Chahid

Chahid Slimani, Universitaire, Citoyen du monde, épris de Vérité, de Liberté, de Justice, d’Amour, de Beauté et de Thé à la menthe !

  • L’âge des mouches : le dogme des lamentations des Ayatollahs…

    « Dieu sait quelles métaphysiques et géométries l’invention des miroirs et des vitres a pu engendrer chez les mouches ! » Paul Valéry

    La photo digne d’une Madone de l’épouse de Mohammad Jammo, dévastée par la douleur après la mort de son époux le 17 juillet 2013, et la scène orchestrée minutieusement par les Ayatollahs, résument bien la dérive de leur propagande depuis 14 siècles.

    1. Un mensonge historique…

    Les Ayatollahs inculquent aux Chiites depuis leur enfance qu’ils sont victimes d’une injustice éternelle après l’assassinat du petit-fils du prophète de l’Islam, l’Imam Hossein, alors que les historiens s’accordent à dire qu’il a été victime de la trahison de ses propres disciples qui l’ont livré à ses assassins et qui pleurent depuis sa disparition. Un dogme hypocrite construit sur un mensonge historique.

    Les Ayatollahs ont construit leur stratégie et prosélytisme sur le dogme des lamentations. « Nous sommes victimes des compagnons du prophète », « victimes des Sunnites », « victimes de Washington », « victimes de la communauté internationale », « victimes d’Israël », « victimes de Saddam Hossein » etc. Zélés, les conspirationnistes inconditionnels de l’Iran, construisent leur discours sur le même dogme, « l’Iran victime des autres ». Or, l’Iran est une puissance capable d’envahir d’autres pays comme l’Iraq, le Liban et la Syrie. Depuis plus de 60 ans Israël tente de dévorer la Palestine historique. Depuis moins de 10 ans seulement, l’Iran s’est emparé de plus de la moitié du Moyen Orient. Il faut être aveugle, malintentionné ou lèche-bottes pour ne pas remarquer cette évidence.

    Les Israéliens ont usé et usent toujours de la même stratégie des lamentations. Les « Juifs victimes des nazis », les « Israéliens victimes des Arabes » etc., or nous savons tous qu’Israël a de quoi détruire la planète vingt fois.

    2. La Madone déchue des Ayatollahs …

    Les Ayatollahs syriens, libanais et iraniens se sont empressés comme d’habitude d’entonner leur funeste rhétorique conspirationniste après l’assassinat dans la nuit de mardi à mercredi à son domicile de Sarafand, au Liban-Sud, du notable syrien pro-Assad Mohammad Darrar Jammo.

    Le communiqué des Ayatollahs de la milice Amal est assez symptomatique « ce meurtre est une campagne organisée contre la sécurité nationale libanaise et contre les militants arabes à l’instar de Jammo connu pour ses positions courageuses dans la défense de la Syrie, de son unité et de son arabité face aux complots ourdis par des parties hostiles aux causes arabes et à l’axe de la résistance et de la “moumana’a”, et derrière lesquelles se tient l’entité sioniste ». Le dictateur sanguinaire Bachar el-Assad qui finance et guide tous les assassinats au Liban (Rafic Hariri, le général Wissam el-Hassan et tous les autres résistants à l’hégémonie syrienne et iranienne au Liban) , a quant à lui insisté pour que des funérailles officielles soient réservées à Mohammad Jammo en Syrie.

    Les Ayatollahs, les agités du bocal et l’obscur Thierry Meyssan entonnent chaque fois la même rhétorique conspirationniste ridicule et délirante : « l’entité sioniste », « le Qatar », « les Frères musulmans », « Bandar ben Sultan », « le spectre », « Leatherface (Face de cuir) », « Zoro », « le sphinx de Gizeh », « le chat Félix » etc.

    L’armée libanaise a donc identifié et arrêté hier les meurtriers de Jammo. La Madone, son épouse libanaise Siham Younes, son frère et son neveu, voulant anticiper sa décision de quitter son épouse, ont décidé de l’assassiner profitant d’une actualité politique de plus en plus tendue. Deux autres hommes se sont chargés de saboter les caméras de la maison de la victime avant l’assassinat.

    3. La mouche, les mouches…

    Durant ces deux derniers jours, nous avons entendu et lu des conspirationnistes comme Thierry Meyssan se lamenter et parler d’un « groupe d’hommes armés qui a ouvert le feu sur Mohammad Darrar Jammo ». Thierry Meyssan qui emploie un style et un discours dignes des services de renseignements, comme tous les autres blogueurs anonymes pro-Assad, me semble aussi doué d’ubiquité. Il est partout, il voit tout, il comprend tout et envoie des signaux partout. Un vrai satellite occidental.

    Ce que Thierry Meyssan et sa troupe ont compris et que les services de renseignements de l’armée libanaise n’ont pas encore compris, c’est qu’à l’intérieur de l’épouse de M. Jammo il y a la Mouche de David Cronenberg !

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  • Syrie : le dictateur a dit, le dictateur a fait, la « promesse véridique » « الوعد الصادق » …

    Le 31 mai 2013, nous avons tous entendu sur la chaîne obscurantiste Al Manar, le sanguinaire dictateur Bachar al-Assad déclarer après les raids israéliens qui durent depuis des années d’ailleurs « (…) Ils ont dit la même chose à propos de l’armée syrienne comme quoi elle devrait se battre sur la frontière avec Israël. Nous avons dit très clairement que l’armée combat l’ennemi partout où il se trouve (…) Nous avons informé toutes les parties étrangères et arabes qui nous ont contactés, que nous allons répondre la prochaine fois. (…) Il y a une pression publique claire pour ouvrir le front du Golan pour résister.(…) Comme je l’ai dit, nous avons informé les autres pays que nous répondrons à la frappe par une frappe. »

    La nouvelle « frappe » israélienne du 5 juillet dernier se confirme donc. L’aviation israélienne a lancé un raid nocturne contre un dépôt de missiles antinavires Yakhont, livrés par la Russie. L’attaque a été semble-t-il, appuyée par un sous-marin de la classe Dolphin qui a tiré aussi des missiles de croisière contre le dépôt. Bref, un bouquet de « frappes ».

    La propagande du régime qui, d’habitude parle des rebelles de l’Armée syrienne libre comme incapables de mener seuls une attaque aussi significative, leur attribue généreusement cette fois-ci la « frappe ».

    Mais que dit le fanatique Ayatollah Hassan Nasrallah de sa « promesse véridique » الوعد الصادق ?

    Est-ce la fin des « promesses véridiques » ?

    « Nous répondrons à la frappe par une frappe. », nous avons mal compris le dictateur. Une « frappe » contre les civils syriens pour une « frappe » israélienne contre la Syrie. Assad préfère la politique de proximité.

    L’ancien directeur du Mossad, Ephraim Halevy, avait raison d’expliquer pourquoi et comment Assad est la « tapette » d’Israël à Damas.

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  • Printemps arabe : est-ce la fin de notre traversée au milieu de la mer noircie ?

