• The Observatory said the attackers included Islamist rebel group Ahrar al-Sham and the al Qaeda-affiliated Nusra Front.
      An Ahrar al-Sham spokesman said: “Civilians were not targeted. On the contrary factions made great effort to spare civilians and deal with prisoners humanely.”
      The Observatory cited sources saying the 19 dead, who included six women, were from families of fighters loyal to President Bashar al-Assad and were killed as rebels stormed houses during their attack on al-Zara.
      An image shared on social media purported to show rebel fighters next to the bodies of two women in al-Zara.

      Comme le mentionne la dépêche Ahrar al-Cham a participé à cette offensive et au massacre, malgré les dénégations de son porte-parole. Sur la photo dont il est question, facilement trouvable - deux combattants dans une maison marchant sur le cadavre d’une femme (avec deux autres cadavres à côté) et des giclées de sang maculant les murs - se trouvent probablement des combattants d’Ahrar. D’autant qu’une vidéo diffusée avec un combattant pérorant dans une maison avec d’autres civils tués portait le logo d’Ahrar.
      La précision importe alors que la France, le RU, l’Ukraine et la Russie avaient bloqué deux jours auparavant une résolution russe au CS de l’ONU pour classer Ahrar (et Jaych al-islam) sur la liste des organisations terroristes : http://www.foxnews.com/world/2016/05/12/russias-bid-to-blacklist-syrian-rebel-groups-at-us-block-by-us-others.html
      Russia Today prétend avoir recueilli des témoignages de villageois de Zaraa attestant de la responsabilité d’Ahrar :
      https://francais.rt.com/international/20605-syrie-alsham-terrorisme-onu

  • Interview With BDS Co-Founder Omar Barghouti: Banned by Israel From Traveling, Threatened With Worse - Glenn Greenwald
    https://theintercept.com/2016/05/13/interview-with-bds-advocate-omar-barghouti-banned-by-israel-from-trave

    So it’s resorting to this new McCarthyism. In France it’s the worst, with government actually saying that calling for a boycott of Israeli products is now illegal in France. You can call for a boycott of French products in Paris and that’s okay, but not of Israeli products. Imagine the enormous hypocrisy.

    GREENWALD: And people have been arrested wearing pro-BDS t-shirts in Paris.

    BARGHOUTI: Exactly. The measure of repression in France is unprecedented. We have not seen anything like that. Paris has really become the capital of anti-Palestinian repression of late. Imagine – the city of freedoms, supposedly, has become the city of darkness for Palestinians.

  • Syrie : Mustapha Baddredine, chef militaire du Hezbollah tué à Damas - Moyen-Orient - RFI
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20160513-syrie-mustapha-baddredine-chef-militaire-hezbollah-tue-damas

    Considéré comme une légende vivante par la mouvance du Hezbollah, son nom avait été cité par le procureur du Tribunal spécial pour le Liban comme le principal accusé dans le meurtre, en 2005, de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri. Le Hezbollah a toujours refusé qu’il soit interrogé dans le cadre de cette affaire, jugeant l’accusation politique. Dans un communiqué publié vendredi à l’aube, le Hezbollah affirme que Mustapha Badreddine avait dit, il y a quelques mois : « Je ne reviendrai pas de Syrie, sauf en martyr ou en portant l’étendard de la victoire ». Il dirigeait dans ce pays le contingent du Hezbollah, évalué entre 7000 et 10000 hommes, qui se battent aux côté du régime syrien.

  • Vous vous souvenez du plateau du Golan ?
    par Eric Margolis, 30 avril 2016 traduit de l’anglais par Djazaïri
    https://mounadil.wordpress.com/2016/05/08/disloquer-durablement-la-syrie-perenniser-loccupation-du-golan

    (...) En 1981, Israël a officiellement annexé la portion de 580 Km2 du Golan qu’il occupe. Cette annexion illégale a été condamnée par les Nations Unies, les Etats Unis et les puissances européennes. Mais Israël est resté au Golan et y a installé 50 000 colons dans quelque 41 colonies financées par l’Etat.

    Le monde semble avoir complètement oublié à quel point il a été proche d’une guerre nucléaire en 1973 pour le Golan. Le plateau du Golan était devenu un des premiers déclencheurs potentiels de guerre nucléaire avec le Cachemire, la trouée de Fulda en Allemagne et la zone démilitarisée, frontière entre les deux Corées.

    La Golan a récemment refait surface dans les informations quand le premier ministre israélien d’extrême droite Benjamin Netanyahou a dit au président russe Vladimir Poutine que son pays ne rendrait jamais le Golan à la Syrie. Dans un discours prononcé peu de temps après, Netanyahou a fait le serment qu’Israël garderait le Golan pour « toute l’éternité ». Il avait aussi reconnu pour la première fois qu’Israël avait effectué des « dizaines » d’attaques sur la Syrie, de l’autre côté de la frontière.

    Le long plateau de basalte a effectivement une grande valeur. Il s’étend du Mont Hermon avec son sommet enneigé à 2814 mètres au nord au lac de Tibériade et à la rivière Yarmouk au sud. Le Golan représente 15 % des ressources limitées en eau d’Israël et il recèle peut-être du pétrole et du gaz.(...)

  • Gareth Porter sur la fin de la cessation des hostilités et la promesse non-tenue des Américains aux Russes de faire en sorte que les groupes rebelles se séparent d’al-Nousra et sur le fait que les nouveaux accords - qui concernent désormais Alep - ne règlent pas ce problème :
    http://www.truth-out.org/news/item/35984-obama-broke-pledge-to-demand-syrian-opposition-s-separation-from-nu

    The gradual erosion of the cease-fire in Syria over the past month is the result of multiple factors shaping the conflict, but one of the underlying reasons is the Obama administration’s failure to carry out its commitment to Russia to get US-supported opposition groups to separate themselves physically from the Nusra Front — the al-Qaeda organization in Syria.
    US Secretary of State John Kerry made the promise to separate the groups as part of the understandings underlying the February 22 cease-fire, but never delivered on it. And by the time Kerry and Russian Foreign Minister Sergey Lavrov finished negotiating on how to make the “cessation of hostilities” more effective in the Syrian city of Aleppo on May 2, the Obama administration had effectively withdrawn that concession completely.

    L’article documente dans le détail les différentes déclarations de part et d’autre sur cette question.
    Selon lui les Russes se sont retenus de bombarder massivement les zones autour d’Alep et d’Idlib de février à mars pour laisser le temps aux Américains de réaliser leur promesse :

    The Russians agreed to refrain from air attacks on Nusra Front forces until the expected physical separation could be carried out. That concession explains the relative paucity of Russian air attacks against the Nusra Front zones in Aleppo and Idlib provinces from late February through March.

    Ce que Porter omet d’indiquer c’est que les concessions russes sont allées au-delà puisque dès la rédaction des accords de cessez-le-feu de février les Russes ont accepté de renoncer à la formulation de la résolution 2254 du Conseil de sécurité de l’ONU incriminant les groupes classés terroristes comme « le Front al-Nosra et tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al-Qaida » :
    http://seenthis.net/messages/463575, pour n’incriminer finalement qu’al-Nousra et Da’ich.

