• #Marielle_Franco

    –-> une présentation de Marielle Franco sur wikiradio (#audio).
    https://www.raiplayradio.it/audio/2019/12/WIKIRADIO---Marielle-Franco-ecfb8a18-984a-4790-ac5a-f188a3ffb1c2.html

    #biographie

    Et dans cette présentation, une partie dédiée à la #toponymie :

    A partir de la minute 17’05 on parle de la toponymie liée à Marielle Franco.
    On parle de l’initiative de Anne Hidalgo de dédier le nom d’un jardin à Marielle Franco (#Paris, #France).
    Et un nom de rue à #Cologne, en #Allemagne (#Köln).
    A #Buenos_Aires (#Argentine), une station de métro.

    Minute 17’20 :
    A #Rio_de_Janeiro, la préfecture lui dédie le #Quarteirão_Cultural :


    Rio de Janeiro dédie aussi une rue à son nom.
    Dans l’audio on explique qu’à ce moment là on est en pleine campagne électorale qui sera gagnée par Bolsonaro.

    Retranscription de l’extrait concernant l’histoire de la plaque mise en son nom, puis vandalisée et reproduite et distribuée en 1000 exemplaires par un anonyme pour être affichée partout à Rio et dans le monde :

    «Marielle diventa il punto cruciale del conflitto. Anche da morta diventa un simbolo e anche un obiettivo di guerra. Con un atto vandalico, i sostenitori di Bolsonaro spezzano in due la placca stradale con il suo nome e la esibiscono come un trofeo alla folla minacciando anche chi la pensa come Marielle di fare la stessa fine. Dopo qualche giorno arriva la risposta e in piazza durante una manifestazione arrivano decine e decine di pacchi che vengono aperti, contengono mille targhe identiche a quella spezzata con la scritta di Marielle. Sono il regalo di un sostenitore anonimo. Monica Beniso le distribuisce alla folla che le tiene a due mani sulla testa a braccia tese. L’impatto è molto impressionante. Le placche con il nome di Marielle Franco occupano tutta la piazza e poi si sparpaglieranno per la città a indicare una nuova geografia. Ora quella placca si può addirittura scaricare da internet e può essere appesa in ogni dove. Qualcuno l’ha persino rifatta all’uncinetto, con gli stessi colori e l’ha inchiodata all’angolo della sua via, nella favela. Politica con cariño, con affetto, questo diceva Marielle Franco.»

    #noms_de_rue #Brésil #toponymie_politique

    ping @isskein

    • Cet événement a déjà été signalé sur le blog @neotoponymie
      Rua Marielle Franco, du Brésil aux villes monde : quand le symbole de la lutte se multiplie et circule

      Le 1er Avril 2019, le Conseil de Paris a voté à l’unanimité le projet de nomination d’une rue en l’honneur de Marielle Franco. Ceci à l’initiative du Réseau Européen pour la Démocratie au Brésil. Il s’agit d’un hommage à la conseillère municipale élue du Parti du socialisme et de la liberté (PSOL), sauvagement assassinée avec son chauffeur Anderson Gomes le 14 Mars 2018 dans le centre de Rio de Janeiro. Marielle était une femme noire, lesbienne et issue de la favela Maré. Avec courage et acharnement, elle menait un combat quotidien pour lutter contre différentes formes de discriminations au Brésil, notamment les violences policières qui continuent d’être exercées massivement à l’encontre des jeunes noir.es des favelas au nom de la “guerre contre la drogue”. Marielle était également sociologue et elle s’était battue à ce titre, et en tant qu’“amie du funk”, pour donner une nouvelle visibilité à cette musique brésilienne. Ce courant musical du funk carioca, développé dans les années 1990 et associé à la jeunesse des favelas, continue d’être fortement marginalisé et décrié par les médias et les pouvoirs publics. Marielle était membre du mouvement Apafunk créé en 2008, suite à la demande d’approbation d’une loi fédérale reconnaissant le funk comme mouvement culturel et musical de caractère populaire, et allant ainsi à l’encontre de la criminalisation du mouvement.

      L’assassinat de Marielle ne représente pas seulement une atteinte à la démocratie, mais également une tentative de faire taire les voix dissidentes qui s’élèvent pour dénoncer avec fermeté les injustices sociales au sein de la scène politique brésilienne, désormais aux mains d’un président d’extrême droite nostalgique de la dictature. Depuis le 14 Mars 2018, des voies se sont élevées, non seulement au Brésil où des manifestations ont rassemblé des milliers de Brésiliens et Brésiliennes dans toutes les grandes villes du pays, mais aussi partout dans le monde, pour que justice soit rendue. Cet hommage et le combat pour obtenir justice se sont matérialisés dans le symbole d’une plaque de rue, du nom de Marielle Franco, apposée devant la chambre des députés à Rio.

      Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux en Octobre dernier, deux députés du parti PSL, parti de l’actuel président, se félicitaient d’avoir retiré et détruit la plaque au nom de Marielle, installée en hommage à celle-ci. Cet acte a suscité la colère de millions de brésiliens et brésiliennes et la riposte a été immédiate. Une cagnotte de plus de deux mille reais s’est constituée en 24 minutes, permettant ainsi la création de mille plaques qui ont été brandies le 14 octobre 2018, lors d’une manifestation intitulée “mille plaques pour Marielle”.

      Cette plaque est rapidement devenue, au Brésil et bien au-delà, un signe de ralliement au souvenir et au combat de Marielle. Différents mouvements en apposent dans les rues de grandes villes, comme ci-dessous à Berlin, ou réclament des nominations officielles comme c’est le cas à Paris, à Buenos Aires et à Lisbonne où ces initiatives ont été relayées officiellement avec des engagements de nominations en 2019.

      Par ailleurs, de très nombreux murals représentent Marielle dans des quartiers centraux comme périphériques au Brésil et parfois ailleurs. La tentative extrêmement violente symboliquement d’éradication de la figure iconique de Marielle, sorte de second assassinat, a amplifié et internationalisé le mouvement pour sa mémoire et son combat qui s’incarne désormais dans sa figure et dans la plaque à sa mémoire infiniment reproduite.

      Si les deux auteurs présumés de l’assassinat ont enfin pu être identifiés un an après le meurtre, la question de savoir qui a commandité cet acte reste en suspens. La lutte continue aussi et surtout sur ce front, et de nombreux.ses Brésilien.nes exigent une réponse, comme en témoigne la circulation du désormais fameux ashtag #Quem matou Marielle ? sur les réseaux sociaux.

      En cette période où le Brésil semble s’enfoncer vers une forme de chaos politique et social, les mouvements de résistance s’organisent et la contestation est bien visible. Le carnaval de mars 2019, et notamment la fameuse école de samba Estação primeira de Mangueira, ont rendu hommage à Marielle, n’en déplaise au président Bolsonaro.
      Membros do Amigos da Onça levantam placas com o nome da vereadora Marielle Franco, assassinada em março do ano passado Foto : Gabriel Paiva / Agência O Globo

      De même, le débat sur les violences policières a été ravivé en février dernier après la mort par étouffement d’un jeune homme noir dans un supermarché, qui a donné lieu au #VidasNegrasImportam (les vies noires comptes).

      Le combat contre les discriminations et pour la justice sociale s’étend donc au-delà du Brésil. La confirmation de l’inauguration prochaine d’une rue au nom de Marielle Franco à Paris marque un moment inédit de commémoration transnationale. C’est également un symbole fort dans un contexte actuel de regain de politiques identitaires et liberticides dans de nombreux pays.

      PS : En avril 2019, une décision aurait été prise pour nommer d’après Marielle Franco un nouveau jardin public suspendu à Paris aux alentours de la gare de l’Est.

      Au cours de l’année 2019 d’autres initiatives sont prises hors du Brésil, notamment à Buenos Aires et à Lisbonne.

      https://neotopo.hypotheses.org/2025

  • L‘économie du #viol : la #prostitution en Allemagne (1/3) - 50 - 50 Magazine50 – 50 Magazine | « les péripéties de l’égalité femmes/hommes »
    https://www.50-50magazine.fr/2019/10/09/leconomie-du-viol-la-prostitution-en-allemagne-1-3

    Vue de France, l’Allemagne est un pays prospère, avec un taux de chômage bas, beaucoup d‘entreprises florissantes, des institutions fortes et stables. Vue de Roumanie, l’Allemagne est un pays où l‘on peut envoyer sa fille, nièce ou cousine de façon à ce qu’elle gagne de quoi faire vivre toute la famille.

  • Un membre pro-migrants du parti de Merkel abattu d’une balle dans la tête

    L’administrateur de la circonscription de Cassel, ville située dans le land de Hesse, Walter Lübcke a été tué dimanche d’une balle dans la tête, a indiqué la police à la presse allemande. La version d’une mort volontaire a déjà été exclue.

