Monolecte 😷🤬

Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

  • Des médecins cubains à l’hôpital de Guingamp : « Oui, c’est possible » | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/cotes-d-armor/guingamp-22200/des-medecins-cubains-a-lhopital-de-guingamp-oui-cest-possible-6527565.p


    Vincent Le Meaux, président de Guingamp-Paimpol Agglo, et Otto Vaillant, ambassadeur de Cuba en France, ont évoqué, ce vendredi, la faisabilité d’un déploiement de médecins cubains en France. Guingamp serait alors candidat pour une expérimentation pilote.
    Photo Emmanuel Nen

    Ce vendredi 16 février, une délégation cubaine, conduite par Otto Vaillant, l’ambassadeur de Cuba en France, est venue à Guingamp pour échanger sur la faisabilité du déploiement de médecins cubains au centre hospitalier guingampais. Des renforts qui seraient les bienvenus, les services de maternité et de chirurgie H24 étant en sursis, quand les urgences commencent à tousser, faute de personnels suffisants.

    Selon le diplomate cubain, ce projet est tout à fait envisageable : « Le déploiement peut être rapide, de l’ordre de quelques mois. Nous voulons aider la France, l’un des pays les plus importants au monde. Nos médecins ont une capacité à apprendre la langue locale. Ils l’ont démontré au Pakistan en parlant l’ourdou après quelques mois ».

    Un décret du président de la République
    La condition, pour cela, est un décret du président de la République. « Nous allons lui formuler notre demande par écrit, afin que nous devenions le territoire pilote de cette expérimentation qui, ensuite, pourrait se développer sur la Bretagne et la France. Le Premier ministre, dans son discours de politique générale, a manifesté son accord. Le ministre de la Santé a affirmé faire confiance aux territoires. On peut supposer que les planètes sont alignées et que le président de la République ira dans ce sens-là », affirme Vincent Le Meaux, le président de Guingamp-Paimpol Agglomération. Un territoire pilote car « nous sommes le territoire le plus pauvre en Bretagne, celui où il y a le plus de détresse sociale ».

    Après le Venezuela, Cuba et ses médecins à la rescousse de la France…

    • « Nous voulons aider la France, l’un des pays les plus importants au monde. » [...] Un territoire pilote car « nous sommes le territoire le plus pauvre en Bretagne, celui où il y a le plus de détresse sociale ».

      La France leader des pays en voie de dé-développement, sans doute, mais pourquoi « un des plus importants au monde » ?

    • Bah, faut pas non plus être trop pessimiste : en milieu rural, on manque de médecins mais on a des producteurs/dealers. Ça fera sûrement « patienter » les gueux.

      Trafic de cocaïne à Saint-Étienne-de-Mer-Morte, culture de cannabis dans une maison de Villeneuve-en-Retz, commerce de crack dans la campagne pornicaise… Les gendarmes de la compagnie de Pornic ont démantelé quatorze réseaux de stupéfiants en 2023.

      (Fouette Rance du 17/02/2024)

    • Des médecins venus de Cuba au chevet des hôpitaux de Calabre
      https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2023/05/28/des-medecins-venus-de-cuba-au-chevet-des-hopitaux-de-calabre_6175153_4500055

      (...) l’Etat cubain conserve dans ses caisses 75 % des 4 700 euros versés par l’Italie pour chaque médecin. (...) L’expatriation de médecins est ainsi devenue la première source de devises de la nation cubaine (entre 6 et 8 milliards de dollars par an).

      https://justpaste.it/ftemt

      #médecine #déserts_médicaux #hôpital #intérimaires

    • Les médecins cubains ont des qualités professionnelles avec une formation exceptionnelle, et ils sont une denrée exportable précieuse. A Toulouse, ce sont des cabinets d’ophtalmologie de médecins espagnols qui font maintenant relais au grand vide fabriqué par la politique de destructions des postes de soins qui a été menée en france. Oui, parce que tout cela était parfaitement prévisible, il y a 15 ans il suffisait de regarder les courbes d’âge des médecins (toutes professions confondues) et le numérus closus de celleux qui entraient dans la profession. C’est une vraie honte de dépouiller les autres pays de leurs médecins.

      Une arme diplomatique, mais aussi une véritable source de revenus pour un pays aujourd’hui confronté à l’une de ses pires crises économiques.

      L’expatriation de médecins est ainsi devenue la première source de devises de la nation cubaine (entre 6 et 8 milliards de dollars par an). Malgré un manque criant de ressources et un embargo économique qui étouffe le pays depuis plus de soixante ans, la petite île communiste continue tant bien que mal à financer une couverture sociale universelle et gratuite. Pour ce faire, elle compte sur la plus forte densité de médecins par habitant au monde (8 pour 1 000) pour exporter son savoir-faire, notamment à destination des pays du Sud. Actuellement, cinquante-huit pays reçoivent l’aide de ces brigades.

  • Rémunération du livre : la colère des artistes-auteurs repart de plus belle
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/02/17/remuneration-du-livre-la-colere-des-artistes-auteurs-repart-de-plus-belle_62

    Depuis, les choses ont évolué à la marge. Mais le cœur du problème est que les négociations sur les finances restent bloquées par les éditeurs. Pour preuve, l’étude économique lancée en 2019 par la Rue de Valois sur la littérature jeunesse – où les taux de rémunération des auteurs et des illustrateurs restent très bas – n’a jamais abouti. « Le SNE n’était pas parvenu à répondre à l’enquête », fustigent les coprésidents du CPE, Christophe Hardy et Séverine Weiss.

    Deux ans plus tard, malgré les efforts du professeur Pierre Sirinelli, dépêché comme médiateur pour donner forme aux préconisations du rapport Racine, la montagne a accouché d’une souris. En septembre 2022, les éditeurs ont tiré le rideau, en refusant de discuter d’un pourcentage minimal de 10 % du prix de vente d’un livre accordé aux auteurs.

