#zuckerberk

  • Facebook lance une messagerie pour les enfants
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/12/05/facebook-lance-une-messagerie-pour-les-enfants_5224803_4408996.html

    Messenger Kids permet aux enfants de discuter avec leur famille et leurs amis, à condition que ces contacts aient été approuvés par leurs parents. S’il faut avoir 13 ans pour obtenir le droit de s’inscrire sur Facebook, le premier réseau social au monde vient de lancer, lundi 4 décembre, une application destinée aux plus jeunes. Messenger Kids est une version pour enfants de Messenger, l’application de messagerie instantanée des utilisateurs de Facebook. Une manière de conquérir, très jeunes, de (...)

    #Facebook #Messenger #enfants

  • Comment Facebook achète la presse française | Mediapart

    https://www.mediapart.fr/journal/france/011217/comment-facebook-achete-la-presse-francaise

    Comment Facebook achète la presse française
    1 décembre 2017 Par Nicolas Becquet (Observatoire européen du journalisme)

    TF1, Le Figaro, Le Parisien, Le Monde... Depuis 2016, Facebook verse des millions d’euros à plusieurs grands médias français pour produire des contenus vidéo sur son réseau social. Une pratique qui pose la question de la dépendance des rédactions et ouvre la voie à un système à deux vitesses pénalisant les « petits médias ».

    Facebook a gagné. Les médias français sont bel et bien devenus dépendants. Triplement dépendants, en fait : élargissement gratuit de l’audience, utilisation des outils de production et de diffusion et acquisition de revenus complémentaires. L’écosystème de publication du réseau social est devenu un outil vital pour le secteur médiatique.

    De l’innocente et ludique chasse aux « likes » des débuts, à la production sur-mesure et rémunérée de formats vidéo aujourd’hui, le dealer d’audience a bien fait son travail. Dose après dose, les éditeurs ont scellé un pacte tacite avec la plateforme, un pacte aux allures de mariage de raison. Il faut dire que le trousseau de la mariée est bien garni avec ses deux milliards d’utilisateurs. Le marié désœuvré ne pouvait espérer mieux.

    Asphyxiés financièrement et désertés par leur lectorat historique, les médias traditionnels ont en effet trouvé dans l’audience apportée par Facebook un ballon d’oxygène inespéré. À force de shoots aux statistiques flatteuses, les éditeurs se sont convaincus de leur succès naturel auprès d’une audience manifestement ultra réceptive à leurs contenus : l’eldorado providentiel des internautes.

    Mais la descente est déjà en vue. Facebook a visiblement l’intention de faire éclater cette bulle enchantée en faisant passer à la caisse ses consommateurs les plus accros aux « likes » et au trafic généré sur leur site via le réseau social. Dans les rédactions, on travaille quotidiennement à la production de contenus conçus pour la plateforme de Mark Zuckerberg.

    Quelles sont les implications d’une telle servitude volontaire pour le fonctionnement quotidien des rédactions, grandes ou petites ? Quelles sont les conséquences sur le travail des équipes chargées « d’alimenter » Facebook, notamment en vidéos et en « lives » ? Et surtout, comment le réseau social est-il parvenu à convaincre autant de médias économiquement à bout de souffle de travailler pour sa plateforme ? Zoom sur une redoutable stratégie qui met à l’épreuve l’agilité des rédactions.

    La stratégie des VIP–VRP

    Fin octobre, Facebook a donné un coup de semonce à ceux qui pensaient avoir trouvé une voie directe et gratuite vers une audience captive de masse. En testant la possibilité de créer un fil d’actualité séparé pour les publications non sponsorisées des pages professionnelles (en marge du fil d’actualité classique dédié aux posts des proches, aux contenus sponsorisés et aux publicités), Facebook a clairement lancé un avertissement aux marques, entreprises, institutions, ONG et médias en quête de visibilité : rien n’est gratuit. Cette stratégie intervient alors que les éditeurs n’ont jamais autant travaillé pour le réseau social et jamais autant créé de contenus sur mesure venant alimenter les « timelines » des utilisateurs.

    Les volumes d’audience en jeu n’expliquent pas à eux seuls cette productivité spontanée et inégalée. À partir de juin 2016, plusieurs grands médias américains ont été rémunérés pour inonder les fils d’actualité de contenus originaux et servir de laboratoire technique et publicitaire à Facebook. En effet, pour donner envie aux médias, Mark Zuckerberg a mis en place un véritable réseau de représentants VRP capables de faire la démonstration de l’incroyable efficacité des nouveaux formats mis sur le marché.

    Le New York Times, CNN, le Huffington Post, Buzzfeed, Vox, Mashable ou encore Condé Nast… le fondateur de Facebook a rassemblé des représentants VIP dans sa « dream team ». Modèles de réussite sur le marché digital, ces médias portent une solide réputation. Ils sont capables de produire à grande échelle et leurs contenus sont lus dans le monde entier.

    Pour les convaincre, Facebook a dû se montrer très persuasif. Selon un document révélé par le Wall Street Journal en juin 2016, Mark Zuckerberg a ainsi fait un chèque de 50 millions de dollars répartis en 140 contrats de partenariats avec des médias et des célébrités, dont 17 de plus d’un million de dollars (près de 3 millions pour le New York Times et Buzzfeed, 2,5 millions pour CNN). Une goutte d’eau comparée aux 10 milliards de dollars de recettes trimestrielles de Facebook, soit 47 % de plus qu’au même trimestre de l’année précédente.

    Le deal est simple : en échange d’une certaine somme, le partenaire doit produire massivement des contenus à haute valeur ajoutée sur la plateforme : vidéos, « Facebook Live », reportages à 360°, « Instant Articles »… Les grands médias américains ont donc été rémunérés pour inonder les fils d’actualité de contenus originaux et ainsi convaincre l’ensemble des éditeurs d’en faire autant.

    Des millions d’euros versés aux principaux médias français

    Cette stratégie s’est avérée très efficace puisque la renommée des médias enrôlés, combinée à un puissant soutien des algorithmes, a contribué à imposer de nouveaux formats en moins d’un an et à l’échelle mondiale. Alléchés par la masse de clics, les éditeurs du monde entier se sont lancés dans l’aventure… couronnant de ce fait la stratégie de Facebook.

    Un système spécifique aux États-Unis ? Pas du tout. En Europe, les grands médias français participent par exemple à cette manœuvre de séduction à grande échelle. TF1, Le Figaro, Le Parisien ou les titres du groupe Le Monde font également partie des éditeurs qui touchent de l’argent pour produire des contenus vidéo pour Facebook. Et les sommes donnent le tournis, entre 100 000 et 200 000 euros par mois sur des périodes renouvelables de six mois, d’après les diverses sources interrogées. Sachant que la plupart des médias cités (liste non exhaustive) ont déjà reconduit une fois leur partenariat, on parle ici de millions d’euros distribués aux médias hexagonaux par Facebook.

    Il va sans dire que dans les rédactions contactées, on est peu disert sur les détails de ces accords confidentiels. Mais si les conditions varient d’un média à l’autre, le principe reste le même : en échange de l’argent versé, chaque média s’engage à produire un volume précis de vidéos et/ou de « lives » sur une période donnée, d’après les informations que nous avons pu récolter.