    Il était également connu pour sa position en faveur des migrants. Ainsi, le 14 octobre 2015, alors que près d’un millier d’habitants de Cassel s’était réuni près de l’hôtel de ville pour protester contre la construction de centres d’accueil des réfugiés, M.Lübcke avait déclaré que ceux qui ne partageaient pas les valeurs chrétiennes telles que l’aide aux personnes dans le besoin pouvaient quitter le pays à tout moment.

    https://fr.sputniknews.com/international/201906031041328842-membre-pro-migrants-parti-merkel-mort
    #Allemagne #homicide #Walter_Lübcke #meurtre #extrême_droite #assassinat #néo-nazis

    • Pro-migrant German mayors receive death threats

      At least three prominent German pro-migrant mayors have received death threats, it emerged Thursday, days after police arrested a suspected far-right extremist over the assassination-style gun murder of a local politician.


      https://www.thelocal.de/20190620/pro-migrant-german-mayors-receive-death-threats

      #Henriette_Reker #Cologne #Andreas_Hollstein #Altena #Holger_Kelch #Cottbus #menace_de_mort

    • Allarme neonazisti nel nord Germania, «Si preparavano a uccidere»

      Il gruppo Croce del Nord aveva compilato una lista di politici «amici degli immigrati» e aveva persino acquistato i sacchi per trasportarne i cadaveri. Rapporto dell’Ufficio per la difesa della Costituzione: oltre 12 mila pronti alla violenza.

      Avevano persino ordinato 200 body-bag, cioè sacchi sigillati che servono ad accogliere i cadaveri. E la calce viva, con tutta probabilità per cancellare le prove. Un gruppuscolo di neonazisti del nord Germania, radicato in Brandeburgo e in Meclemburgo-Pomerania anteriore, aveva intenzioni pericolose: secondo fonti dell’Ufficio per la difesa della Costituzione (BfV, i servizi di sicurezza interni della Repubblica federale), i militanti della “Croce del Nord” avevano anche compilato una lista di 25mila nomi, con politici della Spd, dei Verdi, della Sinistra ma anche della Cdu, considerati “amici degli immigranti” per l’impegno politico svolto.

      L’elemento più preoccupante è la partecipazione di personale della polizia, o di militari della Bundeswehr, che secondo gli inquirenti hanno utilizzato i computer e le informazioni di servizio per compilare la “lista nera”, e hanno accesso alle armi d’ordinanza. Un militante è ancora membro attivo del corpo speciale della polizia.

      Il gruppo comunicava con chat criptate sul network Telegram: secondo l’agenzia Rnd, il nucleo centrale dell’organizzazione era composto da una trentina di esperti di survival che si preparavano al “giorno X”, quando l’ordine pubblico fosse crollato per l’arrivo di un’ondata di profughi o per attacchi di matrice islamica. Per il momento, l’impegno maggiore dei neonazi era quello di ampliare l’organizzazione, cercando persone di ideologia simile in tutto il nord Germania.

      Le indiscrezioni sull’indagine della “Croce del Nord” compaiono proprio nelle stesse ore in cui il BfV pubblica il suo rapporto annuale sulle minacce allo Stato: secondo il documento, in Germania sono presenti 24.100 estremisti di destra, di cui 12.700 “orientati alla violenza”, contro 32mila estremisti di sinistra (novemila pronti alla violenza), 30mila stranieri di ideologia estremista e quasi 27mila islamisti radicali.

      Dopo la pubblicazione del rapporto, il ministro degli Interni Horst Seehofer ha sottolineato la necessità di usare criteri molto severi con i nostalgici. Qualche analista ha segnalato il pericolo che l’emergere di gruppi islamici pericolosi, in prevalenza salafiti, possa distrarre dalla lotta contro il neonazismo. Ma in questi giorni il dibattito è forte: l’assassinio del politico dell’Assia Walter Lübcke, considerato “amico degli immigrati” ad opera di un neonazista apparentemente in azione da solo, ha rinnovato l’allarme.

      https://www.repubblica.it/esteri/2019/06/28/news/allarme_neonazisti_nel_nord_germania_si_preparavano_a_uccidere_-229850450/?ref=RHRS-BH-I0-C6-P14-S1.6-T1

      #Nordkreuz

  • Kommunen auf dem Weg zum sicheren Hafen

    Seit der Gründung der SEEBRÜCKE im Juli 2018 haben sich zahlreiche Städte, Gemeinden und Kommunen mit der SEEBRÜCKE solidarisch erklärt. Sie stellen sich gegen die Abschottungspolitik Europas und leisten selbst einen Beitrag um mehr Menschen ein sicheres Ankommen zu ermöglichen. Diese Beiträge sind lokal sehr unterschiedlich. Die hier aufgeführten Orte erfüllen mindestens eine der Forderungen der SEEBRÜCKE.


    https://seebruecke.org/startseite/sichere-haefen-in-deutschland
    #villes-refuge #asile #migrations #réfugiés #Allemagne #cartographie #visualisation #Seebrücke #solidarité #local #ports_sûrs #port_sûr
    #sauvetage_et_après?

    Ajouté à cette métaliste:
    https://seenthis.net/messages/759145#message766825

    • Discours de #Erik_Marquardt dans le parlement européen :

      "Ich möchte stolz sein auf unser Handeln als Europäer, aber ich kann mich nur dafür schämen wenn im Mittelmeer nicht nur tausende Menschen ertrinken die wir retten könnten, sondern mit ihnen auch die Europäische Werte im Mittelmeer ertrinken. Dabei kann das Sterben so einfach verhindert werden. Es gibt alleine in Deutschland über 70 Kommunen, die sich bereit erklärt haben Menschen aufzunehmen. Lasst es uns ihnen erlauben. Und wenn es Gesetze gibt, die das Lebenretten stärker bestrafen als das Sterbenlassen, dann lasst uns diese Gesätze ändern. Und wenn es Boote gibt, die retten könnten, dann lasst uns diese Boote verdammt noch mal schicken. Es wëre en Zeichen des Stärke zu sagen: „Die Würde des Menschen ist unantastbar. Auch auf dem Mittelmeer“

      Source, twitter : https://twitter.com/GreensEFA/status/1151541723371323394?s=19

    • Seven German mayors: Allow us to accept underage refugees

      Mayor in seven German cities pled with the government for the right to welcome underage refugees from Greece. The move comes after the federal parliament rejected a motion to accept minors from Greek refugee camps.

      A plea letter signed by the mayors of seven German cities has called on the federal government to allow the cities to accept underage migrants from refugee camps in Greece.

      The mayors of Cologne, Düsseldorf, Potsdam, Hanover, Freiburg, Rottenburg and Frankfurt (Oder), as well as the interior minister of Lower Saxony, Boris Pistorius, signed the appeal. The plea came two days after the Bundestag, Germany’s lower house of parliament, rejected a motion to admit thousands of underage asylum-seekers from Greek refugee camps.

      “The situation on the Greek islands” has “dramatically worsened in the last few days,” read the joint statement, excerpts of which were published by the Hanover-based RND news network. “For children and women, in particular, the completely overcrowded camps, which lack the most necessary infrastructure, medical care and shelters, are untenable.”

      Safe havens at the ready

      The letter pointed out that around 140 German cities have already declared themselves “safe havens” and want to help additional refugees. The mayors demand that the government create legal avenues immediately to allow these cities to accommodate refugees.

      According to the statement, the alliance Cities of Safe Havens, a network of 130 cities and communities in Germany, as well as other German municipalities have already declared their readiness “to immediately accept up to 500 unaccompanied minors under the age of 14 years within the framework of an emergency program, who are accommodated in unacceptable conditions on the Greek islands.”

      It added that the reception capacities in the cities concerned have been examined, and they are “available for the accommodation and educational care of the children.”

      The cities would prioritize “children whose parents are in many cases no longer alive and who are alone in the refugee camps.”

      Waiting for a broader plan

      The German government has been closely following the situation at the Greek-Turkish border after Turkey said in February it would no longer stop refugees from entering the European Union.

      Turkey’s announcement, effectively shredding a 2016 migrant deal with the EU, caused thousands of migrants to head towards neighboring Greece and Bulgaria — two EU member states. Both countries have sent security forces to their respective borders with Turkey to prevent a massive influx of migrants.

      Greece has already seen the number of refugees from Turkey increase annually, with more than 60,000 asylum-seekers landing on its Aegean islands in 2019. Refugee camps on the islands are over-crowded and have a shortage of food, clothing and medicine.

      On Wednesday, the Bundestag voted down a motion by the Green party to admit 5,000 minors from Greek refugee camps. German Interior Minister Horst Seehofer, who has taken a hard stance on migrants, has said Germany would only take in refugees as part of a broader European initiative.

