company:barclays

  • Le marché du steak caché
    https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/le-marche-du-steak-cache-818971.html


    Reuters

    Quand La Tribune se met à faire des jeux de mots à la Libé

    Le marché de la viande pourrait être bouleversé par l’arrivée des substituts aux produits carnés avec la culture de cellules animales réalisée en labo- ratoire. Pour cause, ce nouveau procédé intéresse désormais le secteur agroalimentaire et les experts qui estiment qu’il pourrait se tailler, dans les dix prochaines années, une part de 10 % du marché mondial de la viande pour un montant de 140 milliards de dollars. Par Robert Jules, directeur adjoint de la rédaction.

    L’une des avancées les plus spectaculaires à laquelle on pourrait assister dans les prochaines décennies porte sur l’alimentation. Ainsi, la viande consommée à travers le monde pourrait ne plus provenir seulement d’animaux mais aussi de culture de cellules animales réalisée en laboratoire. Considérée comme une lubie pour vegan jusqu’à peu, ce nouveau procédé intéresse désormais le secteur agroalimentaire ainsi que les investisseurs. Signe de cet intérêt, la banque britannique Barclays analyse dans une étude de 100 pages les perspectives de ce marché de la « #viande_alternative ». Ses experts estiment qu’il pourrait se tailler dans les dix prochaines années une part de 10 % du marché mondial de la viande, pour un montant de 140 milliards de dollars. Aujourd’hui, il est possible de goûter des steaks hachés, des saucisses ou encore des hamburgers de viande de culture sans que le consommateur n’y voie de différence.

    • Ça complète bien le très bon bouquin de Paul Ariès, « lettre ouverte aux mangeurs de viandes qui souhaitent le rester sans culpabiliser ». Agressif à l’encontre des végans certes, mais quand on voit quels « cocos » se cachent parfois derrière cette étiquette, un petit livre « coup de pied au cul » me semble bien mérité !

  • Le projet de loi anti-Opep refait surface au Congrès américain
    https://www.latribune.fr/economie/international/le-projet-de-loi-anti-opep-refait-surface-au-congres-americain-807056.html

    Aux États-Unis, des parlementaires ont récemment remis sur la table un projet de loi visant à empêcher l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) d’influencer les cours de l’or noir mais risquant aussi de provoquer de forts remous géopolitiques et financiers.

    Le projet de loi baptisé "No Oil Producing and Exporting Cartels Act of 2019" ou #NOPEC a été déposé la semaine dernière à la fois devant la Chambre des représentants et devant le Sénat américain. Cette loi, si elle était adoptée, permettrait aux autorités américaines de poursuivre tout groupe de pays s’accordant pour influencer les prix du pétrole en ajustant leur production. L’idée est d’abaisser in fine le prix de l’essence à la pompe. Pour l’heure, aucune date n’a été fixée pour son examen en séance plénière.

    L’#Opep, et son chef de file l’#Arabie_saoudite, sont directement visés. Le cartel a notamment décidé fin 2016, en association avec plusieurs pays partenaires dont la Russie, de s’imposer des quotas pour tenter de redresser les cours de l’or noir.

    Proposé pour la première fois en 2000, le projet de loi NOPEC réapparaît depuis par intermittence au Congrès américain malgré l’opposition de la Chambre américaine de commerce et de la fédération du secteur pétrolier API. Il n’a toutefois jamais été adopté. Les présidents républicain George W. Bush et démocrate Barack Obama avaient toujours averti qu’ils y mettraient leur veto.

    Le projet de loi apporte à l’administration américaine « un moyen de pression important si les prix devaient grimper », estimaient récemment dans une note les analystes de Barclays.

    Il pourrait aussi fournir « des options législatives pouvant être considérées comme des sanctions au regard du meurtre (du journaliste saoudien Jamal) Khashoggi, des tensions entre la Russie et l’Ukraine et des arrangements que l’Opep et ses partenaires pourraient envisager le mois prochain à Bakou », relevaient-ils.
    Le cartel et ses partenaires doivent discuter en Azerbaïdjan d’éventuels ajustements à l’accord les liant. Donald Trump appelle régulièrement l’Opep, parfois vertement, à ouvrir plus grand les vannes.

    Si le texte devait être adopté, le cartel - Arabie saoudite en tête -, « n’aurait alors plus aucun intérêt à se réserver une marge de manœuvre en cas de troubles », souligne James Williams de WTRG Economics.

    L’Opep maintient en effet depuis plusieurs décennies de quoi augmenter rapidement sa production pour pouvoir maintenir l’offre d’or noir sur le marché mondial, et Ryad est plusieurs fois monté au créneau pour éviter une flambée des prix, au moment des guerres en Irak ou des combats en Libye par exemple. Mais c’est coûteux. Or sans ce coussin de sécurité, « les prix fluctueront au moindre pépin », affirme M. Williams.

    « Toute loi NOPEC soulève le problème des relations entre les Etats-unis et l’Arabie saoudite », rappelle Harry Tchilinguirian de BNP Paribas. Certes les Etats-Unis, grâce à l’essor du pétrole de schiste, sont désormais moins dépendants des importations de pétrole. Mais Ryad reste « la pierre angulaire de la politique étrangère de Donald Trump au Moyen-Orient, en particulier pour tout ce qui concerne l’Iran_ », ajoute-t-il. Et le royaume est un important acheteur d’armes américaines.

    Par ailleurs, « si les prix du pétrole descendaient trop, les revenus des pays du Moyen-Orient chuteraient d’autant et leur population pourrait de nouveau manifester son mécontentement comme lors du Printemps arabe », remarque M. Williams.
    Pour tous ces risques économiques et géopolitiques, l’administration américaine n’aurait pas intérêt, selon lui, à promulguer le texte. Mais, ajoute-t-il, « avec ce président, on n’est jamais certain de rien ».

  • Les risques de la collecte de données personnelles d’enfants montrés du doigt
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2018/11/12/les-risques-de-la-collecte-de-donnees-personnelles-d-enfants-pointee-du-doig

    Un rapport de la commission britannique de protection de l’enfance pointe les effets indésirables d’un trop grand nombre de données des enfants sur la Toile. « En moyenne, à l’âge de treize ans, les parents ont publié 1 300 photos et vidéos de leur enfant sur les réseaux sociaux. » Ce chiffre, issu d’une étude publiée au printemps par la banque Barclays, a été repris, jeudi 8 novembre, par la commission britannique de protection de l’enfance (Children’s Commissioner), dans un rapport alarmant sur les (...)

    #domotique #enfants #SocialNetwork #BigData

  • Unédic. Les évadés fiscaux font leur beurre sur l’argent des chômeurs
    Sylvie Ducatteau, 27 Avril 2018, L’Humanité
    https://www.humanite.fr/unedic-les-evades-fiscaux-font-leur-beurre-sur-largent-des-chomeurs-654533

    Des citoyens ont retracé le circuit très opaque de la dette de l’assurance-chômage française. Leur enquête montre que les détenteurs de cette créance, auxquels l’Unédic verse 400 millions d’euros d’intérêts par an, opèrent dans les #paradis_fiscaux.

    Ce vendredi matin, au moment même où le Conseil des ministres se penche sur les réformes de la formation professionnelle, de l’apprentissage et du système d’indemnisation du #chômage qui constituent le projet de loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel » – un titre pour le moins décomplexé –, une quinzaine de membres du Groupe d’audit citoyen de la dette de l’assurance-chômage (Gacdac) rendent public un premier rapport sur la dette de l’Unédic. Ils dénoncent l’opacité du financement de l’organisme chargé de la gestion des cotisations de 16,5 millions de salariés, un « système-dette » volontairement mis en place par ses dirigeants avec le soutien de l’État et des investisseurs sur les marchés financiers, détenteurs de 35 milliards d’euros de titres de créances sur l’assurance-chômage. Des investisseurs dont certains flirtent avec les paradis fiscaux, et se trouvent en bonne place sur les listings des Panamas et Paradise Papers révélés dans la presse.