    C’est pourtant l’une des principales revendications de ces derniers. « Il y a quelques années, il était encore possible de vivre plus ou moins bien de son activité d’auteur à plein temps, selon le CPE. Aujourd’hui, c’est devenu quasiment impossible, et cela même dans des secteurs éditoriaux dynamiques. » Cependant, si l’étude du SNE assure que les auteurs gagnent déjà près de 12,5 % de la valeur d’un livre, pourquoi les éditeurs renâcleraient-ils à leur accorder ces 10 % réclamés haut et fort ?

  • Reporterre révèle qu un cas de falsification constaté par l Autorité de sûreté nucléaire concerne un fournisseur du chantier de l EPR de Flamanville.- L’En Dehors
    http://endehors.net/news/reporterre-revele-qu-un-cas-de-falsification-constate-par-l-autorite-de-su

    Reporterre révèle qu un cas de falsification constaté par l Autorité de sûreté nucléaire concerne un fournisseur du chantier de l EPR de Flamanville. Caractérisé de « crime ou délit », il a fait l objet d un signalement à la justice.https://t.co/RnSmkhprq6 Reporterre | Le média de l’écologie (@Reporterre) (...) @Mediarezo Actualité / #Mediarezo

  • La CIJ rejette la nouvelle requête sud-africaine contre Israël
    16 février 2024
    https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20240216-%F0%9F%94%B4-en-direct-la-communaut%C3%A9-internationale-tente-de

    La Cour internationale de Justice (CIJ), plus haute instance judiciaire des Nations unies, a rejeté vendredi la requête additionnelle de l’Afrique du Sud contre Israël, qui a annoncé une offensive d’envergure contre Rafah, dans la bande de Gaza, estimant que l’État hébreux devait respecter les mesures déjà ordonnées.

    « Cette situation alarmante exige la mise en oeuvre immédiate et effective des mesures conservatoires indiquées par la Cour dans son ordonnance du 26 janvier 2024, qui sont applicables à l’ensemble de la bande de Gaza, y compris Rafah, et ne nécessitent pas l’indication de mesures additionnelles », a estimé la CIJ.

    COUR INTERNATIONALE DE JUSTICE
    https://www.icj-cij.org/sites/default/files/case-related/192/192-20240216-pre-01-00-fr.pdf
    No 2024/16
    Le 16 février 2024

    Application de la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide dans la bande de Gaza (Afrique du Sud c. Israël)

    Décision de la Cour sur la demande en indication de mesures additionnelles présentée par l’Afrique du Sud

    LA HAYE, le 16 février 2024. En l’affaire relative à l’Application de la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide dans la bande de Gaza (Afrique du Sud c. Israël),
    la Cour, ayant dûment examiné la lettre de l’Afrique du Sud en date du 12 février 2024 et les observations d’Israël sur celle-ci, reçues le 15 février 2024, a pris la décision suivante, communiquée ce jour aux Parties par une lettre du greffier :

    « La Cour note que les événements intervenus tout récemment dans la bande de Gaza, et en particulier à Rafah, “entraîneraient une aggravation exponentielle de ce qui est d’ores et déjà un cauchemar humanitaire aux conséquences régionales insondables”, ainsi que l’a indiqué le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (Remarks
    to the General Assembly on priorities for 2024 (7 Feb. 2024)).

    Cette situation alarmante exige la mise en œuvre immédiate et effective des mesures conservatoires indiquées par la Cour dans son ordonnance du 26 janvier 2024, qui sont applicables à l’ensemble de la bande de Gaza, y compris Rafah, et ne
    nécessitent pas l’indication de mesures additionnelles.

    La Cour souligne que l’État d’Israël demeure pleinement tenu de s’acquitter des obligations lui incombant au titre de la convention sur le génocide et d’exécuter ladite ordonnance, notamment en assurant la sûreté et la sécurité des Palestiniens dans la bande de Gaza. »

    _________
    #CIJ

    • 16 février 2024 - 22:10 GMT
      Analysis
      https://www.aljazeera.com/news/liveblog/2024/2/16/israels-war-on-gaza-live-17000-children-torn-from-parents-un-says

      ICJ places ball back in US, UN’s court with latest decision

      Kenneth Roth, the former executive director of Human Rights Watch and a current visiting professor at Princeton University in the US, tells Al Jazeera that even though the International Court of Justice declined to grant South Africa’s emergency application to stop Israel’s assault on Rafah, it did use very strong language condemning the planned operation.

      “South Africa brought this emergency application because it feared the consequences of the threatened invasion of Rafah,” Roth said, and was hopeful that the court would halt this invasion.

      Though the ICJ did not grant South Africa’s request, “It did … use very strong language. It said if the invasion were to occur, it would exponentially increase what is already a humanitarian nightmare,” Roth continued.

      “What the court just did though, it said, ‘We already ordered all this to stop. Rather than repeating ourselves, it’s up to the governments of the world, the UN Security Council, and foremost the US government, to stop this killing.”

    • Application of the Convention on the Prevention and Punishment of the Crime of Genocide
      in the Gaza Strip (South Africa v. Israel)
      Decision of the Court on South Africa’s request for additional provisional measures https://www.icj-cij.org/sites/default/files/case-related/192/192-20240216-pre-01-00-en.pdf

      THE HAGUE, 16 February 2024.

      In the case concerning Application of the Convention on the
      Prevention and Punishment of the Crime of Genocide in the Gaza Strip (South Africa v. Israel),
      the Court, having duly considered South Africa’s letter dated 12 February 2024 and Israel’s observations thereon received on 15 February 2024, took the following decision, which was
      communicated to the Parties today by a letter from the Registrar:
      “The Court notes that the most recent developments in the Gaza Strip, and in
      Rafah in particular, ‘would exponentially increase what is already a humanitarian
      nightmare with untold regional consequences’, as stated by the United Nations
      Secretary-General (Remarks to the General Assembly on priorities for 2024 (7 Feb. 2024)).

