Turquie : l’ambassadeur russe grièvement blessé après une attaque armée à Ankara
▻http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/12/19/turquie-l-ambassadeur-russe-grievement-blesse-apres-une-attaque-armee-a-anka
Turquie : l’ambassadeur russe grièvement blessé après une attaque armée à Ankara
▻http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/12/19/turquie-l-ambassadeur-russe-grievement-blesse-apres-une-attaque-armee-a-anka
Russian ambassador to Turkey shot dead in Ankara art gallery
Monday 19 December
▻http://www.middleeasteye.net/news/russian-ambassador-ankara-targeted-gunmen-local-media-1223148265
Ambassadeur russe assassiné à Ankara : la politique russe en Syrie mise en cause
▻http://m.rfi.fr/europe/20161220-assassinat-ambassadeur-russe-ankara-syrie-russie-iran-onu-observateur
Très certainement, sauf que quand on dit la même chose concernant « la politique occidentale » on se fait traiter de taliban.
EU says member states can start deporting refugees and migrants back to Greece from March
Returning immigrants ’will provide further disincentives against irregular entry,’ claims commission’s deputy leader
▻http://www.independent.co.uk/news/world/europe/europe-refugees-migrants-greece-march-a7462921.html
#Dublin #renvois #Grèce #it_has_begun #expulsions #asile #migrations #réfugiés
La Commission rend compte des progrès réalisés dans le cadre de l’agenda européen en matière de migration
« La Commission a adopté aujourd’hui sa quatrième recommandation sur la reprise des transferts vers la Grèce au titre du règlement de Dublin, qui constitue une étape en vue du fonctionnement normal des règles du système de Dublin. Elle constate que la Grèce a accompli des progrès sensibles en mettant en place les structures institutionnelles et juridiques indispensables au bon fonctionnement d’un régime d’asile. Toutefois, aux fins de la reprise des transferts, il convient de tenir compte du fait que la Grèce doit encore faire face à une pression migratoire élevée et que des insuffisances subsistent dans le régime d’asile grec, en particulier en ce qui concerne les conditions d’accueil, le traitement des demandeurs vulnérables et la rapidité d’enregistrement, d’introduction et d’examen des demandes d’asile.
Par conséquent, la Commission recommande la reprise progressive des transferts vers la Grèce, sur la base d’assurances reçues au cas par cas des autorités grecques, selon lesquelles chaque personne transférée sera accueillie avec dignité. Afin d’éviter de faire peser une charge insupportable sur la Grèce, la reprise des transferts ne sera pas rétroactive et concernera uniquement les demandeurs d’asile entrés en Grèce dans des conditions irrégulières à partir du 15 mars 2017 ou dont la Grèce sera responsable à partir de cette date en application d’autres critères du système de Dublin. Afin de soutenir les efforts de la Grèce, la Commission invite tous les États membres à se conformer pleinement à leurs obligations en matière de relocalisation et à veiller au déploiement d’un nombre suffisant d’experts en matière d’asile en Grèce.
Les demandeurs ne devraient être transférés que si les autorités grecques donnent des assurances, au cas par cas, selon lesquelles chaque demandeur sera traité conformément au droit de l’Union. Pour le moment, les demandeurs d’asile vulnérables, dont les mineurs non accompagnés, ne devraient pas être transférés vers la Grèce. »
Les réfugiés de nouveau renvoyés vers la Grèce
Athènes dénonce la décision de l’Union européenne, qui dit rétablir « un fonctionnement normal » du système qui détermine la répartition des candidats à l’asile.
C’est un coup de massue pour Athènes. A partir de mi-mars, les pays de l’Union européenne, dont la France, seront autorisés à renvoyer vers la Grèce tous les demandeurs d’asile ayant pénétré sur le sol européen via ce pays. Cette proposition, présentée jeudi 8 décembre par la Commission européenne, permettrait de rétablir « un fonctionnement normal » du système dit de Dublin, qui détermine les règles de répartition des candidats à l’asile dans l’UE.
Depuis 2011, la Grèce était exclue du sytème de renvoi, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) ayant jugé à plusieurs reprises que le pays ne remplissait pas des conditions dignes d’accueil de réfugiés. En décembre 2014, la CEDH a ainsi donné gain de cause à deux d’entre eux qui se plaignaient des conditions de leur détention dans des centres de rétention. Elle avait alors condamné Athènes à payer 6 500 euros pour préjudice moral à un Iranien et 8 500 euros à un Irakien, estimant que le pays avait violé l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’homme, relatif à « l’interdiction de traitement inhumain et dégradant ».
« Hypocrisie »
Des accusations venant conforter les conclusions du rapport annuel 2015-2016 d’Amnesty International, qui dénonce « tortures » et « recours excessifs à la force ». Cette année, l’organisation Human Rights Watch a elle aussi dénoncé dans un rapport de 27 pages, les « conditions de détention arbitraire et prolongée d’enfants “non accompagnés” en violation du droit international et des lois grecques ».
Malgré cette jurisprudence européenne continue, « la Commission estime que la Grèce a fait des progrès significatifs dans la mise en place des structures institutionnelles et juridiques essentielles pour un fonctionnement en bonne et due forme du système d’asile ». Sur le plan de la procédure d’asile, les choses se sont en effet améliorées en Grèce ces trois dernières années, mais l’état sanitaire des 48 camps d’accueil répartis à travers le pays reste souvent catastrophique. Une grande partie des 60 000 réfugiés et migrants bloqués sur le sol grec depuis la fermeture des frontières des pays du Nord en février passe l’hiver sous de simples tentes, sans électricité ni chauffage. Avec des sanitaires réduits au strict minimum.
« Les conditions de nos camps ne sont pas bonnes parce que l’Europe ne nous donne pas ni l’argent ni le renfort en personnel promis au moment de l’accord entre l’Union européenne et la Turquie signé le 18 mars »,précise Georges Kiritsis, responsable de l’organe grec de coordination de la crise migratoire. « Cette décision de rétablir Dublin pour la Grèce est incompréhensible. Nous avons déjà du mal à gérer 60 000 personnes et on veut désormais nous renvoyer celles qui sont entrées via nos îles ? Nous pénaliser parce que nous sommes tout comme l’Italie, une porte d’entrée vers l’Europe ? », ajoute-t-il.
