#willy_pelletier

  • Blitzkrieg / C’est l’heure de l’mettre Radio Campus Lille - C’est l’heure de l’mettre - 7 Juin 2017

    http://www.campuslille.com/index.php/entry/blitzkrieg

    Le plan se déroule comme prévu. Le Capital a fait élire le nouveau PDG – une feuille de route implacable pour nous réduire à la tyrannie du taux de profit.

    Il s’agirait pour lui, le Capital, ô ironie du sort, de « trouver une majorité ». La guerre est donc momentanément ajournée, le temps d’une parenthèse floue, que les idéologues du régime remplissent avec les images d’Epinal de Sa Grandeur.

    La seule opposition possible est l’objet de toutes les attaques et de toutes les manœuvres. Objectivement, pour la camarilla du régime de Paris, il est nécessaire que l’abstention soit forte et que les élections qui viennent restent dans l’ordre du non-évènement. Politique de la négation, négation de la politique.

    Ensuite, très vite, pilonner le camp adverse, dynamiter le code du travail qui protège encore l’ennemi, avancer à marche forcée vers la friche ainsi découverte, et instaurer la dictature du profit.


    Etat d’urgence, manifestations interdites ou sévèrement réprimées, militants syndicaux embastillés, quartiers populaires en état de siège, telles sont les conditions de la réussite finale de l’opération.

    La guerre de classe prend parfois des allures de blitzkrieg, et il fallait être singulièrement distrait pour l’avoir oublié.

    Affaiblis, divisés, soumis, résignés, abêtis et perdus... Concurrents et plus que tout désormais employables à tout, c’est ainsi que nous serons acceptés par le régime.

    Nul doute que pour eux, c’est l’heure de l’mettre.

    (Mickael Wamen était à Lille vendredi dernier pour une réunion publique sur la répression anti-syndicale ; nous diffuserons son intervention. Ensuite, nous diffuserons des extraits de l’intervention de Willy Pelletier, le 24 avril dernier à Villeneuve d’Ascq, sur Les classes populaires et le vote FN)

    L’heure de l’mettre

    L’éphéméride de la semaine, Saint Edouard Philipe c’est sur ArteRadio : http://audioblog.arteradio.com/blog/3047789/l_heure_de_l_mettre

    #Radio #Audio #Analyse_politique #Mickael_Wamen #Syndicalisme #Liberté #CGT #Témoignage #Willy_Pelletier #Edouard_Philipe

  • Les classes populaires et le FN - Willy Pelletier Intégrales - Radio Campus Lille
    http://www.campuslille.com/index.php/entry/les-classes-populaires-et-le-fn-willy-pelletier

    Ce lundi 24 avril 2017, les Amis du Monde Diplomatique de Lille organisaient une rencontre à Lille, avec Willy Pelletier autour de l’ouvrage collectif : Les classes populaires et le FN aux éditions du Croquant.


    Les votes FN ne forment pas un « électorat », mais « un conglomérat ». 


    Dans ce « conglomérat » particulièrement volatile ne figure qu’un ouvrier sur sept, mais il inclut néanmoins une composante populaire qui n’est pas négligeable : plus de la moitié des votes FN se recrute chez les ouvriers et les employés (actifs ou retraités). Si ce vote FN d’une fraction des classes populaires – dont le premier parti est, et de loin, celui de l’abstention – ne surprend pas ceux qui les assimilent à la figure du « beauf » machiste et homophobe, raciste et xénophobe, il interpelle les autres. Les enquêtes ethnographiques rassemblées dans ce livre tentent d’élucider les raisons et les causes de ces votes populaires en faveur du FN. Que veut dire l’ouvrier ou la femme de ménage qui votent FN ? Un ouvrier qui vote FN est-il un « ouvrier raciste » et que signifie « raciste » dans son cas ? L’est-il au même sens qu’un aristocrate qui vote, lui aussi, FN ? Ces enquêtes portent à conséquences politiques : outre qu’elles invitent à rectifier la vision stéréotypée de « l’électeur FN », elles montrent que la lutte politique contre le FN peut prendre appui sur les contradictions latentes au sein de ce « conglomérat » pour travailler à son implosion.

    Intégrales, c’est la mise en ligne des documents originaux, dans leur totalité, non retouchés, diffusés lors des émissions de Radio Campus Lille. Document libre d’usage, suivant le respect du droit des auteurs.

    #Audio #Radio #Radios_Libres #Radio_Campus_Lille #fn #Sociologie #Willy_Pelletier #Classes_Sociales

    • Effectivement, j’aurai aimé que le conférencier utilise un peu plus l’expression : Re créer du lien social, des activités communes.