      This perilous situation demands immediate and effective implementation of the
      provisional measures indicated by the Court in its Order of 26 January 2024, which are applicable throughout the Gaza Strip, including in Rafah, and does not demand the
      indication of additional provisional measures
      .
      The Court emphasizes that the State of Israel remains bound to fully comply with its obligations under the #Genocide Convention and with the said Order, including by
      ensuring the safety and security of the Palestinians in the Gaza Strip.”

  • Cour internationale de justice : 2 questions pour la paix en Palestine
    https://www.justiceinfo.net/fr/128506-occupation-israelienne-cij-coeur-impasse-politique.html

    Les deux questions débattues à partir de ce lundi 19 février - par 52 États et 3 organisations internationales - à la Cour internationale de justice (CIJ) plonge tout à la fois au cœur du conflit qui fait rage, de l’ordre juridique mondial, et d’une possible solution de paix.

    […]

    Les questions auxquelles la Cour internationale de justice (CIJ) doit répondre

    Le 30 décembre 2022, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté la résolution 77/247, par laquelle elle a décidé de demander à la Cour internationale de justice de rendre un avis consultatif sur les deux questions suivantes :

    Quelles sont les conséquences juridiques de la violation persistante par Israël du droit du peuple palestinien à l’autodétermination, de son occupation, de sa colonisation et de son annexion prolongées du territoire palestinien occupé depuis 1967, notamment des mesures visant à modifier la composition démographique, le caractère et le statut de la ville sainte de Jérusalem, et de l’adoption par Israël des lois et mesures discriminatoires connexes ?

    Quelle incidence les politiques et pratiques d’Israël visées au paragraphe ci-dessus ont-elles sur le statut juridique de l’occupation et quelles sont les conséquences juridiques qui en découlent pour tous les États et l’organisation des Nations unies ?

  • Le Sénat rejette l’instauration d’un congé menstruel
    https://www.mediapart.fr/journal/france/150224/le-senat-rejette-l-instauration-d-un-conge-menstruel

    Jeudi, en séance publique, la proposition de loi socialiste a été rejetée par 213 voix contre et 115 pour.

    publicsenat

    Le Sénat reste une assemblée très majoritairement masculine, avec 230 hommes (66 %) contre 118 femmes (34 %) à l’issue du dernier renouvellement.

    Je souhaite à tous les sénateurs une prostate qui se durcit douloureusement tout les mois, jusqu’à se tordre par terre, de 13 ans à 90.

  • Le Maroc frappé par une chaleur exceptionnelle : « Le climat a changé tout à coup »
    https://www.radiofrance.fr/franceinfo/podcasts/les-documents-franceinfo/le-maroc-frappe-par-une-chaleur-exceptionnelle-le-climat-a-change-tout-a

    Le Maroc a connu un épisode de fortes températures allant jusqu’à 36°C ces derniers jours, de vraies chaleurs estivales en plein hiver. Des mesures de restriction d’eau ont été prises dans les grandes villes, alors que le pays souffre déjà de sécheresses chroniques.

  • Tiens, un grand projet débile à Toulouse évidemment validé par la cour administrative.

    « La cour … a écarté l’ensemble des moyens des requérants...elle a également retenu le caractère proportionné de l’étude d’impact aux différents enjeux environnementaux ».

    Le machin prévu fait 150 mètres de haut :/

    Les associations ont été déboutées une nouvelle fois après le rejet de leur recours initial par le tribunal administratif en juin 2022. En novembre 2023, la cour d’appel avait de nouveau rejeté le recours des opposants. Ce recours portait sur la modification du Plan local d’urbanisme autorisant le promoteur à ne pas construire de logements sociaux dans la tour.

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/la-tour-occitanie-devrait-voir-le-jour-la-cour-administ

    #justice #promoteurs_immobilier #grands_projets_inutiles

  • Série : The Restaurant, de Johan Rosenlind, Ulf Kvensler, Malin Nevander
    https://tendanceclaire.org/breve.php?id=44250

    Série suédoise, titre original : Löwanders (2017-2020), disponible sur Arte.tv.

    Stockholm, 1945, la vie reprend son cours en Suède. Au sortir d’une guerre au cours de laquelle le pays n’a pas été envahi par les nazis, grâce à des compromis douteux : accepter les réfugiés juifs mais leur appliquer certaines politiques antisémites, expulser vers la Norvège occupée les déserteurs Allemands et résistants Norvégiens, laisser les trains de la Wehrmacht traverser son territoire.

    À travers la famille Löwander, proprios d’un restaurant de luxe, on y voit une bourgeoisie raciste et antisémite, et regrettant la défaite des nazis, auxquels elle avait vendu du fer pendant la guerre et pour laquelle elle avait des penchants idéologiques.

    La question du post-traumatisme de la Shoah y est ainsi incarnée par la figure de Suzanne, Française rescapée des camps de la mort et réfugiée à Stockholm.

    On y découvre aussi en parallèle (un peu à la façon de la série culte Downton Abbey, dont elle s’inspire, mais de façon plus politique) le bas de l’échelle sociale, le monde des serveurs et des commis de cuisine : la surexploitation, les logements indignes et le rationnement (pendant que les bourgeois s’enrichissent grâce au trafic des coupons), dans un pays commençant à s’urbaniser et s’industrialiser.

    La toile de fond, c’est aussi le syndicalisme, par la figure courageuse de Margareta, mère célibataire et lesbienne, à une époque où l’homosexualité était interdite. Et de manière plus large, la conquête des grands acquis sociaux d’après-guerre (sécurité sociale, retraites, allocations familiales), par l’intermédiaire d’une social-démocratie hégémonique et endossant un rôle proche de celui des partis communistes français et italien.

