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Académie ESJ, et cacadémie esj

  • L’Inde tire bénéfice des sanctions contre la Russie : du pétrole bon marché revendu plus cher à l’Europe
    https://www.les-crises.fr/l-inde-tire-benefice-des-sanctions-contre-la-russie-du-petrole-bon-marche

    L’Inde reçoit environ 600.000 barils par jour de la Russie, à comparer aux 900.000 de l’année dernière. Cette stratégie a pour effet d’augmenter le prix que les Européens payent pour le carburant en provenance d’Asie. Source : El Mundo, Lucas De La CalTraduit par les lecteurs du site Les-Crises Lucas De La Cal correspondant à […]

  • Protestation virulente des agriculteurs néerlandais face à leur gouvernement Antoine Mouteau/asch
    https://www.rts.ch/info/monde/13221957-protestation-virulente-des-agriculteurs-neerlandais-face-a-leurgouverne

    Les Pays-Bas sont confrontés depuis plusieurs semaines à un important mouvement d’agriculteurs en colère. Ils protestent vivement contre le projet du gouvernement de réduire drastiquement le cheptel néerlandais pour des raisons écologiques.

    Lors d’une grande journée d’actions coup de poing lundi, des agriculteurs ont provoqué de nombreuses perturbations. Ils ont semé la pagaille en érigeant des barrages sur les autoroutes et devant les centres de distribution des chaînes de supermarchés.

    Ils dénoncent le projet du gouvernement de réduire drastiquement le cheptel néerlandais, afin de diminuer les émissions d’ammoniaque et d’oxydes d’azote. L’objectif est de protéger les zones naturelles du pays.

    Nombreux blindés
    Ada Pronk, éleveuse de vaches laitières, en veut aux autorités de son pays. « Si je gérais ma ferme comme le gouvernement gère le pays, j’aurais déjà fait faillite dix fois », fulmine-t-elle dans La Matinale de la RTS.

    Selon ces manifestants, le gouvernement veut faire couler le secteur agricole néerlandais tout en épargnant les autres grands pollueurs du pays.

    Furieux, les agriculteurs avaient promis de bloquer lundi l’aéroport international de Schiphol. Mais face à la présence de nombreux véhicules blindés de la police militaire, ils y ont pour l’instant renoncé.

    #agriculteurs #paysans #agriculture #manifestation #pollution

  • Grève dans l’offshore pétrolier norvégien, trois champs à l’arrêt Le marin.fr

    Des salariés de l’offshore pétrolier et gazier norvégien ont entamé le mardi 5 juillet un mouvement de grève qu’ils prévoient d’intensifier dans les prochains jours. Les membres du syndicat de managers et ingénieurs Lederne, qui ont rejeté une proposition d’accord sur les salaires, réclament des augmentations à même de faire face à l’inflation.

    Equinor a annoncé le même jour l’arrêt des champs Gudrun, Oseberg South et Oseberg East en mer du Nord. La grève pourrait s’étendre le 6 juillet aux gisements Heidrun, Kristin et Aasta Hansteen et, le 9 juillet aux champs Gullfaks A, Gullfaks C et Sleipner.

    Selon le lobby du secteur pétrolier norvégien Nog, le mouvement pourrait conduire à cette dernière date à une perte de 341 000 barils par jour de production de pétrole, et de 1,1 million de barils équivalent pétrole par jour d’exportations gazières, soit 56 % des exportations de gaz totales du plateau continental norvégien. Cela, alors que l’Europe pâtit de la baisse des approvisionnements russes dans le contexte de la guerre en Ukraine.

  • La police néerlandaise ouvre le feu dans une manifestation d’agriculteurs La libre.be - ANP
    https://www.lalibre.be/international/europe/2022/07/06/la-police-neerlandaise-ouvre-le-feu-dans-une-manifestation-dagriculteurs-KL5

    Depuis plusieurs jours, le monde agricole manifeste sa colère aux Pays-Bas.

    La police néerlandaise a déclaré avoir tiré mardi soir des coups de semonce, sans faire de blessé mais touchant un tracteur, en marge d’actions d’agriculteurs contre un plan du gouvernement destiné à réduire les émissions d’azote.

    « Vers 22H40 (2040 GMT), des conducteurs de tracteurs ont tenté d’entrer en collision avec des agents et des véhicules de police », à Heerenveen (Nord), a expliqué la police sur Twitter.

    « Une situation menaçante se présenta. Des coups de semonce ont été tirés et des coups ciblés ont été tirés », a-t-elle ajouté.

    « Un tracteur a été touché » et trois personnes ont été arrêtées, a-t-elle précisé, ajoutant qu’une enquête indépendante avait été ouverte sur les tirs de la police.

    Des fermiers néerlandais protestent régulièrement depuis le 10 juin et l’annonce par le gouvernement de projets destinés à réduire les émissions d’azote, un gaz à effet de serre.

    Ces derniers jours ils ont bloqué avec des tracteurs des centres de distribution de plusieurs supermarchés, conduisant à des pénuries dans des enseignes.

    Les Pays-Bas, deuxième exportateur agricole au monde après les Etats-Unis, sont l’un des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre en Europe - et d’azote en particulier. Une situation due en partie aux nombreux troupeaux qui paissent sur ses plaines.

    Le gouvernement veut faire baisser les rejets d’azote de jusqu’à 70% dans 131 zones clés - la plupart proches de réserves naturelles et de terres protégées - afin d’atteindre les objectifs environnementaux en 2030.

    Pour les agriculteurs, ce plan signifie une baisse des émissions de 40% et environ 30% de bétail en moins, selon les médias néerlandais.

    Les agriculteurs affirment qu’ils sont injustement ciblés par rapport aux grandes entreprises et à l’industrie, et beaucoup promettent de résister à tout projet de réduction ou de fermeture d’exploitations.

    Omstreeks 22:40 uur is er door trekkerbestuurders geprobeerd in te rijden agenten en dienstvoertuigen. Dit gebeurde bij de oprit Mercurius/A32 in #Heerenveen. Er ontstond een dreigende situatie. Hierbij zijn waarschuwingsschoten gelost en er werd gericht geschoten.
    -- Politie Fryslân (@POL_Fryslan) July 5, 2022
    Vervolg #Heerenveen 💥

Firearms used by #Police in the Netherlands at Dutch famers, Holding them at gunpoint

2x times shots fired💥

During #farnerorotests against nitrogen-lies by Dutch gov under PM @markrutte#BREAKING #BreakingNews 
Cc : @GonzaloLira1968 @robertjensen pic.twitter.com/7MtP2olayy
    -- Newo Judicial 💬 Tegen de Journalist als ’Expert’ ! (@oakentersagain) July 5, 2022

    Huit arrestations
    La police néerlandaise a arrêté huit personnes dans le cadre de l’enquête sur la manifestation d’agriculteurs qui a dégénéré devant le domicile de la ministre de l’Environnement chargée de la politique en matière d’azote, Christianne van der Wal. Des images des incidents ont été diffusées la semaine passée et quatre personnes ont déjà été arrêtées précédemment. Des agriculteurs avaient forcé la semaine dernière le cordon de police dressé devant le domicile de la ministre. Les forces de l’ordre ont alors publié des images de onze suspects, dont huit ont été arrêtés. Une seule personne doit encore être identifiée et « des images pourront encore être diffusées si nécessaire », précise la police

    Les forces de l’ordre ont également publié des images d’incidents qui se sont déroulés à Kootwijkerbroek et Stroe. Cela a donné lieu à l’arrestation de deux suspects.

    #agriculteurs #paysans #agriculture #manifestation #pollution #police #violence #violences_policiéres

  • « Une obligation vaccinale n’avait plus de sens »
    https://www.lessentiel.lu/fr/story/une-obligation-vaccinale-navait-plus-de-sens-396749639939

    LUXEMBOURG – L’absence d’obligation de se faire vacciner au Covid-19 est plutôt bien perçue dans le secteur des soins, au lendemain des annonces des experts.

    « Ce serait une bonne chose que le vaccin ne devienne pas obligatoire », indique Marine*, aide-soignante, au lendemain de l’annonce du groupe d’experts préconisant une obligation vaccinale pour les plus de 50 ans, mais pas pour le personnel du secteur des soins. Les virologues et infectiologues estiment que le vaccin protège des formes graves mais trop peu du virus, ce qui empêche la stratégie du bouclier sanitaire. Le Conseil de gouvernement évoquera le sujet vendredi, et effectuera ses annonces plus tard.


    Les experts ne préconisent plus d’obligation vaccinale au Covid-19 dans le secteur des soins.

    L’Association nationale des infirmières et infirmiers du Luxembourg (ANIL) estime qu’une obligation vaccinale pour les soignants, préconisée par les mêmes experts en janvier, « n’avait plus de sens pour le secteur des soins aujourd’hui, car les faits montrent qu’une vaccination ne peut pas empêcher une infection ».

    « Une obligation morale à se faire vacciner »
    L’organisation professionnelle se réjouit donc du nouvel avis des experts et insiste sur « les mesures sanitaires élémentaires, enseignées pendant notre formation ». Marine* reconnaît que « sur ce sujet, il y a différents points de vue » dans la profession : « Bien sûr, nous avons le souci de nos patients, souligne-t-elle. Mais très peu ont été vraiment malades du Covid récemment. Moi, j’ai eu trois doses et pour le moment cela suffit. C’est mon avis aujourd’hui et beaucoup de mes collègues sont sur la même ligne. Peut-être qu’il évoluera si à l’avenir les cas s’aggravent ».

    Éric, un médecin hospitalier, ne partage pas ce point de vue. Tout en reconnaissant que « le vaccin n’empêche pas les infections et donc ne participe pas au bouclier sanitaire », il avance des raisons éthiques : « Je persiste à croire qu’il y a une obligation morale à se faire vacciner quand on est soignant. Ou alors on a mal choisi son métier ! ».

