#ville_de_paris

  • Employés des catacombes : « Les souterrains, les sous-payés » | L’Humanité
    https://www.humanite.fr/employes-des-catacombes-les-souterrains-les-sous-payes-656328

    Les fonctionnaires de l’ossuaire parisien constitués en cortège ont manifesté mardi sous les fenêtres du siège de la direction de Paris musées, quelques minutes avant une nouvelle négociation pour exiger de meilleures conditions de travail.

    « Les catacombes ne lâcheront pas ! ». Mardi à 13 heures, les agents d’accueil et de sécurité des catacombes en grève depuis le 3 mai à l’appel de la CGT et de SUD, se sont rassemblés à la gare du Nord, afin de débuter une marche jusqu’au siège de leur direction pour une quatrième séance de négociations. La vingtaine d’employés présents dans le cortège a défilé aux cotés d’employés de Vélib’, de salariés de la ville de Paris et de cheminots dont ils ont reçu le soutien. Les fonctionnaires de l’ossuaire parisien ont dénoncés en chanson l’incompétence de la direction en ce qui concerne l’organisation du travail sur le site. Ils espèrent se faire entendre, bien que selon leurs dires, ils ne s’attendent pas à grand-chose.

    Un des musées qui rapportent le plus à la ville de Paris

    Depuis le début de la grève, ils font face à « des négociations plan-plan » d’après Matthieu Carrier, délégué CGT à Paris Musées, organisme qui gère les catacombes pour la Ville de ­Paris. Ces agents revendiquent une amélioration de leurs conditions de travail. « On manque d’effectif pour avoir une sécurité optimale » décrit Kamel Ben Makhlouf ; contractuel depuis 2009 et titulaire depuis 1 an. « On demande l’augmentation de la prime d’ossuaire à 200 euros au lieu de 60, accompagnée d’une prime de panier pour l’équipe du soir qui n’a même pas accès à la cantine », poursuit un autre fonctionnaire. Selon la CGT, il est d’autant plus scandaleux que les employés soient payés au lance-pierre, alors que c’est un des musées qui rapportent le plus à la ville de Paris avec une recette d’environ 50 000 euros par jour. Ce pourquoi la mairesse de Paris n’est pas épargnée et que les grévistes ont scandé « Hidalgo elle est foutue, les catacombes sont dans la rue ». Les employés souhaitent également la réalisation d’une expertise de l’air des souterrains afin d’estimer l’impact de cet environnement sur leur santé. Ils restent déterminés et unis, malgré la défection de l’Unsa. Ils reconduisent unanimement le mouvement lors des assemblées générales qui ont lieu presque tous les jours.

    #grève #Ville_de_Paris

  • #Ville_de_Paris, #Vinci et leurs amis comptent les #sans-abri : Paris compte au moins (...) 3 624 personnes sans abri
    http://www.lemonde.fr/logement/article/2018/02/21/paris-compte-au-moins-3-624-personnes-sans-abri_5260279_1653445.html

    La Ville de Paris a fait les comptes, après le recensement des sans-abri lors de la Nuit de la solidarité, dans la nuit du 15 au 16 février. Les 1 700 bénévoles, répartis en 350 équipes, ont, cette nuit-là, rencontré 2 025 sans-abri dormant dans la rue, auxquels il faut ajouter les 200 personnes recensées par la SNCF dans les gares, 49 dans les services d’urgence des hôpitaux de l’Assistance publique, 377 dans les stations de métro et de RER, 112 dans les parkings gérés par Vinci – qui s’était associé à l’opération –, sans oublier les 129 personnes qui passaient la nuit dans le Bois de Vincennes, 20 autres dans le Bois de Boulogne, et 40 dans le parc de La Colline (18e).

    Ce sont donc 2 952 personnes trouvées dehors, auxquelles on peut ajouter les 672 hébergées de façon très provisoire, pendant cette période de grand froid, dans des gymnases et des salles de mairie, ce qui porte le total à 3 624 sans-abri. « Pour accueillir tout le monde, il nous manque bien 3 000 places pérennes, estime Dominique Versini, adjointe à la maire de Paris chargée des solidarités et de la lutte contre l’exclusion. Il faut donc conjuguer les efforts de l’Etat et de la Ville. »

    Ce chiffre de 3 624 sans-abri à Paris intra-muros peut être considéré comme un minimum, puisque, cette même nuit, plan hivernal oblige, un grand nombre de lits étaient mis à disposition, dont 1 600 places qui seront fermées dès le 31 mars, mais aussi parce que certains espaces n’ont pas été explorés, comme des talus de périphérique ou des chantiers [les parkings pas Vinci, les cages d’escaliers, les cours intérieures, etc. ndc]. En outre, les personnes dormant dans des tentes n’ont pas pu être toutes comptabilisées.

    Plus dense dans le nord et l’est

    La géographie des reste, sans surprise, plus dense dans les arrondissements du nord et de l’est de la capitale. Le 10e arrondissement, avec ses deux gares, est celui qui en compte le plus, avec 266 personnes recensées, devant le 18e (250 personnes) et le 19e (212 personnes). Mais les arrondissements centraux ne sont pas épargnés : 95 personnes dans le 4e ; 86 dans le 2e ; 62 dans le 5e ; 79 dans le 6e ; 66 dans le 7e.

    • 3.000 sans-abri recensés à Paris : un chiffre encore « très en dessous de la réalité »
      https://www.nouvelobs.com/societe/20180221.OBS2553/3-000-sans-abri-recenses-a-paris-un-chiffre-encore-tres-en-dessous-de-la-

      Lors de la conférence de presse organisée mercredi matin, Bruno Julliard a souligné que ces chiffres sont « probablement très en dessous de la réalité ».

      « Tous les parkings n’ont pas été pris en compte, l’ensemble des cages d’escalier d’immeuble, notamment des bailleurs sociaux, n’ont pas été pris en compte, nous n’avons pas réveillé les sans domicile fixe, nous n’avons pas ouvert les tentes dans lesquelles il pouvait y avoir plusieurs personnes », a-t-il expliqué.
      Les 672 personnes hébergées dans la capitale dans le cadre du plan grand froid devraient par ailleurs s’ajouter aux « 2.952 personnes » décomptées une fois ce dispositif levé, a souligné Dominique Versini, adjointe en charge des solidarités et de la lutte contre l’exclusion.

      « Si on rajoute les personnes qui sont abritées pour les mois d’hiver, on est plutôt à 5.000 », rétorque le président du Samu social, Eric Pliez.

  • À Paris, fin du gel des demandes de logement social en cas de refus - Paris-luttes.info
    https://paris-luttes.info/les-decisions-de-gel-de-demande-de-9307
    https://paris-luttes.info/home/chroot_ml/ml-paris/ml-paris/public_html/IMG/arton9307.jpg?1515148516

    Après une procédure judiciaire longue d’une année, on apprend que la mairie de Paris gèle sans fondement légal et sans gêne les demandes de logement social des pauvres qui ont osé refusé le logement qui leur était proposé. Ça ne peut plus durer ! C’est une décision du tribunal qui le dit.

    La mairie de Paris n’a plus le droit de punir les mauvais pauvres en gelant leur demande de logement social !

    Depuis 2014, la mairie de Paris avait pris la mauvaise habitude de geler automatiquement pendant un an les demandes de logement social des personnes qui avaient osé refuser une proposition.

