• Au-delà des « 28 heures », l’industrie allemande questionne son partage du travail
    https://www.mediapart.fr/journal/international/050218/au-dela-des-28-heures-lindustrie-allemande-questionne-son-partage-du-trava

    Après une suspension des négociations et un durcissement des débrayages la semaine dernière, le syndicat allemand #IG_Metall et les patrons de l’industrie ont relancé un sixième round de discussions, ce lundi 5 février. La revendication de la centrale porte surtout sur une réduction temporaire du #temps_de_travail. Décryptage.

    #International #Allemagne #Angela_Merkel #CDU #social #syndicats

  • Réforme. Un big bang annoncé dans la fonction publique | L’Humanité
    https://www.humanite.fr/reforme-un-big-bang-annonce-dans-la-fonction-publique-649812

    « Atteinte frontale », « stupéfaction », « dynamitage de la fonction publique » : les syndicats réagissent vivement aux annonces surprises du gouvernement, qui propose un plan de départs volontaires pour les fonctionnaires et l’usage accru de contractuels.

    « Un plan de départs volontaires » dans la fonction publique : la formule est explosive, et la déflagration provient alors même que le grand chantier de réflexion pour la transformation de l’action publique commence à peine. Jeudi, au sortir du premier comité interministériel qui devait enclencher une réflexion dans les ministères jusqu’en avril sur des réformes structurelles, le ministre de l’Action et des Comptes publics a lâché la bombe tout en tentant d’atténuer son effet : « Il ne s’agit pas de faire un plan de départs volontaires pour tout le monde, bien évidemment. Il s’agit d’adapter nos services publics et de le faire avec et pour les agents publics », a assuré M. Darmanin. Pour autant, Édouard Philippe a ajouté vouloir étendre « largement » le recours aux contractuels, et développer davantage la rémunération au « mérite » des fonctionnaires. Une provocation, une semaine après la lettre de 8 des 9 organisations syndicales de fonctionnaires réclamant l’ouverture d’une concertation en vue d’un nouveau plan de titularisation des agents contractuels.

    « C’est hallucinant, a réagi Jean-Marc Canon, secrétaire général de l’union fédérale des syndicats de l’État CGT. Ces annonces sont une atteinte frontale à la fonction publique. Rappelons le contexte : le 10 octobre 2017, l’ensemble des organisations syndicales de la fonction publique avaient appelé à la grève ; dernièrement, il y a eu des luttes sectorielles importantes, avec la mobilisation historique de l’administration pénitentiaire, le mouvement dans les Ehpad, etc. Et maintenant, nous apprenons par voie de presse, à la sortie de ce comité, un “plan de départs volontaires”, une rémunération qui sera plus individualisée et un recours aux contrats largement étendu pour les métiers qui ne relèvent pas “d’une spécificité propre aux services publics”. » « C’est la stupéfaction, confirme Philippe Soubirous (FO), on apprend par voie de presse un certain nombre d’orientations du gouvernement alors que cela n’était pas à l’agenda social. Ils veulent dégrader les services publics et transférer les missions au privé. Or, c’est au Parlement qu’un débat doit avoir lieu pour savoir si nos écoles, nos hôpitaux, nos services doivent être publics ou privés. » Pour l’Union syndicale Solidaires, il s’agit d’un « dynamitage de la fonction publique », car « la gestion des personnels sera traitée sans attendre les annonces structurantes, qui seront dépendantes du rapport du comité d’experts et des réflexions menées actuellement au sein des ministères pour déterminer quelles missions ils gardent et quelles missions ils jettent ». Le gouvernement a également annoncé vouloir « un dialogue social plus fluide et recentré sur les enjeux les plus importants, sur le modèle de ce qui a été fait dans le cadre des ordonnances “Travail” ». Un « modèle » de dialogue social que n’avaient pas vraiment apprécié les syndicats, descendus pour la plupart le manifester dans la rue. Une nouvelle décision unilatérale qui passe d’autant plus mal que les élections professionnelles auront lieu en décembre de cette année.

    Depuis le lancement, en octobre, de son programme « Action publique 2022 », le gouvernement a prétendu organiser commissions, forums régionaux et chantiers transverses pour « moderniser » en discutant et concertant. Mais la méthode ne convainc pas. Ni les formules avancées par le ministre Darmanin, assurant en octobre vouloir simplement « améliorer la qualité de service » et « offrir un environnement de travail modernisé aux agents ». Car, une note interne a révélé un objectif bien plus pragmatique. Le 27 septembre 2017, le premier ministre s’adressait aux secrétaires généraux de ministères avec des objectifs clairs et chiffrés : « Pour l’État et des opérateurs, 10 milliards d’euros d’économies à documenter pour 2020-2022, en supplément des mesures qui seront mises en place d’ici à 2019, et plus de 37 000 ETP (équivalents temps plein – NDLR) à supprimer sur la même période pour atteindre l’objectif de - 50 000 ETP sur 2018-2022. » Pour les administrations de sécurité sociale, les économies doivent atteindre « 10 milliards d’euros, à trouver sur-le-champ hors objectif national de dépenses d’assurance-maladie » ; pour les collectivités territoriales « 16 milliards d’euros, dont 3 milliards d’euros pour la société du Grand Paris et une réduction de - 70 000 ETP sur la période ».
    Édouard Philippe a nommé 34 « experts » au profil homogène

    Très vite, tous les syndicats de la fonction publique et des associations comme la Convergence des services publics, portant la parole d’élus, d’associations et d’usagers, ont dénoncé cette réforme construite comme une machine de guerre contre la fonction publique et le service public. Et ce n’est pas la nomination du Comité d’action publique, ou CAP 22, qui les a rassurés. Plutôt que de faire appel aux professionnels du secteur, aux syndicats représentatifs, aux responsables de l’aménagement du territoire, aux associations d’usagers, aux spécialistes de l’environnement ou des transports, Édouard Philippe a nommé des « experts » au profil homogène : 17 des 34 membres ont usé les bancs de l’École nationale d’administration. On y dénombre moult hauts fonctionnaires passés au privé, des créateurs d’entreprises numériques, des dirigeants de fonds d’investissement qui pourraient être intéressés par la privatisation de marchés publics, des anciens de la commission Attali. Celle-ci, en son temps, proposait déjà d’abandonner des missions pour les donner au privé, de diminuer la dépense publique, de supprimer 120 000 postes de fonctionnaires… Autant de points que l’on retrouve dans la feuille de route actuelle de l’action publique 2022. Même Philippe Laurent, maire (UDI) de Sceaux et membre du CAP 22, remarque que « beaucoup de membres de CAP 22 sont de formation économique ou issus du monde financier, ce qui replace chaque discussion sous l’angle financier ». Et, comme le relèvent 7 associations de cadres territoriaux, aucun fonctionnaire territorial n’y siège. Quant à la plateforme numérique lancée en parallèle pour sonder agents et usagers, seules 3 200 contributions y ont été recensées ! Peu de personnes croient encore à ce simulacre d’échanges… Devant cette « tarte à la crème de la concertation », dénoncée par Jean-Marc Canon, l’intersyndicale des fonctionnaires, prévue le 6 février, est plus que jamais d’actualité. Et la volonté de la confédération d’organiser à la mi-mars une grande journée d’action devrait toucher plus d’une organisation.