    « On ne peut commencer un poème sans une parcelle d’erreur sur soi et sur le monde, sans une paille d’innocence aux premiers mots. ». René Char, Les Matinaux.

    Les Ayatollahs iraniens au chevet du sanguinaire dictateur Assad. Les Wahhabis des pays du Golfe annoncent leur intention d’apporter une aide financière équivalente à 12 milliards de dollars aux putschistes égyptiens. Al-Qaïda qui sème les troubles et assassine des leaders civils et militaires en Tunisie, en Lybie et en Syrie. Les esprits les plus lucides atteints de sclérose. Le printemps arabe agonise.

    1. La hantise…
    2. La traversée…
    3. La cécité …
    4. L’espérance…

    1. La hantise…

    La hantise du monde arabe et musulman, ma hantise, se confirme clairement. Tout ce temps à expliquer aux lecteurs arabes, musulmans et étrangers le vrai péril qui menace la marche des jeunes arabes et musulmans vers la démocratie. Les fanatiques Ayatollahs iraniens et Wahhabis des monarchies du Golfe (Arabie saoudite, Emirats arabes unis et Koweït) ont saboté et encerclé le printemps arabe. L’assaut final est proche.

    Occidentaux, mercantiles d’esprit, hypocrites et moyenâgeux de foi et de cœur. Russes, marchands d’armes, vindicatifs et sunnitophobes depuis l’Afghanistan. Chinois, marchands de tout et de rien. Elites arabes, pourries et incapables de s’émanciper de la feuille de route occidentale. Elites musulmanes, hypocrites et cupides. Gauche mondiale, préoccupée sérieusement par son anus. Vous avez tous trahi le printemps arabe. Vous aurez le déshonneur et la guerre. Et quelle guerre !

    Mes amis français et étrangers qui s’acharnent sur le Qatar, Aljazeera et les « Frères musulmans », moitié coupables, moitié victimes, comme tout le monde, vous allez comprendre après votre abyssale et naïve erreur de jugement. Une mer noire d’Ayatollahs et de Wahhabis s’abat sur le monde arabe et musulman depuis les années 80. De ma modeste existence, j’ai comme compris quelques bribes des enjeux et périls vécus. J’ai développé une sacrée allergie envers ce funeste obscurantisme que vous saluez, de bonne foi, je sais.

    2. La traversée…

    Le printemps arabe me semblait comme une traversée de Moïse au milieu de la mer. Une mer de fanatisme monothéiste. Mais une fois dedans, les murailles des eaux divisées à droite et à gauche m’ont assommé, étouffé et décomposé.

    Tout ce fracas autour d’une marche légitime vers la liberté, la vérité, la justice, la beauté et l’amour. Le vieux démon de la guerre froide s’est emparé de mes amis de gauche d’habitude lucides et humanistes, devenus apprentis dictateurs, oubliant que l’anti-américanisme n’a jamais été une méthode mais juste une idéologie.

    Blessant est le racisme latent des « conspirationnistes » comme Thierry Meyssan qui ne voient pas les Arabes capables de révolution, de printemps ou de démocratie. Tout est dessein ou don des Américains et des Israéliens. « Ils ne peuvent se représenter eux-mêmes, ils doivent être représentés. » dénonçait Karl Marx.

    J’ai des amis de droite aussi, et ils sont toujours fidèles à leurs convictions. Ils n’ont pas changé. Ils voient toujours la solution dans la crise. Ni foi, ni loi. Dieu est or.

    3. La cécité …

    Et pourtant, il aurait suffi de laisser les Arabes voter les « Frères musulmans ». Après quatre ans seulement, la page des islamistes aurait été tournée. Les Arabes n’auraient plus voté pour les islamistes et les islamistes auraient appris plus sur la démocratie et la gouvernance. Et la fameuse mayonnaise aurait pris sans effusion de sang.

    Idéologie, confession et racisme ont pris le dessus, et l’aveuglement a noirci le discernement. « L’aveuglement » de José Saramago qui laisse sombrer notre si « merveilleuse » planète de « démocrates », de « civilisés » et de « missionnaires » dans un cauchemardesque chaos causé par une épidémie de cécité . Le printemps arabe a été trahi par une cécité de bonne et de mauvaise foi.

    4. L’espérance…

    Par dignité et espérance, je ne reviendrai pas à la « prophétie » de Nietzsche « Nous devons désormais nous attendre à une longue nuit, à une longue abondance de démolitions, de destructions, de ruine et de bouleversements : qui pourrait en deviner assez dès aujourd’hui pour enseigner cette énorme logique, devenir le prophète de ces immenses terreurs, de ces ténèbres, de cette éclipse de soleil que la terre n’a encore sans doute jamais connue » . Baisser les bras et le rideau du Blog serait une trahison dans un printemps de trahisons.

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  • Morsi au général traître : « Tu quoque mi fili » (« Toi aussi, mon fils ! ») …

    « Toi aussi, mon fils ! », soupir et dépit ou prophétie et malédiction à l’adresse du traître ?

    « Toi aussi, mon fils, tu seras trahi ! »…

    Dans toute trahison il y a un parricide…

    Le saviez-vous ? Jules César a succombé à 23 coups de couteau , mais selon ses médecins, le coup fatal fut celui de son protégé Brutus.

    Le docteur Mohamed Morsi premier président égyptien élu démocratiquement et le plus diplômé des anciens présidents égyptiens, a commis une erreur fatale, la même qu’avaient commise Jésus, César et Duncan . Introduire dans l’histoire et la cour des grands un petit et sombre traître.

    Malgré les trahisons, Jésus est resté Jésus, un grand pèlerin humaniste. César est resté César, un grand visionnaire. Et Duncan, Duncan, un bon roi. La malédiction de l’histoire et de la mémoire a frappé Judas, Brutus et Macbeth pour l’éternité.

    Mohamed Morsi restera Mohamed Morsi, le premier président légitime de l’Egypte. Sa place distinguée et noble dans l’histoire est assurée. Quant au général traître passé de l’autre côté, celui du désordre et de l’inversion des valeurs, il comprendra bientôt comme Macbeth que le processus de la trahison est infini et qu’aucune mer ne pourra laver ses mains et son crime. Sa demeure éternelle sera la noirceur, le chaos et le sale.

    Quant aux autres comparses, les « fatales sœurs », ce ne sont que des sorcières hideuses et nauséabondes qui ont revendiqué le désordre au nom de la « démocratie », le hideux au nom du beau, l’injuste au nom du juste. Le chaos au nom de la raison.

    Au peuple égyptien désemparé, cherchez Lady Macbeth dans les capitales des pays du Golfe, à Washington, à Tel-Aviv et ailleurs, même à Téhéran. Croyez-moi, Lady Macbeth est douée d’ubiquité !

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  • Danse avec les loups : Néron et Abû Abd Allâh (Boabdil) en Egypte…

    Devenus en quelques mois seulement la chair à canon du capital égyptien qui revient de très loin, les jeunes colibris égyptiens, qui, au début du printemps arabe, étaient armés de leur innocence, de leurs idées claires et de leurs objectifs précis, se jettent précipitamment dans la gueule du loup.

