• HCR - Le HCR appelle à garantir un accès équitable aux vaccins contre le Covid-19 pour les réfugiés
    https://www.unhcr.org/fr/news/press/2021/4/606d7d52a/hcr-appelle-garantir-acces-equitable-vaccins-contre-covid-19-refugies.html

    Le HCR appelle à garantir un accès équitable aux vaccins contre le Covid-19 pour les réfugiés. A l’occasion de la Journée mondiale de la santé, le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, appelle à une action internationale concertée et à la solidarité pour garantir un accès équitable aux vaccins contre le Covid-19, y compris pour les réfugiés, les déplacés internes et les apatrides.Le HCR est encouragé par le fait que 153 Etats ont déjà adopté des stratégies de vaccination qui incluent les réfugiés. Toutefois, dans de nombreuses régions à travers le monde, la vaccination est confrontée à de vastes défis, notamment du fait de l’inégalité en termes de disponibilité des vaccins et de capacité des systèmes de santé. « Les déséquilibres flagrants observés dans le partage des vaccins entre les États sont contre-productifs et dépourvus de perspective à long terme. Une approche du type ‘mon pays d’abord’ ne peut tout simplement pas fonctionner face à une pandémie qui ignore les frontières », a déclaré le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi.
    Une vingtaine de pays ont déjà commencé à vacciner les réfugiés au même titre que leurs citoyens. Parmi les exemples récents, la Serbie et le Népal ont emboîté le pas à d’autres États, comme le Rwanda et la Jordanie.
    « Nous félicitons ces pays pour leur dévouement et leur leadership exemplaires. En incluant les réfugiés au sein de leurs programmes de vaccination, ils atténuent les risques liés à l’exclusion et à la discrimination », a déclaré Filippo Grandi. Ces risques comptent notamment les conséquences sur la situation générale de la santé publique, l’accès limité aux services ou la restriction de la liberté de mouvement.Le HCR reste attaché aux principes de répartition mis en œuvre dans le cadre de l’initiative COVAX – le mécanisme mondial visant à garantir que les personnes qui en ont le plus besoin bénéficient de la vaccination contre le Covid-19.Environ 85% des réfugiés dans le monde sont accueillis dans des pays à revenu faible ou intermédiaire, qui sont confrontés à des difficultés financières et à des systèmes de santé fragiles. Ces nations, qui accueillent généreusement la majorité des réfugiés, ont besoin d’un soutien accru pour répondre aux besoins sanitaires urgents de leurs ressortissants et des réfugiés, notamment en matière de vaccination contre le Covid-19.
    Le HCR travaille en étroite collaboration avec les gouvernements, les autorités sanitaires nationales et d’autres partenaires pour aider à lutter contre les effets dévastateurs de la pandémie de Covid-19. Le HCR a intégré la plupart de ses plans de prévention et de lutte contre le Covid-19 dans le cadre de son Appel global 2021, mais l’organisation a d’urgence besoin de 455 millions de dollars supplémentaires pour répondre aux besoins complémentaires. L’agence a déjà reçu des contributions et des engagements de soutien financier qui totalisent seulement 13 pour cent de son appel pour la prévention et la lutte contre le Covid-19.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#UNHCR#vaccination#inclusion#COVAX#refugie

  • Au Niger, les migrants et réfugiés sont prioritaires pour la vaccination anti-Covid - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/31180/au-niger-les-migrants-et-refugies-sont-prioritaires-pour-la-vaccinatio

    Au Niger, les migrants et réfugiés sont prioritaires pour la vaccination anti-Covid. Le ministère nigérien de la Santé a lancé lundi à Niamey la première campagne de vaccination contre le coronavirus, grâce à des vaccins offerts par le Chine. Les nombreux migrants et réfugiés vivant dans le pays figurent parmi les publics prioritaires."J’appelle tous les citoyens (...) à tout faire pour se faire vacciner, c’est extrêmement important pour la santé des populations". C’est en recevant sa première dose de vaccin lundi 29 mars que le Premier ministre nigérien Brigi Rafini a inauguré la campagne de vaccination anti-Covid dans son pays. Fait rare, les migrants et ressortissants étrangers vivant au Niger figurent, avec les agents de santé, les personnes âgées de plus de 60 ans ainsi que les Forces de défense et de sécurité (FDS, armée, police gendarmerie), parmi « les cibles prioritaires » de cette première phase de vaccination, a indiqué le ministre de la Santé, Ahmed Boto. Celui-ci a également précisé que les personnes vaccinées recevront une seconde dose « quatre semaines plus tard ». Il a aussi assuré que « les effets secondaires » du vaccin « sont largement mineurs », et qu’un numéro vert est toutefois ouvert pour signaler des « manifestations adverses post-vaccination ».Le Niger, un des États les plus pauvres au monde, a pu compter sur la Chine pour mettre en place cette campagne. Quelque 400 000 doses du vaccin Sinopharm ont été offerts par Pékin la semaine dernière, ainsi que des consommables tels que des tests antigéniques, des masques, des vêtements ou encore des gants afin de lutter contre la propagation du virus. Bien que le Niger soit relativement peu touché par l’épidémie de coronavirus, avec 4 998 cas dont 185 décès selon un bilan officiel publié dimanche, les autorités avaient pris dès l’apparition des premiers cas en mars 2020 des mesures drastiques pour stopper sa propagation : fermeture des frontières, état d’urgence, couvre-feu, fermeture des lieux de culte et des écoles, isolement de Niamey du reste du pays.Véritable plaque tournante de l’immigration, le Niger voit passer des milliers de migrants africains chaque année sur son territoire. Certains, rêvant d’Europe, se lancent dans la traversée du désert depuis le nord du pays pour rejoindre l’Algérie ou la Libye puis traverser la Méditerranée. D’autres, déjà sur place, sont justement évacués de cette même Libye en proie au chaos et placés temporairement dans l’un de deux centres d’accueil onusiens du continent qui leur est réservé. En 2020, le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a ainsi évacué plus de 800 migrants hors de Libye via le Niger ou le Rwanda. Et depuis fin 2017, plus de 30 000 migrants, principalement d’origine ouest-africaine, sont également arrivés à Assamaka en provenance, quant à eux, d’Algérie.

    #Covid-19#migrant#migration#niger#sante#vaccination#inclusion#immigration#UNHCR

  • HCR - Les réfugiés rohingyas et les Bangladais bénéficient des campagne inclusives de lutte contre le Covid-19
    https://www.unhcr.org/fr/news/stories/2021/3/60547797a/refugies-rohingyas-bangladais-beneficient-campagne-inclusives-lutte-contre.ht