    Pour avoir refusé un logement dont les fenêtres donnent sur le boulevard périphérique et dont le loyer était trop élevé pour mes revenus, la mairie m’avait adressé une décision de maintien de gel. Mais sur quelle base légale au juste ? Aucune, et c’est ce que démontre une décision en date du 28 décembre 2017 du tribunal administratif de Paris, issu de la procédure que j’ai engagé contre la mairie.

    #logement #logement_social #Ville_de_Paris #jurisprudence (en cours de constitution)

  • Sous le soleil de la place Vendôme
    http://www.lemonde.fr/m-mode/article/2017/11/18/sous-le-soleil-de-la-place-vendome_5216985_4497335.html

    ...arrivée en grande pompe de Louis Vuitton sur la mythique place des joailliers : la griffe de LVMH, qui n’y avait jusqu’alors qu’une boutique modeste uniquement consacrée aux bijoux, s’offre un mégastore où l’on trouve l’ensemble de son offre (vêtements, accessoires, bagages…). Mais le soleil souligne aussi l’influence des groupes de luxe sur la capitale, capables d’acheter et de rénover le patrimoine architectural le plus coté, et d’obtenir l’autorisation de décorer sa façade historique d’une œuvre monumentale.

    Sur la carte du luxe français, il n’y a pas de zone plus prestigieuse que la place Vendôme. Edifiée à la fin du règne de Louis XIV, elle est une des premières opérations d’urbanisme planifiée. « Avec sa forme octogonale extrêmement harmonieuse et ses façades corinthiennes identiques élevées par Mansart, elle semble avoir été conçue dans la volonté d’affirmer un collectivisme tranquille, celui de nobles et bourgeois établis », estime la sociologue Monique Pinçon-Charlot. Les familles fortunées liées à la finance s’y sont installées au XVIIIe siècle, puis les commerces de luxe. La couture y apparaît comme une activité spécifique au milieu du XIXe siècle avant de partir vers le rond-point des Champs-Elysées puis l’avenue Montaigne. Aujourd’hui, elle rassemble la haute joaillerie. (...)

    Le PDG de Vuitton estime par ailleurs que son entreprise a « un rôle à jouer dans la ville. Il faut des investisseurs privés pour que des projets comme la Samaritaine revivent ».
    Le grand magasin parisien, fermé depuis 2005, racheté par LVMH qui en finance les travaux (estimés à 500 millions d’euros), doit être transformé en un espace mixte comprenant un hôtel de luxe signé LVMH, des commerces, des bureaux, une centaine de logements sociaux et une crèche. Non loin, toujours dans le centre de la capitale, François Pinault, fondateur de Kering, aujourd’hui présidé par son fils, va ouvrir sa fondation d’art contemporain à la Bourse du commerce avec la bénédiction de la mairie. Rive gauche, Kering a installé son siège dans l’ancien hôpital Laennec (bâti au XVIIe siècle) qu’il a en partie restauré, et rénove actuellement l’ancienne abbaye de Penthémont (datant du XVIIIe siècle, revendue par l’Etat en 2014) pour y placer le siège de Saint Laurent. A la lisière du bois de Boulogne, près de la fondation LVMH inaugurée en 2014, le groupe de Bernard Arnault transforme l’ancien Musée des arts et traditions populaires en centre culturel autour des métiers d’artisanat d’art – ouverture prévue pour 2020.

    #Ville_de_Paris #LVMH

  • Paris lève 320 M€ pour son 2e « green bond » - Business Immo
    https://www.businessimmo.com/contents/90869/paris-leve-320-m-pour-son-2e-green-bond

    Jeudi, la Ville de Paris a émis avec succès une obligation « développement durable » (green & social bond) qui lui a permis d’emprunter 320 M€ sur une maturité de 17 ans à un taux de 1,42 % (soit un différentiel de taux par rapport aux obligations d’Etat de seulement 0,20 %). "La grande diversité géographique des investisseurs nationaux et internationaux et le volume très important de la demande exprimée par les investisseurs (1,3 Md€) confirment leur confiance en la solidité financière de Paris et la crédibilité des projets d’investissement qu’elle conduit", précise le communiqué. 

    "Outre leur impact écologique, les projets concernés par cet emprunt vont aussi conduire à des avancées concrètes dans les domaines du logement et de la cohésion sociale". « la réussite de cette opération conforte la place de la Ville de Paris comme leader des métropoles vertes, durables et solidaires. L’attractivité de la signature Ville de Paris et le dynamisme de la place financière parisienne bénéficient aujourd’hui à l’ensemble des Parisiens, en contribuant activement au bien-être des générations présentes et futures », commente Emmanuel Grégoire, adjoint à la maire en charge du budget, du financement et de la transformation des politiques publiques.

    #PSCAC40 #capitalisme_vert #Ville_de_Paris #rente_foncière #ville_entreprise

  • La rage : une étude dénombre plus de 200 000 logements vides dans Paris via @paris

    https://paris-luttes.info/plus-de-200-000-logements-vides-a-8559

    Un chiffre à lire les poings serrés. Il n’y a pas de crise du logement à Paris, seulement des apparts gardés de côté par leurs riches propriétaires. C’est le bilan qu’on peut tirer de la dernière étude parue en juillet de l’Atelier parisien d’urbanisme, signalée par France info.

    L’association a dénombré 205 000 logements inoccupés ou occupés exceptionnellement dans un rapport de 50 pages qui donne plein d’infos sur la ville. La proportion de logements vacants atteint 25 % dans les arrondissements du centre, mais elle dépasse aussi les 15 % sur l’ensemble de la ville.

    Y s’énervent, y s’énervent mais je suis sûr certain que c’est dû au « blocage » des loyers dans le bled que les proprios y louent pas.

    Le doc source de l’#APUR, 50p., vue d’ensemble des arrondissements, plus détaillée surf les 1er, 2ème, 3éme, 4éme (plus que le besoin de logement, c’est avant l’inégalité des profits entre propriétaires - Airbnb and so on - qui ont permis l’existence d’une telle étude... )
    http://www.apur.org/sites/default/files/documents/recueil_thematique_1234_arr_paris_0.pdf

    #rente_foncière #Paris #logements_vides #propriété #gabegie #éviction

  • Avis de tempête post-socialiste sur les #Conservatoires parisiens
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/151116/avis-de-tempete-post-socialiste-sur-les-conservatoires-parisiens

    La colère gronde dans les conservatoires de la capitale. En cause ? Une fâcheuse incompréhension, d’après la direction des affaires culturelles. La rouerie de la municipalité, selon bien des enseignants. Enquête sur un malaise révélateur.