    Pendant que des loups préparent à l’Egypte le cauchemardesque scénario algérien et que d’autres lui préfèrent un retour au régime militarisé de Moubarak, les jeunes égyptiens, tel un Néron, complètement fou, jouent de la lyre et chantent au sommet du Quirinal (Place Tahrir).

    Conseil à mes amis égyptiens, avant de s’entretuer pour le pouvoir et le capital, ces loups vont bientôt vous brûler votre Egypte « zenga, zenga » (ruelle, ruelle), mais ne faites pas alors comme Abû Abd Allâh (Boabdil) le dernier souverain arabe du Royaume de Grenade, qui a « pleuré comme une femme ce qu’il n’a pas su défendre comme un homme ! » .

    Un vrai démocrate ne soutiendrait pas cette mascarade de contrerévolution qui secoue l’Egypte depuis Dubaï, Tel-Aviv et Téhéran.

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  • Vous êtes invités, Israël prépare son dîner de cons en Syrie !

    Russes et Occidentaux ne veulent que le bien des Syriens. La preuve, en bons marchands d’armes, ils sont, affectueusement, en train d’armer les deux cons, pardon, les deux camps, qui sont désormais lourdement armés et peuvent s’étriper correctement et efficacement. Que la fête commence !

    1. Un barbecue halal…

    Le trou noir israélien qui absorbe les civilisations et les cultures de la région, peut se frotter les mains. La Syrie berceau des civilisations n’est plus. Une étoile agonise.

    Le crapaud israélien qui se nourrit des résistances peut se servir. Un champ de ruine et un troupeau de fanatiques barbus chiites et sunnites, de quoi faire un bon barbecue de barbus comme l’aiment les Israéliens. Un méchoui halal. Un vrai dîner de cons.

    Félicitations. Ceux qui ont participé. Ceux qui ont soutenu. Ceux qui ont parlé et ceux qui se sont tus. Thierry Meyssan et les agités du bocal . Le Qatar et même les supporters du PSG. Vous êtes tous invités. Le sang coule comme du vin. Trinquons !

    2. L’argent n’a pas de barbe …

    Mais où sont donc les Ayatollahs iraniens et les Wahhabis saoudiens ?

    Ah, les voilà sur leurs tapis volants, leurs funestes pétrodollars. « Allah Akbar ! » contre « Allah Akbar ! ». Qui dit mieux ? La civilisation islamique au point mort, vous savez !

    Poutine et les pro-Assad, j’admire votre euphémisme sadique en dénonçant les barbus sunnites et en soutenant les barbus chiites. Mais mes amis, un barbu est un barbu. Les deux ne veulent-ils pas appliquer la « Charia » ? Couper les mains et momifier la femme ?

    Et nous, vous nous sacrifiez pour plaire à Poutine ?
    Et eux, vous les sacrifiez pour plaire à Obama ?

    Mais bon, je vous comprends, attisoirs que vous êtes. Le feu du barbecue du dîner de cons a besoin de vous. Courage Michel Collon et les autres. Sacré circuit du dollar iranien. L’argent n’a pas d’odeur. L’argent n’a pas de barbe !

    3. « Mon pays pour un pouf »…

    Pendant que les Syriens saignent et que les pro-Assad s’excitent en généreux sadiques, l’épouse du dictateur sanguinaire Bachar el Assad achète des objets et des poufs pour son palais d’été à Latakia. Plus de 5000 dollars le pouf. « Mon pays pour un pouf » comme écrirait Shakespeare.

    4. I have a dream…

    Un dernier pour la route. Une bonne nouvelle pour ceux qui ont cru et croient toujours en un printemps arabe, un printemps de liberté, de vérité, de justice et d’amour, après ce dîner de cons, il y aura moins de barbus des deux camps !

    Moins d’Al-Qaïda, moins de Hezbollah , moins d’Ayatollahs et moins de Wahhabis. Imaginez !

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  • Hassan Nasrallah, tout ça pour ça !

    Il y a quelques mois seulement nous étions encore minoritaires à vouloir convaincre nos amis arabes et musulmans du péril de l’organisation terroriste dite « Hezbollah ».

    Aujourd’hui, les premières photos et séquences vidéos qui nous viennent d’une ville en ruine, appelée Qousseir (centre-ouest), sont reçues par nos mêmes amis arabes et musulmans comme une gifle. Un sentiment amer de trahison, en découvrant le vrai visage confessionnel et obscurantiste de Nasrallah et de ses miliciens endoctrinés comme lui dans des Hawza de haine en Iran.

    Cette vidéo qui fait le tour du monde arabe et musulman, montre des miliciens en train de scander des psaumes confessionnels en mettant un drapeau confessionnel sur le minaret de la mosquée Omar ibn al-Khattâb , dévoilant ouvertement l’objectif d’une intervention du Hezbollah : la haine confessionnelle.

    J’avais tiré la sonnette d’alarme sur une telle dérive et un tel péril, le jour même de la pendaison barbare du regretté Saddam Hussein, un des rares chefs d’Etat arabes à avoir compris le péril et les desseins funestes des Ayatollahs iraniens. Ses lâches bourreaux avaient scandé les mêmes psaumes. Les mains liées, Saddam avait alors réagi dignement et lâché sa célèbre sentence « هي هاي المرجلة؟ » (Est-ce ça la bravoure ?).

    هي هاي المرجلة يا حسن نصر الله؟
    Est-ce ça la bravoure Hassan Nasrallah ?

    Exploiter ainsi, lâchement et indignement, le martyre du petit-fils du prophète de l’islam, l’imam Hussein, est révoltant et répugnant. Honte à Ali Khamenei et Hassan Nasrallah. L’imam Hussein rassemblait et unifiait, alors que ces deux fanatiques divisent et détruisent.

    La réponse du berger à la bergère ne tardera pas. Et l’imam Hussein sera satisfait de voir le monde musulman et l’Iran débarrassés du fanatisme et de l’obscurantisme des Ayatollahs.

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    http://www.youtube.com/watch?v=h1jMIu8i0nA&feature=player_embedded

  • Le cœur qui vaincra l’enfer des Ayatollahs Khamenei, Assad et Nasrallah…

    « Chacun lutte férocement pour sa vie, sa pauvre vie désespérée et animale, cette dernière mérite à ses yeux qu’on doive lui sacrifier la vie de tous les autres. Cette mort morale, cette dérision de tout sens de la solidarité, cet oubli de la dignité humaine, sont beaucoup plus tristes que la mort physique. » Luciana Nissim Momigliano

    Ali Khamenei et ses lieutenants Bachar el Assad et Hassan Nasrallah mènent une guerre perdue d’avance pour trois raisons :

    1- leur guerre est animée par une foi obscurantiste, désespérée et animale. Une foi qui fait saigner le monde arabe et musulman depuis 14 siècles. Une haine abyssale qui brûle aujourd’hui une civilisation qui remonte à 2400 ans av. J.-C., mais le stérile est condamné.

    2- ils ne sont soutenus que par un ramassis de charognards de la guerre froide comme Thierry Meyssan et les autres agités du bocal .

