• $25 tablets, $2 mobile data plans, and zero margins–how the internet is about to gain 3 billion new users - Quartz
    http://qz.com/32125/25-tablets-2-mobile-data-plans-and-zero-margins-how-the-internet-is-about-to-gai

    Six billion cell phone subscriptions are spread across five billion of the earth’s seven billion people, says Suneet Tuli, CEO of Datawind, maker of the world’s cheapest tablet computer. Yet only two billion people are connected to the internet, which means three billion people have everything they need to connect to the internet—except a suitable device.


    “Are they lacking electricity?” asks Tuli. “Of course not–if you’ve got a cell phone, you’ve got some way of charging it. Are they lacking networks? No. If you’ve got a cell phone, you’ve got some way of being connected to it. So what is really left? What is left is affordability. A computer costs three or four hundred bucks, and a cell phone costs thirty or forty bucks. But what happens if a basic computing device that’s reasonably usable gets down to that price point?”

    That’s the experiment that Tuli’s company, Datawind, is conducting in India and, hopefully, across the globe.

    une #tablette indienne #mobile pas chère financée par la #publicité

  • Newsweek, 80 ans, abandonne le papier pour le numérique
    http://www.igen.fr/0-apple/newsweek-80-ans-abandonne-le-papier-pour-le-numerique-103364

    Après 80 ans dans les kiosques, l’hebdomadaire américain Newsweek va abandonner le support papier pour le tout numérique. Sa rédactrice en chef, Tina Brown, annonce la disparition du format historique pour le tout dernier numéro de l’année, le 31 décembre.


    #presse #tablette

  • l’Ipad est il la super Nintendo des tablettes ?

    Aujourd’hui personne ne nie la qualité de la tablette d’#Apple, ni son écrasante présence sur le marché (environ 73% des tablettes vendus sont des #Ipad.) par rapport aux tablettes #Android toutes marques confondues.

    Mais pour avoir autour de moi(et aussi en interviewant des personnes qui se balade avec(sic) de nombreux utilisateurs de la dite « #tablette », une constatation impressionnante m’est apparue :
    La quasi totalité de ces utilisateurs possèdent un tablette « #jailbreakée » sur laquelle ils téléchargent tout, ou presque gratuitement.

    C’est cette simplicité qui a permis à la #nintendo ds de surpasser la psp, alors que celle ci lui était/est bien supérieure. et surtout d’en vendre un quantité impressionnante. En 2010 #Nielson a révélé que 9% des personnes qui possèdent un iPad n’ont jamais téléchargé d’application.

    Il ne faut pas non plus se voiler la face, le piratage existe sur android, mais n’est pas si simple, ni « organisé » que sur l’Ipad.
    Ne « négativons » pas non plus, il existe des utilisateurs honnêtes qui achètent leurs produits sur le store (sinon apple ne ferait pas d’aussi gros bénéfices dessus) . qui si on s’en réfère à l’étude établie par Nielsen en 2010 s’élèverait quand même à 91% des utilisateurs.

    ps : http://blog.nielsen.com/nielsenwire/wp-content/uploads/2010/10/Nielsen-Connected-Devices-Summary-Oct-2010.pdf

  • South Korea’s surprising stand-down on digital textbooks - The Washington Post
    http://www.washingtonpost.com/blogs/answer-sheet/post/south-koreas-surprising-stand-down-on-digital-textbooks/2012/03/25/gIQA6djvbS_blog.html

    five years after advancing a plan to use technology to turn its education system into a 21st-century model, South Korea is rethinking one of the key elements of that push: digital textbooks.
    Initially the plan called for digital books to be used in classrooms on every grade level by 2015. (...)

    But now something has changed.

    South Korean officials have suddenly become concerned that young people are too dependant on technological gadgets, pointing to a government survey that showed that one in 12 students between ages 5 and 9 are addicted to the Internet.

    #internet #éducation #tablettes #addiction #jeunesse

  • Slideshows with Swipe...
    http://digitalpublishing.tumblr.com/post/11776138737/slideshows-with-swipe-creating-image-slideshows

    Creating Image Slideshows like in the iPhone image gallery, that is to say by swiping instead of fading, is a much requested feature for the Adobe Digital Publishing Suite. Currently, slideshows only support fading images to each other.

    You can build these swiping galleries for publications with Adobe DPS but you need to build them in HTML. I found a great javascript tool handling the swiping and displaying and is easy to use (and even has a ton of other features I am not using here).