    La tentative ratée de la Russie hier, de faire passer une résolution au CS de l’ONU classant Ahrar et Jaysh al-Islam comme terroristes (vote contre de la France, du RU, des USA, et de l’Ukraine) illustre ce qu’elle a concédé :
    http://www.dailystar.com.lb/News/Middle-East/2016/May-11/351601-russian-bid-to-blacklist-syrian-rebel-groups-blocked-at-un.ashx
    Si la formulation de la résolution 2254 avait été conservée dans les accords de cessez-le-feu, le fait qu’Ahrar participe encore aux combats au sein de Jaych al-Fatah aurait suffi puisque cette coalition est bien une « entité associée à al-Qaïda »...

  • « The Syria Campaign », organisation qui se propose de changer la « narrative » (en faveur de l’opposition) et cherche à mettre fin à « l’inaction globale » (donc en faveur d’un engagement militaire occidental) recrute un directeur de campagne et précise que pour ce poste « On n’a pas besoin de savoir quoi que ce soit sur la Syrie » :


    Via twitter moscow_ghost

    The Syria campaign est un projet de la Fondation Asfari, fondation britannique, comme l’indique le site :
    https://thesyriacampaign.org/about

    How are you funded?
    The Syria Campaign is fiercely independent and accepts no money from governments, corporations or anyone directly involved in the Syrian conflict. This allows us full autonomy to advocate for whatever is needed to save lives.
    Seed funding for The Syria Campaign was provided by The Asfari Foundation with supporting funds from other Syrian donors across the world who are frustrated by global inaction on Syria.

    Le directeur de la Asfari Foundation, Sawsan Asfari pilote d’ailleurs ce projet :

    We have a Governing Board who are legally responsible for the organisation and oversee strategy and finance for The Syria Campaign. The board members are Daniel Gorman, Ben Stewart, Sawsan Asfari, Tim Dixon and Lina de Sergie.

    Son frère, Asfan Asfari, co-directeur de la Asfari Foundation, citoyen britannique né en Syrie, est un millionnaire, PDG de Petrofac (industrie du pétrole) :
    https://en.wikipedia.org/wiki/Ayman_Asfari

    A noter que la Asfari Foundation est par exemple à l’origine du site pro-opposition bien connu « Syria Deeply » :
    http://www.asfarifoundation.org.uk/sectors/civil-society-programme

    Syria Deeply is an independent digital media project led by journalists and technologists, many of whom are Syrian, exploring a new model of storytelling around a global crisis. Their goal is to better inform the global public about Syria and to create an informed dialogue toward better individual and collective decision-making. In 2014 the Asfari Foundation supported Syria Deeply in extending its pool of Syrian contributors, helping around 20 highly talented Syrian journalists find exposure and employment. This year the Foundation supported a round-table for female Syrian civil society and humanitarian actors.

  • Article très intéressant d’Elijah Magnier sur les divergences actuelles entre Damas, Téhéran et le Hezbollah d’un côté et la Russie de l’autre quant à la cessation des hostilités :
    Russia equivocates in Syria, Iran is confused and al-Qaeda takes the initiative
    https://elijahjm.wordpress.com/2016/05/11/russia-equivocates-in-syria-iran-is-confused-and-al-qaeda-takes-
    Morceaux choisis :

    The Damascus and Moscow alliance faced with the cooperation of the Middle Eastern regional countries and the United States in Syria is failing at the moment. Al-Qaeda in al-Sham (Jabhat al-Nusra) although excluded from the Cease-fire, grabbed the initiative on the ground and counter attacked south of Aleppo with many allies: Ahrar al-Sham, Jund al-Aqsa, Jaish al-Sunnah and the Turkestan forces (all not excluded from the Cease-fire) fighting within the ranks of Jaish al-Fateh, the “army of conquest,” which includes more jihadist organizations and others more moderate.[...]
    Now that over 97 cities and towns are engaged in the cessation of hostilities (COH), the Russian President Vladimir Putin needs a strong case to return to the Syrian arena in full force. Today, Moscow has placed itself alongside flexible American diplomacy, which in Syria changes according to developments and is unwilling to re-initiate a military campaign that could be considered aggressive to various countries in the Middle East. Such a flexible Russian attitude has angered Tehran and Damascus and their proxy allies, forcing them to alter plans of deployment.[...]
    Decision makers in Syria say “Moscow gave the time for rebels to regroup and reorganise their offensives. There is no point in fighting and dying in areas we don’t need to hold on to. Before the Russian intervention, we were defending the main cities and no force could have managed to break in. Now we are on several fronts without serious coordination between all forces. It is time to change tactics and reduce military deployment”.[...]
    “Countries in the region are prepared to wait seven more months for a new U.S. President who would interact with Assad more aggressively than President Barack Obama. These countries will continue supporting the rebels in the next 7 months, sending money and weapons so they are prepared for another confrontation. The allies of Damascus consider Russia has repeated what the late President of Egypt Anwar al-Sadat did in 1973 when he stopped the war suddenly and gave Israel the opportunity to regroup its forces, returning to regain the initiative and overcome the Egyptian third army, all of which resulted in the Camp David agreement”.[...]
    It is therefore expected that Hezbollah, a strong and effective ally of Damascus, will modify its deployment plans on the battlefield to mitigate the human losses as long as there is an unclear horizon and that Russian politics in Syria are unclear, say the sources. Six months ago, Damascus and its allies decided to retreat to the main cities and abandon distant and rural areas, difficult to supply logistically and considered less strategic. Today, Hezbollah refuses to engage in all on-going battles when military plans are drawn up but not implemented, even with limited officers. If Russia is willing to hit only ISIS in the East of Syria and refrain from hitting al-Nusra and other jihadists spread in vast area around Aleppo, Hezbollah is not willing to lose more men to keep a status quo. There will be no withdrawal from Syria but redeployment and reduce participation in many forthcoming battles, according to sources on the ground.
    A fuzzy future is overwhelming Syria. It seems that the appeasing Russian policy of appeasement with regard to Jahbat al-Nusra, Ahrar al-Sham and other jihadists will negatively affect the Syrian army provided that there are no other changes in the Syrian dynamic. The war in Syria is not expected to end soon.

    Article original en arabe dans le journal koweïtien al-Raï ici : http://www.alraimedia.com/ar/article/special-reports/2016/05/10/678502/nr/syria

    • Un article d’al-Monitor rapportait l’agacement des Iraniens quant à la cessation des hostilités qui privait Damas d’initiative tout en permettant à Jaysh al-Fatah (dont al-Nousra et le TIP exclus de la Cessation des hostilités) de faire des avancées importantes au sud d’Alep, dont récemment à Khan Touman :
      http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2016/05/iran-syria-heavy-losses-khan-tuman.html

      The Khan Tuman attack took place one day after the United States and Russia announced a cease-fire in Aleppo province. Kowsari denounced the cease-fire as simply being another method for the United States to achieve its goals in Syria, and he accused the United States of working with opposition groups to violate the cease-fires.

      According to Entekhab website, quoting Lebanon’s As-Safir newspaper, during a May 7 meeting between Assad and Ali Akbar Velayati, foreign policy adviser to Supreme Leader Ayatollah Ali Khamenei, Iranian officials had reportedly conveyed their concern about Russia’s proposals for a political solution at a time when armed opposition groups are increasing their forces traveling through Turkey. The Iranians reportedly believe that the political solutions would limit Russia’s military involvement before having established dominance over the armed fighters and this would cause a change in the battles.

