tbn

récoltes et semailles

  • Nearly 47 per cent of global population now online - et autres stats sur la #connectivité mondiale dans le dernier rapport de l’#ITU
    http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsId=54931

    Even though China and India are now the largest Internet markets on the planet, they are also among the six countries that together account for 55 per cent of the global ‘offline’ population, according to a new report of a United Nations commission.

    Furthermore, 20 countries including United States, China and India make up almost three-fourths of the world population not using the Internet.

    “These findings suggest that targeted efforts in just a few key markets could help enormously in redressing the gaping ‘digital divide’ between those who are online and those still offline,” said the International Telecommunication Union (ITU), a specialized UN agency, in a news release today.

    Released just ahead of the 14th meeting of the UN Broadband Commission for Sustainable Development, to be held on 18 September, in New York, the report The State of Broadband 2016 also highlighted the potential of mobile broadband, with 165 countries now having deployed the 4th generation or ‘4G’ high-speed mobile networks.
    http://www.broadbandcommission.org/Documents/reports/bb-annualreport2016.pdf (PDF)

    “As smartphone penetration reaches near-saturation in the US, Europe and mature markets in Asia like Japan and [Democratic Republic of] Korea, India and Indonesia in particular are expected to drive future growth,” ITU added.

    Findings from the report also revealed that that India, which overtook the US to become the world’s second largest Internet market (333 million users), also overtook that country to become the world’s second-largest smartphone market, with an estimated 260 million mobile broadband subscriptions.

    via @opironet

  • Des territoires en voie de désertification médicale, par Sarah Cabarry
    https://www.monde-diplomatique.fr/cartes/deserts-medicaux

    En complément de la carte publiée dans l’édition de septembre, cette version interactive permet d’accéder à une série de données supplémentaires : spécialités médicales, démographie, origine des diplômes…

  • Nouvelles règles de dialogue entre fédérations sportives et associations de #supporters - Maire-info / 13 juillet 2016
    http://www.maire-info.com/culture-sports-et-loisirs/sports/nouvelles-rgles-de-dialogue-entre-federations-sportives-et-associations-

    Voici, pour une fois, un décret d’application qui n’a pas traîné : deux mois tout juste après la promulgation de la loi du 10 mai 2016 renforçant le dialogue avec les supporters et la lutte contre le hooliganisme, le décret prévu dans ce texte sur les associations de supporters et « l’instance nationale du supportérisme » est paru au JO de ce matin.

    Cette loi a pour objectif d’améliorer la sécurité des manifestations sportives notamment en mettant l’accent sur le dialogue et la concertation avec les supporters, lesquels, « par leur comportement et leur activité, participent au bon déroulement des manifestations et compétitions sportives et concourent à la promotion des valeurs du sport » – ou pas. La loi instaure une « instance nationale du supportérisme », ayant pour mission de « contribuer au dialogue entre les supporters et les autres acteurs du sport », et impose aux associations sportives de désigner des « personnes référentes » chargées des relations avec les associations de supporters. Ce sont ces deux points particuliers qui font l’objet du décret paru ce matin.

    L’instance nationale du supportérisme (INS) sera placée sous la tutelle du ministre chargé des Sports, et devra être consultée « sur tout projet de loi ou texte réglementaire relatif aux supporters ou à leurs associations ». Elle devra proposer « des recommandations » et veiller à « favoriser les échanges et le partage d’information entre les acteurs ».

    L’INS sera composée d’un président et de 27 membres, représentant les associations de supporters, les associations sportives, le Comité national olympique et paralympique, l’État (ministères des Sports, de l’Intérieur, de la Justice et des Transports), et enfin trois élus – un député, un sénateur et un maire désigné par l’AMF. On est en droit de se demander, à ce sujet, quel sera le poids de ces trois élus face à « dix représentants des associations de supporters et cinq représentants d’associations sportives »…

    La deuxième section du décret impose « aux associations ou sociétés sportives », dès lors qu’elles « participent aux compétitions organisées par une ligue professionnelle », à désigner une ou plusieurs personnes référentes, bénévoles ou salariées, « chargées des relations avec les supporters ». Ces personnes référentes ne peuvent être elles-mêmes membres d’une association de supporters. La liste de tous les référents doit être transmise à l’INS.

    Le choix des référents est soumis à l’avis de l’association de supporters concernée, qui a 15 jours pour se prononcer (avec la règle du silence vaut accord). Le rôle de ces référents sera d’assurer le dialogue et la médiation entre associations sportives et associations de supporters, ainsi que le dialogue avec les préfets « dans le cadre de l’organisation de manifestations et compétitions ». Étrangement, le décret ne mentionne pas le fait que ces référents soient également chargés d’un éventuel dialogue avec les maires lors de l’organisation des compétitions.

    Enfin, la troisième section du décret fixe les règles en termes d’agrément des associations de supporters. Cet agrément (de cinq ans) sera délivré par le ministère chargé des Sports et ne pourra l’être que si les associations ont adopté des statuts garantissant en leur sein « un fonctionnement démocratique », « l’égal accès des femmes et des hommes à leurs instances dirigeantes », « la liberté d’opinion et l’interdiction de toute discrimination de quelque nature que ce soit ». Ceci dit, le décret ne mentionne aucune possibilité pour l’État de contrôler que ces statuts ne sont pas simplement adoptés pour la forme. Or, certains clubs de supporters, notamment en football, connus pour leurs opinions extrémistes, auront certainement un peu de peine à appliquer des principes de refus « des discriminations de quelque nature que ce soit »…

    Le décret précise cependant que l’agrément peut être retiré à tout moment par le ministère, « lorsque l’association cesse de satisfaire aux conditions requises » ou « pour tout motif grave, notamment pour tout fait contraire à l’ordre public ».

    Concernant les délais enfin : le décret entrera en vigueur demain pour ce qui concerne l’INS, qui devrait donc être créée très rapidement. Concernant la nomination des référents supporters au sein des associations sportives, elle doit intervenir « trois mois après la promulgation de la loi », soit à partir du 10 août.

    #ultras

  • L’Inde a vécu la plus grande grève de l’histoire humaine
    http://www.directmatin.fr/monde/2016-09-03/linde-vecu-la-plus-grande-greve-de-lhistoire-humaine-737701

    Selon les syndicats, ce seraient ainsi près de 180 millions de travailleurs, hommes et femmes, qui ont manifesté pour s’opposer à la politique économique du gouvernement. L’Inde comptant environ 1,250 milliards d’individus, ce serait donc un septième de la population qui a arrêté le travail pour une journée. Mais ces chiffres n’ont toutefois pas pu être vérifiés de façon indépendante.