    À LCI par exemple, la rédaction doit produire 14 heures de direct par mois et chaque « live » doit durer entre 6 et 20 minutes. Un timing précis qu’il vaut mieux respecter car les contrôles sont stricts, explique-t-on en interne. Il faut dire que la chaîne a tout intérêt à garder de bonnes relations avec son mécène. Selon un salarié, l’argent de Facebook versé sur la période aurait financé les deux tiers de la rédaction web. Mais les contributions financières de Facebook ne s’arrêtent pas là. Il a participé au financement d’un studio flambant neuf pour que la chaîne puisse réaliser des « Facebook Live » lors de la campagne présidentielle. Une dépendance financière qui s’ajoute à celle du trafic généré sur le site, via le réseau social, qui représente entre 30 et 40 % des visites.

    RTL a également bénéficié des euros de Facebook pour son studio dédié aux lives, au même titre qu’Europe 1 pour installer une « Facebook Room » et un « Story Studio Instagram » dans le bus qui a sillonné la France pendant la campagne électorale.

    Enfin, la firme de Menlo Park apporte un soutien aux médias sous la forme de conseils techniques pour exploiter au mieux l’algorithme chargé de hiérarchiser les publications et comprendre les subtilités des statistiques d’audience, notamment avec la mise à disposition de CrowdTangle, une solution propriétaire d’analyse du trafic.

    Du côté de Facebook, on assume ces contributions financières, mais on en minimise l’importance : « Voir les collaborations de Facebook uniquement à travers des partenariats rémunérés est réducteur. Notre rôle au quotidien est de travailler conjointement avec les médias au développement d’outils destinés à enrichir leur expérience sur Facebook. Cela passe par beaucoup d’échanges et des phases de tests durant lesquels il a pu nous arriver d’indemniser nos partenaires. Les médias prennent du temps pour utiliser nos nouveaux produits et partager leurs retours avec nous et il nous semble donc normal qu’ils obtiennent une compensation pour cela. Cela s’inscrit toujours dans un cadre temporaire le temps de l’expérimentation », explique Edouard Braud, le directeur des partenariats médias pour l’Europe du sud.
    Un système gagnant-gagnant ?

    Après des débuts laborieux, une communication maladroite et des cahiers des charges trop contraignants, Facebook a massivement investi dans ses relations avec les médias à partir de 2010. Désormais, la « Media Partnership Team » multiplie les initiatives comme le « Facebook Journalism Project » ou le « Listening Tour », débuté en juin 2017, dans les rédactions.

    Alors que la sphère médiatique s’alarme régulièrement de la dépendance aux « actionnaires milliardaires » ou de la proximité avec le pouvoir politique, la dépendance à Facebook ne semble pas émouvoir outre mesure. Au contraire, les partenariats sont vécus comme de belles opportunités pour expérimenter et se rapprocher de l’audience.

    À L’Obs, Aurélien Viers, responsable du pôle visuel est très enthousiaste : « Ce partenariat nous permet d’aller plus loin dans nos expérimentations sans bouleverser notre organisation. Grâce aux outils fournis, nous avons pu créer des formats vidéo originaux qui connaissent de beaux succès en ligne. La pratique régulière du "Live social", depuis le terrain, a instauré une nouvelle relation avec l’audience, plus spontanée et plus dynamique. On peut dire que Facebook condense tous les nouveaux défis liés à la vidéo, en termes de storytelling, de créativité et de capacité à se démarquer dans un environnement très concurrentiel. »

    Mais en coulisses, dans les médias partenaires, les dents grincent, notamment du côté des régies publicitaires et des services commerciaux impliqués dans une lutte acharnée et vaine contre leur principal concurrent, l’ogre Facebook. « Devant les "valises de billets" apportées par Facebook, les régies n’ont pas leur mot à dire, explique un journaliste en off. Et lorsque Facebook teste ses nouveaux formats publicitaires mid-roll sur nos propres productions, l’exaspération est à son comble. »

    L’efficacité de la plateforme désespère les éditeurs englués dans des stratégies (trop) complexes de rétention de l’audience, comme l’explique ce cadre en charge du numérique : « Quand un internaute, avant de pouvoir finalement regarder une vidéo sur un site, doit cliquer sur un lien, attendre de longues secondes le chargement de la page puis fermer une ou deux fenêtres de pub pour finalement devoir patienter devant une publicité de trente secondes, le constat est sans appel, on ne peut pas rivaliser. On ne joue pas dans la même division que Facebook et son autoplay instantanée. »

    Michaël Szadkowski, rédacteur en chef du site et des réseaux sociaux du Monde, explique n’avoir fait aucune concession éditoriale et garder un contrôle total sur le contenu, une condition sine qua non du partenariat. « L’argent versé n’a pas fondamentalement changé notre façon de travailler. La production de vidéos était déjà une priorité pour nous, avec une équipe de quinze personnes dédiées. On poste plus de contenus qu’avant sur la plateforme, c’est sûr, mais je préfère que Facebook fasse vivre les médias plutôt qu’il se mette à créer et à imposer ses propres contenus. Facebook a changé de dimension, ses dirigeants ont compris qu’on ne pouvait plus demander aux médias de produire gratuitement des contenus et de la valeur, pour ensuite les monétiser auprès des annonceurs. » Un constat valable pour les seuls partenaires et pour une durée limitée.

    Guillaume Lacroix, cofondateur de Brut, un média vidéo présent uniquement sur les réseaux sociaux, ne tarit pas d’éloges sur sa collaboration avec Facebook. Il s’agit d’un « partenariat de travail » qui ne comporte aucun volet financier. « Facebook nous donne beaucoup de conseils utiles pour faire décoller l’engagement sur nos vidéos. Il nous informe également sur les formats en vogue dans le monde entier. En septembre, nous avons par exemple été invités à Dublin pour participer à une conférence où étaient réunis 35 médias nés en ligne. Les échanges ont été très enrichissants. Enfin, Facebook met à notre disposition CrowdTangle, un outil très performant qui permet d’analyser l’engagement de l’audience sur les réseaux sociaux. Si on devait payer pour l’utiliser, pas sûr qu’on pourrait se le permettre. »

    Comme pour Le Monde et L’Obs, Brut perçoit la collaboration avec Facebook comme un véritable avantage concurrentiel et croit à la pérennité de son modèle : « Cela ne nous fait pas peur d’être Facebook dépendant, pas plus qu’un producteur qui travaille avec une chaîne de télévision. Par ailleurs, il ne nous donne pas d’argent et pourtant Brut sera rentable en 2018, c’est qu’il existe bien un business model sur les réseaux sociaux. »

    Edouard Braud l’affirme, Facebook fait tout pour donner le maximum d’autonomie aux médias : « Tous nos produits sont faits de telle sorte qu’ils ne créent pas de dépendance. Nous les concevons pour qu’ils enrichissent l’expérience des médias et les aident à créer de la valeur grâce à Facebook. Cela peut se faire à la fois au sein de notre environnement mais également en dehors. C’est pourquoi nous développons notamment des outils qui permettent de générer de la valeur dans les environnements propriétaires des médias comme sur "Instant Articles" avec les modules d’abonnement aux newsletters, de téléchargement d’applications… »

    Un miroir aux alouettes et un danger pour les « petits médias »

    En dehors des médias partenaires, rares sont les rédactions disposant des ressources et de la flexibilité nécessaires pour faire face aux exigences de Facebook. En l’absence d’incitation financière ou de revenus récompensant les contenus produits pour le réseau social, les petits médias s’essoufflent à force de vouloir tirer profit de l’audience et des redoutables outils mis à disposition. Résultat, un écosystème à deux vitesses s’est progressivement mis en place, doublé d’une stratégie kamikaze des médias, dont la production vidéo est un exemple éclairant.

