisme #obsolescence

  • Surveillance of Uyghurs Detailed in Chinese Police Database
    https://theintercept.com/2021/01/29/china-uyghur-muslim-surveillance-police

    Millions of Leaked Police Files Detail Suffocating Surveillance of China’s Uyghur Minority The order came through a police automation system in Ürümqi, the largest city in China’s northwest Xinjiang region. The system had distributed a report — an “intelligence information judgment,” as local authorities called it — that the female relative of a purported extremist had been offered free travel to Yunnan, a picturesque province to the south. The woman found the offer on the smartphone messaging (...)

    #WeChat #algorithme #CCTV #WeChatPay #payement #biométrie #facial #QQ #reconnaissance #religion #vidéo-surveillance #Islam #surveillance #données #Tencent #anti-terrorisme #discrimination #IJOP #smartphone (...)

    ##géolocalisation

  • Apple records most profitable quarter ever as sales soar amid pandemic
    https://www.theguardian.com/technology/2021/jan/27/apple-profits-latest-quarter-surge-pandemic

    Company announces sales for last three months of 2020 totalled $111.4bn, fueled largely by release of latest iPhones Apple finished 2020 with its most profitable quarter ever as sales of its high end iPhones, tablets and laptops soared amid the pandemic. The company announced that sales for the three months ending on 26 December 2020 totalled $111.4bn and it had made a profit of $28.7bn, 29% higher than the same period last year. The holiday period is a crucial time for Apple, accounting (...)

    #Apple #iPhone #smartphone #bénéfices

    https://i.guim.co.uk/img/media/b702a7309cb2e1e1143d77765c34483730d90fe6/0_0_3340_2004/master/3340.jpg

  • Cities to Untangle Traffic Snarls, With Help From Alphabet Unit
    https://www.nytimes.com/2016/03/18/technology/cities-to-untangle-traffic-snarls-with-help-from-alphabet-unit.html

    MOUNTAIN VIEW, Calif. — In a world where taxi rides are summoned with a button and where people have become reliant on mapping applications to get around town, a paradox has emerged : Technology companies know a lot more about a city’s traffic patterns than the city officials trying to solve the problem. On Thursday, the federal Department of Transportation announced a partnership with Sidewalk Labs, a unit of Alphabet, the same technology conglomerate that owns Google, that aims to funnel (...)

    #Alphabet #Google #SidewalkLabs #GoogleMaps #algorithme #WiFi #SmartCity #smartphone

  • Apple dépasse pour la première fois 100 milliards de dollars de revenus trimestriels
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2021/01/27/apple-depasse-pour-la-premiere-fois-les-100-milliards-de-dollars-de-revenus-

    Le fabricant d’iPhone a dégagé un bénéfice net de 28,7 milliards de dollars au premier trimestre de son exercice décalé 2020-2021, soit une hausse de plus de 29 % sur un an. Apple a fait part, mercredi 27 janvier, d’une forte progression de ses profits trimestriels ainsi que d’un chiffre d’affaires record, pour la première fois supérieur à 100 milliards de dollars (82,5 milliards d’euros). Le fabricant d’iPhone a dégagé un bénéfice net de 28,7 milliards de dollars au premier trimestre de son exercice (...)

    #bénéfices #5G #smartphone #iPhone #Apple

    • Intéressant (pour les gens qui fabriquent des sites Web) :

      Les autres produits-phares d’Apple ont également vu leurs ventes dopées, notamment l’iPad (+ 41 %, à 8,4 milliards de dollars)

      Ça pourrait être un effet Covid. Par exemple : terminal supplémentaire pour Netflix en confinement, support pour la visio scolaire…

      Mais c’est assez surprenant, parce que la part des tablettes dans les visites des sites Web ne cesse de se réduire comme peau de chagrin d’année en année (c’est assez frustrant, parce que souvent c’est un très joli format d’affichage quand on fabrique un site Web).

    • Juste pour l’anecdote, cela faisait presque 10 ans qu’on avait un iPad pour la consultation de sites web à la maison... Et cette année, on est passé à une tablette Android, parce que naviguer sur le web avec Apple est devenu un calvaire... entre Safari qui plante, et les bloqueurs de pub défaillants... c’était devenu inutilisable.