      Passé ce Dimanche dans la commune de Berthen (pas loin de Godewaersvelde), au Nord de #Lille.
      Un patelin à 20 Km de la fabuleuse métropole européenne, dans un paysage superbe, prés du mont noir.
      Sommes rentré au hasard dans un bistrot vide, qui servait des tartines, enfin c’était ce qui était marqué sur la porte. Tout était fermé dans le village, un Dimanche à 13h.

      Pas de beurre sur le pain, ils n’y en avait pas dans la maison.
      La déglingue décrite par Willy Pelletier, elle est là !
      Le résultat des élections aussi.
      http://www.rtl.fr/election-presidentielle/region-hauts-de-france/departement-nord-59/commune-berthen-073

    • A écouter aussi : La Brique Lille sur les ondes - le numéro 50 : Les chiens ne font pas des chats

      
- Le collège sécuritaire de Lille Moulin : Bienvenue à Alcatraz ! Chacun(e) à sa place.

      – Le beau bar de génération identitaire : La Citadelle à Lille.
      
- Métro de Lille, drôle d’odeur à Saint Maurice Pellevoisin.

      – Plus il y a de riches au M2, plus il y a d’arbres : L’Argent des Mulliez planqué chez les 3 Suisses. Notre bourgeoisie locale.

      http://www.campuslille.com/index.php/entry/la-brique-lille-numero-50

    • Marignane, chemin de croix provençal Un reportage de Jean-Baptiste Bernard. CQFD n° 154 Mai 2017

      Comme un micro-climat : l’extrême droite s’est toujours très bien portée autour de l’étang de Berre. Et particulièrement à Marignane, ville de 34000 habitants où Marine Lepen s’est taillé la part du lion au premier tour des présidentielles, raflant 42,5% des suffrages. Dans cette agglomération sans âme et en mal d’identité, les valeurs ultradroitières, la peur de l’autre et l’angoisse du déclin font des ravages.

      " Tu vois cette place ? Pour les racistes, c’est l’endroit le plus chaud de Marignane. Mais en vrai, elle est toute paisible . Tu te sens en insécurité ici ? Pas moi, en tout cas. «  Et Mohammed, troisième chaise, de se gondoler :  » Tu m’étonnes... T’es arabe, t’es pas censé être concerné. Au contraire, c’est de toi qu’ils ont peur..." Mario encore : " On côtoie au quotidien des gens qui votent FN. Des gens avec qui on discute depuis longtemps. Et quand on leur fait remarquer qu’ils votent d’abord contre nous, ils répondent toujours : " Non, mais toi, c’est pas pareil..." Razmik approuve, avant de faire le lien : " Au fond, il y a un truc qu’on partage avec les électeurs frontistes : la souffrance. Ce que tu vois dans cette ville, c’est la souffrance de la France, de A à Z. " A Marignane, même l’alphabet est un chemin de croix.

      On n’est pas les seuls à tirer la langue. A Manosque, Sisteron ou Istres, c’est la même chose. Toutes les villes de 30 000 habitants du sud de la France se meurent doucement.

  • “Affamer les collectivités pour mieux réformer”
    http://www.lagazettedescommunes.com/421579/affamer-les-collectivites-pour-mieux-reformer

    La « modernisation » libérale de l’Etat à laquelle invitait le Club Jean Moulin se retrouvera dans le modèle de « l’Etat-stratège », promu par le New Public Management à partir des années 1980. La question est : pourquoi devient-elle une politique d’Etat ces vingt dernières années et pas auparavant ? Elle doit une part de sa réussite à l’arrivée aux commandes de l’Etat, d’une nouvelle haute fonction publique : à la nouvelle composition, formation et circulation des membres des cabinets ministériels.

    #MAP #RGPP #NPM #willy_pelletier #shamelessautopromo

    • Jamais il n’y a eu autant d’aller-retour entre les grandes entreprises, l’administration centrale et les entourages ministériels et présidentiels, favorisant la continuité des politiques de « modernisation libérale » de l’Etat. Et cette circulation accélère les carrières.

      Elle se trouve facilitée à mesure que Sciences-Po, l’ENA et même Polytechnique se transforment en business schools et que le cursus d’excellence de l’élite se conjugue avec des formations à HEC ou l’Essec, ou dans les business schools anglo-saxonnes. Les recettes et les modèles du privé sont intériorisés par les futures « noblesses d’État » libérales comme les seules solutions « réalistes » et même pensables.

      #Histoire #privatisation #management #libéralisme #services_publics #modernisation #État