    The Biggest Strike in World History ? No Thanks, We’re Focusing on the New iPhone
    http://fair.org/home/the-biggest-strike-in-world-history-no-thanks-were-focusing-on-the-new-iphone

    And yet there was virtually no coverage of the strike in commercial US media, according to searches of the Nexis news database. Not a word on ABC, CBS or NBC. No mention on the main cable news networks—CNN, Fox and MSNBC—either. (The Intercept‘s Zaid Jilani—9/6/16—noted that there was one mention on CNN International, when “the CEO of the human resources consulting firm ManpowerGroup cited the Indian strike as part of global concerns about technology suppressing wages.”) Neither the PBS NewsHour nor NPR touched the story.

    Not a single US newspaper found in the Nexis database—which includes most of the major papers, like the New York Times, Washington Post and USA Today—reported an original story on the strike. (Associated Press had a brief, 289-word report, which ran on the New York Times‘ website and was doubtless picked up by other papers.) The Wall Street Journal, whose full text isn’t on Nexis, also skipped the Indian strike story.

    That’s an example of the kind of story US corporate media don’t care about. What do they care about? Well, Apple is planning to release a new version of the iPhone next week. That’s already making news: CBS did a segment on its Money Watch program (9/7/16) previewing the phone, as did NPR‘s Morning Edition and All Things Considered (9/7/16); the product was front-page news in USA Today (9/8/16) and the Wall Street Journal (9/8/16), while you had to turn to page A12 in the Washington Post (9/7/16) or the first page of the business section in the New York Times (9/8/16) to get your future cellphone news.

    A hundred million or more workers striking for their rights hold no interest for the news managers in US corporate media. But a new gadget from a prominent advertiser? Now, that’s the news that’s fit to print.

    La « #réalité » telle que façonnée par les #MSM

    • citons la source des autres articles:

      India Is Making Labor History With the World’s Largest General Strike | Alternet
      http://www.alternet.org/world/india-worlds-largest-strike

      Trade unions leaders are reticent to say how many people struck work on September 2, 2016. They simply cannot offer a firm number. But they do say that the strike – the seventeenth general strike since India adopted its new economic policy in 1991 – has been the largest ever. The corporate news media – no fan of strikes – reported that the number of strikers exceeded the estimated 150 million workers. A number of newspapers suggested that 180 million Indian workers walked off the job. If that is the case, then this is the largest reported general strike in history.
      ...
      A leading international business consultancy firm reported – a few years ago – that 680 million Indians live in deprivation. These people – half the Indian population – are deprived of the basics of life such as food, energy, housing, drinking water, sanitation, health care, education and social security.
      ...
      Prime Minister Narendra Modi, ..., did not pay heed to these workers. His goal is to increase India’s growth rate, which – as judged by the example of when he was Chief Minister of the State of Gujarat – can be accomplished by a cannibal like attitude towards workers’ rights and the livelihood of the poor. Selling off state assets, giving hugely lucrative deals to private business and opening the doors of India’s economy to Foreign Direct Investment are the mechanisms to increase the growth rate. None of these strategies, as even the International Monetary Fund acknowledges, will lead to social equality. This growth trajectory leads to greater inequality, to less power for workers and more deprivation.

      La conclusion de l’auteur d’Alternet

      Class Struggle.

      Only four per cent of the Indian workforce is in unions. If these unions merely fought to defend their tenuous rights, their power would erode even further. Union power has suffered greatly since the Indian economy liberalised in 1991, with Supreme Court judgments against union democracy and with the global commodity chain pitting Indian workers against workers elsewhere. It is to the great credit of the Indian trade unions that they have embraced – in different tempos – the labour conditions and living conditions of workers and peasants in the informal sector. What power remains with unions can only grow if they do what they have been doing – namely, to turn towards the immense mass of the informal workers and peasants and draw them into the culture of unions and class struggle.

      L’auteur

      Vijay Prashad is professor of international studies at Trinity College in Hartford, Connecticut. He is the author of 18 books, including Arab Spring, Libyan Winter (AK Press, 2012), The Poorer Nations: A Possible History of the Global South (Verso, 2013) and The Death of a Nation and the Future of the Arab Revolution (University of California Press, 2016). His columns appear at AlterNet every Wednesday.

      #lutte_des_classes #syndicalisme #privatisation

  • Dire la violence extrême au Mexique, par Sergio González Rodríguez (Le Monde diplomatique, août 2015)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2015/08/GONZALEZ_RODRIGUEZ/53512

    La guerre contre le trafic de drogue au Mexique a fait entre soixante-dix mille et cent vingt mille #morts et disparus (l’incertitude sur le chiffre fait partie intégrante du problème). Chacune de ces victimes donne à la notion d’anamorphose sa signification particulière.

    (…)

    La violence extrême des règlements de comptes entre criminels et trafiquants de #drogue est fortement liée à la sous-culture de la #violence de l’Etat lui-même, qui suppose #corruption, inefficacité, ineptie et irresponsabilité.

  • Georg Lukács, La littérature prolétarienne : Tendenz ou prise de parti ? – @periode
    http://revueperiode.net/georg-lukacs-la-litterature-proletarienne-tendenz-ou-prise-de-parti

    Littérature partisane ou littérature engagée ? Pour Georg Lukács, l’ébullition littéraire qui a succédé à la révolution bolchévique est restée prisonnière de l’impasse bourgeoise de la Tendenzliteratur, l’idée que l’auteur doit prendre parti contre l’état de choses existant. Polémiquant avec le courant de la littérature prolétarienne, Lukács expose dans ce texte, paru en 1932 et inédit en français, les difficultés d’un art partisan : refuser de séparer le réel et le souhait, ce qui « est » et ce qui devrait être. À ce titre, ses cibles sont aussi variées que les marxistes Franz Mehring et Léon Trotsky, ou encore Kant et Schiller. Pour Lukács, tout réalisme émancipateur doit montrer la réalité telle qu’elle est, une totalité rongée par d’insolubles contradictions. Cette critique corrosive de l’art engagé comme de l’art pour l’art, quelles que soient ses limites, apporte un correctif salutaire à la tentation encore vive d’écrire des « fictions de gauche ».