    Passage en revue des raisons pour lesquelles la plupart des médias n’ont que peu d’intérêts à se lancer dans la production de vidéos sociales :

    La production de vidéos est complexe, chronophage et coûteuse, surtout pour les titres de presse écrite dont ce n’est pas le métier. Mettre en place un workflow spécifique et former ou embaucher des journalistes capables de tourner et de monter des vidéos sociales représentent un coût considérable. Dans le domaine, la rentabilité reste souvent un concept.
    La professionnalisation fulgurante des contenus. Les vidéos postées sur le réseau social ressemblent de plus en plus à des productions télévisuelles, ce qui tend à disqualifier les médias incapables de suivre les standards de qualité en vigueur. Aujourd’hui, la majorité des « lives » Facebook est réalisée avec plusieurs caméras, à l’aide d’une régie.
    La versatilité des formats recommandés. Pendant six mois, Facebook nous incite à produire des vidéos de moins d’une minute consultable sans le son. Le mois suivant, il faut produire des séquences d’une minute trente minimum, sans quoi l’algorithme pourrait bouder nos contenus. Trente petites secondes de plus qui imposent de repenser les formats et réorganiser sa chaîne de production.
    Le paradoxe de l’engagement. Par expérience, les contenus vidéos postés sur Facebook sont ceux qui apportent le moins de trafic sur les sites. Ils suscitent un fort engagement, mais sont consultés exclusivement dans le fil d’actualité, et peu sur les sites. Pourtant, les médias redoublent d’efforts pour produire des vidéos natives et non rentables. Enfin, comme sur YouTube, l’actualité est loin de faire partie des contenus les plus consultés sur Facebook.
    La supercherie des données d’audience. Comprendre et analyser les chiffres d’engagement fournis par le réseau social demande de la patience et des compétences solides. Des chiffres dont la fiabilité est sujette à caution. En 2016, Facebook a admis avoir surévalué les statistiques de consultation des vidéos de 60 à 80 %, et ce, pendant deux ans ! Une « erreur technique » a été invoquée. Une excuse grossière qui pourrait faire sourire si elle n’avait pas un impact énorme sur les investissements publicitaires et sur les moyens mis à disposition par les médias pour produire des vidéos. Quand on culmine à plusieurs centaines de milliers voire des millions de vues par vidéo, les marges d’erreur n’ont pas de grandes conséquences, mais lorsqu’une stratégie vidéo est évaluée sur la base de quelques milliers de clics, alors dans ce cas, les implications peuvent être sérieuses.
    Le chantage au « reach » et la tentation du « boost ». La présence de tous les acteurs sur la plateforme engendre une course à l’attention inédite qui aboutit à une saturation des « timelines » et à une baisse de la visibilité des contenus, intelligemment orchestrée par Facebook. Une chute importante de la portée des publications peut contribuer à déstabiliser les fragiles « business model » des médias. Et la tentation de payer pour maintenir sa popularité, généreusement offerte par la plateforme, n’est plus une exception dans les rédactions. Les contenus sponsorisés se multiplient et les médias se transforment en client de la régie publicitaire de Facebook.

    Facebook a gagné. Les nombreux paradoxes évoqués ci-dessus en sont les meilleures preuves. La servitude volontaire dont font preuve les médias peut être analysée au prisme de leur situation financière, mais difficile de dire quelles en seront les conséquences à long terme. Des sacrifices nécessaires sur l’autel de la transition numérique ? Peut-être, mais attention, la dépendance n’est pas seulement financière, elle est également technique pour l’accès aux outils de production et de diffusion de l’information, elle pèse aussi sur les contenus et contribue à l’uniformisation des formats à l’échelle mondiale et surtout, elle influence et rythme le quotidien et l’organisation des rédactions.

    Le paysage médiatique français s’alarme régulièrement du manque d’indépendance des médias face aux actionnaires-industriels-milliardaires. Pourtant, ces mêmes médias permettent l’instauration progressive d’une menace tout aussi toxique pour l’avenir des médias et de la démocratie, celle du soft power, de l’argent et de l’écosystème des GAFA (Google, Amazon, Facebook et Apple).

    #réseaux_sociaux #facebook #presse #médias #naufrage

    • Mediapart, tant que tu ponderas des phrases de ce type je te dis merde et je stoppe ma lecture.

      Il faut dire que le trousseau de la mariée est bien garni avec ses deux milliards d’utilisateurs. Le marié désœuvré ne pouvait espérer mieux.

      #sexisme
      #boycott_facebook

      Je ne vois pas ce qu’il y a d’intéressant à comparer le contrat de dupe que les médias ont fait avec facebook à la dot d’une mariée. A part à préserver ces pauvres hommes journalistes de leur responsabilité, disqualifier les femmes, et s’asseoir confortablement sur sa paresse intellectuelle à trouver un qualificatif plus adéquat.

      Cette tradition de la dot lors du mariage visait à compenser les frais de la femme, considérant celle-ci comme une charge.
      #journalisme_coucouilles

      On rappelle juste à ceux qui s’étonnent que la France est 39em sur 180 pays au classement mondial 2017 de RSF https://rsf.org/fr/classement
      du fait de ces accointances avec la finance.
      #indépendance_de_la_presse

    • À mettre en lien avec les accusations d’ingérence via Facebook de la Russie dans l’élection étasunienne. J’ai du mal à croire que Facebook se soit laissé berné, j’ai du mal à croire que Facebook ne soit pas au service de l’oligarchie étasunienne. Là on voit que Facebook dépense au contraire beaucoup d’énergie pour contrôler qui a une audience privilégiée etc.

  • En Chine, des étudiants forcés de fabriquer l’iPhone X
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/11/24/a-zhengzhou-rencontre-avec-les-etudiants-forces-de-fabriquer-les-iphone-x_52

    Cet automne, les usines de Zhengzhou tournent à plein pour fournir des exemplaires de l’#iPhone X au monde entier. Foxconn, le principal sous-traitant d’Apple en Chine, s’est installé dans la capitale du Henan en 2012 pour bénéficier de la main-d’œuvre abondante et bon marché de cette province du centre de la Chine, la plus peuplée du pays.

    Mais en plus des ouvriers, les stagiaires, qui restent quelques mois et coûtent moins cher en charges sociales, sont jugés parfaits pour répondre aux besoins saisonniers. Plus de 3 000 étudiants travaillent actuellement sur les lignes d’assemblage de #Foxconn, dans les mêmes conditions que des ouvriers. Les tâches répétitives qu’ils accomplissent n’ont aucun lien avec leurs études. Ils effectuent des heures supplémentaires, en violation de la loi.
    « Si on ne le fait pas, l’école ne nous donnera pas notre diplôme »

    #Apple #SoCool #GAFA

  • Qui contrôlera les robots ? Notes sur Four Futures. Life After Capitalism de P. Frase – CONTRETEMPS
    http://www.contretemps.eu/technologie-automatisation-politique-futur

    D’une manière générale, l’objectif du texte de Frase consiste à encourager une réflexion dans laquelle la technologie pourrait mener à un système de « prospérité partagée » plutôt qu’à un système d’« inégalité croissante » (p. 21). Comme le souligne l’auteur, même ceux qui envisagent la possibilité d’un futur de prospérité grâce à la technologie, manqueraient de se mesurer à un élément central : « la classe capitaliste et les rapports de propriété ». Les bénéfices et risques liés à l’automatisation ne dépendent pas, en fait, des robots en tant que tels, mais de ceux qui les contrôlent (cf. p. 22).