    Résolument féministe et antiraciste, magnifiquement interprétée par chacun des acteurs, très vivante et dynamique, et n’hésitant pas à lever quelques zones d’ombre sur le prétendu « modèle nordique », c’est une grande et belle série.

    Augusto Sandino

  • Quand tu laisses un génocide avoir lieu, au nom de nos valeurs, tu comprends que tout le reste n’a pas beaucoup plus de valeur à leurs yeux.

    Maîtrise des pesticides : abus de normes
    Indice de réparabilité : punitif, on oublie
    Passoires thermiques : ça n’existe pas
    Droit de grève : inférieur au devoir de travailler
    Chanter dans une salle de concert : trouble majeur à l’ordre public

    Ils sont en totale décomplexion, avec l’assurance que rien ne viendra les arrêter.

    Ils ont en effet les nouvelles grenades « pousse toi de là que j’te rende sourd ».

    Ah. L’état major militaire allemand annonce la guerre contre les russes pour dans moins de 10 ans. Voilà des gens prévoyants.

  • « Les prix des carburants auraient pu baisser davantage, les distributeurs n’ont pas respecté leurs engagements », juge la CVLC - ladepeche.fr
    https://www.ladepeche.fr/2024/02/16/les-prix-des-carburants-auraient-pu-baisser-davantage-les-distributeurs-no

    C’est ce qu’on appelle une promesse non-tenue. Dans un rapport publié ce jeudi 15 février, l’Association nationale de défense des consommateurs CVLC met en garde contre l’augmentation des marges brutes – soit la différence entre le prix hors taxes du carburant et le prix en sortie de raffinerie – des distributeurs de carburants qui atteignent des niveaux « pas acceptables ». Les prix des carburants ont explosé depuis le début de la guerre en Ukraine. Mais en 2022, les distributeurs ont accepté de réduire leur marge brute.

    But what a surprise ! :-))

  • Christian Lehmann sur X :
    https://twitter.com/LehmannDrC/status/1757902862678401321

    Pendant des décennies, on s’est dit que la majorité des gens n’avaient pas su. Parce que sinon ils n’auraient pas laissé assassiner des enfants considérés comme moins que des cloportes

    […]

    Mais aujourd’hui il faut bien se résoudre à affronter la réalité. On sait. On sait qu’une population civile peut être massacrée, et que ceux qui nous gouvernent signaleront du bout des lèvres leur intranquillité. Qu’il se trouvera des experts pour aller sur les plateaux minimiser l’horreur de leur mort.

    On sait. On crève de honte, alors que les mots sont tordus, et que ceux qui nous bassinent du matin au soir en se faisant passer pour défenseurs des droits de l’homme laissent faire, parce qu’ils ont clairement intégré que ces gens qu’on tue ne sont pas tout à fait humains.

    • Au port d’Ashdod, situé à une trentaine de kilomètres au nord de Gaza, Israël bloque une cargaison d’aide alimentaire des Nations unies, destinée à nourrir plus d’un million de Gazaouis durant un mois. Le 13 février, le ministre des finances, Bezalel Smotrich, a affirmé avoir publié une directive faisant immobiliser ces 1 049 conteneurs qui contiennent principalement de la farine, mais aussi de l’huile de cuisson, des pois chiches, du sucre et du riz. L’ONU doit distribuer ces denrées dans le bourg de Rafah et ses environs, où plus de la moitié des habitants de Gaza se trouvent pris en étau entre la frontière égyptienne et l’infanterie israélienne.https://www.lemonde.fr/international/article/2024/02/15/israel-bloque-au-port-d-ashdod-de-l-aide-alimentaire-destinee-a-gaza_6216683

  • Excellente histoire du Robots.txt, ce fichier qui autorise ou non l’indexation. Excellente mise en perspective qui explique pourquoi beaucoup souhaitent interdire l’indexation pour l’IA, mais peine à identifier les robots dédiés au-delà de GPTbot : https://www.theverge.com/24067997/robots-txt-ai-text-file-web-crawlers-spiders

    Et le problème, c’est que les robots commencent à ne plus respecter les contraintes du fichier... #indexation

  • Hérault : un féru d’archéologie découvre un squelette de dinosaure en forêt
    https://www.francetvinfo.fr/france/occitanie/herault/herault-un-feru-d-archeologie-decouvre-un-squelette-de-dinosaure-en-for

    Damien Boschetto se baladait tranquillement dans la forêt de Montouliers, dans l’Hérault, quand il a repéré un os isolé dans la terre. Passionné d’archéologie, le jeune homme a tout de suite pensé à un os de dinosaure. Après plusieurs jours de fouille, plusieurs ossements, qui semblent connectés les uns aux autres, ont ainsi été découverts. Le squelette presque complet de l’animal, âgé de plus de 70 millions d’années, a finalement été retrouvé.

    Tu es féru d’archéologie, donc quand tu te promènes en forêt tu trouves des ossements vieux de 70 millions d’années. Ça semble logique.

    (Perso je suis féru de truffes noires à 1000 euros le kilo. Faudrait voir à ce qu’on se promène plus souvent en forêt.)

  • Recension par Brigitte Simonnot : Mônica Macedo-Rouet, Savoir chercher. Pour une éducation à l’évaluation de l’information
    https://journals.openedition.org/questionsdecommunication/34076

    Mônica Macedo-Rouet, Savoir chercher. Pour une éducation à l’évaluation de l’information
    Brigitte Simonnot
    p. 519-522
    https://doi.org/10.4000/questionsdecommunication.34076
    Référence(s) :

    Mônica Macedo-Rouet, Savoir chercher. Pour une éducation à l’évaluation de l’information . Caen, Éd. C&F, 2022, 243 pages

    1Propagande, fausses nouvelles, désinformation : les exemples se multiplient et tous soulignent la nécessité de former à l’évaluation de la qualité de l’information. Cette thématique, développée en sciences de l’information et de la communication, fait désormais l’objet de recherches dans plusieurs autres disciplines qui peuvent utilement y contribuer. Voici donc un ouvrage bienvenu, publié dans la collection Éducation de C&F éditions, qui aborde précisément l’éducation à l’évaluation. Mônica Macedo-Rouet, professeure des universités en psychologie cognitive après avoir été maîtresse de conférences en sciences de l’éducation, adopte ici un positionnement résolument transdisciplinaire. Son point de vue original, au carrefour de ces trois disciplines, interroge la manière d’éduquer jeunes et moins jeunes à cet art difficile de l’évaluation de l’information et des sources.