    #morale #vaccins #covid #covid-19 #coronavirus #soignantes #soignants #experts

  • LES LOBBYS CONTRE LA SANTÉ : LA FOLLE HISTOIRE DU NUTRI-SCORE – Serge Hercberg
    https://www.les-crises.fr/les-lobbys-contre-la-sante-l-incroyable-histoire-du-nutri-score-serge-her

    Serge HERCBERG, connu entre autres pour l’invention du Nutri-score, est nutritionniste et épidémiologiste, professeur à l’université Sorbonne Paris-Nord. Il a dirigé pendant près de 20 ans l’unité de recherche en Épidémiologie nutritionnelle (Inserm/Inrae/CNAM/université Paris 13) et piloté de grandes études épidémiologiques (SU.VI.MAX, NutriNet-Santé…) sur les relations entre alimentation et santé. Il a présidé, pour le […]

    #Vidéo

  • Y a-t-il eu une hécatombe quelque part ? Décoder l’éco / Kairos
    https://www.youtube.com/watch?v=8Fn9gyr3Gkc

    6:00 Sources de données officielles Eurostat

    7:18 Arnaque H1N1 et évolution orwellienne de la définition de pandémie depuis 1999

    13:18 Mortalités brutes en France et en Belgique : aucun impact pour les moins de 65 ans

    16:18 De la nécessité de standardiser par âge les mortalités pour pouvoir les comparer

    21:37 Depuis 2020 l’OMS et Eurostat oublient la standardisation par âge de la mortalité

    22:28 OMS : calcul officiel de la mortalité standardisée

    23:19 Mortalités standardisées en France et en Belgique : aucune hécatombe en 2020-2021

    27:04 Comparaison des mortalités brutes et standardisées en Europe

    30:25 Une très forte corrélation entre les niveaux de pauvreté et de mortalité

    35:40 Conclusion

    #coronavirus #covid-19 #sars-cov-2 #pandémie #statistiques #information #économie #kairos

    • Y a-t-il eu un déferlement de malades ? Décoder l’éco / Kairos
      https://www.youtube.com/watch?v=wsaYFPZ1zDU

      Cette vidéo est le troisième épisode de la série réalisée avec le média Kairos.

      Dans le premier épisode, nous avons vu qu’il n’y a eu aucune hécatombe nulle part en Europe, ni en 2020, ni en 2021.

      Dans le deuxième épisode nous avons vu qu’il n’y a pas eu la saturation hospitalière annoncée.

      Dans ce troisième épisode nous verrons qu’il n’y a pas non plus eu un « déferlement » de malades.

      Il y a eu bien moins de malades comptabilisés que pendant les épisodes dit « grippaux » du passé.

      Nous reviendrions en détail sur le glissement de définition ou les « cas » ont été confondus avec les malades et nous reviendrons sur l’arnaque générale des fameux « tests » RT-PCR.

      #test #PCR

    • La bureaucratie sanitaire au centre de la fraude Décoder l’éco / Kairos

      https://www.youtube.com/watch?v=ceG8dd80JJU

      Cette vidéo est le quatrième épisode de la série réalisée avec le média Kairos.

      Dans le premier épisode, nous avons vu qu’il n’y a eu aucune hécatombe nulle part en Europe, ni en 2020, ni en 2021.

      Dans le deuxième épisode nous avons vu qu’il n’y a pas eu la saturation hospitalière annoncée.

      Dans le troisième épisode nous avons vu qu’il n’y a pas non plus eu un « déferlement » de malades.

      Il y a eu bien moins de malades comptabilisés que pendant les épisodes dit « grippaux » du passé.

      Nous vivons une épidémie de « cas » entretenue par les fameux « tests » qui n’ont pas de rapport avec la moindre maladie.

      Dans ce quatrième épisode nous découvrons le moteur même de la fraude : l’utilisation de codes spécifiques par les hôpitaux de façon à produire les « bonnes » statistiques.

      #OMS #ARS

  • Le trafic de meth et ses violences se répandent en Suisse romande François Ruchti/boi
    https://www.rts.ch/info/suisse/11980800-le-trafic-de-meth-et-ses-violences-se-repandent-en-suisse-romande.html

    Pendant de nombreuses années, la consommation de méthamphétamine s’est limitée à quelques rares villes de Suisse romande. Mais la situation a changé et le milieu marginal et violent de la meth se développe. Les cantons de Berne, Fribourg et Vaud sont maintenant touchés par cette drogue.

    Début janvier, la police neuchâteloise perquisitionne une série d’appartements dans le canton, une opération de plus dans le milieu de la méthamphétamine. L’objectif est simple : maintenir la pression sur les trafiquants et freiner le développement du marché de la meth.


    Cette drogue de synthèse, qui ressemble à des morceaux de cristaux, est fumée sur de l’alu ou dans des pipes. Les toxicomanes la décrivent comme dix fois plus puissante et addictive que la cocaïne.

    Pas de deal de rue
    Le sergent Yann Perrot est la personne de référence à Neuchâtel pour cette drogue de synthèse. Cela fait plus de dix ans qu’il travaille contre le marché de la meth. « Le milieu compte plusieurs centaines de toxicomanes à Neuchâtel. A force, je connais presque tous les dealers de la région », confie-t-il dimanche dans Mise au Point.

    Actuellement, le marché de la meth reste marginal en comparaison à d’autres drogues comme la cocaïne et l’héroïne. Mais il est également très différent. « Il n’y a pas de deal de rue. Tous les vendeurs sont consommateurs en Suisse. C’est un trafic peu structuré, mais très violent », détaille Yann Perrot.

    Agressions, violences sexuelles, passages à tabac et coups de feu, le milieu de la meth est très brutal. « On m’a frappé à coups de marteau », explique par exemple un consommateur qui souhaite rester anonyme. « C’est un milieu ultra-violent. Certains consommateurs-dealers deviennent fou avec cette drogue de synthèse. Elle est tellement addictive. » Cette violence est toutefois invisible et rares sont les consommateurs-dealers qui portent plainte.

    Agir rapidement
    Pour le procureur fribourgeois Philippe Barboni, la situation est sous contrôle, mais il faut agir maintenant : « Il ne faut pas laisser se développer cette drogue en Suisse. Il y a un vrai problème de violence et de délinquance lié à ce trafic. Nous sommes face à milieu comme celui du Platzspitz dans les années 90 à Zurich. »

    « La différence est que ce milieu est très discret, ajoute Philippe Barboni. Tout se passe dans des appartements, dans des groupes d’amis, tout est invisible. La violence et la détresse des toxicomanes sont pourtant bien réelles. »

    Neuchâtel et Fribourg ont dédié des policiers pour lutter contre ce problème, alors que d’autres cantons sont plus laxistes. Pourtant, le trafic de meth se répand partout en Suisse et presque aucun canton n’est épargné.

    #drogues #drogue #méthamphétamine #pervitine #captagon #opioides #héroïne #overdose #crystal #mdma #Suisse #violence

  • The Janes, un nouveau documentaire sur l’avortement aux États-Unis
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1894511/documentaire-avortement-etats-unis-reactions-realisatrices

    Les réalisatrices de ce documentaire sont découragées et pessimistes face à l’avenir du droit des femmes.

    Sorti sur HBO et Crave, au Canada, le 8 juin dernier, The Janes relate l’histoire d’un réseau clandestin qui permettait aux femmes de se faire avorter dans les années 1960 à Chicago. Réalisé par Tia Lessin et Emma Pildes, ce documentaire décrit la réalité de l’avortement aux États-Unis avant l’arrêt Roe c. Wade en 1973.

    C’est ce même arrêt que la Cour suprême a invalidé vendredi dernier laissant de nombreuses personnalités artistiques américaines inquiètes pour l’avenir du droit à l’avortement dans leur pays.


    Quelques femmes du réseau clandestin d’avortement parmi les sept arrêtées par la police de Chicago en 1972. Photo : HBO

    L’histoire d’un réseau clandestin
    The Janes est l’histoire des femmes composant ce réseau clandestin d’avortement qui utilisaient des noms de code et des couvertures pour se protéger. Elles se faisaient ainsi appeler “Jane” et se cachaient dans des refuges.

    Sept de ces femmes ont été arrêtées au printemps 1972, quand la police a fait une descente dans un appartement du sud de Chicago.
    https://www.youtube.com/watch?v=pRbquE2BAkQ

    Des coréalisatrices découragées
    “Je suis vidée, a déclaré Tia Lessin à Deadline ¨. Cela fait plusieurs mois que nous tirons la sonnette d’alarme. Et même si la fuite de la nouvelle nous a donné un aperçu des choses à venir, je pense que le fait de vivre ce moment maintenant est déchirant.”

    L’autre coréalisatrice de The Janes , Emma Pildes, n’en revient pas que la Cour suprême ait enterré Roe c. Wade. Ce jugement va forcer les femmes vivant dans certains États à se faire de nouveau avorter dans la clandestinité, “avec tout ce que l’on sait sur les conséquences de la criminalisation de l’avortement. Tout va se reproduire. Des femmes vont mourir, être blessées, humiliées et agressées sexuellement.”

    Plusieurs autres films traitant de la question de l’avortement ont été tournés aux États-Unis ces dernières années, dont Roe v. Wade : La véritable histoire de l’avortement (Reversing Roe) _ . On peut voir ce documentaire, réalisé par Annie Sundberg et Ricki Stern en 2018, sur Netflix.

    Certaines femmes plus touchées
    Les réalisatrices de ces deux documentaires pensent que les femmes pauvres et de couleur feront davantage les frais de la décision de la Cour suprême.

    Annie Sundberg explique que son film montre bien que les femmes qui avaient de l’argent pouvaient se payer un avortement. “Même si ce n’était pas toujours sécuritaire.”

    Tia Lessin ajoute que les femmes qui habitent loin des villes et loin des frontières avec les États permettant l’avortement n’y auront pas accès. “Ces femmes ne peuvent pas se permettre de s’absenter de leur travail, de faire garder leurs enfants pour quitter leur domicile un jour ou deux.”