Le ministre chargé de la politique migratoire, Yiannis Mouzalas, a prévu de se déplacer à Bruxelles dans les tout prochains jours pour tenter de négocier une prolongation de l’exclusion de la Grèce du régime de Dublin.« Si les pays du Nord nous renvoient plusieurs milliers de personnes et que la Turquie décide de rouvrir les vannes et de laisser de nouveaux réfugiés arriver sur nos îles alors nous ne pourrons pas faire face, se désolait jeudi une source grecque proche du dossier. La volonté politique européenne de faire de la Grèce ou de l’Italie des zones tampons devient de plus en plus claire. Nous ne pouvons pas accepter cette hypocrisie, cet égoïsme, ce manque d’unité européenne qui nourrit les discours populistes et nationalistes. »
Pour Amnesty International, la décision de Bruxelles est « hypocrite » alors qu’une grande partie des états membres refuse encore de participer au mécanisme de relocalisation dans l’ensemble de l’UE de près de 160 000 réfugiés d’ici à fin 2017. Un objectif fixé en septembre 2015 par la Commission et très loin d’être atteint : 8.162 personnes ont jusqu’ici été relocalisées, dont 6 212 de Grèce. « Nous avons besoin de plus de solidarité européenne pas de devenir un camp géant à ciel ouvert », affirme Georges Kiritsis.
Nuances
Le commissaire (grec) aux affaires intérieures, Dimitris Avramopoulos, a tenu à nuancer la portée de la décision de Bruxelles : les renvois des personnes vers la Grèce ne seront possibles que pour celles qui seront arrivées dans ce pays après le 15 mars 2017. Les mineurs et les personnes vulnérables ne seront « pour le moment » pas concernés. Et la mesure ne sera pas rétroactive. Elle ne pourra donc s’appliquer aux étrangers qui sont actuellement dans un autre Etat membre de l’Union après avoir d’abord accosté en Grèce.
Bruxelles voulait, en fait, adopter une décision très symbolique avant le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement, qui aura lieu les 15 et 16 décembre et doit notamment aborder la question de la migration. Il s’agissait, pour la Commission, de démontrer que le système de Dublin (le premier pays d’accueil d’un migrant est chargé d’enregistrer sa demande) est encore viable et que l’on peut en revenir au fonctionnement normal de l’espace Schengen, dont les règles ont été singulièrement mises à mal par la crise des réfugiés.
▻http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/12/09/les-refugies-de-nouveau-renvoyes-vers-la-grece_5046287_3214.html
EU says Greece fit to take back migrants
The European Commission on Wednesday (8 December) said it wants member states to start transferring people back to Greece as of mid-March under so-called Dublin rules.
EU: Returns to Greece Put Refugees at Risk
(Athens) – Plans to resume returns of asylum seekers to Greece put the rights of thousands of people at risk, Human Rights Watch said today. The move demonstrates once again the European Union’s failure to uphold its human rights obligations and share responsibility for refugees.
▻https://www.hrw.org/news/2016/12/10/eu-returns-greece-put-refugees-risk
Migranti, da marzo 2017 torna il trattato di Dublino
Da metà marzo 2017 torneranno a funzionare, almeno parzialmente, i meccanismi di trasferimento di migranti, previsti dal trattato di Dublino. Lo ha annunciato giovedì 8 dicembre, durante una conferenza stampa, il Commissario europeo alle migrazioni, Dimitris Avramopoulos.
EASO to further support Greece: New Operating Plan for activities in 2017 has been put in place
EASO’ support for Greece will continue in the course of 2017. EASO and Greece have today signed an Operating Plan, encompassing all technical and operational assistance to Greece. Support activities foreseen include: support on relocation, support for the implementation of tasks under the EU-Turkey Statement, supporting and enhancing identification and assistance to vulnerable applicants, and support with absorption of EU funds
▻https://www.easo.europa.eu/news-events/easo-further-support-greece-new-operating-plan-activities-2017-has-been-
Germany to return refugees to Greece starting in March
Berlin to begin returning newly arrived asylum seekers to Greece after five-year suspension of such transfers.
▻http://www.aljazeera.com/news/2017/01/germany-return-refugees-greece-starting-march-170112123822339.html
#Allemagne
Germany: suspension of Dublin procedures to Greece set to end on 15 March 2017
Dublin procedures involving transfers to Greece have been formally suspended by the German Ministry of Interior since January 2011. However, with the latest decision of the Ministry of 30 December 2016 the suspension of Dublin procedures to Greece is set to end on 15 March 2017.
▻http://www.ecre.org/germany-suspension-of-dublin-procedures-to-greece-set-to-end-on-15-march-2017
Questions et réponses : recommandation sur les conditions à remplir pour la reprise des transferts de demandeurs d’asile vers la Grèce au titre du règlement de Dublin
▻http://europa.eu/rapid/press-release_MEMO-16-4253_fr.htm
The Federal Constitutional Court stops a deportation to Greece
Germany and other European states are cranking up the deportation pressure on Greece. It is not just about the admission of people under the Dublin regulation; even individuals recognised as refugees are targeted. A decision published on May 24th, 2017 by the German Federal Constitutional Court has now put a damper on such endeavours.
▻https://www.proasyl.de/en/news/the-federal-constitutional-court-stops-a-deportation-to-greece
Flüchtlinge in Griechenland: Deutschland beginnt mit Rückführungen
▻http://www.tagesschau.de/multimedia/video/video-315283.html
Germany to restart sending migrants back to Greece
Germany is to send back asylum seekers to Greece, ending a five-year suspension of the EU’s asylum rules on transfers because of poor reception conditions.
EU states begin returning refugees to Greece
European Union member states like Germany, UK and others to send asylum seekers back to where they first sought refuge, despite the continued economic strife in Greece.
Deutschland schließt Flüchtlings-Deal mit Griechenland
Was soll mit Migranten geschehen, die bereits in einem anderen EU-Land Asyl beantragt haben? Nach Spanien ist sich die Bundesregierung nun auch mit Griechenland einig.
