• Centre d’Action Laïque - Gouvernance numérique et résistances
    https://www.laicite.be/magazine-article/gouvernance-numerique-resistances

    Dans «  Affaires privées. Aux sources du capitalisme de surveillance  »1, le philosophe des sciences et des techniques et «  hacktiviste  » Christophe Masutti retrace l’évolution de la surveillance de masse, du marketing au contrôle social. Tout en défendant des solutions alternatives.

    Du capitalisme de surveillance à des fins publicitaires au contrôle des populations, l’outil numérique ne cesse de transcender les limites éthiques. Comment en est-on arrivé là  ? Et que recouvre le concept de capitalisme de surveillance  ? «  Les moyens pour élaborer la surveillance et le traitement de l’information par l’économie numérique consistent à extraire de la société des informations qui ont une valeur (en matière de connaissance, d’intérêts financiers…), explique Christophe Masutti. «  La surveillance répond alors à une logique capitaliste dans laquelle l’information serait le capital, généré par la production, l’utilisation et la consommation des outils numériques.  »

    #Christophe_Masutti #Capitalisme_surveillance #Affaires_privées

  • TRANSPARENCE CORONAVIRUS

    Nous sommes un collectif interprofessionnel de soignants belges (médecins spécialistes, généralistes, pharmaciens, infirmiers, kinés, dentistes, psychologues, sages-femmes, aides-soignants, naturopathes,…) préoccupés par la gestion problématique du coronavirus, par les mesures liberticides et disproportionnées, le contexte anxiogène et la désinformation véhiculée au sujet du virus, de sa gravité ainsi que sur les traitements et les prétendues solutions miracles pour répondre à la crise (course au vaccin).

    Attachés autant à notre déontologie professionnelle qu’à l’Etat de Droit et au respect des lois, comme celle du 22 août 2002 sur le droit des patients qui consacre le droit à un consentement libre et éclairé, nous estimons nécessaire de partager de façon plus visible au public et à nos confrères le contenu de nos questionnements, de nos réflexions et de nos revendications dans le cadre de cette crise.

    C’est pourquoi nous lançons un appel collectif « Stop à la peur et aux mesures disproportionnées », ayant bien entendu vocation à être rejoint et cosigné par bien d’autres de nos confrères qui le souhaitent. Ensemble, nous sommes convaincus que nous serons plus efficaces pour rendre davantage possible une gestion enfin plus éthique et démocratique de cette crise, là où le monde politique ne nous a offert jusqu’à présent que silence, mépris et diverses contradictions.

    STOP À LA POLITIQUE DE LA PEUR
    ET AUX MESURES DISPROPORTIONNÉES !

    Nous sommes des citoyens belges mais nous sommes aussi des soignants de tous horizons, et c’est à ce titre que nous ressentons également l’urgence de nous exprimer à présent.

    En tant que professionnels de santé, il nous incombe de nous informer d’une façon suffisamment rigoureuse afin de fournir à nos patients une information de qualité qui puisse aller dans le sens d’une maximisation de leur santé globale (comprise par l’OMS comme « un état de complet bien-être physique, psychique et social, et non comme une simple absence de maladie ou d’infirmité).

    Notre déontologie nous interdit donc de cautionner un quelconque alarmisme injustifié, fusse-t-il étiqueté « Sciensano » ou « approuvé par le gouvernement », d’autant plus que la loi belge du 22 août 2002 sur les droits des patients nous impose notamment la communication aux patients d’une information suffisamment complète et loyale, non seulement sur les prétendus avantages de méthodes, tests, dispositifs, mais aussi sur leurs limites, leurs risques, ainsi que sur leurs alternatives.

    Or à quoi assistons-nous depuis déjà des mois de la part du gouvernement et de ses « experts » ?

    • A des mesures draconiennes, anxiogènes, sans aucune subtilité ni discernement, pourvoyeuses d’énormes dégâts collatéraux, de décès et de désespérances (songeons par exemple au syndrome du glissement, qui a ainsi pu faire bien plus de dégâts parmi nos seniors que le virus lui-même [1]). Songeons aussi à l’absurdité de la « bulle sociale », récemment passée de 15 à 5 personnes, alors que l’homme est un « animal social » et que les études le montrent : des liens sociaux forts augmentent de 50% la probabilité de survie (toutes causes confondues), constituant ainsi un déterminant majeur de santé des individus. [2] 

    • A une absence préoccupante de réponse aux questions et à une fuite de tout débat démocratique, en témoigne par exemple les non réponses de la Ministre Maggie De Block aux questions du collectif Initiative Citoyenne malgré ses promesses du contraire dans le Soir du 22 avril [3], ou l’évincement des conférences de presse du journaliste de Kairos Alexandre Penasse après ses questions dérangeantes sur les conflits d’intérêts [4]. 

    • A la confusion entre nouveaux cas détectés (en raison d’une multiplication des tests) et la soi-disant gravité de l’épidémie [5], le tout s’accompagnant d’une surenchère de mesures toutes plus contraignantes les unes que les autres [6], alors que tout accrédite pourtant une baisse de virulence du virus [7]. 

    • A l’usage de chiffres biaisés (confondant les cas « positifs » avec les cas graves, les symptomatiques et les asymptomatiques, et ne rapportant pas non plus le nombre de cas nouvellement positifs au nombre total de tests effectués)[8], renforcés par un appel à l’émotionnel plutôt qu’à une analyse responsable des données ; de là que même le papa d’une petite fille de 3 ans dont le décès a été classé dans les « décès Covid-19 » par Sciensano s’est senti obligé de préciser que sa fille n’était pas morte du coronavirus, qu’elle avait déjà une maladie sous-jacente et d’ajouter qu’« Il ne faut pas effrayer le monde pour rien. C’est beaucoup de show tout ça ». [9] 

    • A la présentation (puis in fine l’obligation ?) de mesures de « réponse » très discutables comme le dépistage de masse (dont le taux de faux négatifs peut atteindre 56% selon la littérature médicale) [10], le tracing [11] et la vaccination généralisée [12], au détriment de tout ce qui est susceptible de renforcer plus naturellement et sans effets secondaires le système immunitaire des individus [13] ainsi que de l’usage de médicaments efficaces plus anciens mais moins rentables, comme l’hydroxychloroquine, devenue une concurrente bien trop gênante du business médico-pharmaceutique [14]. 