  • La sœur d’Adama Traoré, le jeune homme décédé cet été lors d’une intervention policière aux circonstances troubles, se bat pour la vérité http://www.liberation.fr/france/2016/09/06/assa-traore-le-droit-de-savoir_1486795

    Organiser des marches - dont une fut bloquée par les CRS - créer, bientôt, une association en son honneur, mais aussi parler aux médias. Parfois à regret : « Certains sont rentrés, eux aussi, dans la conspiration, en reprenant les propos du procureur sans vérifier la source. » Depuis, elle « écoute avec la plus grande attention chaque mot prononcé sur l’affaire ». Elle a vu Rama Yade intervenir à la télé pour dénoncer le décès de son frère, ou encore le tweet hommage de Jean-Luc Mélenchon. Mais elle est amère du non-soutien des autres politiques français. « D’habitude, après un drame, les politiciens se déplacent. Pas pour la mort d’un Traoré. »

    Elle a voté Hollande en 2012, en a « honte » à présent, ne réitérera pas l’expérience. Lui reste la foi en Allah, « encore plus forte depuis ce qui s’est passé », qui leur permet, à elle et sa famille, « de tenir ». Elle a trouvé l’affaire du burkini « ridicule », estimant la position de la France par rapport aux musulmans « caricaturale et stigmatisante ». Sinon, Assa Traoré aime les romans d’amour, voyager, et les bananes plantain. Elle souhaiterait aussi avoir un quatrième enfant. Que ce soit une fille ou un garçon, elle l’appellera sans doute Adama.

    via @chirine

    • Ah génial dans la description ya la liste des bébêtes :

      Shuvuuia
      Sinosauropteryx
      Compsognathus
      Microraptor
      Caudipteryx
      Microceratus
      Hypsilophodon
      Ornitholestes
      Masiakasaurus
      Psittacosaurus
      Velociraptor
      Laeallynasaura
      Stegoceras
      Troodon
      Oviraptor
      Protoceratops
      Dromaeosaurus
      Stygimoloch
      Coelophysis
      Dracorex
      Dryosaurus
      Deinonychus
      Scelidosaurus
      Herrerasaurus
      Ornithomimus
      Kentrosaurus
      Gigantspinosaurus
      Pachycephalosaurus
      Dilophosaurus
      Gastonia
      Concavenator
      Utahraptor
      Euoplocephalus
      Sauropelta
      Miragaia
      Chasmosaurus
      Magyarosaurus
      Einiosaurus
      Camptosaurus
      Diabloceratops
      Styracosaurus
      Cryolophosaurus
      Tuojiangosaurus
      Ceratosaurus
      Edmontonia
      Plateosaurus
      Ankylosaurus
      Baryonyx
      Wuerhosaurus
      Gallimimus
      Neovenator
      Pachyrhinosaurus
      Carnotaurus
      Ichthyovenator
      Maiasaura
      Iguanodon
      Dacentrurus
      Gigantoraptor
      Gorgosaurus
      Melanorosaurus
      Majungasaurus
      Ouranosaurus
      Stegosaurus
      Olorotitan
      Triceratops
      Deinocheirus
      Corythosaurus
      Amargasaurus
      Allosaurus
      Parasaurolophus
      Therizinosaurus
      Albertosaurus
      Suchomimus
      Edmontosaurus
      Saurophaganax
      Acrocanthosaurus
      Lambeosaurus
      Tyrannosaurus
      Carcharodontosaurus
      Giganotosaurus
      Shantungosaurus
      Spinosaurus
      Cetiosaurus
      Diplodocus
      Camarasaurus
      Apatosaurus
      Giraffatitan
      Alamosaurus
      Dreadnoughtus
      Brachiosaurus
      Sauroposeidon
      Mamenchisaurus
      Puertasaurus
      Argentinosaurus

  • This Oil Fire in Iraq Has Been Burning for 3 Months
    http://time.com/4477599/iraq-oil-fire-burning

    The fire appears to have multiple sources, most likely oil wells from the Qayyarah oil field, NASA reports. ISIS militants set fire to the wells before abandoning the town to be recaptured by the Iraqi military, Reuters reported on August 30th.

    A resident, Abdel Aziz Saleh, told Reuters he wants Baghdad to put out the fires as soon as possible. “They are suffocating us,” he said. “The birds, the animals are black, the people are black. Gas rains down on us at night. Now the gas has reached the residential areas.”

  • Le 9 septembre, les prisonniers des États-Unis entrent en grève
    https://lundi.am/Le-9-septembre-les-prisonniers-des-Etats-Unis-entrent-en-greve

    Depuis des mois, une mobilisation sans précédent se met en place. Dans toutes les prisons américaines, des prisonniers s’apprêtent à se mettre en grève de la faim, des plateaux ou du travail. À l’extérieur des manifestations sont prévues dans tous les états. La date n’a pas été choisie au hasard, ce 9 septembre on commémorera le 45e anniversaire de la mutinerie d’Attica. Source : Lundi matin

  • Save the Georg Lukács Archive http://www.versobooks.com/blogs/2554-history-has-a-habit-of-intruding-save-the-lukacs-archive

    By this time he had become a major figure in the world of ideas and his early works were being translated and starting to influence the New Left. For a brief time, he was treated by the New Left as one of the leading exponents of the Humanist Marxism that Althusser attacked. While it is possible to agree with Althusser that there is no subject called ‘Mankind’ who has been alienated by capitalism, it is less clear whether Lukács had such a figure in mind in the 1920s. It can be argued that there a major differences between the theory of reification that was developed in History and Class Consciousness and Marx’s theory of alienation, which remained in an unpublished manuscript until the 1930s. Lukács commented on the need to clarify this relationship in 1967, yet this remains to be done.

    Nonetheless, all theories of totality had become suspect by the 1980s. With the end of the Cold War and the liberals’ talk of the “End of History”, his themes about class consciousness, historical tendencies and totality looked as out of place as a Lada in a Ferrari showroom. To many he was an embarrassment. Yet in the period of failing banks and political polarisation, perhaps 1923 is more timely than 1989. History has a habit of intruding – which is a very Lukácsian thing to say.

    Certainly today people want to understand how capitalism works as a whole, how it is linked to all aspects of life. With the integration of the economic and the ecological crises, the search for totality is taking on even wider dimensions than during previous periods in the history of capitalism. The career of Georg Lukács is well worth preserving under such conditions.