▻https://www.handelsblatt.com/politik/deutschland/migration-deutschland-schliesst-fluechtlings-deal-mit-griechenland/22924074.html?ticket=ST-2364569-UIS46DaWdsHhS4WX5dHf-ap6
#Allemagne
L’Allemagne accuse la Russie de cyberattaques
▻http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/11/29/l-allemagne-accuse-la-russie-de-cyberattaques_5040241_3214.html
Berlin voit dans la multiplication de récents piratages informatiques la volonté de Moscou de perturber le jeu politique à moins d’un an des législatives allemandes A moins d’un an des élections législatives, l’Allemagne redoute une multiplication de piratages informatiques notamment en provenance de Russie pour perturber le jeu politique. « L’Europe est au centre de ces tentatives de déstabilisation et l’Allemagne tout particulièrement », a estimé, mardi 29 novembre, le directeur du renseignement (...)
Royaume-Uni : machines à cash, machines à drames
▻http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/11/24/machines-a-cash-machines-a-drames_5036892_3214.html
La dernière génération de machines à sous, les « FOBT », qui prolifèrent dans les quartiers populaires britanniques, suscite une dangereuse addiction.
La déchéance de Darren Farr, patron d’un magasin de dépôt-vente Cash Converters Grimsby, port de pêche en déclin du Lincolnshire (nord de l’Angleterre), n’a fait l’objet que de quelques lignes dans le Grimsby Telegraph, le 12 novembre.
Ce jour-là, les lecteurs de la rubrique judiciaire du quotidien apprenaient la condamnation du quadragénaire à seize mois de prison avec sursis pour avoir soustrait un total de 23 000 livres (27 000 euros) à son employeur sur deux ans pour financer sa passion des paris dont il était devenu dépendant. Un héritage de 10 000 livres y était aussi passé.
« Cet homme a tout perdu. Il s’est mis dans tout un tas de difficultés financières mais aujourd’hui, il est sincèrement repentant », a plaidé son avocat, assurant que son client avait commencé à rembourser ses dettes, avait cessé de visiter les officines de pari et fréquentait assidûment les séances de désintoxication des « parieurs anonymes ».
Darren Farr ne s’en est pas si mal tiré. Les médias britanniques relatent régulièrement les drames de couples qui explosent, de salariés perdant leur emploi, voire de suicides liés à l’addiction à la dernière génération de machines à sous, les « FOBT« (« Fixed-Odds Betting Terminals » pour « terminaux de paris à cotes fixes »). Clinquantes et clignotantes, elles proposent une série de jeux de hasard sur écran – dont la roulette, le loto ou la course de chevaux –, que le client peut enchaîner à un rythme effréné : toutes les vingt secondes.
Pertes très vite abyssales
Alors que les mises sont limitées à 2 livres sur les bandits manchots classiques, les fentes à billets de banque des FOBT avalent toutes les coupures jusqu’à 100 livres. A raison de 100 « quids » (livres) chaque vingt secondes, ce sont l’équivalent de 350 euros qui peuvent partir en fumée chaque minute.
Mais le secret ultime de ces machines infernales se cache dans le taux élevé de chance de gain pour lequel elles sont programmées : 97,3 %. Cette particularité est la source de l’addiction. Les mises sont si élevées et les parties si rapidement enchaînées que les pertes peuvent être très vite abyssales. Sans cesse, la machine vous bombarde d’informations destinées à vous donner l’espoir de gains futurs, comme les numéros qui sont déjà sortis, comme s’ils avaient la moindre influence sur les tirages suivants.
D’ailleurs la machine est techniquement imbattable, même sur de très longues parties. Chacune des 33 000 FOBT rapporte en moyenne 1 000 livres de bénéfice par semaine au secteur des jeux qui, avec 9 000 boutiques implantées au Royaume-Uni, ramasse 1,7 milliard sur les 46 milliards pariés chaque année.
Pas une rue commerçante d’un quartier populaire britannique sans une multitude d’officines de paris qui, de « Ladbrokes » à « Coral » proposent de miser aussi bien sur les courses de chevaux que sur toutes sortes de compétitions sportives. A l’intérieur, une clientèle très largement masculine s’affaire sur les « terminaux de jeu ».
« Un trouble du cerveau »
L’ambiance est pesante. Les agressions de gérant, souvent seuls dans une boutique pleine d’espèces, sont fréquentes, mais peu médiatisées, tant est lourde la pression exercée sur leurs employés par les rois du secteur.
Autorisées depuis 1999, les FOBT y ont éclipsé les paris équestres ou sportifs auprès d’une clientèle jeune. Même la loi de 2005 limitant le nombre de ces machines à quatre par pas-de-porte n’a pas freiné leur prolifération : les chaînes de magasins ont multiplié les succursales, parfois à quelques encablures de distance. Les enseignes de dépôt-vente, tels Cash converters, où les clients pauvres peuvent regarnir leur portefeuille, ne sont généralement pas loin.
Le phénomène est si massif et ses conséquences si lourdes que ces « terminaux » addictifs, surnommés « la cocaïne » des professionnels du jeu de hasard, sont devenus un lourd problème de santé publique et de société.
Dans un récent documentaire du magazine Panorama de la BBC, Wendy Bendel, une femme dont le compagnon avait mis en cause son addiction aux FOBT dans une lettre de suicide pour expliquer son geste, a témoigné et mené l’enquête. Placé dans un IRM avec une manette de jeu, un joueur dépendant joue les cobayes dans l’émission. « L’addiction au jeu n’est pas un échec de la volonté mais un trouble du cerveau exploité par les sociétés de pari, y explique David Nutt, le neuropsychopharmacologue qui mène l’examen. Le cerveau de la personne dépendante s’est modifié pour être entraîné vers le désir de parier ».
Intense lobbying du secteur
Les ravages des FOBT sont tels, les protestations de certains élus et des églises si pressantes, que les chaînes de magasins de paris ont dû prendre des mesures. Les clients repérés électroniquement pour leur addiction sont censés voir apparaître des messages d’avertissement lorsqu’ils jouent.
Les sociétés du secteur doivent aussi verser une partie de leurs recettes à des associations chargées de soigner les personnes dépendantes. Mais ni l’une ni l’autre de ces obligations n’est sérieusement satisfaite, dénoncent ces dernières.