    Où va l’argent de l’Unédic ? Quel est le niveau d’#évasion_fiscale tiré des cotisations des salariés et de la CSG, l’impôt payé par les salariés et les retraités pour financer une partie de la protection sociale ? Après plusieurs semaines d’enquête dans les méandres de la comptabilité et des opérations financières de l’Unédic, ce que les membres du Groupe d’audit citoyen de la dette de l’assurance-chômage (Gacdac) ont découvert les a laissés pantois. D’autant que plus d’un chômeur sur deux n’est pas indemnisé.

    Si le montant de la dette du gestionnaire des allocations-chômage, estimée entre 34 et 37 milliards d’euros, n’a pas vraiment surpris les membres du Gacdac, la proximité de l’Unédic avec certains créanciers adeptes de l’optimisation, voire de l’évasion fiscales les a, en revanche, stupéfiés. « L’opacité du système ne nous a pas aidés. Nous ignorons précisément où sont les titres (de dette de l’Unédic), mais nous savons avec certitude que les entités qui les détiennent sont présentes dans les listings des #Paradise_papers ou #Panama_Papers (ces fichiers de comptes cachés dans les paradis fiscaux qui ont fuité dans la presse – NDLR). Sur cinquante investisseurs que j’ai réussi à repérer, la moitié est présente sur ces listes », révèle Louise Ferrand, qui a conduit les recherches documentaires pour le groupe d’audit.

    Pour emprunter sur les marchés financiers, l’Unédic, via des #banques dites « placeuses », émet des titres, des obligations, pour l’essentiel assez encadrés. Pour ses besoins de financement à court terme, elle recourt à des Euro Medium Term Notes (EMTN) imaginés aux États-Unis, des prêts très flexibles en taux, durée et peu réglementés, donc très prisés des « investisseurs », qui peuvent les échanger sans trop de contraintes. Pour ses affaires, l’Unédic fait appel à une vingtaine d’établissements financiers : les banques françaises BNP Paribas, Société générale, Crédit agricole, Bred et Natixis, les britanniques Barclays et HSBC, la suisse Crédit suisse, ou encore l’italienne Unicrédit, les allemandes Commerzbank AG, Nord/LB, Landesbank Baden-Württemberg, DZ Bank AG et Helaba, les américaines Citigroup et J.P. Morgan, la canadienne Scotiabank et la japonaise Daiwa Capital.

    « Aucune de ces banques, quel que soit le montant des titres qu’elle achète, n’a à rougir puisqu’on estime qu’elles pratiquent toutes, avec plus ou moins de dextérité, l’évasion fiscale », notent les auteurs de l’audit, déçus de n’avoir pu présenter un tableau exhaustif des acteurs de la dette de l’assurance-chômage. Notamment ceux du marché dit secondaire, où se joue le gros de la partie, et qui, grâce à des réformes des Codes du commerce, monétaire et financier de 2002, bénéficient de véritables paravents qui garantissent leur anonymat.

    Une fois acquis par les banques, les titres de l’Unédic sont en effet revendus sur un autre marché, le marché secondaire, en échange d’une commission, bien sûr, via une chambre de compensation, institution financière qui joue les intermédiaires dans les transactions en assurant leur bonne exécution. En l’occurrence, Euroclear, l’une des deux chambres européennes ; la seconde, Clearstream, avait défrayé la chronique dans les années 2000. Selon le Gacdac, l’Unédic verserait autour de 400 millions d’intérêts aux investisseurs sans les connaître vraiment, expliquait son directeur, Vincent Destival, auditionné par les sénateurs en 2015 : « Nous n’avons pas de suivi précis sur la manière dont notre dette est renégociée sur les marchés entre détenteurs primaires et des investisseurs intéressés. Nous savons à quel prix mais nous ignorons qui sont les vendeurs et les acheteurs. » L’un d’eux a pourtant été repéré par les auteurs du rapport : Sicav-Fis, adepte de l’optimisation fiscale. « En fouillant, je suis tombée sur ce fonds de compensation privé. Il a été créé pour gérer la réserve du régime général des pensions de retraite des Luxembourgeois. En 2016, il possédait pour 7,95 millions d’euros de titres de l’Unédic », précise Louise Ferrand.

    Les citoyens auditeurs ont ainsi retracé le circuit d’une partie de la dette de l’assurance-chômage française passant par le Luxembourg : le Crédit suisse (sous le coup d’une enquête pour blanchiment aggravé, pour ne pas avoir déclaré des milliers de comptes au fisc français) gère pour Sicav-Fis un emprunt de 252 millions d’euros qu’il a lui-même placé avec HSBC (un champion des placements dans les paradis fiscaux, qui vient d’éviter un procès en versant 300 millions à l’État français pour compenser les impôts dus) sur le marché primaire pour le compte de l’Unédic. « Nous demandons que la clarté soit faite sur l’identité des créanciers. Nous voulons savoir où passe l’argent de la collectivité », explique Pascal Franchet, du Gacdac. Lui ne se fait pas d’illusions sur la réponse attendue à la longue liste de questions que les auditeurs posent, dans une lettre jointe à leur rapport, à la ministre du Travail, aux administrateurs et à la direction de l’#Unédic. « Les dirigeants ont fait le choix du système-dette, de l’endettement pour financer l’#assurance-chômage avec le soutien de l’État qui garantit les emprunts. Cet aval de l’État permet à l’Unédic d’obtenir des taux d’emprunt très bas auprès des banques. Mais, si les taux remontent, ce qui est probable, ce sera une catastrophe pour le système d’assurance-chômage », poursuit Pascal Franchet.

    La dette équivaut désormais à un an de recettes de cotisations. Des cotisations dont le taux stagne depuis maintenant quinze ans, alors que le nombre de #chômeurs a, lui, doublé. « En fait, les allocations-chômage sont une variable d’ajustement. D’où la nouvelle course à la #radiation qui s’annonce », déplore Pascal Franchet.

    #guerre_aux_pauvres #pillage #escroquerie #abus_de_biens_sociaux #fraude_fiscale_en_bande_organisée_avec_circonstances_aggravantes.

  • Comment l’assurance chômage a été transformée en machine à cash pour les marchés financiers
    https://www.bastamag.net/Comment-l-assurance-chomage-a-ete-transformee-en-machine-a-cash-pour-les

    Le gouvernement présente ce 27 avril son projet de réforme de l’assurance chômage. Il prévoit notamment d’augmenter les contrôles aux dépens des demandeurs d’emploi. But affiché : réduire le chômage et améliorer la situation financière du système, qui accuse une dette dépassant les 33 milliards. Pourtant, les recettes de l’assurance-chômage sont suffisantes pour couvrir en l’état les indemnités versées aux chômeurs. Alors d’où vient cette dette, qui la détient, empochant des centaines de millions d’euros (...)

    #Résister

    / Quel avenir pour nos #Protections_sociales ?, Emploi , #Spéculation_financière, #Finance, Protections sociales, #Revenus, A la (...)

    #Quel_avenir_pour_nos_protections_sociales_ ? #Emploi_
    https://www.bastamag.net/IMG/pdf/audit_dette_assurance_chomage_rapport_interme_diaire.pdf

    • Conséquence directe : une explosion de la dette de l’Unédic, qui devrait passer de 8,9 milliards d’euros en 2009 à plus de 36 milliards fin 2018. Elle aura donc quadruplé en neuf ans. Le montant des intérêts payés aux créditeurs a lui aussi explosé : de 223 millions d’intérêts en 2013 à 400 millions en 2018. Au final, 2 milliards d’euros d’intérêts ont été versés aux créanciers en six ans. Le taux d’endettement de l’Unédic – le montant de sa dette rapporté à ses recettes – est de 93 %. « Ce taux en lui-même n’est pas inquiétant, réagissent les membre du Gacdac. Par contre, les causes de ce recours systématique à l’emprunt – le chômage qui augmente, des dépenses qui ne lui incombent pas, le refus d’augmenter les cotisations malgré un faible pourcentage de chômeurs indemnisés – ainsi que la qualité des prêteurs (des banques privées pratiquant des taux élevés pour servir les intérêts de créanciers dont l’identité est cachée), sont inquiétants. »

      L’identité exacte des créanciers de l’Unédic est en effet inconnue à la fois des chômeurs, des parlementaires, et même du directeur de l’Unédic. Ce dernier, Vincent Destival, déclarait en 2015 devant l’Assemblée nationale : « Nous n’avons pas de suivi précis sur la manière dont notre dette est renégociée sur les marchés entre les détenteurs primaires et des investisseurs intéressés. Nous savons à quel prix elle est renégociée, mais nous ignorons qui sont les vendeurs et les acheteurs. »

      La spirale de la dette enclenchée après 2003

      Comment en est-on arrivé à ce que l’assurance chômage affiche 36 milliards d’euros de dette au compteur, à rembourser à… on ne sait pas trop qui ? Pendant plus de vingt ans, de sa création en 1959 jusqu’à 1981, date de son premier déficit, l’Unédic n’a pas eu recours à l’emprunt. Mais la crise économique qui éclate au milieu des années 70 fait exploser le nombre de chômeurs, qui dépasse le million en 1980. Elle emprunte 6 milliards de francs en 1981, « auprès d’un groupe d’assurances, de mutuelles et d’instituts de prévoyance », précise le Gacdac. [...]