  • The Secret Behind the #Yemen War
    https://consortiumnews.com/2016/05/07/the-secret-behind-the-yemen-war

    A recent PBS report about the war in Yemen exposed the secret connection between the U.S.-Saudi alliance and Al Qaeda, a reality that also underscores the jihadist violence in Syria, writes Daniel Lazare.

    [...]

    PBS Frontline’s “Yemen Under Siege,” which aired on May 3, makes for powerful viewing. A first-hand look at the devastation that the U.S., Saudi Arabia, and other powers have visited on one of the poorest countries in the Middle East, the 35-minute documentary shows families struggling amid the rubble, children dying from mortar attacks, surgeons operating without anesthesia, and other such horrors.

    But the most important revelation comes almost as an aside. Interviewing pro-Saudi fighters near the central Yemeni city of Taiz, journalist Safa Al Ahmad suddenly hears shouting. “What’s wrong?” she asks. “Who are they? They don’t want me to be here?”

    A soldier explains that the people making a ruckus are Ansar al Sharia, i.e. fighters for shari‘a. “And he just says quite casually, these are #Al_Qaeda in the Arabian Peninsula,” Al Ahmad says later of the local Al Qaeda affiliate often referred to as #AQAP. “And he referred to them by their local name, which is Ansar al Sharia. He revealed what is considered an open secret in the front lines, that they [AQAP] had been fighting with all the different factions, the [pro-Saudi] Yemeni factions and the [U.S.-Saudi] coalition against the Houthis.”

    [...]

    “But you fight together at the front line?” Al Ahmad asks.

    “For sure. At the front, we are together.”

    With that, the documentary lifts the lid on perhaps the single most incoherent aspect of U.S. policy in the Middle East. On one hand, the United States claims to be fighting Al Qaeda, and indeed AQAP, regarded as one of Al Qaeda’s most aggressive franchises, has been a prime target of U.S. drone strikes ever since the war on terror began.

    At the same time, though, the U.S. provides military backing for forces led by Saudi Arabia, the United Arab Emirates, and other Persian Gulf petro-states that welcome AQAP fighters into their ranks as full and active participants in the anti-Houthi crusade.

    The U.S. opposes Al Qaeda, on one hand, but supports elements that ally with it, on the other.

    #chaos #Etats-Unis

  • Article de la revue militaire britannique IHS Jane’s sur la base militaire russe à Palmyre.
    Evoquée déjà à partir des images de l’AFP ici : http://seenthis.net/messages/486728 (et le commentaire d’@simplicissimus sur le matériel observé)
    Russia sets up Palmyra base
    IHS Jane’s 360 / 10.05.16
    http://www.janes.com/article/60102/russia-sets-up-palmyra-base

    Russian ground forces have set up a forward operating base in the central Syrian city of Tadmur, the home of the ancient ruins of Palmyra, and installed an air-defence system to protect the site.
    A video released by the AFP news agency on 7 May showed the Russian base has been built just to the west of the city, with Fakhr-al-Din al-Maani Castle less than 1.5 km further to the west, and the ruins to the south.
    The base is secured by a high chain-link fence topped with razor wire and has prefabricated container buildings, large tents for equipment maintenance, a field kitchen, and satellite communications dishes. A Russian flag could be seen flying inside the base.
    A Pantsyr-S1 air-defence system was seen in the footage as well as at least three BTR-82A and three BTR-80 armoured personnel carriers (APCs), suggesting a Russian combat unit has been deployed to the base. [...]
    Video footage has shown formations of between three and seven Russian attack helicopters launching strikes along this road in a bid to break the siege of Dayr al-Zawr city.

  • http://www.salon.com/2016/05/09/media_really_got_isis_wrong_its_brutality_helped_al_qaeda_terrorism_expert_sa

    “The media really got ISIS wrong for a long time,” argues scholar Max Abrahms, a prominent terrorism expert.

    Many Western media outlets “made it seem as if ISIS has a big advantage over al-Qaeda because it is even more radical; that because the group uses violence in such a brutal fashion, it will be able to out-recruit al-Qaeda, have a larger membership size, more staying power and greater capabilities.”

    Yet actually, in the long term, Abrahms says, al-Qaeda is the group that has benefited the most from ISIS’ extremism, because it allows al-Qaeda to present itself as the more “moderate” alternative.

    ISIS’ brutality, and the attention much of the world has paid to the extremist group, has allowed al-Qaeda to grow with much less opposition, and even with support of U.S. allies in some areas, particularly in Syria.

    Max Abrahms is an assistant professor of political science at Northeastern University who has closely studied terrorism for more than a decade.

  • مجتهد : تغريدات تفصيلية عن العلاقة بين بن زايد وبن سلمان وأثر هذه العلاقة على السياسة السعودية – موقع قناة المنار – لبنان
    http://almanar.com.lb/220031

    Mujtahid et ses tweets font à nouveau jaser dans le monde arabe. Pour lui (comme pour beaucoup d’autres), le vice-vice roi l’est déjà (roi, pas vicieux). Sa vision (autre que celle de la publicité pour l’Arabie saoudite 2030) : plaire aux USA en « combattant le terrorisme », en détournant les Saoudiens de la religion (torp extrémiste) et en se rapprochant d’Israël (dont le lobby serait utilisé pour inciter les USA à rester « fidèles » aux Saoudiens).

    #arabie_saoudite #mbs

  • La Palme d’Or du journaliste bien dressé est attribuée à… Sinan Salaheddin et Susannah George, auteurs de cette magnifique « Big story » de l’AP. Se demandant pourquoi les Irakiens ont une image aussi détestable des États-Unis, la réponse est : à cause des théories du complot (et non parce que les États-Unis auraient affamé, bombardé, envahi, rebombardé, tiré sur tout ce qui bouge, torturé, humilié, violé, volé, pillé, utilisé des armes terrifiantes à hautes doses, lâché des dizaines de milliers de mercenaires jouant aux cow-boys dans les villes irakiennes, distribué des millions de dollars à tous les salopards sectaires du coin…). Une récompense remportée haut la main, parce que « conspiracy theories » n’est pas utilisé une fois, mais deux fois.

    US struggles to convince Iraqis it doesn’t support IS
    http://bigstory.ap.org/article/6a235d57456b41edae135cf0ce275233/us-struggles-convince-iraqis-it-doesnt-support

    Newspapers and TV networks repeat conspiracy theories that the U.S. created the jihadi group to sow chaos in the region in order to seize its oil.

    […]

    40 percent believe that U.S. policy is working to “destabilize Iraq and control its natural resources,” and a third believe America “supports terrorism in general and (IS) specifically.”

    […]

    Skepticism about U.S. motives is deeply rooted in Iraq, where many still blame the chaos after the 2003 invasion that toppled Saddam Hussein on American malice rather than incompetence. The conspiracy theories are also stoked by neighboring Iran, which backs powerful militias and political parties with active media operations.

    (Un prix bien mérité qui nous rappelle que pour faire un bon journaliste, il faut avant tout une bonne mentalité de clébard.)

    • L’article ne rappelle pas (non plus) que les Syriens partagent cette même « théorie du complot » avec Les Irakiens. Règle number one de l’orientalisme aux ordres : ne jamais se demander pour quelle raison les premiers « bénéficiaires » des processus de démocratisation made in America ont de telles idées…

    • J’aime cette phrase : « on American malice rather than incompetence ». Etre capable de mobiliser et faire la guerre a si grande echelle, par incompetence...