      Germany was one of the most sought after destinations during the European migrant crisis of 2015. The country saw more than a million asylum-seekers between January and December 2015.

      https://amp.dw.com/en/seven-german-mayors-allow-us-to-accept-underage-refugees/a-52657792?maca=en-rss-en-eu-2092-rdf&__twitter_impression=true
      #asile #migrations #réfugiés #villes-refuge #Allemagne
      #Cologne #Köln #Düsseldorf #Potsdam #Hanover #Hanovre #Freiburg #Rottenburg #Frankfurt (Oder)

  • Hiding rejected asylum seekers - a legal and moral dilemma

    There’s a growing movement in Germany of people sheltering rejected asylum seekers who are at risk of being deported. They call it humane and an act of civil disobedience. But some critics warn that ’citizens’ asylum’ is illegal and may not help anyone in the long run.

    Hossein* was in his twenties when he decided to become a Christian. After this was discovered by the authorities in his native Iran, he was arrested and harassed, Hossein says. He managed to escape to Turkey, continued to Italy and finally arrived in Germany, where he ended up in a town in the Barnim district on the Polish border.

    When Hossein learned that German authorities were going to send him back to Italy, he panicked. “They put me in jail there and took my savings away from me. There was no way I wanted to go back there,” he told dpa. He took an overdose of sleeping pills.

    Social worker Anna Claßen says they picked Hossein up from the hospital and took him to a private home where he remains, hidden from German authorities and safe from the threat of deportation.

    Claßen belongs to one of a growing number of “citizens’ asylum” groups across the country. There are similar collectives in #Berlin, #Hanover, #Göttingen, #Hildesheim, #Nürnberg-Fürth, #Osnabrück, and #Cologne. The refugee advocacy group, Pro Asyl, says there are a lot more initiatives that are never publicized because of fears there will be legal consequences.

    Risks to asylum seekers

    Anyone who refuses to comply with a deportation order and hides is liable to prosecution for remaining in the country illegally, warns Karl-Heinz Schröter, Brandenburg’s interior minister.

    So far, this hasn’t happened to anyone sheltered by the Barnim Citizens’ Asylum group that took in Hossein, its members say. However, the activist group #Solidarity_City also warns that asylum seekers could find themselves in pre-deportation detention sooner if they are discovered trying to evade deportation.

    Is it illegal to hide asylum seekers?

    According to Minister Schröter, there is no question that those who help asylum seekers to hide are breaking the law. The federal interior ministry also issued the warning this week: “arbitrarily preventing #Dublin transfers or returns from being carried out is unacceptable.”

    Under the Dublin regulation, asylum seekers have to register and remain in the country through which they first entered Europe. If they travel irregularly to another European country, they may be transferred back to the arrival country.

    Others have suggested that a person offering protection to the asylum seeker may not be committing any offense. The Constitution guarantees the individual’s right to freedom of opinion and expression, a spokesperson for the state government in Lower Saxony points out. As long as they are not violent, citizens can’t be prosecuted for exercising their right to prevent deportations, the spokesperson said.

    In Bavaria, Pro Asyl, the Refugee Council and local activists regularly try to forewarn people facing imminent deportation. So far they have not been acting illegally, but that could change under a proposed new law to make deportations easier, the “#Geordnete_Rückkehr_Gesetz”, or Orderly Returns Act.

    Solidarity City says their activities “CAN lead to police proceedings or a court case,” and suggest that members should also be prepared to pay a small fine. They add that it is not an offense to offer accommodation to a person who has a valid “#Duldung” or “Tolerated Stay” status. If this isn’t the case, they suggest people considering offering protection to a deportee should seek advice on the extent of the risk they are taking.

    Civil disobedience

    Solidarity City say citizens’ asylum is an act of civil disobedience similar to blockading nuclear reactors or stopping Nazi parades. They also see themselves as an extension of the Church asylum system, which is largely tolerated by the German government.

    The government disagrees: “(Church asylum) was developed in accordance with the principle of the rule of law,” a federal interior ministry spokesperson said.

    Pastor Katharina Falkenhagen, whose Frankfurt parish has given protection to many asylum seekers threatened with deportation, doubts that asylum seekers benefit from citizen asylum. “The legal consequences for the supporters are not pleasant – preliminary legal proceedings, financial penalties,” Falkenhagen told dpa.

    Church asylum is more like a pause button to stop a deportation from going ahead at short notice, according to Bernd Mesovic, spokesperson for Pro Asyl. The church also has a “special moral role,” he adds.

    Supporters of citizens’ asylum say they are also fulfilling a moral obligation in preventing deportations. For Daniel Kurth, the head of the Barnim district authority, this exposes a dilemma: “If we start to use morality as a way of overriding existing law, we will find ourselves in a very difficult situation.”

    *Hossein is an assumed name

    https://www.infomigrants.net/en/post/16116/hiding-rejected-asylum-seekers-a-legal-and-moral-dilemma

    #Allemagne #sans-papiers #asile #migrations #réfugiés #cachette #cacher #dilemme #résistance #désobéissance_civile #délit_de_solidarité #solidarité #Eglise #renvois #expulsions #renvois_Dublin #règlement_Dublin #Hannover #Köln
    ping @karine4 @isskein @_kg_

    • Geordnete-Rückkehr-Gesetz (Orderly Returns Act)

      Presseerklärung
      17. April 2019
      Unsicherheit, Entrechtung, Haft

      PRO ASYL warnt vor Wirkung des »Geordnete-Rückkehr-Gesetzes«
      PRO ASYL appelliert an die Bundesregierung, das ins Kabinett eingebrachte »Geordnete-Rückkehr-Gesetz« nicht im Hau-Ruckverfahren durchzupeitschen. »Es gibt keine Rechtfertigung für derart weitreichende Eingriffe«, sagte Günter Burkhardt, Geschäftsführer von PRO ASYL. »Das Gesetz zielt auf Entrechtung, mehr Haft und einem Verdrängen aus Deutschland durch Entzug von Sozialleistungen!« Das Gesetz baut somit systematisch die Rechte geflüchteter Menschen ab. Es schadet der Integration durch jahrelange Unsicherheit aufgrund der Verlängerung der Frist für Widerrufsverfahren auf fünf Jahre. Mit der Einführung einer neuen Duldungsart, einer »Duldung light«, werden die betroffenen Menschen stigmatisiert und der Weg in ein Bleiberecht stark erschwert. Außerdem wird das Gesetz zur Verunsicherung der Zivilgesellschaft aufgrund der weiterhin bestehenden Gefahr der Kriminalisierung führen. Denn in der Flüchtlingsarbeit Tätige könnten durch die Weitergabe von bestimmten Informationen im Rahmen einer Beratung der »Beihilfe zum Geheimnisverrat« bezichtigt werden.

      Zu Kernpunkten der Kritik im Einzelnen:

      Extreme Kürzungen im Asylbewerberleistungsgesetz

      Für in anderen EU-Mitgliedstaaten anerkannte, ausreisepflichtige Flüchtlinge sollen Leistungen nach zwei Wochen komplett gestrichen werden. Die Rückkehr in Staaten wie Italien, Griechenland und Bulgarien soll mit Hunger und Obdachlosigkeit durchgesetzt werden, obwohl ein solcher Leistungsausschluss dem Grundgesetz widerspricht.

      Massive Ausweitung der Abschiebungshaft

      Im Abschiebungshaftrecht soll eine Beweislastumkehr eingeführt werden, wodurch die Inhaftnahme vereinfach werden soll. Eine solch krasse Verschiebung zu Ungunsten der Betroffenen, die nicht einmal eine/n Anwalt/Anwältin gestellt bekommen, steht nicht in Einklang mit dem Grundsatz, dass jede Inhaftierung nur als letztes Mittel angewendet werden soll. Dass Abschiebungshaft nun sogar in normalen Gefängnissen durchgeführt werden soll, bricht europäisches Recht.

      Bedrohung der Zivilgesellschaft

      Indem der gesamte Ablauf der Abschiebung – inklusive Botschafts- oder Arzttermine – unverhältnismäßigerweise als »Geheimnis« deklariert wird, könnten in der Flüchtlingsarbeit Tätige, die z.B. über den Termin bei einer Botschaft informieren, der Beihilfe zum Geheimnisverrat bezichtigt werden. Allein die Möglichkeit einer Anklage wird zu starker Verunsicherung bei den Menschen führen, die sich für schutzsuchende Menschen engagieren. Im §353b StGB sind nämlich nur PressevertreterInnen von der Beihilfe zum Geheimnisverrat ausgenommen, nicht aber zivilgesellschaftliche Akteure. Die Veränderungen des Referentenentwurfes im Zuge der Koalitionsverhandlungen haben die Bedrohung der Zivilgesellschaft nicht beseitigt.

      Anerkannte Flüchtlinge auf Jahre in Unsicherheit

      Für die Widerrufs- und Rücknahmeverfahren von in 2015 bis 2017 Anerkannten soll das BAMF statt wie bisher drei nun bis zu fünf Jahre Zeit haben. Dabei betreffen die Verfahren vor allem Flüchtlinge aus Syrien, Irak und Eritrea. In diesen Ländern hat sich die Lage aber eben nicht nachhaltig und grundlegend verbessert – was der Grund wäre, eine Anerkennung zu widerrufen. Der Integrationsprozess der betroffenen Flüchtlinge wird durch eine solche Unsicherheit fahrlässig blockiert.