      Regardons un des derniers avis d’émission de titres de l’Unédic. En novembre dernier, l’assurance chômage émet des « titres négociables à moyen terme », au taux d’intérêt faible de 0,125%, pour un montant emprunté de 1,25 milliard d’euros. Que nous apprend l’avis d’émission ? Que l’Unédic passe, pour émettre ces titres, par des « agents placeurs », qui ne sont autres que des filiales du Crédit agricole, de BNP Paribas, de la banque allemande Deutsche Zentralgenossenschaftsbank, ainsi que de la banque d’investissement étasunienne Meryll Lynch.

      Ces institutions jouent le rôle d’intermédiaires entre l’Unédic et les créanciers. « L’Unédic émet des obligations à long terme auprès des banques privées comme la Société Générale ou la BNP (c’est le marché primaire de la dette). Celles-ci achètent ces obligations pour le compte de leurs clients qui soit les conservent, soit les revendent (c’est le marché secondaire de la dette) », explique le Gacdac. Ensuite, d’autres intermédiaires entrent en jeu quand il s’agit du remboursement du capital et du paiement des intérêts. Dans ce cas, ce sont des dépositaires, comme Euroclear dans le cas de cette émission de novembre, ou même Clearstream pour des émissions antérieures [5].

      https://www.bastamag.net/IMG/pdf/audit_dette_assurance_chomage_rapport_interme_diaire.pdf

      #dette #Unedic #chômeurs

    • Des citoyens ont retracé le circuit très opaque de la dette de l’assurance-chômage française. Leur enquête montre que les détenteurs de cette créance, auxquels l’Unédic verse 400 millions d’euros d’intérêts par an, opèrent dans les paradis fiscaux.


      https://www.humanite.fr/unedic-les-evades-fiscaux-font-leur-beurre-sur-largent-des-chomeurs-654533
      https://www.humanite.fr/speculation-et-paradis-fiscaux-main-basse-sur-largent-du-chomage-654534

  • De la marche des fiertés au défilé des entreprises : quand la Gay Pride succombe à la marchandisation - VICE
    https://www.vice.com/fr/article/gyb3zm/fierte-laisse-place-a-la-honte

    À mesure que les années passent, de plus en plus de membres de la communauté LGBTQ révèlent être frustrés par ce que représente désormais la Gay Pride de Londres. En 2015, de grandes compagnies comme Citibank, Barclays et Starbucks ont été poussées au premier plan de la parade, tandis que les syndicats ont été relégués au second. La même année, l’UKIP a été convié à participer, malgré une homophobie profondément enracinée au sein du parti.

    Énervés par la présence d’un parti politique qui a voulu interdire l’entrée sur le territoire britannique aux migrants séropositifs, le militant de gauche Dan Glass et d’autres membres de la communauté LGBTQ se sont révoltés. Vêtus de vestes noires et de boas à plumes multicolores, ils ont organisé un faux cortège funèbre symbolisant la mort de la Gay Pride, et ont transporté un cercueil à travers la parade.

    Parallèlement, depuis 2016, la Gay Pride s’est militarisée en invitant la société de défense BAE Systems, qui sponsorisait l’événement, tandis que la Royal Air Force effectuait une démonstration dans les airs – ce qui, compte tenu des antécédents entre l’armée et les droits des homosexuels, n’allait pas de soi. Afin de s’opposer à cette militarisation, Dan et quelques amis ont formé le collectif No Pride in War.

    Dan m’a expliqué à quel moment, selon lui, la Gay Pride avait tourné au désastre.

  • #Revue_de_Presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce jeudi 13 avril 2017
    https://www.crashdebug.fr/revue-de-presse/13493-revue-de-presse-du-jour-comprenant-l-actualite-nationale-et-interna

    https://www.crashdebug.fr/images/stories/addons/images/Images+globales/2015/decembre/revue_de_presse_02_12_2015.png

    Bonjour, chers ami(e)s, on dirait que les choses bougent sur la Syrie mais encore une fois ne vous fiez pas qu’aux apparences, enfin c’est justement le but de cette Revue de presse, pouvoir multiplier les sources.

    Bonne lecture et bonne journée.

    Amicalement,

    f.

    Actualités françaises :

    13.04.2017

    Pratique – Les programmes des 11 candidats en un clic (Les Brindherbes Engagés.org)

    Les ventes de cigarettes remontent malgré l’arrivée du paquet neutre (Le Monde.fr)

    12.04.2017

    Mélenchon et le trouillomètre des "marchés" (Marianne.net)

    Des salariés deviennent patrons de leur entreprise (France Tv Info.fr)

    Barclays visée par une enquête pour avoir tenté d’identifier un lanceur d’alerte (L’Express.fr)

    Moment détente (?) :

    Divers :

    12.04.2017

    Macron : Du neuf avec du vieux (LCI) (...)

    #En_vedette

  • #Revue_de_Presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce mercredi 12 avril 2017
    https://www.crashdebug.fr/revue-de-presse/13487-revue-de-presse-du-jour-comprenant-l-actualite-nationale-et-interna

    https://www.crashdebug.fr/images/stories/addons/images/Images+globales/2015/decembre/revue_de_presse_02_12_2015.png

    Bonjour, chers ami(e)s, peut d’actualité dans la Revue de presse ce matin, mais dès fois on se dit que c’est tant mieux... De notre coté le soucis sur la Crashletter a bien été résolu.

    Amicalement,

    f.

    Actualités françaises :

    12.04.2017

    Mélenchon et le trouillomètre des "marchés" (Marianne.net)

    Des salariés deviennent patrons de leur entreprise (France Tv Info.fr)

    Barclays visée par une enquête pour avoir tenté d’identifier un lanceur d’alerte (L’Express.fr)

    11.04.2017

    Emmanuel Macron annonce qu’il réformera le Code du travail par ordonnances (Olivier Demeulenaere)

    La loi sur le non-cumul provoque un big bang à l’Assemblée nationale (Le Figaro.fr)

    BNP contre faucheurs de chaises : deuxième round (L’Humanité.fr)

    À Fleury-Mérogis, 350 gardiens de prison crient leur (...)

    #En_vedette

  • Coucou, c’est moi, la #Crise financière, je suis de retour…
    https://reflets.info/coucou-cest-moi-la-crise-financiere-je-suis-de-retour

    Le spectre d’un retour en 2008 est à nos portes. Ça ne date pas d’hier, nous en avons parlé à de multiples reprises ici même. Mais cette fois, ça se précise. Vous avez dû le lire ces derniers jours, la Deutsche Bank est dans une situation catastrophique et en plus, les Etats-Unis veulent lui imposer […]

    #Economie #allemagne #Angela_Merkel #Barclays #Christine_Lagarde #Commerzbank #Crédit_Suisse #Crise_de_la_dette_souveraine #Deusche_Bank #France #produits_dérivés #Subprimes

    • Elle permet de dire au fils d’ouvrier que s’il en est réduit à faire le boulot de son père, ce n’est pas de la faute du système injuste mais de la sienne parce qu’il n’a pas assez travaillé. L’école n’a que des codes bourgeois. Seuls les fils de bourgeois peuvent s’en sortir, au besoin avec des heures de cours particuliers. Regardez la crispation en France autour de la suppression du cours de latin. A quoi le latin peut-il encore servir ? Si on veut l’étymologie d’un mot, il y a Wikipédia. Si on veut l’apprendre, on peut commencer à 18 ans et être très bon en l’espace de deux ans. Les maths ? Sinus et cosinus ne m’ont jamais servi dans la vie. On nous dit que cela sert à former le jugement. Que dalle ! C’est une école de papa pour faire de bons fils à papa. Cela ne marche pas en banlieue.