    #Culture-Idées #musique #Noël_Corbin #Ville_de_Paris

  • Musique en sursis dans les centres d’animation : Appel intersyndical rassemblement mardi 16, 9h-11h place du châtelet
    http://www.cnt-so.org/Musique-en-sursis-dans-les-centres

    La ville de Paris a décidé la suppression des cours individuels de musique et chant au profit des cours collectifs de six personnes à partir du mois de septembre 2016, dans les 51 centres d’animation parisiens ! Un avenant aux marchés et aux délégations de service public est en préparation pour la (...) — tract_musique_3_.pdf_intersyndical.pdf, Education, CNT Solidarité Ouvrière, Education, Luttes, Solidarité, Syndicalisme

    http://www.cnt-so.org/IMG/pdf/tract_musique_3_.pdf_intersyndical.pdf

  • La réforme des équipements jeunesse à Paris : Un plan social silencieux à l’échelle de la ville
    http://www.cnt-so.org/La-re%CC%81forme-des-e%CC%81quipements

    C’est bien d’un plan social à l’échelle de la ville qu’il s’agit : Avec la suppression pure et simple des ateliers individuels de musique dans les centres d’animation : plus de 1600 créneaux horaires sont concernés. En plus de l’éviction attendue d’une partie des personnels, on assiste à une (...) — Education, Education, CNT Solidarité Ouvrière, Syndicalisme, Luttes

  • Le rassemblement de solidarité avec les migrants de la place de la République a 18h est maintenu via @paris
    https://paris-luttes.info/80-a-100-migrants-sont-toujours-4599

    Mercredi 23 décembre : la mairie a évacué le campement de République ce matin. Le rassemblement de ce soir est maintenu. (plus d’infos à venir)
    – 12h30 : Une trentaine de migrants laissés sur le carreau sont devant la mairie du 10e (72 Rue du Faubourg Saint-Martin) pour demander un hébergement. Soutien bienvenu !
    – 13h30 : Plus personne devant la mairie du 10e. Le maire n’a rien lâché pour les quelques personnes encore à la rue.

    Les migrants appellent à un rassemblement pour les soutenir, ce mercredi 23 décembre à 18h, sur la place de la République

  • Les migrants afghans s’installent à République pour être plus visibles
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/12/21/les-peregrinations-des-migrants-afghans-de-paris_4835589_3224.html?xtmc=mary

    A force de dormir dehors, ils ne savent plus ce qu’est un sommeil réparateur. Dimanche 20 décembre, quelque 80 #Afghans ont émergé de leurs couvertures bigarrées, place de la République, à Paris. La veille, à l’issue de la #manifestation de soutien aux #migrants qui a réuni un bon millier de personnes dans les rues de la capitale, une partie des 150 Afghans de la place Raoul-Follereau, non loin de la gare de l’Est, dans le Xe arrondissement, avaient décidé de se délocaliser dans l’espoir de devenir enfin visibles.

    Noor Agha est l’un d’entre eux. Le jeudi 17 décembre a été une bonne journée pour lui. « J’ai enfin obtenu mon récépissé de #demandeur_d’asile », confie-t-il le soir même, un sourire dans ses yeux tristes. « J’avais déclaré le 10 novembre vouloir demander le statut en France, j’ai même dormi sur le trottoir en face de France Terre d’asile pour avoir vite mon rendez-vous. Et je viens d’avoir le papier », raconte le maçon de 27 ans, arrivé il y a trois mois après un voyage de cinq mois depuis Kaboul. Fièrement, il sort de son sac le récépissé qui n’a encore rien changé à ses nuits à la belle étoile. Et c’est la même chose pour ses camarades d’infortune.
    « Les sanisettes débordent »

    Noor ignore que la France est hors-la-loi lorsqu’elle met quarante jours à enregistrer sa demande d’asile alors qu’elle doit légalement le faire en trois jours. En revanche, Noor sait désormais que le pays sous la protection duquel il souhaite se placer s’est engagé à héberger ses demandeurs d’asile. Or, square Raoul-Follereau, la très grande majorité de ses 150 camarades ont comme lui déjà demandé refuge, ou sont en attente d’un enregistrement de leur dossier. Mais ils restent les oubliés d’une capitale pourtant membre de l’association des villes refuges.

    Depuis des mois, Noor, Ali, Ahmid et les autres se faisaient discrets, croyant inutile de revendiquer un dû au pays des droits l’homme. Mais ils ont été obligés de changer de stratégie. Si la présence de leur campement place Raoul-Follereau a été longtemps tolérée par des résidents peu enclins à « chasser des migrants », la peur a finalement gagné le lieu, au point que les policiers venaient à dix chaque matin déloger les campeurs. (...)

    Jeudi 17 décembre, après que les résidents ont insisté auprès de la mairie d’arrondissement et de l’Hôtel de ville, une réunion a eu lieu. Le ministère de l’intérieur comme la préfecture d’Ile-de-France, responsables des demandeurs d’asile, ne se sont pas déplacés. Pas plus qu’ils n’ont répondu aux sollicitations du Monde. La Ville de Paris a déclaré, elle, le sujet « prioritaire ».
    Une mosaïque de misère

    Tellement « prioritaire » que, au moment où la réunion se concluait sans engagement, le campement des Afghans reprenait sa forme nocturne. (...) #paywall

    #CADA yapa #hébergement #droits #société_punitive

  • Logement social parisien : gabegie et usine à gaz à tous les étages | Contrepoints, Nathalie Nafy et h16
    http://www.contrepoints.org/2015/12/16/232962-logement-social-parisien-gabegie-et-usine-a-gaz-a-tous-les-etag

    Depuis des années, le discours est le même : Paris perdrait ses #pauvres et ses #classes_moyennes à cause de propriétaires trop méchants. Il faut donc protéger les #locataires de leurs griffes, ce que s’emploie ensuite à faire le législateur en pondant loi absurde sur loi absurde, quitte à corriger ensuite ses nombreuses erreurs… par d’autres lois. Et comme les autres, sœur Anne, bourgmestre parisienne, est partie en croisade à coup de lois.

    La dernière invention de la #Mairie_de_Paris, le dispositif « #multiloc’ » en est l’illustration la plus absurde puisqu’on prétend ainsi ramener les classes moyennes intramuros en payant les propriétaires pour qu’ils leur louent leurs logements. Et dans le même temps, la mairie a aussi lancé une politique de récupération/expropriation des chambres de bonne inoccupées, au prétexte qu’un million de mètres carrés seraient inutilisés dans les beaux quartiers.
    Toute l’idée derrière ces bricolages législatifs est de pousser à la #mixité_sociale puis de se féliciter bruyamment des dispositifs permettant soi-disant d’y arriver. Sur le site du parti socialiste on se glorifie ainsi qu’un immeuble social de 51 logements ait vu le jour près de la place Vendôme (1er arrondissement) et des Champs-Élysées (8ème). On apprend aussi qu’avenue de La Motte-Piquet au cœur du 7ème arrondissement, la Mairie de Paris a racheté un immeuble à 18.000 euros du m2 afin de faire vingt logements sociaux dont certains avec terrasses et balcons. Il sera possible pour une famille d’obtenir un logement de 89m2 avec vue somptueuse sur la tour Eiffel pour 900 euros par mois, charges comprises.

    Maintenant, le contribuable parisien tiquera peut-être un peu sur le fait de loger quelques familles seulement, sous prétexte de mixité, en pleine crise du #logement et à un tel prix. Par extension, il pourra calculer ce qui lui en coûtera au final lorsque la mairie sera parvenue aux 30% de logements sociaux fixée par la loi SRU, et bien se rappeler ce que scande le communiste [P"c"F] Ian Brossat, adjoint chargé du logement, qui martèle obstinément que « Les #logements_sociaux ne doivent pas être cantonnés dans le nord-est de Paris, nous devons faire de la mixité sociale partout ».

    Encore que la notion de mixité sociale à Paris fait parfois doucement sourire.