  • BRUXELLES L’occupation du siège bruxellois de Deliveroo se poursuit, annoncent les syndicats RTBF avec Belga - 25 Janvier 2018
    https://www.rtbf.be/info/regions/bruxelles/detail_l-occupation-du-siege-bruxellois-de-deliveroo-se-poursuit-annoncent-les-

    L’occupation du siège bruxellois de Deliveroo, entamée mercredi après-midi par le collectif des coursiers, se poursuit ce jeudi matin, indiquent les syndicats.

    Le collectif souhaite rencontrer la direction pour discuter d’un statut de salarié pour les travailleurs qui ne veulent pas du statut d’indépendant, et d’une garantie de salaire horaire minimum.

    « La direction n’a envoyé personne pour tenir cette discussion et souhaite lever le siège par voie judiciaire. Elle n’a pour le moment pas obtenu son jugement en référé pour pouvoir le faire », assure la CNE. « L’occupation a donc toujours lieu et de nombreux coursiers viennent se relayer, marquer leur soutien ou chercher des informations sur la situation en cours » , ajoute le syndicat chrétien en rappelant que ce jeudi après-midi, une délégation des coursiers ira demander au ministre de l’Emploi, Kris Peeters, pourquoi l’enquête qu’il a promise n’a toujours pas abouti.

    « Le temps presse ! Nous appelons le ministre Peeters a accélérer son enquête car le 1er février, les coursiers devront devenir des indépendants (ou arrêter leur travail) et donc assumer tous les risques afférents à leur travail, ce qui est inacceptable pour nous » , pointe de son côté l’UBT (FGTB).

    #Bruxelles #deliveroo #Syndicats #Luttes #Salaires #Belgique #ubérisation #livreurs_à_vélo #coursiers #indépendants #economie

  • La Parisienne Libérée : « L’Empereur contre les #chômeurs »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/130118/la-parisienne-liberee-l-empereur-contre-les-chomeurs

    « Non point qu’il eût peur, mais on ne sait jamais : une révolte est si vite arrivée » © LPL / Le Mix Dans ce mix de la Parisienne Libérée : le sabotage de l’assurance-chômage, un empereur qui veut « contrôler tout le monde », une chômeuse présumée fraudeuse et un agent X missionné par le #Pôle_Emploi performance pour vendre des formations d’auto-entrepreneur !

    #France #allocations #assurance-chômage #auto-entrepreneur #chômage #contrôle #formation #Gattaz #indemnités #Macron #Medef #négociations #réforme #société_de_contrôle #suspicion #syndicats #Travail #travailleurs

  • Les plans de #rupture_conventionnelle collective déboulent et sont déjà contestés
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/090118/les-plans-de-rupture-conventionnelle-collective-deboulent-et-sont-deja-con

    L’enseigne de prêt-à-porter #Pimkie pensait compter sur les #syndicats « réformistes » pour faire passer son plan de rupture conventionnelle collective. Mardi 9 janvier, la CFDT a cependant dit non à la suppression de plus de 200 emplois. Chez #PSA et au Figaro, les syndicats sont plus divisés sur ce nouvel instrument de flexibilisation du marché du travail.

    #Economie #emploi #Le_Figaro #licenciement #loi_El_Khomri #ordonnances_Macron #plan_social #PSE

  • Emploi. Les syndicats font plier Pimkie | L’Humanité
    https://www.humanite.fr/emploi-les-syndicats-font-plier-pimkie-648524

    L’enseigne de prêt-à-porter a dû abandonner hier, faute de syndicats prêts à signer un accord, son projet de « rupture conventionnelle collective » pour détruire 208 postes en France

    C’est une « demi-victoire » pour les salariés de chez Pimkie, selon les mots de la déléguée syndicale centrale CGT ,Valérie Pringuez. Mais un énorme camouflet pour la direction de l’entreprise, propriété de la famille Mulliez, 4e fortune de France à la tête de l’empire Auchan, et encore plus pour le gouvernement, dont l’encre du décret qui a créé, le 22 décembre, les « ruptures conventionnelles collectives », est à peine sèche. Hier soir, l’enseigne de prêt-à-porter a dû abandonner, contrainte et forcée, faute de syndicats représentant une majorité de salariés prêts à signer un accord, son projet qui menaçait directement 208 emplois, une des premières tentatives d’application en France de cette procédure inédite inventée par les ordonnances Macron de réforme du Code du travail.

    Celle-ci permet aux employeurs de procéder à des suppressions massives d’emplois sans avoir à prouver leur justification économique, ni à mettre en place les mesures d’accompagnement social dans le cadre d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), cela afin « d’éviter le traumatisme du licenciement », selon la ministre du Travail Muriel Pénicaud. Chez Pimkie, les syndicats en ont jugé autrement. La CGT, FO et la CFDT, qui représentent une majorité des suffrages salariés de l’entreprise, ont en effet rejeté l’accord proposé par la direction de l’entreprise. « La CGT avait ouvert le bal, FO nous a suivis et, quand la CFDT a clairement annoncé qu’elle ne négocierait pas, la direction a compris que c’était foutu. Elle n’a pas voulu perdre la face et elle a tenté un maximum, mais ses propositions étaient vraiment très faibles. Ses représentants sont partis très en colère », rapporte Valérie Pringuez. La discussion s’est poursuivie par l’entremise des avocats respectifs des représentants des salariés et de la direction de Pimkie. Au final, la direction devrait opter désormais pour un plus classique plan de départs volontaires (PDV). « C’est une victoire dans le sens où nous avons réussi à faire reculer l’entreprise sur son projet de rupture conventionnelle collective, mais c’est une demi-victoire parce que la direction entend toujours supprimer 208 emplois au bout du compte », mesure la déléguée syndicale centrale CGT.
    Un sacré signal envoyé aux autres salariés

    Entre le plan de départs volontaires et la rupture conventionnelle collective, la différence n’est toutefois pas mince. C’est ce qui explique que la direction ait tout mis en œuvre pour tente la seconde. « Dans le plan de départs volontaires, l’entreprise doit accompagner les salariés dans leur projet de reclassement, ce qui n’est pas négligeable », détaille Valérie Pringuez. Mais la représentante du personnel n’entend pas en rester là. « Ce qu’on veut obtenir, ce sont les justifications économiques de ces suppressions d’emplois. La direction clame haut et fort qu’il y en a, on veut les voir, on veut connaître les motifs de la direction pour supprimer des postes en France par rapport à des chutes de résultats en Allemagne, en Espagne et en Italie », indique-t-elle.

    En attendant, la « demi-victoire » des Pimkie résonne aussi comme un sacré signal envoyé aux salariés confrontés prochainement à des projets de ruptures conventionnelles collectives, à l’instar de ceux de Carrefour ou de PSA (lire ci-dessous, et l’Humanité d’hier). Le signal que leurs patrons, même soutenus par les initiatives du gouvernement, n’ont pas pour autant gagné la partie.
    Sébastien Crépel
    journaliste

    #syndicats (ouvriers) #rupture_conventionnelle #code_du_travail #loi_travail

  • Les plans de #rupture_conventionnelle collective déboulent et sont déjà contestés
    https://www.mediapart.fr/journal/france/090118/les-plans-de-rupture-conventionnelle-collective-deboulent-et-sont-deja-con

    L’enseigne de prêt-à-porter #Pimkie pensait compter sur les #syndicats « réformistes » pour faire passer son plan de rupture conventionnelle collective. Mardi 9 janvier, la CFDT a cependant dit non à la suppression de plus de 200 emplois. Chez #PSA et au Figaro, les syndicats sont plus divisés sur ce nouvel instrument de flexibilisation du marché du travail.