      Faudrais pensé à dire a ce prof phallosophe que les filles peuvent aussi suivre une scolarité...

      La soif de liberté, elle s’exprime à 40 ans quand on a une nana et des marmots, qu’on en a ras-le-bol et qu’on a envie de se casser.

      Pauves nanas qui se coltine ce mec. C’est hallucinant cette manière de parler de couille-à-couille comme si les femmes était de toute façon trop occupé à laver les traces de pisse sur les chiottes pour avoir le temps de lire ce papier.

      Il y a une seule et unique mention de femmes dans ce texte :

      On hérite de la faille du père ou de la mère.

      #masculinisme #phallosophe #androcentrisme

    • Aussi sur le latin il dit n’importe quoi ce phallosophe. Ma sœur qui bosse en zep. M’expliquait justement que la latin et le grec etait tres prisé et important dans le collège ou elle travail car c’est justement une matière utile pour les autres cours et que c’est une matiere qui etait encore proposer en Zep. Elle ne le sera plus alors que dans des collèges et lycées bourgeois elle le sera encore. La Suppretion du latin est d’abord un problème pour les Zep et non un probleme pour les Bourges contrairement à ce qu’il dit. Pour ce phallosophe des jeunes de cités (enfin les garçons jeunes vu qu’il parle uniquement aux mâles) ne peuvent pas suivre des cours de latin, ne peuvent pas y trouver un intérêt, n’en ont aucune utilité... Ca me semble assez condescendant sans parlé de son complex de sauveur blanc qui insiste lourdement pour qu’on sache a quel point lui se sacrifie pour aller enseigner des trucs mais pas le latin dans les Zep.

    • Oui en plus ce mec est utilitariste, il croi que les « jeunes » dont il parlent n’aurons jamais à se servir d’un Sinus et Cosinus car il ne les imagine pas autrement qu’au chomage ou dans un job sans qualification. Comme si les jeunes filles et garçons des Zep ne pouvaient pas avoir l’utilité du latin, des sinus et cosinus, ni acceder à des profession dans laquelle se savoir est utile.
      Il y a aussi un coté très clientéliste à prétendre que l’utilisation de fesse-bouc rendrait les jeunes plus intelligents que leurs ainé·e·s. Tout ca bien sur sans définir ce qu’il appel l’intelligence. Et comme si d’une génération à l’autre l’intelligence humaine fluctuait.

    • Les DRH en raffolent. Des banques comme HSBC, Barclays, la Société Générale le sollicitent d’ailleurs régulièrement. Cespedes a aussi animé le Salon du zen, l’université d’été du Medef, le congrès des kinés (« Vous êtes les artisans du bonheur »), celui des horticulteurs (« Jardins de sens, jardins de vie »), une conférence pour les experts-comptables, a traité de l’« empowerment au féminin » pour McDonald’s, de « l’optimisme » chez Caprice des Dieux… Il est même intervenu devant des agents de la DGSE sur « l’ambition patriote ». Chaque conférence rapporte environ 5 000 € bruts à sa société, et il en assure une cinquantaine par an. Il s’offre même le luxe de décliner l’offre de La Française des Jeux, qui voulait qu’il coache ses « grands gagnants » : « Je n’ai pas envie d’être un gourou », explique-t-il.

      http://www.gqmagazine.fr/pop-culture/livres/articles/le-business-des-philosophes/25284

  • À l’heure des data center détenus par la NSA ou les GAFAM, bref de la (re)concentration informatique, de l’hyper-concentration, l’argument des #bitcoin et #blockchain comme « #pair_à_pair » ou outils de désintermédiation laisse rêveur. On peut déjà noter que le bitcoin est une régression puisqu’il cherche à contourner la gestion politique de la #monnaie (alors que cela a toujours été le cas et qu’on en est de plus en plus conscient) en revalorisant d’une manière (néo)classique, ou plutôt capitaliste, la « preuve de travail » jugée sur le temps-énergie (#Proof_of_work).

    Ne faudrait-il pas plutôt parler de ré-intermédiation ? Une transformation du système d’intermédiaires, très certainement au bénéfice des propriétaires (de machines, d’énergie, de compétences logicielles, des terrains nécessaires à la production de machines mais aussi des capitaux nécessaires à enrôler-salarialiser les travailleurs indispensables).

    #Bitcoin_Mining Farm Build Out in Iceland - Genesis #Mining
    https://www.youtube.com/watch?v=7A-mcSOGolM

    Je me mets de coté toute une série de critiques qui pointent la consommation énergétique (la production d’ #énergie, encore une industrie connu pour son caractère #décentralisé et #désintermédié) et autres problèmes générés par ces technologies :

    Consommation d’énergie (et de matière) :

    http://seenthis.net/messages/131228

    http://seenthis.net/messages/424376#message424451

    http://seenthis.net/messages/355322#message355337

    http://seenthis.net/messages/137297

    http://seenthis.net/messages/137297#message137543

    éventuelles « solutions » à ce problème (ce sont plus des contournements) :

    http://seenthis.net/messages/280500

    http://seenthis.net/messages/312332

    Des critiques plus globales :

    http://seenthis.net/messages/279395#message279408

    http://seenthis.net/messages/135202

    http://seenthis.net/messages/218268

    http://seenthis.net/messages/468936

    Pour se rendre compte de la désintermédiation et dé-concentration du Bitcoin ces vidéo sont sympas :

    A LOOK INSIDE AMERICA’S LARGEST #BITCOIN_MINING_FARM
    https://www.youtube.com/watch?v=-ihMqEDs4B8

    Life Inside a Secret Chinese #Bitcoin_Mine
    https://www.youtube.com/watch?v=K8kua5B5K3I

    Et ces articles écrits à un moment où moins d’un millième des internautes utilisent le bitcoin ou une technologie similaire

    http://www.e-ducat.fr/cop21-et-blockchain

    Les participants à la Cop21 sont peut être majoritairement persuadés par le discours du lobby bancaire que le minage des bitcoins est un gaspillage énergétique.

    Quand est il vraiment ?
    La puissance de calcul totale du réseau est de 500 milliards de Mhash/sec (à la date d’aujourd’hui, 28 novembre 2015).
    L’efficacité du matériel de minage peut être estimée autour de 2000 Mhash/J.
    La #consommation_électrique totale du réseau bitcoin, disponible dans le monde entier, se situe donc autour de 250 MJ/sec = 250 MWatt, c’est à dire l’équivalent de 100 000 maisons aux Etats-Unis.

    A titre de comparaison, il existe environ deux millions de distributeurs de billets de banque dans le monde, chacun consommant en moyenne 200 Watts, même si les modèles les plus récents affichent une consommation théorique de 70 Watts (source : diebold.com).
    Au final, les seuls ATMs (sans compter les réseaux et data centers auxquels ils sont connectés) consomment donc 400 Mwatts.
    Si l’ impression des billets de banque sur papier de haute qualité et leur transport en camions blindés sont pris en compte, l’adoption de masse de Bitcoin comme cash électronique permettrait de diviser l’empreinte carbone des systèmes de paiement par trois ou quatre.