    Prenez le dispositif multiloc’, ou celui de réappropriation des chambres de bonne : normalement à destination des « classes moyennes », les petites lignes d’explication dévoilent une version très socialiste de ces dernières. Avec des revenus inférieurs aux plafonds du logement intermédiaire (41 000 euros pour une personne, 62 000 euros pour deux et 90 000 euros pour quatre), on comprend aisément qu’avec l’impératif de gagner trois fois le montant du loyer, ne seront retenus que les locataires les plus aisés et non les plus modestes.

    Quant aux HLM, leur mode d’occupation est très révélateur.

    En 2010 un article de la Tribune nous apprend que

    « (…) dans Paris, 31,4 % des locataires du parc locatif social parisien comptaient à la fin 2007 parmi les 30 % des ménages les plus #riches de France »
    Décidément, le social se niche vraiment à des endroits insoupçonnables. Mieux encore, si l’on s’amuse à lister des politiciens ou des hauts fonctionnaires qui occupent de tels logements, indépendamment de leur tendance politique, on obtient une énumération pléthorique, étayée par des scandales réguliers, que ce soit avec la gauche, avec la droite ou même le centre, personne n’est épargné.

    Un article du Monde de décembre 2013 commençait même un début de liste d’élus parisiens, toutes tendances confondues, en HLM et indiquait que les politiciens concernés « (…) invoquent en général la « précarité » de leur statut et leurs difficultés à se loger dans le privé de ce fait », ce qui ne fera sourire qu’au lendemain d’élections charnières, et encore.

    Il faut s’y résoudre, les chiffres sur l’occupation des logements HLM en région parisienne montrent un curieux paradoxe : en 2011 par exemple, 47% des locataires HLM ont des revenus supérieurs d’au moins 60% au plafond de ressources , alors que dans le parc privé, 36% des locataires ont des revenus inférieurs à ce plafond. En 2009, un des locataires HLM avait même déclaré 256.000 euros de revenus. Ces chiffres sont connus, et même commentés dans un rapport de la Cour des comptes d’avril 2015 qui y souligne que « les bailleurs franciliens ont tendance, pour équilibrer leurs opérations, à privilégier les logements du type prêt locatif social (#PLS), assortis des niveaux de loyers les plus élevés, au détriment des logements de types #PLAI et prêt locatif à usage social, accessibles aux plus modestes. »
    Ce n’est pas tout. Ce même rapport précise ainsi que « les subventions et les efforts se sont concentrés dans les zones où le coût de construction est le plus élevé et le foncier le plus rare. Ces contraintes ont souvent conduit à acquérir et conventionner des logements existants pour leur donner un statut social, sans accroissement de l’offre globale, ni modification du peuplement quand les immeubles étaient occupés. On observe en outre une part importante de petits logements au détriment des logements familiaux, car ils sont comptabilisés de la même manière dans les statistiques. »

    #Ville_de_Paris À #parti_de_notables, politique de la #rente

  • Les syndicats parisiens dénoncent les « entraves » et les « vociférations » d’une élue -Miroir Social
    http://www.miroirsocial.com/actualite/12662/les-syndicats-parisiens-denoncent-les-entraves-et-les-vociferations-d-

    ...Pauline Veron a réussi à faire l’unanimité contre elle la semaine dernière lorsque l’ensemble des syndicats (CGT, CFDT, CFTC, SUPAP, UCP et UNSA) ont décidé de boycotter le #CHSCT de leur direction. Il faut dire qu’il y avait de quoi.

    « Nous, organisations syndicales élues, constatons que systématiquement le travail du CHSCT qui doit permettre d’améliorer la santé et les conditions de travail des agents, est entravé par la direction qui transmet des documents de plus de 600 pages seulement 4 jours avant la réunion. Les ordres du jour sont surchargés et doivent être expédié en 2h30 », ont ainsi dénoncé les syndicats dans un communiqué envoyé au personnel (lire ici).

    Un #boycott qui n’a visiblement pas été du goût de l’adjointe à la participation citoyenne, laquelle « a hurlé au scandale ». « La situation suite aux #attentats exige que les syndicats siègent » a même « vociféré » l’élue d’après les témoignages de l’intersyndicale.

    « Cette violence verbale venant d’une élue et d’un directeur de la Ville pour nous traîter d’irresponsables et mettre une pression autoritaire sur les représentants du personnel pour participer à une instance sont des pratiques inadmissibles. Ce genre de comportement en management est un vecteur de troubles psychosociaux »...,

    #Ville_de_Paris #état_d'urgence #management

  • Le radeau de la Méduse climatique (1)
    http://www.eauxglacees.com/Le-radeau-de-la-Meduse-climatique

    « Pourquoi les meilleurs d’entre nous s’en vont-ils à vau-l’eau tandis que les pires continuent à prospérer ? Je veux savoir (*) ». Jeudi 26 novembre, 10 heures du matin, au carrefour de la rue du Jourdain et de la rue des Pyrénées, dans le 20ème arrondissement à Paris. La petite place pavée où se tiennent les innombrables brocantes qui font désormais l’ordinaire des loisirs métropolitains est cernée de barrières, envahie de camions, illuminés de gilets fluo qui s’agitent dans tous les sens. Mon premier (...)

    • En fait j’avais tout faux ! Y avait les barrières, les camions, les gilets fluo, le gros moteur diesel, mais c’était pas Canal Bolloré et les intégristes ! C’était Paris qui plantait des arbres pour « compenser » la #COP_21 !

      Déjà là on a l’instantané de la période. Une vraie scène de crime. D’un côté de la placette, vers Jourdain, les librairies, les terrasses, avec les brunchs « populaires et familiaux » à 35 euros le dimanche, de l’autre les kebabs, l’épicier paki, les bazars à deux balles…

      Et donc, au milieu, maintenant, poussent les #arbres ! Enfin faut pas pousser, d’ailleurs je me pince pour y croire. A trois jours de l’ouverture de la grande caravane #publicitaire, la Ville a donc été chercher à grands frais, au moins à plusieurs centaines de bornes, donc les camions, l’autoroute, j’en passe et des pires, des « arbres » arrachés à une quelconque pépinière industrielle, qui, après avoir été transbahutés à grand frais, sont transplantés dans tout Paris, à grands coups de marteau piqueurs et de générateurs carburant bruyamment au diesel… (...)

      Les WWF, Greenpeace, Fondation Henrich Böhl, LDH… montent alors au créneau pour expliquer que la COP, l’ONU et les gouvernements c’est vachement bien, que la COP est un lieu de dialogue avec les gouvernements, les habituelles conneries...

      #Emmanuelle_Cosse, dont le directeur de la communication est un (ancien ?) haut-cadre de la direction de la communication de… Veolia (...)

      Les manifestations sont maintenues si elles ont lieu « dans les espaces fermés et aisément sécurisables », souligne le communiqué du secrétariat de la COP21.

      #Ville_de_Paris #Coalition_Climat #état-d'urgence et ses caniches.

    • A l’origine, une « Marche Mondiale pour le Climat » devait avoir lieu à Paris le 29 novembre, et dans d’autres villes comme Berlin, Milan... les 28 ou 29 novembre.

      Ensuite un « climat-forum » devait se tenir les 5 et 6 décembre durant le « Sommet citoyen pour le climat » organisé lui à Montreuil, en lisière de Paris, en Seine-Saint-Denis.