    #iPad #tablettes #html5 #JavaScript #css3

    • Le livre n’est pas qu’un support : c’est un objet en lui-même. Son essence, son toucher, sa qualité lui donnent du sens autant que son contenu. Même gavé d’ordinateurs, de bidules et autres gadgets électroniques, le livre reste irremplaçable.

    • Bon sang, vous parlez tous du livre comme si vous n’aviez pas vécu (et profité de) la révolution de l’internet, de l’accès de tous à l’autopublication. Est-ce qu’un blog est simplement un magazine-papier-en-moins-bien ?

      Le livre électronique, ce sera au moins :
      – la même chose que le livre, mais sans le processus industriel qui impose une structure capitalistique lourde pour atteindre le public (fabrication, distribution, publicité) ;
      – éventuellement de nouvelles formes de narration, interaction, citation, réécriture, appropriation…

      Il faut arrêter avec le fétichisme du livre : le livre est déjà largement « remplaçable », et son économie est déjà bousculée par ses remplaçants (et d’ailleurs ça illustre le paragraphe précédent) :
      – les livres d’informatique sont morts ; la pédagogie et l’information technique sont en ligne, gratuits, interactifs et crowdsourcés ;
      – les dictionnaires et encyclopédies : sérieux, vous cherchez encore des mots dans le dictionnaire « papier » plutôt que de le googler ? Même le Bescherelle des conjugaisons est moins pratique qu’un accès Web. Le Quid papier est mort depuis 2007.
      – les « essais » politiques, perso je n’en achète plus du tout ; pas grand intérêt par rapport à tout ce que je lis déjà sur le Web…
      – le livre de poche qui parvient à vendre l’impression d’un livre du domaine public, ça ne va pas durer…

      Bref : le livre existe parce qu’il est une solution industrialisée à la diffusion de textes. Si on trouve une solution plus efficace pour diffuser des textes, le livre sera remplacé. On peut fantasmer sur les petites librairies, les livres d’art, les romans qu’on conserve amoureusement… mais ça n’est qu’une infime partie de l’économie du livre. Il y a déjà des pans entiers de l’édition qui sont bousculés par le Web ; il y en a encore des tripotées qui vont chavirer avec la banalisation des liseuses (qui sont tout de même encore fichtrement rudimentaires).

      Et encore, on a très peu d’exemples d’auteurs qui ont bousculé l’édition grâce à ce nouveau médium. Mais ça va venir. Prenez quelqu’un comme @davduf, et demandez-vous ce qu’il pourrait faire s’il se mettait à imaginer des narrations sur livre électronique. Mettez-vous dans la peau d’un jeune auteur qui vient de découvrir l’existence de cette jeune américaine qui gagne des millions chaque année en vendant directement et pour pas cher ses bouquins sur Amazon sans passer par un éditeur : est-ce qu’il va, ce jeune auteur, continuer à fantasmer sur l’objet-livre qui sent bon et les gentils petits libraires qui sentent la vieille pipe ? Ou est-ce qu’il va imaginer son avenir dans un monde de liseuses, de contact directe avec ses lecteurs, de publication rapide, etc. et, surtout, où il ne se contente pas de 5% sur le prix de vente ?

    • Pas d’accord,
      L’internet ne permet pas une lecture posée, sereine (twiiter, mail, ira et autres sollicitations empêchent la concentration).
      Le format d’écran est fixe et pas forcément adapté au contenu : schémas techniques, tableaux etc.
      Internet a supprimé totalement chez moi le poste de dépenses sur les magazines : les articles superficiels, d’idéologie de base, de réactions spontanées.
      Il permet de faire du data-mining : récupérer des points précis d’informations mais aucunement de faire des synthèses cohérentes avec des ouvrages de référence.

      L’internet c’est un plus, les liseuses ou les écrans des erzats de livres en moins adapté.

    • Les deux ne sont pas contradictoires, pourquoi l’un devrait-il exclure l’autre ? On peut en effet jouir d’internet et aimer les livres. L’objet tablette, est jusqu’à preuve du contraire, un produit industriel qui s’appuie lui aussi une structure capitalistique et des processus de fabrication exigeants. Tout le monde n’a pas les moyens d’acquérir cette petite merveille technologique et le livre reste pour une bonne part de la population le moyen d’accéder à la culture.

    • En fait tous les usages décrits par ARNO* sont effectivement remplaçables par un format électronique. Le livre papier reste, au moins culturellement pour beaucoup d’entre nous, un moyen d’apprentissage maîtrisé sans aléa technique.