    Comme des milliers de professionnels de santé l’ont demandé en Allemagne [15] et dans d’autres pays, nous appelons nous aussi, soignants belges, à la fin de cette politique déconnectée du réel et à la transparence sur toute cette gestion calamiteuse qui met de plus en plus dramatiquement à mal notre Etat de droit, ainsi que l’a encore récemment déploré le Pr Nicolas Thirion de l’ULg dans la Libre (« Coronavirus : notre Etat de droit brûle et nous regardons ailleurs » [16]). L’assimilation médiatique systématique de ces soignants à des complotistes devient de plus en plus pathétique…

    Comme le politologue de l’UCL, Vincent Laborderie, nous dénonçons nous aussi le pouvoir inédit et tout à fait démesuré d’experts devenus à présent hors de contrôle [17], sans aucune légitimité démocratique et dont les fantasmagories et autres modélisations jamais réalisées grignotent chaque jour un petit peu plus les fondements même de notre société et les bases de notre vivre ensemble. Nous réclamons le départ pur et simple de tous les experts belges en conflits d’intérêts avec des fabricants de vaccins, qui prospèrent sur la peur afin d’accroître l’acceptabilité sociale de ces futurs vaccins élaborés à la hâte, mal évalués, mais déjà achetés par millions par les gouvernements alors qu’ils impliqueront pourtant des technologies inédites et feront de nos corps des organismes génétiquement modifiés [18]. Nous demandons aux médias de communiquer clairement et loyalement sur les liens d’intérêts de ces « experts » fréquemment invités, alors que les revues de médecine basée sur les preuves indiquent sans détour l’influence négative indéniable de ces liens sur le jugement clinique et l’intérêt des patients [19].

    Comme le Professeur Daniel Rodenstein, professeur émérite de pneumologie à l’UCL, nous tenons à rappeler les conséquences graves de l’état de psychose tout à fait injustifié induit dans la population, en dépit de chiffres clairs et indiscutables tels qu’il les a commentés dans le Vif [20], et qui nous semblent incontournables à indiquer : 300 morts par jour en moyenne en Belgique toutes causes confondues et 110 000 par an en Belgique, la plupart au delà de 64 ans. « En 2020, pendant quelques jours du 15 mars au 15 mai, il en est mort un peu plus. Le jour le plus noir, le 10 avril, il y eut 613 morts, soit 151 de plus que le jour le plus noir de 2018, le 7 mars 2018 par exemple. Si on regarde l’année 2020 dans son ensemble, il est probable qu’au lieu de 110.000 morts nous aurons entre 110.000 et 115.000 décès. […] Le Covid-19 n’aura pas non plus beaucoup changé les chiffres dans le monde, où il meurt chaque année, en gros, 57.000.000 d’humains. Le Covid-19 a tué jusqu’ici, en gros, 600.000 personnes. A peine 1% des morts d’une année quelconque ! »

    Alors que l’OMS ne cesse de poursuivre ses annonces mortifères selon lesquelles « cette pandémie va certainement être très longue » et que « ses effets se feront sentir pendant encore des décennies » [21], nous en appelons, nous, au retour du bon sens et de la lucidité sur les vrais enjeux pour aujourd’hui et pour demain. Il nous semble capital de rappeler que c’est en 2009, peu avant la fausse pandémie de H1N1 que l’OMS avait modifié ses critères de pandémie, consistant à disjoindre les notions de contagiosité (extension) et celle de sévérité (mortalité) pour parler de pandémie, facilitant de ce fait le passage à l’alerte maximale de niveau 6 qui se trouve être directement connectée au déclenchement de la production mondiale de vaccins [22], dont les fabricants (et ceux qui y investissent, comme la Fondation Bill & Melinda Gates par exemple) financent également cette même OMS. Dans un tel contexte, et alors que la firme AstraZeneca avec qui la Belgique va également faire affaire pour le vaccin, bénéficiera d’une immunité juridique totale [23], nous réclamons sans délai que le gouvernement s’engage à une stricte liberté vaccinale pour tous, professionnels de santé ET patients. De même, nous exigeons qu’il soit communiqué loyalement aux patients que le vaccin contre la grippe saisonnière majore de 36% le risque d’infection au coronavirus comme démontré dans une récente étude de l’armée américaine [24] (lors du H1N1, ce phénomène fut d’ailleurs également observé à large échelle par des chercheurs canadiens qui ont montré que la vaccination contre la grippe saisonnière doublait le risque de faire une grippe de type H1N1 [25]), et ce alors que le Conseil Supérieur belge de la santé entend plus que jamais le promouvoir à l’automne prochain [26] !

    Nous en appelons à la revalorisation des soignants en tant que personnes compétentes et aptes à s’informer, à informer autant qu’à prescrire les médicaments et les traitements qui leur semblent les plus adaptés au cas de leurs patients.

    Nous en appelons enfin au libre choix des patients, surtout lorsqu’il est question de méthodes et d’actes susceptibles de leur causer un préjudice quelconque, en ce compris les tests PCR systématiques ou le port obligatoire du masque. Or celui-ci est encore plus délétère pour toute une catégorie de patients (asthmatiques, sujets âgés, déficients respiratoires etc.)[27], et ceux-ci ne sont pas forcément informés de la possibilité de bénéficier d’une contre-indication médicale ni de la récente modification, le 22 août dernier, de l’arrêté ministériel du 30 juin ne leur imposant plus le port alternatif de l’inutile et stigmatisante visière en lieu et place du masque [28].

    Nous, soignants, serons donc aussi intransigeants sur nos valeurs, nos droits et notre devoir de protection envers nos patients et le reste de la société.

    Et nous appelons nos confrères à rejoindre et à signer, eux aussi, cet appel !