    Tia Lessin s’inquiète des lois interdisant l’avortement dans certains États, lois qui sont encore plus sévères qu’avant 1973. “Ces lois sont beaucoup plus punitives que tout ce qui existait à l’époque des "Janes". Dans certains États, il n’y a aucune exception pour les victimes de viol ou d’inceste. On incite les gens à espionner leur voisinage, les membres de leur famille et à les dénoncer”, soutient-elle.

    Les cinéastes sont également préoccupées par les prochaines décisions que la Cour suprême pourrait rendre, notamment en ce qui concerne les droits des membres de la communauté LGBTQ+ et l’accès aux moyens de contraception.

    “Ce n’est que la pointe de l’iceberg, soutient Emma Pildes. C’est une guerre contre les femmes. C’est dangereux et ça commence vraiment à ressembler à de la tyrannie et à la chute d’une démocratie.”

     #avortement #femmes #ivg #sexisme #contraception #santé #viol #droits_des_femmes #pologne #usa #catholicisme #international #religion #documentaire

  • La Russie a récupéré deux canons automoteurs français Caesar revendus par l’Ukraine (Lesmoutonsenrages.fr)
    https://www.crashdebug.fr/la-russie-a-recupere-deux-canons-automoteurs-francais-caesar-revendus-par

    Bientôt dispo sur Alibaba....Total faillure.... Pas mieux....ça mérite d’être porté à l’attention des Français(es) vous ne croyez pas ? Merci à Voltigeur des Moutons enragés.

    Confirmant des rumeurs qui circulaient depuis plusieurs jours, la chaîne Telegram Rybar et des sources militaires françaises ont confirmé que deux canons automoteurs Caesar français fournis par Paris à l’Ukraine avaient été revendus par cette dernière, et qu’ils ont fini en Russie où ils sont actuellement décortiqués.

    Le 20 juin 2022, l’avocat français Régis de Castelnau publiait sur Twitter un post annonçant que la Russie avait mis la main sur deux canons automoteurs Caesar que la France avait fournis à l’Ukraine.

    Encore une réussite de Macron : 2 canons Caesar français ont été interceptés intacts par les russes. Ils sont (...)

  • Le plus grand porte-conteneurs du monde livré à Evergreen (Traduction : Jamais vert)
    https://lemarin.ouest-france.fr/secteurs-activites/shipping/44098-le-plus-grand-porte-conteneur-du-monde-livre-evergreen
    Construit en Chine par Hudong-Zhonghua shipbuilding, filiale du groupe CSSC, le navire de 400 mètres de long sur 61,5 de large, pour un tirant d’eau de 17 mètres, est le premier de la classe A de la compagnie à être doté de cette capacité, qui dépasse de tout juste 12 EVP celle des six premiers navires de la série construits en Corée par Samsung heavy industries.


    Le porte-conteneurs Ever Alot de 24 004 EVP – un record – a été livré le mercredi 22 juin à l’armateur taiwanais Evergreen.

    Il est le premier dans le monde à dépasser la barre des 24 000 EVP. Huit autres sisterships doivent être livrés par les chantiers jumeaux de Shanghai, Jiangnan et Hudong-Zhonghua. Ces navires équipés de scrubbers sont dotés de moteurs WinGD - 11X92B.

    Avant la classe A d’Evergreen, c’est HMM qui détenait le record de capacité avec le HMM Algeciras de 23 964 EVP. MSC exploite des navires jusqu’à 23 756 EVP, et CMA CGM 23 112 EVP avec la série ouverte par le Jacques Saadé. https://lemarin.ouest-france.fr/secteurs-activites/shipping/40206-le-cma-cgm-sorbonne-dernier-de-la-serie-livre

    #containers #portes_containers #pollution #Chine #union_européenne #ue #navires #samsug #cma_cgm

  • L’Asymptomatique : Un départ en vacances très électrique par Jacky Dufourq
    Véhicules électriques et mathématiques niveau certificat d’études primaires, ce matin.

    Les véhicules « tout électrique » ont dans le meilleur des cas une autonomie de 350 à 400 km en usage normal sur autoroutes.

    Ne chipotons pas et accordons qu’avec le progrès des batteries, les 500 km seront atteints bientôt.
Bordeaux est à 583 km de Paris par l’autoroute A10.

    Dans la zone comprise entre le 350eme et le 500eme km pour la panne sèche, il y a 5 stations pouvant accueillir des bornes de recharge.


    Le flux des véhicules d’une journée de grand départ est de 80.000 en Juillet ou Août soit sur 24 h, 3333 véhicules par heure (en réalité concentrés sur beaucoup moins).

    Le temps d’une recharge d’un véhicule est à minima de 30mn.

    Les 3333 véhicules arrivant devront donc bénéficier de 1667 bornes soit 333 bornes par station dans la zone.

    Toutes en état de marche, avec des chauffeurs se répartissant de manière harmonieuse devant les bornes aussi bien à 3h du matin qu’à 15 h et d’une discipline exemplaire pour éviter les délais entre chacun.

    En réalité vus ces aléas, il faudrait au moins le double voire le triple de bornes disponibles.
Entre 700 et 1000 par station !

    On ne parle pas des pylônes électriques pour acheminer « le jus » ni de la centrale nucléaire au bout du câble….

    Bon les véhicules électriques sont l’avenir et il faut inciter les « gens » à acquérir ces véhicules, disent-ils ?

    Mais si plutôt on renforçait l’enseignement des mathématiques à l’ENA pour leur donner le niveau d’un titulaire de CEP des années 60 du siècle dernier.
Bon café en y réfléchissant.
    Jacky Dufourq (sur Facebook)

    NDLR  : On peut aussi imaginer les rues de nos villes quand des millions de véhicules devront au moins une fois pas semaine “faire le plein” d’électricité. “L’écologie” vue par les marchands d’électricité.
    Source : https://www.asymptomatique.be/un-depart-en-vacances-tres-electrique-par-jacky-dufourq
    #voiture_électrique #électricité #énergie #écologie #Fin_de_l'automobile #voiture #france #transport #mobilité #automobile #transports #tesla #ENA

  • À Nice, un petit Ukrainien tué dans un choc avec une trottinette électrique Le Figaro
    https://www.lefigaro.fr/faits-divers/a-nice-un-petit-ukrainien-tue-dans-un-choc-avec-une-trottinette-electrique-

    Le petit garçon, âgé de 5 ans, traversait avec sa mère la Promenade des Anglais à Nice à un passage piéton mercredi lorsque l’accident a eu lieu.

    Un petit garçon ukrainien réfugié en France est mort jeudi 30 juin à Nice après avoir été heurté par une trottinette électrique qui roulait à vitesse excessive, a-t-on appris de source policière, confirmant une information de Nice-Matin.


    La victime, âgée de 5 ans, traversait avec sa mère la Promenade des Anglais à Nice à un passage piéton mercredi lorsque l’accident a eu lieu. Le petit garçon « tenait un sac que tenait aussi sa mère, mais marchait un peu devant elle » , selon la même source, qui ajoute qu’ils étaient « masqués par le mobilier urbain ». Une trottinette conduite par un quadragénaire qui roulait « à une vitesse excessive » selon la police n’a pas pu éviter l’enfant. « Malgré ses blessures et sa chute, le conducteur de la trottinette s’est tout de suite soucié de l’enfant » , a expliqué la même source.

    Des engins « débridés »
    D’après la police niçoise, des accidents impliquant des trottinettes ont lieu de « plus en plus régulièrement, surtout sur la route » . En plus d’être peu visibles, notamment la nuit, les utilisateurs de trottinettes « ne respectent aucun code de la route » , déplore la source policière, ajoutant qu’aujourd’hui beaucoup de ces engins « sont débridés ».

    Sur Twitter, le maire de Nice Christian Estrosi a exprimé son « immense émotion » et son opposition aux trottinettes en libre-service : « Nous étudions toutes les solutions possibles pour éviter ces drames : feux de circulation sur piste cyclable, arrêté municipal sur espaces piétons... ».

    La famille du petit garçon est arrivée en France au début de l’invasion russe en Ukraine, a indiqué au quotidien régional Nice-Matin Iryna Podyriako, présidente de l’Afuca, l’association franco-ukrainienne Côte d’Azur.

    #Alternatives_à_la_voiture #Ressources #Vie_sans_voiture #sans_voiture #tourisme #Vivre_sans_voiture @carfree #trottinette_électrique #trottinette #bobos

  • 7 juillet de 18h à 20h30 : La dette, une arme patriarcale Nos vies valent plus que leurs crédits // Rencontre avec Camille Bruneau
    
C’est à la librairie L’Affranchie, 6 place sébastopol 59000 Lille, France

    Dettes et féminismes : deux mots qui déclenchent des réactions presque allergiques chez de nombreuses personnes. Deux mots qui, pour d’autres, ne suscitent rien du tout. Pourtant dettes et féminismes constituent deux des plus grands défis croisés de notre temps.
    
Partout dans le monde, les femmes subissent les décisions sexistes et colonialistes d’États et d’institutions se préoccupant plus du remboursement des dettes que du sort des humain·es et de la planète. Austérité et incitation à l’endettement privé touchent plus fortement les femmes, sabrent les droits sociaux, paupérisent et accentuent les inégalités aux dépens des conquêtes féministes.

    Les autrices explorent les luttes actuelles qui souhaitent « remettre la vie au centre » et s’en inspirent pour déployer un argumentaire implacable pour un non-paiement féministe des dettes, publiques comme privées. Une analyse écoféministe indispensable pour insuffler un nouvel élan à l’économie et privilégier la durabilité de la vie à celle des marchés.