    The Archive is invaluable in this respect. Lukács wrote in German and Hungarian, and much of his work is unpublished or untranslated – either into English or German. There is nowhere apart from the archive where scholars and political activists can access this work.

    cc @prac_6 @brunhilde @pguilli

    Action : http://www.save-georg-lukacs-archive.org

    To put it in a nutshell, we should strive for an independent future for the GLA at its historical place – the former flat of Georg Lukacs in Budapest.

    • “We have not retreated from engaging in debates” – President László Lovász’s annual report | Académie hongroise des sciences, 11 mai 2016
      http://mta.hu/english/we-have-not-retreated-from-engaging-in-debates-president-laszlo-lovaszs-annual-r

      (…) Nearing the end of my speech, allow me to discuss two sensitive subjects. Firstly, the fate of the Lukács Archives has given rise to baseless opinions both in the media and in related letters I have received. Being a rational thinking mathematician, I wish to stick to the facts. These are as follows:

      Academician György Lukács’s last will and testament dated 30th June 1971, states the following: “I hereby bequeath my personal library to the Philosophy Institute of the Hungarian Academy of Sciences, which should handle it as a separate collection.” And “I wish to leave my manuscripts to the Hungarian Academy of Sciences for preservation.”

      We at the Academy wish to comply with the requests in the will, consequently we have entitled the Philosophy Institute to handle the whole of the Lukács Library. The collection will be preserved there as a whole in appropriate circumstances, while remaining accessible to readers. To redeem the negligence of the past four decades, the manuscripts will be catalogued, digitized and in case it is necessary, restored. Finally it will be relocated to the Philosophy Institute. The Academy considers it its duty to safeguard not only the original Lukács material, but also all publications, books and manuscripts produced in connection with the Archives since it was established.

      Consequently, the Academy will ensure the completeness and unity of the Archives and will further assure that the whole collection will be open to research, while complying with professional regulations.

      The Academy does not maintain memorials; therefore no memorial is dedicated to János Szentágothai, Pál Erdős or Albert Szent-Györgyi for example. However, if the Lukács Foundation or any other organization wishes to maintain György Lukács’s former flat as an exhibition in Belgrád rakpart, the Academy is ready to give all legal and technical help for them to use the flat, which currently belongs to the local government and is rented by the Academy.

      I have received a great number of letters, requests, questions and messages on this topic. Allow me to mention only one of these: an email signed by 8000 people asked me “let’s not close the Lukács Archives”. Based on the above, I hereby request the drafters of the email to include my signature as number 8001.

  • Sur #Facebook, les militant·e·s antiracistes victimes de #censure
    https://www.laquadrature.net/fr/censure-antiraciste-Facebook

    En 2004, lors de l’adoption de la Loi pour la Confiance dans l’Économie Numérique (LCEN), le Conseil constitutionnel faisait pourtant cet avertissement : « la caractérisation d’un message illicite peut se révéler délicate, même pour un juriste ». Mais ces dernières années, l’État n’a eu de cesse de déléguer la censure de nouvelles infractions aux grandes firmes de l’Internet, avec le soutien de certaines associations de lutte contre les discriminations. Homophobie, sexisme, handiphobie, apologie de la violence, de la prostitution ou du terrorisme sont ainsi venus s’ajouter aux crimes contre l’humanité, à la pédopornographie et au négationnisme dans la longue liste des infractions dont la répression est privatisée.

    (…)

    Ces dérives sont d’autant plus graves que dans l’espace public dominant les antiracistes politiques sont souvent stigmatisé·e·s. Laurent Joffrin, directeur de publication de Libération, leur contestait encore récemment le droit de s’associer sur la base d’une identité partagée. Au gouvernement, Manuel Valls, Bernard Cazeneuve, Najat Vallaud-Belkacem et avec eux beaucoup d’autres hommes et femmes politiques, ont osé affirmé qu’ils et elles « confort[ai]ent une vision racialiste et raciste de la société », ou qu’ils et elles étaient « partisans de tous les communautarismes » de la société. Comme si la dénonciation du racisme – dont des organismes aussi subversifs que l’ONU, le Conseil de l’Europe ou Amnesty International se font les relais – faisait de ces militant·e·s les allié·e·s objectifs du terrorisme et des inégalités structurelles.

    #décolonisation #antiracisme

  • « Un tuyau de 6 600 kilomètres au fond de l’océan. Tel est le nouveau projet (très onéreux) de Facebook et Microsoft. Baptisé « MAREA » (la « marée », en espagnol), le câble de fibre optique partira de Virginie Beach, aux Etats-Unis, pour arriver à Bilbao, en Espagne. »

    Bonne ou mauvaise idée, alors que les câbles nord-atlantiques sont très loin d’être surchargés ? Ou bien coup de pub ?

    http://rue89.nouvelobs.com/2016/05/27/facebook-microsoft-tirent-cable-internet-sous-latlantique-264170

    #MAREA #câbles_sous-marins #Facebook #Microsoft

  • Rencontre-discussion avec Houria Bouteldja et Isabelle Stengers

    https://www.youtube.com/watch?v=RN3dDXOcnXE

    Ajoutée le 19 août 2016

    Nous sommes très heureuses de vous convier le jeudi 9 juin à 19h à une rencontre-discussion avec #Houria_Bouteldja et #Isabelle_Stengers autour du livre « #Les_blancs_les_juifs_et_nous. Vers une politique de l’amour révolutionnaire. ».

    Que ce soit sur le terrain du pragmatisme politique et philosophique, d’une manière de traiter de la #non-innocence, de l’appel à la création d’une paix qui passe par la #décolonisation_de_la_pensée, d’une critique radicale de la modernité occidentale, les liens entre la pensée de la philosophe et la proposition politique de la militante nous semblent multiples et féconds.

    Durée : 1h24

    #critique_décoloniale #PIR

    • Cette article déjà maintes fois partagé ici est une sorte de réponse directe à Oceanerosemarie https://blogs.mediapart.fr/melusine-2/blog/200616/bouteldja-ses-soeurs-et-nous

      C’est en lisant la tribune de soutien qu’a publiée l’auteure et comédienne Océanerosemarie dans Libération le 30 mai dernier que je me suis décidée à écrire ce texte. Parce qu’il n’est question ni de taire la charge antiféministe à laquelle se livre Bouteldja dans Les Blancs, les Juifs et nous, ni de laisser cette critique aux réactionnaires de droite ou de gauche, qui ne se découvrent des velléités antisexistes que lorsque l’accusation porte sur des racisés.