    Signer cet appel en tant que soignant
    https://www.transparence-coronavirus.be/-/p/hp/signer-cet-appel-en-tant-que-soignant.php

    --

    [1] Dendooven, L., « Le "syndrome de glissement", cet état dépressif qui pourrait tuer plus de personnes âgées que le coronavirus », RTBF, 17 avril 2020. https://www.rtbf.be/info/societe/detail_la-solitude-des-personnes-agees-pourrait-les-tuer-bien-plus-que-le-coron « Cet expert prévient des conséquences du confinement : "Le risque de stress post-traumatique est très important" », RTL info, 28 avril 2020. https://www.msn.com/fr-be/actualite/coronavirus/cet-expert-pr%c3%a9vient-des-cons%c3%a9quences-du-confinement-le-risque-de-stress-post-traumatique-est-tr%c3%a8s-important/ar-BB13iF1q?li=BBqiQ9T&ocid=mailsignout Delépine, N., « La vague psychiatrique déjà rude ne sera pas en cloche ! », France Soir, 21 juillet 2020. http://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/la-vague-psychiatrique-deja-rude-ne-sera-pas-en-cloche

    [2] Holt-Lunstad J, Smith TB, Layton JB (2010) Social Relationships and Mortality Risk : A Meta-analytic Review. PLoS Med 7(7) : e1000316. https://doi.org/10.1371/journal.pmed.1000316 “La bulle sociale à cinq personnes est difficilement supportable à long terme”, 7sur7.be, 12 août 2020. https://www.7sur7.be/belgique/la-bulle-sociale-a-cinq-personnes-est-difficilement-supportable-a-long-terme~a

    [3] « La Première ministre et les ministres de la Santé ont reçu un courrier daté du 13 avril émanant du collectif Initiative citoyenne, accompagné dans leur démarche par trois médecins. Relayé par leur avocat, Me Georges-Henri Beauthier, le document (qui peut être consulté sur le site du groupe) est une succession de questions et de sous-questions très concrètes à propos des acteurs internationaux (OMS, Bill Gates…), des bénéfices et des conséquences des mesures de confinement, des techniques de dépistage ou encore de la fiabilité des futurs vaccins. Il comporte également des réflexions adressées aux gouvernements sur la manière dont la crise sanitaire est gérée et sur le respect des libertés et de la démocratie dans un contexte d’urgence et de crise mondiale. […] La ministre de la Santé a prévu de répondre au courrier d’Initiative citoyenne, nous indique-t-on au cabinet de Maggie De Block, mais le « caractère très technique de certaines questions » demande encore un peu de temps. » Cf. Ponciau, L., « Vaccins, masques, dépistages : Sophie Wilmès interpellée par un collectif citoyen », Le Soir, version en ligne du 22 avril 2020. https://data.over-blog-kiwi.com/1/47/73/60/20200425/ob_21d144_article-le-soir-22-avril-2020-action.pdf

    [4] « Malaise lors de la conférence de presse de Sophie Wilmès : un journaliste pose une question déplacée, la Première ministre pas amusée (vidéo) », Sudpresse, 15 avril 2020. https://www.sudinfo.be/id179858/article/2020-04-15/malaise-lors-de-la-conference-de-presse-de-sophie-wilmes-un-journaliste-pose « Le journaliste de Kairos : “Ils ont tout fait pour que l’on ne revienne pas” »,7sur7.be, 25 avril 2020. https://www.7sur7.be/belgique/le-journaliste-de-kairos-ils-ont-tout-fait-pour-que-l-on-ne-revienne-pas~acb8a

    [5] A cet égard, le biologiste et virologue Bernard Rentier, ancien Recteur de l’Université de Liège a déclaré sur son compte Twitter : « Il est vraiment indispensable d’arrêter d’exprimer les résultats des tests COVID19 en « Nombre de nouveaux cas » mais en un rapport « Nombre de tests positifs / Nombre de tests réalisés ». Et toujours préciser la proportion des positifs asymptomatiques et symptomatiques légers. ‘Nouveaux cas’ est d’ailleurs inapproprié : il s’agit de cas nouvellement identifiés, ce qui n’est pas du tout la même chose. Ensuite, ‘identifié’ ne veut pas dire ‘malade’ puisqu’on sait qu’il y a une majorité d’asymptomatiques. Les hospitalisations restent l’indicateur de choix. Depuis 5 mois, nous vivons une démonstration permanente de l’importance de l’usage des termes propres en Science. Un vocabulaire approximatif, souvent dû à une traduction approximative, peut avoir des conséquences majeures sur des décisions qui nous concernent tous." https://twitter.com/bernardrentier/status/1284366293987135489

    [6] K.F., « Coronavirus : le port du masque également obligatoire à vélo ou en trottinette », RTBF, 28 juillet 2020. https://www.rtbf.be/info/societe/detail_coronavirus-le-port-du-masque-egalement-obligatoire-a-velo-ou-en-trottin « La "bulle sociale" trop compliquée ? "J’ai fait 13 ans de médecine, mais je ne sais pas si je peux faire un barbecue” », 7sur7.be, 31 juillet 2020. https://www.7sur7.be/belgique/la-bulle-sociale-trop-compliquee-j-ai-fait-13-ans-de-medecine-mais-je-ne-sais-

    [7] de Brouwer, C. « La virulence du Covid-19 est-elle en train de diminuer ? », Contrepoints, 21 juillet 2020 (Dr de Brouwer est médecin, Docteur (PhD) en Science de la Santé publique. Professeur honoraire et ancien président de l’École de Santé publique de l’Université libre de Bruxelles.) https://www.contrepoints.org/2020/07/21/376622-la-virulence-du-covid-19-est-elle-en-train-de-diminuer

    [8] « Pourquoi il faut prendre avec prudence les chiffres élevés de mortalité en Belgique », Dhnet, 15 avril 2020. https://www.dhnet.be/actu/belgique/pourquoi-la-belgique-est-il-le-second-pays-le-plus-touche-par-le-taux-de-morta Rigot, M., « Nombre d’hospitalisations en Belgique : y a-t-il une erreur dans les chiffres ? », Dhnet, 29 avril 2020. https://www.dhnet.be/actu/belgique/nombre-d-hospitalisations-en-belgique-y-a-t-il-une-erreur-dans-les-chiffres-5e X.C., « Coronavirus en Belgique : un nouvel indicateur à tenir à l’oeil pour éviter un biais », Le Soir, 2 août 2020. https://plus.lesoir.be/316831/article/2020-08-02/coronavirus-en-belgique-un-nouvel-indicateur-tenir-loeil-pour-eviter-un- « Faut-il présenter les chiffres du Covid-19 autrement ? L’ex Recteur de l’ULiège veut évaluer la ‘positivité’ », RTL, 2 août 2020. https://m.rtl.be/info/1234946 « L’ex Recteur de l’ULiège et virologue Bernard Rentier veut présenter les chiffres du Covid-19 autrement : ce n’est pas + 60% mais + 1% de cas confirmés », 7sur7.be, 5 août 2020. https://www.7sur7.be/belgique/l-ex-recteur-de-l-uliege-et-virologue-bernard-rentier-veut-presenter-les-chiff