    Afin de politiser le regard sur la technologie dans son rapport avec le travail humain, le livre croise la perspective sur la pénurie due à la crise écologique avec celle sur l’abondance potentiellement liée à l’extraordinaire développement technologique. Pénurie écologique et abondance technologique sont analysées selon les grilles de lecture de l’égalité et de la hiérarchie. Ce croisement donne lieu à quatre scénarios idéaux possibles et non exclusifs : le communisme, où abondance et égalité coexistent ; le « rentism », dominé par l’abondance et la hiérarchie ; le socialisme, caractérisé par un état de pénurie et d’égalité ; l’« exterminisme », combinant pénurie et hiérarchie.

    Bien sûr, le futur ne prendra pas nécessairement l’une de ces quatre formes. Cette stratégie heuristique conduite par l’expérience de pensée de ces quatre futurs permet de représenter efficacement les enjeux de la question technologique par rapport au travail humain, sans aucune prétention prédictive : il s’agit, plutôt, d’utiliser la force paradigmatique de ces modèles afin de mettre en lumière les possibles implications des tendances actuelles (p. 25), en soulignant la place du « politique et [du] contingent » au-delà de tout « déterminisme techno-utopique » (p. 31).

    #uberisation #futur #zuckerberk

  • Uber révèle que les données de 57 millions d’utilisateurs ont été piratées
    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2017/11/21/97002-20171121FILWWW00394-uber-revele-que-les-donnees-de-57-millions-d-util

    Le PDG d’Uber a révélé mardi que les données de 57 millions d’utilisateurs à travers le monde ont été piratées à la fin 2016.

    Parmi les 57 millions d’utilisateurs figurent 600.000 chauffeurs dont les noms et numéros de permis de conduire ont été piratés. Les noms des utilisateurs ainsi que leurs adresses électroniques et numéros de téléphone mobile ont été subtilisés, a indiqué Dara Khosrowshahi, dans un communiqué. Sur le base d’expertises externes, le patron affirme que l’historique des trajets, les numéros de cartes et de comptes bancaires, les numéros de sécurité sociale et les dates de naissance des utilisateurs n’auraient en revanche pas été piratés.

    #uber #zuckerberk

  • Un « jeu » pour dénoncer ses collègues à l’entrepôt Amazon de Lille

    https://www.capital.fr/entreprises-marches/un-jeu-pour-denoncer-ses-collegues-a-lentrepot-amazon-de-lille-1256628

    Pour cumuler des bons points et gagner un cadeau, les employés d’Amazon sont encouragés à dénoncer ceux qui manquent aux règles de sécurité… Un syndicat parle de « délation », Amazon vante un jeu « bon enfant et bienveillant ».

    Ce « Fun Game » ne fait pas rire tout le monde. Depuis vendredi, Amazon a mis en place un concours entre tous les salariés de son entrepôt de Lille. Ils sont encouragés à signaler les manquements aux règles de sécurité de leurs collègues en remplissant un bulletin « Faux pas », et obtenir en échange un bon point. Une récompense est prévue à la clé. « Un cadeau à gagner pour l’associate (l’employé, NDLR) qui aura le plus de points ! », clame l’affiche placardée dans l’entrepôt, qui se conclut ainsi : « Have Fun ! »

    Dans le détail, les coupons disponibles à l’accueil de l’entrepôt prévoient l’inscription du nom et prénom du dénonciateur, de celui, manager ou chef d’équipe, qui a commis le « Safety faux-pas », et un espace pour décrire la faute commise. Ce bulletin doit ensuite être placé dans une urne.

    Interrogé par Capital au sujet de cet étonnant jeu-concours, le service communication d’Amazon fait cette réponse : « C’est une opération ludique, faite dans un esprit bon enfant et bienveillant. Il ne s’agit pas de délation. Le but est que les employés fassent part des consignes de sécurité non respectées par leurs managers, et ils récupèrent en échange ce qu’on appelle des points. La sécurité doit être l’affaire de tous dans l’entreprise, des managers vers les employés, et inversement. » Amazon souligne aussi que cette pratique n’est pas une première : « L’opération a déjà été pratiquée sur le site de Lauwin-Planque les années précédentes, et elle avait été accueillie de manière très positive. »

  • Après l’abondance - Le blog de Seb Musset : Flexibilité : Quand Macron et Collomb jouent aux Playmobils
    http://sebmusset.blogspot.fr/2017/10/flexibilite-quand-macron-et-collomb.html

    La vraie France de la Win ne se plaint pas. Elle est en marche. Elle fait des séminaires de remotivation le dimanche. Elle prend son petit déjeuner à Lyon vers 7h, déjeune sur le pouce à la cantine de Matignon, avant de faire quelques tournées l’après-midi en Uber (les chaises à porteur du XXIe siècle, la disruption est totale) dans les usines populacières de nos colonies de lointaine province pour sermonner aux feignants, virés au bout de 30 ans de boulot, comment mieux travailler pour moins cher à 5 heures de route de chez eux. Attention, il est important d’être armé pour affronter la bêtise crasse du salarié désemparé, un costume de chez Jonas et Cie fera l’affaire. C’est important pour être respecté, d’autant que c’est filmé. N’allez pas chercher la sophistication, puisque vous êtes chez les pauvres : un simple modèle à un Smic fera l’affaire.

    • Mais l’hyper-mobilité de la modernité en marche n’empêche pas de se détendre un peu. Vers 18h, la France de la Win se réunit à Cannes pour un afterwork constructif avec les derniers soutiens de gauche encore dans la secte. Le sujet : comment mieux récompenser ceux qui ont déjà tout, et leur assurer une meilleure sécurité dans ce monde de flexibilité ? Les tapas seront servis par Bruno Roger Petit.

      Il est déjà 22h. Voilà un lundi bien rempli : 15h de boulot. Mais ça fait déjà trop « droit acquis » de compter ses heures, la France de la Win compte en kilomètres : 1840 kms dans la journée. Petite forme. Il est l’heure de se reposer. La journée de travail de demain risque d’être dérangée par les fonctionnaires. Mardi 10 octobre, les cyniques rétrogrades arpenteront en guenilles les rues de France pour la défense de quelques privilèges du monde ancien (salaire, retraite et autres luxes qui bouffent la marge nette de l’actionnaire). Don’t care. La France de la Win est flexible, elle restera donc inflexible, et poursuivra son brainstorming sur la casse du code du travail par Google Hangout.

      merci @monolecte

    • Le fayot du jour : Collomb disserte sur « le bordel »

      Fayot forever, Gérard Collomb a à nouveau assuré le SAV d’Emmanuel Macron, dimanche au micro de « BFM Politique ». Revenant sur la polémique du « bordel », déclenchée la semaine dernière par le président, il s’est réjoui de ce franc-parler, un « langage cash ». Mais sur le fond du dossier, le ministre estime que les ouvriers creusois pourraient très bien aller travailler en Corrèze, à 180 kilomètres de chez eux, où il y a des emplois non pourvus :
      "Ce n’est pas le problème […] si vous êtes relié par une autoroute ou une voie ferrée qui peut y aller… Je viens de Lyon, je n’ai pas de problème pour venir chez vous."

      http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/le-reveil-politique/20171009.OBS5716/l-interminable-divorce-de-philippot-le-bordel-selon-collomb-le-

  • Voiture autonome : Google veut protéger les piétons grâce à une carrosserie pliable
    http://www.futura-sciences.com/tech/actualites/technologie-voiture-autonome-google-veut-proteger-pietons-grace-car


    La voiture tue-mouches me semble carrément plus barrée…

    Peut-être. Dans le cadre du développement de ses voitures autonomes, Google a déposé un brevet pour une invention qui vise à éviter ce deuxième impact. L’idée de la firme de Mountain View consiste à appliquer une substance hautement adhésive sur le capot des véhicules. Cela permettrait de retenir le piéton sur la voiture afin qu’il ne soit plus éjecté. Pour vous faire une idée, vous pouvez essayer d’imaginer une mouche coincée dans un piège adhésif anti-insecte, qui ne peut plus bouger.