      Einführung einer prekären Duldung light

      Durch die neue Duldung für Personen mit »ungeklärter Identität« werden die betroffenen Menschen pauschal mit Arbeitsverbot und Wohnsitzauflage belegt. Außerdem gilt die Zeit in dieser Duldung light nicht als Vorduldungszeit für Bleiberechtsregelungen. Dies könnte vor allem minderjährigen Flüchtlingen trotz guter Integration den Weg in ein Bleiberecht verbauen, da sie vier Jahre vor dem 21. Geburtstag geduldet sein müssen. Die Definition der Passbeschaffungspflicht ist zudem so offen gehalten, dass die Grenzen der Zumutbarkeit nicht erkennbar sind – so könnte eine Vielzahl an Personen unter die Duldung light fallen, da von ihnen immer neue Handlungen verlangt werden können, auch wenn diese im Endeffekt nicht zu Passbeschaffung führen.

      Die neue Welle von Gesetzesverschärfungen ist nicht nachvollziehbar. Seit 2015 gab es über 20 neue Gesetze, die noch nicht ausreichend evaluiert wurden. Öffentlich wird behauptet, man wolle mit den Gesetzesverschärfungen vor allem das Verhalten sogenannter »Identitätstäuscher« sanktionieren. Dabei sind aktuell bereits folgende Sanktionen für geduldete Menschen, die das Abschiebungshindernis angeblich selbst zu vertreten haben, möglich: Arbeitsverbot (§ 60a Abs. 6 AufenthG), Residenzpflicht (§ 61 Abs. 1c AufenthG), Ausschluss von der Aufenthaltserlaubnis (§ 25 Abs. 5 AufenthG) sowie Leistungskürzungen (§ 1a Abs. 3 AsylbLG). Bezüglich der Gründe für gescheiterte Abschiebeversuche musste die Bundesregierung selbst eingestehen, dass sie diese in den meisten Fällen nicht einmal kennt – trotzdem sollen auch hier gesetzliche Maßnahmen ergriffen werden.

      Die vollständige Stellungnahme von PRO ASYL zum »Geordnete-Rückkehr-Gesetz« im Rahmen der Verbändeanhörung finden Sie hier.

      Zudem haben weitere Verbände im Rahmen der Verbändeanhörung die Regelungen des »Geordnete-Rückkehr-Gesetzes« kritisiert:

      Gemeinsame Stellungnahme der EKD und des Kommissariats der Deutschen Bischöfe:

      »Nach § 1a Abs. 7 AsylbLG-E erhalten Ausländer, die eine Asylgestattung besitzen oder vollziehbar ausreisepflichtig sind, auch wenn eine Abschiebungsandrohung noch nicht oder nicht mehr vollziehbar ist und deren Asylantrag aufgrund der Dublin III-VO als unzulässig abgelehnt wurde, nur noch Leistungen zur Deckung ihres Bedarfs an Ernährung und Unterkunft einschließlich Heizung sowie Körper- und Gesundheitspflege. Die Kirchen halten eine derartige Regelung für europa- und verfassungsrechtlich bedenklich. […] Die von § 1a Abs. 7 AsylbLG-E Betroffenen haben demnach keine Möglichkeit, den Einschränkungen der Leistungen durch ihr eigenes Verhalten zu entgehen. Ein derartiges Vorgehen scheint den Kirchen auch nicht mit dem Urteil des Bundesverfassungsgerichts (BVerfG) vom 18. Juli 201211 vereinbar zu sein, wonach die Menschenwürde nicht migrationspolitisch relativierbar ist.«

      Der Paritätische Gesamtverband:

      »Die Ausweitung der Gründe, die für eine Fluchtgefahr sprechen bei gleichzeitiger Umkehr der Beweislast zulasten der Ausreisepflichtigen droht in der Praxis zu zahlreichen Verstößen gegen Art. 2 Abs. 2 GG zu führen. Die Freiheit der Person aber ist ein besonders hohes Rechtsgut, in das nur aus wichtigen Gründen eingegriffen werden darf. Dabei spielt der Grundsatz der Verhältnismäßigkeit eine besondere Rolle: Haft darf stets nur das letzte Mittel, also „ultima ratio“ sein.«

      Das Deutsche Rote Kreuz:

      »Nach dem vorliegenden Gesetzentwurf müssen Beratende nunmehr befürchten, sich der Beihilfe oder Anstiftung zum Geheimnisverrat strafbar zu machen. Die Arbeit der Beratungsstellen wird damit wesentlich erschwert. Sucht eine Beraterin um Auskunft bei einer Ausländerbehörde zum konkreten Verfahrensstand eines Ratsuchenden, könnte sie damit zu einer Straftat anstiften, wenn der Mitarbeitende in der Ausländerbehörde Informationen zu Terminen bei Botschaften und Amtsärzten mitteilt und die Beraterin diese dem Ratsuchenden zum Zwecke der umfassenden Sachverhaltsaufklärung weitergibt.«

      Der Jesuitische Flüchtlingsdienst:

      »Die Regelung des §60b geht fälschlicherweise davon aus, dass das Fehlen von Identitätsnachweisen in der Regel dem betreffenden Ausländer anzulasten sei. In unserer alltäglichen Beratungspraxis machen wir jedoch immer wieder die Erfahrung, dass die Probleme vor allem bei den Auslandsvertretungen bestimmter Herkunftsstaaten liegen. So erklärt die Botschaft des Libanon beispielsweise regelmäßig in Fällen von Palästinensern aus dem Libanon, dass Identitätsdokumente erst dann ausgestellt würden, wenn die zuständige Ausländerbehörde schriftlich erkläre, dass dem betreffenden Ausländer ein Aufenthaltstitel erteilt werden soll. Wenn die Ausländerbehörde dies aber verweigert, ist es dem Ausländer nicht möglich, die Botschaft zu einer anderen Verhaltensweise zu zwingen. Gerade auf diese und ähnliche Fälle nimmt der vorgesehene § 60b überhaupt keine Rücksicht.«

      http://go.proasyl.de/nl/o56x/lyuqt.html?m=AMMAADYFCcwAAcVQ1_gAAGWo4wEAAAAAEhMAFqrwAAS0dQBctrCzTuXcNcsL

  • Les réparateurs de voiture… à #Vélo
    http://carfree.fr/index.php/2019/04/04/les-reparateurs-de-voiture-a-velo

    Voici une bien belle innovation qui vient d’Allemagne bien sûr, le pays de la voiture, et qui s’est développée aussi en #Suisse, des patrouilleurs à vélo électrique viennent désormais réparer Lire la suite...

    #Alternatives_à_la_voiture #Fin_de_l'automobile #allemagne #bâle #berlin #cologne #genève #lausanne #lobby #VAE #Vélogistique #zurich

  • #NoG20 : multiples perquisitions de la police allemande
    https://nantes.indymedia.org/articles/39367

    Ce mardi 5 décembre et cinq mois après les affrontements qui avaient secoué la ville d’Hambourg à l’occasion du G20, la police allemande a effectué une série de raids contre des centres sociaux, des locaux syndicaux et des appartements privés.

    #Contre-sommets #Répression #allemagne #basse-saxe #berlin #bonn #cologne #gottingen #hambourg #sieburg #stuttgart #Contre-sommets,Répression

  • Appel Urgent depuis la FORÊT d’HAMBACH / Urgent Call from HAMBACH #forest
    https://nantes.indymedia.org/articles/39258

    Appel Urgent depuis la FORÊT d’HAMBACHL’appel en justice qui donnait un peu plus de temps à la Forêt de Hambach pour se preparer à la saison de la coupe est perdu. L’entreprise RWE a commencé aujourd’hui par dégager des buissons preparer pour le déboisement total.Les préparatifs d’une action massive de police sont évidemment. Ils ont annoncé qu’ils veulent expulser l’intégralité de l’occupation. Nous les attendons au plus tard lundi pour des expulsions. Ils sont déjà dans la forêt, protégeant des machines. Donc nous devons mobiliser nos forces aussi.Mais pour que la Forêt de Hambach resiste, nous avons besoin de vous et votre fritte, camarades ! __ The courtcase which gave the Forest of Hambach a little more time to prepeare for cutting season is lost. RWE started today with clearing bushes to (...)