    Les réfugiés rohingyas et les Bangladais bénéficient des campagne inclusives de lutte contre le Covid-19. Les établissements de santé de Cox Bazar prennent en charge tant les réfugiés rohingyas que les Bangladais atteints du Covid. La campagne de vaccination nationale sera mise en œuvre selon la même approche inclusive.Sokina, une ressortissante bangladaise, s’entretient avec le docteur Nazia Sultana, responsable du centre d’isolement et de traitement d’Ukhiya, où elle a bénéficié d’un traitement contre le Covid-19 en janvier 2021.Lors de l’apparition des premiers cas de Covid-19 au Bangladesh en mars 2020, des inquiétudes ont rapidement suivi quant à la propagation potentielle du virus dans les installations de réfugiés densément peuplées du sud du pays qui abritent plus de 860 000 Rohingyas. Un an plus tard, sur un total de près de 30 000 tests effectués dans les camps rohingyas, seuls 400 cas de Covid-19 ont été confirmés, ainsi que 10 décès. Les raisons pour lesquelles le nombre d’infections et de décès enregistrés est plus faible que prévu ne sont pas encore identifiées mais, depuis le début de la pandémie, le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés et d’autres institutions d’aide ont travaillé en étroite collaboration avec le gouvernement et les autorités locales pour mettre au point une réponse qui inclut à la fois les réfugiés et les communautés locales du Bangladesh.« La coordination et la collaboration entre les agences sont essentielles, tandis que l’engagement proactif des réfugiés et des communautés d’accueil a été un facteur crucial dans la lutte et la prévention contre le Covid-19 à Cox Bazar », a déclaré le Dr Allen Gidraf Kahindo Maina, responsable au HCR pour la santé publique dans ce district.
    Dans un premier temps, les moyens de lutte ont inclus des messages radiophoniques, des vidéos et des affiches en langues rohingya, birmane et bengali pour partager des informations sur la manière de se protéger contre le virus. La campagne de sensibilisation comprenait également des centaines de travailleurs de santé communautaires bénévoles, dont beaucoup étaient des réfugiés, effectuant des visites de porte-à-porte pour partager des informations et aider les établissements de santé locaux à identifier et à traiter les cas de Covid-19.
    Depuis le début des efforts de lutte contre le Covid, les agences humanitaires ont contribué à la création de 14 centres d’isolement et de traitement (ITC) à l’intérieur des camps et dans les communautés d’accueil environnantes à Cox Bazar. A la fin 2020, plus de 1200 lits étaient disponibles dans ces centres. Les ITC sont équipés pour fournir des soins aux patients bangladais et rohingyas atteints du Covid-19, avec des symptômes légers ou plus graves.En mai 2020, le HCR et son partenaire, Relief International, ont ouvert le premier centre de ce type dans la ville d’Ukhiya, quelques jours seulement avant que le premier réfugié rohingya ne soit testé positif au Covid-19.

    #Covid-19#migrant#migration#birmanie#rohingya#CoxBazar#UNHCR#sante#vaccination#inclusion

  • HCR - Des prix pour récompenser le travail des réfugiés face à la pandémie de Covid-19
    https://www.unhcr.org/fr/news/stories/2021/3/605dfc57a/prix-recompenser-travail-refugies-face-pandemie-covid-19.html

    Des prix pour récompenser le travail des réfugiés face à la pandémie de Covid-19Les Prix d’innovation ONG 2020 du HCR récompensent le travail d’organisations dirigées par des réfugiés pour aider les personnes déracinées et vulnérables à faire face à la pandémie.
    Une station de radio pour les réfugiés luttant contre la désinformation sur le Covid-19 au Kenya et un groupe local distribuant de la nourriture et des médicaments aux réfugiés et demandeurs d’asile LGBTQI+ en Afrique du Sud figurent parmi les lauréats des Prix d’innovation ONG 2020 du HCR, annoncés lors d’une cérémonie virtuelle jeudi.Chaque année, le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, célèbre le travail et les réalisations innovantes des organisations non gouvernementales (ONG) pour assurer la protection et fournir des services aux réfugiés, aux déplacés internes et aux apatrides. Cette année, les prix sont dédiés aux organisations dirigées par des réfugiés, en reconnaissance de leur rôle en première ligne dans la prévention et la lutte contre le Covid-19.
    « Par cette récompense, nous voulons signaler que les organisations dirigées par des réfugiés – plus que toute autre - se sont avérées être les plus importantes et les plus efficaces pour trouver des solutions innovantes et locales aux défis rencontrés dans leurs propres communautés en ces temps difficiles », a déclaré Filippo Grandi, Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, lors de la cérémonie virtuelle de remise des prix.
    Sur un total sans précédent de 410 nominations, sept lauréats ont été annoncés, un pour chacune des régions où opère le HCR. Ils recevront chacun une dotation financière de 15 000 dollars. Parmi les lauréats figure Refugee Youth Education Hub, une organisation basée dans l’installation de réfugiés de Dadaab, au Kenya, pour promouvoir la paix et le développement par l’apprentissage. Outre la mise en place d’une bibliothèque de plus de 60 000 livres pour aider les réfugiés à poursuivre leur apprentissage pendant le COVID-19, l’organisation anime également une émission de radio locale pour fournir aux réfugiés et aux communautés d’accueil des informations actualisées pendant la pandémie et combattre la vague de désinformation sur le virus.
    Au Maroc, l’Association Vivre Ensemble œuvre à promouvoir la cohésion sociale parmi les réfugiés et les communautés d’accueil du pays par le biais d’activités pour les jeunes dans les écoles, les camps d’été, les clubs de jeunes et les universités. En plus de fournir une aide alimentaire et locative aux familles réfugiées et marocaines durant la pandémie, elle a également partagé des informations vitales par le biais de campagnes de sensibilisation numériques.
    The Fruit Basket est une ONG sud-africaine qui défend les droits et la sécurité des réfugiés, demandeurs d’asile et migrants LGBTQI+ vivant dans le pays. Par le biais d’appels et de campagnes de cagnottes en ligne, elle a répondu aux besoins les plus pressants de la communauté durant la pandémie, en fournissant des vivres, une aide pour le paiement des loyers et des médicaments, et en maintenant un sentiment de communauté pour les personnes en situation d’isolement social.
    Au Honduras, Jóvenes Contra la Violencia (Jeunesse contre la violence) a été créée par de jeunes représentants de communautés touchées par la violence et les déplacements forcés. Depuis l’arrivée de la pandémie de Covid-19, l’organisation a mis au point une enquête pour identifier les personnes vulnérables au sein de ces communautés et leur fournir un soutien et des informations ciblés.Parmi les autres lauréats, citons l’organisation Hero2B, créée par le réfugié syrien Imad Elabdala en Suède pour aider les enfants à surmonter des expériences traumatisantes par le biais de récits, d’un soutien psychosocial et de la technologie ; Great Step Initiative, une association créée par des réfugiés camerounais dans l’installation d’Adagom au Nigéria. Elle fournit un soutien psychosocial et a mis en place des centres d’appel pour la prévention et la lutte contre le Covid-19 ; et enfin le Roshan Learning Centre en Indonésie, qui a mis en place des outils et des ressources éducatives à distance pour aider les réfugiés à poursuivre leur apprentissage durant la pandémie.