    [9] « Une fillette de 3 ans parmi les récents décès liés au Covid-19 en Belgique, "cela doit servir de prise de conscience" pour le Centre de crise », RTBF, 24 juillet 2020. https://www.rtbf.be/info/dossier/epidemie-de-coronavirus/detail_une-fillette-de-3-ans-parmi-les-recents-deces-lies-au-covid-19-en-belgiq « Le papa de la fillette de 3 ans décédée : « Ce n’est pas le coronavirus qui l’a tuée, il l’a accompagnée », L’Avenir, 25 juillet 2020. https://www.lavenir.net/cnt/dmf20200725_01493950/le-papa-de-la-fillette-de-3-ans-decedee-ce-n-est-pas-le-coronavirus-qui-l-a

    [10] « Les experts appellent à un dépistage massif de la population », Msn, 29 juillet 2020. https://www.msn.com/fr-be/actualite/coronavirus/les-experts-appellent-%c3%a0-un-d%c3%a9pistage-massif-de-la-population/ar-BB17jo7J?ocid=sf « Interpreting a covid-19 test result », BMJ 2020 ; 369 (Published 12 May 2020) https://www.bmj.com/content/369/bmj.m1808

    [11] « Coronavirus et intelligence artificielle : le Centre d’Action Laïque invite à la prudence », Centre d’Action Laïque, 10 avril 2020. https://www.laicite.be/coronavirus-intelligence-artificielle-centre-daction-laique-invite-a-prudenc « Coronavirus - La ligue des droits humains demande un débat parlementaire sur le tracing anti-corona », Le Vif, 1er mai 2020. https://www.levif.be/actualite/belgique/coronavirus-la-ligue-des-droits-humains-demande-un-debat-parlementaire-sur-le-tracing-anti-corona/article-belga-1284015.html « "Tyrannique", "totalitaire", "psychologiquement destructeur" : qui est l’homme qui orchestre le tracing en Belgique ? », La Libre, 7 juillet 2020. https://www.lalibre.be/belgique/societe/coronavirus-l-application-belge-de-tracing-sera-prete-en-septembre-5f04396fd

    [12] « Voici le plan du gouvernement fédéral pour affronter la deuxième vague de coronavirus en Belgique », RTBF, 31 juillet 2020. https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_exclusivite-rtbf-voici-le-plan-du-gouvernement-federal-pour-affronter-la
    « Le Conseil Supérieur de la Santé et ses partenaires jettent les bases d’une stratégie de vaccination contre la COVID-19 en Belgique. », CSS. Télécharger le PDF ici.
    « Koen Geens is onwrikbaar over vaccin tegen corona : "Wie niet wil, verplichten we" », Redactie24, 19 mai 2020. https://www.redactie24.be/news/30747/koen-geens-is-onwrikbaar-over-vaccin-tegen-corona-wie-niet-wil-verplichte

    [13] « Fonction immunitaire et dénutrition. Analyse », Inserm, sd. http://www.ipubli.inserm.fr/bitstream/handle/10608/190/?sequence=11 Shankar, A.H., Prasad, A.S., « Zinc and immune function : the biological basis of altered resistance to infection », AM J Clin Nutr, 1998. DOI : 10.1093/ajcn/68.2.447S Dini, C. et al., « The potential role of vitamin D for prevention and treatment of tuberculosis and infectious diseases », Ann Ist Super Sanita, 2012. doi : 10.4415/ANN_12_03_13 Watkins, R.R. et al., « An update on the association of vitamin D deficiency with common infectious diseases », Can J physiol pharmacol, 2015. doi : 10.1139/cjpp-2014-0352 « 67% de la population serait en carence en vitamine D », Vivacité/RTBF, 2 mars 2020. https://www.rtbf.be/vivacite/article/detail_67-de-la-population-serait-en-carence-en-vitamine-d?id=10445778 Shanghai Expert Group on Clinical Treatment of New Coronavirus Disease. Chinese Journal of Infectious Diseases, 2020, 38 : Pre-published online. DOI : 10.3760/cma.j.issn.1000-6680.2020.0016 « Succes met vitamin C tegen coronavirus », Reformatorisch Dagblad, 2 mars 2020 https://www.rd.nl/vandaag/buitenland/succes-met-vitamine-c-tegen-coronavirus-1.1636402 Cheng, R., « Successful High-Dose Vitamin C Treatment of Patients with Serious and Critical COVID-19 Infection, Orthomolecular Medicine News Service, Mar 18, 2020. http://orthomolecular.org/resources/omns/v16n18.shtml Traitement hospitalier du COVID-19 avec de la vitamine C à haute dose - Richard Cheng. 26 mars 2020. https://www.youtube.com/watch?v=bP5BfBCoRUw

    Mongelli, L., Golding, B., « New York hospitals treating coronavirus patients with vitamin C », New York Post, 24 mars 2020. https://nypost.com/2020/03/24/new-york-hospitals-treating-coronavirus-patients-with-vitamin-c Rôle-clef des nutriments essentiels pour gagner des années de vie en bonne santé avec le meilleur rapport coût/bénéfices : "Faire des choix justes pour une couverture sanitaire universelle", Rapport final du Groupe Consultatif de l’OMS sur la Couverture Sanitaire Universelle et Equitable, 2015. Cf. p. 14 du rapport (28/90 du curseur pdf) https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/185069/9789242507157_fre.pdf?sequence=1&isAllowed=y UFC Que Choisir, « Alimentation en Ehpad Une politique de prévention s’impose ! », Mars 2015, Citrage. https://www.citrage.com/wp-content/uploads/UFC-que-choisir-denutrition-en-EHPAD.pdf Keraron, L., « L’Artemisia annua testée contre le Covid-19 », Plantes et Santé, 20 avril 2020. https://www.plantes-et-sante.fr/articles/maladies/3590-lartemisia-annua-testee-contre-le-covid-19