    #Ecologie #Répression #Resistances #actions #directes #hambacher #cologne #germany #nrw #Ecologie,Répression,Resistances,actions,directes,hambacher,forest

  • Why Cologne’s Police Shouldn’t Brag About Racially Profiling 900 New Year’s Eve Revelers

    The scariest thing about the preemptive screening of hundreds of North African men on New Year’s Eve in Cologne, Germany, during the celebration known as silvesternacht is that the police announced it after the fact as if it were something to be proud of.
    The announcement, which came on Twitter, also referred to the men as “#Nafris,” a derogatory term for North Africans that the city’s chief of police has since apologized for. But the chief made no apologies for the massive racial profiling his officers undertook that night in checking the identities of approximately 900 people.

    https://www.opensocietyfoundations.org/voices/why-cologne-s-police-shouldn-t-brag-about-racially-profiling
    #contrôles_au_faciès #racial_profiling #xénophobie #Cologne
    via @albertocampiphoto

  • Les #agressions_sexuelles de #Cologne et Hambourg à l’épreuve de l’ère « post-vérité »
    https://www.mediapart.fr/journal/international/241216/les-agressions-sexuelles-de-cologne-et-hambourg-l-epreuve-de-l-ere-post-ve

    Le profil de l’auteur présumé de l’attentat du 19 décembre à Berlin, dont la demande d’asile aurait été rejetée en juin, fait resurgir la polémique, incessante depuis les agressions de Cologne et de Hambourg il y a un an, sur les rapports entre #réfugiés et criminalité.

    #International #Allemagne

    • https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/les-combattantes-sortir-des-violences-faites-aux-femmes-44#

      « Ce qui s’est passé, ne s’est pas passé seulement à Cologne. Ça s’est passé dans plusieurs villes en Allemagne. Ça s’est passé dans plusieurs villes en Europe, simultanément. C’est un élément important et qui a été peu pris en compte, et le fait qu’on parle de Cologne est une manière aussi d’oublier cette simultanéité. »

      ( Eric Fassin)

    • #paywall #violences_masculine #radio

      Je découvre que cette manière de harceler sexuellement les femmes en foule porte un nom : « taharrush gamea »

      L’expression arabe transcrite taharrush ginsy ou taharoch gensi5 (تحرّش جنسي taḥarruš ǧinsī « harcèlement sexuel ») ou taharrush gamea6 (d’après la prononciation égyptienne avec [ɡ] dur de l’arabe تحرش جماعي taḥarruš ǧamāʿī « harcèlement collectif »7), ou taharrouch8 recouvre l’ensemble des violences faites aux femmes. C’est un mot grossier au sens mouvant qui désignait à l’origine les molestations et viols d’enfants ainsi que les violences sexuelles envers les femmes et les enfants, le plus souvent dans la sphère privée (domicile) ou semi-privée (école), puis prend en Égypte en 2006 le sens de harcèlement mais aussi celui d’agressions sexuelles de groupe. Cette expression est inspirée par les initiatives internationales pour les droits des femmes d’après Angie Abdelmonem9, et a été utilisée en arabe dans la seconde moitié des années 2000 en Égypte10. D’autres usages en ont été faits pour désigner des agressions sexuelles collectives dans d’autres pays arabes puis en Europe pour désigner des agressions sexuelles dont les coupables présumés sont supposés venir de tels pays

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Agression_sexuelle_de_masse

      Au sujet de l’article de wikipédia le #male_gaze de la rédaction de l’article est exemplaire :

      À la fête de Mardi gras de Seattle en février 2001, des témoins ont vu des groupes d’hommes peloter des femmes, leur arracher leurs vêtements et apparemment les pénétrer avec leurs doigts.

      "À la fête de Mardi gras de Seattle en février 2001, des témoins ont vu des groupes d’hommes attoucher sexuellement des femmes, leur arracher leurs vêtements et les violer."
      #euphémisation #androcentrisme #wikipédia #vocabulaire #culture_du_viol #racisme #fémonationalisme #instrumentalisation #déni

  • Verdict du procès de Hambourg : quand la pensée sécuritaire accuse le « réfugié » et le « musulman » | Stéphanie Pouessel
    http://www.middleeasteye.net/fr/opinions/verdict-du-proc-s-de-hambourg-quand-la-pens-e-s-curitaire-accuse-le-r

    Des témoins manipulés par les policiers, des médias survoltés, des politiques qui ont menti… une polémique à même de devenir un des scandales médiatico-juridiques de ces dernières années. Mais elle ne le sera certainement pas, tant la pensée dominante anti-islam est forte Source : Middle East Eye

  • Vu ce matin dans un #journal local aux #pays_basques : Noticias de Gipuzkoa


    #violences_sexuelles #article #journal #presse #campagne #fête #non_c'est_non #Pays_Basque #Espagne
    pas sans lien avec les événements de #Cologne (alors qu’il faut bien le dire, dans les fêtes basques, comment dire... il n’y a pas des milliers de réfugiés musulmans... et pourtant, quoi ? Là aussi il y a des problèmes au niveau de l’#harcèlement_sexuel ?)
    cc @reka

  • Un point de vue intéressant sur les agressions de Cologne. Toutefois, je n’adhère pas à ce que Madame Tamzali affirme comme explications des évènements tragiques vécues par ces femmes. L’explication correcte est loin d’être telle ; on peut expliquer ce qui s’est passé en recourant à un peu d’anthropologie et de psychanalyse.
    Reste que ce qui est le plus intéressant dans cet entretien est qu’elle affirme qu’on (qui est ce ’on’ ?) lui a demandé de dire des choses.
    http://www.liberte-algerie.com/entretiens/jamais-on-ne-me-fera-peur-avec-lislam-247072

    (...)
    Évidemment, j’ai reçu une très forte pression des radios et des journaux pour dénoncer l’islam, pour entrer dans le concert des dénonciations. Je me suis disputée avec un présentateur, et à la fin, je lui ai dit : que voulez-vous que je vous dise, que je suis mieux à Paris qu’à Alger ? J’ai dit à mes amis de prendre un hélicoptère et de voir ce que sont devenus l’Irak, la Syrie et la Libye, de voir le monde arabe détruit. J’ai des amies féministes avec qui j’ai pris mes distances, car elles ont tellement appuyé les discours dans lesquels on crachait sur les Arabes. Pourtant, ce sont des femmes intelligentes qui savent très bien que ce n’est pas comme ça qu’on parle. Quand on fait l’analyse de la situation, on ne peut pas dire que c’est la religion, celle-ci ne peut ni violer ni parler.
    (...)

    #islam #islamophobie #Cologne #Algérie #femme #féminisme #France #médias

  • Agressions de la Saint-Sylvestre. Premier #procès à Düsseldorf

    Un Marocain de 33 ans comparaissait lundi 11 avril pour agressions sexuelles commises sur une jeune fille de 18 ans lors de la nuit du nouvel an à Düsseldorf. Une vague d’attaques et de vols avait alors frappé de nombreuses communes en Allemagne.

    http://www.courrierinternational.com/article/agressions-de-la-saint-sylvestre-premier-proces-dusseldorf

    Tiens tiens, on ne parle plus de #viols dans le chapeau, mais de #vols...
    #Cologne #asile #migrations #Allemagne #agressions
    cc @reka @odilon

  • Qu’est-ce qui s’est passé vraiment à Cologne ? D’après un éminent anthropologue algérien, « un problème de langage, un déficit de communication. »

    http://analysedz.blogspot.com/2016/03/le-syndrome-de-cologne-ou-lorgie.html

    Suite au débat médiatique suscité par l’article de Kamel Daoud dans le « Monde » où l’anthropologie, voire la psychanalyse, se muent en débat idéologique jusqu’à faire intervenir publiquement le Premier ministre français, je me réveille de mon amnésie pour évoquer un ancien souvenir.
    Il ne s’agit pas pour moi d’entrer dans la surenchère de l’invective, sachant que la liberté d’expression est mon maître mot, à condition que l’on ne s’improvise pas psychanalyste, anthropologue ou sociologue à moindre frais. Je voudrais seulement rappeler un fait peu connu chez nous : celui de la fête du carnaval dont les préparatifs durent plusieurs jours jusqu’à la fête des Cendres (Mardi gras).
    Au cours de l’année académique 1966-1967 je me trouvais à Maastricht proche de Köln (Cologne) et d’Aachen (Aix-la-Chapelle), ancienne métropole de la chrétienté sous les Carolingiens (9ème siècle), pour une enquête sociologique sur les conditions de vie des mineurs maghrébins dans les charbonnages du Limbourg belgo-néerlandais ayant pour chefs-lieux respectifs Liège et Maastricht(*). Le carnaval est fêté conjointement par les citoyens de Cologne et de Maastricht, distants d’une centaine de kilomètres à peine.
    On y assiste alors à une permissivité qui contraste avec la vie austère des deux cités luthériennes, qui ont accueilli depuis l’Edit de Nantes les Huguenots, protestants condamnés à l’exil sous le règne de Louis XIV. Il n’est pas rare, en effet de rencontrer à Maastricht des noms bien français. La bibliothèque municipale y contient des ouvrages francophones datant du 16ème siècle. Quiconque a vécu à Maastricht, en tout cas à cette époque, est saisi par la grande exubérance de la population, notamment les jeunes, dans une ambiance où la bière coule à flots et où tout semble permis. Une bonne partie des gens de Maastricht continue la fête à Cologne et vice-versa. Des amis néerlandais m’avaient confié qu’un nombre anormalement élevé de naissances sous X surviennent neuf mois après les fêtes du carnaval ! …
    Encore une fois, je ne suis pas psychanalyste, je constate un fait, celui de l’orgie collective permise le temps du carnaval, une fête bien catholique malgré son soubassement païen (ce qui n’est pas propre à la religion catholique). Comment qualifier les évènements festifs encadrés par ce rituel populaire qui était bien présent à Cologne au moment des faits rapportés par la presse, précisément sur le précèdent mettant en cause des migrants maghrébins ? Je laisse le soin aux spécialistes d’investiguer sur les circonstances précises de ce fait divers. Il se peut que mon propos soit à côté du débat et des faits qui l’on suscité. Je voudrais néanmoins restituer un fait que les populations autochtones de cette région de l’Europe de l’Ouest connaissent très bien.