    #France #emploi #Le_Figaro #licenciement #loi_El_Khomri #ordonnances_Macron #plan_social #PSE

  • L’Etat demande à des hôpitaux de les aider à expulser les sans-papiers

    Une circulaire envoyée à plusieurs #hôpitaux_psychiatriques demande aux personnels de santé de favoriser les procédures d’expulsion de sans-papiers hospitalisés sous contrainte. Plusieurs #syndicats dénoncent une dérive grave.

    « L’utilisation des #hospitalisations en SDRE [soins psychiatriques à la demande d’un représentant de l’Etat] pour repérer et contrôler des personnes non désirées sur le territoire, est très inquiétante. »

    https://www.streetpress.com/sujet/1514991948-circulaire-hopital-expulsion-sans-papiers
    #sans-papiers #expulsions #hôpitaux #médecins #personnel_médical #migrations #renvois #it_has_begun #résistance #France #SDRE
    Les hôpitaux, les nouveaux lieux de la #détention_administrative #rétention ?
    cc @isskein

    • Contrôle des sans-papiers par les hôpitaux psychiatriques : la circulaire polémique vient d’être retirée

      POLÉMIQUE - Dans une circulaire envoyée début décembre, l’Agence régionale de santé de #PACA réclamait à plusieurs hôpitaux psychiatriques de la région de participer à l’expulsion des migrants hospitalisés « sous contrainte ». Contacté par LCI, le ministère de la Santé nous affirme que cette circulaire a été retirée.


      https://www.lci.fr/societe/info-lci-controle-des-sans-papiers-par-les-hopitaux-psychiatriques-la-circulaire
      #tri

    • Les hôpitaux psychiatriques ne participeront finalement pas à l’expulsion des sans-papiers

      Face à la grogne, le ministère de la Santé a décidé d’annuler une circulaire polémique envoyée à plusieurs hôpitaux psychiatriques de la région PACA. Elle prévoyait que les médecins participent à l’expulsion des sans-papiers en leur délivrant des #OQTF.

      https://www.streetpress.com/sujet/1515069681-ministre-sante-hopitaux-psychiatriques-expulsions-sans-papie

    • Circulaire sur l’éloignement des étrangers hospitalisés sans leur consentement : retrait sous la contrainte

      Dans une circulaire en date du 7 décembre 2017, le directeur de l’Agence régionale de santé (ARS) de la région PACA, représentant de l’Etat, demandait aux directrices et directeurs des établissements de santé mentale d’assurer la notification des obligations de quitter le territoire français (OQTF) aux étrangers hospitalisés sans leur consentement.

      Les étrangers hospitalisés d’office par le représentant de l’Etat et considérés en situation irrégulière devaient se voir notifier, au moment de leur sortie d’hospitalisation, leur OQTF directement par l’établissement hospitalier. Si l’étranger refusait de signer, il appartenait aux cadres de santé de constater ce refus.

      Par ces instructions dénoncées à juste titre par les syndicats des praticiens psychiatres, l’Etat intimait l’ordre aux soignants prenant en charge les malades de devenir des agents préfectoraux, afin d’assurer les missions de ministère de l’Intérieur et de mettre en œuvre la politique du gouvernement en matière de gestion des flux migratoires. Les agents hospitaliers, dont la seule mission est le soin, ne sauraient être utilisés en ce sens par le gouvernement !

      En outre, les personnes en sortie d’hospitalisation sont en situation de fragilité physique et mentale, d’autant que la fin d’une hospitalisation psychiatrique complète s’accompagne, dans la plupart des cas, d’un protocole de prise en charge ambulatoire prévoyant des rendez-vous réguliers avec des praticiens et des accompagnants sociaux, ainsi que la prise de traitements médicamenteux.

      C’est dans ces conditions indignes et déloyales que des étrangers convalescents devaient organiser leur défense pour contester dans un délai de quarante-huit heures une OQTF. Cette OQTF pouvant s’accompagner d’un placement en rétention sans délai, l’étranger convalescent pourrait être directement transféré de l’hôpital au centre de rétention.

      Il semble que le gouvernement ait entendu les protestations des soignants, puisque la ministre de la Santé vient de confirmer le retrait de ces instructions.

      Ce n’est que justice, mais le SAF ne peut que déplorer que ces instructions aient pu même voir le jour. Tout comme l’hébergement d’urgence, les hôpitaux doivent être préservés de toute mise en œuvre d’une politique migratoire de l’exclusion et du chiffre, sauf à remettre en cause les droits fondamentaux des malades, notamment de se faire soigner sans risque de rétention.

      http://lesaf.org/circulaire-sur-leloignement-des-etrangers-hospitalises-sans-leur-consentement

    • La demande de délation de l’#ARS restera lettre morte

      Un courrier de l’#Agence_régionale_de_santé Paca demandait aux soignants de coopérer avec la police pour permettre l’expulsion de patients sans-papiers au moment de la levée de leur hospitalisation sous contrainte. Devant la polémique naissante, le ministère annule la directive.

      http://www.lamarseillaise.fr/bouches-du-rhone/sante/66547-la-demande-de-delation-de-l-ars-restera-lettre-morte

  • Colères policières
    https://www.cairn.info/revue-esprit-2016-3-page-64.htm

    Le lendemain même des massacres de Paris, le 14 novembre 2015, les syndicats de police affirment sans attendre avoir « besoin de mesures exceptionnelles » (Alliance), en l’espèce le droit de porter l’arme de service en tout temps et en tous lieux, et ce, précisent les syndicats affiliés à l’Union nationale des syndicats autonomes, « sans haine et sans crainte ». Aussi rapide que fût leur revendication au port de l’arme (sous laquelle couve aussi, nous le verrons, celle d’une modification des règles de son usage), les syndicats n’ont pas oublié de livrer à côté de la haine cette autre passion qui compromet la police : la peur. Car, comme nous allons le voir, un jeu triangulaire met en scène les policiers, leurs organisations syndicales et le politique, autour de la colère, mais aussi de la peur.

    Reste la question centrale : le déchaînement ou la colère policière ne sont-ils pas, surtout dans les situations de confrontation aux foules, le résultat de la volonté du politique ? Supposer une « colère policière », n’est-ce pas d’emblée exonérer le politique de sa responsabilité ? Sur ce point, l’exemple tunisien semble offrir une réponse lisible : quelques jours après les massacres, et parce que des images avaient finalement circulé via l’internet, le président Ben Ali implore sa propre police dans son dernier discours télévisé : « Arrêtez les tirs de balles ! Les balles réelles sont inadmissibles ! » En est-il toujours ainsi du rapport entre police et politique ? Les échanges entre politique et organisations syndicales offrent un éclairage abondant sur le bon usage de la colère.

  • Le #gouvernement va durcir le contrôle des chômeurs
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/261217/le-gouvernement-va-durcir-le-controle-des-chomeurs

    Selon Le Canard enchaîné, un document de travail du gouvernement préconise de durcir les sanctions à l’égard des chômeurs qui ne chercheraient pas de travail assez activement ou qui n’accepteraient pas une offre jugée raisonnable. De quoi enflammer le débat sur la #réforme à venir de l’assurance-chômage.