    3- en face, ils combattent un peuple armé de son courage et détermination.

    Entendre cet enfant retenir dignement ses larmes et raconter comment il a perdu toute sa famille, ses voisins et son quartier après un bombardement lâche et aveugle, ne me laisse aucun doute : le peuple syrien vaincra au nom de la dignité de cet enfant.

    Rien n’a pu briser cet enfant. Son brave cœur contre les cœurs froids et désespérés de Khamenei, d’Assad et de Nasrallah.

    Poutine en bon marchand d’armes et attiseur de crises, lui qui a connu l’Afghanistan, se trompe s’il croit que ses clients vont vaincre un tel cœur, un tel peuple.

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    http://www.youtube.com/watch?v=GY94oYEUs-8

  • Pourquoi Assad est l’homme d’Israël à Damas selon Efraim Halevy …

    Le bimestriel Foreign Affairs a publié le 10 mai un article du neuvième directeur du Mossad (1998-2002) et 4e chef du Conseil de sécurité nationale israélien Ephraim Halevy, dans lequel il explique pourquoi Assad est l’homme d’Israël à Damas.

    De père en fils, les Assad ont toujours été considérés par les responsables israéliens comme un bouclier de sécurité et de paix protégeant les frontières d’Israël plus de 40 ans. « Israel knows one important thing about the Assads : for the past 40 years, they have managed to preserve some form of calm along the border. » se félicite Ephraim Halevy.

    Après les raids dans la région de Damas, qui semble-t-il, visaient « des armes iraniennes destinées au parti chiite libanais Hezbollah » selon les responsables israéliens, le silence radio du régime du dictateur Bachar el Assad parait normal, raisonnable et prévu pour Efraim Halevy « Last week’s attacks were a case in point. Israel did not hesitate to order air strikes when it had intelligence that arms were going to be funneled from Syria to Hezbollah. (…) But parallel with that messaging, Israel also made overt and covert efforts to communicate to Assad that Jerusalem was determined to remain neutral in Syria’s civil war. The fact that those messages were received in Damascus was reflected in the relatively restrained response from the Assad regime : a mid-level Foreign Ministry official offered a public denouncement of Israel — and even then the Syrian government offered only a vague promise of reprisal, vowing to respond at a time and in a manner of its choosing. »

    La réponse molle du vice-ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Moqdad dans un entretien exclusif à l’AFP, confirme que les vrais ennemis du régime confessionnel, raciste et criminel de Bachar el Assad, sont la révolution, la liberté, la justice et la démocratie.

    Le reste, ce sont Thierry Meyssan et les agités du bocal pro-Assad qui le comprennent et interprètent à leur manière teintée de sunnitophobie et d’orientalisme « new age ».

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  • Alerte rouge en Israël : la traque d’un … enfant de 13 ans !

    Accusé d’avoir jeté une pierre sur les soldats israéliens, l’armée la « plus morale du monde » et la plus puissante de la région selon B. Obama, a réalisé l’une des plus périlleuses et héroïques opérations de son histoire : arrêter l’enfant Ahmed et terroriser sa famille.

    On entend Ahmed dire au soldat « écoutez demain j’ai un examen à l’école, revenez après s’il vous plait et j’irai avec vous »…

    L’un des soldats a fini par lâcher « tu es un héros ».

    http://www.youtube.com/watch?v=JYMHxoXZGNU&feature=player_embedded

  • Le Grand Rabbin de France Gilles Bernheim : de « l’humanisme du sionisme » à l’humanisme du plagiat…

    Au Maghreb on dit « celui qui a une bouche a déjà assez ! ». C’est un dicton qui dénonce les prétentieux mais aussi les imposteurs. Des imposteurs comme les sionistes. Et les sionistes ont inventé le sionisme . Et le sionisme est un « humanisme » selon le Grand Rabbin de France Gilles Bernheim.

    Acte I : Jahvé donne une bouche à Gilles Bernheim…

    Ce Grand Rabbin de France a écrit un livre « Quarante méditations juives » . Ce livre soulève un tollé. Un tollé comme le cri des juifs à Pilate leur présentant Jésus : « Crucifiez-le ! ».

    « Le roi est nu ! » ont crié ceux qui soupçonnent le Grand Rabbin de France de plagiat .

    « Crucifiez-les ! » a répondu M. Gilles Bernheim, solide et intransigeant.

    Acte II : Jahvé souffle à Gilles Bernheim « Accuse et salis un mort ! » …

    Jahvé est futé. Le 20 mars 2013, interrogé par BibliObs , M. Gilles Bernheim laisse entendre que le vrai plagiaire est le philosophe Jean-François Lyotard mort en 1998 : « Je n’avais pas de secrétariat alors. J’écrivais à la main des textes que je photocopiais et distribuais pendant mes cours. Plusieurs étudiants enregistraient également mes cours sur des magnétophones. Il s’est révélé que certains les faisaient passer à d’autres, et ainsi de suite, jusqu’à ce que la source se perde. C’est pourquoi j’ai fini par interdire les enregistrements dans les années 1990. ».

    Et ainsi de suite…

    Acte III : Jahvé n’a pas vu venir Jean-Noël Darde !

    Maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’université Paris-VIII et spécialiste du plagiat, Jean-Noël Darde, en analysant d’autres passages du livre de Gilles Bernheim, va découvrir l’ampleur de l’imposture. D’autres auteurs ont « inspiré » (les sionistes aiment l’euphémisme ) Gilles Bernheim. « Prétendre que Jean-François Lyotard aurait signé de son nom un texte qu’il n’a pas rédigé de sa main, c’est sans la moindre ambiguïté l’accuser de plagiat (…) Tous ceux qui ont connu Jean-François Lyotard, ou connaissent ses travaux, auront peine à croire au scénario présenté par le Grand Rabbin de France. (…) Charles Dobzynski, Jean-Marie Domenach, Jean Grosjean, Elie Wiesel et d’autres… ont-ils plagié Gilles Bernheim ? » écrit Jean-Noël Darde .

    Acte IV : Jahvé en colère dit à Gilles Bernheim : « trouve-toi un bouc-émissaire et arrête de m’emmerder »…

    Depuis Jérusalem où il pouvait contacter Jahvé, M. Gilles Bernheim a compris rapidement que tous les philosophes français ne sont pas encore morts. Il a donc décidé hier de tuer la polémique dans l’œuf. Dans une déclaration envoyée à certains medias français, il reconnait un plagiat et un mensonge, mais accuse son étudiant, dont il « taira » le nom (Ni rire ni pleurer). Un petit bouc-émissaire pour la grande cause :

    « Jérusalem, le 2 avril 2013
    Pour le livre « Quarante méditations juives », je me suis appuyé, par manque de temps, sur un étudiant dont je tairai le nom et à qui j’ai confié des travaux de recherche et de rédaction.