    Rentrer dans les cases n’a jamais été simple pour Camille Bruneau, ni son ambition d’ailleurs. Les milieux punks et plusieurs voyages en Afrique l’ont vite amenée à questionner le système dominant occidental, se révolter face aux inégalités et rechercher des alternatives hors-norme. S’ensuivent des études critiques en anthropologie, sociologie rurale et « développement » en parallèle à une vie en squats et occupations, habitats légers et écolieux où elle rencontre les milieux anarcha-féministes et antispécistes. Elle s’implique aussi dans des dynamiques associatives telles que le CADTM (Comité pour l’abolition des dettes illégitimes), à l’origine de nombreuses synergies et rencontres militantes, en Europe et ailleurs. Ces mobilisations et expériences collectives et autogérées ont été le lieu de remises en question bénéfiques, notamment grâce au dialogue avec des féministes queer ou décoloniales, tout autant que de répression et frustrations. Nourrie des écoféminismes et de l’anarchisme, elle s’intéresse aux logiques communes aux dominations, et est convaincue de la nécessaire pluralité des autres possibles et modes de résistance.

    Les réservations sont conseillées, le taux de désistements est assez important, n’hésitez pas à vous présenter à la librairie dès 18h30. Ouverture de la billetterie le jeudi 16 juin à midi : https://www.eventbrite.fr/e/billets-nos-vies-valent-plus-que-leurs-credits-rencontre-avec-camille-bru

    #dette #patriarcat #livre #sexisme #féminisme #colonialisme #austérité #inégalités #écoféminisme #domination #CADTM #Résistance #capitalisme

  • L’horrible campagne de Clinton en 2016 a aggravé nos relations avec la Russie
    https://www.les-crises.fr/l-horrible-campagne-de-clinton-en-2016-a-aggrave-nos-relations-avec-la-ru

    Des révélations récentes prouvent qu’Hillary Clinton a joué un rôle direct dans la diffusion des accusations, aujourd’hui discréditées, qui ont alimenté la frénésie du Russiagate – un épisode qui a rendu encore plus difficile la tâche déjà ardue de mener une politique rationnelle vis-à-vis de la Russie. Source : Jacobin Mag, Branko MarceticTraduit par les […]

  • Quand les pensionnaires autochtones étaient des cobayes en nutrition Catherine Lefebvre
    https://ici.radio-canada.ca/mordu/4258/pensionnats-autochtones-cobayes-nutrition

    De 1942 à 1952, des chercheurs ont mené des études controversées dans des pensionnats autochtones dans le but de « traiter » la malnutrition particulièrement présente chez les jeunes pensionnaires. Lumière sur un côté sombre de la recherche en nutrition au Canada.

    En 2013, l’historien de l’alimentation, de la santé autochtone et de la politique du colonialisme Ian Mosby publie un article intitulé Administering Colonial Science : Nutrition Research and Human Biomedical Experimentation in Aboriginal Communities and Residential Schools, 1942–1952.
    Il y parle des nombreuses études menées sur des pensionnaires dans six pensionnats autochtones canadiens https://ici.radio-canada.ca/ohdio/balados/7112/nutritionniste-urbain-bernard-lavallee-catherine-lefebre/610351/pensionnat-autochtone-experience-histoire-canada .

    Au nom de la malnutrition
    À l’aube des années 1940, le gouvernement canadien sait que la famine règne dans les pensionnats et les communautés autochtones. En 1942, une équipe de recherche commence à étudier la question de la malnutrition en se rendant dans cinq communautés cries au nord du Manitoba : Norway House, Cross Lake, God’s Lake Mine, Rossville et The Pas.

    À leur arrivée, les scientifiques constatent l’état de malnutrition sévère des pensionnaires, qui mangent en moyenne 1470 calories par jour. Ce nombre de calories est similaire à celui consommé par les participants de la Minnesota Starvation Experiment https://ici.radio-canada.ca/ohdio/balados/7112/nutritionniste-urbain-bernard-lavallee-catherine-lefebre/519565/seconde-guerre-mondiale-ancel-keys-alimentation de l’Américain Ancel Keys, une expérience menée dans les mêmes années qui tente de simuler la famine.

    Les chercheurs disent même que si les pensionnaires étaient blancs, ils exigeraient qu’ils soient soignés. Cette précarité alimentaire entraîne des problèmes de santé nettement plus prévalents dans cette population que dans la population non autochtone.

    Par exemple, le taux de mortalité de la tuberculose au Manitoba est, à l’époque, de 27 cas pour 100 000 habitants. Dans les communautés autochtones de la province, on parle de 1400 pour 100 000 habitants. De plus, leur taux de mortalité infantile est de 8 fois supérieur à celui du reste du Canada.

    Les pensionnats comme laboratoire de recherche
    Les chercheurs proposent donc de mener une étude intensive d’un an ou deux pour démontrer les effets d’interventions nutritionnelles, en ajoutant des suppléments de vitamines et minéraux dans le régime alimentaire d’une partie des pensionnaires souffrant de malnutrition pour prévenir la tuberculose. Cela veut donc dire que le groupe témoin, souffrant aussi de malnutrition, ne reçoit aucun supplément.


    Il faut savoir que la qualité générale des soins de santé est inadaptée. “Les soins médicaux offerts aux peuples autochtones sont nettement inférieurs aux normes, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du système des pensionnats, précise Ian Mosby. Pratiquant la ségrégation raciale, le Canada crée alors des « hôpitaux indiens” qui ne sont financés qu’à une fraction du coût des établissements des colons. »

    Or, pour les chercheurs, réduire la malnutrition chez les pensionnaires est aussi une façon de protéger la population blanche de ce qu’ils appellent les “réservoirs indiens” qu’ils considèrent comme des “vecteurs de maladies”.

    Plus tard, en 1947, une nouvelle étude débute à la Baie-James afin de comprendre les liens entre la nutrition et la santé dans le Nord. Les chercheurs croient que les problèmes de malnutrition des peuples autochtones sont causés en majorité par leur trop grande dépendance aux aliments achetés en magasin et leur manque d’accès à leurs aliments traditionnels.

    Les scientifiques constatent une fois de plus un état nutritionnel inadéquat. Pour y remédier, ils estiment qu’il vaut mieux éduquer les populations autochtones, notamment à faire de meilleurs choix alimentaires. On les encourage à chasser, pêcher et jardiner, même si l’accès au territoire a été largement limité par les colons.

    L’année suivante, en 1948, de nouvelles études sont entamées, et 1000 enfants de six pensionnats servent de cobayes. On modifie leur alimentation ou on la maintient inadéquate pour tester l’effet de certains aliments ou de suppléments de vitamines et minéraux sur leur état de santé.

    Ces études ne suffisent pas à améliorer de façon significative le traitement de la malnutrition des pensionnaires. Au contraire, les chercheurs estiment qu’il en faut encore plus pour en apprendre davantage sur les liens entre la santé et la malnutrition.
    Si ces études semblent atrocement non éthiques, Ian Mosby croit bon de rappeler que “les horreurs dans les pensionnats autochtones étaient bien pires que ces études”.

    Pour en savoir plus à ce sujet, écoutez l’épisode d’On s’appelle et on déjeune https://ici.radio-canada.ca/ohdio/balados/7112/nutritionniste-urbain-bernard-lavallee-catherine-lefebre/610351/pensionnat-autochtone-experience-histoire-canada . Nous en discutons avec Sipi Flamand, vice-chef du conseil de bande des Atikamekws de Manawan, et Laurence Hamel-Charest, candidate au doctorat en anthropologie à l’Université de Montréal, dont la thèse porte sur la transformation du patrimoine alimentaire de la communauté anishinaabe de Lac-Simon.

    #canada #pensionnats_autochtones #extermination #enfants #tuberculose #faim #nutrition #horreurs #cobayes #malnutrition #ségrégation-raciale #religion

    • C’est fou le nombre de génocides dans les quels les « protecteur de la vie » sont impliqués.
      L’interdiction de l’avortement aux usa leur permet de faire oublier leurs massacres organisés .

  •  “A la Casse” n°66, le Monde tel qu’il est ! 77 pages, 250 photos, 85 sources https://robindesbois.org
    Bulletin d’information et d’analyses sur la démolition des navires Janvier-février-mars 2022

    La guerre en Ukraine confirme qu’une part importante des navires exploités en mer Noire et en mer d’Azov sont des navires poubelles qui auraient dû être démolis depuis longtemps. Sur 93 navires bloqués dans les ports de Marioupol, Berdyansk, Kherson, Mykolaiv, Yuzhny, Odessa et Chornomorsk, 17 sont âgés de plus de 35 ans et seraient malvenus dans les ports de Méditerranée occidentale et de l’Atlantique nord. Le Xelo, coulé dans le golfe de Gabès, Tunisie, a le même profil.


    Bell, mars 2022, Chattogram © Fazlur Rahman

    129 navires de commerce sont en cours de démolition, environ 1 million de tonnes de métaux.

    Le prix d’achat à la tonne par les chantiers du sous-continent indien est en hausse. Au 31 mars, il frôle les 700 US$ par tonne. Un chimiquier avec ses citernes en inox a atteint le prix record de 1310 US$ par tonne.

    47 navires ont été dépavillonnés pour leur dernier voyage (Saint-Kitts-et-Nevis, Comores, Palaos, Sierra Leone, Gabon…).

    36 tankers pétroliers sont partis à la casse et un seul porte-conteneurs. Le business mondial est en pénurie de porte-conteneurs. Le  Matsonia  a été exploité jusqu’au bout du bout. C’est un sistership de l’ El Faro  qui a coulé en emportant 33 marins en 2015.

    La liquidation des méga paquebots continue. L’ex- Carnival Fascination  a fait sa dernière croisière à vide en direction des chantiers pakistanais de Gadani.

    Seulement 5 navires ont été démolis dans l’Union Européenne par des chantiers agréés par l’Union Européenne.

    “A la Casse” n°66 décrypte le parcours du vétuste  Marine Pioneer  sous pavillon du Bélize entre la Chine et le Mozambique et retour avec pour seule cargaison 250 kg de cornes de rhinocéros d’une valeur de 14,85 millions US$.