    #Covid-19#migration#migrant#monde#sante#UNHCR#personnedeplacee#refugie#demandeurdasile#psychosocial#communaute#vulnerabilite

  • HCR - Dix ans après le début du conflit, les réfugiés syriens luttent toujours pour leur survie
    https://www.unhcr.org/fr/news/stories/2021/3/604f19e3a/ans-apres-debut-conflit-refugies-syriens-luttent-survie.html

    Alors que le conflit syrien entre dans sa deuxième décennie, plutôt que de s’améliorer, la vie quotidienne des 5,6 millions de réfugiés vivant dans les pays de la région est plus difficile que jamais.La pauvreté et l’insécurité alimentaire ne cessent de croître, le taux de scolarisation et l’accès aux soins de santé sont en baisse, et la pandémie de Covid-19 a fait disparaître en grande partie le travail informel dont dépendaient les réfugiés.
    « Petit à petit, tout ce que j’avais bâti [...] au cours des six ou sept dernières années a été réduit à néant, il ne reste plus rien », a expliqué Yasser, le mari de Hala. « La situation est très dure [...], ça nous a touché au plus profond de nous-mêmes, les enfants sont déprimés. »« J’ai 16 ans - à cet âge, je devrais vivre les meilleurs moments de mon existence », a ajouté leur fils Amer. « Le fait de devoir abandonner l’école m’a donné l’impression d’être indésirable dans cette vie. Je travaillais 12 heures par jour, debout, alors que ma place est à l’école pour étudier. »
    La crise financière au Liban a fait chuter le cours de la monnaie et augmenter les prix des produits de base. Combinée aux effets économiques dévastateurs de la pandémie de Covid-19, cette situation a fait passer le taux de réfugiés syriens dans le pays vivant sous le seuil d’extrême pauvreté à près de 90% à la fin de 2020.Amer et son père Yasser ont tous deux perdu leur emploi au cours de la pandémie, les mettant en difficulté pour subvenir à leurs besoins et leur faisant craindre d’être expulsés de l’appartement humide où deux des enfants ont développé de graves problèmes d’asthme. La situation a également nui à la santé mentale de la famille. Hala passe souvent des journées entières sans pouvoir sortir du lit, et elle et son fils Amer ont des pensées suicidaires. C’est une tendance générale chez les réfugiés syriens, dont les problèmes psychiques sont de plus en plus nombreux, en raison de leur déracinement prolongé, de la pandémie et de la dégradation des conditions économiques. Fin 2020, un centre d’appels au Liban géré par le HCR, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés, a fait état d’une augmentation des appels de réfugiés pensant au suicide et à l’automutilation. Yasser résume leur situation en disant que malgré le fait qu’ils aient échappé au conflit en Syrie, « c’est comme si nous vivions une guerre quotidienne ; une guerre silencieuse et intérieure. »

    #Covid-19#migrant#migration#syrie#liban#sante#refugie#santementale#suicide#depression#UNHCR#pauvrete#guerre

  • UNHCR - COVID-19 pandemic worsening gender inequalities for refugee women and girls
    https://www.unhcr.org/news/press/2021/3/604524674/covid-19-pandemic-worsening-gender-inequalities-refugee-women-girls.html

    The impact of the COVID-19 pandemic is threatening the lives and rights of refugee, displaced and stateless women and girls, UNHCR, the UN Refugee Agency, is warning on International Women’s Day today.“The unprecedented socio-economic impacts of the pandemic are leaving many lives in peril. We are seeing extremely worrying increases in reports of gender-based violence, including domestic violence, forced marriages, child labour and adolescent pregnancies,” said UN High Commissioner for Refugees, Filippo Grandi. These are being attributed to burgeoning socio-economic pressures, increased tensions in homes and communities, and school closures, all induced as a result of pandemic-related poverty. Some survivors are even resorting to the drastic measure of withdrawing their complaints owing to economic dependency on abusive partners.
    “We are seeing grave manifestations of gender inequality for some of the world’s most vulnerable and disadvantaged and a tragic erosion of some important and hard-won gender equality gains achieved over the past few decades,” said Grandi. “The international community must step up and help protect the rights of forcibly displaced and stateless women and girls. This requires support for humanitarian programmes that combat gender inequality, including gender-based violence, and also the expansion of education, and vocational and self-reliance initiatives. It is imperative that they are also included in the socio-economic relief packages being designed and implemented by governments.”
    Around 85 per cent of the world’s refugees are hosted in developing nations and largely dependent on humanitarian aid or day labour. Many have now lost fragile livelihoods and have been thrust into abject poverty with disastrous and wide-ranging impacts. “In addition to the mounting risks of violence, abuse, sexual exploitation and trafficking, all of which are consequences of gender inequality, the effects of the pandemic are also proving catastrophic on refugee girls’ education. Many girls are being forced to drop out of school and into work, sold off or married,” said UNHCR’s protection chief, Gillian Triggs. While humanitarian partners estimate that an additional 13 million girls are now at risk of forced marriages as a result of the pandemic, child marriages are already being resorted to by some refugee families buckling under debilitating poverty.
    Refugee women are also being burdened with extra caregiving at home, turning to precarious jobs in the informal sector, or onto the streets. Increased household demands are also diminishing their opportunities for education while increasing exposure to the virus.“Disabilities, marginalization, diverse sexual orientation and gender identities are also compounding discrimination and risks of violence for refugee, displaced and stateless women and girls,” said Triggs.Despite the COVID-19 pandemic fuelling gender inequalities and increasing the risks of violence against women and girls, prevention and response programmes remain severely underfunded.UNHCR is urging attention be paid immediately by governments to these risks and to support the full involvement and leadership of refugee, displaced and stateless women in response and recovery plans.The active and meaningful participation of women and girls in the decisions that impact their lives, families and communities is essential for upholding their human rights, ensuring their effective protection and supporting their empowerment. “Unless concerted efforts are made to mitigate the gendered impacts of COVID-19, we risk leaving refugee, displaced and stateless women and girls behind,” said Triggs.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#femme#violence#genre#discrimination#santesexuelle#droit#education#refugie#personnedeplacee#unhcr

  • HCR - En RDC, le HCR relocalise des milliers de réfugiés centrafricains vers des lieux plus sûrs
    https://www.unhcr.org/fr/news/briefing/2021/3/603e263ca/rdc-hcr-relocalise-milliers-refugies-centrafricains-vers-lieux-rs.html

    Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, relocalise des milliers de réfugiés centrafricains vers des lieux plus sûrs et éloignés des régions frontalières reculées et instables en République démocratique du Congo (RDC). Le HCR et la Commission nationale congolaise pour les réfugiés ont signé des accords et construisent un site d’une capacité d’accueil de 10 000 réfugiés à Modale, un village situé près de Yakoma dans la province du Nord-Ubangi. Un second site est actuellement envisagé près de Ndu dans la province du Bas-Uele, en attente de l’approbation du gouvernement. Des travaux sont en cours pour identifier deux sites supplémentaires où un plus grand nombre de réfugiés pourront être transférés. Le HCR et la CNR vont préparer quatre sites de relocalisation pour environ 35 000 réfugiés qui vivront aux côtés des communautés locales et cultiveront leurs propres récoltes, fréquenteront les écoles locales et bénéficieront d’autres services essentiels destinés à leurs hôtes congolais. L’installation des réfugiés dans les communautés locales leur permettra de vivre avec davantage de dignité et une indépendance accrue.
    Dans le site de Modale, le HCR établit de nouvelles installations pour la distribution d’eau et l’assainissement et prévoit d’accroître les infrastructures de santé et d’éducation. Les localités sélectionnées disposent déjà de services administratifs et judiciaires, de neuf écoles primaires, d’une école secondaire et d’un dispensaire. Le HCR renforce les services et les infrastructures existants qui seraient confrontés à des difficultés face à une hausse soudaine du nombre de nouveaux arrivants.
    Selon les autorités de RDC, 92 000 réfugiés sont déjà arrivés depuis la République centrafricaine (RCA) après l’éruption des violences liées aux élections en décembre 2020. La plupart des réfugiés centrafricains vivent actuellement sur les berges de rivières dans des régions frontalières difficiles d’accès, au sein de communautés d’accueil disposant de ressources limitées. Leurs conditions de vie sont désastreuses. De nombreux réfugiés dorment dans des abris de fortune. La plupart d’entre eux n’ont pas ou peu accès à l’eau potable, à des installations sanitaires ou à la nourriture. Certains sont hébergés par des familles d’accueil, avec parfois jusqu’à trois familles de réfugiés vivant dans une seule maison.
    Les besoins en matière de soins de santé sont aigus. Des équipes conjointes des agences des Nations Unies, d’ONG et de la division provinciale de la santé pour l’évaluation sanitaire ont signalé un risque élevé d’épidémie majeure de rougeole dans les zones d’accueil des réfugiés dans le Nord-Ubangi. Des cas suspects ont déjà été signalés dans les communautés d’accueil. L’équipe d’évaluation a recommandé une campagne de vaccination urgente, car moins de 30% des enfants réfugiés sont vaccinés. D’autres mesures pour lutter contre la pandémie de Covid-19 sont également nécessaires.
    Près de 40 000 réfugiés ont déjà été enregistrés au moyen de la biométrie par les équipes du HCR. Nos équipes viennent en aide à plus de 4500 réfugiés particulièrement vulnérables, notamment des enfants non accompagnés et séparés, des femmes vulnérables, des personnes handicapées ou affectées de graves problèmes médicaux. Nous apportons également un soutien à environ 80 victimes de violences sexuelles et sexistes, y compris des cas de mariages d’enfants. Tous ces incidents auraient eu lieu en République centrafricaine. Les besoins de milliers de réfugiés centrafricains continuent d’augmenter, ainsi que les besoins en financements. Les fonds destinés à la réponse humanitaire du HCR sont extrêmement limités et soumis à une forte pression en raison des besoins des réfugiés et des communautés d’accueil. Le HCR lance un appel de 164,7 millions de dollars pour des prestations vitales en matière de protection et d’assistance aux Centrafricains déplacé

    #Covid-19#migrant#migration#republiquedemocratiquecondo#centrafrique#refugie#UNHCR#sante#vulnerabilite#humanitaire#inclusion#zonefrontaliere

  • HCR - Avec la réinstallation des réfugiés à un niveau historiquement bas en 2020, le HCR appelle les Etats à offrir des places et à sauver des vies
    https://www.unhcr.org/fr/news/press/2021/1/600e79ffa/reinstallation-refugies-niveau-historiquement-bas-2020-hcr-appelle-etats.html

    Environ 1,44 million de réfugiés à travers le monde auraient d’urgence besoin de réinstallation. Mais seulement 22 770 d’entre eux ont été réinstallés en 2020 avec l’appui du HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés. Ce chiffre a été publié aujourd’hui par le HCR.C’est le nombre de réinstallations le plus faible jamais observé par le HCR depuis près de deux décennies, du fait des quotas limités qui ont été proposés par les Etats ainsi que de l’impact de la pandémie de Covid-19 qui a retardé les départs et les programmes.« Nous espérons que l’année 2020 restera une anomalie historique en termes de réinstallation des réfugiés. Nous appelons d’urgence les gouvernements à intensifier leurs programmes cette année, à offrir davantage de places de réinstallation, à accélérer la gestion des cas et à nous aider à sauver la vie de personnes menacées et extrêmement vulnérables », a indiqué la Haut Commissaire assistante du HCR chargée de la protection internationale, Gillian Triggs. « L’année 2020 a été extrêmement difficile pour toutes les populations à travers le monde, mais elle l’a été encore davantage pour de nombreux réfugiés, dont la situation était déjà précaire et qui luttent pour leur survie. » Alors que la pandémie a profondément impacté le nombre de réfugiés pouvant être réinstallés en 2020, le HCR est encouragé par le fait que 20 pays ont néanmoins repris leurs programmes, avec l’examen de dossiers de candidature et l’accueil de réfugiés tout au long de l’année. Beaucoup d’entre eux ont mis en œuvre des modalités innovantes et flexibles pour gérer la réinstallation malgré la pandémie.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#refugie#vulnerable#unhcr#reinstallation

  • HCR - « Tout ce que je veux, c’est un médecin pour mon frère et une école pour moi »
    https://www.unhcr.org/fr/news/stories/2021/1/60081601a/veux-cest-medecin-frere-ecole.html

    Le HCR appelle à fournir des abris décents, à augmenter les capacités d’accueil et à accélérer les transferts vers la Grèce continentale, parallèlement à des programmes efficaces d’intégration des réfugiés, à un soutien continu de la Commission européenne et à la relocalisation dans d’autres États européens. Le voyage long de 10 heures depuis Athènes vers la ville de Speyer, dans le sud-ouest de l’Allemagne, met fin à une période de turbulences pour la famille Mohamed, qui avait commencé, il y a trois ans, lors du meurtre du père de Nasro par des militants à Mogadiscio, la capitale de la Somalie.
    Les militants ont également menacé la vie de Hindi. Dans l’incapacité de s’occuper de ses enfants et craignant pour sa vie, elle a décidé en 2018 de fuir son pays natal et de se rendre en Grèce. Ils ont passé dix mois dans des conditions difficiles au sein d’un centre d’accueil sur l’île de Leros, avant d’apprendre qu’ils allaient être transférés en Allemagne et pouvoir mener une vie plus stable. Pendant les deux premières semaines, la famille a été mise en quarantaine dans un centre de réfugiés à Speyer en raison de la pandémie de Covid-19. Ils avaient leur propre chambre bien équipée, ce qui semblait un luxe après de nombreux mois de conditions difficiles en Grèce.

    #Covid-19#migrant#migration#grece#sante#unhcr#refugie#integration

  • HCR - Un couple d’Irakiens compte parmi les premiers réfugiés au monde à recevoir le vaccin contre la Covid-19
    https://www.unhcr.org/fr/news/stories/2021/1/6001653ca/couple-dirakiens-compte-premiers-refugies-monde-recevoir-vaccin-contre.html

    « J’espère que la vie sera plus détendue maintenant. Quand je rentrerai chez moi, je pourrai embrasser mes enfants sans devoir me désinfecter les mains avant », a déclaré la réfugiée irakienne Raia jeudi, après avoir reçu le vaccin contre la Covid-19 dans la ville d’Irbid, au nord de la Jordanie. Elle compte ainsi parmi les premiers réfugiés enregistrés par le HCR au monde à être vaccinés contre le virus.Originaires de Bagdad, Raia et son mari Ziad - médecin de profession - ont fui le conflit irakien pour se réfugier en Jordanie en 2006. Ils ont tous deux reçu le vaccin Sinopharm développé en Chine, après avoir été inscrit sur la liste des bénéficiaires prioritaires en raison des maladies chroniques de Ziad, qui le plaçaient dans la catégorie des personnes à haut risque.En sortant du centre de santé après avoir reçu son vaccin, Raia a arboré un large sourire et a levé le pouce en signe de réussite. « Nous voulons juste que la vie revienne à la normale. Le vaccin nous aidera à y parvenir », a-t-elle déclaré.
    En tant que pharmacienne diplômée, Raia connaît l’importance des vaccinations et s’est inscrite avec sa famille dès l’ouverture des inscriptions en Jordanie. Dans le cadre du plan national de vaccination du pays contre la Covid-19, qui a débuté cette semaine, toute personne vivant sur le sol jordanien, y compris les réfugiés et les demandeurs d’asile, a le droit de recevoir le vaccin gratuitement.Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, plaide en permanence, aux niveaux national, régional et mondial, pour que les réfugiés et les autres personnes relevant de notre compétence soient inclus dans les stratégies nationales. En priorité, les vaccins sont mis à la disposition des personnes les plus vulnérables, comme les personnes âgées, les personnes atteintes de maladies chroniques ou les personnes dont le système immunitaire est affaibli, ainsi que les travailleurs de santé et les autres personnes dont le travail est essentiel.Seuls les réfugiés qui font partie de l’une des catégories prioritaires nationales seront vaccinés dans un premier temps. D’autres pourront suivre à mesure que les vaccinations seront étendues.