    (…) Ce fut une terrible erreur. Ma confiance a été trahie. Les plagiats démasqués sur Internet sont avérés. Il y aurait, dans ce livre, d’autres plagiats qui n’ont pas été identifiés à ce stade.
    J’ai été trompé. Pour autant, je suis responsable.
    (…)
    Le 19 mars 2013, ma réaction devant la première évidence de plagiat a été émotionnelle, précipitée et maladroite. Je l’analyse rétrospectivement comme du déni. Aujourd’hui, je la regrette.
    Dès mon retour à Paris, j’écrirai, demain, à Dolores Lyotard et à Elisabeth Weber pour leur présenter mes excuses et leur dire le respect et l’admiration que je porte à Jean-François Lyotard. »

    Acte V : les « chevaliers » du sionisme…

    Le philosophe Jean-François Lyotard a trouvé d’autres philosophes pour défendre légitimement et efficacement son honneur car comme l’écrivent Jean Nehoray et Benoît Hamon « Jean-François Lyotard est mort, mais il doit pourtant répondre d’une accusation de plagiat venant de M. Gilles Bernheim. Nous autres vivants, avons donc le devoir de répondre à la place de celui qui ne peut répondre. Il ne s’agit pas là d’une polémique, mais de l’honneur d’un homme condamné au silence. » .

    Mais qui peut répondre à la place des Palestiniens condamnés au silence ?
    Et qui oserait dénoncer la tricherie d’Israël et de ses bouches ?

    Dans une interview à l’Express du 28 septembre 2011, M. Gilles Bernheim considère que « le sionisme est un humanisme qui offre à tous les peuples des raisons de croire en eux-mêmes ».

    Après l’assassinat du militant Ahmad Jabari et les crimes contre l’humanité commis à Gaza en novembre dernier, le Grand Rabbin de France Gilles Bernheim a déclaré lors du rassemblement de soutien à l’Etat d’Israël du 20 novembre 2012 : « A nos familles, à nos amis, aux Français juifs et à l’ensemble de nos concitoyens, je veux dire, au nom de la communauté juive de France unie, notre profonde et totale solidarité avec l’Etat d’Israël en ces temps d’épreuves et de douleurs ».

    Peut-on aujourd’hui révéler l’imposture de M. Gilles Bernheim, Chevalier de la Légion d’honneur , et des sionistes, pour défendre la mémoire, l’honneur et la dignité du peuple palestinien écrasé par une barbarie et une propagande solide et intransigeante, sans être accusé d’antisémitisme ?

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  • Printemps arabe : Malek Bennabi nous éclaire dans le noir…

    « A great civilization is not conquered from without until it has destroyed itself from within. »
    (Une grande civilisation ne peut être conquise que si elle s’est déjà détruite elle-même.)
    W. Durant

    Les Ayatollahs chiites et les Salafistes wahhabites ont souillé et dégradé l’atmosphère d’un printemps arabe voulu avant tout émancipateur. Hier, enfants défigurés de la stagnation et de la crise qui a frappé les sociétés musulmanes ces derniers siècles. Aujourd’hui, enfants défigurés de la Naksa et de la militarisation des sociétés arabes, ces obscurantistes « barbus » croient en être la solution. Au milieu de ce chaos, élites laïcisées et Frères musulmans assez naïfs et politiquement immatures n’arrivent pas à comprendre l’importance de l’évolution adaptative.

    Si les élites laïcisées et les Frères musulmans ne s’acceptent pas maintenant en Tunisie, en Egypte, en Libye, en Syrie, en Jordanie et ailleurs dans le monde arabe, et si le Fatah et le Hamas ne s’acceptent pas aujourd’hui en Palestine, les Ayatollahs chiites et les Salafistes wahhabites brûleront le monde arabe avant le monde musulman.

    Au milieu de cette brume, j’ai pensé à une passerelle entre vision laïque et vision islamique modérée. J’ai pensé à Malek Bennabi…

    Bennabi (1905-1973) est un penseur, philosophe, sociologue et écrivain algérien qui a consacré sa vie aux questions de civilisation, de culture, d’idéologie et surtout de stagnation et de renaissance des sociétés musulmanes…

    Puisant dans sa double culture arabe et française, islamique et occidentale, l’enfant de Tebessa nous a légués une réflexion et un regard purs, profonds et libérés de tout ethnocentrisme scientifique et culturel, ce mal funeste, absurde et angoissant qui ronge les cultures et les civilisations de nos jours.

    Son œuvre monumentale (plus d’une vingtaine d’ouvrages) rappelle au monde musulman combien la culture, la civilisation et la renaissance ne s’héritent pas, elles se conquièrent comme dirait Malraux.

    Dans son ouvrage Vocation de l’Islam, il écrit : « La plus grave parmi les paralysies, celle qui détermine dans une certaine mesure les deux autres (sociale et intellectuelle), c’est la paralysie morale(…) »

    La cible à abattre est donc l’orgueil des élites laïcisées profondément aveuglées par leur acculturation et aliénation et des mouvements islamistes profondément rétrogrades. Car cet orgueil passif et arriéré incite et s’aplatit devant un orgueil actif et développé, celui d’un Occident messianique, prédateur et hégémonique.

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  • Discours de M. Barack Obama à Tel-Aviv et à Jérusalem : William Lynch le sioniste contre Laura Nelson la Palestinienne…

    « L’esclave noir, après avoir reçu ce lavage de cerveau, perpétuera de lui-même et développera ces sentiments qui influenceront son comportement pendant des centaines voire des milliers d’années, sans que nous n’avions plus besoin d’intervenir. Leur soumission à nous et à notre civilisation sera non seulement totale mais également profonde et durable. » William Lynch

    William Lynch était un simple propriétaire anglais d’esclaves aux Antilles britanniques. Devenu célèbre aux Etats-Unis en prononçant en 1712 un discours sur les rives de la rivière James devant des propriétaires d’esclaves américains en manque d’inspiration et d’expérience sur le « management » et le contrôle de leurs esclaves de plus en plus nombreux et incontrôlables.

    Pressions, sévices et « diviser pour régner » furent les bons conseils de William Lynch, à qui on doit aussi le tristement célèbre terme « lynchage ». Une technique de dissuasion appliquée avec brio sur des Noirs aspirant à une condition meilleure, dont Laura Nelson et son fils de quatorze ans Lawrence Nelson, torturés et pendus en 1911 à un pont de l’Oklahoma. Le seul tort de Laura Nelson est d’avoir pris la défense de son fils, lui-même accusé à tort pour satisfaire la haine du « nègre » des Blancs du Sud.

    En remplaçant « Virginie » par « Israël », « le fleuve James » par « le Grand aqueduc national » , « Antilles » par « Iraq, Afghanistan, Guantanamo, Amérique latine, Asie, Europe », « vos esclaves noirs » par « Palestiniens » etc., le discours de William Lynch renaît naturellement de la bouche de Monsieur Barack Obama devenu président « clair de peau » de la « nation indispensable », la « plus puissante de la planète qui soutient l’Etat le plus puissant du Moyen Orient » selon ses propres dires tout à l’heure à Jérusalem. M. Barack Obama célébre ainsi une rencontre de puissants autour d’un « barbecue d’hier soir » .