      Deux salles de 500 places, 3 salles de 200 places et beaucoup de salles de 50 places, genre salles de classe d’un lycée. La réservation d’une salle pour une tranche horaire de deux heures avait débuté dès le mois d’octobre sur le site web de la Coalition climat qui recensait les évènements et mobilisations prévues en parallèle de la COP21 « officielle ».

      Enfin, une « action de masse pour la justice climatique » était programmée à Paris le 12 décembre. L’une des initiatives proposées, dénommée « Red Line » étant une action de désobéissance sur le site officiel de la COP21 à Paris-Le Bourget, où se gobergeront les entreprises privées et les « ONG » accréditées.

      Evidemment, très tôt, aucun consensus ne pouvait être réuni pour l’action « Red Line » au sein de la Coalition climat, puisque certaines « ONG » membres de la Coalition climat seraient aussi présentes… à l’intérieur de la COP21 officielle à Paris-Le Bourget…

      Autre problème, sur un budget global initialement évalué à 590 millions d’euros, l’Etat, la Région Ile-de-France et la ville de Paris allaient donner beaucoup moins d’argent que prévu.

      Avec un « trou » de 100 millions d’euros, la traduction (interprètes et matériel) des échanges « alternatifs » n’était plus financée, et ce dès le mois de septembre. La Coalition climat envisageait dès lors de solliciter pouvoirs publics et collectivités.

    • Les membres d’Attac se reconnaissant à leur âge avancé (60 ans et quelques grosses brouettes), et les membres d’Alternatiba à leur jeune âge (moins de 30 ans) et un super t-shirt bling-bling, souvent avec la coupe de douilles genre Julien Bayou, ou la variante petite natte qu’on associe tout de suite aux braies des Gaulois (et tout le tintouin, les toilettes sèches qui sauveront le genre humain, et tutti frutti...). Ca à l’air de rien mais ça rend bien sur les selfies, faut pas déconner avec ça…
      [...]
      A la fin de la réunion, il est demandé à l’assistance d’approuver une déclaration rédigée avant la réunion par la petite poignée de gens qui pilotent le truc. Jusque là rien de surprenant. Sauf que, une personne demande à ce qu’un mot soit supprimé dans une phrase. La phrase était « La COP21 n’est pas la seule solution pour lutter contre le changement climatique ». Le mot à supprimer était « seule ».

      De nombreux participants agitent leurs petites mains en guise d’approbation. Les WWF, Greenpeace, Fondation Henrich Böhl, LDH… montent alors au créneau pour expliquer que la COP, l’ONU et les gouvernements c’est vachement bien, que la COP est un lieu de dialogue avec les gouvernements, les habituelles conneries...

    • Les moyens puissants sont oppressifs, les moyens faibles sont inopérants. Toutes les fois que les opprimés ont voulu constituer des groupements capables d’exercer une influence réelle, ces groupements, qu’ils aient eu nom partis ou syndicats, ont intégralement reproduit dans leur sein toutes les tares du régime qu’ils prétendaient réformer ou abattre, à savoir l’organisation bureaucratique, le renversement du rapport entre les moyens et les fins, le mépris de l’individu, la séparation entre la pensée et l’action, le caractère machinal de la pensée elle-même, l’utilisation de l’abêtissement et du mensonge comme moyens de propagande, et ainsi de suite. L’unique possibilité de salut consisterait dans une coopération méthodique de tous, puissants et faibles, en vue d’une décentralisation progressive de la vie sociale ; mais l’absurdité d’une telle idée saute immédiatement aux yeux. Une telle coopération ne peut pas s’imaginer même en rêve dans une civilisation qui repose sur la rivalité, sur la lutte, sur la guerre

      http://seenthis.net/messages/406040

  • Paris compterait 100.000 chambres de bonne inoccupées
    http://immobilier.lefigaro.fr/article/paris-compterait-100-000-chambres-de-bonne-inoccupees_bc7d19a4-9

    Selon une étude réalisée pour la #ville_de_Paris, la capitale disposerait d’un million de m² vides sous forme de chambres de bonne. Après travaux, elles pourraient accueillir de vrais logements habités selon la municipalité.

    A ce rythme-là, il y aura bientôt trop de logements disponibles dans la capitale... La Mairie de Paris n’en finit plus de trouver de nouvements « gisements » et autres « viviers » de mètres carrés inoccupés. Après les locations destinées aux touristes incitées à revenir sur le marché locatif traditionnel et les projets de surélévation des toits de Paris, ce sont désormais les #chambres_de_bonne qui tiennent la vedette.
    Selon une note de l’Atelier parisien d’urbanisme (Apur) dévoilée par le Journal du Dimanche, la capitale disposerait de 100.000 chambres de bonne inoccupées, soit un potentiel d’un million de mètres carrés à valoriser. Un chiffre que la note détaille de la sorte : sur un total de 114.400 chambres de bonne au dernier étage des immeubles bourgeois construits entre 1850 et 1914, seulement 17.251 très précisément seraient habitées d’après le recensement de 2011 réalisé par l’Insee. « C’est un ordre de grandeur qui me semble plausible au vu des 1,4 million de logements que compte la capitale, admet Gilles Ricours de Bourgies, président de la Fnaim Paris Ile de France. D’ailleurs, certains règlements de copropriété interdisent de louer à des personnes extérieures à la famille des occupants du lot principal. »
    La moitié des chambres de service comptent moins de 9 m²

    Parmi les explications possible de ce phénomène, il y aurait notamment une question de taille. Si la surface moyenne de ces « chambre de service » s’établit à 10,5 m², plus de la moitié d’entre elles (58.300 comme le relève le JDD) mesurent entre 5 et 8 m² et ne peuvent donc être louées car elles se situent sous le « seuil d’habitabilité ». Evidemment, bon nombre de ces chambres ne seraient pas louées tout simplement car elles sont en trop mauvais état, nécessitent des travaux d’isolation, la création d’une salle d’eau, etc. « 
    Forte de ce constat, la ville de Paris ne compte pas en rester là. La première possibilité pour valoriser ce « gisement » consisterait à étendre le dispositif Multiloc’ aux chambres de bonne. Cette formule lancée récemment permet déjà d’aider les propriétaires de studios, 2 pièces et petits 3 pièces à effectuer des travaux et remettre leur logement en location moyennant un engagement à pratiquer pendant 3 ans un loyer inférieur aux prix du marché.
    Quant à la seconde piste, elle correspond parfaitement à la marotte de Ian Brossat, adjoint communiste chargé du logement : multiplier les HLM dans la capitale, surtout dans les beaux quartiers. D’où le projet de créer ponctuellement des logements sociaux grâce à une vague d’acquisitions réalisées par les bailleurs sociaux auprès de propriétaires prêts à vendre leur bien.
    « Bon nombre de chambres de bonne pouvant être regroupées l’ont déjà été par les propriétaires particuliers, estime Gilles Ricours de Bourgies. La piste du logement social me semble donc difficile à exploiter. En revanche Multiloc’ est une piste intéressante car les chambres inoccupées nécessitent de gros travaux comme des raccordements au réseau d’eaux usées. » Selon le JDD, une étude d’ingénierie sur la réhabilitation de ces chambres de bonne parisiennes réalisée par la Société de requalification des quartiers anciens et l’Apur doit être remise au premier semestre 2016.