    #too_much_drugs

  • Plusieurs bannissement de féministes radicales sur fessebouc :

    Haro sur les féminicides : Au ban
    http://susaufeminicides.blogspot.fr/2017/07/au-ban.html

    Ma brutale disparition du réseau social Facebook ne relève aucunement de ma volonté. J’en ignore la raison, même si j’en ai quelque soupçon.

    Majeure partie de mon dispositif de recherche, de banque de données numériques, avec campagne contre les féminicides enclenchée depuis fin 2011 mise au ban par ma page personnelle désactivée subitement, sans tambours, ni trompettes ! Enterrée. Rayée de la carte. Engloutie. L’Atlantide a laissé plus de traces.

    Banques de données sur féminisme, athéisme, laïcisme anéanties en un click de censure ! Cette atteinte à ma réputation et dégradation de mon image publique et de chercheure indépendante et engagée me nuit à plusieurs titres.

    Mes interventions, commentaires et posts avec références législatives et documentaires offertes à des milliers de « profils amis » ont disparu, évaporées... Tout le maillage de mes relations ainsi totalement spolié, et des pages et groupes auxquels je participe, dans les 10 000 profils y figurant en tout environ. Mes relations internationales rompues.

    Rendue incapable de communiquer en tant que présidente avec mes groupes associatifs, dont secret, AERAFEM....

    Tout effacé de milliers de statuts, réponses et commentaires, de partages et de discussions quotidiennes depuis des années. Murs passés au décapant, plus d’histoire. Inexistence décrétée par suspension. Pendue haut et court, en deux temps, trois mouvements.

    La précieuse documentation légale patiemment accumulée envolée des groupes Place laïcité et Pour la reconnaissance des féminicides en Droit.

    Je ne dirais rien des relations personnelles réduites à néant que je ne pourrais, pour certaines, pas retrouver et renouer, dans le cas où une réactivation n’intervenait pas.

    Il est aussi à souligner que, depuis des années, en butte, comme nombre de féministes des mes profils amis à des insultes privées et publiques, calomnies, dénigrement, harcèlements, dont jamais Facebook ne s’est préoccupé un seul instant de nous protéger... Finalement, ces injurieux jamais inquiétés, je me retrouve bafouée et expulsée par des fantômes ?

    Interdiction d’alerter et mener campagne qui vexe des gourous ? La tyrannie de retour en dictature impériale de fidéistes qui font passer la foi avant la raison.

    Interdiction de s’exprimer ? Il suffit de laisser transparaître son opinion, d’exprimer et de défendre sa conviction d’athée, de féministe et de laïque pour se faire humilier !?

    Pire que tout, analyser et commenter les données recueillies, en leurs conséquences philosophiques, ethnologiques, anthropologiques, politiques, deviendrait interdit ?!

    Devenant, par contre, responsable de l’incompréhension, de l’illettrisme intellectuel de lecteurs, certains militants groupés en lobbies de meute, incapables d’affronter quelque contradiction soit-elle, alors que n’étant que les leurs de plus.

    La force des délations fascisantes, dont cet empire commercial se fait écho, qui signalent à tour de doigt nos posts et nos commentaires continuent à faire la loi sur le réseau... Tout aussi grave s’il s’agit délibérément de dresser les individus à ne pas aborder des sujets qui fâchent.

    Bien qu’adressé à toutes messageries dégotées sur toutes les plateformes informatiques possibles imaginables, mon courriel de réclamation parti nulle part. De surcroît devant la preuve irréfutable qu’reste impossible, une fois éjectée de facebook, de contacter quelque service que ce soit et de respecter les standards d’identité véridique ! C’est pratique, pas de comptes à rendre, mise au ban et bâillonnée, quel sens commercial remarquable ! Et poussée à enfreindre d’entrée et de sortie, les règles internes ?! Il serait temps d’ouvrir débat de ce que, de surcroît, obligée de donner son « genre » (pure invention personnelle) au moment de créer un compte !

    Ce désengagement ainsi unilatéral d’un contrat moral relève d’une déloyauté sans égale, ainsi que de pousser à la faute, une fois le forfait commis en tentant hors de portée mes écrits numériques, et celles par destination de mes profils amis !

    Profondément indignée de cette dépossession, de ce vol intellectuel. Nous devrions être dédommagé des préjudices subis de ces iniques bannissements, qu’ils soient temporaires ou définitifs ![2]

    Totalitarisme insoutenable. Si vous avez des propositions et suggestions, n’hésitez pas à les partager en commentaires de bref billet.

    –-----

    De colère et d’espoir : Nouvelles
    http://decolereetdespoir.blogspot.fr/2017/06/nouvelles.html

    Chères lectrices, chers lecteurs,

    Si vous suivez régulièrement ce blogue, vous aurez peut-être remarqué qu’il y a des mois que je ne l’alimente plus. La raison est que Facebook a censuré ce site web. Cela signifie que mes articles ne peuvent plus être partagés sur cette plateforme où se trouvent la plupart des mes lectrices et lecteurs. (Plus d’infos sur ce qui s’est passé ici : https://medium.com/@ystvns/we-still-dont-know-why-facebook-unblocks-censored-material-cb0acf91ddb5)

    Je continue à écrire ! J’ai deux livres qui sortiront bientôt (Le masculin ne l’emporte plus ! Grammaire non sexiste de la langue française, chez M éditeur, et le Dictionnaire du sexisme linguistique, chez Somme toute) et je publie sur différents médias à l’occasion. La meilleure façon d’être au courant de mes nouveaux textes et de me lire est encore de suivre ma page Facebook : fb.com/decolereetdespoir

    Je migrerai peut-être vers un autre blogue - je vous tiendrai au courant. Merci à celles et ceux qui me suivent toujours !

    Féministement,

    Suzanne

    –---------

    #censure #facebook #féminisme #domination_masculine

  • New #Google algorithm restricts access to left-wing, progressive web sites - World Socialist Web Site

    Google rules, donc. Et si en plus Google tue Firefox...

    http://www.wsws.org/en/articles/2017/07/27/goog-j27.html

    New Google algorithm restricts access to left-wing, progressive web sites
    By Andre Damon and Niles Niemuth
    27 July 2017

    In the three months since Internet monopoly Google announced plans to keep users from accessing “fake news,” the global traffic rankings of a broad range of left-wing, progressive, anti-war and democratic rights organizations have fallen significantly.

    On April 25, 2017, Google announced that it had implemented changes to its search service to make it harder for users to access what it called “low-quality” information such as “conspiracy theories” and “fake news.”

    #réseaux_sociaux

  • #Amazon Meal Kits, #Falafel Patties with Tomato & Sumac Salad, Serves 2: Amazon.com: Grocery & Gourmet Food
    https://www.amazon.com/gp/product/B01MTFZYCK/ref=s9_acsd_al_bw_c_x_7_w?pf_rd_m=ATVPDKIKX0DER&pf_rd_s=merchandised-fresh-s

    About the product
    – Middle Eastern chickpea fritters with a tomato and sumac salad, a Yemeni hot sauce, and pita bread
    – Easy-to-follow, chef-designed recipe
    – Includes perfectly portioned fresh ingredients
    – Quick to cook—from box to table in about 30 minutes
    Serves two people

    Note:

    Currently unavailable.
    We don’t know when or if this item will be back in stock.