    2Dans cet ouvrage, l’évaluation est définie comme « l’étape du processus de lecture à laquelle on doit décider d’accepter ou non une information lue ou trouvée à la suite d’une recherche » (p. 107). Comme l‘indique l’autrice, la nécessité d’évaluer l’information, notamment celle trouvée sur Internet, et le besoin de former à cette pratique font désormais consensus. Ceci étant, la question principale abordée dans ce livre est la suivante : « Comment former tous les usagers d’Internet à la recherche et à l’évaluation de l’information tout en développant leur autonomie et leur libre arbitre ? » (p. 27). Mônica Macedo-Rouet apporte en cinq chapitres des éléments de réflexion issus de recherches scientifiques récentes. Elle propose une synthèse appuyée non seulement sur ses propres travaux mais aussi sur une littérature scientifique internationale plus large. Ses propos concernent principalement les adolescents, à qui un chapitre est d’ailleurs consacré, mais l’ambition affichée est de promouvoir des interventions éducatives auprès de tous les publics, scolaires ou non scolaires, sans pour autant adopter une vision normative.

    #Mônica_Macedo-Rouet #Savoir_Chercher

  • Les entrepôts logistiques, le Far West du marché de l’immobilier
    https://reporterre.net/Entrepots-logistiques-un-etalement-en-toute-opacite

    Investi par des sociétés financières et internationales, le marché de l’entrepôt logistique français prospère. Il reçoit des milliards d’euros d’investissement chaque année, dans une certaine opacité.

    J’ai fait cette carte pour l’article de Reporterre mais ce dernier préfère des photos moyennement intéressantes

  • Existe-t-il un « devoir de travailler », comme l’a suggéré Gabriel Attal ?
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/02/15/existe-t-il-un-devoir-de-travailler-comme-l-a-suggere-gabriel-attal_6216756_


    Le premier ministre, Gabriel Attal, en déplacement à Villejuif, dans la banlieue sud de Paris, le 14 février 2024. EMMANUEL DUNAND / AFP

    Invoqué par le premier ministre au sujet de la grève des contrôleurs de la SNCF, le principe d’un « devoir de travailler » figure bien dans le Préambule de la Constitution de 1946. Il n’en demeure pas moins un concept juridiquement « flou », rappelle la maître de conférences en droit social, Bérénice Bauduin, dans un entretien au « Monde ».
    Propos recueillis par Louise Vallée

    Quarante-huit heures avant le mouvement de grève des contrôleurs de la SNCF prévu ce week-end, le premier ministre Gabriel Attal a opposé mercredi 14 février le droit de grève à un devoir de travailler. « Les Français (…) savent que la grève est un droit, mais je crois qu’ils savent aussi que travailler est un devoir », a lancé le premier ministre, interrogé sur le mouvement qui devrait perturber la circulation des trains en plein week-end de vacances scolaires.

    Les deux principes que M. Attal semble opposer sont extraits du Préambule de la Constitution de 1946. L’alinéa 5 affirme que « chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi » tandis que le septième précise que « le droit de grève s’exerce dans le cadre des lois qui le réglementent ». Quelle est la portée juridique de ces deux principes ? Sont-ils vraiment opposables ? Pour Bérénice Bauduin, maître de conférences en droit social à l’université Paris-I-Panthéon-Sorbonne, il serait « hypocrite » de mettre ainsi en regard deux principes qui n’ont pas la même valeur dans la jurisprudence constitutionnelle, où le « devoir de travailler » ne figure pas.

    Sommes-nous tous soumis à un « devoir de travailler » ?

    Le devoir de travailler est une notion très large ; on peut y mettre un peu ce qu’on veut car elle n’a pas été réellement définie juridiquement. Surtout, elle n’a jamais fait l’objet d’une décision de jurisprudence par le Conseil constitutionnel. C’est-à-dire que ses membres n’ont jamais eu à se prononcer sur une loi qui viendrait se confronter à ce principe. L’idée même d’un devoir de travailler est gênante car, dans le droit français, on ne peut pas obliger quelqu’un à travailler. On ne peut pas empêcher un salarié de démissionner, c’est un droit protégé. Même le principe de réquisition, qui peut s’appliquer dans certaines circonstances, est très encadré. Cela va aussi à l’encontre de certains principes internationaux, comme le travail forcé qui est interdit par l’organisation internationale du travail.

    Si le « devoir de travailler » a pu être opposé au droit de grève dans certains discours politiques, d’un point de vue juridique, le Conseil constitutionnel refuse de se saisir de notions qui sont trop floues, et pour lesquelles il n’est pas en mesure de déterminer ce qu’a été la volonté du constituant. Le devoir de travailler a peut-être été pensé en 1946 comme un devoir moral. Mais il est difficile d’établir que la volonté des constituants était d’en faire une obligation imposable aux citoyens.

    Un principe qui figure dans le Préambule de la Constitution peut donc ne pas avoir de réelle valeur juridique ?