    L’histoire des prisons flottantes de la Bibby Line est racontée à l’occasion de la démolition de l’ex- Bibby Venture  à Alang, Inde.

    Les chalutiers chinois en fin de vie deviennent-ils une espèce invasive en Guinée-Bissau ?

    Accéder au bulletin : https://robindesbois.org/wp-content/uploads/a_la_casse_66.pdf

    • Bonne nouvelle : Le plus grand paquebot de croisière du monde prêt à partir à la casse sans avoir navigué une seule fois Aube Digitale
      https://www.aubedigitale.com/le-plus-grand-paquebot-de-croisiere-du-monde-pret-a-partir-a-la-casse-

      Le secteur de la croisière, durement touché, ne s’est pas encore remis de la crise, alors que les actions de nombreux navires de croisière tombent à leur plus bas niveau depuis les premiers jours de la pandémie virale. Un signe que le secteur est toujours dans la tourmente est la mise au rebut potentielle d’un navire de croisière inachevé qui devrait être le plus grand du monde.


      Le magazine allemand An Bord, consacré à l’industrie des croisières, rapporte que le Global Dream II, d’une capacité de 9 000 passagers, est terminé à environ 80 %. Son constructeur MV Werften a déposé le bilan en janvier 2022, et les administrateurs judiciaires ne trouvent pas d’acheteur.

      Christoph Morgen, administrateur judiciaire chez Brinkmann & Partner, a déclaré que des tentatives étaient faites pour vendre des parties du navire, notamment des moteurs et des systèmes de propulsion. Le navire de croisière se trouve dans un chantier naval sur la côte baltique de l’Allemagne.

      Plusieurs parties ont exprimé leur intérêt pour l’achat du bateau de croisière. Le navire est flottant et peut être remorqué vers un autre endroit. Il a été initialement conçu pour être utilisé en Asie. Comme aucun acheteur sérieux ne s’est présenté à la table des négociations, le navire de 342 mètres pourrait être envoyé à la casse.

      La construction du navire a commencé au début de 2018 et devait s’achever au cours du premier semestre de 2021. La pandémie de virus a fait s’effondrer la demande de navires de croisière, et l’industrie est en difficulté depuis lors.

      Morgen a déclaré que le navire de croisière devrait être déplacé du chantier naval allemand d’ici la fin de l’année, car la zone commerciale a été vendue à l’unité navale de Thyssenkrupp, qui commencera à construire des sous-marins, des corvettes et des frégates en 2024.

  • L’ambivalence des survivants ukrainiens de la Shoah quant à la guerre en Ukraine Cnaan Liphshiz - Time of Israel
    https://fr.timesofisrael.com/lambivalence-des-survivants-ukrainiens-de-la-shoah-quant-a-la-guer

    JTA – En tant que survivant de la Shoah en Ukraine, Yaakov Zelikovich a le cœur brisé par la souffrance humaine ressentie dans son pays natal au pleine invasion dévastatrice par la Russie.

    « En tant que Juif et en tant qu’humain, je me sens mal pour les enfants, les femmes, c’est l’angoisse », a déclaré Zelikovich, un grand-père de quatre enfants âgé de 83 ans.

    Et pourtant, même s’il est né et a grandi en Ukraine et qu’il parle bien l’ukrainien, il vit en Israël depuis 1974 et ne se sent guère solidaire de sa terre natale.

    « Au niveau national, je pense que c’est leur problème, pas le mien. Croyez-moi, ce n’est pas mon problème », a déclaré Zelikovich, citant comme raison de son indifférence la collaboration généralisée des Ukrainiens avec les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale.


    Une statue du collaborateur nazi ukrainien Stepan Bandera se dresse à Ternopil, en Ukraine. (Crédit : Mykola Vasylechko/Wikimedia Commons via JTA)

    L’antagonisme de Zelikovich est typique de l’ambivalence ressentie par certains survivants de la Shoah entre autres, alors que l’Ukraine et la Russie font constamment référence à la Shoah pour rallier le soutien de leur camp respectif dans le conflit actuel.

    Zelikovich, qui vit à Karmiel, s’est entretenu avec la Jewish Telegraphic Agency jeudi, lors de Yom Hashoah – le jour de commémoration juive des victimes de la Shoah, où une grande partie de cette ambivalence est remontée à la surface.

    Bien que certains Ukrainiens aient aidé à sauver des Juifs pendant la Shoah, « il est bien connu que d’autres Ukrainiens ont aidé les Allemands », a déclaré Zelikovich. « Dans certains cas, lorsque les Allemands arrivaient, leur travail avait déjà été fait. Les Ukrainiens ont tué des Juifs et ont pillé leurs maisons. »

    Des nazis allemands et des Ukrainiens exécutent une famille juive à Miropol, en Ukraine, le 13 octobre 1941. (Crédit : USHMM)

    Le bilan mitigé de l’Ukraine pendant la Shoah, la prévalence de la collaboration nazie dans ce pays et la glorification des collaborateurs aujourd’hui, font que les survivants de la Shoah et leurs descendants ont une attitude compliquée et souvent conflictuelle envers ce pays.

    Pour Ida Rashkovich, une survivante de 86 ans originaire de la ville ukrainienne de Vynnitsa qui vit aujourd’hui à Holon, en Israël, il ne s’agit pas d’une discussion légère sur l’histoire et la géopolitique. Plusieurs de ses proches ont été assassinés à cause des collaborateurs ukrainiens locaux, a-t-elle déclaré à la JTA.

    « Il est certain que certains de mes proches ont été tués par des Ukrainiens. Mais n’oublions pas que d’autres Ukrainiens ont sauvé des Juifs. C’est un tableau très mitigé », a-t-elle déclaré, ajoutant qu’elle s’oppose fermement aux « actions monstrueuses » du président russe Vladimir Poutine.

    Zelikovich se souvient d’avoir été emmené, enfant, vers une fosse commune dans les bois, encadré par des policiers ukrainiens qui, sous les auspices des occupants roumains d’obédience nazie, avaient rassemblé les Juifs de Tomashpil, sa ville natale.

    À un moment donné, sa grand-mère, qui marchait à ses côtés, l’a pris dans ses bras et l’a porté vers le lieu d’exécution prévu. Mais les Roumains ont décidé d’épargner les adultes avec des enfants, c’est pourquoi lui et sa grand-mère, Ida Dolbur, ont été autorisés à rentrer chez eux.

    Ayant échappé de justesse à l’exécution au milieu de plus de 200 victimes mortes ce jour-là, la famille de Zelikovsky s’est cachée et a survécu. Dolbur est décédée en 1953.

    « Il est particulièrement douloureux que les chefs des collaborationnistes soient aujourd’hui célébrés comme des héros en Ukraine », a-t-il déclaré.

    La lutte de l’Ukraine contre les agresseurs russes et le leadership du président ukrainien, Vlodymyr Zelensky, lui-même juif, ont inspiré l’Occident et sapé la propagande de Poutine visant à « dénazifier » l’Ukraine. Avant la guerre, des dizaines de milliers de Juifs vivaient en Ukraine, profitant d’un réseau de synagogues et d’écoles et se joignant à leurs voisins non juifs pour dénoncer et résister aux forces russes.

    « En 30 ans, nous avons construit une communauté étonnante », a déclaré Avraham Wolff, rabbin Habad à Odessa, au Washington Post en mars. « Et c’est une honte que l’on en soit arrivé là. »

    Pourtant, au cours de la dernière décennie, la société ukrainienne a été le théâtre de tentatives de glorification de collaborateurs de la Seconde Guerre mondiale tels que Stepan Bandera https://fr.timesofisrael.com/topic/stepan-bandera et Roman Shukhevych – des nationalistes ukrainiens qui, au moins pendant un certain temps, ont collaboré avec les nazis contre la redoutable Union soviétique. Leurs troupes sont soupçonnées d’avoir assassiné des milliers de Juifs pendant la Shoah.

    Les hommages rendus par l’État aux collaborateurs nazis sont un phénomène nouveau en Ukraine, où environ 15 % de la population est d’origine russe. Le phénomène s’est développé à mesure que le nationalisme ukrainien se consolidait politiquement, et a explosé après l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2014 et l’annexion de la Crimée par la Russie.

    En 2017, la ville de Lviv a organisé un festival en l’honneur de Shukhevych. L’année suivante, la ville a parrainé un défilé au cours duquel les participants ont défilé dans l’uniforme d’une unité de conscrits ukrainiens dirigée par les nazis : la 14e division de grenadiers Waffen de la SS, ou la 1re Galicienne.

    Parallèlement, des personnages historiques comme Bohdan Khmelnytsky, le chef cosaque du XVIIe siècle dont l’armée a tué d’innombrables Juifs, sont également célébrés. Une statue dorée de Khmelnitsky est exposée sur une avenue centrale de Kiev qui porte son nom.

    La Garde nationale ukrainienne comprend une unité de volontaires appelée le bataillon Azov, qui, selon ses commandants, compte une part importante de néonazis, et dont le logo est un symbole de haine néonazi.

    Zelensky n’a pas arrangé les choses lorsqu’il a comparé l’invasion russe à la Shoah, à une époque où les combats étaient brutaux mais pas génocidaires selon les définitions acceptées du terme.

    Dans un discours devant des législateurs israéliens le mois dernier, Zelensky a défendu cette comparaison. « J’ai le droit de faire ce parallèle et cette comparaison », a-t-il déclaré, suscitant les protestations https://fr.timesofisrael.com/la-comparaison-ukraine-shoah-de-zelensky-suscite-des-reactions-mit de certains législateurs israéliens.