    #Covid-19#migrant#migration#jordanie#refugie#demandeurdasile#sante#vaccination#inclusion#vulnerabilite#unhcr

  • UNHCR - Refugees receive COVID-19 vaccinations in Jordan
    https://www.unhcr.org/news/press/2021/1/5ffffe614/refugees-receive-covid-19-vaccinations-jordan.html

    Jordan has become one of the world’s first countries to start COVID-19 vaccinations for refugees, UNHCR, the UN Refugee Agency, reports today.
    Raia Alkabasi, an Iraqi refugee living in the northern city of Irbid, was the first UNHCR-registered refugee in the country to receive the vaccine at the Irbid Vaccination Clinic today. Jordan’s Ministry of Health is administering the vaccinations.“Once again Jordan has shown exemplary leadership and solidarity in hosting refugees. The country has included refugees in every aspect of the public health response to the pandemic, including the national vaccination campaign, proving how it should be done if we are to keep everyone safe,” said UN High Commissioner for Refugees Filippo Grandi.
    “I appeal to all countries to follow suit and include refugees in their vaccination drives on par with nationals and in line with COVAX allocation principles.”
    National authorities are responsible for public health responses and COVID-19 vaccination programs. UNHCR is aware that of the 90 countries currently developing national COVID-19 vaccination strategies, 51 – or 57 per cent – have committed to include refugees.UNHCR has been advocating for the equitable inclusion of refugees, internally displaced and stateless populations through the COVAX Facility, a global initiative that brings together governments and manufacturers to ensure that COVID-19 vaccines eventually reach those in greatest need. Low- to middle-income countries have been identified as priority countries for support.

    #Covid-19#migrant#migration#jordanie#refugie##sante#vaccination#inclusion#unhcr#santepublique#covax

  • HCR - Une conférence du HCR examine les leçons tirées de la pandémie de Covid-19
    https://www.unhcr.org/fr/news/stories/2020/12/5fd20fbca/conference-hcr-examine-lecons-tirees-pandemie-covid-19.html

    « La question de l’inclusion est essentielle car la pandémie nous a appris que si tout le monde n’est pas pris en compte dans les interventions et, à l’avenir, dans la délivrance des vaccins, elle continuera à représenter une menace pour nous tous », a déclaré Filippo Grandi. Lors de quatre séances virtuelles organisées au cours de ces sept dernières semaines, des réfugiés, des gouvernements, des représentants de la société civile, du secteur privé, des universitaires et des organisations internationales ont présenté certaines de leurs expériences, allant des avantages de l’intégration des réfugiés à la nécessité de lutter contre la désinformation et la xénophobie.
    Organisé par le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, le Dialogue de cette année a porté sur différents aspects de la réponse à la pandémie touchant les populations déracinées, de la protection à la résilience et à l’inclusion, en passant par la préparation aux effets des crises émergentes, telles que le changement climatique.
    La séance de clôture de mercredi s’est appuyée sur les thèmes qui sont ressortis des discussions précédentes pour examiner comment la communauté internationale peut être mieux préparée à aider les populations déracinées lors de crises futures.Au cours d’un riche débat, plusieurs participants ont souligné l’impact social et économique disproportionné qu’a la pandémie sur les personnes vulnérables, en particulier les femmes et les filles réfugiées

    #Covid-19#migrant#migration#refugie#personnedeplacee#sante#santementale#resilience#vulnerabilite#genre#inclusion#crise#unhcr

  • HCR - Covid-19 et changement climatique : deux fléaux qui menacent les personnes déracinées et les apatrides à travers le monde
    https://www.unhcr.org/fr/news/press/2020/12/5fc8aecfa/covid-19-changement-climatique-fleaux-menacent-personnes-deracinees-apatrides

    Pour lutter contre le changement climatique, le monde doit tirer les enseignements de la pandémie de Covid-19 et agir de toute urgence afin de ne pas se retrouver confronté à des conséquences massives et fatales pour les personnes déracinées, a déclaré ce jour Gillian Triggs, Haut Commissaire assistante du HCR en charge de la protection internationale.« Le coût le plus élevé sera celui de l’inaction », a signalé Gillian Triggs lors d’une séance virtuelle du Dialogue du Haut Commissaire sur les défis de protection. « Nous devons agir ensemble. Il n’y a tout simplement pas de riposte unilatérale efficace. »Durant un débat animé par Elizabeth Puranam, correspondante d’Al Jazeera en Inde, Gillian Triggs s’est entretenue avec des personnes déracinées, des représentants d’ONG, de milieux universitaires et de gouvernements afin de discuter des conséquences du changement climatique pour les personnes les plus vulnérables de la planète, notamment ceux qui ont été forcés de fuir leur foyer ou qui sont apatrides. Évoquant des similitudes avec la pandémie de Covid-19, les participants ont déclaré que le monde doit protéger les personnes vulnérables, tout en les associant à la recherche de solutions. « Si nous voulons résoudre le problème du changement climatique, nous devons mettre au centre les plus vulnérables », a indiqué Hindou Oumarou Ibrahim, une Tchadienne qui milite pour la justice environnementale et les droits des peuples autochtones. Le Tchad et d’autres pays d’Afrique dans la région du Sahel sont confrontés à des crises de déplacement comptant parmi celles à l’évolution la plus rapide et sont exposés de manière disproportionnée aux conséquences néfastes du changement climatique et des catastrophes, telles que les modifications du régime des précipitations qui contribuent aux inondations et aux sécheresses.Les personnes les plus vulnérables au monde subissent souvent de plein fouet les effets du changement climatique. La hausse des températures contribue à aggraver l’insécurité alimentaire, les pénuries d’eau et l’insécurité foncière tout en perturbant les services nécessaires à la santé humaine et aux moyens de subsistance, à l’habitat et à la survie. Les personnes âgées, les femmes, les enfants, les victimes de handicaps et les peuples autochtones comptent invariablement parmi les plus touchés.