    Le Préambule de la Constitution de 1946, dont sont issus le principe du « droit de grève » comme celui du « devoir de travailler » a été écrit sous la IVe République, au sortir de la seconde guerre mondiale. A l’époque, c’est un texte principalement symbolique qui vise à garantir une République avec plus de droits sociaux, pour compléter la Déclaration des droits de l’homme qui se concentre plutôt sur les droits civils, et éviter une nouvelle exploitation politique de la misère, comme celle qui avait conduit le nazisme au pouvoir. Mais le texte n’avait pas été pensé par ses rédacteurs comme pouvant avoir une valeur juridique contraignante.
    Ce n’est que depuis une décision de juillet 1971 que le Conseil constitutionnel s’est reconnu compétent pour contrôler la conformité des lois aux droits et libertés fondamentales garantis par la Constitution. Tous les principes qui figurent dans le préambule de 1946 n’ont toutefois pas été activés de la même manière dans la jurisprudence.

    Peut-on dans ce cas opposer droit de grève et devoir de travailler, comme semble le faire Gabriel Attal ?

    On peut être tentés de les opposer dans certains discours, mais cette opposition est de l’ordre du sophisme. Sur le droit de grève, le Conseil constitutionnel a été amené à plusieurs reprises à se prononcer sur des lois qui avaient pour objectif d’encadrer ce droit, comme l’instauration d’un préavis obligatoire, ou la loi relative à la continuité du service public. Pour limiter le droit de grève, il faut justifier d’un objectif proportionné, de même valeur constitutionnelle.
    Ce n’est pas le cas pour le devoir de travailler. Même dans une décision comme celle de décembre 2022 sur l’application de la loi relative à l’assurance-chômage, le Conseil constitutionnel ne s’appuie pas sur le « devoir de travailler » mais y invoque plutôt un « objectif d’intérêt public » ou une incitation des travailleurs à retourner à l’emploi.

    Il y a donc quelque chose d’assez hypocrite à utiliser, comme s’ils avaient la même valeur, le droit de grève, protégé en tant que tel par des décisions du Conseil constitutionnel, et le devoir de travailler qui, juridiquement, est inexistant. Par ailleurs, la grève n’est pas une méconnaissance du devoir de travailler. On ne fait pas grève dans le but de ne pas travailler, mais bien pour obtenir la satisfaction de revendications professionnelles.

    #Préambule_de_la_Constitution #Devoir #devoir_de_travailler #travail #grève #droit_de_grève #chômage

  • Les nouvelles grenades du maintien de l’ordre - POLITIS
    https://www.politis.fr/articles/2024/02/eclats-et-traumatismes-sonores-les-nouvelles-grenades-du-maintien-de-lordre

    Début novembre, Politis dévoilait en exclusivité le résultat de la dernière commande de grenades de l’État, pour plus de 78 millions d’euros, la plus importante depuis plus de dix ans. En y regardant de plus près, plusieurs de ces grenades de maintien de l’ordre sont encore inconnues.Au milieu de cet achat, on trouve des « grenades à main à effet sonore », le lot n°7. Apparues en 2022, ces armes, classées comme « matériel de guerre », produisent un très fort effet assourdissant. Deux entreprises vont se les partager, et c’est Rivolier qui en remporte la plus grande partie. L’entreprise importe des armes de maintien de l’ordre via sa branche « sécurité-défense ». Mais aucune information n’est disponible sur cette arme.

    • « C’est un modèle de chez Condor », révèle à Politis une source policière. Une information confirmée par des documents techniques que nous avons pu nous procurer auprès de forces de l’ordre. Il s’agit de la #grenade_GL-307. Sous ce nom, on retrouve bien une « grenade à effet sonore ». Sur la fiche technique du fabricant brésilien, le descriptif parle de lui-même. « La grenade à effet sonore GL-307 a été conçue pour produire un effet de souffle bruyant et un aveuglement intense dans les opérations de contrôle des émeutes. » Avec un pictogramme « Ne pas ramasser » inscrit dessus, elle explose au bout de 2,5 secondes.

      Les grenades assourdissantes engendrent « un risque de traumatisme majeur » selon un spécialiste, consulté par Politis. (DR.)

      « À ce niveau, les dommages sur l’audition sont irréversibles »

      Son niveau sonore atteint des records dans l’arsenal français. Avec, jusqu’à 165 décibels à 10 mètres, elle surpasse le modèle actuel qui monte déjà à 160 dB. D’après BruitParif, l’observatoire du bruit en Île-de-France, « le seuil de douleur pour les oreilles est atteint à 120 décibels. À ce niveau, les dommages sur l’audition sont irréversibles. » Selon la documentation de Condor, à une distance de 2 mètres, l’intensité de la grenade de maintien de l’ordre atteint 175 dB.

      À titre de comparaison, même si l’envergure est différente, l’explosion de l’usine chimique d’AZF en septembre 2001 à Toulouse a provoqué un pic sonore inférieur. Estimée à 170 dB, l’explosion a provoqué de graves séquelles auditives pour les victimes (...)

      Avec cet achat de plus de 78 millions d’euros, le gouvernement s’équipe de douze grenades de maintien de l’ordre différentes. Quatre fumigènes, quatre lacrymogènes, trois assourdissantes et une assourdissante et lacrymogène. Plusieurs projettent des fragments pouvant gravement blesser. De quoi faire face à tout type de contestation.

      Maintien de l’ordre : de nouveaux lance-grenades de 40 mm
      https://www.politis.fr/articles/2023/12/maintien-de-lordre-de-nouveaux-lance-grenades-de-40-mm

      Contrairement aux multicoups actuels qui disposent d’un barillet, ce nouveau modèle disposera de deux canons à la place. Depuis plusieurs années, les CRS qui utilisent les lanceurs six coups à barillets se plaignent de dysfonctionnements à répétition tels que l’enrayement régulier de l’arme. Testé depuis plus d’un an, ce nouveau type de lanceurs à double canon était surnommé, à ses débuts, « LGBT » pour « lance-grenades bi-tubes ». D’après l’appel d’offres, il sera accompagné de gilets permettant « d’emporter et d’utiliser rapidement une dotation de 20 grenades complètes ».