  • Iraqi Kurds Build Washington Lobbying Machine to Fund War Against ISIS - The New York Times
    http://www.nytimes.com/2016/05/07/us/politics/iraqi-kurds-build-washington-lobbying-machine-against-isis.html?ref=todaysp

    Amitiés kurdo-israéliennes... Il s’agit des Kurdes d’Irak. Leurs liens avec Israël sont malheureusement connus depuis longtemps. (Via Angry Arab.)

    To bolster the effort, the Kurdistan government has sent a stream of top officials to Washington, including Mr. Talabani, as well as Sherzad O. Mamsani, who was recently named as Kurdistan’s first director of Jewish affairs in an open appeal to build support in Israel for the Kurdish effort.

    Already, the Kurds have started to receive some behind-the-scenes support from political consultants who work on Israel’s behalf in Washington and who see the Kurds — a minority group that like the Jews have at times been targeted for persecution by Arabs in the Middle East — as an unusual but potentially important ally.

    It is a delicate relationship, Ms. Abdul Rahman agreed, because the Kurds cannot appear to be too closely aligned with Israel without causing tensions with neighbors like Iran.

    “Here in Washington, if the pro-Jewish and pro-Israel interests see the Kurds are a friend of the Jewish community, it could lead to Congress being even more forceful in its support of the Kurdish Regional Government,” said Zach D. Huff, a political consultant who traveled to Washington from Israel in April to help the Kurdish lobbying effort, a visit that included a meeting with the powerful, American Israel Public Affairs Committee, to ask for its assistance.

    Just last month, two House lawmakers — Representatives Ileana Ros-Lehtinen, Republican of Florida, and Brad Sherman, Democrat of California — both known as strong supporters of Israel, introduced their own resolution, asking the State Department to send military assistance to the Kurds.

    #Kurdistan #Israël #Irak

  • Obama official says he pushed a ‘narrative’ to media to sell the Iran nuclear deal
    https://www.washingtonpost.com/lifestyle/style/obama-official-says-he-pushed-a-narrative-to-media-to-sell-the-iran-nuclear-deal/2016/05/06/5b90d984-13a1-11e6-8967-7ac733c56f12_story.html

    Ben Rhodes, the deputy national security adviser for strategic communications, told the New York Times magazine that he helped promote a “narrative” that the administration started negotiations with Iran after the supposedly moderate Hassan Rouhani was elected president in 2013. In fact, the administration’s negotiations actually began earlier, with the country’s powerful Islamic faction, and the framework for an agreement was hammered out before Rouhani’s election.

    Et ça ne pouvait que marcher, puisque...

    ... Rhodes, 38, said in the article that it was easy to shape a favorable impression of the proposed agreement because of the inexperience of many of those covering the issue.

    “All these newspapers used to have foreign bureaus,” he said. “Now they don’t. They call us to explain to them what’s happening in Moscow and Cairo. Most of the outlets are reporting on world events from Washington. The average reporter we talk to is 27 years old, and their only reporting experience consists of being around political campaigns. That’s a sea change. They literally know nothing.”

    #journalisme #nul

  • Alain Juillet : « Le renseignement doit être neutre »
    http://www.parismatch.com/Actu/International/Alain-Juillet-Un-service-de-renseignement-doit-etre-neutre-962323

    Il est certain que sur la Syrie ou l’Ukraine, les Français se sont trompés. Soit les services ont donné de mauvaises informations, soit ce sont les politiques qui, malgré les informations, ont voulu aller dans un sens qui n’était pas celui de la réalité. Sur la question syrienne, on a ignoré la réalité… À l’époque des conflits en Irak et des quatre journalistes otages en Syrie, nous avions de bonnes relations, non officielles, avec les services syriens. Ces relations nous ont toujours servi. Brutalement, on coupe les ponts. C’est une absurdité totale. À côté de ça, on va se faire manipuler en aidant des gens, prétendument rebelles, alors qu’en réalité il s’agissait d’équipes d’Al-Qaïda poussées par des pays du Golfe. Si on l’a fait, cela veut dire qu’on n’a tenu aucun compte de l’avis des services de renseignement. C’est une faute grave.

    Alain Juillet, président de l’Académie de l’intelligence économique, ancien directeur du renseignement à la DGSE.

    #syrie

    • Dans la légende de la photo :

      [le conflit ukrainien,] Une crise qui, selon Alain Juillet, pourrait avoir été « montée de toutes pièces par les néoconservateurs américains »

      Une « possibilité » mise au conditionnel. L’article n’en dit pas beaucoup plus :

      Pour résumer, on en arrive à avoir des décisions politiques qui vont contre les intérêts de notre pays ?
      Je pense que oui. Dans l’affaire ukrainienne, c’est flagrant. Pour aller dans le sens des Américains, nous n’avons pas anticipé les conséquences de l’embargo contre la Russie. Cela crée des problèmes chez eux, mais regardez ce qu’il se passe chez nous avec l’agriculture ! Nous lui avons coupé son débouché vers la Russie. Ce n’est pas glorieux. Même aux États-Unis, on commence à dire que cette affaire a été montée de toutes pièces par les néoconservateurs américains. La montée en puissance de Donald Trump nous montre que les Américains commencent à laver leur linge sale. Quand Trump dit que la guerre en Irak était une erreur, il brise un tabou chez les Républicains, qui avaient enterré l’affaire. Et pour l’Ukraine, c’est pareil… La semaine dernière, deux articles sont sortis qui s’interrogeaient sur ce que les Américains avaient été faire dans cette histoire. La crise en Ukraine a encouragé tous les trafics, tout ça pour une histoire de radars aux frontières voulus par les néoconservateurs.

      À quoi succède, immédiatement, la « question » suivante (il est important visiblement de ne pas rester sur une vilaine impression) :

      On a aussi donné des arguments à Poutine pour jouer le rôle de l’agressé…

      « Question » qu’Alain Juillet ne prend pas la peine de relever…

    • Sur l’articulation des « services » et de la politique :

      En ce qui nous concerne, sur la Libye comme sur la Syrie, est-ce que les informations données n’ont pas été tendancieuses, sur le mode « Vous voulez que ce soit un diable, et bien moi je vais vous en faire un diable » ? Dans ces cas, on sort complètement des limites de la règle.

      (question rhétorique, ce qu’a bien compris le journaliste…)

      Vous venez de nous donner des exemples qui sortent du cadre de la règle…

      (mais peut-être ne pensait-il qu’à l’exemple (états-unien) cité juste avant)

  • Compte rendu du livre sur l’Etat Islmaique du fameux Abdel Bari Atwan dont @gonzo nous synthétise quasi quotidiennement la pensée. On comprend à le lire ce qui vous rapproche...

    Book Review : Islamic State : The Digital Caliphate by Abdel Bari Atwan | LSE Review of Books
    http://blogs.lse.ac.uk/lsereviewofbooks/2015/09/24/book-review-islamic-state-the-digital-caliphate-by-abdel-bari-atwan/?platform=hootsuite

    Much of Atwan’s analysis focuses on the role that digital technology has played in the rise of Islamic State, and this is one of the most fascinating aspects of his book. From their prolific use of dark net, hacking and international cyber-attacks to the development of jihadist computer games and Islamist match-making apps, ISIS members have proven themselves to be, in Atwan’s words, “masters of the digital universe.”