    #Economie #chômage #patronat #syndicats

  • Le #gouvernement va durcir le contrôle des chômeurs
    https://www.mediapart.fr/journal/france/261217/le-gouvernement-va-durcir-le-controle-des-chomeurs

    Selon Le Canard enchaîné, un document de travail du gouvernement préconise de durcir les sanctions à l’égard des chômeurs qui ne chercheraient pas de travail assez activement ou qui n’accepteraient pas une offre jugée raisonnable. De quoi enflammer le débat sur la #réforme à venir de l’assurance-chômage, que l’exécutif va dévoiler autour du 20 janvier.

    #France #Economie #chômage #patronat #syndicats

  • Au moment de négocier, les chômeurs soigneusement écartés | L’imprévu - L’imprévu
    https://limprevu.fr/avant-veille/lavant-veille-de-lautomne-2017/les-chomeurs-grands-absents-des-negociations

    les décisions doivent être prises dans le cadre de « réunions multilatérales », et pouvant conduire, s’ils le jugent pertinent, « à une négociation paritaire ». Autrement dit une discussion réunissant autour d’une même table #patrons et #syndicats avec pour conséquence l’ajustement des règles du #chômage pour les chômeurs à venir… et actuels.

    Paritaire sur la forme donc, moins sur le fond si l’on met sur le devant de la scène le grand absent des concertations qui ont eu lieu jusqu’alors : le ‘demandeur d’emploi’, premier concerné et l’ex-cotisant, jamais invité à disserter sur le sujet. Pourtant bien au fait des conséquences du chômage sur leur mode de vie, leurs économies et leur moral, à la table des négociations, les chômeurs sont inaudibles. Même s’il ne l’ont pas toujours été.

    Le mouvement des chômeurs de l’hiver 1997-1998 Retour sur un « miracle social »
    https://www.cairn.info/revue-francaise-de-science-politique-2001-3-page-371.htm#no3

  • Le #gouvernement part à l’assaut de l’assurance-chômage
    https://www.mediapart.fr/journal/france/131217/le-gouvernement-part-l-assaut-de-l-assurance-chomage

    Ouverture du régime à certains salariés démissionnaires et, de manière limitée, aux indépendants, contrôle plus fort des demandeurs d’emploi, mais aussi changement de la philosophie même du régime : le chantier lancé ce mercredi par le gouvernement est immense. Et inquiète tour à tour #syndicats et #patronat.

    #France #Economie #chômage #réforme

  • La justice enraye le #référendum d’entreprise
    https://www.mediapart.fr/journal/france/091217/la-justice-enraye-le-referendum-d-entreprise

    Deuxième victoire juridique pour les #syndicats sur les modalités d’organisation du référendum d’entreprise. Le Conseil d’État, comme le #conseil_constitutionnel avant lui, vient d’invalider une partie du décret d’application issu de la #loi_El_Khomri.

    #France #Conseil_d'état #loi_travail #ordonnances #Travail

  • Abus de #sous-traitance à #La_Poste : deux #syndicats portent plainte
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/281117/abus-de-sous-traitance-la-poste-deux-syndicats-portent-plainte

    Mediapart et France Info révèlent que la CGT et SUD ont attaqué en justice La Poste pour « prêt de main-d’œuvre illicite ». Une lourde menace pour l’entreprise publique, qui a systématisé le recours aux prestataires : en Île-de-France, 80 % des #colis sont distribués par des sous-traitants.

    #Economie #prêt_de_main-d'œuvre_illicite

  • #ordonnances : une réforme injuste et déjà périmée
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/271117/ordonnances-une-reforme-injuste-et-deja-perimee

    Les députés votent ce mardi 28 novembre la ratification des ordonnances réformant le #Code_du_travail, la libération du processus de « destruction créatrice » tant souhaité par #Emmanuel_Macron. Gageons sans prendre trop de risques que le président de la République veut bien tout casser, sauf le système lui-même.

    #Economie #droit_du_travail #loi_travail_saison_2 #Muriel_Pénicaud #syndicats

  • #ordonnances ratifiées, #droit_du_travail en danger
    https://www.mediapart.fr/journal/france/271117/ordonnances-ratifiees-droit-du-travail-en-danger

    Les députés votent ce mardi 28 novembre la ratification des ordonnances réformant le code du travail, la libération du processus de « destruction créatrice » tant souhaitée par #Emmanuel_Macron. Gageons sans prendre trop de risques qu’Emmanuel Macron veut bien tout casser, sauf le système lui-même.

    #France #Economie #loi_travail_saison_2 #syndicats

  • « Dans la sous-traitance hôtelière, c’est de l’esclavage moderne » - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/11/26/dans-la-sous-traitance-hoteliere-c-est-de-l-esclavage-moderne_1612701

    En charge du nettoyage du Holiday Inn de Clichy-la-Garenne, les salariés de Héméra sont en grève depuis le 19 octobre contre des mutations et les cadences infernales. La direction reste sourde .

    La grève s’éternise. Depuis plus d’un mois, des salariés d’une entreprise sous-traitante, Héméra, qui gère le nettoyage de l’hôtel Holiday Inn de Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine), ont entamé leur mouvement de protestation. Multipliant les actions pour faire entendre leurs revendications face à une direction impassible. Jeudi soir, onze fantômes ouvrent le cortège dans la nuit. C’est le déguisement qu’ont choisi ces salariés en grève pour attirer l’attention sur leur sort. Une centaine de personnes sont venues à Clichy manifester à leurs côtés. « Ces travailleurs sont des salariés invisibles », lance le responsable du syndicat CGT des hôtels de prestige et économiques (HPE), Claude Levy.

    Le défilé est parti du Holiday Inn de Clichy et s’est terminé devant la mairie. « Sous-traitance, maltraitance ! » « Frottez, frottez, il faut payer. L’esclavage, c’est fini ! » : voilà quelques-uns des slogans qui ont retenti dans le centre-ville. En soutien au mouvement, des travailleurs, des Clichois et des syndiqués ont protesté contre les méthodes de travail de Héméra. Lancé pour dénoncer la mutation d’une gouvernante, la deuxième en six mois, le mouvement s’est étendu à d’autres revendications. Outre la suppression de la clause de mobilité figurant dans leurs contrats, les grévistes demandent l’arrêt du paiement à la chambre (illégal pour un salarié), le règlement des heures supplémentaires, une prime de 13e mois et, surtout, leur embauche directe par le donneur d’ordre, Holiday Inn.

    « Six jours sur sept »

    L’entreprise de sous-traitance Héméra a décroché le 19 décembre 2016 un contrat d’un an avec l’hôtel de Clichy. Elle a récupéré de fait les 35 salariés du nettoyage, en majorité immigrés, qui travaillaient déjà pour le précédent prestataire - comme le prévoit la convention collective du secteur si ceux-ci ont au moins quatre mois d’ancienneté. Depuis, leurs acquis sociaux seraient « bafoués », dénonce Mirabelle Nsang, 43 ans, gouvernante d’origine camerounaise et représentante de la section syndicale CNT-Solidarité ouvrière à Héméra. Elle s’insurge : « Nos plannings ont changé, on travaille six jours sur sept. Nos deux jours de repos consécutifs ont disparu. Avant, les femmes de chambre devaient nettoyer 17 chambres en sept heures. Avec Héméra, on leur demande de faire 20 à 25 chambres. On finit plus tard et on n’est pas payés. On avait droit à un week-end par mois et certains salariés n’en ont même pas eu. Héméra a tout détruit. » La situation concerne selon elle des femmes de chambre, des gouvernantes, des équipiers et des plongeurs. Mirabelle Nsang dénonce également le « harcèlement » de la cheffe de site : « Elle ne te donne que des chambres à faire après des séjours de longue durée, où elles sont plus sales, pour te faire mal. Elle veut réformer son équipe pour être entourée de gens qui disent oui à tout. »

    Douleurs physiques

    « Nous, les immigrés, on mène ce combat car nous n’avons pas d’autre choix », assure Mirabelle Nsang. Ils espèrent que l’issue sera positive, comme cela a été le cas dans différents dossiers ces dernières années : en 2015 notamment, un mouvement de grève avait contraint le groupe Louvre Hotels à intégrer des femmes de chambre dans cinq de ses établissements.