      [...]
      Ces dernières années, les commandes de matériel de maintien de l’ordre ont explosé. Depuis l’élection d’Emmanuel Macron en 2017, ce sont environ 380 millions d’euros qui ont été dépensés, en comptant les commandes en cours, comme celle du lance-grenades à double canon. Dans ces achats, on retrouve des armes, mais aussi les blindés de la gendarmerie Centaure, des fourgons aménagés pour le maintien de l’ordre et avec d’autres équipements. En mai 2023, une commande pour des boucliers et casques a également été lancée pour 40 millions d’euros.

      #maintien_de_l’ordre #police #armes_de_la_police #grenades_assourdissantes #lance-grenades

  • Agriculture française : une colère qui se tient sage | Aude Vidal
    https://blog.ecologie-politique.eu/post/Une-colere-qui-se-tient-sage

    La récente mobilisation agricole a emmêlé tous les ingrédients qui caractérisent la France depuis son accélération illibérale : une pauvreté que le travail peine à résorber malgré les promesses renouvelées depuis 2007 de lui redonner sa « valeur » (morale, voire moralisatrice, mais jamais économique) ; la colère à laquelle donnent lieu ces promesses non tenues et le sentiment d’avoir été le dindon de la farce ; l’arbitrage systématique des gouvernements en faveur des classes dominantes. Source : Écologie politique

  • À Marrakech, Edgar Morin dénonce le silence des États face à la tragédie palestinienne – Telquel.ma
    https://telquel.ma/instant-t/2024/02/13/a-marrakech-edgar-morin-denonce-le-silence-des-etats-face-a-la-tragedie-pale

    Je suis indigné par le fait que ceux qui représentent les descendants d’un peuple qui a été persécuté pendant des siècles pour des raisons religieuses ou raciales, qui sont aujourd’hui les décideurs de l’État d’Israël, puissent non seulement coloniser tout un peuple, le chasser en partie de sa terre et vouloir l’en chasser pour de bon, mais qui en plus, après le massacre du 7 octobre, se sont livrés à un véritable carnage, massif, sur les populations de Gaza et continuent, sans arrêt”, a déploré Edgar Morin lors de sa conférence tenue le samedi 10 février au Centre culturel Les Étoiles de Jemaâ El Fna abritant cette 2e édition du FLAM.

    Le philosophe et sociologue de 102 ans a poursuivi en dénonçant “le silence du monde, le silence des États-Unis, protecteurs d’Israël, le silence des États arabes, le silence des États européens qui se prétendent défenseurs de la culture, de l’humanité, des droits de l’Homme”.

    “Le courage de regarder les choses en face”

    Et d’appeler à continuer de témoigner, “la seule chose qui reste” face au silence et au sentiment d’impuissance : “Nous vivons une tragédie horrible parce que nous sommes aussi impuissants devant cette chose qui se déchaîne. La seule chose qui reste si on ne peut pas résister de façon concrète, c’est de témoigner. Résistons dans nos esprits, ne nous laissons pas duper, ayons le courage de regarder les choses en face et voyons tout ce que nous pouvons faire pour continuer à témoigner.”

    L’intellectuel français a par ailleurs salué la politique d’ouverture adoptée par le Royaume du Maroc envers le continent africain à tous les niveaux. Il a souligné les initiatives politiques et économiques du pays, allant de pair avec le projet du FLAM qui s’inscrit dans une démarche de rayonnement culturel à l’échelle du continent. Edgar Morin s’est enfin réjoui de sa présence à Marrakech, lançant un “Vive l’Afrique, vive le Maroc” retentissant dans la cour du centre Les Étoiles de Jemaâ El Fna.

  • Oh Mon Dieu, la loi Egalim sert de papier toilette | Mediapart | 14.02.24

    https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/140224/les-geants-de-l-agroalimentaire-ne-respectent-pas-la-loi-selon-la-cour-des

    Le rapport de la Cour des comptes se concentre sur les éleveurs bovins qui produisent de la viande et du lait, et qui sont en quasi-totalité soumis à cette loi, contrairement par exemple aux filières céréalières et des fruits et légumes, qui en sont exemptées.

    La filière bovine présente toutes les caractéristiques d’abus potentiels : face aux 91 000 exploitations en France, il y a en effet très peu d’acheteurs. Voyez plutôt : dans le lait, 76,3 % de la collecte est réalisée par seulement 28 entreprises. « En raison de cette asymétrie, les acheteurs bénéficient d’un rapport de force à leur avantage dans la négociation des prix », note Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes.

    Pour mener leur enquête, les magistrats de la rue Cambon ont examiné les contrôles effectués par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) en 2022 et en 2023. Au total, les pratiques de 64 acheteurs ont été vérifiées. C’est peu, mais chaque industriel contrôlé réalise en moyenne la bagatelle de… 2,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel. On peut donc déduire, sans trop s’avancer, que ce sont les géants de l’agroalimentaire en France qui ont été ciblés ici par la DGCCRF.
    [...]
    Dans le détail, sur les 35 contrôles menés sur les acheteurs de viande, la Cour constate que dans 43 % des cas, il y a une absence totale de contractualisation avec les agriculteurs. Et que seuls 20 % des industriels ont des pratiques contractuelles totalement conformes à la loi.

    Pour ce qui concerne la filière laitière, les 29 contrôles réalisés entre 2022 et 2023 font apparaître, pour seulement 31 % d’entre eux, l’existence de relations commerciales conformes à la loi. Souvent, dans cette filière, les contrats sont en fait incomplets ou litigieux, notamment à cause d’un usage erroné des indicateurs économiques qui sont censés garantir, scientifiquement, l’évolution des coûts de production des agriculteurs et leur niveau minimum.

    Autre problème, tous ces manquements pointés par la DGCCRF sont jusqu’ici restés impunis. « Les sanctions prévues par la loi n’ont pas encore été appliquées. Cette situation doit être corrigée dans les meilleurs délais », exige la Cour des comptes.