Fin octobre, peu après l’émission choc de la BBC, la ministre des sports, Tracey Crouch, a annoncé le lancement d’une réflexion sur le sujet. Le Labour réclame la limitation du montant des paris à 2 livres au lieu de 100 et rappelle que la République d’Irlande interdit les FOBT sauf dans les casinos.
Mais le gouvernement de Theresa May résistera-t-il à l’intense lobbying d’un secteur qui inclut les populaires bookmakers, emploie 40 000 personnes, inonde de pub les chaînes de télé et rapporte à l’Etat un milliard de livres de recettes fiscales par an, dont 400 millions pour les seules machines à sous infernales ?
#Hongrie : une « clôture intelligente » avec la Serbie
Dotée de capteurs de chaleur, elle est censée lutter contre l’entrée illégale de migrants.
Migrants stranded in derelict warehouse as Hungary reinforces Serbia border fence
Hungary is building a second ’intelligent’ fence equipped with heat and motion sensors and night-vision cameras along its border with Serbia.
▻http://www.ibtimes.co.uk/migrants-stranded-derelict-warehouse-hungary-reinforces-serbia-border-fen
La Hongrie construit une deuxième barrière à sa frontière sud
Budapest estime qu’une double barrière permettra de retenir les réfugiés pendant le traitement de leurs demandes d’asile. Des plaintes ont été adressées au commissaire européen chargé des migrations.
▻https://m.lecourrier.ch/147186/la_hongrie_construit_une_deuxieme_barriere_a_sa_frontiere_sud
Hungary building yet another fence on border with Serbia
Hungary has started to build a second fence along the southern border with Serbia, Reuters reported on Monday, citing Hungarian officials.
Hungary spokesman: We don’t like the fence, but we need it
Hungarian government spokesman Zoltán Kovács lectured Europe not to be naïve on refugees, warned the U.K. not to try to “cherry-pick” EU benefits during Brexit negotiations and insisted his country remained strongly pro-EU on a visit to Brussels Monday.
▻http://www.politico.eu/blogs/playbook-plus/2017/01/hungary-viktor-orban-we-dont-like-the-fence-but-we-need-it
La Hongrie construit une #barrière_électrifiée pour repousser les migrants
La clôture doit être munie de détecteurs de chaleur, de caméras et de haut-parleurs.
Hungary builds new high-tech border fence - with few migrants in sight
A daunting new barrier is beginning to loom over Hungary’s southern border, capable of delivering electric shocks to unwanted migrants and armed with heat sensors, cameras, and loudspeakers that blare in several languages.
▻http://uk.reuters.com/article/uk-europe-migrants-hungary-fence-idUKKBN1692M6
Fear stalks migrants huddled along Hungary’s border
Migrants waiting in Serbia face new barriers including an electrified fence
▻https://www.theguardian.com/global-development/2017/mar/19/hungary-serbia-border-migration-controls-containers
Second mur fini à la frontière hongro-serbe
Le gouvernement de Viktor Orban entend rendre la frontière plus étanche encore à toute entrée clandestine.
▻https://www.lecourrier.ch/148992/second_mur_fini_a_la_frontiere_hongro_serbe
Une « clôture intelligente » sur une route déserte
Malgré la baisse du nombre de demandes, le gouvernement hongrois a mis en place, 20 mètres derrière la première clôture, une deuxième série de clôtures. Cette « clôture intelligente » est équipée de capteurs de mouvement, de caméras de surveillance et de capteurs tactiles. Toute personne qui déclenche un signal est clairement avertie, par une bande enregistrée en 10 langues différentes, que traverser la frontière est une infraction pénale. Comme l’a précisé un garde-frontière, la police des frontières peut être sur les lieux en une minute, dès qu’un passage est signalé ou que la clôture est simplement touchée. Vouloir traverser la frontière est pratiquement devenu sans espoir, puisque les patrouilles de police assurent une présence 24 heures sur 24 dans cette zone frontalière.
▻https://www.osar.ch/des-faits-plutot-que-des-mythes/articles-2017/une-cloture-intelligente-sur-une-route-deserte.html
Serbian NGO says electric ‘#smart_fence’ violates human rights
The Belgrade Center for Protection and Help for Asylum-Seekers says Hungary’s move of testing an electrified “smart fence” on the border with Serbia violates European human-rights agreements, BalkanInsight reported yesterday.
Hungary: We built a wall and the EU should pay for it
Hungary expects €400 million for ‘protecting all the citizens of Europe from the flood of illegal migrants.’
▻http://www.politico.eu/article/hungary-we-built-a-wall-and-the-eu-should-pay-for-it
Orban veut faire payer par Bruxelles la moitié de sa clôture antimigrants
Le premier ministre hongrois réclame à la Commission européenne 440 millions d’euros pour avoir « protégé » l’Europe du « flot de migrants illégaux ».
▻http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/09/01/orban-veut-faire-payer-par-bruxelles-la-moitie-de-sa-cloture-antimigrants_51
Vu de Hongrie. L’UE “doit payer” la clôture antimigrants
Budapest réclame auprès de Bruxelles la moitié des 880 millions d’euros engagés dans la construction de la barrière antiréfugiés s’étendant le long de la frontière serbe. L’offensive de Viktor Orbán partage la presse magyare et détériore les rapports déjà tendus avec l’UE.
EU rejects Hungary’s demand to finance border fence
The European Commission rejected Hungarian demands to co-finance its fences along the country’s shared borders with Serbia and Croatia.
“We are not financing the construction of fences or barriers at the external borders,” EU commission spokesperson, Alexander Winterstein, told reporters in Brussels on Friday (1 September).
Murs hongrois : une faillite de la politique migratoire européenne ?
En répondant à la crise migratoire par l’érection de murs et de contraintes réglementaires arbitraires, la Hongrie ne fait que révéler un mal plus profond : l’absence de politique migratoire européenne. Cet impensé contribue à attiser les égarements xénophobes dans les pays de l’Union européenne (UE), voire rend possible la faillite du projet d’intégration européenne dans son ensemble.