    En effet, au-delà de cet épisode, je rappelle sans rentrer dans les dédales de l’anthropologie historique, voire religieuse, que la Rhénanie (qui englobe le sud-ouest de l’Allemagne et la zone contiguë flamande c’est-à-dire le Limbourg belgo-néerlandais) font partie de ce qu’on appelle les sociétés agraires tout au moins pour ce qui est de leur histoire médiévale. Dans le cas d’espèce, il s’agit de producteurs traditionnels de houblon, d’où la prépondérance de la bière dans la région. Dans toute société agraire, qui tranche avec les civilisations pastorales, il existe des rituels dédiés à la fécondité : fécondité de la femme, s’inscrivant dans le cycle végétal, et ponctués par des rituels célébrant la fertilité de la terre : les Saturnales décrites par les auteurs latins ne sont pas différentes de nos « nuits de l’erreur » (leylat el gh’lat, sorte de simulation d’un coït anonyme), vieux rituel judéo-berbère dont subsistent quelques traces sur les hauteurs de l’Atlas tellien. Abdallah Hamoudi nous en a donné une excellente restitution monographique à propos de la fête de ‘Achoura dans un village marocain près de Beni Mellal (« La victime et son masque », PUF, 1987). Dans l’antique Palestine des Cananéens, Astarté faisait office de déesse de la fécondité : les Cananéens étaient agriculteurs sédentaires et comme tous les peuples de leur espèce, on y découvre un panthéon dédié à la fertilité, du sol, des femmes. Dagon était le dieu de la charrue, Baal le dieu du grain. Dans toutes ces civilisations agraires, quelles que fussent leurs latitudes géographiques et leurs appartenances (Indo-européennes, Sémito-chamitique, amérindienne etc.), il y a deux constantes :
    1. La mise en scène érotique de l’acte de production pour la survie, ce qui exclut toute interprétation normative.
    2. La fragilité du statut paysan pour des raisons logistiques évidentes : le paysan sédentaire depuis le néolithique a toujours été menacé par le pasteur nomade à la recherche de pâturages. Ibn Khaldoun à admirablement développé cette épopée de la prédation pour le Maghreb médiéval. Mais la séquence médiévale décrite par ce dernier n’est qu’un épisode dont les origines remontent à la protohistoire.

    De tout ce qui précède, il y a la symbolique du sexe, ou plutôt de l’Eros. Dans le panthéon des cultures agraires du monde, nous avons affaire à une dialectique irréductible de la sexualité et du mysticisme, du profane et du sacré. Pour revenir au « syndrome de Cologne », j’ai la faiblesse de croire que les préparatifs du carnaval (qui commencent le 11 novembre pour s’arrêter au mercredi des Cendres) donnent lieu -autant que je m’en souvienne- à une érotisation de la fête, processions masquées, ivresse physiologique, ambiance lubrique etc., j’ai vu à Maastricht des scènes d’accouplement débridés dans les recoins de rues ou à l’entrée des immeubles la nuit aidant. Je me suis toujours demandé pourquoi ce contraste flagrant entre le conformisme très puritain des jours ordinaires, et cette revanche dionysiaque à l’occasion du carnaval.
    Je n’ai pas suivi dans les comptes rendus médiatiques si le carnaval a été signalé, car la Saint-Sylvestre s’y trouve encadrée. Encore une fois, les religions canoniques laissent apparaître des pratiques païennes, ce qu’on appelle « syncrétisme » pour faire simple. Le rapport à l’Eros, donc au corps sexué, est un problème ontologique qui se passe de psychologie différentielle. Il n’y a qu’à se reporter à Freud, et plus encore à Frazer et à Robertson Smith (le découvreur du personnage totémique et de « l’assassinat du père »). Qu’il y ait une spécificité du rapport au sexe dans l’islam des musulmans n’est qu’un épiphénomène culturaliste qui n’élimine pas le fondement archétypal du rapport à l’Eros, lequel concerne l’humanité.
    Dans ce qui s’est passé à Cologne, me semble-t-il, ce n’est pas tant le caractère scandaleusement agressif des migrants, qu’un problème de langage, un déficit de communication. Jacques Lacan a fait du langage ce par quoi Eros advient. La libido est d’abord langage avant d’être corps. Plus que de la mésalliance éthique, il s’agit d’un brouillage de code. Sinon, sur le rapport au sexe, tout au moins au niveau où je situe le débat, celui de l’anthropologie générale, il n’y a rien à signaler quant à une spécificité barbare du comportement des « arabo-musulmans » ou des musulmans tout court, en dehors de ce qu’on peut appeler un fâcheux quiproquo.

    #Cologne #immigration #réfugiés #islam #arabe #viol

  • Amnesty | Être femme et réfugiée, un double fardeau
    http://asile.ch/2016/04/01/amnesty-etre-femme-et-refugiee-un-double-fardeau

    Les agressions de centaines de femmes en Allemagne et à Zurich pendant les fêtes ont horrifié le monde. Les enquêtes de police ont révélé que certains des agresseurs étaient des demandeurs d’asile et l’instrumentalisation politique de ces violences ne s’est pas fait attendre. Mais beaucoup ont oublié que les femmes migrantes sont exposées à une […]

    • Les enfants appartiennent au père*, on le sait, et il n’y a pas si longtemps qu’il fallait, pour qu’une mère puisse faire traverser une frontière à l’enfant, qu’elle soit munie d’une autorisation du père, la réciproque ne se posant pas. Ce n’est pas qu’aujourd’hui et dans les pays riches la possession des enfants soit d’un immense intérêt économique, encore que... Les enfants restent par contre un très puissant outil de chantage en cas de désaccord conjugal : c’est leur possession que revendiquent les hommes, et non leur charge matérielle, qu’ils s’empressent de confier à une autre femme (mère, domestique, épouse ou compagne) selon la règle qui veut que les possessions des dominants soient entretenues matériellement par une (ou des) possession des mêmes

      *les pères n’hésitent pas à marquer leur propriété en leur donnant leur nom. Nommer c’est un acte d’appropriation et même si la loi l’autorise, les femmes ne peuvent toujours pas donner leur nom à ces enfants qui ne sont pas vraiment les leurs - http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/09/01/donner-le-nom-du-pere-une-tradition-quasi-inebranlable_4742007_3224.html

      #nommer #posséder #hétérosexisme #enfants #domination

    • Si on compare la relation de sexage avec la vente de la force de travail sur le marché classique, on se trouve confronté à la notion d’échange. Or il n’y a pas d’échange dans la relation de sexage, puisqu’en effet rien ne vient comptabiliser quelque chose que ce soit qui pourrait être la matière de rechange. Si rien n’évalue ou ne comptabilise, si TOUT est dû et si tout est propriété : le temps, la force, les enfants, tout, sans limites, la relation de sexage n’est pas une relation de marché

      #mariage #domesticité #bétail #esclavage #servage #viol #travail #sexage

    • Au sujet de l’éternel recommencement :

      l’idée qu’une classe soit utilisée (au sens propre : manipulée comme un outil), c’est-à-dire traitée comme une vache ou une moissonneuse, est dans le très progressiste esprit de nos contemporains, supposée relever de belles lurettes ou de despotismes orientaux autant que primitifs, ou au plus être l’expression d’un cynisme provocateur. Ce que nous avons sous les yeux, nous ne le voyons pas - pas même lorsqu’on appartient à la classe asservie.

      #nice_guy #notallman #Cologne #racisme #le_macho_c'est_pas_moi_c'est_l'autre

    • Sur le mariage :

      S’il exprime et limite le sexage, en restreignant l’usage collectif d’une femme et en faisant passer cet usage à un seul individu, il prive du même coup les autres individus de sa classe de l’usage de cette femme déterminée, qui, sans cet acte, resterait dans le domaine commun.