    Atwan does an admirable job of explaining the seeming paradox by which Islamic State exploits 21st century technology and cultural trends in pursuit of a society grounded in the mores of the Middle Ages. This is especially true of his account of Islamic State’s sophisticated propaganda wing, which not only keeps existing followers in the Middle East ‘on message’ but enables ISIS to attract, groom and direct new members across the globe. The group has been frighteningly successful in this regard; some 30,000 foreigners have already joined its ranks and, Atwan notes, “hundreds of new recruits turn up every day across the territories under Islamic State control.”
    Islamic_State_(IS)_insurgents,_Anbar_Province,_IraqImage credit: Islamic State group in Anbar, Iraq (Wikipedia Public Domain)

    This points to another strength of the book, namely, its rich description of the manner in which ISIS territories are actually governed. Drawing on sources within Islamic State itself, Atwan provides the reader with vivid insights into the institutional structures of the fledgling caliphate and the means by which its leaders intend to build and consolidate state capacity. Uniformed police, efficient sharia courts, minted currency, health services, basic infrastructure, education (except in subjects such as evolutionary biology and philosophy) — ISIS is providing all of these, and doing so has helped it to win significant support from populations long exposed to war, corruption and chaos. The fact that Islamic State deliberately fosters such disorder, however, has been buried under the piles of cash generated by its capture and exploitation of key oilfields and refineries.

    The only real weaknesses of Islamic State: The Digital Caliphate are the bias and hyperbole its author tends to display when discussing US foreign policy, Israel, or the West’s treatment of its Muslim citizens. When Atwan tosses about the term “conspiracy” in the context of falling oil prices, for example, or talks of multinational companies “prowling around” Iraq in search of “tantalising prey,” it becomes difficult to take his argument completely seriously.

  • Sur le comportement louche de Barzani (PDK) et du Gouvernement Régional du Kurdistan irakien lors de la prise de Mossoul par Da’ich en juin 2014, concomitante de la prise de contrôle de Kirkouk et d’un partie des « territoires disputés » par le GRK :

    Wassim Nasr « Etat islamique, le fait accompli » pages 102-104 :

    J’étais en contact avec Ibn al-Rafidayn, un des principaux responsables médias de l’EI [...] L’homme ne tardera pas à franchir le pont entre les deux rives de Mossoul, en conquérant. [...]
    Il m’affirmera aussi qu’"une force de 250 Pershmergas était rentrée dans la ville la veille [de sa prise par Da’ich] pour exfiltrer un nombre de notables kurdes, quelques officiers et certains de leurs collaborateurs."

    Fabrice Balanche dans un article récent pour la revue Hérodote (n° 160-161 1er trimestre 2016) - article que je trouve bon malgré les biais habituels de Balanche :
    « Syrie : de la révolution laïque et démocratique à Daech »
    https://www.academia.edu/24956327/Syria_from_a_nonreligious_and_democratic_revolution_to_Daesh_in_French_

    En Irak, le gouvernement régional kurde, dirigé par Massoud Barzani, et l’ancien Premier ministre Nouri al-Maliki ont également joué avec le feu en laissant se développer Daech. Pour les Kurdes, une insurrection sunnite était une excellente occasion pour s’emparer des territoires disputés, en particulier Kirkouk. Quant à Nouri al-Maliki, la menace Daech lui a permis de souder le camp chiite et d’obtenir l’aval des États-Unis et de l’Iran pour sa réélection. Mais Barzani et Maliki avaient tous deux négligé la puissance de Daech : sans l’inter-vention du PKK et de l’Iran, Erbil aurait été prise par Daech en juin 2014.

    A ceci il faut ajouter :
    – l’incrimination précise par Luizard dans son livre « Le piège Daech » de Barzani et du GRK dans un marché avec Da’ich consistant pour Da’ich a interdire à ses troupes d’attaquer Kirkouk et à Barzani de retirer ses Peshmergas de Mossoul afin que chacun puisse prendre le territoire qu’il convoite. Cette assertion sera répétée par Luizard dans une conférence à l’IREMMO : http://seenthis.net/messages/456104#message456267
    – Un article dans Newsweek, référencé par @nidal, accusant le GRK d’avoir livré des armes, dont des missiles anti-tanks Kornet, à Da’ich et d’avoir délibérément abondonné le Sinjar et ses yézidis :
    http://seenthis.net/messages/456104#message456267

    • Toujours dans le bouquin de Wassim Nasr, « Etat islamique, le fait accompli », pages 125-126 :

      Fin juillet - début août 2014, les djihadistes de l’EI entament une guerre ouverte sur tous les fronts de Syrie et d’Irak. [...]
      Après une accalmie temporaire avec certains groupes kurdes, comme lors de l’accord tacite de Mossoul, l’EI va relancer l’offensive et investir les villes de Zoular et de Sinjar. Selon une source kurde syrienne proche du YPG, « les Peshmergas n’avaient pas ordre de se battre, tout simplement ils étaient livrés à eux-mêmes ». [...] Les Peshmergas ont déserté le passage frontalier de Rabiaa avec la Syrie en trouvant refuge du côté syrien de la frontière avant de repasser vers le Kurdistan irakien plus au nord. Très vite, le YPG a essayé de remplir le vide laissé par les Peshmergas. Cela prendra plusieurs mois avant que les djihadistes ne soient chassés du poste frontière.
      A l’écriture de ces lignes , les combats entre Peshmergas et djihadistes n’ont jamais dépassé les frontières administratives du Kurdistan irakien. Erbil [Barzani et le GRK] avait même profité du chaos causé par la fulgurante avancée de l’EI pour investir la ville disputée de Kirkouk et chasser les troupes gouvernementales de Bagdad.

      Puis dans la note infrapaginale page 126 :

      C’est dans ce contexte là aussi que la plaine de Ninive et ses chrétiens ont été abandonnés à leur sort. Tout comme les Yézidis, qui appartiennent à l’ethnie kurde.

  • Comment la Grande Bretagne finance la « guerre de propagande » contre l’EIIL (Daesh) en Syrie
    Ian Cobain, Alice Ross, Rob Evans, Mona Mahmood, The Guardian (UK) 3 mai 2016 traduit de l’anglais par Djazaïri
    https://mounadil.wordpress.com/2016/05/05/syrie-ici-londres-ou-la-grande-manip-de-linformation

    (...) Le gouvernement britannique mène une guerre de l’information en Syrie en finançant des opérations médiatiques pour plusieurs organisations rebelles, sur le front étranger de ce que David Cameron a appelé « la guerre de propagande » contre l’Etat Islamique.

    Cette campagne vise à améliorer la réputation de ce que le gouvernement appelle « l’opposition armée modérée », une alliance complexe et changeante de factions armées.

    Décider quelles factions soutenir est risqué pour le gouvernement parce que de nombreuses organisations sont devenues de plus en plus extrémistes en cette cinquième année de guerre civile qui se poursuit.

    Les sous-traitants recrutés par le ministère des affaires étrangères mais supervisés par le ministère de la défense (Ministry of Defence, Mod), produisent des vidéos, des photos, des émissions radiophoniques, des imprimés et des posts sur les médias sociaux avec les logos des organisations armées et ils animent avec efficacité un bureau de presse pour les combattants d’opposition.