Il muro dell’Ungheria di Orban, ferita nell’Europa di oggi
Nell’estate del 2015 l’Ungheria fu fortemente esposta alla crisi dei rifugiati lungo la rotta balcanica. Migliaia di profughi, soprattutto siriani, giunsero alla frontiera serbo-ungherese dopo aver attraversato Turchia, Grecia, Bulgaria e Macedonia. La città di confine di Subotica, in Serbia, divenne un grande parcheggio di anime alla ricerca di una via per l’Europa, e questa via era l’Ungheria.
Le autorità magiare si trovarono spiazzate, e senza preparazione per fronteggiare la situazione. Permisero il transito lungo quella frontiera e poi sul territorio nazionale, per far sì che quella gente in marcia sconfinasse rapidamente in Austria, paese-ponte per la Germania: la meta più ambita per chi fuggiva e fugge ancora oggi da guerre e povertà.
Andò così per un po’, fintanto che Viktor Orbán, il premier ungherese, non decise di erigere una barriera metallica lungo i 175 chilometri di confine con la Serbia, replicata a stretto giro anche su quello con la Croazia, altro passaggio chiave sul crinale balcanico.
La barriera ungherese è stata percepita da tanti come un vulnus nell’Europa post-89; come il ritorno sgradevole di un muro, dopo il collasso di quello di Berlino, in cui l’Ungheria ebbe un ruolo fondamentale. Nell’estate del 1989 il governo di Budapest, rinnovato nei ranghi, deciso a negoziare la transizione con le opposizioni seguendo la via tracciata da Wałęsa e Jaruzelski in Polonia, e avviato all’apertura graduale del confine con l’Austria, permise ai tedeschi dell’est in vacanza nel paese magiaro di sconfinare in Austria, e trovare dunque asilo a Ovest. Per la DDR fu un colpo tremendo: la dimostrazione che i suoi sudditi volevano lasciarla.
E sempre a proposito di fughe via Austria al tempo della Guerra fredda va ricordata quella degli ungheresi dopo la rivoluzione del 1956, affogata nel sangue dai carri armati dei sovietici. È anche per questo motivo che il “muro” al confine con la Serbia è stato visto come un insulto che Orbán ha arrecato alla storia del suo stesso paese.
Ma il fattore storico-emotivo si rivela insufficiente e limitante per capire il significato politico della chiusura della frontiera sud e di quella della rotta balcanica (che però è solo parziale: l’area di crisi si è spostata in Bosnia-Erzegovina), su cui Orbán e il suo partito, Fidesz, hanno costruito una parte importante del consenso, ancora notevole dopo tre elezioni vinte (2010, 2014 e 2018). Sigillare la frontiera è stato un passaggio decisivo sulla via di quella democrazia non liberale, o illiberale, che Orbán vuole realizzare. Il suo modello di Europa, un’Europa cristiana e conservatrice, vede nell’immigrazione un pericoloso grimaldello. Il flusso dei rifugiati sulla via balcanica è stato percepito come un’ulteriore sfida al cuore del vecchio continente, e Orbán ha più volte sostenuto che l’Ungheria si è attivata per salvarlo. A questa retorica, mistica e mitica, si è affiancata una propaganda cinica e spietata contro i rifugiati e l’odiato George Soros, per Orbán il massimo interprete della dimensione multiculturale del paradigma liberale.
La costruzione della barriera sulla frontiera meridionale è stata per Orbán un’occasione politica da cogliere rapidamente, per dimostrare che la sua vocazione non liberale è cosa seria e opporsi alla Germania di Angela Merkel e alla sua politica delle “porte aperte”, altra espressione di prima fascia dell’ideologia liberale. Orbán, in quei frangenti, sembrava in netta minoranza, ma la realtà rivela che aveva perfettamente intuito ciò che si celava dietro l’iniziale empatia verso i rifugiati, e cioè quel sentimento di paura, diffidenza e persino rabbia aperta nei confronti dei rifugiati che, alimentato dalla frustrazione sociale post-crisi, si aggira per l’Europa.
Il primo ministro magiaro sembrava predicare nel vuoto anche nel 2010, quando, tornato al potere dopo otto anni di purgatorio, espresse il gran rifiuto alle politiche di austerità. Poco prima l’Ungheria, travolta dall’urto della crisi, era stata salvata dal Fondo monetario internazionale. Il governo Orbán non seguì più la sua ricetta, impostando una politica economica alternativa. I tassi furono portati ai minimi e vennero applicate imposte salatissime sui grandi capitali dominanti nel bancario, nella grande distribuzione e nelle telecomunicazioni: capitali in maggioranza stranieri.
Agli occhi di Orbán hanno colonizzato oltre il limite consentito l’Ungheria post-89, favoriti da una classe dirigente – quella liberale e post-comunista – passiva e inadatta a proteggere il paese dall’assedio del capitale straniero, oggi in ritirata: il governo ha riacquisito molti di questi asset. Grazie poi al ritorno alla crescita (dovuta prima di tutto alla ripresa europea e mondiale), ha aperto i rubinetti dando al sistema di welfare, prima pallido, fondamenta molto più solide.
Con questa politica economica, di rottura, di rivalsa e di assistenza, capace di dare sia sfogo che copertura alla delusione dell’Ungheria – condivisa in tutta l’area Visegrad – per la mancata convergenza economica con l’Europa occidentale, che fu la grande promessa dell’allargamento del 2004, Orbán non solo ha edificato consenso in patria, ma si è messo alla testa del movimento populista in Europa. Inizialmente è stata infatti l’avversione all’austerità imposta dal modello liberale-liberista a sospingerlo. Il contrasto nei confronti dei rifugiati e dell’immigrazione in generale sono un successivo e ulteriore gradino nella strategia, ambiziosa, di disegnare un’agenda di destra conservatrice e non liberale che sappia prima o poi essere maggioritaria in Europa.
E pensare che in origine, al momento del crollo del comunismo, la Fidesz si presentava come un partito liberale, fatto da giovani. Poi Orbán lo rimodellò, dandogli una linea cristiano-democratica, e con questa impostazione riuscì a vincere le elezioni nel 1998. Nel 2010 si è presentano con la maschera populista-sovranista, ed è quella che ancora porta. Altri hanno iniziato a indossarla, cercando di scalare il potere. A oggi ci sono riusciti solo Jarosław Kaczyński in Polonia e, per un periodo breve, Matteo Salvini in Italia. In altri paesi Ue i partiti, la stampa e l’opinione pubblica riescono ancora a formare un cordone sanitario nei confronti del modello Orbán e dei suoi aspetti più autoritari, quali il controllo assoluto sulla stampa e sulle università, oltre che i periodici attacchi all’indipendenza della magistratura.