    L’assaut final des nazis sur Kiev, la capitale de l’Ukraine, le 8 octobre 1941. (Crédit : Photo AP)

    Les références à la Shoah, des deux côtés, font de la lutte contre sa déformation « une bataille difficile », a déclaré Mark Weitzman, directeur des opérations de l’Organisation mondiale de la restitution juive et l’un des initiateurs de la définition de la déformation de la Shoah par l’Alliance internationale pour la mémoire de la Shoah – un forum regroupant des dizaines de pays.

    Certains survivants israéliens de la Shoah en Ukraine ont ressenti une solidarité patriotique avec l’Ukraine pendant la guerre.

    « J’ai grandi là-bas, j’y suis allé à l’école, j’y suis allé à l’université. Il m’est impossible de rester indifférent », a déclaré Avraham Sharnopolsky, un survivant de la Shoah âgé de 91 ans, originaire de la ville d’Ilyintsy dans l’ouest de l’Ukraine, puis de Donetsk dans l’est. « Je ressens beaucoup de solidarité avec l’Ukraine en tant que pays et avec les Ukrainiens en tant que peuple, même si les Ukrainiens ont tué d’innombrables Juifs. »

    Les pogroms et la collaboration, a-t-il dit, « n’effacent pas des siècles de coexistence. C’est très complexe et tragique par moments, mais cela ne signifie pas que je ne suis pas ukrainien », a déclaré Sharnopolsky, qui a immigré en Israël en 1995 et qui vit actuellement à Jérusalem.

    Sharnopolsky a également déclaré que les comparaisons avec la Shoah sont « inévitables » à la lumière de l’ampleur de la dévastation par la Russie de certaines villes ukrainiennes.

    Pourtant, en Israël et ailleurs, le va-et-vient des comparaisons avec la Shoah, ainsi que les souvenirs amers de la persécution antisémite par les Ukrainiens et les Russes au cours du XXe siècle, ont laissé certains survivants de la Shoah en Ukraine indifférents.

    « Le peuple ukrainien qui souffre n’a rien fait de mal et je suis désolé pour lui », a déclaré à la JTA Boris Shatanov, un survivant israélien de la Shoah originaire de Donetsk. « Mais le peuple ukrainien en tant qu’entité n’a aucunement ma sympathie ».

    Shatanov, âgé de 91 ans et qui a immigré en Israël en 1990, a déclaré que sa cousine avait été violée et assassinée par une « bande d’Ukrainiens ivres avant même que les Allemands n’arrivent dans son village » en 1941.

    « Quant aux Russes, je n’en suis pas trop fervent non plus », a ajouté Shatanov, qui a déclaré qu’il n’avait pas été accepté à l’université sous le régime communiste parce qu’il était juif, et qu’il avait dû se rendre à Kazan, une ville située à 800 km à l’est de Moscou, pour étudier l’ingénierie.

    « Je suis juif, je suis israélien, je suis un survivant de la Shoah et j’en ai fini avec leurs guerres depuis longtemps », a déclaré Shatanov.
    #Ukraine #néonazis #antisémitisme #shoah

  • « Technopolice » : L’escroquerie du citoyennisme numérique
    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?article1712

    La Quadrature du net (QDN), association « pour un Internet libre, décentralisé et émancipateur » (tendance « RGPD »), était à Calais le 21 juin, Roubaix le 22 et Lille le 24, avec sa « Caravane de la Technopolice », afin d’alerter les citoyens sur les technologies de surveillance de masse dans l’espace public, et de lancer contre celles-ci une plainte collective : « Partout sur le territoire français, la Smart City révèle son vrai visage : celui d’une mise sous surveillance totale de l’espace urbain à des fins policières. » Ladite « Quadrature » - pourtant un working space d’ingénieurs, de juristes et d’experts - révèle ainsi qu’elle ne sait, ni ce qu’est la police ; ni ce qu’est la technopolice. Mais qu’attendre de gens qui ne voient même pas l’ineptie du jeu de mots qui leur sert d’enseigne. La « (...)

    #Nécrotechnologies
    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/technopolice_-_l_escroquerie_d_u_citoyennisme_nume_rique.pdf

  • Les véhicules électriques se multiplient à Bruxelles, les incendies aussi : "cette augmentation devrait s’intensifier dans les années à venir Ro.Ma.
    En 2021, les pompiers ont dû intervenir à 19 reprises pour des feux de véhicules électriques.
    https://www.lalibre.be/regions/bruxelles/2022/06/26/les-vehicules-electriques-se-multiplient-a-bruxelles-les-incendies-aussi-cet

    Le 11 février, une voiture électrique prenait feu au niveau -3 d’un parking rue Ravenstein, posant de nombreux problèmes d’accès aux pompiers. Mi-avril, ce sont une vingtaine de scooters électriques qui se sont embrasés… À chaque fois, la même méthode utilisée par les hommes du feu. "On doit immerger la batterie dans de l’eau pendant deux ou trois jours" , nous explique Walter Derieuw, porte-parole du Siamu.

    À cet effet, les pompiers bruxellois ont acquis un large conteneur permettant de stocker une grande quantité d’eau. Outre ce bassin, les pompiers vont acquérir un "élévateur télescopique" pour "remonter en surface les carcasses de véhicules électriques qui auraient brûlé dans un parking souterrain". De même, un partenariat a été scellé avec l’usine Audi de Forest, qui met également à disposition un autre conteneur. "Pour les trottinettes par exemple, on improvise  : on dispose d’autres conteneurs, et on utilise une bâche pour imperméabiliser."

    Et il faut dire que la demande en équipement se fait de plus en plus sentir. Selon les données de Pascal Smet (Vooruit) interrogé au Parlement régional par le député Jonathan de Patoul (Défi), le Siamu est intervenu à 19 reprises en 2021 pour des feux de véhicules électriques (voitures, mais également trottinettes, scooters)… contre seulement quatre interventions en 2020. Pour ces premiers mois de 2022, le Siamu compte déjà huit interventions de ce type. "Compte tenu de l’évolution attendue du parc des véhicules en Région bruxelloise, cette augmentation devrait s’intensifier dans les années à venir" , avertit le secrétaire d’État en charge de la Lutte contre les incendies.

    Dans la réponse parlementaire, une série de "manquements" sont identifiés dans la gestion de ce type de sinistre, notamment au niveau de la prise en charge et du recyclage des batteries. Une situation jugée "inquiétante" par le député Défi  : "Le problème semble connu des autorités régionales et fédérales, mais le flou subside quant à la gestion."

    Se garer “le plus près possible de l’entrée”
    Les interventions des pompiers en souterrain, malgré le futur chariot, s’avèrent particulièrement malaisées à cause des dégagements de fumée… et surtout quand la voiture est garée à un endroit difficile d’accès. Selon Pascal Smet, "le Siamu conseille effectivement de stationner les véhicules électriques le plus près possible de l’entrée" des parkings. Un avis qui fait également réagir le député amarante. "Actuellement, c’est encore possible. Mais d’ici quelques années avec le calendrier de la Zone Basses Émissions, tous les véhicules seront électriques."

    Selon le ministre, "le niveau de sécurité incendie" de nombreux parking souterrain est d’ailleurs jugé comme "plutôt faible" . Équiper les parkings étant extrêmement onéreux, l’enjeu, selon le porte-parole des pompiers, est donc de réglementer les nouvelles constructions, "avec des cloisonnements, des aspirateurs de chaleur et de fumée, des détecteurs".

    Le sapeur-pompier bruxellois rappelle également qu’il est impératif d’utiliser "les câbles du fabricant" , car l’usage de dispositif non homologué peut avoir de lourdes conséquences.

    Autre problématique  : les eaux. "Il n’existe pas, à ce stade, de guidelines et procédures établissant si les eaux d’extinction et d’immersion de ces batteries doivent être à considérer comme polluantes et comment se font la récupération, le transport et le traitement de ces eaux" , concède le mandataire socialiste dans sa réponse écrite. Lors des dernières interventions, les pompiers ont donc fait appel à des firmes privées.

    Dans sa réponse au député amarante, Pascal Smet indique qu’un arrêté régional est en cours de préparation sur cette problématique des incendies. Un groupe de travail a également été lancé au niveau fédéral, avec des conclusions "attendues pour la fin de l’année".

    #voiture_électrique #batteries #incendie #pompiers #innovation #High_Tech #électricité #énergie #vélos #scooters #trottinettes

  • Quand Médiapart censure un collaborateur du Grand Soir
    Mediapart et ses gros ciseaux Ahmed BENSAADA
    https://www.ahmedbensaada.com/index.php?option=com_content&view=article&id=617:mediapart-et-ses-gro
    https://www.legrandsoir.info/mediapart-et-ses-gros-ciseaux.html

    Le saviez-vous ? Médiapart a de gros ciseaux. Aussi gros que la bêtise, l’information biaisée et le manque d’éthique professionnelle, tous réunis dans le même lieu. Oui, Mediapart, le canard du moustachu trotskyste, celui-là même dont les pratiques journalistiques très louches ont été étalées dans « La Face cachée du Monde » et qui ont mené à sa démission de la direction du Monde. Celui-là même dont on disait :
    « En matière d’investigation, il ne faisait rien d’autre que de recopier les fiches des renseignements généraux et reprendre les matériaux que ses amis syndicalistes policiers lui amenaient régulièrement ».


    C’est dans son journal, Mediapart, transformé par je ne sais quelle escroquerie intellectuelle en « temple de la déontologie », qu’une géante paire de ciseaux a été érigée en totem de la censure.

    https://www.youtube.com/watch?v=RH54U6qnE1Q

    Et cet outil a été récemment utilisé à l’occasion d’un piteux article signé par Rachida El Azzouzi, une journaleuse qui a fait du Hirak algérien un fonds de commerce lucratif (on y reviendra dans un article plus approfondi). La disciple du moustachu trotskyste titra, sans cligner des yeux et en bombant le torse : « En Algérie, le journalisme continue de mener en prison » https://www.mediapart.fr/journal/international/080622/en-algerie-le-journalisme-continue-de-mener-en-prison .