    Avisse aux intéressés (@nidal, @george, @gonzo, @orientxxi,…)

    Have one to sell? -> Sell on Amazon

  • La première voiture de police autonome au monde arrive à Dubaï pour arrêter les criminels
    http://www.objetconnecte.com/voitures-police-autonomes-dubai-0107

    La police de Dubaï a prévu de mettre en place une brigade de voitures de police autonomes en fin d’année 2017. O-R3, c’est le nom donné à ces minuscules véhicules équipés de scanners lasers, de caméras 360° et thermiques pour analyser les environs et détecter les fugitifs ou les voitures volées. Alors que les supermarchés sans caisse arrivent en Europe, Dubaï a décidé de frapper encore plus fort avec l’annonce de sa nouvelle brigade de voitures de police autonomes. Cette minuscule voiture de police, (...)

    #drone #robotique #facial #surveillance #vidéo-surveillance

  • Modération : comment Facebook en vient à protéger un homme blanc mais pas un enfant noir
    http://www.numerama.com/tech/271422-comment-facebook-en-est-venu-a-proteger-un-homme-blanc-mais-pas-un-

    ProPublica a dévoilé certaines règles de modération de Facebook en matière de contenu haineux. Il en ressort une catégorisation surprenante, définie par des critères inclusifs ou excluants, qui donne lieu à des situations parfois surprenantes, entre surprotection des « hommes blancs » et sous-défense de minorités. Sur Facebook, une attaque contre des « adolescent(e)s irlandais(es) » est tolérée, quand la même attaque portée à l’encontre de « femmes irlandaises » doit être supprimée en tant que « (...)

    #Facebook #discrimination #censure #algorithme

  • Facebook Messenger ou le stress du message non lu
    https://www.sciencesetavenir.fr/high-tech/facebook-messenger-ou-le-stress-du-message-non-lu_114121
    #surveillance_latérale #surveillance_mutuelle #sociologie

    Les sociologues appellent cela “surveillance latérale” ou “surveillance mutuelle”. Distincte de la surveillance opérée par les États, elle correspond à celle mise en œuvre, sans même qu’ils s’en rendent compte, par les internautes eux-mêmes pour observer les autres sur les réseaux sociaux.

    (...)

    L’internaute est “forcé” d’avoir accès à ces informations, le transformant en un genre d’espion malgré lui. D’où le constat des chercheurs : ces outils sont source d’inconfort et de stress chez leurs utilisateurs.

    (...)

    En plus d’être agacés ou en colère, il faut encore que les expéditeurs se creusent la tête pour savoir pourquoi leurs messages restent lettre morte. Ils se disent par exemple que leur correspondant doit être occupé, ou alors qu’il a des soucis techniques mais aussi qu’il les ignore sciemment ou qu’il a des ennuis qui le préoccupent… Mais évidemment, tout n’est que pure spéculation dans le vide. Bref, on le voit : Facebook Messenger (et les autres) n’est qu’une machine à stress et à anxiété, suscitant malaises et/ou malentendus.

  • Facebook songe à lire vos émotions pour personnaliser votre fil d’actualité
    http://www.numerama.com/tech/270486-facebook-songe-a-lire-vos-emotions-pour-personnaliser-votre-fil-dac

    Facebook a déposé un brevet pour le moins curieux : le réseau social aimerait s’appuyer sur la webcam ou l’appareil photo de smartphone de ses utilisateurs pour connaître leur réaction à la lecture des publications de leur fil d’actualité. Et ainsi leur proposer un contenu personnalisé en fonction des émotions visibles sur leur visage. Vous ne pouvez vous empêcher de sourire dès que vous voyez apparaître les publications de certains amis Facebook dans votre fil d’actualité ? À l’inverse, certains (...)

    #Facebook #webcam #brevet #émotions #profiling

  • Zuckerberg2020 : comment le CEO de Facebook façonne son ambition présidentielle
    http://www.numerama.com/politique/269868-zuckerberg2020-comment-le-ceo-de-facebook-entretient-le-doute-sur-s

    Mark Zuckerberg sera-t-il candidat à l’élection présidentielle américaine de 2020 ? Si le patron de Facebook nie toute ambition politique, ses récents engagements alimentent les spéculations. Retour sur ces signaux scrutés au plus près par les médias américains, alors que Facebook vient d’annoncer sa volonté de « rapprocher le monde ». Pour « rapprocher le monde », conformément à la nouvelle mission fondatrice de Facebook annoncée par Mark Zuckerberg ce jeudi 22 juin — mais déjà évoquée en février –, le (...)

    #Facebook #élections #domination

  • Pour Zuckerberg, les admins de groupe Facebook sont les nouveaux curés du village - Libération.fr
    http://an-2000.blogs.liberation.fr/2017/06/23/nouvelle-ere-chez-facebook

    « Pendant 10 ans, nous nous sommes concentrés sur la façon de connecter les gens avec leurs amis et leur famille, explique Mark Zuckerberg. Maintenant je pense qu’il faut effectuer le même travail autour des communautés : rencontrer de nouvelles personnes, être exposé à de nouvelles perspectives, et le faire de manière à ce que les communautés que vous rejoignez en ligne se retrouvent dans le monde physique également. »

    Concrètement, cela signifie que Facebook va se concentrer sur la fonctionnalité Groupes, déjà très utilisée (par 1 milliard de personnes) mais qui curieusement n’attire absolument aucune attention médiatique. Mark Zuckerberg a annoncé une série de nouvelles fonctionnalités destinées à améliorer le quotidien des administrateurs de groupes.
    « Les structures d’aide aux personnes disparaissent »

    Cela paraît dérisoire sur le papier, mais il faut comprendre ce que doit être le rôle d’un administrateur de groupe pour Mark Zuckerberg. Alors qu’il parcoure cette année l’Amérique dans son grandiloquent « 50 states tour », le patron de Facebook estime qu’il a mieux compris les besoins sociaux du pays.

    Il prend l’exemple d’une fermeture d’usine dans une ville et explique que le pasteur de la paroisse locale aura ensuite à s’occuper des problèmes familiaux de nombreuses personnes qui viendront le voir. « Il faut bien que quelqu’un fasse ça, mais cela arrive de moins en moins. Les structures d’aide aux personnes disparaissent. »

    On comprend en creux que pour Zuckerberg, les admins des groupes Facebook sont les nouveaux curés de la paroisse. Les corps liants d’une société de plus en plus atomisée, les derniers à créer encore du lien social, palliant les faillites des corps intermédiaires.

    #Zuckerberk

  • L’adage «Don’t feed the troll» ne fonctionne pas toujours | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/134282/adage-dont-feed-troll

    Ces derniers temps, trois cas de harcèlement ont retenu mon attention.