    A Clichy, au premier jour du mouvement, 33 salariés sur 35 étaient en grève. Leur nombre a ensuite diminué progressivement pour se stabiliser à 11, « le noyau dur », comme l’indique cette mère de famille qui travaille dans l’hôtel depuis onze ans. « Les autres grévistes ont repris le travail après avoir subi des pressions d’autres syndicats », accuse la représentante CNT-SO. Pour Eric, 35 ans, équipier dans l’hôtel depuis dix ans et délégué syndical de FO, « le conflit est légitime. On en avait ras-le-bol de cette situation, c’est un système qui pousse les gens à craquer ». Il n’oublie pas les provocations de la cheffe de site, qui lui répétait : « L’aspirateur est ta copine », ou encore « mon petit-fils de 2 ans passe l’aspirateur mieux que toi ». Ce père de deux enfants raconte avoir été « blessé » par ces « propos désobligeants » et qu’il se rendait sur son lieu de travail la « boule au ventre ». Les mutations de deux salariées de Héméra, qu’il qualifie d’« arbitraires et brutales », ont été l’élément déclencheur de la grève qui a débuté le 19 octobre.

    Contactées par Libération, la société Héméra et la directrice de l’hôtel Holiday Inn de Clichy, dont le comportement est mis en cause par les grévistes, n’ont pas souhaité répondre à nos sollicitations. Le groupe Intercontinental, poids lourd hôtelier à l’échelle mondiale et propriétaire de la marque Holiday Inn, nous a fait parvenir cette unique réponse : « Un petit nombre d’employés travaillant pour un prestataire de services ont choisi de se mettre en grève en raison d’un différend avec leur employeur à propos de leurs salaires et de leurs avantages. L’équipe de direction de ce sous-traitant a immédiatement ouvert le dialogue pour trouver un accord avec les syndicats et faire en sorte que le personnel puisse retourner rapidement au travail, sans que cela n’affecte nos clients ni la qualité de nos services. »

    « Peur de parler »

    Juriste au syndicat CNT-SO, Etienne Deschamps n’a pas le même souvenir des négociations. Au premier jour de la grève, il a rencontré avec d’autres représentants Carlos Goncalvez, le directeur d’exploitation de Héméra : « Nous lui avons dit que si les mutations prévues étaient annulées, les salariés reprendraient le travail immédiatement, avec le paiement de la journée de grève et un calendrier de négociations fixé maintenant pour le reste des revendications. » Une réponse de l’entreprise de nettoyage devait arriver dans l’après-midi. Une délégation, accompagnée du juriste de la CNT-SO, est finalement reçue le 26 octobre, sept jours après, par le PDG de Héméra, Denis Schiavone, en présence de Goncalvez : le refus de revenir sur la clause de mobilité est notifié aux grévistes. Le lendemain, des policiers en verbalisent neuf d’entre eux pour nuisances sonores. 68 euros d’amende chacun. Depuis le début de la grève, déplore Mirabelle Nsang, « la directrice de l’hôtel n’est même pas sortie nous voir pour nous demander ce qui se passe ». Alors qu’elle nous parle, un salarié de l’hôtel sort de l’établissement et bouscule une syndicaliste tandis qu’un autre, dont la journée de travail vient de se terminer, insulte une gréviste.

    Le quotidien des employés de la sous-traitance est rude. De nombreuses femmes seules habitent loin de leur lieu de travail. Illiana Saintulme, 48 ans, mère de quatre enfants, fait les allers-retours depuis Sarcelles (Val-d’Oise). « Je mets une heure trente en transports, avec trois changements, pour venir travailler. » Cette femme de chambre est employée dans l’hôtel depuis onze ans. Elle se plaint de douleurs physiques. Mais aussi de pressions morales. Et dénonce les cadences infernales qui seraient imposées par l’entreprise de sous-traitance. Soit trois chambres par heure (alors que, selon la CGT, il faut au moins vingt-cinq à trente minutes pour en nettoyer une seule). Elle assure avoir dû parfois venir travailler « sept jours sur sept ». Pourtant, malgré un contrat à temps plein (sept heures par jour), Illiana Saintulme explique ne pas toujours recevoir l’intégralité de sa paie. « A la fin du mois, leur salaire est calculé en fonction du nombre de chambres qu’elles ont réussi à faire, dénonce Claude Levy, de la CGT HPE. Et quand le compte n’y est pas, au regard des cadences imposées de manière informelle, on leur enlève des jours en prétextant des absences autorisées. » « Celles qui sont vraiment prises pour de la chair à canon, ce sont les femmes de chambre qui ont un contrat à temps partiel de quatre à cinq heures par jour, avec 20 à 30 chambres à faire, sans être payées pour les heures supplémentaires. Ce sont essentiellement des femmes immigrées qui sont concernées », poursuit le syndicaliste. Avant d’ajouter : « Ce qui se passe dans la sous-traitance hôtelière, c’est de l’esclavage moderne. » Selon le militant cégétiste, les onze grévistes ont saisi les prud’hommes pour travail dissimulé. Pour tenir financièrement, les syndicats CGT HPE et CNT-SO ont distribué un chèque de solidarité de 400 euros à chacun.

    Depuis le début du mouvement, « la direction de Holiday Inn refuse de laisser entrer les délégués syndicaux dans le hall de l’hôtel, c’est un délit d’entrave à l’exercice du droit syndical », dénonce Claude Levy.

    Sur demande du syndicat, un huissier de justice s’est rendu jeudi sur le site. La direction a du coup autorisé l’accès à Mirabelle Nsang et son collègue de FO pour la journée, mais l’huissier mandaté par l’hôtel « veillait et notait ce que disaient les délégués au personnel Héméra non gréviste », selon un syndicaliste. « Une femme de chambre non gréviste a expliqué que les conditions de travail restent identiques, tandis que deux autres nous ont dit "avoir peur de parler" », raconte Mirabelle Nsang. Ces derniers jours, les grévistes sont allés manifester dans les halls d’entrée des Holiday Inn de Paris-Notre-Dame et Paris-Gare de l’Est. Le soir de Halloween, ils s’étaient déguisés pour dénoncer « des patrons sorciers ». La grève continue.
    Rémy Descous-Cesari

    #exploitation #hôtellerie #femmes_de_chambre #sous_traitance #syndicats ##Holyday_Inn #grève #droit_du_travail

    • Réponse aux attaques conjointes de fdesouche, de la LICRA et du Ministère de l’Éducation Nationale contre Sud Éducation 93 - article publié le 20 novembre 2017

      Après deux journées d’études sur l’intersectionnalité interdites aux enseignant-es à Créteil en mai dernier, après un colloque sur l’islamophobie censuré à Lyon en septembre, c’est au tour d’un stage organisé par Sud Éducation 93 de susciter la vindicte de la fachosphère.