      Je vois mon aîné de 19 ans qui alterne livre/lecture en ligne même pour des ouvrages de fond.

      Mon 2e enfant, 17 ans, ne touche jamais un livre sauf obligation (bac de Français), pour lui tout est dématérialisé et j’ai du mal à le comprendre :-)

      Sa soeur, 13 ans, jongle entre livres et électronique…

      Donc, les deux me semblent complémentaires et effectivement, pour ce qui est de la production de masse, l’électronique peut remplacer le papier.

    • @odilon, je me souviens qu’on a déjà eu cette discussion après un article sur uZine. Bon, sur le prix, on a tout de même désormais des infos concrètes : une tablette coûte aujourd’hui 100 euros ; le Petit Robert coûte à lui seul 56 euros. Par ailleurs, l’intégralité des classiques français du domaine public sont complètement gratuits, légalement, sur le Web. Tu veux tout Balzac et tout Victor Hugo : va-s-y, c’est gratuit. Et je ne parle que du légal. L’accès à la culture favorisé par le livre imprimé, c’est de moins en moins pertinent, et dans la pratique ça n’est que très peu le cas.

      Après, les comparaisons basées sur la situation d’aujourd’hui, ça reste difficile :
      – l’offre « légale » d’ebooks reste chère à mon avis, et liée aux éditeurs ; mais la jeune américaine qui court-circuite les éditeurs vous vendre des centaines de milliers de livres, vent ses bouquins entre 1 et 3 dollars ; un article suggérait aux éditeurs : « les prix vont chuter très très bas, et il faudra vous y faire » ; dans ce cas, la comparaison livre/liseuse va évoluer lourdement ;
      – les liseuses, je le répète, sont encore rudimentaires ; les petites liseuses à 99 euros, c’est tristoune au possible, alors que les tablettes façon iPad sont illisibles dehors ; l’iPad est trop lourd pour lire un livre, et les petites liseuses que j’ai essayé en magasin, c’est pas encore super-léger ; on n’est clairement pas arrivés à un produit définitif pour lire sur écran ;
      – il y a un marché de l’occase pour les livres, il y a les bibliothèques, alors si on veut lire vraiment pas cher sur papier, y’a moyen ; on ne sait pas encore trop ce qu’il y aura avec le numérique (mais bon, comme pour le reste : si l’offre légale est perçue comme abusive, les gens pirateront et ça forcera une position d’équilibre).

      Et j’insiste : le Quid sur papier est mort. Il n’y a pas d’un côté un livre papier et de l’autre un site Web : il n’y a plus de version papier du tout. Alors qu’il s’agissait d’un des best-sellers qui faisaient le chiffre d’affaire des libraires. Il ne faut pas être naïfs : il va y avoir des évolutions économiques lourdes.

    • Le petite américaine qui vends sans passer par un éditeur a de facto un éditeur : Amazon. Qui est un gros industriel. Il me semble naïf de voir, pour ce qui est du livre, un côté plus libre, moins industriel dans le numérique. Quand tu dis « la même chose que le livre, mais sans le processus industriel qui impose une structure capitalistique lourde pour atteindre le public (fabrication, distribution, publicité) » => en dehors de la fabrication, qui est certes un point important mais qui pour cette génération au moins tient souvent à cœur aux auteurs, je ne vois pas en quoi le numérique permettrait de se passer du reste. Et même si les éditeurs sont souvent de purs marchands, se passer de relecture et de correction pour publier des livres me semble problématique.

    • @baroug : non, Amazon n’est pas un éditeur et ne fabrique pas les livres. S’il faut comparer, c’est le distributeur/détaillant. Sauf erreur, dans le marché du livre imprimé, tu signes avec un éditeur (exclusivité, et tu lui transmets la gestion de tes droits) et 95% du prix de vente part dans le travail éditorial, la fabrication et l’impression du livre, la distribution et le détail. L’auteur récupère 5 à 10% du prix final. En tant qu’auteur, une fois que tu as signé (si tu signes…), tu restes là. Avec Amazon, l’auteur signe pour la vente, touche 70% du prix final, qu’il fixe lui-même, et peut distribuer en même temps sur Amazon, Fnac Store, Apple Store…

      La fabrication du livre lui-même n’est plus un processus industriel. Ça peut être, évidemment, un travail effectué par des professionnels qui apportent une véritable valeur ajoutée, mais il n’y a pas d’obstacle économique en dehors de la compétence (qui est par ailleurs pour l’instant assez limitée).