    Ce matériel est diffusé sur les médias audiovisuels arabophones et publiés en ligne dans aucune indication de l’implication du gouvernement britannique.(...)

  • الجبير يعود لتهديداته.. وكيري يتوعد بعواقب وخيمة.. واوغلو يريد ارسال قوات برية.. ولكن معارك حلب تزداد اشتعالا.. ما الذي يجري بالضبط؟ وما هو الهدف الحقيقي منها؟ وهل هناك اي فرصة جدية لتطبيقها؟ | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=434437

    Dans le dernier papier d’ABA, ce petit passage : « Ceci (la possibilité de missiles sol-air) explique la décision de retirer (de Syrie) 30 Sukhoi 25, plus anciens et moins développés, susceptibles d’être abattus par des missiles sol-air américains, ceux que l’opposition syrienne réclame... »

    هذا ما يفسر القرار الروسي الذي جرى اتخاذه امس بسحب 30 طائرة من طراز “سوخوي 25″ القديمة والاقل تطورا، ويمكن اسقاطها بسهولة بصواريخ “مان باد” الامريكية التي تطالب المعارضة بالحصول عليها، (المقاتلات التركية اسقطت احداها قبل بضعة اشهر).

    #syrie

  • Romain Caillet est fiché S pour son passé de jihadiste, qui n’a plus rien à voir, bien sûr, avec son présent de salafiste modéré :
    http://teleobs.nouvelobs.com/actualites/20160504.OBS9881/romain-caillet-le-m-djihadisme-est-fiche-s.html?xtref=https://www.facebook.com/#https://www.facebook.com

    Au milieu des années 2000, Romain Caillet, qui intervenait sur les forums islamistes sous le pseudonyme de « Colonel Salafi », ne cachait pas ses positions en faveur du djihad. Vivant en Egypte, il suivait notamment les cours de l’institut Qortoba, fermé en 2005 à la demande des services de renseignements occidentaux qui y voyaient une officine de recrutement djihadiste. Il y fréquentait notamment les frères Clain, dont l’aîné, Fabien, réputé être aujourd’hui un cadre important de Daech, a revendiqué les attentats de novembre dernier pour le compte de l’organisation terroriste. Il le reconnaîtra au cours d’une garde à vue dans les locaux de la Sous-Direction anti-terroriste (SDAT) en janvier 2008. Il précisera :
    « Sur le djihad, je ne suis plus d’accord avec les Clain. Depuis mars 2007, je ne suis plus pour le djihad parce que je m’oppose au fait d’entraîner des jeunes pour se sacrifier à mourir sans avoir acquis au préalable les bases de l’islam. »

    Et de préciser, doctement : « Les dirigeants d’Al-Qaida sont des ignorants. » Dans cette confession inédite, que « TéléObs » a pu consulter, il fera également part de ses remords d’ancien propagandiste djihadiste : « J’espère ne pas avoir été la cause d’enrôlement de jeunes au djihad. J’ai essayé de réparer mes erreurs en postant [sur internet, NDLR] des repentirs publics. » Après cet interrogatoire, il changera effectivement de pseudo sur les sites islamistes, expliquant à ses correspondants son revirement : « Quand j’étais djihadiste, je dormais mal la nuit en pensant aux attentats. » La justice ne retiendra aucune charge contre lui.

    Mais de ce passé controversé, Romain Caillet a hérité d’une fiche « S » à son nom, toujours active dans les services antiterroristes aujourd’hui. Elle a notamment ressurgi en marge de la récente enquête sur l’affaire Sid Ahmed Ghlam, cette tentative d’attentat contre une église de Villejuif dans laquelle une jeune fille a été assassinée. Le seul tort de Romain Caillet était d’avoir été en contact avec un ancien ami du temps de l’Egypte, en relation avec le réseau terroriste.

    Pour mémoire les services libanais lui ont demandé il y a quelques temps de quitter le territoire : http://seenthis.net/messages/347851 , selon l’article pour des « raisons obscures ».

    • #Enorme comme dirait l’autre (même si ça circulait déjà sur Twitter, mais sans preuves).

      En revanche, comme pour son départ de Beyrouth, je pense qu’on va à nouveau traiter le sujet en évitant soigneusement certains éléments…

      – Ce type n’est pas sorti de nulle part : c’est un produit de l’écurie Burgat.
      – Il doit sa « crédibilité » à des instances de légitimation universitaires.
      – Il doit aussi sa crédibilité à des publications qui n’ont cessé de le citer.
      – Et ces instances (universitaires/médiatiques) ont continué à le légitimer alors même que « tous les voyants » étaient au rouge, et que sans même connaître les détails de son passé, on pouvait déjà trouver ses positions très identifiables.

      Il faut aussi s’interroger (ce qui ne sera pas fait, j’en suis certain) sur l’utilité de ses publications…
      – Caillet a été l’un des seuls analystes à donner du crédit au bouffon/escroc de Saïda, Ahmad Assir (alors qu’il bénéficiait lui-même d’une légitimation institutionnelle française).
      – Il a été clairement utile à légitimer la rébellitude syrienne, et cela en partenariat direct avec Burgat. (Thèmes : Al-Nusra est trop violent pour ne pas être une création du régime ; et : la rébellion n’est sectaire que comme conséquence des manipulations du régime, alors que les troupes pro-régime sont dès le début motivées avant tout par des considérations sectaires – ce qui mène au thème des « jihadistes chiites ».)
      – Presque accessoirement (mais c’était pour moi le signe le plus dangereux) : travail de délégitimation systématique de l’armée libanaise, et à l’inverse légitimation du terrorisme contre le Liban (un très beau moment : attentat dans Beyrouth présenté comme « l’anti-impérialisme » qui a changé de camp, puisque maintenant l’anti-impérialisme ce serait faire sauter des bombes pour libérer le Liban de l’occupation par le Hezbollah…).

      Et le détail qui ne sera jamais interrogé : pourquoi un ancien fanatique jihadiste passe-t-il son temps à dire toute son admiration pour l’armée israélienne ?

    • Bonjour, c’est passionnant ce que vous racontez. Donc le « djhadisme chiite » c’est une pure construction ? Al-Nusra est un un produit d’Assad ? Sinon, c’est un hasard si la position du Quai d’Orsay pro-rebelles en Syrie est proche de celle de Caillet ?

      Il y un papier de blog du Monde.fr sur le « djihadisme chiite » : http://syrie.blog.lemonde.fr/2015/04/13/les-djihadistes-chiites-lautre-menace-pour-lavenir-de-la-syrie-et

    • Vous avez mal saisi ce que disait Nidal sur al-Nousra.

      Al-Nousra est une excroissance de l’Etat islamique en Irak (alors filiale irakienne d’AQ) avant que les deux groupes ne se scindent à partir de 2013.
      C’est Caillet qui a prétendu au début (en 2012) qu’il se pourrait bien que ce soit une création d’Assad, selon lui pour discréditer la gentille rébellion syrienne : http://seenthis.net/messages/286112#message286294
      Ça m’étonnerait fort que quiconque ose encore soutenir publiquement une telle connerie, y compris Caillet - même si un de ses variantes a la vue dure : « Assad a créé Da’ich ».
      Pour quelqu’un qui prétend détenir son expertise de la fréquentation et de discussion avec des jihadistes, Caillet s’est posé là !