    • @sombre Stengers est dans les trucs paranormaux depuis pas mal de temps, notamment les OVNI. Elle a donné des interviews à des revues ufologiques, les soutenant face à la « science officielle », est intervenue dans des colloques ufologiques, a préfacé leurs livres, etc. Idem pour les sorciers où elle mêle une critique de la répression anti-sorcières au Moyen-Âge (qui était clairement sexiste) avec des affirmations comme quoi ils/elles auraient eu un savoir valant bien celui de la science.

    • je ne connais pas Stengers et encore moins ce qu’elle dit sur les OVNIS et la chasse aux sorcières. Juste à propos de cette phrase @stephane :

      Idem pour les sorciers où elle mêle une critique de la répression anti-sorcières au Moyen-Âge (qui était clairement sexiste) avec des affirmations comme quoi ils/elles auraient eu un savoir valant bien celui de la science.

      Si c’est une comparaison entre ces domaines à l’époque du Moyen-age et de la Renaissance, ce que tu rapporte de ce qu’elle dit me semble possible. La connaissance médicale des sorcières à la Renaissance était plus avancé que celles des scientifiques. Les sorcières avaient une connaissance avancé en herboristerie, en contraception, en avortements, en accouchements et en hygiène.
      Du coté de la science pendant ce temps c’était le règne de la théorie des humeurs, lecture des urines, saignées à répétition. Pendant longtemps la science n’était pas plus rationnelle que la sorcellerie.
      Dans d’autres domaines comme l’astronomie, c’est pas impossible qu’il y ait des sorcières de l’époque qui en savaient aussi long que les scientifiques accrédités.

      Par contre si Stengers ne précise pas ce contexte historique et parle des connaissances scientifiques aujourd’hui, je suis d’accord avec toi pour dire que ses propos sont délirants.

    • Comme il était prévisible, la ligne de rupture entre, d’une part,

      les tenants d’un PIR-pire-que-tout face à qui tous les coups sont non seulement permis mais nécessaires et vertueux, à commencer par l’exhitition d’inintelligence, et, autant que possible, le discrédit à l’emporte-pièce,

      et celleux, tout de même moins bruyants, qui considèrent qu’il y a bien là quelque chose à lire ou à entendre, et que les difficultés à lire ou à entendre une pensée décoloniale ne tiennent pas aux éventuelles critiques que pourraient mériter leurs locuteurs ou autrices une fois leur propos un minimum entendu , mais d’abord au fait qu’il s’agit d’un discours qui cherche une rupture radicale avec ce monde blanc dont nous sommes, qui se moque bien de ce que cela nous plaise ou non, et d’une critique qui entend en finir avec lui. Ce qui a toutes les chances de nous déplaire de prime abord, en effet, car si nous, blancs, prétendions vouloir « en finir avec le vieux monde », ça n’a jamais été que depuis notre seule position provinciale mais hégémonique de petits mâles occidentaux, et en toute innocence de ce cet occident, son racisme et son patriarcat faisaient de nous-mêmes ;

      cette ligne se donne clairement à voir dans les commentaires.

      Comme l’évoque un des intervenants de la vidéo, on aurait pu s’attendre à ce que, par exemple, le travail fait depuis des années par le féminisme radical ait fourni à certains des outils intellectuels ne serait-ce que pour comprendre que des objets comme l’antiracisme politique et la critique décoloniale ne s’abordent pas sans accepter de se confronter aux difficultés liées au fait que de telles critiques assument pleinement de rompre avec le discours dominant et d’y bousculer les catégories, y compris celles qui y ont été imposées par d’autres luttes : tout comme le fait justement le féminisme radical - et que prétendre se satisfaire de les juger platement l’un comme l’autre à l’aune de semblables catégories (racistes ! homophobes ! et tutti quanti) revient tout de même à venir jouer les matamores, tout en donnant à voir comment l’on s’est soigneusement tenu à l’abri du risque de jamais devoir approcher sa cible .

      Il semble que ce ne soit hélas pas le cas.

      Mais on peut aussi bien espérer que le fait qu’ il n’y a guère qu’en France , et parmi celleux, de l’Agrif aux libertaires en passant par tout le reste, qui n’ont de cesse de jeter assez de discrédit sur cet antiracisme politique en prétendant bruyamment n’y lire qu’extravagances, ignorance, haines diverses, variées et multiples, outrances nègres, arabes, musulmanes ou réactionnaires, que le travail de problématisation du racisme porté, entre autres, par le PIR, soit fallacieusement présenté comme quelque chose de complètement « nouveau » et « inédit » : il se trouve qu’il a été et est formulé ailleurs, dans d’autres contextes, depuis des décennies, tandis que l’antiracisme moral et bien français se félicite toujours, et plus que jamais, de ne jamais rien vouloir savoir d’autre en la matière que son propre universalisme blanc et abstrait...
      que ce fait donc, désormais de plus en plus visible, finisse par rendre à quelques uns le vacarme de leur propre provincialisme et de son autistique arrogance également insupportables.

      J’ai l’air de m’être énervé, et c’est le cas, un petit peu. Marre de lire partout des réactions du niveau de celles de Guénolé ou de Marianne.

      C’est d’un convenu.

      Quant à mépriser et dénigrer, s’il vous plaît, soyez donc un peu originaux, inventifs. Donnez vous au moins la peine de produire un dernier petit quelque chose, avant de disparaître. Parce qu’une chose me semble certaine désormais : l’ancien antiracisme que j’ai connu et défendu moi aussi : blanc, élaboré sans les racisé-e-s, son confort et son inefficacité, ne reviendront plus sur le devant de la scène : ni demain, ni dans vingt ans, ni plus tard. Désormais, on n’a d’autre choix que d’accepter d’y voir plus clair - ce qui, j’en conviens, peut faire mal aux yeux au début.
      Et je m’en réjouis.

    • Isabelle Stengers
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Isabelle_Stengers

      Licenciée en chimie de l’université libre de Bruxelles (ULB), lectrice de Whitehead, de Simondon et de Starhawk, collaboratrice régulière de la revue Multitudes1, Isabelle Stengers enseigne la philosophie des sciences à l’ULB2. Elle est aussi membre du comité d’orientation de la revue d’écologie politique Cosmopolitiques3.