▻https://www.ispionline.it/it/pubblicazione/il-muro-dellungheria-di-orban-ferita-nelleuropa-di-oggi-24329
Le chiffre de 9200 islamistes radicaux en Allemagne demande à être affiné et pourrait être rapproché du nombre de 15.000 personnes radicalisées ou signalées comme telles et suivies en France.
Vaste opération policière contre un groupe salafiste en Allemagne
▻http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/11/15/vaste-operation-policiere-contre-un-groupe-salafiste-en-allemagne_5031447_32
9 200 islamistes radicaux en Allemagne
Le renseignement intérieur évalue à environ 9 200 le nombre d’islamistes radicaux présents en Allemagne et à 1 200 celui des plus déterminés d’entre eux susceptibles de pouvoir commettre des attentats.
Les autorités allemandes ont accru la pression ces derniers temps sur les milieux salafistes. La justice allemande avait arrêté il y a une semaine cinq personnes soupçonnées d’avoir monté un réseau de recrutement pour le compte du groupe Etat islamique (EI), dont un présenté par le gouvernement comme étant un des principaux relais du groupe djihadiste dans le pays.
En Moldavie, le candidat prorusse remporte l’élection présidentielle
▻http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/11/13/moldavie-le-candidat-prorusse-en-tete-de-la-presidentielle_5030508_3214.html
La victoire annoncée d’Igor Dodon, candidat ouvertement prorusse à l’élection présidentielle moldave, a bien eu lieu. Dimanche soir 13 novembre, les premiers résultats donnaient au dirigeant du Parti des socialistes moldaves un score de 56,5 %, contre 43,5 % à sa rivale pro-européenne, Maia Sandu.
Après nous avoir longuement expliqué pourquoi ce choix anti-européen est profondément débile, Le Monde aborde quand même quelques petits détails…
Mais l’explication principale du désamour est ailleurs. Elle tient à la faillite des partis politiques proeuropéens, au pouvoir depuis 2009. L’épisode le plus saillant de cette faillite fut la découverte, à la fin de 2014, de la disparition des caisses de trois banques du pays de 1 milliard d’euros, soit 15 % du PIB, qui vont durablement plomber le budget national. Le « casse du siècle » a profondément choqué un pays où 40 % de la population vit avec moins de 5 dollars par jour.
Plus généralement, le champ politique « pro-européen » a été monopolisé par des oligarques corrompus qui ont profité de leur accès au pouvoir pour faire main basse sur de larges pans de l’économie nationale et prendre le contrôle des institutions de l’Etat, en premier lieu la justice.
L’analyse du Monde le lendemain remet ça :
Moldavie, Bulgarie : une vague « prorusse » dans l’est de l’Europe ?
▻http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/11/14/moldavie-bulgarie-une-vague-prorusse-dans-l-est-de-l-europe_5031084_3214.htm
En Moldavie, les pro-Européens au pouvoir depuis 2009 ont largement déçu leurs partisans. Ils ont mis le pays en coupe réglée, faisant main basse sur de larges pans de l’économie nationale et des institutions, en premier lieu la justice. Le vote prorusse y apparaît clairement comme un vote de rejet d’une élite pro-européenne perçue comme corrompue.
Impossible de conclure simplement ce paragraphe par la phrase suivante :
un vote de rejet d’une élite pro-européenne corrompue.
Après les deux phrases précédentes, parfaitement factuelles et sans ambiguïtés, le rejet reste un problème de perception…
Le Monde respecte l’article 11 de la déclaration des droits de l’homme en somme, et toi tu leur fais un ignoble procès d’intention ? Faudrait voir à réviser « Nos valeurs » ;-)
Article 11
1. Toute personne accusée d’un acte délictueux est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d’un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées.
« L’homme qui se prend pour un sultan » par Selahattin Demirtaş
►http://www.monde-diplomatique.fr/2016/07/DEMIRTAS/55962
Dans sa soif croissante de pouvoir, le président turc a lancé une chasse aux sorcières contre ses opposants. L’un des principaux responsables de la gauche témoigne de sa dérive autocratique.
Selahattin Demirtaş, coprésident du Parti démocratique des peuples (HDP) et député d’Istanbul depuis juin 2015 a été arrêté et placé en garde à vue cette nuit en Turquie, avec d’autres membres de sa formation politique. En juillet dernier, peu avant la tentative de putsch contre le pouvoir de Recep Tayyip Erdoğan, il signait cette tribune dans nos colonnes (...)
Selahattin Demirtas, l’homme fort du HDP, muselé par la Turquie
▻▻http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/11/06/selahattin-demirtas-l-homme-fort-du-hdp-musele-par-la-turquie_5026152_3214.h
Selahattin Demirtas, l’homme fort du HDP, muselé par la Turquie
▻http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/11/06/selahattin-demirtas-l-homme-fort-du-hdp-musele-par-la-turquie_5026152_3214.h
Turquie : les dirigeants du principal parti prokurde en garde à vue
▻http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/11/04/les-dirigeants-du-principal-parti-prokurde-turc-en-garde-a-vue_5025090_3214.
Turquie : arrestation du rédacteur en chef du quotidien d’opposition « Cumhuriyet »
►http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/10/31/turquie-arrestation-du-redacteur-en-chef-du-quotidien-d-opposition-cumhuriye
La police turque a fait une descente, lundi 31 octobre à l’aube, aux domiciles de plusieurs journalistes du quotidien d’opposition Cumhuriyet. A Istanbul, le rédacteur en chef, Murat Sabuncu, a été arrêté. A Ankara, le journaliste Güray Öz a été interpellé. En revanche, les policiers n’ont pas trouvé chez lui Akin Atalay, le président du directoire, qui séjourne actuellement à l’étranger.
Treize mandats d’arrêt ont été émis contre les journalistes du quotidien, soupçonnés, selon le procureur d’Istanbul, de connivence avec deux organisations terroristes : le mouvement de Fethullah Gülen, accusé d’avoir fomenté la tentative de coup d’Etat du 15 juillet, et le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit en Turquie).