    Avec un coût moyen de l’ #électricité aux US de 10 cents par Kilowattheure en 2015, on obtient un coût de 25 000 US dollars pour 150 bitcoins générés par heure, soit un coût de “production” de 167 dollars par bitcoin (environ 157 €), environ la moitié du prix de marché des bitcoins à la même date. La différence correspond à la prime d’utilité, présente et future, attribuée aux bitcoins.

    http://www.latribune.fr/technos-medias/20131203trib000799051/bitcoins-une-vraie-planche-a-bruler-de-l-electricite.html

    L’économiste nord-américain Alex Tabarrok signale sur le site Marginal Revolution qu’avec la flambée du cours du bitcoin, ces opérations coûtent en conséquence de plus en plus cher. Il rappelle ainsi :

    « En avril, quand les bitcoins s’échangeaient environ 100 dollars, la consommation d’électricité des ’mineurs’ de bitcoins atteignait le niveau stupéfiant de 1000 mégawatts/heure par jour, assez pour fournir de assez pour fournir de l’énergie à 31.000 foyers américains. »

    Cela représentait également 150.000 dollars par jour, en prenant en compte le tarif moyen de 15 cents par #kilowatt-heure et sur la base de 650 watts consommés par opération de minage.

    Huit mois plus tard, suivant ces estimations, ce coût a été multiplié par… 100 ! Au 3 décembre 2013, le coût en électricité estimé par la plateforme précédemment citée Blockchain pour le minage est en effet de 15,3 millions de dollars au cours des 24 heures précédentes. Un coût global supporté par chaque internaute qui participe aux opérations de minage. Entre temps, le cours du Bitcoin a lui aussi explosé, dépassant la barre des 1.000 dollars fin novembre.

    #capitalisme #travail #preuve_de_travail #PoW #cryptocurrency
    #namecoin #Ethereum #économie #p2p #Proof_of_stake

    • Un autre élément intéressant, la taille de la blockchaine (ce qui conditionne la possibilité de participer à sa surveillance et à sa conservation, puisque plus elle est grosse plus elle demande des capacités de calcul et de stockage importantes. Donc si on ne peut pas faire ces opérations on est obligé de passer par un #intermédiaire) :

      Cette page enregistre son évolution, on voit qu’en 2013 elle pesait environ 9Go et qu’aujourd’hui, en 2016, elle pèse environ 62Go, son évolution semble suivre une croissance exponentielle :

      https://blockchain.info/charts/blocks-size?showDataPoints=false&show_header=true&daysAverageString=1&t

      Discussions sur le sujet :

      http://linuxfr.org/users/gof/journaux/comment-fonctionne-bitcoin#comment-1469644

      https://bitcointalk.org/index.php?topic=146830.msg1558859#msg1558859

      Salut anemol,

      Pour l’instant, la blockchain augmente avec un maximum de 1Mo par block toutes les ~10min c.a.d. maximum 52Go par an (hors indexages, c.a.d uniquement les fichiers block{NNN}.dat. Avec l’index il faut au moins multiplier par 2).
      Des discussions sont en cours pour augmenter cette taille, car cela limite le nombre de transactions possible par block.

      Il y a dans le document initial de satoshi, une méthode pour effacer toutes les adresses déja dépensées mais elle n’est pas encore implementée (merkle pruning). Cette methode pourrait réduire de beaucoup la taille de la blockchain, mais dans tous les cas ne concernera pas non plus les utilisateurs normaux.

      A long terme les utilisateurs n’auront plus de client sauvegardant la blockchain.
      Les noeuds ayant une blockchain seront des super-noeuds gérés de manière décentralisés, un peu comme les exit-nodes sous Tor, ou les tracker bittorrent.
      Seules des personnes avec un bon serveur pourront faire tourner un noeud.

      Il y a quelques calculs sur cette page pour plus de détails : https://en.bitcoin.it/wiki/Scalability

    • Sur un autre point il y a aussi les critiques de Christian Grothoff

      http://seenthis.net/messages/358071
      https://gnunet.org/diss-wachs

      6.9 Related Work and Comparison
      6.9.2 Namecoin

      With #Namecoin it is possible to square #Zooko ’s triangle and achieve all three properties of #Zooko_s_triangle at the same time: memorable, global and secure names. Names are globally unique since with the blockchain a consensus in the network about the current state of the system and therefore all registered names exist. #Names are memorable since they are explicitly chosen that way when registering these names. But with initial cheap cost when bootstrapping the system, the problem of name squatting exists. Initially the registration cost of names are low and therefore early adopters register names with the expectation to sell these names when the system is popular. So with Namecoin, names are an #economic object possessed by an owner and are object of trade and economic behavior. The system is said to be #secure, since with a majority of benign nodes in the network, the consensus of the block chain cannot be attacked. This assumption is only valid with an adversary model weaker than the adversary model used for this work. Note that our adversary model is not a far-fetched assumption in this context: as we saw with recent revelations about a single mining pool in the #Bitcoin network possessing more than 51% of the computational power in the network [Far14a], it is conceivable that a nation-state can muster more resources than the small number of other entities that participate in the system, especially for systems used as an alternative in places where censorship is encountered or during the bootstrapping of the network, when only a small number of users participate.
      #Security can also be lowered by the concept of the Namecoin resolution process: a client resolving a name has to be in possession of the complete block chain to validate a name. The complete block chain can be large in size and therefore not be available on devices with restricted resources. These devices would then have to rely on third party resolvers and so creating a trusted third party, which may not be trustworthy or may be manipulated, just like in #DNS.

      #GNS #gnunet #GnuNameSystem #désintermédiation

    • Deux autres éléments concernant les Bitcoin et la blockchain.

      D’une part les plus gros et les plus puissants des intermédiaires, de l’informatique ou du #système_bancaire, s’y mettent :

      http://seenthis.net/messages/462720
      http://seenthis.net/messages/441752

      IBM, Intel, and Cisco as well as the London Stock Exchange Group and big-name banks JP Morgan, Wells Fargo, and State Street [...]
      Marley Gray, who oversees blockchain work at Microsoft. People like Gray and Overstock CEO Patrick Byrne believe the blockchain can also close loopholes in the market that allow #traders to game the current system on Wall Street

      ou encore

      http://www.itespresso.fr/blobkchain-banques-bitcoin-loin-107942.html

      La question se pose à propos de ces neuf banques d’investissement qui se sont associées à l’entreprise FinTech new-yorkaise R3CEV pour explorer les usages de la blockchain dans l’industrie des services financiers.

      Barclays, #Goldman_Sachs, BBVA, UBS, Credit Suisse, #JP_Morgan, Royal Bank of Scotland, Commonwealth Bank of Australia, State Street…

      et

      http://r3cev.com/about

      R3 is a financial innovation firm that leads the Distributed Ledger Group (DLG), a consortium partnership with 42 of the world’s leading banks, to design and deliver advanced distributed ledger technologies to global financial markets.

      L’autre aspect, c’est que, pour le moment, ce n’est pas très efficace (malgré toute l’électricité et la puissance de calcule consommés) :

      La blockchain tuera-t-elle vraiment les banques ? - 10 novembre 2015
      http://blockchainfrance.net/2015/11/10/la-blockchain-tuera-t-elle-vraiment-les-banques
      En réalité, la menace que représente la blockchain pour les #banques reste très limitée à court terme pour une raison simple : le bitcoin n’est pas capable de traiter plus 7 #transactions par seconde, là où un système comme #Visa peut en traiter jusqu’à 20 000 par seconde . Cette restriction inhérente au protocole actuel du bitcoin constitue un réel blocage.

      Ce n’est toutefois pas une fatalité : il existe des pistes pour augmenter cette limite des 7 transactions/seconde : par exemple, celle proposée par le développeur bitcoin Gavin Andresen qui propose de basculer sur une nouvelle version du bitcoin en augmentant la taille des blocs. https://actualite.housseniawriting.com/technologie/2015/08/29/le-probleme-qui-menace-le-bitcoin/7756 D’autres développeurs estiment plus judicieux de développer des side chains, c’est à dire des chaines fonctionnant en parallèle à la principale, afin d’augmenter le volume de transactions pouvant être traité.

  • It’s the economy, N°4
    http://africasacountry.com/2016/03/its-the-economy-n4

    Yes, this is a weekly series. #Barclays_Bank dominates this week’s missive. Oh, what is 16 plus 6? Don’t tell us yet. Hold that till the end. (1) This past week, the British bank Barclays announced plans to exit the African market after a formal presence of about a 100 years. The bank currently employs about […]

    #AFRICA_IS_A_COUNTRY #It's_the_economy_stupid

  • Les ex-traders de la City au banc des accusés

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/02/13/les-ex-traders-de-la-city-au-banc-des-accuses_4864801_3234.html

    Au commencement était la crise financière de 2007 à 2009. Dans un premier temps, il a fallu parer au plus pressé et sauver le système bancaire d’un effondrement généralisé. Puis l’heure réglementaire est arrivée : les banques ont dû renforcer leurs fonds propres et leurs liquidités, tandis que les régulateurs haussaient le ton et multipliaient les amendes d’un montant toujours plus lourd. Depuis quelques mois, une troisième période s’est ouverte : celle de la justice.