      Isabelle Stengers se fait connaître dès son premier ouvrage, La Nouvelle Alliance (1979), coécrit avec le prix Nobel de chimie Ilya Prigogine, consacré notamment à la question du temps et de l’irréversibilité.

      Elle s’intéresse ensuite, en faisant appel entre autres aux théories de Michel Foucault et de Gilles Deleuze, à la critique de la prétention autoritaire de la science moderne3. Stengers souligne ainsi l’omniprésence de l’argument d’autorité dans la science, ainsi lorsqu’on fait appel aux « experts » pour trancher le débat, comme s’il n’y avait pas de réel différend politique à la source du débat lui-même. Il est important de noter qu’elle ne fait aucunement partie de la mouvance déconstructionniste, pour qui la science ne serait qu’un ensemble de conventions verbales.

      Puis elle travaille sur la critique de la psychanalyse et, notamment, de la répression, par cette dernière, de l’hypnose, rencontrant par ce biais Léon Chertok. Elle est aussi amenée à contribuer au corpus Le Livre noir de la psychanalyse, où elle rencontre un autre auteur de cet ouvrage, l’ethnopsychiatre Tobie Nathan, avec qui elle rédige ensuite un exposé de ses idées sur la psychothérapie.

      Elle se consacre depuis une quinzaine d’années à une réflexion autour de l’idée d’une écologie des pratiques, d’inspiration constructiviste. En témoignent les sept volumes des Cosmopolitiques, publiés aux Empêcheurs de penser en rond/La Découverte, mais aussi ses livres consacrés à la psychanalyse (La Volonté de faire science, 1992), à l’hypnose (L’Hypnose entre science et magie, 2002), à l’économie et à la politique (La Sorcellerie capitaliste, avec Philippe Pignarre, 2005), ou encore à la philosophie (Penser avec Whitehead, 2006).

      En 1990, elle est à l’origine, avec Philippe Pignarre, de la création de la maison d’édition Les Empêcheurs de penser en rond3.

    • @stephane les ovnis, tu es sur ? Tu as des références, ça ne me dit rien du tout. C’est une philosophe des sciences essentiellement et une engagée politique sur les questions des « sans ». Quand à la vidéo, pas le temps encore de la voir, un peu comme tout ce que je pointe sur seenthis en ce moment ça va dans la catégorie #toread

    • @supergeante de ce que j’ai vu elle dit que la question des ovnis révèle un comportement typique de la science universitaire (issue du clergé et d’un étatisme forcené) : mépriser et essayer d’étouffer tout discours, y compris ceux se revendiquant de la pratique et de l’expérience (et non d’une déduction logique hasardeuse), ne provenant pas de son propre réseau de confiance et de légitimation.

      Pour les OVNI, on peut retenir que certains cas ont par la suite été expliqué par la révélation (tardive) des programmes secrets de développement des avions furtifs américains (F117, U-2 etc.) sur la fameuse zone 51. Les habitants voyaient des avions bizarre, reflétant la lumière à très haute altitude ou avec des lumières inhabituelle dans la nuit, mais les autorité (locales et de surcroît fédérales) leur assuraient que rien n’étaient apparu sur les radars (bah oui ils étaient furtifs...).

      Ce qui est « marrant » c’est que les travaux universitaires (qui se sont approprié le terme « science » au cours des XIXe et XXe siècles) ont été caractérisés pendant très longtemps par leur dogmatisme et leur enfermement doctrinal au mépris du pragmatisme et de l’expérimentation.

      Un des meilleurs exemples est précisément la médecine universitaire (longtemps interdite aux femmes, comme les autres activités universitaires) qui pendant plusieurs siècles a défendue la pratique de la saignée et essayé de réduire à néant les pratiques populaires de médecine (bien plus efficaces et pragmatique) en demandant aux rois un monopole professionnel et en désignant les guérisseuses comme des sorcières devant être brûlées (avec l’appuie du clergé qui souhaitait se débarrasser de ce qu’il nommait le paganisme). Aujourd’hui les sciences économiques illustrent bien cet égarement théorique qui caractérise ce milieu qui se gargarise de son indépendance d’esprit bien qu’il doive énormément aux pouvoirs en place dont il est issu.

      Hasard de Seenthis, une discussion à propos du livre Caliban et la Sorcière de Silvia Federici a repris de l’activité : https://seenthis.net/messages/422612

      Je recommande aussi la lecture de cet essai qui fit date :

      Sorcières, sages-femmes et infirmières. Une histoirE des femmes soignantes ; de Barbara Ehrenreich et Deirdre English
      https://www.cambourakis.com/spip.php?article550

    • @martin5 : merci. Je me sens moins seul. Ce que tu exprimes dans ton post résume les intuitions que je pouvais avoir par rapport au Parti des Indigènes de la République et à ses détracteurs. Mais comme je ne suis pas un grand « penseur », sûrement à cause de mon manque de culture universitaire, de mes difficultés à énoncer clairement et de façon concise mon analyse des faits, et sûrement aussi par manque de temps ou pure paresse, tout ce que tu as écrit et qui restait au stade intuitif et informulé chez moi, j’y adhère. Voilà.

    • @aude_v

      Ce
      n’est peut-être pas d’aujourd’hui que les racisé-e-s élaborent leurs
      stratégies anti-racistes... Il y a dans ton propos, @martin5, un côté
      « progrès linéaire », étonnamment. Tu aurais fourni cette analyse sur des
      mouvements que je connais mieux et dans lesquels je suis impliquée que
      j’aurais trouvé ça un peu condescendant et ignorant de décennies de
      luttes.

      Est ce ce passage

      Parce qu’une chose me semble certaine désormais : l’ancien antiracisme que j’ai connu et défendu moi aussi : blanc, élaboré sans les racisé-e-s, son confort et son inefficacité, ne reviendront plus sur le devant de la scène : ni demain, ni dans vingt ans, ni plus tard. Désormais, on n’a d’autre choix que d’accepter d’y voir plus clair - ce qui, j’en conviens, peut faire mal aux yeux au début.

      qui te donne cette impression de conception en termes de « progrès linéaire » ? Je voulais justement dire qu’au contraire, c’est une rupture radicale (autonomie, notion de #champ_politique_blanc...) qui avait lieu depuis un peu plus d’une décennie et il me semble que ça n’est pas ignorer, minorer ou faire injure aux luttes antiracistes de la fin du xxeme siècle que de le dire.