    [14] Delépine, N., « Lynchage organisé de la chloroquine par les médias, basé sur une étude aux données non vérifiées, ni vérifiables », Agoravox, 23 mai 2020. https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/lynchage-organise-de-la-224633 Bleibtreu Neeman, M., « Hydroxychloroquine  : 140 médecins mettent en cause de l’étude publiée dans The Lancet », The Epoch Times, 30 mai 2020. https://fr.theepochtimes.com/hydroxychloroquine-mise-cause-de-letude-publiee-the-lancet-1393072 Verhaeghe, E., « Hydroxychloroquine : les auteurs de l’étude publiée par le Lancet ont tous un conflit d’intérêt… », Le Courrier des Stratèges, 24 mai 2020. https://lecourrierdesstrateges.fr/2020/05/24/hydroxychloroquine-les-auteurs-de-letude-publiee-par-le-lance Domenech, C., « L’armée a bien fait des stocks de chloroquine au cas où », Capital, 24 avril 2020. https://www.capital.fr/economie-politique/larmee-a-bien-fait-des-stocks-de-chloroquine-au-cas-ou-1368433 « Chloroquine : d’après le Pr. Christian Perronne, ce médicament aurait permis d’"éviter 25 000 morts" en France », l’Info.re, 17 juin 2020. https://www.linfo.re/france/societe/chloroquine-d-apres-le-pr-christian-perronne-ce-medicament-aurait-permis-d-evi « Treatment with Hydroxychloroquine Cut Death Rate Significantly in COVID-19 Patients, Henry Ford Health System Study Shows », Henry Ford Health System, 2 juillet 2020. https://www.henryford.com/news/2020/07/hydro-treatment-study Arshad, S. Kilgore, P., Chaudhry, Z.S., et al., « Treatment with hydroxychloroquine, azithromycin, and combination in patients hospitalized with COVID-19 », Int J Infect Dis. 2020 Aug ; 97 : 396–403. Published online 2020 Jul 2. doi : 10.1016/j.ijid.2020.06.099

    [15] Conférence de presse de l’ACU, collectif de soignants pour une commission d’enquête extraparlementaire sur le coronavirus (cliquer sur cc et sélectionner les sous-titres français), 20 juillet 2020 : https://vimeo.com/434999409?ref=fb-share

    Vidéo sous-titrée français de médecins du groupe America’s Frontline Doctors : https://www.bitchute.com/video/7pXzXrOLNks8

    [16] Thirion, N. « Lutte contre le coronavirus : "Notre Etat de droit brûle et nous regardons ailleurs" », La Libre, contribution externe, 27 juillet 2020. https://www.lalibre.be/debats/opinions/lutte-contre-le-coronavirus-et-le-covid-19-notre-etat-de-droit-brule-et-nous

    [17] Laborderie, V., « Le pouvoir inédit et démesuré des experts », l’Echo, Opinions, 15 mai 2020. https://belgapolitica.be/wp-content/uploads/2020/06/Pouvoir-GEES.pdf Laborderie, V., « La Belgique au bord d’une deuxième vague ? "La comparaison choc faite par Marc Van Ranst ne tient pas la route" », La Libre, contribution externe, 21 juillet 2020. https://www.lalibre.be/debats/opinions/la-belgique-au-bord-d-une-deuxieme-vague-la-comparaison-choc-faite-par-marc- « Virus : déjà la deuxième vague ? », interview du Pr Jean-François Toussaint, professeur de physiologie à l’Université Paris-Descartes sur LCI, Youtube, 2 août 2020. https://www.youtube.com/watch?v=DUQPJ__n0xk

    Dewitte, D., « Un expert suédois sur le confinement : ‘Rarement une étude non-vérifiée a eu un tel impact sur les politiques mondiales’ », Business AM, 21 avril 2020. https://fr.businessam.be/rarement-une-etude-non-verifiee-a-eu-un-tel-impact-sur-les-politiques-

    [18] Deluzarche, C., « Coronavirus : les dangers d’un vaccin élaboré à la hâte », Futura Sciences, 19 mars 2020. https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/coronavirus-coronavirus-dangers-vaccin-elabore-hate-80089
    Georis, V., « L’UE dévoile sa stratégie pour trouver "le plus tôt possible" un vaccin contre le Covid-19 », l’Echo, 11 juin 2020. https://www.lecho.be/economie-politique/europe/general/l-ue-devoile-sa-strategie-pour-trouver-le-plus-tot-possible-un-vaccin-contre-le-covid-19/10232616.html
    Fortuna, G., « L’UE assouplit sa position sur les OGM dans la course au vaccin contre le COVID-19 » (trad. S. Moro), Euractiv, 19 juin 2020. https://www.euractiv.fr/section/sante-modes-de-vie/news/eu-goes-easy-on-gmos-in-race-for-covid-19-vaccine

    [19] La revue d’Evidence Based Medicine Minerva attire l’attention sur les impacts négatifs des conflits d’intérêts, que ceux-ci soient déclarés ou non. Ceux-ci interfèrent avec le jugement clinique et nuisent aux intérêts des patients. Cf. Editorial : Soleil de Californie sur les conflits d’intérêt, Minerva 2007 Volume 6 Numéro 5 Page 65 – 65. http://www.minerva-ebm.be/fr/article/625

    [20] Rodenstein, D., « "On confond pandémie avec menace mortelle" (carte blanche) », Le Vif, 29 juillet 2020. https://www.levif.be/actualite/international/on-confond-pandemie-avec-menace-mortelle-carte-blanche/article-opinion-1315021.html NB : des chiffres convergents avec les données américaines également : Bouliane, G., « Le CDC confirme un taux de mortalité du Covid-19 remarquablement bas », Blogsmediapart, 18 juin 2020. https://blogs.mediapart.fr/guy-boulianne/blog/180620/le-cdc-confirme-un-taux-de-mortalite-du-covid-19-remarquablement-bas

    [21] « Coronavirus : l’OMS prévoit une épidémie « très longue », Le Soir, 1er août 2020. https://plus.lesoir.be/316708/article/2020-08-01/coronavirus-loms-prevoit-une-epidemie-tres-longue

    [22] Lalo, C., Bourbotte, E., « Grippe H1N1, l’OMS a-t-elle menti ? », 20H TF1, 17 février 2010. https://www.youtube.com/watch?v=GfB--uQA4iU&feature=emb_title

    [23] « La Belgique a choisi son vaccin contre le Covid-19 mais il y a un hic », 7sur 7.be, 21 août 2020. https://www.7sur7.be/sante/la-belgique-a-choisi-son-vaccin-contre-le-covid-19-mais-il-y-a-un-hic~a85101a2

    [24] Wolff GG., « Influenza vaccination and respiratory virus interference among Department of Defense personnel during the 2017–2018 influenza season. », Vaccine 2020 ;38:350. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/31607599 + Cf. commentaire et analyse des résultats par la rédaction de l’AIMSIB (Association Internationale pour une Médecine Scientifique, Indépendante et Bienveillante), « Pandémie Covid-19 : les recommandations essentielles de l’AIMSIB », AIMSIB, 15 mars 2020. https://www.aimsib.org/2020/03/15/pandemie-covid-19-les-recommandations-essentielles-de-laimsib