    Bien que je sois personnellement contre l’emprisonnement des journalistes dans le cadre de l’exercice de leur fonction, il est quand même étonnant de constater les nombreuses lacunes qui jonchent son texte. Et en journalisme cela porte un nom : « mensonge par omission ».

    Tout d’abord, elle passe sous silence le fait que Radio M, dirigée par Ihsane El Kadi, un autre moustachu trotskyste (bizarre, bizarre, comme c’est étrange...) a été financée par le Quai d’Orsay et, de ce fait, sert directement ou indirectement les intérêts français. Cela a été explicité de manière détaillée dans un de mes articles. Mme El Azzouzi pourrait-elle nous dire dans quel pays occidental un média supposé national peut être largement financé par une puissance étrangère ? Et dans quel but ?

    Ensuite, elle omet sciemment de dire que le mouvement Rachad a été classé comme organisation terroriste par le gouvernement algérien, alors que cela est de notoriété publique.

    Finalement, dans sa diatribe contre l’Algérie, elle fait intervenir l’organisation fantoche « Reporters sans frontières » (RSF). En effet, le rôle de ce « machin » autoproclamé « défenseur de la liberté de la presse et des journalistes » a été très souvent trainé dans la boue. Rappelons que RSF a été (est encore ?) largement financé par la United States Agency for International Development (USAID) et la National Endowment for Democracy (NED), deux organisations étatiques étasuniennes qualifiées de « paravents de la CIA », spécialisées dans les changements de régime « regime change » à travers le monde. Et cela, sans compter l’Open Society Institute de George Soros et d’autres officines du même acabit.

    Alors, Mme El Azzouzi, le mensonge par omission, cela mène à quoi d’après vous ?

    Mais revenons à notre paire de ciseaux, si chère à Mediapart.

    Répondant au titre provocateur d’El Azzouzi qui était « En Algérie, le journalisme continue de mener en prison », mon ami le journaliste Jacques-Marie Bourget commenta son article avec six petits mots :

    « Et en Israël à la mort » https://www.legrandsoir.info/il-est-scientifiquement-prouve-qu-une-balle-dans-la-tete-fait-taire-un .

    Son commentaire fut immédiatement censuré par les gardiens du « totem du ciseau » qui se fendirent d’une explication abracadabrante enveloppée dans un ridicule galimatias.


    Pourquoi l’avoir censuré ? Le journalisme ne mène-t-il pas à la mort en Israël ? Depuis l’an 2000, pas moins de 55 journalistes palestiniens ont été tués par l’armée israélienne. La dernière en date est Shirine Abou Aqleh (Paix sur son âme) qui a été abattue par l’ignoble soldatesque israélienne. Y a-t-il un autre pays qui peut se « vanter » d’un tel record ?

    Et Jacques-Marie Bourget n’a-t-il pas été ciblé par l’État hébreu dans l’exercice de ses fonctions ? Il ne doit sa survie qu’à un extraordinaire miracle. Ce n’est que par hasard qu’en Israël, le journalisme ne l’ait pas conduit, lui aussi, à la mort tout comme ses 55 collègues.

    Et il peut en parler lui. Hier, aujourd’hui et demain. Car il n’est pas un journaliste de canapé comme El Azzouzi qui griffonne ses articles bidons en sirotant sa camomille. Il l’a sentie, lui, cette balle du sniper israélien qui a traversé sa chair pour chercher son cœur.

    Et qu’a fait cette perfide association nommée RSF pour défendre sa cause ? Rien, absolument rien.

    À ce sujet, Jacques-Marie Bourget est clair :
    « Si RSF ne m’a pas défendu, c’est pour ne pas offenser l’Etat d’Israël auteur d’une tentative d’assassinat contre moi. Entre le soutien de Tel -Aviv et moi, le choix a été vite fait. C’était Israël ».

    Alors, ne peut-on pas dire que le comité de censure de Mediapart a fait la même chose avec le commentaire de Jacques-Marie Bourget ? N’a-t-il pas tiré sur ses six mots afin de ne pas « offenser » Israël ?

    Où est donc passée la solidarité d’un média français avec un journaliste français qui a failli succomber aux balles des assassins de la liberté d’expression ? Où sont passées l’éthique et la déontologie journalistiques dont on nous bassine les yeux et dont on nous rebat les oreilles à longueur de pixels et de vocalises ?


    Après 55 décès, Rachida El Azzouzi (ainsi que tous les trotskystes de ce monde, moustachus ou pas) aura-t-elle le courage de pleurer Shirine Abou Aqleh et d’accuser Israël de sa mort en titrant :

    « En Israël, le journalisme continue de mener à la mort » ne serait-ce qu’une fois dans sa vie, sans cligner des yeux et en bombant le torse ?

    Note du GS (1) Allusion à l’assassinat de Shireen Abu Akleh par un sniper israélien le 11 mai 2022 à Ramallah. Voir : https://www.legrandsoir.info/il-est-scientifiquement-prouve-qu-une-bal... ]

    #médiapart #information #censure #enfumage #imposture #merdias #médias #propagande #journullistes #mass_merdias #médiacrates #journulliste #presse #france #Jacques-Marie_Bourget #Shirine_Abou_Aqleh #rsf

  • #Belgique, #Flandre : En 5 ans, la justice a enquêté sur 14 décès après des incidents dans des crèches Flandreinfo.be - L’Actu de Flandre
    https://www.vrt.be/vrtnws/fr/2022/06/17/en-5-ans-la-justice-a-enquete-sur-14-deces-apres-des-incidents

    Au cours des cinq dernières années, la justice a enquêté sur 14 décès et 24 lésions cérébrales sur des enfants, qui pourraient être liés à un incident survenu dans une crèche en Flandre. Cette information a été donnée à la Commission d’enquête du Parlement flamand sur les problèmes dans les milieux de l’accueil à la petite enfance, a indiqué la députée Freya Saeys ce vendredi dans l’émission De Ochtend sur Radio 1. Dans deux cas, l’enquête a mené à une condamnation. Saeys souligne que les dossiers n’ont pas toujours mené à une surveillance accrue des crèches concernées.


    Pour certains cas de décès d’enfants, il est aussi question de mort subite, mais les chiffres inquiètent tout de même la parlementaire Freya Saeys. Elle soupçonne aussi des lacunes dans les suites qui ont été données à ces incidents. Il y a par exemple un décès survenu en 2019, pour lequel l’inspection des soins n’est toujours pas passée sur le lieu concerné, précise Freya Saeys (photo). Dans d’autres cas, l’avis sur les suites à donner ne connaît tout simplement pas de lendemain.

    Les enquêtes judiciaires de ces cinq dernières années n’ont abouti que dans deux cas à un jugement. Il est en effet souvent difficile de prouver où précisément les faits se sont déroulés et quelles personnes étaient impliquées. La Commission parlementaire poursuivait ses travaux ce vendredi. Lundi, c’est l’ancien ministre flamand du Bien-être, Wouter Beke, qui sera entendu. La Commission entamera ensuite la rédaction de son rapport final.

    Déjà 130 situations de danger signalées cette année
    Ce vendredi, l’Agence Opgroeien (qui comprend Kind & Gezin) passait à nouveau devant la Commission parlementaire, pour la troisième fois déjà. Ses responsables Katrien Verhegge (photo) et Ariane Van den Berghe devaient y répondre aux questions des députés. Elles leur ont notamment indiqué que depuis le début de cette année quelque 130 situations de danger dans l’accueil à la petite enfance ont été signalées à l’Agence Grandir. Cela représente 80% du total des situations recensées l’an dernier, et déjà davantage que l’ensemble des cas signalés les années précédentes.

    Selon Katrien Verhegge, ces chiffres donnent une fausse image de la situation. Depuis le décès d’un bébé à la crèche ‘t Sloeberhuisje (région gantoise) il y a quelques mois, les médias attacheraient nettement plus d’attention aux fermetures de crèches suite à des situations de danger, ce qui donne l’impression que les cas se multiplient. « Il y a légèrement plus d’interventions, mais nous ne suspendons pas davantage de crèches qu’auparavant ».

    Le nombre de dénonciations de situations dangereuses a par contre augmenté, pour atteindre 130 signalements déjà cette année. Katrien Verhegge estime que la crise actuelle dans le secteur joue un rôle dans cette vigilance accrue.

    L’administratrice-générale de l’Agence Opgroeien admettait par contre ce vendredi avoir commis une erreur dans le dossier de la gardienne de Furnes, dont la crèche a été fermée tout récemment après qu’un enfant ait déjà passé plusieurs semaines à l’hôpital, présentant des symptômes du bébé secoué. Cette crèche était reprise sur la liste d’une soixantaine de crèches qui avaient été réexaminées par l’inspection. Mais la ministre de tutelle Hilde Crevits n’en aurait pas été informée correctement et la crèche de Furnes avait alors reçu une évaluation « verte » lui permettant de reprendre son activité alors que l’évaluation était encore en cours.

    Katrien Verhegge reconnaissait devant la Commission parlementaire ce vendredi avoir commis l’erreur de ne pas communiquer à la ministre Crevits qu’une perquisition avait eu lieu à la crèche de Furnes. « Je comprends que la ministre était furieuse. Nous nous sommes excusées et signalerons à l’avenir toutes les perquisitions ». Au cours de la séance, plusieurs membres de la Commission ont cependant mis en question la position de Katrien Verhegge à la tête de l’Agence Opgroeien.

    #Bébés #petite_enfance #Crèches #judiciaire #bébé_secoué

  • Podcast audio Au terrible temps des sorcières RTS - Histoire Vivante

    Comment en est-on venu, en Suisse, à tuer en toute légalité des milliers de personnes pour des crimes imaginaires ? Dans le podcast "Au terrible temps des sorcières", fruit d’une enquête de plus de trois ans, Cyril Dépraz, journaliste à la RTS, revient sur cette page très sombre de notre histoire qui a débuté en Valais, au XVème siècle.