    A Londres, le petit tribunal de Southwark, près de la City, voit défiler depuis quelques mois les procès d’anciens traders. Dans ce bâtiment en briques marron, avec sa moquette usée et l’acoustique désastreuse de ses salles d’audience, le monde de la haute finance entre en collision avec la vie de tous les jours. Des jurés qui n’ont jamais mis les pieds dans une salle de marché doivent trancher, dans des dossiers très techniques : les traders étaient-ils coupables ? En filigrane, c’est toute la crise financière qui est disséquée.

    La grande affaire du moment concerne le Libor. En août 2015, Tom Hayes, un ancien courtier d’UBS et de Citigroup, a été condamné pour avoir manipulé ce taux d’intérêt, qui sert de référence dans les prêts interbancaires, une activité qui traite pour 350 000 milliards de dollars (310 000 milliards d’euros) de produits financiers à travers le monde. La sentence fut lourde : quatorze années de prison, ramenées à onze ans en appel. Le 27 janvier 2016, six de ses supposés complices, qui travaillaient pour des maisons de courtage, ont en revanche été blanchis. Non coupables,ont
    tranché les jurés.

    Le régulateur montre les dents

    Lundi 15 février, devait s’ouvrir le troisième procès du Libor, où six traders de Barclays étaient appelés à comparaître. Mais il a été reporté à avril, après que la banque a soumis des centaines de milliers de pages de documentation supplémentaire.
    Parallèlement, les procédures préliminaires ont commencé dans l’affaire de l’Euribor, un taux similaire au Libor mais déterminé à Bruxelles plutôt qu’à Londres. Onze traders sont sur le banc des accusés, dont trois Français. Le plus gros procès pour délit d’initié jamais jugé est aussi en cours : depuis un mois, cinq hommes comparaissent, dont un ancien directeur de Deutsche Bank. Enfin, la justice doit bientôt trancher sur l’extradition vers les Etats-Unis d’un jeune trader, qui travaillait seul depuis le pavillon de banlieue londonienne de ses parents, et qui est accusé par les autorités américaines d’avoir causé le « flash crash », cette soudaine et inexpliquée chute de la Bourse de New York survenue le 6 mai 2010 – en l’espace de dix minutes, le Dow Jones avait perdu 900 points avant d’en regagner 600. Le rapport entre tous ces procès ?

    Le régulateur a décidé de montrer les dents. A Londres, après la crise, la Financial Services Authority (FSA) a été accusée à juste titre de n’avoir rien vu venir. Elle a été supprimée et remplacée par la Financial Conduct Authority (FCA), beaucoup plus agressive. Son action sur les délits d’initiés le prouve. Jusqu’en 2008, jamais la FSA n’avait lancé de poursuites judiciaires pour ce délit. Depuis, vingt-sept condamnations ont été obtenues. S’il s’agissait initialement de petites escroqueries, les affaires ont pris de l’importance, jusqu’à l’actuel procès en cours, qui concerne d’anciens gros poissons de la City.

    Un coup à jouer sur le Libor

    Le Bureau britannique des fraudes (Serious Fraud Office, SFO) a aussi durci son jeu. Quand il en a pris la direction en 2012, David Green a estimé qu’il avait un coup à jouer sur le Libor. Son prédécesseur estimait que ce scandale de manipulation d’un taux ne relevait pas d’une procédure criminelle mais du régulateur. Lui en a décidé autrement, voulant prouver que le SFO pouvait mener à bien des dossiers complexes et spectaculaires. « Nous devons nous attaquer aux cas qui mettent à mal la réputation de la City et en particulier à ceux qui ont un fort élément d’intérêt public », confiait-il en 2013.
    Les procédures judiciaires étant lentes, les procès ne déferlent que maintenant. La condamnation de Tom Hayes dans le scandale du Libor représente jusqu’à présent le principal « scalp » obtenu par les autorités. « Le message est clair : le SFO est capable de punir sévèrement le crime financier à la City », relève Leila Gaafar, avocate au cabinet WilmerHale.

    Avec cependant un malaise : traîne-t-on les bons coupables face à la justice ? « Il existe de bonnes raisons de poursuivre ces gens, qui semblent avoir franchi une ligne rouge. Mais sont-ils responsables de la crise financière ? Absolument pas », dit Peter Hahn, professeur à la Cass Business School, et ancien conseiller de la Banque d’Angleterre sur les risques bancaires. Le Libor est un taux important, parce qu’il sert de référence à des produits aussi divers que les prêts immobiliers ou des produits dérivés. Mais il n’a rien à voir avec les prêts subprimes américains. Aucune banque n’a jamais fait faillite à cause de sa manipulation.

    Selon M. Hahn, l’absence de gros poissons dans ces procès est aussi frappante. « La plus grande omission est le manque de dirigeants seniors », précise-t-il. Comme souvent, seuls les traders, excessivement bien payés mais sans responsabilité hiérarchique, sont inquiétés.

    Stupeur
    M. Hayes n’avait que 26 ans quand il a été recruté par UBS à Tokyo. « Ce jeune diplômé [il avait alors cinq ans d’expérience] rejoint un segment de la banque qui n’est d’habitude pas très profitable et il se met à gagner des centaines de millions pour UBS. Il reçoit de gros bonus. Et personne ne s’est demandé comment il faisait ? », s’agace M. Hahn.

    Son procès a depuis démontré qu’il avait mis en place un système d’entente avec d’autres traders de banques rivales et de maisons de courtage pour manipuler le Libor au niveau qu’il souhaitait.
    « Soit les dirigeants d’UBS n’ont pas posé de questions, et il faut se demander s’ils méritent d’être banquiers, continue M. Hahn. Soit ils ont posé des questions, et il faut se demander pourquoi ils n’ont pas averti les autorités. »

    Reste que la condamnation à onze ans de prison ferme de M. Hayes est bien réelle. La sentence a provoqué la stupeur parmi les dizaines de traders en attente de jugement dans le même dossier et dans l’Euribor. En marge d’un des procès, l’un d’entre eux témoignait au Monde, sous réserve d’anonymat : « Cette condamnation a été un énorme coup de bambou. J’ai toujours cru que la justice saurait faire la part des choses. Mais je m’aperçois que, face à un jury, on passe juste pour des salauds qui ont gagné des millions. »

    « On fait de nous des boucs émissaires », a déclaré Noel Cryan, l’un des courtiers blanchis dans l’affaire du Libor, à la sortie de son procès. Lui comme ses anciens confrères ont le sentiment de payer pour l’ensemble de la crise financière. Henry Blaxland, leur avocat, exhortait d’ailleurs le jury pendant le procès : « N’utilisez pas cette
    opportunité pour exprimer votre désapprobation du système bancaire en général. » Pour lui, il s’agissait d’un « procès-spectacle. » Les jurés l’ont entendu et ont jugé ses clients non coupables.