    Flo Marandet, prof d’espagnole, la trentaine, mariée, militante féministe active sur les réseaux sociaux. En juillet dernier, elle commence à recevoir des messages d’insultes, appels au viol et tout le toutim. On appelle ça, « le Classico ». Elle décide de les ignorer selon l’adage qui veut qu’on ne doit pas nourrir le troll, autrement dit lui accorder la moindre attention. Ça se calme certains jours mais ça finit toujours par redémarrer. Au bout de cinq mois de harcèlement, elle change alors de stratégie et décide de porter plainte. Elle l’annonce sur sa page Facebook. En l’apprenant, les agresseurs franchissent allègrement plusieurs degrés dans l’intimidation pour qu’elle retire sa plainte. D’abord, les menaces redoublent. Exemple : « Hé si tu lis ce message salope, fais attention à toi, ici on n’a rien à perdre tu vois. Si y’a un mec qui chope ton adresse, tu risques de prendre cher alors je te conseil vivement de retirer tes menaces futiles sur Facebook éspèce de trainée, on n’a peur ni de la justice ni de toi. »

    Ensuite, ils la dénoncent pour propos antisémites (qu’elle n’a jamais tenus évidemment) auprès de la Licra qui ne tombe pas dans le panneau. Ils contactent alors le collège où elle travaille pour la dénoncer. Elle serait antisémite, elle pénaliserait les garçons, elle tiendrait des propos militants en cours etc. Ils contactent également le rectorat, et même des parents d’élèves. Elle n’a pas retiré sa plainte mais elle est terrorisée. Elle vient d’obtenir 8 jours d’ITT et une prescription d’anxiolytiques. La journaliste de LCI qui a publié un article sur cette affaire a elle-même subi un déferlement de promesses de viols.

    Caroline de Haas, également militante féministe. En janvier 2016, elle est aussi victime de messages d’insultes, appels au viol, menaces. 200 messages par minute. Elle hésite un peu mais décide de porter plainte pour être en accord avec ses principes, elle qui répète régulièrement aux victimes de harcèlement de ne pas laisser faire. Elle poursuit deux personnes, pour des messages sur Facebook et Twitter, comme « va te faire violer par tes migrants salope de collabo tu te feras raser la tête poufiasse ». Mais là, surprise. Le parquet classe l’affaire en non-lieu. En fait, les deux entreprises –Facebook et Twitter– ont refusé de fournir les IP des profils en question, sans aucune explication. Ils ne « commentent pas les cas particuliers ». Et sans identification possible, fin de l’histoire. Résultat pour Caroline de Haas : pas mal d’argent et de temps perdu. Et un terrible sentiment d’impuissance.

    Ian Brossat, la trentaine, est élu communiste de la ville de Paris, et homosexuel. Lui aussi reçoit des dizaines de messages d’insultes et menaces de mort et viol. Comme Flo, il choisit de les ignorer. Mais au bout de deux ans, il en a ras le bol. Il se rend compte que l’adage d’internet ne semble pas fonctionner. Il décide de porter plainte en avril 2015, il en fait une action politique pour dénoncer l’homophobie, pour tous ceux qui ne peuvent pas, ou n’osent pas le faire. Le procès vient d’avoir lieu.Ian Brossat avait choisi de poursuivre deux comptes précis. David Perrotin a suivi l’audience pour Buzzfeed. Il raconte qui sont les harceleurs. Un homme de 37 ans, banquier au chômage. Il a écrit notamment : « Salut la petite fiotasse, alors tu t’es bien fait enculer dernièrement par le fion lol ?! » Message qu’il explique ainsi : « J’étais mal réveillé, c’était un lundi matin, c’était par rapport à la politique HLM de la ville de Paris. Je plaide l’immaturité et la bêtise. »

    L’autre accusée est une femme, Nadia A., absente à l’audience parce que déjà incarcérée pour une autre affaire. « Ton cul est réservé ce soir ? On devine par qui ? SALE PD. HONTE SUR VOUS TOIT BOUR MOI LE CUL PLAINTE UMP PENAL. » Elle plaide : « J’ai tweeté cela car Ian Brossat est très arrogant sur Twitter. Dès qu’il n’est pas d’accord, il bloque » et « Je n’ai pas mesuré la portée et le sens de mes propos. » Deux à trois mois avec sursis ont été requis.

    #harcèlement #sexisme #misogynie #homophobie #culture_du_viol

    • a la fin de cet article un texte sur la bienveillance de twitter vis à vis des harceleureuses.
      https://www.buzzfeed.com/charliewarzel/twitter-echoue-depuis-dix-ans-a-lutter-contre-le-harcelement

      Depuis toujours, ou presque, Twitter a non seulement fait preuve de tolérance vis-à-vis du harcèlement et des discours haineux, mais pour ainsi dire tout mis en œuvre pour les encourager. Aujourd’hui le réseau social a une croissance en berne et des utilisateurs de plus en plus remontés. Comment la plateforme qui se posait en « champion de la liberté d’expression dans le parti pour la liberté d’expression » compte-t-elle régler le problème ? BuzzFeed News a recueilli les témoignages de ceux qui tentent de répondre à cette question depuis bientôt dix ans.

      #zuckerberk

    • Oui ce que tu dit est conforme à ce qu’explique le texte sur buzzfeeder. Les personnalités publiques sont les seuls pour lesquels il peu y avoir un politique de modération anti-harcelement. Pour les particulier.e.s le texte dit que Twitter ne fait rien du tout. Pour le cas de Macron Ca doit être un effet de sur protection certainement opportuniste, car les boîtes du genre Twitter doivent bien aimer le neo-liberalisme décomplexé de ce mec et toutes les défiscalisation que ce fourtiquet va leur offrir. du coup pas touche au Macron, c’est leur Grisbi.

  • Dans les magasins d’Amazon, vous ne pourrez pas consulter la concurrence sur Internet
    http://www.numerama.com/tech/267661-dans-les-magasins-damazon-vous-ne-pourrez-pas-consulter-la-concurre

    Amazon, qui a généralisé la pratique consistant à consulter son site, depuis un magasin physique, pour trouver un produit moins cher, a conçu un brevet pour le moins ironique. Sa technologie empêcherait en effet les clients des enseignes physiques Amazon de consulter la concurrence en ligne depuis le Wi-Fi du magasin. Imaginez : vous entrez dans une enseigne Amazon Go, le supermarché sans caisses conçu par le géant de la tech. Après vous être identifié par l’intermédiaire de l’application (...)

    #Amazon #WiFi #domination

  • Fermeture d’une gigantesque « ferme à clics » en Thaïlande
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/06/13/fermeture-d-une-gigantesque-ferme-a-clics-en-thailande_5143890_4408996.html

    La police locale a mis au jour plusieurs centaines de téléphones et des milliers de cartes SIM dans une maison près de la frontière avec le Cambodge. Vente d’abonnés ou de « likes », comptes imaginaires, votes dans les classements des magasins d’applications, commentaires… Dimanche 11 juin, la police thaïlandaise a fermé une très importante « ferme à clics », des organisations qui vendent de fausses appréciations en ligne, le plus souvent situées en Asie du Sud-Est. Selon le Bangkok Post, les autorités (...)

    #Facebook #Like #Twitter #WeChat #Followers #SIM #faux #marketing

  • Comment les Russes peuvent acheter des « likes » et des « followers » en supermarché
    http://www.lemonde.fr/big-browser/article/2017/06/13/comment-les-russes-achetent-des-likes-et-des-followers-en-supermarche_514370

    Il existe, dans des centres commerciaux en Russie, des machines à vendre de la popularité virtuelle. La devise officielle des réseaux sociaux est l’influence. Plus vous en avez, plus vous avez de résonance, donc du pouvoir, pour vendre des idées ou des produits. Cette influence se mesure en « followers » (« suiveurs »), en amis, en nombre de personnes qui sont exposées à ce que vous diffusez. Comme tout système, il peut être manipulé : en achetant des faux « followers » ou de faux « likes », la (...)