      Depuis dimanche 19 novembre au soir, le syndicat Sud Éducation 93 est victime d’insultes de la part de plusieurs groupes très actifs sur les réseaux sociaux et connus pour leurs positions d’extrême droite, suite aux critiques diffamatoires contre un stage de formation syndicale sur l’antiracisme à l’attention des personnels d’éducation les 18 et 19 décembre.

      Cette campagne se traduit par des messages mensongers, de haine et d’attaques sur les réseaux sociaux. De plus, le syndicat Sud Éducation 93 subit depuis lundi matin un grand nombre d’appels téléphoniques déversant des insultes.

      Le stage est annoncé sur notre site depuis le 19 octobre sans avoir suscité la moindre réaction. Or, il aura fallu attendre dimanche 19 novembre dans l’après midi, et un article paru sur le compte Facebook de « FdeSouche », pour que quelques heures après la LICRA, puis le lendemain le ministre reprennent ces propos.

      Nous souhaitons souligner et dénoncer la coïncidence des agendas des réseaux d’extrême droite et de notre ministère.

      Les attaques portent sur un « tri des origines » qui serait fait sur les participants du stage. Sud Éducation 93 condamne fermement ces propos et compte porter plainte pour diffamation contre tous les sites et individus qui propageraient ces propos. Un dépôt de plainte est par ailleurs en cours concernant les insultes téléphoniques reçues à ce jour.

      Les questions abordées par le stage sont des questions essentielles dans l’enseignement aujourd’hui. Il est inutile de nier des questions que les enseignant-es vivent au jour le jour. Le combat contre le racisme est au cœur de la société multiculturelle mais aussi au cœur des programmes scolaires, notamment ceux d’EMC. Ce stage entend donner des temps et des moyens de réflexions sur ces questions cruciales.

      Nous apprécierions qu’au lieu de calquer son agenda sur celui de « FdeSouche » notre ministre, et les organisations qui se réclament de l’égalité républicaine, s’intéressent aux manques de moyens dont souffrent l’École et nos élèves. La liste est non exhaustive : manque de postes à tous les niveaux (agent-es, AED, enseignant-es, personnel-les administratif), professeur-es non remplacé-es, manque de moyens dans les dotations pour les collèges, les lycées, les écoles, manque d’établissements dans le territoire, absence d’une véritable médecine scolaire, ...

      Nous rappelons enfin que tou-tes les personnel-les ont été invité-es à s’inscrire à ce stage (d’ailleurs complet).

      http://www.sudeducation93.org/Reponse-aux-attaques-conjointes-de.html

    • #blasphème #sens_commun #manif_pour_tous #racisme_d'Etat #racisme #non-mixité

      « On parle de “non-mixité raciale”, on parle de “blanchité”, on parle de “racisé” c’est-à-dire les mots les plus épouvantables du vocabulaire politique sont utilisés au nom soi-disant de l’antiracisme alors qu’en fait ils véhiculent évidemment un racisme », a critiqué M. Blanquer.

      #vocabulaire #langage #domination_blanche #épouvante

    • Blanquer attaque la fédération SUD éducation à l’assemblée nationale - Racisme d’État, personnes racisées, non-mixité, discriminations : mise au point [21 novembre]
      http://www.sudeducation.org/Blanquer-attaque-la-federation-SUD.html

      Nous avons pris connaissance de l’intention de M. Blanquer de porter plainte pour diffamation contre le syndicat SUD éducation 93 au motif que celui-ci utilise le terme de “racisme d’État”. Si le ministre veut attaquer en justice toutes les organisations qui utilisent ce terme, la fédération SUD éducation en fait partie. En effet, son dernier congrès, en 2015, s’est donné parmi ses objectifs de combattre le racisme d’État, outil de division des travailleurs et des travailleuses.

    • C’est pas une atteinte aux libertés syndicales ce que fait Blanquer ? Il me semble que le droit de se réunir est une liberté fondamentale. Comme la liberté de s’exprimer sur le racisme d’etat. Est-ce qu’un ministre peut porter plainte pour la diffamation d’une entité comme celle d’Etat ? Est-ce qu’on peut diffamé un Etat ? Si je dit que la langue française est sexiste est-ce qu’il va m’attaqué pour diffamation de la langue ? Ca fait un peu comme si il y avait atteinte à une marque et une mentalité de copyright. On a même plus le droit de choisir comment et avec qui se réunir ni de quoi on peut parler ni des mots qu’on veut utiliser et pas non plus de la manière de les accordés.

    • Jean-Michel Blanquer ne peut pas poursuivre un syndicat pour diffamation
      http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/11/23/jean-michel-blanquer-ne-peut-pas-poursuivre-un-syndicat-pour-diffamation_521

      Le droit français ne permet pas au ministre de l’éducation nationale de porter plainte contre SUD-Education 93. Il peut, en revanche, poursuivre son représentant.

      C’est assez incroyable qu’un ministre ne connaisse pas le B-A-ba du droit de la république qui lui paye son salaire pour la représenté.

      Jean-Michel Blanquer, en tant que personne physique, peut donc porter plainte contre une autre personne physique.

      L’article de monde est quand même un peu à la masse de pas rappeler que Blanquer n’est pas diffamé en tant que personne physique car Blanquer n’est pas l’Etat et la République incarné.

    • Du racisme aux politiques de racialisation
      Eric Fassin, Médiapart, le 18 novembre 2014
      https://blogs.mediapart.fr/eric-fassin/blog/181114/du-racisme-aux-politiques-de-racialisation

      Les responsables nationaux, mais aussi locaux, prétendent certes répondre à une demande populaire, comme si le racisme d’État pouvait s’autoriser de celui qui est censé définir les « riverains ».

      Une plainte contre #Eric_Fassin ?

      #racialisation

    • Racisme d’Etat et libertés syndicales : Derrière l’écran de fumée… de réelles attaques !
      #Solidaires, le 22 novembre 2017
      https://www.solidaires.org/Racisme-d-Etat-et-libertes-syndicales-Derriere-l-ecran-de-fumee-de-reell

      Le Ministre de l’Education, JM Blanquer, s’en prend violemment depuis plusieurs jours au syndicat SUD Education 93, membre de la fédération SUD Education et de l’union départementale Solidaires 93.

      Tout est parti d’une dénonciation de racisme supposé d’un stage syndical (parce qu’il prévoit des ateliers réservés aux personnes victimes du racisme), dénonciation relayée très largement par l’extrême-droite puis par JM. Blanquer lundi. Le ministre s’est rendu compte de son erreur grossière et, de fait, a changé rapidement son discours plus tard dans la journée à l’Assemblée nationale : c’est désormais l’utilisation de la notion de « racisme d’Etat », abordée dans le stage, qu’il juge « diffamatoire » et au sujet de laquelle il a annoncé vouloir déposer une plainte pour ce motif.