      Je m’excuse pour le ton très condescendant. C’est un travers très profondément installé chez moi, qui se trouve encore accentué sitôt que la discussion devient conflictuelle (ce qui était le cas de ce commentaire).

      Je postais juste un lien vers cette vidéo parce que j’ai trouvé cette discussion profondément stimulante et qu’elle n’était pas encore référencée ici. La manière dont Isabelle Stengers, dont je découvre justement avec intérêt le travail de critique depuis quelques mois, y rapproche les méfaits de l’impérialisme sur les européens et sur le reste du monde m’a particulièrement interpellé, (sur ce sujet comme tant d’autres, je découvre tardivement l’eau tiède) comme le fait que cela puisse fournir une base de discussion avec quelqu’un comme Houria Bouteldja.

    • La Chronique
      La Fabrique, le 13 septembre 2016
      https://seenthis.net/messages/524238

      Des vieux staliniens du Monde diplomatique aux totos de Montreuil, des bien pensants du Nouvel Observateur aux ex-gauchistes de Libération, tous sont tombés d’accord : le livre d’Houria Bouteldja, Les Blancs, les Juifs et nous, est raciste, identitaire, homophobe, ignorant de l’histoire, balayé par des torrents essentialistes et religieux et – l’adjectif qui tue – antisémite. Il est inutile de faire remarquer que toutes ces critiques sont étayées par des phrases tronquées et sorties de leur contexte, que par bêtise ou mauvaise foi l’ironie du livre est prise au premier degré, que le mot « race » est absurdement pris au sens biologique, bref que toutes ces lectures sont truquées. Inutile parce que la religion de ces gens-là est faite : Houria Bouteldja est intolérable – comme femme, comme militante d’un mouvement qui fait entendre des vérités désagréables, et comme arabe, ce qui est vraiment un comble. On s’étonne que nous ayons publié ce livre, et même on nous en fait reproche, violemment parfois. Nous considérons au contraire qu’il a bien sa place chez nous, dans un catalogue consacré aux voies diverses menant à l’émancipation des opprimés.

      #Houria_Bouteldja

  • Le gouvernement souhaite-t-il vraiment la mixité sociale ? | Le blog de Thomas Piketty

    http://piketty.blog.lemonde.fr/2016/08/31/le-gouvernement-souhaite-t-il-vraiment-la-mixite-sociale

    Beaucoup mieux que le fouillis incompréhensible et l’arrogance de Frédéric Lordon, et les cartes sont très intéressantes.

    En ces jours de rentrée scolaire, la question mérite d’être posée : le gouvernement souhaite-t-il vraiment promouvoir la mixité sociale, ou bien va-t-on en rester aux effets d’annonce ? Cela me permettra également de répondre à quelques questions posées par des internautes concernant ma chronique Le scandale APB.

    Rappelons tout d’abord que le ministère de l’éducation avait annoncé en 2015 la mise en place de nouveaux dispositifs visant à réduire la ségrégation en vigueur dans les collèges. On avait même évoqué l’idée d’une ambitieuse expérimentation à Paris, avec des annonces précises à la rentrée 2016 et une mise en place à la rentrée 2017, suivie d’une possible généralisation dans le reste du pays. Malheureusement tout reste très flou à ce stade, et le ministère comme la Ville de Paris ne semblent guère pressés de passer de la rhétorique à la réalité.

    #école #éducation #paris #cartographie #cartoexperiment

  • Caf : 80 000 foyers privés d’APL en août… et la plupart ne le savent pas
    http://www.marianne.net/caf-milliers-foyers-prives-apl-aout-plupart-ne-savent-pas-100244725.html

    Esther, 85 ans, a reçu la lettre couperet courant juin. « Vos droits changent à compter du 1er juillet », lui indique la Caisse d’allocations familiales (#CAF). L’aide au logement de quelques centaines d’euros dont elle bénéficiait jusqu’ici est purement et simplement supprimée. Esther vit à Nice et, pour la CAF, son loyer est jugé trop élevé. Esther habite le même logement depuis trente ans. Elle vient de perdre son mari. Sa retraite, désormais de 800 euros, ne suffit plus à payer son loyer de 940 euros, mais ses enfants ont choisi de l’aider plutôt que lui imposer un déménagement. « Qui accepterait de me louer un appartement, à mon âge ? », s’interroge-t-elle. Pour la vieille dame, la sanction est rude : sans #APL (aide personnalisée au logement), ses revenus mensuels chutent d’un mois sur l’autre de près de 300 euros, sans recours possible !

    Les villes chères sont les plus concernées

    Esther n’est pas la seule dans ce cas. Depuis le 1er juillet – les locataires ne s’en rendront compte qu’en août, les aides au logement étant perçues avec un mois de retard –, près de 80 000 foyers vont subir une baisse, voire la suppression, de leur APL si leur #loyer est manifestement trop élevé par rapport à la taille du ménage. Un rabotage qui concerne surtout les personnes vivant dans des villes chères comme Paris, Nice, Lyon… « Plus précisément 1,2% des #allocataires percevant les aides au #logement. Pour 98,8% des allocataires, il ne se passera rien ! » , se défend-on au ministère du Logement. Il n’empêche : pour près de 80% des foyers concernés, l’aide diminuera de 70€ en moyenne. Pour les 20% restants, elle va disparaître.

  • Interview fleuve (et très intéressante) avec Mourad de La Rumeur
    http://sous-culture.com/mourad-la-rumeur