    [25] Cunningham, A.S., « Rapid response to : Reporting flu vaccine science (BMJ 2018 ;360:k15). Official doubletalk hides serious problems with flu shot safety and effectiveness ». doi : https://doi.org/10.1136/bmj.k15 (Published 05 January 2018) Skowronski, PLoS Med 2010 ;7(4):e1000258 https://journals.plos.org/plosmedicine/article?id=10.1371/journal.pmed.1000258

    [26] « Coronavirus : le Conseil supérieur de la Santé conseille plus que jamais le vaccin anti-grippe », RTBF, 2 juin 2020. https://www.rtbf.be/info/societe/detail_coronavirus-le-conseil-superieur-de-la-sante-conseille-plus-que-jamais-l

    [27] Explications du Pr Christophe de Brouwer, docteur en santé publique et ancien président de l’Ecole de Santé publique de l’ULB sur la baisse du volume expiratoire forcé et de la capacité ventilatoire liées au port du masque, et aux risques encore accrus pour divers types de publics, selon les données de la littérature médicale : de Brouwer, C., « Le masque en plein air est-il vraiment utile ? », Contrepoints, 28 juillet 2020. https://www.contrepoints.org/2020/07/28/377137-le-masque-en-plein-air

    [28] En date du 22/08/20, le Moniteur Belge a revu son arrêté ministériel du 30/06/20 : Art. 12. L’article 21bis de l’arrêté ministériel du 30 juin 2020 portant des mesures d’urgence pour limiter la propagation du coronavirus COVID−19 est complété par un troisième alinéa, rédigé comme suit : « Les personnes qui sont dans l’impossibilité de porter un masque, une alternative en tissu ou un écran facial, en raison d’une situation de handicap attestée au moyen d’un certificat médical, ne sont pas tenues par les dispositions du présent arrêté prévoyant cette obligation. » 

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    https://www.transparence-coronavirus.be

  • Le Centre d’Action Laïque refuse une nouvelle tentative de mettre les femmes sous tutelle
    https://www.laicite.be/centre-daction-laique-refuse-nouvelle-tentative-de-mettre-femmes-tutelle

    Ce texte, signé par l’ancien président du Spa John Crombez et la députée NVA Valérie Van Peel, voudrait protéger in utero les futurs enfants dont les mamans boivent, se droguent ou souffrent de troubles psychiques. Louable intention, sauf que les moyens prévus sont, non seulement humainement atroces, mais totalement inadaptés à ces situations. Les assuétudes cela se soigne, avec un accompagnement et des produits de substitution pas par un sevrage abrupt, qui non seulement ne fonctionne jamais, mais engendre de terribles souffrances physiques, pour la future maman et donc pour l’enfant qu’elle porte. Ces députés devraient écouter les soignants qui accompagnent ces femmes pendant leur grossesse, mais qui doivent les renvoyer à leur solitude. Car, chez nous, il n’y a pas de financement pour les garder (...)

    #belgique #drogues #politique #sexisme

  • Au détour d’une visite en prison
    Ce 31 janvier, les organisations religieuses et philosophiques non-confessionnelles sont invitées par le Ministre de la Justice à une visite de la prison de Saint Gilles.

    Certes, cette visite sera l’occasion de saluer le travail des conseillers religieux et moraux. Mais le Centre d’Action Laïque entend surtout rappeler que si les années se succèdent, les condamnations de l’État belge aussi.

    Ainsi, le 9 octobre 2018, le tribunal de 1ère instance de Liège déclarait l’État belge responsable de la surpopulation carcérale à la prison de Lantin. Et ce 9 janvier 2019, le Tribunal de 1ère instance de Bruxelles faisait de même pour les prisons de Saint-Gilles et Forest.
    « Depuis les années 80, le nombre de détenus a augmenté de 63% alors qu’en 10 ans, la criminalité a baissé de 15% en moyenne en Belgique et de près de 20% à Bruxelles. »
    Ces décisions de justice ne font que rappeler ce que nul responsable politique ne peut ignorer : la surpopulation carcérale est la honte de notre démocratie et une plaie ouverte dans notre État de droit. Plus de 10.600 personnes sont détenues dans les prisons belges alors que la capacité moyenne est de 9.687 places. Depuis les années 80, le nombre de détenus a augmenté de 63% alors qu’en 10 ans, la criminalité a baissé de 15% en moyenne en Belgique et de près de 20% à Bruxelles.
    Pourtant, dans un arrêt du 25 novembre 2014 condamnant la Belgique pour traitements inhumainset dégradants, la Cour européenne des droits de l’Homme a qualifié cette surpopulation dans les prisons belges de « structurelle ». Comme si nos autorités publiques s’y étaient en quelque sorte résignées …
    Les conseillers laïques sont parmi les premiers, au quotidien, à pouvoir en mesurer les conséquences concrètes en termes de violations de droits de l’Homme : tensions entre détenus, hygiène dramatique, activités réduites, impossibilité pour le personnel médical et social d’assumer leurs fonctions, liens avec le monde extérieur rendus encore plus compliqués… Ainsi que le relevait la section belge de l’Observatoire international des prisons dans sa Notice de 2016, « le phénomène de surpopulation touche tous les aspects de la gestion des établissements ».
    Face à cela, les solutions prônées depuis fort longtemps par nos responsables politiques semblent se réduire à, d’une part, une extension du domaine de la répression couplée à un alourdissement du régime de sanction et, d’autre part, une course folle aux places de prison supplémentaires.
    Peu importe les innombrables études scientifiques ou rapports démontrant que ces mesures sont loin de produire les effets attendus, de façon générale, dans le domaine de la sécurité, il « remonte à longtemps ce mépris affiché pour l’intelligence au bénéfice de postures martiales » (1).
    Dans son rapport daté de 2018, le Comité européen pour la prévention de la torture a cependant encore indiqué à la Belgique que la lutte contre la surpopulation carcérale « doit avant tout être axée sur la réduction et la maîtrise de la population carcérale et non sur l’augmentation sans fin du nombre de places ».
    Et en effet, aujourd’hui, la sanction trop souvent réclamée est aussi devenue le problème. S’attaquer aux causes de la surpopulation carcérale est donc essentiel mais, visiblement, pas aux yeux de tous.
    La démission fracassante en octobre dernier de deux membres de la Commission de réforme du Code pénal en témoigne à suffisance : pour Damien Vandermeersch, loin des options retenues par le Ministre de la Justice, « un droit pénal moderne ne doit pas juste s’appuyer sur la peine de prison. (…) Il y a d’autres réponses. (…) Car on sait que la prison est contre-productive, et qu’elle produit la récidive » (2).
    « Le Centre d’Action Laïque propose de réformer en profondeur le Code pénal afin que la peine de prison ne puisse être prononcée qu’en dernier ressort et que les alternatives à la détention soient véritablement investies. »

    Il est temps de changer de paradigme. Le Centre d’Action Laïque propose de réformer en profondeur le Code pénal afin que la peine de prison ne puisse être prononcée qu’en dernier ressort et que les alternatives à la détention soient véritablement investies. Ceci implique de revoir la législation relative au casier judiciaire et la loi sur la détention préventive dans une optique réductionniste.