      Mettons les choses au point, pour l’Union syndicale Solidaires :

      L’accusation de racisme à l’encontre de SUD Education 93 est ridicule et volontairement malveillante au vu des valeurs, des positions et combats portés par ce syndicat et ses militant-es : Solidaires lutte pour l’égalité entre tous et toutes, quelles que soient leurs origines, et combat le racisme et le fascisme, et SUD Education 93 ne déroge pas à ces principes. Il ne s’agit pas de partager tous les détails du contenu du stage mis en cause, mais on ne peut inverser ni la réalité ni l’engagement des personnels de l’Education nationale membres de Sud éducation 93 pour leurs élèves et les populations de Seine-Saint-Denis.

      L’Union syndicale Solidaires et certaines des structures qui la composent mettent en œuvre depuis des années en lien avec leur engagement dans le mouvement féministe des réunions séparées de femmes et elle ne partage pas l’idée qu’une telle pratique appliquée à des personnes victimes du racisme constituerait un scandale.

      Il s’agit d’un stage syndical : c’est aux syndicats de construire leurs formations en toute liberté. Il n’est pas question que l’extrême-droite ou des ministères s’immiscent dans les contenus des formations syndicales.

      Le racisme existe dans nos sociétés. Et le "racisme d’Etat" aussi. Ce n’est pas un slogan, c’est un concept utilisé et pensé par des chercheuses et chercheurs mais aussi par des dizaines de structures associatives, syndicales ou politiques. Une rapide interrogation sur un moteur de recherche sur internet permettra à JM Blanquer de s’en rendre compte. Des statistiques, études et recherches effectuées à la demande des ministères eux mêmes font état de situations de discrimination liées à l’origine réelle ou supposée, aux noms, quartiers, dans la société, dans l’emploi public, dans l’école... Nous refusons de mettre sous le tapis une situation qui concerne des millions de personnes dont une partie d’entre nous, au quotidien. Nous refusons de nous faire dicter ou imposer les termes du débat par celles et ceux qui participent à construire et entretenir les problèmes.

      Nous sommes face à une volonté de manipuler politiquement et médiatiquement un stage de quelques dizaines de personnes. Pendant ce temps, on ne parle pas des conséquences sociales des mesures prises par ce gouvernement, qui touchent fortement des départements comme la Seine-Saint-Denis et le quotidien de la population qui y vit. Derrière le rideau de fumée, on trouve des attaques contre les droits sociaux, la suppression des contrats aidés, la destruction des services publics, en particulier de l’Education, bref la destruction du tissu social qui alimente les haines et la xénophobie... Ce contre-feu gouvernemental cache mal la volonté de nier la situation de racisme vécue en particulier en Seine-Saint- Denis et ses aspects structurels.

      L’Union syndicale Solidaires apporte son soutien au syndicat SUD Education 93, à ses adhérent-es qui font face à un déchaînement d’une rare violence et aux menaces de la part l’extrême-droite. Nous ne doutons pas que ce gouvernement cherche aussi à limiter les libertés syndicales et d’expression, en particulier chez les fonctionnaires qui militent pour transformer la société.

      L’Union syndicale Solidaires continuera son combat pour les libertés individuelles et collectives, pour l’égalité de tou-tes, contre toutes les discriminations.

      #liberté_syndicale #syndicats #France

    • Suite :

      « Blanchité », « racisé », « racisme d’État » : M. Blanquer, ces concepts sont légitimes dans le débat public
      Mélusine, Libération, le 23 novembre 2017
      https://seenthis.net/messages/647064

      "Racisme d’Etat" : derrière l’expression taboue, une réalité discriminatoire
      Pierre Ropert, France Culture, le 24 novembre 2017
      https://seenthis.net/messages/647064

      On y cite #Michel_Foucault : une plainte à titre posthume contre lui aussi ?

      Chronique d’une année scolaire : quand le Ministre parle
      K. D., La Rotative, le 24 novembre 2017
      https://seenthis.net/messages/647120

    • Pour une mise en perpective du racisme d’État, une référence étonnamment non citée, sauf erreur de ma part, par tous les commentateurs alors même que c’est lune des analyses les plus fortes de cet enjeu : « Il faut défendre la société », Cours au Collège de France (1975-1976) de Michel Foucault, texte intégral en ligne
      https://monoskop.org/images/9/99/Foucault_Michel_Il_faut_defendre_la_societe.pdf

      (...) ce discours de la lutte des races – qui, au moment où il est apparu et a commencé à fonctionner au XVIIe siècle, était essentiellement un instrument de lutte pour des camps décentrés – va être recentré et devenir justement le discours du pouvoir, d’un pouvoir centré, centralisé et centralisateur ; le discours d’un combat qui est à mener non pas entre deux races, mais à partir d’une race donnée comme étant la vraie et la seule, celle qui détient le pouvoir et celle qui est titulaire de la norme, contre ceux qui dévient par rapport à cette norme, contre ceux qui constituent autant de dangers pour le patrimoine biologique. Et on va avoir, à ce moment-là, tous les discours biologico-racistes sur la dégénérescence, mais aussi toutes les institutions également qui, à l’intérieur du corps social, vont faire fonctionner le discours de la lutte des races comme principe d’élimination, de ségrégation et finalement de normalisation de la société. Dès lors, le discours dont je voudrais faire l’histoire abandonnera la formulation fondamentale de départ qui était celle-ci : « Nous avons à nous défendre contre nos ennemis parce qu’en fait les appareils de l’État, la loi, les structures du pouvoir, non seulement ne nous défendent pas contre nos ennemis, mais sont des instruments par lesquels nos ennemis nous poursuivent et nous assujettissent. » Ce discours va maintenant disparaître. Ce sera non pas : « Nous avons à nous défendre contre la société », mais : « Nous avons à défendre la société contre tous les périls biologiques de cette autre race, de cette sous-race, de cette contre- race que nous sommes en train, malgré nous, de constituer. » La thématique raciste va, à ce moment-là, non plus apparaître comme instrument de lutte d’un groupe social contre un autre, mais elle va servir à la stratégie globale des conservatismes sociaux. Apparaît à ce moment-là – ce qui est un paradoxe par rapport aux fins mêmes et à la forme première de ce discours dont je vous parlais – un racisme d’État : un racisme qu’une société va exercer sur elle-même, sur ses propres éléments, sur ses propres produits ; un racisme interne, celui de la purification permanente, qui sera l’une des dimensions fondamentales de la normalisation sociale. Cette année, je voudrais alors parcourir un petit peu l’histoire du discours de la lutte et de la guerre des races, à partir du XVIIe siècle, en la menant jusqu’à l’apparition du racisme d’État au début du XXe siècle.

      #racisme_d’État

      @rezo ?

    • Le droit français ne permet pas au ministre de l’éducation nationale de porter plainte contre SUD-Education 93. Il peut, en revanche, poursuivre son représentant. (...)
      En effet, aucune personne morale (entreprise, association, organisation, syndicat…) ne peut être attaquée pour diffamation ou injures (qu’elles soient publiques ou non).

      http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/11/23/jean-michel-blanquer-ne-peut-pas-poursuivre-un-syndicat-pour-diffamation_521
      Portés à montrer leur force face à toute opposition, ils ne se souviennent même pas qu’ils imposent à des structures collectives de désigner des responsables légaux individuels contre lesquels agir en justice.
      #hybris_de_gouvernement

    • « Nous en avons assez des tergiversations et des atermoiements de tous ces “responsables’’ élus par nous qui nous déclarent “irresponsables’’ (…). Nous en avons assez du racisme d’État qu’ils autorisent. » #Pierre_Bourdieu, Contre-feux, 1998

      Une plainte à titre posthume contre lui aussi ?