      Je m’appuie ici sur « Etat islamique, le fait accompli » pages 45-46 de Wassim Nasr. Un an après les supputations fantaisistes de Caillet, en avril 2013, al-Baghdadi (chef de l’Etat islamique en Irak) diffuse un communiqué audio où il raconte que c’est lui qui a décidé de la création d’al-Nousra comme branche armée de l’EII en Syrie et qu’il avait mandaté al-joulani pour cela et l’appelant « un de ses soldats ». Dans le même communiqué il ordonne la dissolution d’al-Nousra et sa fusion avec l’EII dans une nouvelle entité : l’EIIL (Da’ich).
      al-Joulani (chef d’al-Nousra) admettra dans une réponse à ce communiqué, les informations données par al-Baghdadi mais refuse la fusion dans l’EIIL et renouvelle son allégeance à al-Zawahiri et al-Qaïda.
      Début du conflit entre les deux groupes jihadistes...
      Un peu plus tard al-Zawahiri acceptera publiquement l’allégeance d’al-Joulani et al-Nousra deviendra « officiellement » l’"Organisation al-Qaïda au pays de Sham".

    • Autre aspect rigolo, comme le fait remarquer un bon copain : Caillet est une assez parfaite illustration de la théorie d’Olivier Roy (et donc un contre-exemple de la théorie de Burgat).

    • Je ne suis pas certain qu’il faille se réjouir de la possibilité d’être condamné (à la perte de son boulot, à la vindicte populaire) sur la base de simples fiches de police opportunément jetées en pâture, sans jugement, sans justice. Ce n’est une bonne nouvelle ni pour les chercheurs, ni pour les journalistes - quoi qu’on pense de ce qu’écrit RC (dans lequel il y a, à mon sens, sans doute plus d’absence de réflexion sur les contraintes de l’expression publique que de machiavélisme).

    • @argos : j’aurais pu le préciser ici, comme je l’ai fait hier sur Twitter : le thème de la fiche S n’est absolument pas intéressant (et plutôt contre-productif à mon avis). C’est tellement n’importe quoi qu’on pourra même trouver des gens à s’en gargariser. En revanche, le thème qui circulait de manière relativement souterraine sur Twitter (et sans preuves jusqu’à hier), ce sont ses messages en tant que « Colonel Salafi » sur Ansaar.info (et, selon ces méchants messages, sans doute sous une autre identité sur un autre site, je te laisse chercher). Quand quelqu’un parviendra à mettre la main sur les archives de ces messages (j’ai essayé, même Archive.org n’a pas grand chose à proposer), on pourra vraiment commencer à rigoler.

      J’ai modifié mon message, je n’avais pas vu ceci : BFMTV renvoie Romain Caillet : l’expert affirme qu’il ne se savait pas fiché
      https://francais.rt.com/france/20154-affaire-romain-caillet--bfm

      Suite aux révélations sur Romain Caillet, fiché S et proche de djihadistes, la chaîne d’information en continu a décidé de mettre un terme à leur collaboration. Depuis plusieurs mois, il officiait en tant que consultant sur le terrorisme.

    • Sur le fameux « Colonel Salafi », pas grand chose d’accessible sur le Web. Juste des mentions dans ce vieil article d’octobre 2004 : Internet : visite d’un site jihadiste en langue française
      http://www.terrorisme.net/p/article_133.shtml

      Le 8 octobre 2004, un membre du forum d’Ansaar.info utilisant le pseudonyme de Colonel salafi (sic) accompagné d’une photographie d’Ayman al-Zawahiri est fier de pouvoir annoncer la bonne nouvelle à ses camarades : « L’imam des Habaches s’est fait planter » (re-sic). Il fait référence à l’agression au couteau de la part d’un déséquilibré, dont a été victime le jour même l’imam du Centre islamique de Lausanne, qui appartient en effet au mouvement controversé des Habaches. Colonel salafi - on peut présumer qu’il n’a pas tout à fait atteint l’âge habituellement associé au grade dont son pseudonyme le pare... - affiche de petits « emoticons » (smileys) réjouis à la fin de son message. Pour toute réponse, Abou Aymane, superviseur du site, qui arbore pour sa part l’image d’un combattant masqué avec une mitraillette à la main, lance une aimable imprécation à l’intention des Habaches : « Qu’Allah leur envoie la peste ou le choléra ! »

      Bienvenue sur le site Ansaar.info, dont le forum affiche en bande de titre « Gloire et pureté à l’Islam ! », sur fond de mitraillette. Le type de vocabulaire utilisé, les discussions, montrent vite que la plupart des habitués du forum ne vivent pas dans le monde arabe, mais surtout dans des banlieues de grandes villes francophones d’Europe. « Rien en français ? », interroge une jeune fille aux inclinations jihadistes, déçue de ne trouver que des sites en arabe dans une longue liste de bonnes adresses recommandées aux admirateurs d’Oussama ben Laden et de ses pareils.

      […]

      De même, la libération des deux otages italiennes en Irak a été évoquée par Colonel salafi de façon approbatrice, sous le titre « Les innocents n’ont rien à craindre des mujahidin » :

      « Parce qu’en tant que militantes altermondialistes ; elles étaient forcément contre la guerre en Irak. Parce qu’elles effectuaient un travail humanitaire. Et enfin, parce que ce sont des femmes. Je pense que leur libération est conforme aux lois de la guerre selon la shari’a et que la da’wa des mujahidin en Irak touchera encore plus de coeurs, insha Allah. »

    • Ce serait pas possible de faire un papier posant des questions sur Caillet et de manière générale sur l’essor de la « jihadologie » ? Il manque vraiment un contre-argumentaire/enquête qui pose des questions sur ce groupe de jihadologues qui a le vent en poupe.

  • La trêve étendue à Alep, dont la ville même, à la suite d’un accord entre Russes et Américains, pour une durée de 48h
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20160504-syrie-accord-moscou-washington-une-cessation-hostilites-alep?ns_campaig

    Le département d’Etat américain a confirmé mercredi soir un accord entre Washington et Moscou portant sur l’extension à la ville d’Alep de la cessation des hostilités. Damas s’engage à respecter une trêve de 48 heures à Alep à partir de jeudi matin.
    C’est par un bref communiqué que le département d’Etat américain a confirmé l’accord. Cette trêve « est entrée en vigueur aujourd’hui à 00H01 », heure locale, « dans la province d’Alep, y compris dans la ville d’Alep », précise le communiqué. « Nous avons constaté une réduction générale de la violence dans ces zones, même s’il y a des informations faisant état de la poursuite de combats à certains endroits », ajoute le département d’Etat américain, dans ce communiqué.