      Cf les harceleurs de rue qui te lachent la grappe quant tu leur dit que tu est marié ou que tu as deja un mâle propriétaire. Cf aussi « nos femmes » qu’il ne faut pas que les migrants touchent à Cologne, mais dont les européens n’ont rien à fiche qu’on les touchent à la fête de la bière.
      http://lesmotstuent.tumblr.com/post/140980985202/sud-ouest-020811-non-sud-ouest-3-viols-ce-ne#notes

      Cf aussi l’expression « femme publique » pour dire « prostituée ». L’épouse est une « femme privée » en fait la femme d’un seul propriétaire contrairement aux autres femmes qui sont la propriété de tout hommes. Les prostituées appartiennent tout de même souvent à un proxénète.
      #harcèlement_de_rue

    • Quels sont les moyens de l’appropriation de la classe des femmes ? a) le marché du travail ; b) le confinement dans l’espace ;c) la démonstration de force ; d) la contrainte sexuelle ;et e) l’arsenal juridique et le droit coutumier.

      Je met des exemples actuels pour bien voire qu’il n’y a pas de changements et que ce que dit Guillaumin est toujours d’une révoltante actualité.

      a) le marché du travail - 25% de salaire en moins, plafond de verre, et plancher collant, horaires fractionnée, mi-temps imposé, plus fort taux de chômage et harcèlement sexuel sur le lieu de travail.

      b) le confinement dans l’espace ; même pas une chambre à soi, harcèlement de rue, faible accès aux infrastructures urbaines conçu pour et par les hommes, enfermement à domicile. Sur cette terre, aujourd’hui, les femmes font 70% du travail, elles ont 10% des revenus et 1% de la propriété.

      c) la démonstration de force : agressions sexuelles dès l’enfance, soulevage de jupes, et et insultes sexistes dès l’école « maternelle ». Interdiction de se défendre et d’apprendre à se battre tandis que les garçon sont encouragé à la violence et à la compétition. Cf sexe fort -sexe faible. Violence systémique des hommes dans les couples et sa négation...

      d) la contrainte sexuelle : même si le viol est reconnu dans le couple, c’est tout de même un crime impuni. L’inceste est aussi accepté, ce qui est réprimé ce sont les tentatives de défense des victimes. On fait le procès des victimes dans les cas de viols. Le fait aussi que dans l’hétérosexualité on impose des pénétrations sexuelles seulement aux femmes. Les pénétrations sexuelles sont jugées humiliantes puisque « se faire enculer » et « se faire baiser » ne sont pas des perspectives heureuses dans le vocabulaire courant. Une femme doit être baisé, si elle est « mal-baisé » c’est un crime très très grave. Ca fait d’elle une femme mauvaise, la qualité des femmes est fonction des penis qui leurs pilonnent le col de l’utérus. Elles n’ont pas de valeur en soi, il faut un « bon » baiseur pour en faire une « bonne » femme. Là derrière il y a le notion de soumission, une bonne femme est une femme bien soumise sexuellement.

      e) l’arsenal juridique et le droit coutumier : les femmes sont toujours les n°2, moins de revenus = personne secondaire dans le couple. Par exemple pour la déclaration d’impôts, mise en dépendance de la déclarante n°2 du bon vouloir du déclarant n°1, le « chef de famille » dans les faits. Divorces toujours en faveur des hommes, garde alterné qui met les femmes à la merci des ex violents. Non payement des pensions alimentaires tout à fait ignoré. Perte de son identité avec la disparition du nom des femmes. J’ai encore pas vu de case « nom de jeune garçon » sur les formulaires administratifs. Flicage par la CAF des femmes. Privation des allocation des femmes en couples, y compris les pensions d’invalidités.

    • Contrat sexuel, contrat social, contrat de travail…


      https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2016/03/20/contrat-sexuel-contrat-social-contrat-de-trava

      Carole Pateman nous présente le contrat sexuel, le plus souvent passé sous silence, dénié, comme préalable au contrat social. Il est le contrat d’assujettissement par excellence, implicite, silencieux, ignoré mais fondateur de notre ordre social. Il donne propriété des femmes aux hommes et de toutes leurs productions, et permet aux hommes de jouir de leurs services et de profiter ainsi de la liberté que ces services leurs permettent. Cette liberté est décrite comme un attribut masculin, d’homme blanc occidental mais pas n’importe quel homme blanc, car nous ne devons pas oublier la hiérarchie entre les hommes blancs, qui est aussi oppressive ; les femmes se trouvant tout au bas de l’échelle et finalement, les seules, avec les esclaves, à pouvoir être totalement et infiniment appropriées.

      #objectivation #soumission #contrat_sexuel

  • Europe/Crisis: New Keywords of “the Crisis” in and of “Europe”

    It has become utterly banal to speak of “the crisis” in Europe, even as there have proliferated invocations of a veritable “crisis of Europe” – a putative crisis of the very idea of “Europe.” This project, aimed at formulating New Keywords of “the Crisis” in and of “Europe,” was initiated in the immediate aftermath of the Charlie Hebdo shootings in Paris in January 2015, and has been brought to a necessarily tentative and only partial “completion” in the aftermath of the subsequent massacre in Paris on 13 November 2015. Eerily resembling a kind of uncanny pair of book-ends, these spectacles of “terror” and “security” (De Genova 2011; 2013a) awkwardly seem to frame what otherwise, during the intervening several months, has been represented as “the migrant crisis,” or “the refugee crisis,” or more broadly, as a “crisis” of the borders of “Europe.” Of course, for several years, the protracted and enduring ramifications of global economic “crisis” and the concomitant policies of austerity have already been a kind of fixture of European social and political life. Similarly, the events in Paris are simply the most recent and most hyper-mediated occasions for a re-intensification of the ongoing processes of securitization that have been a persistent (if inconstant) mandate of the putative Global War on Terror (De Genova 2010a, 2010c). Hence, this collaborative project of collective authorship emerges from an acute sense of the necessity of rethinking the conceptual and discursive categories that govern borders, migration, and asylum and simultaneously overshadow how scholarship and research on these topics commonly come to recapitulate both these dominant discourses and re-reify them.

    http://nearfuturesonline.org/europecrisis-new-keywords-of-crisis-in-and-of-europe
    #mots #vocabulaire #terminologie #crise #migrations #asile #réfugiés #frontières #crise_des_réfugiés #catégorisation #mobilité #hotspots #pré-frontière_européenne #externalisation #empreintes_digitales #mixed_migration #flèches
    cc @reka

    • “Crisis”

      Over recent weeks, months, and indeed, years, there has been an astounding proliferation in public discourse of the word “crisis,” particularly in the European context. Most recently, we have seen the repeated invocation of a “refugee crisis,” alternately labeled a “migrant crisis.” Similarly, this same phenomenon has been depicted in terms of a “humanitarian crisis” while nonetheless depicted always also as a “crisis of the asylum system” and a “crisis” of Europe’s borders, which is to say, a “crisis” of “border control” (simultaneously signaling a “crisis” of enforcement and policing and a “crisis” of refugee “protection”), and thus, a “crisis of the Schengen zone.” Notably, alarmist reactions to the multifarious “crises” relating to the (“unauthorized”) movement of people – particularly across and within the EU’s borders – have largely served to justify the necessity of new “emergency” policies and the deployment of new means of control. Nonetheless, migration is sometimes figured as the necessary “solution” to what is often depicted as Europe’s “demographic crisis.” Furthermore, this particular conjuncture of “crisis” talk (and crisis-mongering) cannot be separated from the more pervasive discourse of “the crisis”: “economic crisis,” “financial crisis,” “debt crisis,” “crisis of Euro-zone,” “banking crisis” and the attendant recourse to a widespread promotion of the notion that “austerity” is necessary and inevitable. Within this wider framework of austerity policies, moreover, we likewise have become attuned to a more or less permanent “housing crisis.” Alongside this more narrowly economistic (neoliberal) repertoire of “crisis” discourse, therefore, we have been subjected to a parallel invocation of a “crisis of European institutions,” associated with the perennial problem of the European Union’s “democratic deficit” and thus also a “crisis of democracy,” sometimes equated even with a “crisis of the idea of Europe.” As scholars of critical migration and refugee studies, we propose that the so-called “crisis” – currently mobilized in the face of the horrific effects of the EU-ropean border and immigration regime and visa policies by the mass media, politicians, policy makers, and other state as well as non-governmental authorities – can provide a prism for unpacking and interrogating these numerous interlocking “crises.”

      http://nearfuturesonline.org/europecrisis-new-keywords-of-crisis-in-and-of-europe-part-2
      #invasion #afflux #Cologne #terrorisme #urgence

  • Manuel Valls monte au créneau pour soutenir l’écrivain Kamel Daoud
    http://www.lemonde.fr/religions/article/2016/03/02/manuel-valls-monte-au-creneau-pour-soutenir-l-ecrivain-kamel-daoud_4875380_1

    Le collectif d’universitaires lui avait notamment reproché de véhiculer des « clichés orientalistes éculés » en réduisant les musulmans à une entité homogène et « d’alimenter les fantasmes islamophobes d’une partie croissante du public européen, sous le prétexte de refuser tout angélisme ».