    #Covid-19#migrant#migration#refugie#personnedeplacee#environnement#cliat#sante#vulnerabilite#handicap#unhcr#justice#droit

  • HCR - Le HCR prévient que la seconde vague de Covid causera des violences accrues à l’encontre des femmes et des jeunes filles réfugiées
    https://www.unhcr.org/fr/news/press/2020/11/5fbe16d9a/hcr-previent-seconde-vague-covid-causera-violences-accrues-lencontre-femmes.h

    Alors que la pandémie de coronavirus se prolonge, une combinaison aux conséquences mortelles due au confinement, à la pauvreté croissante et aux difficultés économiques déclenche une nouvelle vague de violences à l’encontre des femmes et des jeunes filles réfugiées, déplacées internes et apatrides, prévient aujourd’hui le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés.« Nous recevons aujourd’hui des informations alarmantes concernant la hausse spectaculaire des risques de violences sexistes, y compris les violences conjugales et familiales, la traite des êtres humains, l’exploitation sexuelle et les mariages précoces », a alerté le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés Filippo Grandi. Le groupe de travail mondial sur la protection dont le HCR est chef de file - un réseau d’agences des Nations Unies et d’ONG assurant des prestations de protection aux personnes affectées par des crises humanitaires - a fait état de hausses en termes de violences sexistes dans au moins 27 pays. La vente et l’échange de faveurs sexuelles pour des biens en tant que mécanisme d’adaptation économique ont également été rapportés dans au moins 20 pays.Au Cameroun, dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, où la situation de sécurité reste instable, une part colossale de 26% des violences sexistes enregistrées depuis le début de la pandémie concerne des enfants. En République centrafricaine dont un quart de la population est déplacée interne, un incident de violence sexiste est enregistré toutes les heures. Cette estimation est basée sur des statistiques collectées par le dispositif d’alerte humanitaire, qui couvre 42% du pays.
    Les incidents de violences sexistes affectant les réfugiés et migrants vénézuéliens en Colombie ont augmenté de 40% durant les trois premiers trimestres de l’année 2020 par rapport à la même période en 2019. Les appels aux centres d’assistance téléphonique pour les victimes de violence familiale ont également augmenté de 153% en Colombie et de 56% au Zimbabwe.A Cox Bazar au Bangladesh, 42% des réfugiés rohingyas, hommes et femmes, interrogés dans le cadre d’une évaluation humanitaire, ont déclaré que la sécurité des femmes et des jeunes filles s’est dégradée « à l’intérieur du foyer » depuis le début de la crise de Covid-19. Les personnes sondées dans le cadre de cette enquête ont décrit une augmentation, en particulier, de la violence conjugale et familiale, résultant des tensions dues aux mesures de confinement, aux restrictions de mouvement et aux difficultés financières. Le HCR est également alarmé par les risques accrus de mariages précoces et de mariages forcés auxquels les familles déracinées ont recours en tant que stratégie d’adaptation dans le contexte actuel de pressions socio-économiques. De nombreux pays, qui sont le théâtre de conflits ou de déplacements de populations, ont déjà des taux parmi les plus élevés au monde concernant ces incidents. « L’impact socio-économique de la pandémie de Covid a plongé des millions de réfugiés et de déplacés internes dans la pauvreté et le dénuement, nous sommes vivement préoccupés par l’augmentation de la violence à l’encontre des femmes et des jeunes filles », a déclaré Filippo Grandi.« Des emplois ont été perdus, les tensions augmentent, la violence conjugale s’intensifie, les moyens de subsistance sont rares et les restrictions de mouvement rendent difficile, pour les victimes, de signaler les abus et de demander de l’aide. » Les services de lutte contre les violences sexistes, y compris le soutien psychosocial, les services de santé spécialisés et les centres d’hébergement, sont vitaux et doivent être maintenus comme essentiels pendant les périodes de confinement dues à la pandémie de Covid-19.

    #Covid-19#migration#migrant#refugie#personnedeplacee#sante#violence#genre#santementale#crise#unhcr

  • Protecting citizens from COVID while granting refugee access, can be done: UNHCR | | UN News
    https://news.un.org/en/story/2020/11/1076892

    Opening a virtual session of UNHCR’s annual Dialogue on Protection challenges, Assistant High Commissioner for Protection, Gillian Triggs, warned that “measures restricting access to asylum must not be allowed to become entrenched under the guise of public health”, Instead, she urged States to maintain access for asylum seekers and to safeguard the rights of refugees, together with displaced and Stateless people. Ms. Triggs also spoke of the deep and hard-hitting impact on refugees of the coronavirus, including restrictions impeding access to asylum, spiraling gender-based violence, risks of unsafe returns, and the loss of livelihoods.Participants – consisting of displaced people, non-governmental organizations and Government speakers from Asia, Africa, the Middle East and Europe – discussed how compassion and initiative could help ensure that asylum claims were considered during the pandemic, and protection services adapted to reach people in need during lockdowns.They also pointed to how the pandemic presented greater challenges for the protection of refugees, internally displaced and Stateless people, maintaining the need for solidarity and greater support. “The pandemic has threatened the social and economic rights of the most vulnerable in society – among them refugees and those forcibly displaced who, all too often, depend on the informal economy”, said the UN official. “They are among the first to suffer the economic impacts of a lockdown”.
    Moreover, UNHCR operations also report increasing incidents of discrimination, stigmatization and xenophobia against refugees and displaced people, “exacerbating tensions with local communities”, he added.
    UNHCR has been advocating for the urgent inclusion of refugees, displaced and Stateless people in the full range of responses to the pandemic, from public health to national social safety nets. “The virus does not distinguish between legal status or nationality”, Ms. Triggs reminded. “Access to health services should not depend on citizenship or restrictive visa conditions”.
    She upheld that “a realistic and practical opportunity for protection” lies in social inclusion and in non-discriminatory access to education, health and employment. To illustrate the difficulties that refugees and internally displaced people face in the context of the pandemic, UNHCR also launched an interactive report called Space, shelter and scarce resources – coping with COVID-19, which highlights how acutely vulnerable displaced populations must contend with the pandemic

    #Covid-19#migrant#migration#sante#vulneralibite#systemesante#accessanté#stigmatisation#discrimination#refugie#personnedeplacee#unhcr

  • Machine-Readable Refugees

    Hassan (not his real name; other details have also been changed) paused mid-story to take out his wallet and show me his ID card. Its edges were frayed. The grainy, black-and-white photo was of a gawky teenager. He ran his thumb over the words at the top: ‘Jamhuri ya Kenya/Republic of Kenya’. ‘Somehow,’ he said, ‘no one has found out that I am registered as a Kenyan.’

    He was born in the Kenyan town of Mandera, on the country’s borders with Somalia and Ethiopia, and grew up with relatives who had escaped the Somali civil war in the early 1990s. When his aunt, who fled Mogadishu, applied for refugee resettlement through the United Nations High Commissioner for Refugees, she listed Hassan as one of her sons – a description which, if understood outside the confines of biological kinship, accurately reflected their relationship.

    They were among the lucky few to pass through the competitive and labyrinthine resettlement process for Somalis and, in 2005, Hassan – by then a young adult – was relocated to Minnesota. It would be several years before US Citizenship and Immigration Services introduced DNA tests to assess the veracity of East African refugee petitions. The adoption of genetic testing by Denmark, France and the US, among others, has narrowed the ways in which family relationships can be defined, while giving the resettlement process the air of an impartial audit culture.

    In recent years, biometrics (the application of statistical methods to biological data, such as fingerprints or DNA) have been hailed as a solution to the elusive problem of identity fraud. Many governments and international agencies, including the UNHCR, see biometric identifiers and centralised databases as ways to determine the authenticity of people’s claims to refugee and citizenship status, to ensure that no one is passing as someone or something they’re not. But biometrics can be a blunt instrument, while the term ‘fraud’ is too absolute to describe a situation like Hassan’s.