    « Messieurs,

    Je vous salue ici sur les rives du fleuve James (NDLR du Grand aqueduc national) en cette année mille sept cent et douze (NDLR 2013) de notre Seigneur. D’abord, je vous remercie, messieurs de la colonie de la Virginie (NDLR d’Israël), de me faire venir ici. Je suis là pour vous aider à résoudre certains de vos problèmes avec les esclaves (NDLR Palestiniens). Votre invitation m’est parvenue sur ma modeste plantation des Antilles (NDLR de l’Iraq, d’Afghanistan, de Guantanamo, d’Amérique latine, d’Asie, d’Europe) où j’ai expérimenté certaines des plus nouvelles et toujours les plus anciennes méthodes de contrôle des esclaves.

    (…)

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  • Un feu dévore un autre feu : Raymond de Carla contre Pingouin de Valérie…

    Selon des médias français, la chanteuse Carla Bruni, qui chante très très mal, épouse d’un certain Nicolas Sarkozy autrefois homme important, aurait traité François Hollande, apparemment président de la République française, de Pingouin !

    Extraits de la chanson :

    « Il prend son petit air souverain
    Mais je le connais, moi, le pingouin n’a pas de manière de châtelain.
    Eh, le pingouin, si un jour tu recroises mon chemin,
    Je t’apprendrai, le pingouin,
    Je t’apprendrai à me faire le baisemain (…)
    Ni laid ni beau, le pingouin,
    Ni haut ni bas, ni froid ni chaud, le pingouin, ni oui ni non (…)
    Tiens le pingouin t’as l’air tout seul dans ton jardin »

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  • Journée internationale de la femme : Touria Chaoui, un colibri aux ailes et au destin brisés…

    « Je suis son frère unique, alors âgé de 11 ans, lorsque Touria fut assassinée sous mes yeux, alors que j’étais assis à côté d’elle dans sa voiture. La scène tragique de son exécution à bout portant m’a marqué à jamais. » M. Salah Eddine Chaoui, frère unique de Touria

    En Occident on parle souvent, à tort ou à raison, de bonne ou de mauvaise foi, de l’émancipation de la femme arabe, musulmane et africaine. Des burka, des niqab, de l’Afghanistan, de l’Iran, de l’Arabie saoudite, du Nigeria… Mais on ne parle jamais de Touria Chaoui.

    Née à Fès le 14 décembre 1937, passionnée de théâtre, de cinéma et de littérature , elle est la première femme arabe, musulmane et africaine à obtenir sa licence de pilote à l’âge de 16 ans seulement . Un péché mortel pour les extrémistes français de l’époque.

    Tout en survolant un pays qu’elle aimait tant, Touria Chaoui a gardé les pieds sur terre, embrassant la cause politique et sociale de ses concitoyens. Luttant contre la présence française au Maroc et menant des compagnes de sensibilisation dans les régions reculées. Une légende était née. Les parents appelaient leurs nouveau-nées Touria.

    Les Marocains se souviennent avec fierté de cette adolescente qui va survoler avec son avion monoplace le tarmac de l’aéroport de Rabat le 16 novembre 1955, lâchant des tracts de bienvenue et saluant le retour triomphal d’exil du sultan Mohammed Ben Youssef, futur roi Mohammed V. Un autre péché mortel pour une puissance coloniale submergée par la marche vers l’indépendance des pays arabes et africains.

    Souvenez-vous de la légende de Mali Sadio . Mali ou Maliba l’hippopotame, suscitant la crainte du colonisateur remarquant l’attroupement des villageois autour de lui, va être abattu par un colon français du nom de « Cauchon », devant les yeux de sa petite amie qui symbolise l’innocence du pays et du continent.

    Après quatre tentatives d’assassinat, la première à la bombe en 1954, attribuée à un groupe de terroristes français groupe Présence française, qui mène des actions terroristes pour empêcher l’Indépendance, une deuxième à l’arme automatique, une troisième et une quatrième par des Français en uniforme, le 1er mars 1956, c’est-à-dire la veille de la reconnaissance par la France le 2 mars 1956 de la fin du protectorat et quelques jours seulement avant l’indépendance du pays , la jeune Touria Chaoui accompagnée de son frère Salah Eddine âgé de 11 ans , est abattue d’une balle dans la tête devant le domicile de ses parents à Casablanca . Elle venait de fêter son dix-neuvième anniversaire .

    Ils ont coupé les ailes du colibri. Une page est tournée. Un espoir assassiné. Une émancipation étouffée. Vous comprenez alors que le sort de l’Afrique et du monde arabe a été minutieusement scellé bien avant la « Charte internationale des droits de l’homme ».

    En Occident, on peut reprendre, à tort ou à raison, de bonne ou de mauvaise foi, le débat sur l’émancipation de la femme arabe, musulmane et africaine. Sur les burka, les niqab, l’Afghanistan, l’Iran, l’Arabie saoudite, le Nigeria … Ce n’était qu’une simple et modeste parenthèse de ma part pour saluer et célébrer la mémoire de Touria Chaoui, symbole de la marche tragique mais digne de la femme arabe, musulmane et africaine vers l’émancipation.

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  • La « propreté irréprochable » du racisme des lecteurs du Figaro.fr à propos de la Turquie…

    Dévotement et comme à son habitude , le site LeFigaro.fr vient de publier ce matin un autre article grotesque et nauséabond qui traite de la soi-disant situation désastreuse des soldats allemands déployés en Turquie . L’arbre qui cache la forêt.

    Le site, lieu de rencontre et de défoulement de tous les extrémistes et fous de la Croix, est fidèle à son mécanisme que le blog ne cesse de dénoncer : une information douteuse + des lecteurs haineux qui se déchaînent + une modération qui n’existe jamais = un pas de plus vers le choc des civilisations.

    En bon bouffadou , l’auteur orchestre ainsi soigneusement cette médiocre et funeste descente « culturelle » vers l’abîme de la bêtise humaine :

    « Les soldats allemands déployés en Turquie n’en peuvent plus du bizutage infligé par leurs alliés ottomans (…) Habituées à une propreté irréprochable, y compris lors d’opérations dans des conditions difficiles, comme en Afghanistan, les troupes allemandes ont été horrifiées en découvrant l’état de la caserne que leur a réservée l’armée turque (…) Le général turc commandant la caserne a bousculé une soldate de la police militaire allemande, (…) seule l’intervention musclée de soldats allemands lui aurait épargné un passage à tabac. »

    Les lecteurs aux esprits bruts, reçoivent le message cinq sur cinq et sans euphémisme : « des mahométans ottomans sales et ténébreux humilient des soldats allemands très propres et surtout courageux quand il s’agit de sauver une femme de la bestialité d’un général mahométan ».