    #logement

  • M. Cazeneuve autorise les policiers à porter une arme en dehors de leur service
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/11/19/m-cazeneuve-autorise-les-policiers-a-porter-une-arme-en-dehors-de-leur-servi

    Une instruction de la direction générale de la police nationale (DGPN), transmise dans les services, jeudi 19 novembre, autorise les policiers à porter leur arme hors service durant l’état d’urgence, y compris lorsqu’ils n’ont pas de gilet pare-balles, comme l’a révélé France Inter.

    C’est Donald Trump qui doit être content.
    #état_d'urgence

    • Paris : les agents municipaux en charge de la sécurité demandent à être armés pour faire face aux menaces d’attentats
      http://www.miroirsocial.com/actualite/12611/paris-les-agents-municipaux-en-charge-de-la-securite-demandent-a-etre-

      Les #attentats qui ont durement frappé le territoire remettent à l’ordre du jour la création d’une police municipale à Paris. Une mesure pour le moment impossible en raison du statut juridique de la capitale qui en fait un cas unique pour une #collectivité_locale. En effet, la #ville_de_Paris, longtemps administrée par l’État et qui n’a retrouvé un maire de plein exercice qu’en 1977, est la seule commune de France qui n’a pas de pouvoir de police au sens large sur son espace public puisque toujours sous l’autorité du préfet du même nom. Le débat a néamoins été récemment relancé par le Sénat et sous une forme un peu différente par Anne Hidalgo.

      Il existe toutefois dans la capitale une sorte de police municipale mais qui ne veut pas dire son nom : la Direction de la protection et de la prévention (#DPP). Créée sous Jacques Chirac et jamais remise en cause par ses successeurs (que ce soit Jean Tiberi, Bertrand Delanoë ou Anne Hidalgo), la DPP est en charge de la #sécurité des bâtiments municipaux (mairies d’arrondissement, écoles, crèches, équipements sportifs ou culturels…). Des agents qui se retrouvent en première ligne dans le contexte actuel et dans des conditions très dangeureuses, si l’on en croit les syndicats du secteur.

      « La Maire de Paris ne donne pas les moyens aux inspecteurs de sécurité de protéger les gens » ont ainsi affirmé dans un communiqué commun la CGT, la CFTC et l’UCP (lire ici). Pour les syndicats, les agents « doivent désormais sécuriser les écoles, se montrer afin de rassurer les parents d’élèves par leur présence. Mais cette dissuasion a bien ses limites et s’avère sans effet car ils ne sont pas armés ». Une demande d’#armement faite par des organisations qui affirment faire « remonter la volonté de la majorité du personnel » auprès de l’adjointe au maire en charge de la sécurité, Colombe Brossel.

      Une perspective pour le moment refusée avec force par la mairie de Paris qui, en réponse, a utilisé une formule on ne peut plus maladroite : « il n’y a pas eu d’uniformes visés, cette fois-ci » par les terroristes. La municipalité faisant sans doute référence au fait que les cent vingt-neuf victimes des attentats du 7 janvier étaient toutes en civil. Toutefois, la Ville, visiblement pas en panne de créativité envers ses agents en charge de la sécurité, s’est dite « favorable au port apparent de gilets pare-balles ». Avec ou sans uniformes ?

      #être_armé #armes #police_municipale #agents_municipaux

    • Gérard Collomb : « La police municipale lyonnaise sera progressivement armée »
      http://www.leprogres.fr/lyon/2015/11/27/gerard-collomb-la-police-municipale-lyonnaise-sera-progressivement-armee

      Compte tenu de l’état d’urgence décrété suite aux attentats du 13 novembre, Gérard Collomb estime que ce contexte particulier justifie une adaptation des missions et de l’équipement de la police municipale. Les effectifs de la police municipale lyonnaise seront donc progressivement armés et recevront une formation pratique et théorique ainsi que des séances d’entrainement.

    • ... « Autant la deuxième gauche m’a inspiré sur le social, autant je considère que son rapport à l’État reste très complexé. Je me suis interrogé sur le rôle de l’État, et c’est pour cette raison que je me tourne, plus jeune, vers Jean-Pierre Chevènement », confie l’intéressé à Marianne, qui publie cette semaine les bonnes feuilles de l’ouvrage.
      Une proximité idéologique entretenue pendant deux ans
      Emmanuel Macron, qui aurait voté pour l’ancien ministre de l’Intérieur au premier tour de la présidentielle de 2002, dresse-t-il un portrait pour le moins élogieux du fondateur du Mouvement Républicain et Citoyen (MRC), qui prône désormais l’émergence d’un « mouvement d’idées » allant de Mélenchon à Dupont-Aignan : (...).

    • On avait eu « Emmanuel Macron fait fantasmer les françaises »
      http://www.closermag.fr/people/politique/emmanuel-macron-fait-fantasmer-les-francaises-494692

      Aujourd’hui c’est le titre de une et la double page centrale du Monde qui érotise le personnage par un papier évidemment sous #paywall puisqu’il est fort bien documenté : la #banque comme preuve de l’aptitude à #gouverner l’incertain, la #Ville_de_Paris comme stage probatoire à l’intégration des plus hauts rouages de l’état central, #patronat progressiste et #deuxième-gauche, ou comment -à l’instar de ce que fut le rôle du CERES dans l’intégration du productivisme PCF au « programme commun » - même dans l’État, c’est depuis des marges que de nouvelles centralités émergent, etc.
      Le fantasme Macron
      http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/11/12/le-fantasme-macron_4807749_823448.html

      À l’occasion des régionales, Valls vient de lancer publiquement une version prototypique de la #grande_coalition qui viendra sauver la démocratie et l’état républicain (à "l’autorité [...] par définition émancipatrice, libératrice" , Valls) - du FN et du chaos. Ce papier du Monde sur Macron montre que le PS reste disponible pour prendre en charge la défense du capitalisme et sa gestion. Ce qu’il a su faire depuis 1981, avec un brio que la droite de droite ne peut que lui envier.
      Il s’agit pour incarner cette politique de fabriquer une figure individuelle. Ça se bouscule au portillon, et rien n’est joué, le sort pourrait y compris favoriser un quelconque éléphant (Aubry ou autre), mais la carte de la nouveauté, jouée avec Montebourg comme elle le fut avec Tapie durant les 80’, se doit d’être utilisée.
      Quelques extraits de de ce papier ci-dessous. Si vous trouvez un fichier en ligne, ça vaut le coup, c’est bien un #article_de_référence, à la hauteur de la tradition de ce #journal_officiel_de_tous_les_pouvoirs...

      Le banquier Peyrelevade :

      Si Marine Le Pen arrive au second tour, le nouveau président de la République, qu’il soit de droite ou de gauche, devra « ouvrir ». Emmanuel pourrait alors devenir une des personnalistés de la recomposition."

      L’ex-pédégé de Saint-Gobain, Jean-Louis Beffa :

      « une coalition rassemblant la gauche de la droite et la droite de la gauche avec Juppé à l’Élysée et Macron à Matignon » ?

      Henri Beffot, banquier :

      Il est celui dont #Le_Siècle a toujours rêvé, homme de gauche faisant une politique de droite, jeune rassurant pour les vieux." [Et le Monde d’assurer la promo :] « il possède les codes de la jeunesse mondialisée »

      Selon Cambadélis

      «une start-up», [ il] «incarne la gauche post-historique, pro-business et sociétale».