Islande : l’alliance dirigée par les Pirates obtient la majorité des sièges
▻http://quebec.huffingtonpost.ca/2016/10/29/parti-pirate-islande-election-majorite_n_12705884.html
Le huffington post s’est emballé ?
Contredit par
▻http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/10/30/en-islande-le-parti-pirate-ne-realise-pas-la-percee-esperee_5022606_3214.htm
En Islande, le Parti pirate ne réalise pas la percée espérée
La formation radicale a triplé le nombre de ses députés mais se place en troisième position à l’issue des législatives, dans l’incapacité de former une coalition de gouvernement.
et ►https://www.mediapart.fr/journal/international/301016/en-islande-le-parti-pirate-se-renforce-mais-reste-en-dehors-du-pouvoir
La justice espagnole ouvre la voie à l’indemnisation de milliers de travailleurs précaires
▻http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/10/06/la-justice-espagnole-ouvre-la-voie-a-l-indemnisation-de-milliers-de-travaill
La justice espagnole a ouvert la voie à l’indemnisation de milliers de travailleurs intérimaires, après une décision de justice européenne fustigeant la législation en vigueur en Espagne, où la précarité atteint le double de la moyenne européenne.
La Cour d’appel de Madrid a donné raison mercredi 5 octobre à une femme qui réclamait des indemnités après avoir été employée pendant neuf ans comme intérimaire au ministère de la défense. Le ministère devra lui verser 6 141 euros en dédommagement de la fin de son contrat, dit la décision consultée.
La cour a décidé de réviser en partie le jugement de première instance, en tenant compte d’une décision de la Cour européenne de justice datant du 14 septembre.
La justice européenne a estimé que l’Espagne bafouait les règles communautaires, car sa législation ne prévoit aucune indemnisation à la fin du contrat des travailleurs intérimaires, alors que certains peuvent accomplir pendant des années les mêmes tâches qu’un employé en contrat fixe. Seuls les employés en CDI ou CDD y ont droit, avec des durées variables.
Lire aussi : En Espagne, moins de chômage, plus de CDD
Une décision qui fait jurisprudence
Près de 26% des travailleurs espagnols sont en contrat temporaire (intérim ou CDD), soit le double de la moyenne de l’UE.
La #jurisprudence créée par cette décision européenne pourrait avoir d’énormes conséquences pour les entreprises espagnoles mais aussi pour les administrations publiques, friandes de contrats d’#intérim.
Dans la santé publique par exemple, seulement 50 % des médecins disposent d’un contrat de travail fixe, et un infirmier sur trois est en contrat précaire, selon les syndicats du secteur.
Cauchemars et facéties #46
▻https://lundi.am/Cauchemars-et-faceties-46
Errance sur l’internet
« ▻http://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/bulles-souterraines-virus-zombie-et-trous-geants-en-siberie-une-certain »
« ►http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2016/07/31/prisonniers-pour-la-science »
« ▻http://motherboard.vice.com/fr/read/comment-les-architectes-travaillent-a-lere-des-tueries-de-masse »
« ▻http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2016/09/23/97002-20160923FILWWW00189-20-anomalies-detectees-sur-des-equipements-de-l-e »
« ▻http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2016/09/16/32001-20160916ARTFIG00002-l-experience-des-bornes-wi-fi-a-new-york-tourne-m »
« ▻http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/09/23/le-mi6-britannique-recrute-des-agents-specialistes-du-tracage-en-ligne_50022 »
« ▻http://www.normandie-actu.fr/ce-maire-de-normandie-qui-veut-expulser-les-fiches-s-de-sa-ville_2325 »
« ▻http://www.lci.fr/societe/le-nord-traque-les-allocataires-du-rsa-non-inscrits-a-pole-emploi-2003079.html »
« ▻http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/08/14/briques-plastique-et-robots-une-visite-a-l-usine-de-fabrication-des-lego_498 »
« ▻http://digg.com/video/how-tennis-balls-are-made »
#Venise se mobilise contre les ravages des « grandi navi »
▻http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/09/25/venise-se-mobilise-contre-les-ravages-des-grandi-navi_5003080_3214.html
Malgré les belles paroles assurant qu’il sera bientôt mis un terme aux passages de #navires_de_croisière géants dans la #lagune de Venise, les habitants de la ville continuent à voir plusieurs fois par jour, à la saison estivale, des mastodontes des mers frôler au ralenti les façades des palais et des églises, avant de déboucher sur le bassin de Saint-Marc
[...] Sur le papier, la cause est entendue. Depuis le #décret_Clini-Passera, au printemps 2012, l’entrée dans la lagune est interdite aux navires de #croisière. Mais en réalité, c’est exactement le contraire, car le texte affirmant le principe de l’interdiction est assorti d’une précaution qui en annule la portée : le passage des navires est interdit, certes, mais il reste autorisé… tant qu’il n’aura pas été mis sur pied de solution alternative.
[...] En 600 passages par an, les navires géants déversent 1 million de touristes sur les restaurants et les commerces de souvenirs, permettant ainsi, selon les avocats du statu quo, le maintien de plusieurs centaines d’#emplois. Un argument de poids, face auquel la colère des habitants pèse bien peu.
Pendant ce temps, la ville se dépeuple inexorablement. Le centre de Venise compte chaque année 1 000 résidents de moins. En 2015, ils étaient à peine plus de 55 000.
Tiziana Cantone, martyre italienne du respect de la vie privée
▻http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/09/17/tiziana-cantone-martyre-italienne-du-respect-de-la-vie-privee_4999289_3214.h
Depuis quelques jours, le visage souriant d’une inconnue, une grande et belle femme brune de 31 ans, a envahi les écrans et les pages des journaux italiens. Mardi 13 septembre, à Mugnano, près de Naples, Tiziana Cantone s’est pendue dans la maison de sa mère, un an et demi après la diffusion sur des sites pornographiques de vidéos dans lesquelles elle apparaissait. Par bravade ou par inconscience, en avril 2015, elle avait accepté de se prêter au jeu de vidéos très explicites en compagnie de (...)