    Un lecteur du site a parfaitement compris le message :

    SPECTATOR, le 05/03/2013 à 16:03
    « Il faut les comprendre, ces Turcs. Ils avaient besoin d’appeler à l’aide... Ils avaient peur, tout seuls, devant le grand voisin... C’est 200 Allemands qui viennent protéger toute la Turquie...
    Avec une technique largement supérieure... Avec du savoir-faire... Avec des femmes qui ont du cerveau... Et qui sont propres, en plus... Tout ça, ça doit être très humiliant... »

    Se libère et se déchaîne alors le vieux démon des commentaires racistes et xénophobes :

    Albatros, le 05/03/2013 à 15:29
    « On ne pourra pas dire qu’on ne savait pas ... »

    onvera, le 05/03/2013 à 13:20
    « Il y’en un qui doit se retourner dans sa tombe. »

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  • De Bil’in à Los Angeles : cinq ou six caméras brisées ?

    "Doesn’t Immigration have Google ?" Michael Moore

    Réalisateur palestinien malgré lui, Emad Burnat le cultivateur de Bil’in , le célèbre petit village de Cisjordanie, a été invité aux Oscars comme le premier réalisateur de documentaire palestinien à être nominé. Invité, mais arrêté et retenu arbitrairement à l’aéroport de Los Angeles il y a trois jours alors qu’il se rendait à un dîner officiel avant la cérémonie des Oscars aujourd’hui.

    Le réalisateur palestinien, sa femme et leur enfant Gibreel (Gabriel) ont été libérés grâce à l’intervention du cinéaste américain Michael Moore .

    Emad Burnat, courageusement et dignement, a voulu filmer et montrer au monde la résistance et la lutte désespérée des habitants de Bil’in contre les intimidations des soldats et des colons israéliens construisant un mur de séparation car préparant l’installation d’une autre colonie sur la même commune. Le quotidien oublié des occupants et des occupés…

    « Cinq caméras brisées » est le titre de son documentaire et surtout le nombre de caméras utilisées et brisées par les soldats durant sept ans, l’âge de Gibreel. L’idée de filmer a commencé avec la naissance de l’enfant…

    « Six caméras brisées » si on ajoute l’autre caméra de la projection du mythe américain de « terre d’accueil » …

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  • Liberté d’expression en France : de l’intimidation et de la censure express sur l’Express.fr…

    « La règle de plomb des services secrets en cas de péril est : Tirer d’abord, viser ensuite et réfléchir après. » Pierre Dac, Les pensées

    La liberté d’expression agonise en France. Je viens d’en faire l’amère expérience.

    Suite à mes deux derniers commentaires sur l’article de l’Express.fr qui reprend curieusement une bonne partie des mots-clés et des idées de mon article , et après le ton intimidant du message de l’auteur de l’article Alcaide Magali, j’ai reçu, étrangement, ce matin, un message du Rédacteur en chef du site, Eric Mettout, m’annonçant sèchement leur suppression inexplicable.

    Le message…

    « Bonjour,
    Votre message a été modéré.
    Il est hors sujet.
    Bien à vous,
    Pour plus d’informations sur notre politique de modération, vous pouvez lire notre charte des commentaires.
    Eric Mettout
    Rédacteur en chef LEXPRESS.fr
    01 75 55 14 66
    emettout@lexpress.fr »

    Ma réponse …

    « Cher monsieur

    Devrais-je rire de votre comportement digne d’un petit canonnier ou devrais-je pleurer sur la liberté d’expression en France aujourd’hui ?

    Nous avons au Maghreb connu l’hebdomadaire l’Express avant de connaitre la censure de ses « journalistes » aujourd’hui. Permettez-moi de me comporter en Cassandre et de vous alarmer sur la liberté d’expression en France. Ma liberté d’expression, elle, demeure intacte, bénéficiant d’autres tribunes et canaux qui me préservent mon droit de réponse légitime. Un billet sur la question sera posté sur mon blog et autres pages…

    Je réitère donc la remarque de mes deux commentaires : l’article de votre « contributrice » Magali Alcaide, « Oscar Pistorius ? Encore un demi-dieu qui se retrouve en enfer » publié le 16/02/2013 à 11:47, c’est-à-dire 11 heures après la publication de mon article « Oscar Pistorius : une autre histoire tragique d’un autre héros hypocritement déchu… » sur mon blog et sur mes pages facebook, twitter et seenthis, reprend curieusement ses mêmes mots-clés : « demi-dieu », « héros », « icône », « Blade Gunner », « Michael Jackson », « pédophile », « médias » etc.

    Profitant aussi de votre élan patriotique de « modération » et ne vous soupçonnant pas de faire dans le « deux poids, deux mesures », je vous invite à modérer les vrais commentaires qui ne respectent pas votre propre « charte ». À commencer par cet « échantillon » de racisme, de xénophobie et de « hors sujet » :

    « Au Mali, l’armée française embarrassée par les bavures des militaires maliens »
    « mitchou34 - 18/02/2013 17:22
    à nadia-aouassi : On se demande pourquoi vous restez en France vu le ressentiment constant que vous nourrissez à l’égard de notre pays ? »
    « monti-ber - 18/02/2013 14:26
    à nadia-aouassi : mais on s’en fiche de l’algérie ! »

    « Charlie caricature Mahomet : "provocation" ou "liberté d’expression" ? »
    « gargano - 19/09/2012 08:32
    Notre HEROS a les foies. Il ne faut pas "désespérer" la banlieue. Remarquons ensemble que celà pourrait faire augmenter les ventes de voitures neuves. »
    « Beniouioui1 - 19/09/2012 08:24
    à Durandal16 : Tout est relatif. Moi, par exemple, cela me fait mourir de rire !!! Ahahahahahahahaha.....Mais je meurs, on m’étrangle ! Ah nooooooonn ! Ouf j’ai juste avalé de travers ! »

    Allez, vous avez du travail. La réflexion, laissez la aux médias alternatifs des pays émergents.

    Bien à vous.

    Chahid Slimani
    Universitaire, citoyen du monde »

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  • Oscar Pistorius : une autre histoire tragique d’un autre héros hypocritement déchu…

    “You’re not disabled by the disabilities you have, you are able by the abilities you have.” Oscar Pistorius

    Prières, fêtes, libations, sacrifices et concours sportifs pour honorer un demi-dieu, un héros. La foudre pour le déchoir et le condamner au Tartare. Plus girouette et plus hypocrite que les médias occidentaux, il n’y a pas. Ils sont comme dit le proverbe maghrébin « Ils vendent le vent et se moquent de l’acheteur ». Les dieux et la foule du Colisée veulent la mort d’une icône, d’un héros sans jambes…
    (…)
    Mais devrais-je rappeler à Oscar Pistorius et aux autres prodiges de notre monde si envieux, que les médias sont comme les dieux de la mythologie grecque, pour le spectacle, ils font de vous des demi-dieux, des héros, mais une fois ennuyés, ils s’amusent à vous couper les ailes et à vous voir chuter et pourrir en simples mortels.

    Le quatrième pourvoir de destruction massive…
    Oscar Pistorius est un héros honoré…
    Oscar Pistorius est un héros déchu…
    Oscar Pistorius est un Oscar Pistorius …

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  • De Célestin V à Benoît XVI : la Divine Comédie du Saint-Siège …

    Seul un Célestin V élu pape, malgré lui, le 5 juillet 1294, avait le courage, la conscience et la dignité de renoncer à la barque de Pierre, un fardeau terriblement ténébreux. Son désir d’une vie « plus humble » et « plus pure » après quelques mois seulement dans l’exercice de ses fonctions de souverain pontife , révèle le côté obscur et impur d’une fable qui a trahi les enseignements de Jésus, homme libre sans royaume ni église.