    #Facebook #Like #Followers #Twitter #faux #marketing #Instagram

  • Peter Thiel Wants to Inject Himself With Young People’s Blood | Vanity Fair
    http://www.vanityfair.com/news/2016/08/peter-thiel-wants-to-inject-himself-with-young-peoples-blood

    Given Thiel’s obsession with warding off death, it comes as no surprise that the Silicon Valley billionaire is interested in at least one radical way of doing it: injecting himself with a young person’s blood.

    #sang #capitalisme #vampires

  • Notre identité calculée est-elle notre identité ?
    http://www.internetactu.net/2017/05/31/notre-identite-calculee-est-elle-notre-identite

    « Etre soi-même est devenu un travail difficile. Jusqu’à présent, les gens vivaient dans des situations relativement stables où l’identité était basée sur le lieu où ils étaient nés et de qui. Il y avait peu d’options en matière de choix de vie, et la mobilité sociale ou géographique restait faible. (...)

    #Articles #Débats #algorithme #confiance #identité #marketing #nossystemes

    • Et Rob Honing de conclure que si notre identité est plus fluide, elle est aussi plus précaire. Longtemps, se connaître signifiait chercher à comprendre un contexte que nous n’avions pas choisi. Désormais, notre identité est calculée comme un choix de consommation, elle est l’extraction d’un contexte toujours mouvant. C’est une réponse bien simpliste à l’énigme de soi… Une réponse qui nous donne bien peu d’autonomie… et qui génère beaucoup d’incertitude, car le calcul peut à tout moment vous devenir défavorable.

      Je trouve dommage de parler d’Identité au singulier. L’identité « commerciale » peu coexisté avec l’identité « professionnelle » ou l’identité de genre ou l’identité qu’on a seul et celle qu’on a vis a vis des différentes personnes et groupes avec qui on interagit (familles, ami·e·s intimes, conjoint·e·s, collégues, connaissances, inconnus).

      Le texte réduit l’identité pré-internet à l’endroit ou tu est né, en prétendant que c’etait simple à l’époque parce que bien défini. Mais avant internet, les identitées étaient aussi mouvantes et superposées... Je trouve que cette vision du passé comme un endroit calme ou les gens restaient au village dans lequel ils étaient nés et se complaisaient dans le conforts des vies toutes tracées est un peu biaisée. On ne prenais pas l’avion mais les gens voyageaient plus qu’on l’imagine et pour que les européens soient allé emmerder la terre entière avec leurs contoires, colonies et traite esclavagiste, montre qu’on savait voyager, loin et à beaucoup.

      Le fait qu’il soit reproché aux algorithme de n’avoir qu’une vision partielle et parfois fausse des gens me semble peu pertinente aussi. Mon identité perçu par les autres n’est pas « mon identité » et la manière dont « mon identité » est perçu par les autres peut être fausse en tout cas elle ne peut pas être juste (ou vrai), que ces autres soient humain ou non-humains comme des algorithmes. L’algorithme peut se trompé et me prendre à tord pour une personne contaminée par la grippe et me mettre injustement en 40aine. Mais avant fesse-bouc, un medecin pouvait se trompé aussi et me prendre à tord pour une personne contaminée par la grippe et me mettre injustement en 40aine.

      Je préféré la vision développé ici qui est moins réductrice de l’identité et n’a pas cette vision caricatural du passé : https://seenthis.net/messages/571702 et qui me semble très différente dans la conception de l’identité, du moi mais dont les ccl sont les mêmes = faut lutter contre fesse-bouc et la privatisation féodale du web par les réso-sociaux qui vivent du data mining.

      #zuckerberk

      edit - en fait que les algorithmes puissent se trompé ne me semble pas le plus préoccupant. C’est plutot que les algorithmes ne se trompent pas qui me semble très inquiétant. Le fait d’être accusé à tord de terrorisme est un grave problème, je veux pas le minoré, mais c’est la partie émérgé d’un iceberg, le fait qu’on puisse bombardé des fake news sur mesure ou donner les outils au capitalisme pour qu’il puisse nous vendre en morceaux pour nous faire consommer toujours plus et des choses inutiles en jouant sur nos ressorts profonds. Le fait qu’ils cumulent tellement d’information qu’a un moment ils en saurons plus sur nous que n’importe qui. Là je pense à ce que disait Damasio sur les IA dans la vidéo que signale @val_k sur ce lien : https://seenthis.net/messages/598136

  • Dans l’enfer de la modération Facebook : les règles secrètes ont été dévoilées
    http://www.numerama.com/tech/260088-dans-lenfer-de-la-moderation-facebook-les-regles-secretes-ont-ete-d

    Le Guardian a mené une investigation au cœur de la machine à modérer du plus grand réseau social du monde, Facebook. Le quotidien britannique dévoile avec l’aide de Facebook des dizaines de règles auparavant secrètes appliquées par le géant, laissant apparaître les contours de la modération du réseau souvent décriée. Si Facebook est un royaume, il est délimité par une frontière juridique, qui ne se fond ni dans la common law, ni dans nos système judiciaires. Loin de tous tribunaux, dominant la planète en y (...)

    #Facebook #domination #censure #contrôle #discrimination

    • Ainsi, on apprend que menacer de mort Donald Trump est tout à fait censuré puisqu’il représente un État ; toutefois, expliquer comment tuer une femme ou insulter quelqu’un — aussi longtemps qu’il n’est pas d’intérêt public — et lui souhaiter de mourir est accepté. Facebook considère que ces dernières menaces ne poursuivent pas une intention franche de tuer. Dans les exemples de Facebook, on peut lire que « frapper un roux » et « allons tabasser les gros » est aussi toléré, toutefois « Poignardons et devenons la cauchemar des sionistes » ne l’est pas.

      ...

      Certains actes de violence sont également acceptés : les photos d’agression physiques, de harcèlement, notamment des enfants, n’ont pas à être supprimées pour le réseau social… à moins qu’elles ne révèlent un comportement sadique. Une nuance que les modérateurs doivent trancher en quelques secondes, au risque de censurer un programme de sensibilisation aux violences ou de laisser passer du cyber-bullying.

      ....

      Pour juger le revenge porn, l’entreprise a établi une liste des éléments qui aideront le modérateur à comprendre la nature du contenu et du consentement de l’éventuelle victime. Premièrement, il faut que l’image soit produite dans l’intimité, qu’une personne soit nue, presque nue ou sexuellement active et enfin que son consentement puisse être mis en doute grâce à un commentaire revanchard ou cruel sur les contenus — ou qu’un média ait couvert l’affaire.

      ...

      On apprend enfin, en parlant de rapport de force, que chaque utilisateur disposant de plus de 100 000 followers va disposer d’un statut étrange de personne publique qui peut tout à fait jouer en sa défaveur puisque Facebook se montera plus tendre avec leurs agresseurs. Leur figure publique est considérée comme plus naturellement attaquable par des individus sans intention.

      ...

      Un document explique ainsi que Facebook reconnait que « les personnes utilisent un langage plus violent en ligne pour exprimer une frustration, et qu’ils se sentent en sécurité sur le site pour s’exprimer de cette manière. Les utilisateurs pensent qu’ils peuvent menacer quelqu’un sans conséquence, ils sont indifférents envers les personnes qu’ils menacent à cause du manque d’empathie créé par une communication entre écrans interposés. »

      J’isole les éléments qui peuvent me servir pour #Zuckerberk