    Loupe déformante

    Parler de bouc émissaire pour tous les traders du Libor serait aller un peu loin : personne ne les a obligés à s’entendre entre eux. A l’époque, certains engrangeaient des bonus qui se comptaient en dizaines de millions d’euros. Pas vraiment le pauvre orphelin sans défense...
    Néanmoins, selon les traders, l’accusation de manipulation des marchés, qui remonte pour l’essentiel à avant la crise, revient à revoir l’histoire avec une loupe déformante. A l’époque, les acteurs du marché se parlaient entre eux couramment. Tout le monde le faisait et personne ne s’en cachait. Sur leurs ordinateurs, entre les courbes des marchés et les dernières statistiques économiques, se trouvaient des forums de discussions électroniques où ils passaient leur temps à échanger. « C’était la fabrique même du marché, confie un ex-trader, qui est poursuivi. Jamais je n’ai pensé que je faisais quelque chose d’illégal. »

    Cela ne rend pas forcément la pratique licite. Mais alors, l’ensemble des traders du Libor devraient être condamnés et leur hiérarchie avec eux. D’autant qu’au plus fort de la crise, la manipulation est remontée au plus haut niveau, y compris dans les banques centrales.
    C’était à l’automne 2008, juste après la faillite de Lehman Brothers. Le niveau du Libor était utilisé pour évaluer la santé financière de chaque banque. Si un établissement soumettait un taux haut, cela indiquait que les autres refusaient de lui prêter de l’argent. Pour éviter la panique, les taux ont donc été artificiellement baissés, avec l’approbation – au moins tacite – des dirigeants. Même la Banque d’Angleterre s’en est mêlée. Le 29 octobre 2008, Paul Tucker, alors son vice-gouverneur, a téléphoné à Bob Diamond, le directeur général de Barclays. Juste après, le niveau de Libor de la banque a baissé. Pour l’Euribor, les autorités de la Banque de France auraient ordonné aux établissements tricolores de faire de même. Mais ni M. Tucker, ni M. Diamond, ni les dirigeants de la Banque de France ne font face à la justice.

  • La semaine commence très bien. La société italienne #Hacking_Team, spécialisée dans la réalisation et la vente d’armes numériques (piratage des ordinateurs des dissidents, espionnage) a été... piratée. Le pirate a mis en ligne 400 Go d’archives internes de la boîte.

    http://www.numerama.com/magazine/33624-la-firme-d-espionnage-hacking-team-piratee-400-go-de-donnees-diffuse http://korben.info/hacking-team-pirate-400-gb-de-donnees-dans-la-nature.html

    Le torrent (sans garanties...) https://mega.co.nz/#!Xx1lhChT!rbB-LQQyRypxd5bcQnqu-IMZN20ygW_lWfdHdqpKH3E

    La situation légale en France, sur les armes numériques http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070719&idArticle=LEGIART

    #sécurité_informatique

  • BNP Paribas, Barclays, Crédit Suisse... : les banques n’ont-elles que ce qu’elles méritent ?
    http://www.franceculture.fr/emission-du-grain-a-moudre-bnp-paribas-barclays-credit-suisse-les-banq

    DU GRAIN A MOUDRE http://rf.proxycast.org/910044543859040256/10175-01.07.2014-ITEMA_20648739-0.mp3

    durée : 00:39:29 - DU GRAIN A MOUDRE - par : Hervé Gardette - Actionnaires et clients de BNP Paribas, dormez tranquilles : votre banque ne va pas s’effondrer. Contribuables, ne soyez pas inquiets : vous n’aurez rien à payer. Certes, 6 milliards et demi d’euros d’amende, ce n’est pas rien, mais le (...)

  • #Nigeria’s baby boom
    http://africasacountry.com/nigerias-baby-boom

    Yesterday, a statement was credited to Bob Diamond, former CEO of Barclays, who is attending the World Economic Jamboree in Abuja. Mr. Diamond is credited with saying that, “Nigeria is the place to be if you want manufacture diapers.” Mr. Diamond is right on that count. But, that statement is not just about diapers, neither […]

    #OPINION

  • Barclays : Indécrottables banquiers !
    http://ecobusiness.blog.lemonde.fr/2014/02/12/barclays-indecrottables-banquiers

    Barclays a annoncé simultanément, mardi 11 février, un plan de suppression de 10 000 à 12 000 emplois et une hausse de 10 %, à 2,4 milliards de livres (2,9 milliards d’euros), de l’enveloppe des bonus de ses traders et autres cadres.

    Les milieux d’affaires britanniques sont moins sensibles que d’autres aux suppressions d’emplois destinées à réduire les coûts. Ce que la City trouve so shocking, c’est que les bonus augmentent alors que le dividende versé aux actionnaires ne bouge pas d’un penny.

  • Barclays : Indécrottables banquiers ! | Pertes et profits
    http://ecobusiness.blog.lemonde.fr/2014/02/12/barclays-indecrottables-banquiers

    Les banquiers se plaignent souvent d’être incompris et mal-aimés. Mais s’ils continuent d’allier l’indécence à la bêtise, leur image n’est pas près de s’améliorer.

    Barclays a annoncé simultanément, mardi 11 février, un plan de suppression de 10 000 à 12 000 emplois et une hausse de 10 %, à 2,4 milliards de livres (2,9 milliards d’euros), de l’enveloppe des bonus de ses traders et autres cadres.

    Ça choque même la City mais pas tout à fait pour les mêmes raisons…

    Cette fois, Barclays parvient aussi à se mettre à dos les investisseurs de la City. Ne nous méprenons pas. S’ils jugent sévèrement l’attitude de la banque, ce n’est pas pour s’apitoyer sur les 9 % de salariés qui vont perdre leur travail dans les prochaines semaines.

    Les milieux d’affaires britanniques sont moins sensibles que d’autres aux suppressions d’emplois destinées à réduire les coûts. Ce que la City trouve so shocking, c’est que les bonus augmentent alors que le dividende versé aux actionnaires ne bouge pas d’un penny.

    Si bénéfices et dividendes avaient grimpé de concert, les plantureuses rémunérations seraient passées comme une lettre à la poste, aussi facilement qu’un coup de Tipp-Ex sur 12 000 salariés.

    Et tout ça avec un bénéfice en baisse…

    De fait, le bénéfice d’exploitation de la Barclays a chuté de 32 % en 2013. Pire, la seule banque d’investissement est tombée dans le rouge au quatrième trimestre et affiche un recul de quelque 40 % de son résultat sur l’année.

    Or, c’est cette activité qui concentre l’essentiel des bonus. Ils y ont même augmenté plus vite (13 %) que dans le reste de l’établissement.

    Ces gratifications, qui s’ajoutent à des salaires élevés, représentent plus de 72 000 euros par personne. Et varient ici de façon inversement proportionnelle à la performance. Banquier, c’est un métier !

  • Les #produits_dérivés dépassent leur niveau d’avant-crise
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/12/17/les-produits-derives-depassent-leur-niveau-d-avant-crise_4335868_3234.html

    Au premier semestre 2013, elle s’élevait en effet à 693 000 milliards de dollars, contre 684 000 milliards au premier semestre 2008, selon les chiffres que le cabinet a tirés des rapports de la Banque des règlements internationaux (BRI). L’équivalent de dix fois le PIB mondial, contre trois fois le PIB mondial il y a quinze ans. « C’est un risque potentiel énorme, et la crise n’a pas changé les pratiques des banques en la matière », explique Christophe Nijdam, qui a piloté l’étude.

    AlphaValue a également épluché les documents officiels des grandes banques européennes afin de déterminer quelles sont celles qui détiennent les montants notionnels de produits dérivés les plus élevés. En tête arrive la Deutsche Bank (55 600 milliards d’euros), suivie de la française BNP Paribas (48 300 milliards) et la britannique Barclays (47 900 milliards). La Société générale (19 200 milliards) et le Crédit agricole (16 800 milliards) apparaissent en huit et neuvième positions.

    Mais si l’on compare ces chiffres au PIB du pays d’origine de la banque, le classement est un peu différent. Cette fois, c’est Credit Suisse (86 fois le PIB helvète !) qui figure en tête, suivi par UBS (65 fois le PIB suisse) et Barclays (26 fois le PIB britannique). BNP Paribas apparaît en cinquième position (24 fois le PIB français) devant la Deutsche Bank (22 fois le PIB allemand), la Société Générale (10 fois le PIB français) et le Crédit agricole (8 fois) en dix et onzième positions. La première banque américaine, JPMorgan, n’apparaît qu’en treizième place du classement (« seulement » 4 fois le PIB américain).

    #finance #banque

  • Manipulation des taux de change : les grandes #banques dans le collimateur de la FCA
    http://e-delit.com/2013/11/15/manipulation-des-taux-de-change-les-grandes-banques-dans-le-collimateur-de-

    Depuis plusieurs mois les autorités de régulation boursière de pays comme les Etats-Unis, l’Allemagne, la Suisse, ou la Grande-Bretagne cherchent à déterminer si des traders employés par les plus grandes banques internationales avaient manipulé les taux de change pour augmenter leur profit.