      Le Monde

      "Sa tactique est rodée : à intervalles réguliers comme pour "installer une petite musique" , il touche à l’un des tabous de la #gauche. Puis fait silence devant l’émoi qu’il suscite, mais ne se dédit jamais."

  • Anne Hidalgo [ex inspectrice du travail...] crée l’union syndicale : un événement rarissime à la mairie de Paris, Miroir Social
    http://www.miroirsocial.com/actualite/12415/anne-hidalgo-cree-l-union-syndicale-un-evenement-rarissime-a-la-mairie

    Tellement rare que même le groupe les Républicains au Conseil de Paris juge que cela « témoigne de la rupture profonde entre la maire de Paris et son personnel #ouvrier ». (...)

    En plus de ce camouflet syndical, la municipalité parisienne n’a pu échapper à un mouvement social de grande ampleur car la CGT, faisant un peu cavalier seul, avait décidé de longue date (donc bien avant la constitution de cette intersyndicale miraculeuse) de déposer un préavis de grève pour dénoncer la politique de la mairie. Résultat, les grévistes ont réussi à bloquer, outre une mairie d’arrondissement, quatre centres de retraitement des déchets, empêchant ainsi les services de ramassage des ordures de vider leurs camions. D’ailleurs, les poubelles pleines sont restées sur les trottoirs dans la moitié des arrondissements parisiens.

    À l’Hôtel de Ville, qui a compté jusqu’à 58 % de grévistes chez les #éboueurs, on a vite mesuré l’ampleur du mouvement. « Les syndicats ont été reçus à la mi-journée par l’adjoint aux ressources humaines, le directeur de la propreté et celui des ressources humaines qui va de nouveau les rencontrer mercredi puis vendredi », a déclaré la mairie au journal Le Parisien.

    #grève

  • Discipline / Lutte collective : Des migrants en grève de la faim dans un centre d’hébergement parisien - Libération
    http://www.liberation.fr/politiques/2015/09/29/des-migrants-en-greve-de-la-faim-dans-un-centre-d-hebergement-parisien_13

    Ils appellent à un rassemblement de solidarité jeudi à 18h au 26bis rue St Petersbourg, Paris 8e, Métro Place deClichy

    Une trentaine de personnes relogées après les évacuations des campements du nord parisien protestent contre leurs conditions de vie.

    Certains sont arrivés début juillet, après les évacuations des campements de #migrants du nord de Paris. Cela fait trois mois qu’ils vivent dans ce #centre_d’hébergement_d’urgence situé à deux pas de la place de Clichy, dans le XVIIIe arrondissement. Adam, un Soudanais de 20 ans, en a assez. Comme une trentaine de ses camarades, demandeurs d’asile pour la majorité, il a cessé de boire et de s’alimenter depuis dimanche. « Nos démarches pour avoir le statut de réfugié n’avancent pas, on n’a pas de tickets pour prendre le métro et personne ne nous a donné de cours de français », résume-t-il.

    La grève s’est déclenchée après un incident survenu au cours du week-end dans ce centre géré par l’association Aurore. Selon un occupant, un des employés travaillant à la cafétéria « a eu des mots très durs » samedi soir envers l’un des migrants. « Vous êtes des réfugiés, vous venez de la rue, vous n’avez pas à vous plaindre. Moi, j’ai un travail, des papiers et je suis meilleur que vous », leur aurait-il lancé. L’homme poursuit : « Il a insulté et tenté d’agresser un de nos camarades. »
    (...)
    Parallèlement, l’association #Aurore se fait l’écho des occupants et relaie auprès des pouvoirs publics leur demande d’obtenir des titres de transport et de voir les procédures d’asile s’accélérer. Car c’est bien là le cœur du problème. Après plusieurs semaines d’attente, les migrants se demandent si cet #hébergement, qui devait être temporaire, n’a pas déjà duré trop longtemps.

    « Certains d’entre nous n’ont toujours pas eu leur rendez-vous à la préfecture, explique un Soudanais. Pendant la journée, on n’a rien à faire. Du coup, on va jusqu’au lycée Jean-Quarré (un établissement inoccupé transformé en « #maison_des_réfugiés » autogérée) pour suivre des cours de français. » Un autre s’emporte : « Je ne peux pas #circuler librement. Depuis que je suis arrivé ici, j’ai cumulé plus de 15 amendes dans les transports, car je n’ai pas de quoi me payer un ticket de métro. »

    Face à ces revendications, le responsable d’Aurore, François Morillon, s’avoue désemparé : « Je n’ai pas l’argent pour acheter des titres de transport », a-t-il par exemple lâché lundi soir, lors d’un échange improvisé sur le trottoir avec les grévistes de la faim et leurs soutiens. Une impuissance qui irrite les militants venus en #solidarité avec les migrants : « Vous recevez 40 euros par jour pour chaque personne hébergée, et celles-ci disent qu’elles n’ont pas de quoi se déplacer et qu’elles n’ont pas d’accompagnement administratif. A quoi servez-vous ? »

    Lors du rassemblement qui a eu lieu mardi, la direction d’Aurore était sur place (avec une représentante de la #FNARS) répétant sans cesse être d’accord avec les grévistes et les militants solidaires, disant avoir interpellé la #Ville_de_Paris et la Préfecture quant aux difficultés matérielles (transports, hygiène, vêtements), aux conditions d’accueil (pas de cours de français) et aux procédures légales, sans avoir obtenu de réponse. Mais François Morillon (resp Aurore) se refuse à donner copie des courriers qui auraient été envoyés aux institutions...
    Aurore prétend que le #droit_de_visite existe alors que, comme dans de nombreux centres d’hébergement d’urgence, il n’en est rien.

    À noter un changement de tactique. Alors que les interventions policières contre les migrants à Paris ont été innombrables, il n’y a eu que deux cas où ces interventions ont visées les migrants pendant leur « prise en charge » (après que les flics les aient délogé, "évacués).

    Ce fut le cas à Nanterre, le 17 septembre dernier quand des réfugiés ont refus de quitter les bus depuis lesquels on voulait les installer au CHU (trois migrants en garde à vue, accusés d’être des « passeurs » après avoir été porte parlote de l’action collective...), voir
    Nanterre, CASH et garde à vue : l’histoire vue par les réfugiés
    http://refugiesenlutte.wix.com/newsblog#!Nanterre-H%F4pital-psychiatrique-et-garde-%E0-vue-lhistoire-vue-par-les-r%E9fugi%E9s/cjds/55fd62dd0cf2a7bb74b106f7

    Ce fut également le cas au foyer Emmaüs Losserand, le 12 août dernier, lors d’une autre grève de la faim, avec une accusation de « séquestration » portée contre personnes présentées comme « manipulant les migrants »... alors même que l’une de ces personnes est elle même demandeuse d’asile.
    Migrants, réfugiés, précaires, la solidarité n’est pas un crime
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7797
    Après 48h de G-à-V et un passage au dépôt, ces 4 personnes passent en procès le 9 octobre. Une soirée de soutien a lieu dimanche, après la #manifestation à 15h place de la Bastille.

    Les revendications des migrants du foyer Losserand en grève de la faim, qui ont prolongé leur action après ces #arrestations jusqu’à ce qu’ils soient menacés de reconduite à la frontière par la police, ont rapidement été satisfaites pour l’essentiel (à l’exception du droit de visite).