    A court terme c’est certainement une bonne nouvelle pour les civils d’Alep, ceux de la zone gouvernementale (la majorité de la population restant à Alep), comme ceux de la zone rebelle.
    Première remarque. S’il est aisé de comprendre comment Moscou peut faire pression sur Damas pour faire respecter cette trêve temporaire - que l’on cherchera à reconduire, on comprend moins comment les Américains peuvent garantir une telle trêve puisque leur position officielle a toujours été de dire qu’ils n’avaient pas de moyens de pression pour faire respecter la trêve à al-Nousra. Soit c’est faux et ils disposent bien de moyens au moins indirects (par leurs alliés) pour cela, soit c’est un accord de dupes.
    Seconde remarque la cessation des hostilités n’ayant jamais concerné Alep, le fait de passer d’un accord tacite, qui durant la trêve avait amené aussi le calme à Alep, à un accord officiel (même temporaire) est une vraie victoire pour al-Nousra puisqu’il s’agit d’une première entorse au principe selon lequel il ne peut bénéficier de la CdH.
    Ce fait accompli affaiblit la ligne diplomatique des Russes qui consistait, en s’appuyant sur les textes du CS de l’ONU, à refuser une telle couverture politique à la branche syrienne d’al-Qaïda en espérant contraindre les pays qui soutiennent la rébellion à pousser celle-ci à se distancer d’al-Nousra (avec l’arrière-pensée que la rébellion serait ainsi affaiblie, étant donné la puissance d’al-Nousra et sa présence étendue).
    Comme le note Elijah Magnier dans un de ses tweets, c’est une première défaite diplomatique pour la Russie :
    https://twitter.com/EjmAlrai/status/727927978768912384

    It is obvious that #Russia has lost a round to the #USA who’s Secretary of State showed more intelligence in negotiation over #Syria.

    La réactivation récente de Jaysh al-Fatah (alliance al-Nousra/rébellion dite modérée) illustre parfaitement que les Russes sont encore loin d’avoir réussi à imposer cela : http://seenthis.net/messages/485792

    A la fin de l’article de RFI, citation de Balanche qui déclare que les Russes ont menacé de fournir des missiles sol-air au PKK (le PYD ferait passer la commande ?) si les soutiens de la rébellion (ici est visée la Turquie) en fournissaient à celle-ci (ce qui a probablement déjà eu lieu) :

    On a peur que ça s’envenime. C’est-à-dire que les rebelles pourraient disposer à l’avenir de matériels plus sophistiqués, comme des missiles sol-air qui seraient distribués par les Turcs et les Saoudiens. Et Moscou a déclaré en off que si ce matériel arrivait entre les mains de la rébellion, les Russes pourraient distribuer aussi ce matériel à des groupes comme le PKK… Là on aurait clairement une escalade du conflit. Russes et Américains cherchent à éviter cela.

    #option_Stinger

  • تل أبيب تُقّر بأنّ نصر الله أوّل من انتبه إلى التحالف الآخذ بالتشكّل بين إسرائيل ودول الخليج وإذا استمرّ هذا النهج فـ”سنخلق شرق أوسطٍ جديدٍ” | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=433518

    Selon Maariv, repris dans cette info, les Israéliens remarquent que Hassan Nasrallah est le premier à avoir noté le danger que constitue pour le hezbollah la formation en cours d’une alliance entre Israël et les pays du Golfe.

    Voilà deux ans que des rencontres régulières réunissent des représentants des deux camps. Le patron du Mossad s’est rendu au Caire plusieurs fois, et à Amman également, pour consolider cette alliance sionisto-sunnite (sunnito-sioniste, c’est joli aussi) contre l’iran. Des sondages fort à propos disent que la population saoudienne craint davantage les Perses (pardon, les Iraniens) que les Juifs (pardon, les Israéliens). [Ce qui reste à véfifier...]

    • On avance toutes voiles dehors en israël sur cette voie : un analyste du Dayan Center souligne qu’Israël a une carte à jouer en Arabie saoudite, alors que les prix du pétrole se sont effondrés, que le royaume saoudien affronte une opposition interne islamiste et que la menace extérieure iranienne se précise, avec les choix stratégiques des USA en faveur de Téhéran.
      مركز ديّان للدراسات الإستراتيجيّة : السعوديّة بقيت بدون حلفاء وواشنطن تُفضّل إيران عليها والرياض تُواجه أزمة النفط والتهديد الإسلاميّ المتطرف الداخليّ | رأي اليوم
      http://www.raialyoum.com/?p=433421

  • Je signale cet article dans lequel on n’apprend rien, mais qui me semble révélateur d’un changement de discours vis à vis de l’Iran en France, comme une tentative de mise à jour de la narrative médiatique après les récentes modifications de la ligne diplomatique américaine.
    On y dépeint un Iran moderne et héritier d’une brillante civilisation, où la place de la femme est meilleure que dans d’autres pays de la région (l’Arabie saoudite est explicitement mentionnée) et où la société civile garde une autonomie vis à vis du régime, loin de l’image qu’en donnaient les médias il y peu de temps encore.

    Notre aveuglement sur l’Iran
    Télé Obs / 02.05.16
    http://teleobs.nouvelobs.com/polemique/20160426.OBS9272/notre-aveuglement-sur-l-iran.html

    Qu’on prenne le problème par n’importe quel bout, un constat s’impose : l’Iran n’a rien à voir avec l’image qu’on s’en fait en Europe, et singulièrement en France. Certes, tous les voyageurs le savent, le décalage entre un pays "imaginé" et un pays "découvert" est un phénomène récurrent. Dans le cas de l’Iran, il est ahurissant. L’absolue fausseté de notre représentation de ce pays, notre aveuglement à son sujet constituent un cas d’école de je ne sais quelle « tromperie » médiatique.

    Il est piquant de lire ceci dans le supplément télé de l’Obs, journal qui a pris sa part dans la propagande alignée sur celle des néoconservateurs - pour ne pas être polémique - au plus fort de tensions de l’"Occident" avec ce pays.

    La société civile a si bien appris à ruser avec le régime qu’elle s’est modernisée « toute seule », pourrait-on dire. Du coup, les femmes n’ont jamais été si nombreuses à l’université et dans plusieurs professions, comme la médecine, le barreau, l’enseignement, etc.
    En chemin, les Français du groupe s’étonnaient de la modernité proprette des grandes villes traversées (Ispahan compte 1,5 million d’habitants et Chiraz un peu plus) et du standard quasi européen de la vie quotidienne, comme du taux d’alphabétisation.

    L’idée que l’Etat iranien et son « régime » puissent se voir gratifier d’un bon point en leur reconnaissant une quelconque part dans l’élévation du taux d’alphabétisation des femmes, en-dehors de l’autonomie d’une société qui existait certainement aussi du temps d’Ahmadinejad, reste tout de même une limite que l’on ne franchit pas.
    Mais on se permet quelques critiques de certaines alliances trop étroites, comme cela devient aussi de bon ton aux USA :

    La gauche au pouvoir n’a-t-elle pas délibérément choisi de devenir l’amie - et la cliente obligée - de l’Arabie saoudite, pays où l’on décapite les gens en place publique et où l’on professe un islam wahhabite qui est la « boîte noire » idéologique du terrorisme ? Quelques Rafale vendus valaient-ils une Légion d’honneur remise au prince saoudien ?

    • @baroug : bon à savoir. Ca explique en partie.
      Reste que l’Obs a publié et ça me semble assez nouveau, même pour une tribune. Un peu dans le même genre, j’avais entendu il y a deux ou trois mois une émission sur France Inter où les intervenants tenaient des discours sur la même ligne - mais en plus érudit. Impensables à mon avis avant l’élection de Rohani, voire avant le deal nucléaire avec les USA - pardon le P5 + 1...