    Manuel Valls dénonce mercredi le « réquisitoire » dressé par ces intellectuels, qui « au lieu d’éclairer, de nuancer, de critiquer » condamnent « de manière péremptoire ». A l’inverse, le premier ministre salue la réflexion « personnelle, exigeante et précieuse » de l’écrivain algérien, auteur du livre primé Meursault contre-enquête.

    « Entre l’angélisme béat et le repli compulsif, entre la dangereuse naïveté des uns – dont une partie à gauche – et la vraie intolérance des autres – de l’extrême droite aux antimusulmans de toutes sortes –, il nous montre ce chemin qu’il faut emprunter », juge M. Valls.

    Curieusement, la « montée au créneau » de Valls en faveur de Kamel Daoud n’a pas été signalée sur SeenThis.

    Je suggère au Premier ministre de s’en prendre également aux quatre universitaires (des femmes en plus, c’est à n’y rien comprendre !) qui persistent et resignent dans cette abominable « #culture_de-l'excuse » qu’est le #sociologisme !

    http://www.jadaliyya.com/pages/index/23967/the-taharrush-connection_xenophobia-islamophobia-a

    We are scholars who have been analyzing and participating in activism on public sexual violence in Egypt and xenophobia in Europe over the past ten years. This article is born out of a deep concern regarding these media and official portrayals of sexual harassment and assault, using Cologne as a specific case. Beginning 10 January 2016 media portrayals of the Cologne sexual harassment and assaults deployed the notion of taharrush (“harassment” in Arabic) to establish a connection between these attacks and the collective sexual assaults against women protesters in Egypt since 2011. The term taharrush has been widely used by Western media and German authorities to portray collective sexual violence as a practice that originates from the Middle East and North Africa and is thus foreign to German and European culture. By connecting Cologne with Egypt in a highly misrepresented way, the media has been able to justify a racist platform against the continued acceptance of migrants and refugees coming to Europe.

    (...) This culture of sexual violence is purportedly underpinned by a “great paradox” in this region, where sex “determines everything that is unspoken” yet “desire has no outlet,” as Kamel Daoud notes in his 12 February New York Times op-ed, “Sexual Misery in the Arab World.” Accordingly, the resulting misery “descend[s] into absurdity and hysteria,” which positions Middle Eastern and North African populations as exhibiting an unruly hypersexuality that ostensibly helps to explain the events of Cologne on New Year’s Eve.[2]

    The connection made between the sexual assaults in Cairo and Cologne as a practice imported from the Middle East and North Africa into Europe by an undifferentiated refugee mass found further traction in the Charlie Hebdo cartoon claiming that Aylan Kurdi, the three-year-old Syrian refugee whose family was seeking asylum in Europe and whose body washed ashore in Turkey after their boat capsized in the Mediterranean, would be a “groper” had he lived. Through the body of the male Syrian refugee, and by rendering indistinguishable the Egyptian and the Syrian contexts, the media not only presented an essentialized image of Arab/Muslim men but also promoted the more troublesome idea of an inherent biological compulsion among such men to become sexual deviants.

    (...) The framing of sexual harassment in Europe as imported by immigrant populations and as linked to some generalized notion of Arab culture is powerful. It makes possible the kind of racist rhetoric that reproduces and reinforces a European sense of self as defender and protector of human rights (notably women’s rights and the rights of minorities). Meanwhile, it also projects an image of Europe as distinct from, and superior to, the culture of the migrants and refugees now flooding its borders seeking asylum from conflicts and structural inequalities resulting from decades of western interventions in the Middle East and North Africa. Here, Europe is positioned as a civilized site of tolerance and freedom, an idea underpinned by elements of the ideology that supports the “war on terror:” the notion that Muslim women need to be saved from a misogynistic culture imposed by “dangerous” Muslim men.[5]

    The idea of European superiority and of oppressive Arab men has helped to legitimize imperialist military interventions like the war in Afghanistan, exemplified in statements likeLaura Bush’s orCherie Blair’s, who justified this war as a fight for the rights and dignity of women. In similar fashion, with the increase in migration from predominantly Muslim countries, European women are also positioned as under threat from ‘dangerous’ Arab men, made all the more explicit in the recent publication on 16 February of the Polish right-wing magazine wSieci with the cover title “Islamic Rape of Europe” and illustrated with an image of a woman wrapped in the European flag, her blond hair pulled and her white body grabbed by brown hands. In particular, since the summer of 2015, stories of sexual violence and forced prostitution in refugee shelters and of sexual assaults in German towns, all of them supposedly perpetrated by refugee men, have circulated in online media, echoed by far-right blogs and news pages. This representation ignores that many refugees are escaping from wars in Afghanistan and Iraq, in which successive European and American governments have been the primary aggressors, and which Tony Blair has admitted played a role in the rise of ISIS. Culturalist explanations of these sexual assaults therefore help to further legitimize, but also to conceal, violent and exclusionary foreign/domestic policies in relation to people from the Middle East and North Africa.

    (...) Conclusions

    The Cologne sexual harassment and assaults can never be excused, regardless of the origins of their perpetrators. However, it is imperative to deconstruct the racist rhetoric that has singularly ascribed such forms of sexual violence to Middle Eastern and North African men, highlighting the politics this rhetoric obscures. Sexual violence has been both decontextualized and instrumentalized in Egypt and Germany in parallel ways, through slightly different means but with similar ends. In both contexts, the underlying intent of the politicization of sexual violence has been to deter and discredit either protesters in the case of Egypt, or migrants and refugees in the case of Germany and Europe. This politicization of sexual violence allows particular political actors, parties and movements to exclude those they denote as “other.” Instead of creating an environment free of impunity for sexual violence, such politicization continues to silence the voices and struggles of women whose experiences and activism are rendered invisible in the political arena. Therefore, it becomes far more important to pay attention to the forms of sexual violence that women across Europe regularly suffer and the daily struggles of groups seeking to combat such violence. Only then might it be possible to better understand and more appropriately respond to the sexual harassment and assaults that occurred in Cologne and other locales in Europe.

    In addition, there is a critical need to discuss how the Cologne incidents have elided the very complex and long-standing situation of discriminations faced by migrant and refugee populations in Europe. More nuanced and detailed analyses are required to better understand Europe’s insecurities with respect to its minority populations and the deployment of technologies for constructing knowledge and policing that continually position migrants and refugees as a potentially criminal entity prone to such collective sexual assaults. Within this context, the politicization of sexual violence is not concerned with women, per se, but is singularly geared toward obscuring the voices of migrants and refugees that have long been making their way into Europe. It invalidates their experiences of poverty and war, obfuscates their need for assistance as a result of the role that Europe–as well as the US–have played in generating the politico-economic conditions and conflicts that precipitate im/migration, and dehumanizes them as people deserving opportunities to live safe and fulfilling lives.

    #migrants #réfugiés #cologne #culture_du_viol

    • Il reconnaît enfin l’existence de l’#islamophobie !

      « Entre l’angélisme béat et le repli compulsif, entre la dangereuse naïveté des uns – dont une partie à gauche – et la vraie intolérance des autres – de l’extrême droite aux antimusulmans de toutes sortes –, il nous montre ce chemin qu’il faut emprunter. »

  • Réponse à #Kamel_Daoud : l’islam rigoriste n’a rien à envier à notre #Culture pornographique
    https://reflets.info/reponse-a-kamel-daoud-lislam-rigoriste-na-rien-a-envier-a-notre-culture-po

    Pointer du doigt les travers d’une société, et plus largement ceux d’une culture, voire d’une civilisation n’est pas sans risques. Ni sans conséquences. Même lorsque celui qui procède à cet exercice en est issu, et pense posséder une légitimité naturelle à l’analyser, ce sur quoi il a raison. Qui connaît le mieux une culture que […]

    #Tribunes #cologne #décadence #Islam #matérialisme_capitaliste #occident #porno #Réfugiés #sexe

  • Trial in Firebombing of Refugees Exposes Far-Right Grip in Germany

    But more hostility toward refugees since the start of a year that began with sexual assaults linked to migrants in Cologne has also hardly discouraged the arsons, the latest of which occurred early Sunday in the Saxon town of Bautzen. There, a drunken crowd cheered as a hotel that had been converted into a refugee shelter burned, and tried to obstruct firefighters from dousing the flames. No one has been arrested.


    http://www.nytimes.com/2016/02/27/world/europe/germany-migrant-arson-trial.html?smid=tw-share&_r=1
    #anti-réfugiés #extrême-droite #asile #migrations #réfugiés #racisme #xénophobie #cartographie #visualisation #feu #incendie #Cologne
    cc @reka