    Mais, alors que dans ces deux cas, l’intervention policière fut rapide et massive (avec la disqualification/criminalisation des mis en cause, « passeurs » ou « autonomes »), au foyer Aurore ce mardi, pas de présence policière ostentatoire. C’est plutôt la carte du dialogue qui a été jouée, avec moultes « engagements » et « garanties » évoquées de façon exclusivement verbales par la direction du foyer (qui a refusé de rédiger un écrit résumant ses dires).

    Alors que la com’ de la Ville de Paris et du gouvernement se fait insistante ("l’accueil, c’est oui"), tout en préparant le tri entre asilables et régularisables et migrants à expulser au plus vite, les tensions autour des conditions de l’hébergement d’urgence sont appelées à se multiplier.

    Est également en jeu dans ces affaires, la politique de #sous-traitance du social (qui concerne par ailleurs tout le champ social, du RSA aux sortants de prison, de Pôle emploi à la fourniture de nourriture aux pauvres), avec la mise en #concurrence des #associations. Ainsi, la Ville de Paris compte expulser sous peu les migrants du Lycée Jean Quarré pour transformer ce dernier en centre d’hébergement d’urgence, des associations ont déjà en lice pour gérer les #budgets de ces lieux #disciplinaires.

    À suivre donc...

    • Après 5 jours de grève de la faim, les migrants du centre Aurore de la Place de Clichy l’ont interrompue jeudi 1 octobre suite à l’obtention d’une amélioration de leurs conditions d’hébergement : des tickets de transport (pour l’instant uniquement pour les RDV administratifs et médicaux...), des distributeurs d’eau à tous les étages, des produits d’hygiène, des couvertures, des cours de Français (par des bénévoles)

      Les problèmes rencontrés avec certains travailleurs ont été discutés. La personne ayant déclenchée le conflit est actuellement suspendue, les migrants attendent toujours des excuses de sa part, cependant ils réaffirment ne pas souhaiter son renvoi.

      Lundi est prévue une réunion dans le centre pour faire le point sur les délais des RDV en préfecture.

      Par ailleurs Aurore indique avoir demandé à la préfecture de faire raccourcir les délais des démarches administratives et de généraliser l’accès au titre de transport et s’engage à mettre en place la possibilité de visite dans les espaces collectifs.

      Les migrants et les personnes solidaires veilleront à ce qu’Aurore tienne ses engagements.

      Mel reçu

  • La révolte des dames pipi.
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/07/22/a-paris-le-repreneur-des-lavatories-ne-veut-pas-des-dames-pipi-qui-y-travail

    Suite à l’arrivée du prestataire néerlandais 2theloo qui gère déjà plus de 150 sites dans 13 pays, la fédération Feets-FO appelle à manifester mercredi 22 juillet à Paris rue Lamarck avec le soutien d’autres syndicats.

    Ça me rappelle le coup du McDo de Saint-Paul-sur-Ternois et sûrement ailleurs, où les habitants manifestaient pour son ouverture ou son maintient.
    C’était évidemment mis en balance avec le souvenir du démontage de McDo à Millau.
    Mais ça montre qu’on est capable de se rattacher à n’importe quel espoir de petit job (de merde, ou dystopique) dans les régions misérables (économiquement parlant).

  • Le street art remplace les cadenas du pont des Arts | Big Browser
    http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2015/06/02/le-street-art-remplace-les-cadenas-du-pont-des-arts

    Quatre artistes du #street_art sont sur le pont depuis que les « cadenas d’amour » ont été délogés du pont des Arts qui enjambe la Seine. Le célèbre ouvrage ne pouvait en effet plus supporter le poids de tant d’amour.

    La mairie de Paris et Mehdi Ben Cheikh, le directeur de la #galerie Itinerrance, à Paris, ont ainsi invité Jace, El Seed, Brusk et Pantonio, à remplacer les 45 tonnes de cadenas. Ces #artistes interviennent sur 56 panneaux, soit 150 mètres de frises.

    Le patchwork anonyme d’un informel collectif des ferrailleurs de l’amour exhibait la relation duelle. Finito. D’une dépense, l’autre.

    #normalisation #sécurité #tourisme #Ville_de_Paris

    • Ah ah, j’ai discuté avec un marchand sur les quais à côté du pont des arts. Il était très remonté, m’affirmant que ce n’est pas le poids des cadenas qui a motivé leur retrait mais le business. Il m’a affirmé que la mairie de paris perçoit 2€ pour le chargement de son application sur laquelle on peut laisser son selfie d’amoureux (attachés ? … je n’ai encore rien vérifié)

  • Paris : les syndicats protestent contre le projet de fermeture d’une maison de retraite et appellent à une #grève jeudi 2 avril - Miroir Social
    http://www.miroirsocial.com/actualite/11632/paris-les-syndicats-protestent-contre-le-projet-de-fermeture-d-une-mai

    La mairie de Paris va-telle obliger près de 200 personnes âgées à déguerpir de leur #logement ? En tout cas, la maison de #retraite du Cèdre Bleu, à Sarcelles village, abritée dans un ensemble acquis par la #Ville_de_Paris au début du XXème siècle à la suite d’une donation, pourrait bientôt fermer ses portes, d’après les syndicats. Un projet évoqué par la direction de cet établissement qui dépend du Centre d’action sociale de la Ville de Paris (#CASVP), conforte des rumeurs persistantes depuis plusieurs mois.

    Raisons invoquées : la vétusté des locaux, le manque de #rentabilité et des difficultés à remplir la structure. Ainsi, sur 212 lits, il n’y a actuellement que 162 résidents (parisiens pour les trois quarts). Étonnant quand on connaît la grande précarité de nombreuses personnes âgées dans la capitale.

    #antiproduction

  • Manifestation : « Plus aucun mineur à la rue ! Samedi 7 mars, rdv à 14h devant l’Hôtel de ville de Paris via http://paris-luttes.info
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7560

    La situation des #mineurs_isolés_étrangers (MIE) sur le territoire est extrêmement grave et préoccupante.
    Ils sont sans ressources propres et sans famille pour les accueillir ils sont totalement livrés à eux-mêmes, ils dorment dans la rue, ils ont froid, ils ont faim, ils ne peuvent se soigner, se déplacer, se laver, laver les quelques affaires qu’ils portent sur eux.
    À Paris certains d’entre eux ont fait l’objet d’expulsion répétées par la police sur ordre de la Ville.

    Les mineurs isolés étrangers doivent être protégés, pris en charge, scolarisés !

    Expulsion de mineurs à la demande de la #Ville_de_Paris le 26 février :

    #migrants #douce_France #luttes #manifestation

  • Monique Pinçon-Charlot : « Les liens entre la mairie de Paris et LVMH sont aussi politiques » - Regards.fr
    http://www.regards.fr/web/article/monique-pincon-charlot-les-liens

    La fondation Vuitton est un emblème très important pour Bernard Arnault de son passage sur cette terre. Ce n’était pas un petit combat ! Mais elle est aussi un symbole de la mondialisation avec laquelle il est en phase. Aucun ingrédient ne manque à l’appel : un homme qui est la première fortune de France ; un secteur, celui du luxe, qui est le seul à être en pointe absolue au monde ; les beaux quartiers ; un musée d’art contemporain. Toute l’idée de la classe dominante de type néolibérale est objectivée dans ce musée.

    #luxe #urbanisme #Paris