    Biometrics infiltrated the humanitarian sector after 9/11. The US and EU were already building centralised fingerprint registries for the purposes of border control. But with the start of the War on Terror, biometric fever peaked, most evidently at the borders between nations, where the images of the terrorist and the migrant were blurred. A few weeks after the attacks, the UNHCR was advocating the collection and sharing of biometric data from refugees and asylum seekers. A year later, it was experimenting with iris scans along the Afghanistan/Pakistan frontier. On the insistence of the US, its top donor, the agency developed a standardised biometric enrolment system, now in use in more than fifty countries worldwide. By 2006, UNHCR agents were taking fingerprints in Kenya’s refugee camps, beginning with both index fingers and later expanding to all ten digits and both eyes.

    Reeling from 9/11, the US and its allies saw biometrics as a way to root out the new faceless enemy. At the same time, for humanitarian workers on the ground, it was an apparently simple answer to an intractable problem: how to identify a ‘genuine’ refugee. Those claiming refugee status could be crossed-checked against a host country’s citizenship records. Officials could detect refugees who tried to register under more than one name in order to get additional aid. Biometric technologies were laden with promises: improved accountability, increased efficiency, greater objectivity, an end to the heavy-handed tactics of herding people around and keeping them under surveillance.

    When refugees relinquish their fingerprints in return for aid, they don’t know how traces of themselves can travel through an invisible digital architecture. A centralised biometric infrastructure enables opaque, automated data-sharing with third parties. Human rights advocates worry about sensitive identifying information falling into thehands of governments or security agencies. According to a recent privacy-impact report, the UNHCR shares biometric data with the Department of Homeland Security when referring refugees for resettlement in the US. ‘The very nature of digitalised refugee data,’ as the political scientist Katja Jacobsen says, ‘means that it might also become accessible to other actors beyond the UNHCR’s own biometric identity management system.’

    Navigating a complex landscape of interstate sovereignty, caught between host and donor countries, refugee aid organisations often hold contradictory, inconsistent views on data protection. UNHCR officials have long been hesitant about sharing information with the Kenyan state, for instance. Their reservations are grounded in concerns that ‘confidential asylum-seeker data could be used for non-protection-related purposes’. Kenya has a poor record of refugee protection. Its security forces have a history of harassing Somalis, whether refugees or Kenyan citizens, who are widely mistrusted as ‘foreigners’.

    Such well-founded concerns did not deter the UNHCR from sharing data with, funding and training Kenya’s Department of Refugee Affairs (now the Refugee Affairs Secretariat), which since 2011 has slowly and unevenly taken over refugee registration in the country. The UNHCR hasconducted joint verification exercises with the Kenyan government to weed out cases of double registration. According to the anthropologist Claire Walkey, these efforts were ‘part of the externalisation of European asylum policy ... and general burden shifting to the Global South’, where more than 80 per cent of the world’s refugees live. Biometrics collected for protection purposes have been used by the Kenyan government to keep people out. Tens of thousands of ethnic Somali Kenyan citizens who have tried to get a Kenyan national ID have been turned away in recent years because their fingerprints are in the state’s refugee database.

    Over the last decade, biometrics have become part of the global development agenda, allegedly a panacea for a range of problems. One of the UN’s Sustainable Development Goals is to provide everyone with a legal identity by 2030. Governments, multinational tech companies and international bodies from the World Bank to the World Food Programme have been promoting the use of digital identity systems. Across the Global South, biometric identifiers are increasingly linked to voting, aid distribution, refugee management and financial services. Countries with some of the least robust privacy laws and most vulnerable populations are now laboratories for experimental tech.

    Biometric identifiers promise to tie legal status directly to the body. They offer seductively easy solutions to the problems of administering large populations. But it is worth asking what (and who) gets lost when countries and international bodies turn to data-driven, automated solutions. Administrative failures, data gaps and clunky analogue systems had posed huge challenges for people at the mercy of dispassionate bureaucracies, but also provided others with room for manoeuvre.

    Biometrics may close the gap between an ID and its holder, but it opens a gulf between streamlined bureaucracies and people’s messy lives, their constrained choices, their survival strategies, their hopes for a better future, none of which can be captured on a digital scanner or encoded into a database.

    https://www.lrb.co.uk/blog/2020/september/machine-readable-refugees
    #biométrie #identité #réfugiés #citoyenneté #asile #migrations #ADN #tests_ADN #tests_génétiques #génétique #nationalité #famille #base_de_donnée #database #HCR #UNHCR #fraude #frontières #contrôles_frontaliers #iris #technologie #contrôle #réinstallation #protection_des_données #empreintes_digitales #identité_digitale

    ping @etraces @karine4
    via @isskein

  • From refugee camps to developed nations, COVID-19 keeps world on edge | CIDRAP

    The camp, located in the north of the country near the border with Iraq, is home to about 74,000 refugees, many of them displaced women and children from Syria and Iraq.

    The patient is a 29-year-old woman who is being treated in an isolation area of the camp where a nongovernmental organization and the WHO are supporting patient care. Health workers are identifying contacts and will be monitoring them for symptoms, as well as working with camp residents on how to protect themselves.

    In other Middle East developments, Ahmed Al-Mandhari, MD, PhD, director of WHO EMRO, said in a statement today some countries in the region have experiences surges after lifting restrictions or are experiencing them following other emergency situations.

    https://www.cidrap.umn.edu/news-perspective/2020/08/refugee-camps-developed-nations-covid-19-keeps-world-edge

    #Covid-19#Monde#Moyen-Orient#Santé#UNHCR#Camp#Pandémie#santé#Quarantaine#migrant#migration

  • UN Refugee Chief Visits Lebanon to Support Beirut Blast Survivors - Voice of America

    Relative to its population size, Lebanon hosts the largest number of refugees in the world.

    The U.N. refugee agency has registered around 840,000 of the estimated 1.5 million Syrian refugees residing in the country. The agency says more than 200,000 of the refugees live in Beirut and surrounding areas.
    The UNHCR says 13 refugees were killed in the explosion, 57 are still missing and 224 are injured. Baloch tells VOA his agency needs $35 million to scale up humanitarian operations over the next three months. He says aid will include support to 25,000 vulnerable households or more than 84,000 people severely affected by the blast in Beirut.

    “The economic crisis, COVID and now this explosion makes life very difficult for the Lebanese as well as for refugees," he said. "Our focus now is on emergency response providing people with shelter where it is needed but also try to make sure that those who need our immediate help even for day-to-day living, they receive that help as well.”UNRWA says some 200,000 Palestinians in 12 refugee camps, who were in dire straits before the explosion, are suffering from its impact and should be included in any emergency response.

    https://www.voanews.com/middle-east/un-refugee-chief-visits-lebanon-support-beirut-blast-survivors

    #Covid19#Liban#UNHCR#migrant#migration#camps#réfugiés#explosion#crise

  • Supporting communities and refugees in Lebanon a ‘top priority’: UNHCR chief - UN News

    “Operations in support of Lebanese communities and refugees remain a top priority for UNHCR”, Spokesperson for the High Commissioner for Refugees, Babar Baloch, told journalists at a regular press briefing in Geneva on Tuesday.

    Through this first field mission to Lebanon since the COVID-19 first wave lockdown, High Commissioner Filippo Grandi’s four-day visit is “a reaffirmation of UNHCR’s solidarity and commitment to stand by Lebanon”, added Mr. Baloch.