  • L’hôpital Nasser s’est «transformé en zone de combat»
    14 February 2024 11:35 GMT
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/nasser-hospital-has-turned-battle-zone-report?nid=341171&topic=Israel

    La situation à l’hôpital Nasser devient « de plus en plus risquée » pour le personnel médical et les centaines de personnes déplacées qui s’y abritent, rapporte le journaliste d’Al Jazeera Hani Mahmoud à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

    « La situation à l’hôpital devient de plus en plus risquée pour le personnel médical et pour les centaines de personnes déplacées qui y sont réfugiées et qui n’ont aucun endroit sûr où aller », a déclaré Hani Mahmoud.

    « L’armée israélienne a donné des ordres d’évacuation stricts. Elle a déjà détruit la porte nord de l’hôpital et l’a bloquée avec un tas de débris et de sable. Le secteur de l’hôpital s’est transformé en zone de combat, la grande majorité des bâtiments et des routes des environs ayant été détruits », a-t-il rapporté.

    « Les soldats tirent sur tout ce qu’ils voient, y compris sur un médecin et une infirmière. Il y a des corps dans la cour. Ces personnes ont été tuées alors qu’on leur avait dit d’évacuer. La situation est extrêmement accablante pour les personnes qui se trouvent à l’intérieur de l’établissement en ce moment », a-t-il ajouté.

    Mahmoud fait état d’un manque de carburant, de fournitures médicales et d’oxygène à l’hôpital. Selon lui, cela signifie qu’il n’y a pas d’opérations chirurgicales en cours. « Il y a également une inondation des eaux usées car l’établissement est privé d’électricité », ajoute-t-il.

    • Des caméras à reconnaissance faciale installées à l’entrée de l’hôpital Nasser
      14 février 2024 11:52 GMT
      https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/face-recognition-cameras-set-nasser-hospital-gate?nid=341171&topic=Is

      L’armée israélienne a ordonné à environ 300 membres du personnel médical, 450 patients et des centaines de Palestiniens déplacés de quitter l’hôpital Nasser, rapporte le journaliste d’Al Jazeera Hani Mahmoud à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

      Les forces israéliennes ont détruit la plupart des issues, ne laissant qu’une porte ouverte, par laquelle les gens sont forcés de passer.

      « Des chars et des véhicules blindés sont stationnés devant cette porte. Des caméras à reconnaissance faciale sont installées à l’entrée est de l’hôpital », explique Mahmoud.

      « D’après les expériences passées, l’installation de caméras à reconnaissance faciale et d’équipements de haute technologie signifie que des raids et des arrestations massives vont bientôt avoir lieu », a-t-il ajouté.

    • Un chirurgien de l’hôpital Nasser fait état de l’évacuation forcée de patients par les Israéliens
      14 février 2024 12:10 GMT
      https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/surgeon-nasser-hospital-reports-forced-israeli-evacuation-patients?ni

      Le Dr Khaled Asreer, qui est l’un des derniers chirurgiens de l’hôpital Nasser, a donné à Middle East Eye une mise à jour de la situation à l’intérieur de l’hôpital.

      « L’armée israélienne a parlé à l’administration de l’hôpital et a dit que les patients et leurs familles devaient quitter Nasser par l’entrée nord de l’hôpital », a déclaré Asreer.

      « La plupart des personnes à l’intérieur de l’hôpital ont été évacuées par l’entrée nord. Les Israéliens les font marcher au milieu des chars et des soldats. Chaque personne est soumise à un contrôle de sécurité, ce qui fait que les évacuations prennent beaucoup de temps », ajoute Asreer.

      « Les foules se tiennent maintenant devant les portes et l’armée israélienne les oblige à se déplacer d’environ 2 km pour atteindre une zone de sécurité », a-t-il ajouté.

      "Les instructions israéliennes sont strictes et stipulent que tous les patients capables de se déplacer doivent être évacués immédiatement.

      « La seule exception concerne les patients incapables de marcher ou de se déplacer. Même les patients en fauteuil roulant ne peuvent pas se déplacer parce que devant les portes - en raison de l’activité des bulldozers ces deux derniers jours - il n’y a pas de surface dure pour que le fauteuil roulant puisse se déplacer. Il n’y a que du sable », a-t-il déclaré à MEE.

  • Violation des données de 4 allocataires des Allocations familiales | Bienvenue sur Caf.fr
    https://www.caf.fr/allocataires/actualites/actualites-nationales/violation-des-donnees-de-4-allocataires-des-allocations-familiales
    Une vraie fausse attaque.
    Ou pas.

    Lundi 12 février, un groupe de « hackers » a publié un tweet en affirmant avoir piraté des comptes caf.fr de centaines de milliers d’

    de Caf. Des captures d’écran de 4 comptes allocataires ont été publiées, suivies d’une liste floutée de supposés milliers d’autres.

    Par précaution, l’espace Mon Compte a été fermé plusieurs heures et réouvert dès le mardi 13 février matin.

    Après vérifications, aucune faille de sécurité n’a été détectée sur le site caf.fr

    Les 4 comptes allocataires publiés par les pirates ont manifestement été consultés suite à piratage du mot de passe. Aucune démarche n’a été effectuée sur ces 4 comptes, notamment visant à capter les prestations des allocataires concernés, l’accès aux RIB n’étant pas possible.

    Un signalement à la Cnil a été effectué et une plainte va être déposée.

    Cette tentative de piratage n’a aucun impact sur vos démarches et vos paiements.

    Vous pouvez donc continuer à naviguer en toute sécurité. Nous vous recommandons pour ce faire de modifier votre mot de passe, particulièrement si vous avez l’habitude de l’utiliser aussi pour accéder à d’autres sites.

    Le site caf.fr a été fermé une partie de la nuit de mardi 13 à mercredi 14 février pour nous permettre de renforcer la sécurité des mots de passe.

    Les équipes sont entièrement mobilisées pour assurer la sécurité de vos connexions.