    Par ailleurs, le Centre d’action laïque dénonce la volonté de l’État fédéral de construire de nouvelles prisons (via les divers Master Plan des dernières années) qui augmentent de manière très importante le parc carcéral via des partenariats publics-privés et qui grève le budget de l’État pour plusieurs décennies. Comme l’écrivait Mark Twain, « celui qui ouvre une prison doit savoir qu’on ne la fermera plus ». Le CAL préconise de  rénover les anciennes prisons en privilégiant la création de petites unités et de prisons ouvertes et semi-ouvertes.

    Enfin, il recommande de s’atteler réellement à la  réinsertion des détenus  par le biais notamment de la mise en œuvre des articles relatifs aux droits des détenus contenus dans la loi de principe du 12 janvier 2005, d’un meilleur suivi psychosocial par les services internes et d’une augmentation de leur cadre, de formations qualifiantes et certificatives, de remises de peine en cas de réussite de formations de base. De plus,  le Centre d’Action Laïque appelle à l’adoption urgente du projet d’arrêté royal conférant un véritable statut aux conseillers laïques et religieux en prison, ainsi que le rééquilibrage du cadre afin de mieux coller à la réalité de la population carcérale.  En cette période pré-électorale, le Centre d’Action Laïque invite les partis à faire preuve de courage politique et à ouvrir un débat sur l’enfermement guidés par des considérations humanistes plutôt que la crainte d’une certaine impopularité.
     
    Henri Bartholomeeusen,
Président du Centre d’Action Laïque

    Carte blanche publiée sur lesoir.be, le 30/01/2019 

    (1) Jean-Pierre Dubois, Le monde qui vient, Rapport de la Ligue française des droits de l’Homme, La Découverte, 2016.

    #Belgique #prison #abolitionnisme #répression #enfermement

  • Belgique Humaniser le deuil, ou les fœtus ? Henri Bartholomeeusen - 26 Septembre 2018 - CAl
    https://www.laicite.be/humaniser-deuil-foetus

    La Commission parlementaire se réunit ce mercredi pour examiner le projet de loi visant à établir la reconnaissance d’un enfant né sans vie 140 jours après la fécondation. Le CAL insiste sur les conséquences néfastes sur les plans humain et scientifique qu’une telle reconnaissance pourrait avoir.

    Est-un hasard ? Une semaine après le vote du texte de la majorité sur l’IVG arrive, devant la même commission Justice, le projet de loi du Ministre de la Justice sur « l’acte d’enfant sans vie. »

    La coïncidence est troublante. Si, selon le Ministre de l’Intérieur la sortie de l’IVG du Code pénal n’est que « symbolique », elle semble surtout conditionnée par l’aboutissement d’un dossier prioritaire aux yeux de son homologue de la Justice : graver dans le marbre la reconnaissance d’une forme de personnification du fœtus.

    Le troc en ces matières qui touchent aux vécus intimes démontre que, loin d’avancer sur le plan éthique, la Belgique fait marche arrière. Car reconnaître légalement la qualité d’enfant à un fœtus de 140 jours aura, qu’on le veuille ou non, des conséquences pour toutes celles et ceux qui – de près ou de loin – sont confrontés à des grossesses problématiques, à risque ou non désirées.

    Une confusion qui n’est pas un apaisement
    Assister les personnes confrontées à une brutale interruption de grossesse relève de l’aide à la santé, physique et psychologique. Or, sur ce plan, rien n’est prévu dans le texte qui sera présenté mercredi. En revanche, il y est proposé la délivrance d’un acte administratif par l’état-civil, qui atteste que
    « l’enfant » est « mort-né ». Sur le plan administratif, le projet introduit donc une confusion légale entre un fœtus et un enfant au prétexte de favoriser un processus de deuil.

    Chacun comprend que pour les personnes concernées il s’agit bien d’un enfant qui aurait dû naître et dont elles subissent le deuil. Mais le « personnifier » à l’état civil comme s’il était effectivement « né », « décédé » relève d’une fiction, qui à la supposer motivée par la seule compassion, ne sera pas forcément un apaisement.

    D’autres priorités
    Loin de là. Exception faite pour quelques grands hôpitaux qui disposent d’unités pour grossesse à risque, lorsque pareil drame se produit, les vraies lacunes à combler demeurent nombreuses.

    Le véritable devoir des pouvoirs publics les obligeraient à assurer la mise en place, sur tout le territoire, d’un accueil d’urgence spécialisé quelle que soit la taille de l’établissement hospitalier.

    Pour faire le deuil de « l’enfant » qui n’a pu se développer in utero, ni voir le jour, les traces du souvenir sont, pour certains, indispensables. Les équipes médicales doivent pouvoir les conserver et être formées à l’écoute des personnes touchées par ce drame, dans le respect de chacun, de ses convictions et demandes. Elles doivent aussi permettre, si nécessaire, leur orientation vers les services adéquats, et les informer sur les possibles cérémonies aux « parcelles d’étoiles » des cimetières communaux.

    Double tromperie
    Rien de tout cela n’est prévu dans ce projet de loi qui imposera finalement à la population une vision qui est lourde de sens : un fœtus est une personne.

    Prétendre compenser le prix de ce mensonge par une fausse dépénalisation de l’IVG, loin de constituer un progrès, loin d’améliorer la situation des femmes, procède d’une double tromperie.

    Aborder les questions existentielles sur la vie et la mort demande du courage : celui de dépasser les a priori pour faire place à une réflexion où chacun doit trouver sa manière de comprendre et gérer les événements.

    Nous pourrions bien sûr préférer ne pas affronter les défis que d’autres relèvent pour nous. Les chercheurs par exemple dont le travail en laboratoire sera clairement tributaire de cette modification législative.