    #Covid19#Liban#UNHCR#migrant#migration#camps#explosion#crise

    https://news.un.org/en/story/2020/08/1070452

  • UNHCR MENA COVID-19 Emergency Response Update #11 - UNHCR

    UNHCR has called upon States to urgently release refugees and asylum-seekers who are being unlawful and arbitrarily held in detention, asking that States act in accordance with international law and that amidst the COVID-19 pandemic, vulnerable refugees are not placed at heightened and unnecessary risk.

    REPORT

    https://reliefweb.int/report/syrian-arab-republic/unhcr-mena-covid-19-emergency-response-update-11-5-august-2020

    #Covid-19#Monde#Moyen-Orient#Santé#UNHCR#Camp#Pandémie#santé#Quarantaine#migrant#migration

  • COVID-19 Increases Economic Hardship for Syrian Refugees, UN Says - Voices of America

    The U.N. refugee agency reports hundreds of thousands of Syrian refugees in neighboring countries of asylum are in dire straits because of the economic fallout from the COVID-19 pandemic.

    Five countries — Egypt, Iraq, Jordan, Lebanon and Turkey — are hosting more than 5.5 million Syrians, the biggest refugee group in the world. Many of the refugees live below the poverty line and have difficulty eking out a living

    #Covid-19#Syrie#Réfugiés#Précarité#vulnérabilité#Camp#UNHCR#migrant#migration

    https://www.voanews.com/middle-east/covid-19-increases-economic-hardship-syrian-refugees-un-says

  • HCR - Les réfugiés syriens profondément affectés par le ralentissement économique dû à la pandémie de Covid-19
    https://www.unhcr.org/fr/news/briefing/2020/6/5ee8a72fa/refugies-syriens-profondement-affectes-ralentissement-economique-da-pandemie.

    des difficultés similaires. De nombreux réfugiés ont perdu ce qui était déjà de maigres revenus, les obligeant à réduire leurs besoins les plus élémentaires, y compris la nourriture et les médicaments. Les ménages réfugiés s’endettent encore davantage et ne peuvent plus payer leur loyer. Les risques graves en matière de protection augmentent, y compris les risques de travail des enfants, de violence sexiste, de mariage précoce et d’autres formes d’exploitation. Depuis le début de la pandémie, le HCR a fourni un soutien financier d’urgence en espèces à près de 200 000 réfugiés supplémentaires, et qui n’avaient pas reçu d’aide financière auparavant, en Égypte, en Irak, en Jordanie, au Liban et en Turquie, ainsi que d’autres efforts pour atténuer l’impact de la pandémie. Les cinq pays accueillent à eux seuls plus de 5,5 millions de Syriens, le plus important groupe de réfugiés au monde. L’agence tente d’aider au moins 100 000 réfugiés de plus en leur versant des paiements ponctuels. Cependant, de nombreux réfugiés ne savent toujours pas comment ils vont faire face. En Jordanie, par exemple, seulement 17 000 des 49 000 familles vulnérables nouvellement identifiées ont reçu une aide financière d’urgence, car le HCR n’a pas les fonds nécessaires pour étendre ses programmes. Nous travaillons avec des partenaires qui apportent un appui aux communautés locales accueillant des réfugiés. Neuf réfugiés syriens sur dix dans la région vivent dans des villes ou des villages et non dans des camps. La majorité d’entre eux vit dans des régions à faible revenu. Les communautés d’accueil ont fait preuve d’une grande solidarité, mais elles ont également subi des pertes de moyens d’existence du fait de la pandémie de Covid-19. Au-delà de l’urgence immédiate, le soutien continu aux systèmes nationaux est une priorité. Des mesures cruciales ont été prises pour veiller à ce que les réfugiés soient inclus dans les interventions nationales de santé publique des pays pour la prévention et la lutte contre le Covid-19, en plus de l’accès de longue date des réfugiés à d’autres services tels que l’éducation

    #Covid-19#migrant#migration#refugies#syrie#unhcr#sante#médicament#santepublique#prevention

  • Syrian refugees profoundly hit by COVID-19 economic downturn - UNHCR

    The economic downturn prompted by the COVID-19 pandemic has pushed hundreds of thousands of Syrian refugees in the Middle East into an ever more desperate situation and has increased their humanitarian needs, the UN Refugee Agency (UNHCR) has warned today.

    The number of vulnerable refugees who lack the basic resources to survive in exile has dramatically surged as a result of the public health emergency. The refugee hosting communities in countries in Syria’s neighbourhood experience similar hardships. Many refugees have lost what were already meager incomes, forcing them to cut down on the most basic needs, including food and medication.

    #Covid-19#Syrie#Réfugiés#Précarité#vulnérabilité#Camp#UNHCR#migrant#migration

    https://www.unhcr.org/news/briefing/2020/6/5ee884fb4/syrian-refugees-profoundly-hit-covid-19-economic-downturn.html

  • Refugees in Iraqi Kurdistan seek solace in camp gardens amid coronavirus lockdown - al khaleej today

    Life in Iraq’s largest refugee camp was already difficult, but restrictions imposed to stop the pandemic from reaching the camps have had a devastating impact on vulnerable communities living there.

    “The economic effects of this pandemic will be felt for months, if not years to come,” says Jennie Spears from the Lemon Tree Trust, an NGO that supports gardening projects across seven camps in the Kurdistan Region of Iraq.

    “We estimate that around 40 per cent of people in Domiz 1 have lost their jobs, with no clear idea of when things may return to normality or if those jobs will become available again.”

    There have not been any confirmed cases of Covid-19 in Domiz 1, but fears of a rapid spread through refugee communities prompted authorities to impose strict lockdowns in early April, shuttering businesses and closing off the camps.

    Many international NGOs temporarily stopped work and schools and mosques remain closed.

    An initial ‘stay-in-shelter’ lockdown was lifted after 72 hours, but with cases rising in Kurdish cities, authorities have once again sealed off the camps and told people to stay inside.

    #Covid19#Iraq#KRG#UNHCR#migrant#migration#camps

    https://alkhaleejtoday.co/international/5006710/Refugees-in-Iraqi-Kurdistan-seek-solace-in-camp-gardens-amid-coronavi

  • As COVID-19 worsens precarity for refugees, Turkey and the EU must work together - Brookings report

    Crowded living quarters, poor sanitary conditions, food insecurity, and insufficient access to health services — as well as to online education for children — are particular factors that have heightened the impact of COVID-19 on refugees. One
    study found that 63% and 53% of those
    surveyed encountered difficulties in reaching food and in meeting hygiene conditions, respectively. Another 48% and 65%, respectively, reported problems in accessing online education and paying their rent or utility bills. This picture is further exacerbated by a dramatic drop in access to work. According to another
    survey, 69% of refugees have reported a loss of employment while many Syrian-owned businesses have suspended their activities partially or fully.

    Thus, the conditions facing refugees in Turkey has deteriorated from their already fragile state, even with the deal helping to meet their basic needs. Prior to the pandemic, an estimated
    one million Syrians were
    informally employed under very precarious conditions to make ends meet. The outbreak of COVID-19 has further aggravated this picture. The FRIT funds are at this point far from adequate in meeting refugees’ basic economic needs

    #Covid-19#Turquie#Réfugiés#Précarité#vulnérabilité#Camp#Politique#UNHCR#migrant#migration

    https://www.brookings.edu/blog/order-from-chaos/2020/06/11/as-covid-19-worsens-precarity-for-refugees-turkey-and-the-eu-must-work-to