    La semaine dernière les choses ont commencé à devenir plus claires. Barclays et JP Morgan ont déclaré avoir mis à l’arrêt plusieurs de leurs traders. UBS, Citigroup et Deutsche Bank ont quant à elles reconnu avoir lancé une enquête pour dire de manière sure si certains de leurs traders ont participé à ce montage financier.

    Au cœur de cette affaire, un système de messagerie instantanée et plusieurs milliers de milliards de dollars en jeu. Bloomberg a été la première en juin 2013 à évoquer cette histoire en affirmant que des traders de banques pourtant concurrentes s’échangeaient des informations de manière clandestine sur les ordres de changes des devises de leurs clients.

    Ces acteurs bien informés du marché se mettaient ensuite d’accord, d’après les accusations, pour gonfler ou minimiser les ordres en fonction de leurs propres paris sur telle ou telle devise, afin d’influencer le taux de change et maximiser leur profit.

    Wall Street’s Culture of #Corruption : ForEx Markets Manipulated Too, NYT Reports | Daily Ticker - Yahoo Finance
    http://finance.yahoo.com/blogs/daily-ticker/wall-street-culture-corruption-forex-markets-manipulated-too-17502780

    Wall Street (and the Twitter-sphere) were abuzz earlier this week about a Bloomberg report that JPMorgan (JPM) is considering a ban on traders using instant messaging and other chatting technology.
    Other banks may soon follow suit and here’s why: The Justice Department is investigating alleged collusion of currency markets by a group of traders from several banks, including Citigroup (C), Royal Bank of Scotland (RBS), UBS (UBS) and Deutsche Bank (DB). The bankers communicated via instant messaging and at least one trader is cooperating with authorities, The New York Times reports.
    The fact the group called themselves “The Cartel” isn’t likely to help them in the court of public opinion, much less with the feds.
    “The manipulation we’ve seen so far may just be the tip of the iceberg,” U.S. Attorney General Eric Holder told The Times. “We’ve recognized that this is potentially an extremely consequential investigation.”

    #banksters #fraude

    • L’assainissement de la finance n’est pas pour demain.
      Même Ugueux s’y met…

      Après le Libor, le marché des changes risque-t-il d’imploser ? | Démystifier la finance
      http://finance.blog.lemonde.fr/2013/12/01/apres-le-libor-le-marche-des-changes-risque-t-il-dimploser

      Diverses informations donnent une idée de la nervosité des banques.

      Certains traders ont été mis « en congé » pendant l’enquête. Les banques ont interdit l’utilisation des « chatrooms » spécialisées qui permettaient aux traders de communiquer librement entre eux. C’est la dénonciation par un « whistleblower » de ces pratiques de « chatrooms » entre concurrents qui a été à l’origine, depuis mai dernier, d’une vague d’investigations. Une question à soulever dans les débats sempiternels sur le bon usage des médias sociaux. Les chatrooms les plus connues ont été baptisées de doux nom de « The Cartel » et « The Bandits’ Club ». Pas besoin de traduction.
      (…)
      Ce marché est largement dominé par une quinzaine de banques dont la Société Générale, BNP Paribas, la Deutsche Bank, Citibank, JP Morgan, HSBC , Barclays et quelques autres. Le problème est en effet mondial et affecte en plus des grands marchés, la Suisse, la Chine, Hong Kong, Bombay et d’autres.

      Le marché est également autorégulé, et le rôle des banques centrales est plus discret qu’autoritaire.
      (…)
      C’est un nouveau pan des activités financières qui fait apparaître des structures qui permettent aux directions d’institutions financières d’améliorer leurs fins de mois en manipulant les actifs dont ils ont la responsabilité. L’assainissement de la finance n’est pas pour demain.

      cf. aussi http://seenthis.net/messages/184484

  • L’enquête sur des manipulations du marché des changes s’étend
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/10/11/l-enquete-sur-des-manipulations-du-marche-des-changes-s-etend_3493969_3234.h

    L’enquête internationale sur de possibles manipulations des cours des devises prend de l’ampleur. La remise de documents et de courriels électroniques par quatre banques (Royal Bank of Scotland, Citigroup, Deutsche Bank et Barclays) aux régulateurs suisse et britannique ainsi qu’à la Commission européenne témoigne du sérieux des soupçons d’entente illicite pesant sur des traders travaillant dans les établissements occidentaux les plus actifs sur le marché des changes.
    L’ouverture d’une enquête, annoncée le 4 octobre, par les autorités suisses de surveillance des marchés et de la concurrence, visant plusieurs banques helvétiques, dont UBS, est le dernier rebondissement d’une affaire qui fait également l’objet d’une investigation de l’Autorité de conduite financière (FCA) britannique.

    Les intervenants sont soupçonnés d’avoir manipulé le taux de référence quotidien, dénommé WM/Reuters, fixé à intervalles réguliers pour 160 monnaies, en s’appuyant sur la médiane de toutes les transactions enregistrées pendant soixante secondes.

    Basé sur des opérations réelles, le WM/Reuters est l’outil de référence du marché des devises. Les fortes variations de ce prix symbole, l’opacité des opérations de gré à gré sur les devises et l’absence de réglementation digne de ce nom sur ce segment ont alarmé les régulateurs. Les gendarmes des marchés s’intéressent notamment au taux le plus utilisé, qui est calculé à 16 heures à Londres, première place de la planète pour les changes.

    #enquête
    #manipulations
    #marché

    #Libor
    #Euribor (taux interbancaires)
    #Platts (pétrole)
    #Isdafix (swaps, des produits financiers permettant de se couvrir contre les variations des taux d’intérêt).
    #Commission-européenne
    #produits-dérivés.

  • Why Barclays wants to cut Somalia’s ’money transfer’ lifeline from the UK
    http://www.independent.co.uk/news/world/africa/why-barclays-wants-to-cut-somalias-money-transfer-lifeline-from-the-u

    Shamis Abokor was once Somalia’s hottest pop singer, belting out love songs in front of thousands of adoring fans.

    Then she suffered a disastrous stoke and for the past 16 years she has been confined to her tiny concrete home, cared for by relatives. Today, aged 78, she is bedridden and semi-paralysed. She survives with dignity thanks to her daughter in the UK, who sends her hundreds of pounds every month via a Somali money transfer operator (MTO) called Dahabshiil.

    #transferts #économie

  • Experiments in Bicycle Flow Animation on Vimeo
    http://vimeo.com/33712288

    Summary of five million bicycle journeys made in 2010/11 in central London as part of the Barclays Cycle Hire scheme. Origins and destinations of each journey recorded and animated along a curved trajectory.
    This animation shows the effect of changing the length of the ’trail’ left by each journey (starts to increase from 15 seconds into the animation). By changing the prominence given to more common journeys (from 45 seconds onwards), structure emerges from the apparent chaos of journeys. Three major systems become apparent (from 1 minute onwards) - Hyde park to the west, commuting to/from King’s Cross St Pancras to the north and Waterloo to/from the City to the east.

    #visualisation

  • Barclays’ ‘A-MAIZING returns’ — New Internationalist
    http://www.newint.org/blog/2012/11/05/barclays-food-speculation-the-revolution-will-be-televised

    ‘We make money from inflation, stagnation, and even starvation,’ says the brash young banker outside a branch of Barclays bank in the City of London.

    ‘Yes,’ agrees the Barclays branch worker, although she seems unsure about the posters he’s sticking up in the window. ‘Have THEIR cake and eat it,’ reads one. The other depicts a golden sheaf of maize and advertises ‘A-MAIZING returns’.

    The banker stops passers-by, extolling the benefits of brand-new food investment products. The investments could force people to go hungry, but, the banker and his colleagues assure them, ‘those people are in a place you’re never going to go to.’

    The banker is an actor, and the unsuspecting members of the public are suitably outraged by the idea of making money at the expense of starving people. But the World Development Movement’s new video, made with the pranksters from the BBC TV show The Revolution Will Be Televised, parodies the real-life impact Barclays has on food prices and hunger.

    un genre de yes men quoi via @fil

    http://www.youtube.com/watch?v=a7Np3XW6ezs&feature=player_embedded