    (…) Ce qu’on voulait démontrer, c’est que tu pouvais tout à fait venir avec un instru assez doux et y poser un propos assez dur. Et tu peux même utiliser dans des textes, des termes doux mais pour développer une idée derrière qui était dure. C’est ça qu’on voulait mettre en avant. Les voix devaient toujours être au-dessus alors que d’autres faisaient le contraire, ils mettaient la musique en avant. Quand je dis que le texte était important : par rapport à notre passif, en tant que fils d’immigrés, on avait quand même des comptes à rendre à nos parents qui s’étaient démenés pour qu’on puisse avoir une éducation et qu’on ait un avenir. Nous voulions absolument, même si nous ne faisions pas écouter ça à nos parents, qu’ils n’aient pas honte si jamais ils tombaient là-dessus, qu’ils ne disent pas : « c’est quoi ces texte, tu insultes qui ? ». Il fallait que ça reste beau. Par rapport à leur sacrifice, on était tenus d’avoir la meilleure des vies qu’eux avaient voulue pour nous et c’est pour cela qu’on a tous plus ou moins fait des études. J’ai un cursus un peu particulier. J’ai fait un BEP de compta, un bac G2 comptabilité puis je suis parti à la fac pour passer mon DEUG de science éco. Après la réalité économique m’a très vite rattrapé et il a fallu travailler. Le bon côté de la fac c’est que ça pousse à aller chercher l’info et à ne pas tout prendre pour argent comptant. À toi de te débrouiller pour emprunter tes propres circuits d’information, pour ouvrir des bouquins. On nous a souvent taxés de rappeurs intellos mais encore une fois, c’était vraiment un dû envers nos parents. Perso je ne pouvais pas me permettre d’arriver avec des textes légers qui n’ont ni queue ni tête. Il fallait que mon père puisse se défendre face à ses amis qui lui diraient sur un ton moqueur : « Et j’ai appris que ton fils faisait du rap ! ». Il fallait qu’il puisse lui répondre : « Écoute ce que fait mon fils, c’est bien écrit, c’est intelligent ». Je voulais que mon père puisse dire ça. Pour lui le hip-hop était une « musique de sauvage ». Comme tous les pères, il voulait que son fils travaille, fasse ce qu’il faut pour un meilleur avenir, qu’il soit à l’aise économiquement et surtout qu’il évite tous les problème. Seule ma mère était un peu au courant au début mais j’esquivais le sujet. Par exemple, quand j’allais en Province pour un concert, je disais à mes parents que j’allais passer un week-end chez Philippe ou chez un autre pote, « On va s’amuser, on va jouer à la console ». C’est à partir du troisième volet que mon père a commencé à vraiment être au courant. Puis avec « L’Ombre sur le Mesure », la signature chez EMI et les déplacements nombreux, les clips diffusés dans l’alternative de M6, on ne pouvait plus rien cacher. Tout ça pour dire qu’on était tous d’accord pour ne pas rendre nos parents honteux et c’était une des choses qui faisait que La Rumeur était La Rumeur.

    via @ldcoppola cc @opironet

  • Not a Drill : SETI Is Investigating a Possible ET Signal From #Space
    http://observer.com/2016/08/not-a-drill-seti-is-investigating-a-possible-extraterrestrial-signal-from-

    The detection of the mysterious signal and the ensuing investigations will be discussed at the IAA SETI Permanent Committee during the 67th International Astronautical Congress in Guadalajara, Mexico, on September 27—the same day and location where Elon Musk will reveal his plans to colonize #Mars. The Observer will be following up on both these stories from the Congress.

    Chronologie du contact extraterrestre : http://www.monde-diplomatique.fr/2016/08/A/56069

  • Hulk Hogan et Peter Thiel v. Gawker. La vallée des hypocrites, par Evgeny Morozov (Les blogs du Diplo, Silicon Circus, 30 mai 2016)
    http://blog.mondediplo.net/2016-05-30-La-vallee-des-hypocrites #st

    Les multinationales de l’Internet ont beau discourir sur la libre circulation de l’information, leurs propriétaires utilisent leur influence pour bloquer la moindre intrusion dans leur vie privée. Illustration récente à l’aune du procès intenté par un ancien catcheur contre un site racoleur.

    http://zinc.mondediplo.net/messages/28173 via Le Monde diplomatique

  • Inside Facebook’s (Totally Insane, Unintentionally Gigantic, Hyperpartisan) Political-Media Machine — The New York Times, 28/08/2016
    http://www.nytimes.com/2016/08/28/magazine/inside-facebooks-totally-insane-unintentionally-gigantic-hyperpartisan-poli

    The #Facebook product, to users in 2016, is familiar yet subtly expansive. Its algorithms have their pick of text, photos and video produced and posted by established media organizations large and small, local and national, openly partisan or nominally unbiased. But there’s also a new and distinctive sort of operation that has become hard to miss: political news and advocacy pages made specifically for Facebook, uniquely positioned and cleverly engineered to reach audiences exclusively in the context of the news feed. These are news sources that essentially do not exist outside of Facebook, and you’ve probably never heard of them. They have names like Occupy Democrats; The Angry Patriot; US Chronicle; Addicting Info; RightAlerts; Being Liberal; Opposing Views; Fed-Up Americans; American News; and hundreds more. Some of these pages have millions of followers; many have hundreds of thousands.

    #médias «#information»

  • I worked on Facebook’s Trending team – the most toxic work experience of my life | The Guardian
    https://www.theguardian.com/technology/2016/may/17/facebook-trending-news-team-curators-toxic-work-environment

    Most, if not all, of what you’ve read about Facebook’s Trending team in Gizmodo over the past few weeks has been mischaracterized or taken out of context. There is no political bias that I know of and we were never told to suppress conservative news. There is an extraordinary amount of talent on the team, but poor management, coupled with intimidation, favoritism and sexism, has resulted in a deeply uncomfortable work environment. Employees I worked with were angry, depressed and left voiceless – especially women.

  • À quoi peut bien servir la #chaîne_de_blocs ?

    Tous les jours, plusieurs articles apparaissent dans les médias pour expliquer que la chaîne de blocs (#blockchain dans la langue de Satoshi Nakamoto) va résoudre encore un nouveau problème. Pour le non-spécialiste, il n’est pas évident de faire la part du réel et du fantasme dans toutes ces applications de la chaîne de blocs. C’est en pensant à ce non-spécialiste que j’ai écrit cet article : peu ou pas de technique, juste une exploration des choses où la chaîne de blocs est vraiment utile, par rapport à celles où elle n’a pas d’intérêt.

    http://www.bortzmeyer.org/a-quoi-sert-blockchain.html

    [Non, je ne propose pas de remplacer SeenThis par une chaîne de blocs.]

  • Baignade surveillée, par Pierre Joxe | Le Club de Mediapart

    https://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/260816/baignade-surveillee-par-pierre-joxe

    Dans un communiqué transmis à Mediapart depuis sa villégiature balnéaire, Pierre Joxe, ancien ministre de l’intérieur et membre honoraire du Conseil constitutionnel, explique pourquoi il avait décidé d’aller nager ce vendredi après-midi 26 août dans la tenue vestimentaire de son choix, c’est-à-dire « un costume couvrant entièrement mon corps depuis les chevilles jusqu’aux poignets et ne laissant apparaître que ma tête ». Mais, à l’heure de la marée haute, est intervenue la décision du Conseil d’Etat…