Les députés suisses veulent enterrer le retour des quotas
▻http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/09/13/les-deputes-suisses-veulent-enterrer-le-retour-des-quotas_4996888_3214.html
Le 9 février 2014, le peuple #suisse approuvait le référendum de l’Union démocratique du centre (#UDC) « contre l’#immigration de masse », qui prévoyait de fermer les frontières aux travailleurs étrangers une fois dépassé un certain seuil. Deux ans plus tard, le Parlement helvétique, chargé de mettre en œuvre ce vote radical, est en pleine reculade, faute d’avoir réussi à résoudre la quadrature du cercle, également au cœur des négociations sur le Brexit : comment limiter la #libre_circulation_des_travailleurs de l’#Union_européenne tout en maintenant des #traités_commerciaux avec celle-ci ?
Echange de données sur les passagers : l’accord avec le Canada menacé d’un veto de la justice européenne
▻http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/09/08/l-echange-de-donnees-aeriennes-avec-le-canada-sous-la-menace-d-un-veto-de-la
L’avocat général auprès de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), Paolo Mengozzi, a considéré, dans un avis rendu jeudi 8 septembre, que des dispositions d’un accord sur les échanges de données des passagers aériens (PNR), signé entre l’Union européenne (UE) et le Canada ne sont, en l’état actuel, pas compatibles avec la charte des droits fondamentaux de l’UE. Les juges de Luxembourg, qui suivent fréquemment les avis de l’avocat général, devront désormais se prononcer sur cette question qui (...)
#surveillance #CJUE #PNR
Migrants : Le Royaume-Uni va édifier une « Grande Muraille » de 4 mètres de haut à Calais - La Libre.be
▻http://www.lalibre.be/actu/international/migrants-le-royaume-uni-va-edifier-une-grande-muraille-de-4-metres-de-haut-a
International
Les travaux de construction d’un mur destiné à empêcher des migrants et réfugiés de s’introduire à bord de poids-lourds à destination de la Grande-Bretagne, vont commencer ce mois-ci, ont déclaré des autorités britanniques. Le ministre de l’Immigration, Robert Goodwill, a justifié devant les députés britanniques ce renforcement du dispositif de sécurité à Calais. Plusieurs milliers de migrants vivent dans un camp surnommé la « jungle » en attente de parvenir à effectuer la traversée vers le Royaume-Uni.
#murs #frontières #calais
Gran Bretagna pronta a costruire muro anti-immigrazione a Calais
Secondo le prime stime, Londra pagherà due milioni di sterline per una barriera di cemento lunga quasi due chilometri. Immediate le polemiche, Kate Gibbs, direttrice della Road Haulage Association, la lobby degli autotrasportatori: «Scandaloso spreco di denaro pubblico»
▻http://www.repubblica.it/esteri/2016/09/07/news/muro_calais_gran_bretagna_francia-147332681/?ref=fbpr
Londra costruirà un muro anti-migranti a Calais
Barriera alta 4 metri e lunga un chilometro: costerà 2,7 milioni di euro. Pronta entro l’anno
Vu du Royaume-Uni. Et maintenant, le “mur de Calais"
“Monstruosité” pour certains, nécessité pour d’autres, le futur mur financé par Londres pour empêcher le passage des migrants divise les commentateurs de la presse britannique.
UK slated over planned anti-refugee wall in Calais
Officials say construction of UK-funded four-metre high, 1km-long wall in the French port will start this month.
Mur antimigrants à Calais : « Ces obstacles ne freinent pas la migration, ils la compliquent »
A Calais, Londres finance l’édification d’un mur végétalisé en béton haut de 4 mètres et long de 1 kilomètre pour sécuriser la RN16, la nationale qui mène au port et longe la « jungle », le bidonville où vivent 6 900 réfugiés selon la préfecture (plus de 9 000 selon des associations) désireux, dans leur grande majorité, de se rendre au Royaume-Uni.
▻http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/09/15/mur-antimigrants-a-calais-ces-obstacles-ne-freinent-pas-la-migration-ils-la-
UK offers security firms $105m to beef up French side of border
Deal for UK to pay private security staff stationed in France 365 days a year is part of ’externalisation’ of border, experts say
▻http://www.middleeasteye.net/news/uk-offering-private-security-firms-105mn-beef-calais-border-23532305
Pulsion de mur à Calais
Erigée au nom de la souveraineté nationale, la séparation physique entre les migrants et le port de la ville française est une première en Europe depuis le mur de Berlin. Signe de la fin de toute politique de la bienveillance.
▻http://www.liberation.fr/debats/2016/09/26/pulsion-de-mur-a-calais_1511280
La maire de Calais échoue à stopper la construction d’un mur « anti-intrusions »
La maire du port de Calais a tenté sans succès lundi d’interrompre les travaux d’un mur dans sa ville du nord de la France, destiné à empêcher les migrants de gagner la Grande-Bretagne.
The Calais Wall: #Vinci and the other profiteers making a killing from building an anti-migrant barrier
Work has now started on the “great wall of Calais”, the 13 foot high £2 million anti-migrant security wall ordered by the UK and French governments. The wall will block off the “jungle”, a government created slum where approximately 10,000 people are living (some trying to cross to the UK, others waiting for a welcome in France), from the motorway near the Channel’s busiest port. The money for the wall is provided by the UK government, while the construction is overseen by the French authorities.
Dimitris Christopoulos : « Il faut passer à l’offensive pour sauver les #droits_de_l’homme »
▻http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/08/28/dimitris-christopoulos-il-faut-passer-a-l-offensive-pour-sauver-les-droits-d
Il a l’énergie communicative des hommes de terrain et le verbe précis et direct de ceux qui tentent de penser des solutions pour les maux du monde. Dimitris Christopoulos, 47 ans, a passé plus de vingt ans à défendre les droits de l’homme dans son pays, la #Grèce.
Un combat qui a mené la Fédération internationale des droits de l’homme (#FIDH) – son 39e congrès vient de prendre fin à Johannesburg (Afrique du Sud) – à le choisir, samedi 27 août, pour être son nouveau président.
Sujets abordés dans l’article : #UE #sécurité #libertés_individuelles #responsabilité_sociale_de_l'État #lanceur_d’alerte #migration #droit_d'asile