    Officiellement, Célestin V fut emprisonné par son successeur Boniface VIII jusqu’à sa mort puis sanctifié quelques années plus tard. Mais des recherches récentes ont révélé que le pape démissionnaire avait été exécuté. Son crâne étant transpercé par un objet métallique pointu.

    Le châtiment des fidèles sur terre avant le châtiment de Dieu, car nul n’a le droit de renoncer à l’Eglise. On épouse l’Eglise pour la vie et pour sa vie. Un fanatisme catholique que va s’empresser d’immortaliser dans sa Divine Comédie, le célèbre poète italien Dante. Illuminé parmi les illuminés, Dante va placer le pape Célestin V parmi les âmes damnées et le condamner à l’enfer à cause de la « lâcheté » de son « grand refus ».

    En annonçant sa démission surprenante d’apparence, Benoît XVI a tragiquement secoué le dogme et les convictions des fidèles catholiques idolâtres. La découverte de la condition humaine d’un pape cru infaillible, les atterre et les déboussole. Sans icône, sans icônes, le fervent chrétien craint le doute, voilà pourquoi la « lâcheté » du « grand refus » est un péché grave. En tout cas pour le simple croyant, car le Saint-Siège qui reçoit la « volonté de Dieu » cinq sur cinq, est en train de préparer son « comeback » après les scandales sexuels et financiers.

    La démission de Benoît XVI qui ne terminera pas son « année de la foi » , est un coup de relations publiques qui prépare certainement le monde de l’image et de l’icône mondialisées à accueillir au Saint-Siège la franchise Obama. Un pape « basané » qui humanisera le prosélytisme et relancera la guerre des religions comme au bon vieux temps. Après tout, rien n’est plus efficace contre les taches de sang que des gants noirs.

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  • Terre des rats : notre ancêtre serait un rat !

    Cette étude scientifique vous aidera à comprendre pourquoi certains de nos semblables ont des comportements de rats !

    Un article publié dans Science du 8 février 2013 révèle la théorie d’une équipe de 22 chercheurs américains, plus un Canadien, dirigée par Maureen O’Leary, du département de sciences anatomiques de l’école de médecine de l’université Stony Brook, qui a reconstruit l’arbre généalogique des mammifères placentaires…

    Selon cette étude l’homme descendrait d’un rat, un ancêtre commun des mammifères placentaires…

    Rat bien qui rat le dernier !

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=jBBJvgK5YAg

  • Allégorie de l’Apocalypse : Est-ce le vrai visage de la France au Mali ?

    « Mais Dieu l’a ressuscité, le délivrant des affres de l’Hadès. Aussi bien n’était-il pas possible qu’il fût retenu en son pouvoir. » Les Actes des Apôtres (2,24)

    La photo d’un militaire français prise par Issouf Sanogo pour l’AFP dimanche, à Niono , révèle le vrai visage de toute guerre, expédition militaire ou occupation : une tête de mort qui annonce et amène l’Apocalypse.

    Le soldat français porte un masque de tête de mort issu du jeu de guerre Call of Duty, imitant ainsi le personnage Ghost, un membre des forces spéciales américaines. Le photographe Issouf Sanogo, basé à Abidjan et « dépêché au Mali pour couvrir la progression de l’armée française vers le Nord du pays », pressé d’humaniser le « machin », parle aujourd’hui d’un simple petit « foulard contre la poussière », mais cette photo a déjà fait le tour du monde suscitant indignation et étonnement en Afrique. Les Africains savent très bien combien cette allégorie de la mort et de l’Apocalypse est présente dans l’occident chrétien depuis l’époque médiévale. Ce soldat ne fait que reprendre et personnifier une allégorie de la faucheuse bien plus ancrée dans la culture occidentale chrétienne.

    Étonnamment ancrée quand on découvre la « compréhension » et le « sarcasme » qui dominent actuellement les commentaires des internautes français par exemple. Ainsi, sur le site Le Parisien.fr, rares sont les condamnations : (…)

    (...) La France n’a rien appris de ses guerres « modernes » perdues en Indochine, en Egypte , en Algérie et en Afghanistan. Derrière cette personnification chrétienne de la faucheuse, elle fauche, encore une fois, sa propre civilisation des Lumières, avant de faucher celle des autres.

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  • Quentin Tarantino : une histoire de violence et de racisme…

    Le dernier western spaghetti « Django Unchained » du réalisateur Quentin Tarantino, a déjà créé la polémique aux Etats-Unis.

    Accusé de faire souvent l’éloge de la violence, Tarantino est soupçonné encore une fois aujourd’hui de racisme. Son dernier film traite maladroitement de l’esclavage et des esclavagistes deux ans avant la guerre de Sécession…

    Interrogé par la chaîne VibeTV le 21 décembre, Spike Lee le célèbre réalisateur afro-américain de « Malcom X » a répondu : « Je ne peux pas en parler parce que je n’irai pas le voir. Tout ce que je peux dire, c’est que c’est irrespectueux envers mes ancêtres. C’est juste moi... Je ne parle pour personne d’autre. »

    http://www.youtube.com/watch?v=qMhLBKoHGh0&feature=player_embedded#

     !

  • Sans famille : Mohamed, le petit Rémi syrien…

    La vraie histoire et tragédie de Rémi commence alors qu’il a huit ans. L’histoire tragique de l’enfant syrien Mohamed commence il y a deux semaines alors qu’il n’a que sept ans.

    Rémi, seul au monde après la mort du vieux musicien ambulant Vitalis, part à la recherche de sa vraie famille. Entouré de petits animaux et guidé par un grand espoir dans une Europe au ciel gris et sans horizon.

    Il y a 21 jours, le dictateur sanguinaire Bachar el-Assad envoie son aviation bombarder Alep. Les avions larguent alors des barils de TNT sur le quartier Chaar, décimant ses habitants en un clin d’œil. Un petit corps sort des décombres. Mohamed, seul au monde. Derrière lui, sous les décombres, son père, sa mère, ses deux frères, sa maison, ses souvenirs, ses jouets, son enfance…

    Sans famille, Mohamed découvre une Syrie au ciel gris et sans horizon, abîmée par la barbarie d’un dictateur fou et aveugle, soutenu par des Russes et des Iraniens puissants et sans conscience.

    Rémi part à la recherche de sa vraie famille de l’Auvergne à l’Angleterre. Mohamed revient chaque jour chercher sa famille sous les décombres du quartier Chaar. Il ne comprend pas encore la mort, ni la guerre, ce jeu et cette passion originelle des adultes.

    Mohamed, n’est qu’un Rémi parmi des milliers d’autres condamnés à errer en Syrie ou à être traités d’ « ordures » par des politiciens libanais et iraquiens ou comme des ordures au camp de Zaatari , si le vent les emmène comme réfugiés vers ces pays au ciel gris et sans horizon.

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