      Sur le racisme d’Etat : brèves remarques à l’attention de Jean-Michel Blanquer et de quelques autres
      Olivier Le Cour Grandmaison, Médiapart, le 27 novembre 2017
      https://seenthis.net/messages/647829

  • Un siècle de syndicalisme noir à Montréal Le Devoir - Steven High 21 Novembre 2017 _
    http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/513496/un-siecle-de-syndicalisme-noir-a-montreal

    Si le Québec n’a jamais eu de système de pancartes « réservé aux Blancs » comme celui qui avait cours dans le sud des États-Unis durant la période Jim Crow, il a néanmoins connu l’esclavagisme et le racisme généralisé.

    Pendant une bonne partie du XXe siècle, les Montréalais noirs ne savaient jamais s’ils seraient accueillis dans les bars, restaurants, cinémas ou magasins. Les propriétaires avaient le droit de servir qui ils voulaient.


    C’est ainsi qu’en 1936, le résidant de Verdun Fred Christie a éprouvé la vexation de se faire refuser le service dans un bar du Forum. Des années plus tard, durant l’Expo 67, des touristes noirs se sont vu refuser l’hébergement à l’hôtel. Les Noirs subissaient également de la discrimination au travail. Seules quelques rares usines les engageaient avant la Seconde Guerre mondiale.

    Jusqu’aux années 1950, la plupart des hommes noirs de la ville travaillaient pour les compagnies de chemin de fer comme préposés aux voitures-lits ou porteurs, ainsi qu’à certains postes des voitures-restaurants. Seuls des hommes noirs étaient embauchés pour ces emplois. La communauté historique des Noirs anglophones de Montréal s’est donc installée dans ce qui constitue aujourd’hui la Petite-Bourgogne, vu la grande proximité du secteur de la gare Windsor et de l’ancienne gare Bonaventure.

    La tâche des employés des voitures-lits était difficile. Les porteurs étaient tenus à la plus grande courtoisie,malgré le racisme qu’ils essuyaient. Ils étaient donc à la merci des plaintes du public.

    Prise de conscience
    Si les cheminots noirs occupaient les emplois les moins bien rémunérés dans les compagnies de chemin de fer, ils jouissaient en revanche d’un statut social élevé au sein de leur communauté. Souvent très instruits, ces hommes avaient en outre beaucoup voyagé. Leur mobilité offrait des avantages et contribuait à une prise de conscience politique des problèmes auxquels les Noirs faisaient face en Amérique du Nord.

    Des préposés aux voitures-lits et leurs femmes ont participé à la fondation de presque toutes les institutions de la communauté noire à Montréal avant 1950. Par exemple, le Colored Women’s Club a été créé en 1902 par quinze femmes d’employés des voitures-lits. La section locale de l’Universal Negro Improvement Association, établie en 1919, a également été formée par des porteurs. Saviez-vous que Louise Langdon, mère de Malcom X, a déjà milité dans cette association ?

    La Union United Church et le Centre communautaire des Noirs, établis respectivement en 1907 et en 1927, entretenaient eux aussi des liens étroits avec les porteurs. Et même le père du légendaire pianiste de jazz Oscar Peterson exerçait ce métier.

    Au début, les bagagistes noirs ne reçoivent aucune aide de la part des syndicats en place. Au contraire, les syndicats ferroviaires blancs refusent d’admettre les Noirs comme membres. La suprématie de la race blanche est la norme à l’époque. En réaction à ce phénomène, en 1917, il y a 100 ans, les porteurs noirs fondent leur propre syndicat — l’Order of Sleeping

    Longue lutte
    Les syndiqués noirs se heurtent à l’opposition farouche des compagnies de chemin de fer, qui préfèrent voir leurs bagagistes travailler docilement et à bon marché. Si le syndicat parvient à s’établir dans les compagnies de chemins de fer du Grand Tronc et Canadien National, celle du Canadien Pacifique congédie expéditivement ses militants syndicaux noirs.

    L’Order of Sleeping Car Porters dépose une demande d’affiliation auprès du Congrès des métiers et du travail du Canada. La demande est toutefois transmise à la Fraternité canadienne des cheminots — le syndicat de mon père — qui est alors l’autorité compétente en la matière. Ce syndicat est exclusivement canadien, chose rare à l’époque. En outre, il classe les ouvriers par industrie et cherche donc à prendre en charge toutes les catégories de cheminots. Tout le monde, en fait, sauf les porteurs noirs. Pour accepter les porteurs, la Fraternité canadienne des cheminots doit d’abord éliminer sa clause limitant le droit d’adhésion aux hommes de race blanche. La première tentative échoue en 1918, mais un vote ultérieur aboutit. Deux des quatre sections noires du syndicat sont établies dans la Petite-Bourgogne.

    Les préposés aux voitures-lits du Canadien Pacifique se syndiquent enfin pendant la Seconde Guerre mondiale. A. Philip Randolph, future icône des droits civils et président de la Brotherhood of Sleeping Car Porters américaine — syndicat exclusivement noir fondé en 1925 —, séjourne à Montréal en juillet 1939 pour prendre la parole lors d’une grande réunion publique à l’UNIA Hall. Une campagne d’organisation syndicale fructueuse s’ensuit, et un premier contrat est obtenu en mars 1945.

    Après des années de lutte, les cheminots noirs mettent enfin un terme à la ségrégation raciale à bord des trains voyageurs canadiens dans les années 1960. Rappelez-vous cette histoire la prochaine fois que vous monterez dans un train ou que vous passerez par la gare Centrale de Montréal.

    #Canada #Quebec #esclavagisme #racisme #Montréal #Expo_67 #discrimination #Syndicats

  • Comptage des manifestants : une vingtaine de médias cherche à produire un « chiffre indépendant »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/181117/comptage-des-manifestants-une-vingtaine-de-medias-cherche-produire-un-chif

    Face aux écarts de chiffres, plusieurs rédactions audiovisuelles et de presse écrite, dont Mediapart, discutent et testent un dispositif permettant de fournir leur propre évaluation des défilés syndicaux, associatifs ou politiques.

    #France #manifestations #Préfecture_de_police #syndicats

  • Les manifestants font du surplace
    https://www.mediapart.fr/journal/france/161117/les-manifestants-font-du-surplace

    Plus le nombre de manifestants s’amenuise, plus la situation apparaît crûment. La journée de mobilisation du 16 novembre n’a pas fonctionné car les #syndicats, coincés entre les #ordonnances et de futures réformes aux contours encore flous, paient au prix fort leurs stratégies divergentes. La banderole de tête de la #manifestation parisienne, le 16 novembre. © D.I.

    #France #Economie #CFDT #CGT #Force_Ouvrière #réforme_de_l'université

  • #formation_professionnelle : 15 milliards et beaucoup de questions
    https://www.mediapart.fr/journal/france/161117/formation-professionnelle-15-milliards-et-beaucoup-de-questions

    Le volet flexibilité est passé, les ordonnances vont être ratifiées. Mais le gouvernement va devoir convaincre que les contreparties sont à la hauteur. S’il existe une marge de manœuvre sur la formation professionnelle, présentée hier aux organisations patronales et syndicales, la #réforme de l’assurance chômage se heurte à son financement.

    #France #Economie #assurance_chômage #Muriel_Pénicaud #partenaires_sociaux #syndicats