      Et c’est, boudiou, comme nos webzines/blogs face aux médias traditionnels. On a gagné un accès direct au public, alors qu’auparavant l’accès à l’expression publique était monopolisé par un investissement capitalistique lourd. Ce qui ne signifie pas pour autant qu’on fabrique nos propres serveurs et qu’on tresse notre propre fibre optique et qu’on est totalement autosuffisants. Mais c’est bien le fait qu’on passe des médias « sur papier » à des médias hors papier qui a été une véritable révolution. Après, on peut toujours dire que c’est pas mal qu’il y ait des médias qui paient, qui relisent, qui assurent la cohérence éditoriale… mais c’est tout de même largement passer à côté de l’intérêt de la chose.

      Proclamer son amour du livre-papier à tout bout de champ, tourner autour du pot sur la qualité, la relecture, la promotion, le conseil, le métier d’éditeur, de libraire passionné, c’est se préparer des jours mauvais. Le monde du livre va changer, qu’on le veuille ou non. Je pense qu’il y a des choses très positives là-dedans. Et, si on veut préserver les aspects positifs du livre papier, il devient très urgent de trouver des arguments un peu plus costauds que l’odeur du vrai papier ou la durée des piles.

      Encore une fois, et vraiment je ne pige pas qu’on passe à côté de ça : le Quid est mort ! Toute ma vie a été rythmée par les sorties du Quid, annoncées à la téloche, gamin j’en voulais un (j’en ai jamais eu), les libraires faisaient leur année avec ça (et le Robert et le Larousse…). Et ça n’existe plus.

    • @ARNO Je ne pense pas que nous remettions en cause l’évolution du support avec la place exponentielle que prendra le support électronique pour la publication. La nuance est que nous (enfin au moins moi) ne vois pas comment le dématérialisé pourra facilement remplacer le livre papier pour la qualité de lecture des ouvrages de fond et des ouvrages spécifiques par leur contenu et par la qualité de leur fabrication. C’est sûr que c’est une partie infime de ce qui est publié, mais c’est celle qui a une vraie valeur ajoutée.

    • Moi j’avoue que le Quid et le dico je m’en fous, leurt nature même les poussait à être détrôné par le Web (ceci dit je consulte toujours mes dicos papier de temps à autre, probablement par fétichisme). La littérature, c’est pas tout à fait la même chose. Quand aux sommes versées, un auteur peut être lu en ne passant que par Amazon, mais je ne vois pas comment ce processus pourrait fonctionner de manière globale : comment sélectionner un bouquin parmi, dans le cas ou le système deviendrait global, les millions qui sortiraient spontanément et sans travail d’édition ? Je ne dis pas qu’il n’y a pas de choses positives mais je ne saisis juste pas comment cela fonctionnerait. C’est très différent de la musique par exemple ou il est possible d’écouter de myspace en myspace des groupes directement (ce que je ne fais néanmoins pas).

      Par ailleurs, si Amazon est éditeur : http://www.amazon.com/gp/feature.html?docId=1000664761

    • @baroug : comment fais-tu pour lire des choses intéressantes sur le Web parmi les millions de trucs publiés sans travail d’édition préalable ? Blogrolls, Twitter, Rezo.net, Seenthis.net…

      Comment cette jeune américaine vend des dizaines de milliers d’exemplaires de livres de vampires pour ados goths sans la promo d’une maison d’édition ? C’est la même question, non ? Je n’ai pas la réponse exacte, mais si tu veux une réponse, à mon avis il y a beaucoup d’enseignements de ce côté.

    • C’est sûr que l’édition papier littéraire, scolaire et scientifique va morfler, le numérique va s’imposer dans ces domaines. Mais du coup, les beaux livres d’art, les livres pour enfants, la bd, etc, tout ça ça va devenir des produits de luxe, ça c’est un peu embêtant.

    • Je ne suis pas sur que le système informel qui s’est créé autour des « nouvelles » politiques, géopolitiques, wtf, etc. qui s’alimente tout de même pas mal, de toute façon, dans des journaux ou des organisations qui font un travail d’édition, soit transposable pour la littérature. Dont on parle finalement relativement peu ici par exemple. Qu’un post de blog intelligent sur un sujet social, par exemple, soit bien écrit est relativement secondaire du moment que c’est lisible ; pour la littérature, fatalement, c’est un peu différent.
      Mais peut-être que je manque simplement d’imagination, j’en serais ravi sur ce point !