    C’est en Suisse que la chasse aux sorcières a été la plus féroce, bien plus qu’en France ou qu’en Italie. Durant 250 ans, des femmes, des hommes et parfois même des enfants ont été exécutés après avoir été jugés coupables du crime de sorcellerie. Un crime imaginaire puisque les aveux étaient extorqués sous la torture.


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    C’est entre 1580 et 1650 que la chasse aux sorcières connaît son apogée en Suisse. A Chillon, dans la seule année 1600, le bailli Nicolas de Watteville fait exécuter 40 personnes, dont 35 femmes. A Cossonay, on brûle deux et parfois trois sorcières à la fois pour économiser les frais de bourreau et de bois. A Fribourg, un sorcier sur dix est un enfant.
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    Série documentaire : Cyril Dépraz, Réalisation : Didier Rossat, Production : Magali Philip et Grégoire Molle, Article web : Hélène Krähenbühl

    Ils tuaient aussi des enfants (1/9)
    La Suisse a connu l’une des chasses aux sorcières les plus féroces d’Europe : proportionnellement à la population de l’époque, on y a brûlé dix fois plus de sorcières et sorciers qu’en France, et cent fois plus qu’en Italie. Parmi elles et eux, des femmes, des hommes, et parfois même des enfants.
    https://www.rts.ch/audio-podcast/2022/audio/ils-tuaient-aussi-des-enfants-1-9-25832223.html

    Le Valais s’enflamme (2/9)
    La chasse aux sorcières, c’est la conviction effrayée qu’une société secrète de plusieurs centaines d’individus menacerait les populations en usant de moyens maléfiques. La gravité du danger pousse les autorités civiles et religieuses à une traque sans pitié des sorcières et des sorciers. En Suisse, la chasse débute en Valais, dans la première moitié du XVe siècle.
    https://www.rts.ch/audio-podcast/2022/audio/le-valais-s-enflamme-2-9-25832221.html

    Rumeurs, tortures et bûchers (3/9)
    Chaque affaire de sorcellerie commence par des rumeurs et des dénonciations. Mais pour pouvoir condamner un.e prévenu.e, il est essentiel qu’il ou elle avoue son crime devant un tribunal. Tous les moyens sont bons pour y parvenir et les juges mettent en place une machine judiciaire implacable qui s’appuie principalement sur la torture.
    https://www.rts.ch/audio-podcast/2022/audio/rumeurs-tortures-et-buchers-3-9-25832222.html

    Au coeur du sabbat (4/9)
    Lors des procès, les juges cherchent à faire avouer aux sorcières et aux sorciers leur participation à des sabbats, rencontres secrètes et diaboliques… et totalement imaginaires. Les juges exigent de nombreux détails sur les horreurs qui s’y passeraient et dans quels endroits précis elles se dérouleraient. Ces lieux existent toujours aujourd’hui.
    https://www.rts.ch/audio-podcast/2022/audio/au-coeur-du-sabbat-4-9-25832226.html

    Les voleuses de pénis (5/9)
    Le début de la chasse aux sorcières cible autant les hommes que les femmes. Ce n’est que progressivement que la traque va se féminiser. Comment un livre paru en 1486 a-t-il contribué à ce que les femmes soient visées en grande majorité ?
    https://www.rts.ch/audio-podcast/2022/audio/les-voleuses-de-penis-5-9-25832227.html

    La marque du diable (6/9)
    Avec les progrès de la science, les autorités cherchent une preuve tangible et irréfutable du pacte des sorcières et des sorciers avec Satan. Cette preuve, les juges vont la trouver sur le corps même des accusé.e.s : c’est la « marque du diable ».
    https://www.rts.ch/audio-podcast/2022/audio/la-marque-du-diable-6-9-25832225.html

    Terreur à Gollion (7/9)
    Dans le Pays de Vaud, des centaines de bûchers embrasent les campagnes et les villages. Gollion (200 habitant.e.s) a connu une chasse aux sorcières particulièrement meurtrière, qui a décimé 10% de la population du village en moins de vingt ans.
    https://www.rts.ch/audio-podcast/2022/audio/terreur-a-gollion-7-9-25832224.html

    Et les bûchers s’éteignent (8/9)
    De rares voix ont essayé de s’opposer à la chasse aux sorcières, souvent au péril de leur vie. Et puis, petit à petit, suite à des plaintes, les procès se raréfient, les sorciers et sorcières aussi.
    https://www.rts.ch/audio-podcast/2022/audio/et-les-buchers-s-eteignent-8-9-25832228.html

    L’énigme du mal (9/9)
    La chasse aux sorcières a fait 100’000 morts en Europe. Toutes et tous, victimes innocentes d’une machine judiciaire qui a elle-même créé son ennemi. Comment un tel phénomène, unique dans l’histoire du monde, a-t-il pu surgir et perdurer durant 250 ans ? Comment expliquer ce surgissement de haine, dans toutes les couches sociales ?
    https://www.rts.ch/audio-podcast/2022/audio/l-enigme-du-mal-9-9-25832229.html

    #Suisse #histoire #sorcières #radio #chasse_aux_sorcières #audio #femmes #enfants #buchers #religion #tortures #protestantisme

  • #Canada : Données sur le cancer retirées par le Dr Arruda : « Les révélations sont très graves » Jean-Michel Cotnoir - Jean-Marc Belzile

    Les trois principaux groupes d’opposition à Québec ont réagi fortement lundi aux révélations de Radio-Canada https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1891907/qualite-air-sante-arsenic-biosurveillance selon lesquelles des données portant sur les cas de cancer du poumon à Rouyn-Noranda ont été retirées à la dernière minute d’un rapport, à la demande du directeur national de la santé publique de l’époque, le docteur Horacio Arruda.

    Selon ce que Radio-Canada a appris, la santé publique régionale savait, dès septembre 2019, que le taux de mortalité lié au cancer du poumon était plus élevé à Rouyn-Noranda et souhaitait en aviser la population.


    Selon ce que Radio-Canada a appris, la santé publique régionale savait, dès septembre 2019, que le taux de mortalité lié au cancer du poumon était plus élevé à Rouyn-Noranda et souhaitait en aviser la population. L’annexe 6 du rapport sur l’étude de biosurveillance du quartier Notre-Dame faisait état de ces préoccupations, mais à la demande du Dr Arruda, celle-ci n’a pas été publiée. (Archives) - Photo : Radio-Canada / Mélanie Picard

    Pour le porte-parole du Parti québécois en matière de santé, Joël Arseneau, ces révélations sont consternantes.

    “Les révélations de ce matin (lundi) sont graves, sont très graves. C’est une nouvelle qui est consternante. Quand on connaît le rôle et la confiance qu’on doit avoir envers la direction nationale de la santé publique pour protéger la santé, la sécurité et la vie des gens et qu’il y a une information aussi capitale sur des possibles liens entre les émanations d’arsenic d’une fonderie et la communauté environnante de Rouyn-Noranda [...], que cette information soit soustraite au public de façon volontaire, je ne comprends pas cette décision-là”, mentionne-t-il.

    La porte-parole du Parti libéral du Québec en matière d’environnement, Isabelle Melançon, abonde dans le même sens.

    « Je suis excessivement choquée. Choquée parce que comme pour les citoyens du Québec, les législateurs que nous sommes à l’Assemblée nationale n’avons pas eu en main toute l’information en lien avec la situation cancérologique en Abitibi-Témiscamingue. »
    Une citation de Isabelle Melançon, porte-parole du PLQ en environnement

    Mme Melançon fait le lien entre le dossier de l’arsenic et celui du nickel, ce métal pour lequel le gouvernement du Québec a récemment autorisé une hausse https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1874252/hausse-nickel-limoilou-quebec-benoit-charrette-environnement des émissions dans l’atmosphère.

    “Ça me ramène un dossier en tête, celui de la hausse du taux de nickel dans l’air. Est-ce qu’on a eu toute l’information ? Je ne suis pas certaine, j’ai un doute. Je dois vous dire que la confiance est mise à mal aujourd’hui, quand on voit qu’on s’est fait cacher de l’information. Je ne pense pas que c’est Dr Arruda qui ait voulu, lui, qu’on retire l’annexe 6. Moi, ce que je pense, c’est qu’il y a eu de la manipulation politique”, estime la députée de Verdun.

    Isabelle Melançon avance que les révélations concernant Rouyn-Noranda sèment un doute quant aux informations qui ont été transmises au public afin de justifier les hausses des taux de Nickel permis dans l’air.

    “Si on s’est fait cacher de l’information en 2019, je pense qu’on peut continuer à nous cacher de l’information en 2022”, soutient-elle.
    . . . . . . .
    La suite : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1892601/sante-rouyn-noranda-cancer-arsenic

    #cancer #arsenic #nickel #glencore #santé #toxicité #santé_publique #camouflage #pollution #profits #capitalisme #mortalité

    • Les élèves de plus de 14 ans des écoles secondaires publiques canadiennes seront désormais formés pour intervenir en cas de surdose d’opioïdes. « Administrer la naloxone n’est pas un geste complexe », affirme le Dr Jocelyn Barriault, directeur médical régional de la Corporation d’urgences-santé et directeur médical de la Fondation ACT. Il ajoute que la formation permettra aussi de sensibiliser les jeunes aux dangers de ce type de drogue.

      Le Dr Barriault mentionne que 339 personnes sont mortes en raison d’une surdose d’opioïdes à Montréal en 2021. Il précise que la population touchée est surtout âgée de 14 à 24 ans et que 94 % des morts surviennent accidentellement.

      La formation pour administrer le médicament sera intégrée aux cours de réanimation cardiorespiratoire (RCR) et de défibrillation externe automatisée (DEA), déjà offerts gratuitement dans les écoles secondaires partout au pays par la Fondation ACT.

      Source : https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/tout-un-matin/segments/entrevue/405304/formation-ecole-secondaire-naloxone-antidote-opioides
      #drogue #école #élèves #opioïdes