    Quelles conséquences médicales ?
    Mais ouvrons les yeux et mesurons bien les conséquences médicales et scientifiques qui découleront inévitablement d’une éventuelle reconnaissance légale de l’existence d’un « enfant » dès 140 jours de grossesse (alors même que dans l’état actuel de nos connaissances, aucune viabilité n’est possible à ce stade).

    Du tissu fœtal est parfois mis à la disposition de chercheurs au-delà de 20 semaines de conception dans l’espoir de faire progresser la Science, qu’en sera-t-il demain ?

    Des interruptions de grossesse pour raisons médicales graves se déroulent aujourd’hui au-delà de 20 semaines, qu’en sera-t-il demain ?

    Le danger de l’exemple hongrois
    Obligerons-nous les femmes à poursuivre une grossesse et accoucher d’enfants non viables ou malformés, comme en Hongrie où, depuis 2002, la loi attribue la qualité de personne au fœtus ?

    Le projet du Ministre de la Justice sera examiné en commission parlementaire dès ce mercredi 26 septembre.

    Puissent nos députés ne pas abdiquer leur liberté de vote au profit d’une logique de majorité gouvernementale qui imposerait une posture théologique minoritaire au détriment du bien-être et du bonheur des citoyennes et des citoyens de ce pays.

    #enfant #fœtus #IVG #vie #grossesse #éthique #mort #religion #état-civil #deuil #religion

  • Nous sommes les petites-filles des sorcières que vous n’avez pas pu brûler… Théâtre Nivelles 15/10/2017
    https://www.laicite.be/evenement/nous-sommes-les-petites-filles-des-sorcieres-que-vous-navez-pas-pu-bruler

    Laïcité Brabant wallon vous propose la pièce de théâtre  Nous sommes les petites-filles des sorcières que vous n’avez pas pu brûler…

    Cette pièce de la Compagnie Biloxi 48 a été programmée au Théâtre des Martyrs (Bruxelles) l’hiver dernier et a rencontré un franc succès auprès des spectateurs comme des critiques.

    Cinq actrices nous racontent quatre épisodes clé – trop peu connus – de l’histoire des femmes : les suffragettes en Angleterre et leur lutte pour le droit de vote en 1913 ; les féministes en France pour le droit à l’avortement en 1971 ; la jeune Malala au Pakistan pour le droit à l’éducation en 2012 ; les Femen en Ukraine contre les dictateurs et les prédicateurs religieux. Et une projection dans le futur avec des idées nouvelles…
    Le droit des femmes varie dans le temps. Il avance, il recule et se modifie au gré des cultures. L’inclusion des femmes est un enjeu essentiel de la bataille de nos démocraties. Ce qui est privé est toujours politique. On peut mesurer la santé d’une démocratie à la manière dont elle traite les femmes et les homosexuels. Il est intéressant de voir le parcours du siècle derrière nous, de voir ce qui s’est passé, les énormes progrès et les moments de régression puis les nouveaux avancements, de voir comment les gens ont réagi pour pouvoir encore avancer vers plus de liberté, d’égalité.

    Une production de la Cie Biloxi 48 en Coproduction avec Théâtre en Liberté et le Théâtre des Martyrs.
    Accessible pour les participants de plus de 15 ans.

    En pratique :
    Le dimanche 15 octobre à 16h
    Au Wauxhall, Place Albert 1er à 1400 Nivelles
    PAF : gratuit pour les 15-18 ans – 5€ pour les adultes
    Réservation via Eventbrite : https://www.eventbrite.fr/e/billets-nous-sommes-les-petites-filles-des-sorcieres-que-vous-navez-pas-p


     #femmes #domination_masculine #Histoire #Théatre #sorcières #buchers #suffragettes #Suffrage_Universel #Avortement #Culture #Homosexuel(le)s #Liberté #Egalité #Belgique #police #justice #Laïcité

  • Le 28 septembre 2017, à l’occasion de la Journée internationale du droit à l’avortement, le Centre d’Action Laïque se joint à la Marche Mondiale des Femmes pour une manifestation dans le quartier européen à Bruxelles.

    Ensemble, exigeons que les droits sexuels et reproductifs, et l’avortement, soient inscrits comme droits fondamentaux pour l’égalité en Europe.

    RDV le 28 septembre à 17h30 au Cinquantenaire (sous les arcades)


    Lire la suite : https://www.laicite.be/evenement/sortir-livg-du-code-penal-pour-un-reel-droit-lavortement-en-belgique

    À noter également, le colloque "Sortir l’IVG du Code pénal. Pour un réel droit à l’avortement en Belgique", organisé par le CAL Charleroi, le 28 septembre après-midi.

    Etat des lieux de l’avortement en europe (pdf)
    https://www.laicite.be/app/uploads/2017/09/avortement-en-europe-etat-des-lieux-2017.pdf


    Belgique : Pourquoi maintenir l’avortement dans le code pénal ?
    En Belgique aussi, la société civile se mobilise pour le droit des femmes à décider.
46 ans après le « Manifeste des 343 » en France, le Collectif belge des 350* publie son propre manifeste : www.manifestedes350.be

    En Belgique l’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) est un délit pénal, excusé sous certaines conditions. L’IVG n’est donc nullement un droit dans notre pays.
    Au contraire, les articles 350 et 351 du Code pénal considèrent toujours l’avortement comme un « délit contre l’ordre des familles et la moralité publique » et l’article 383 criminalise toute information ou publicité portant sur l’avortement.
    Nous exigeons que la femme enceinte puisse choisir en toute liberté de conduire ou non à terme une grossesse, sans justifier de ses raisons. Toute autre attitude s’apparente à une ingérence dans l’intimité de la femme et constitue une tentative de domination de son corps.

    Les femmes n’ont pas à rendre compte, à s’excuser ou à culpabiliser de recourir à l’avortement si elles ne souhaitent pas avoir d’enfant.
    Nous, signataires, exigeons que la loi reconnaisse le DROIT des femmes à décider si elles veulent des enfants, combien, quand et avec qui. Chez nos voisins, en France et au Luxembourg, l’IVG est un droit et non un délit. Les femmes de notre pays ont aussi droit à l’autodétermination. Citoyennes à part entière, elles doivent pouvoir décider seules de poursuivre ou non une grossesse.

    Nous demandons que le statut des femmes en Belgique soit aligné sur les standards de bien-être et de santé les plus élevés au sein de l’Union européenne en appliquant la « clause de l’Européenne la plus favorisée. Nous demandons le vote d’une loi belge supprimant les articles 350, 351 et 383 du Code pénal et garantissant un accès sans entrave à l’Interruption Volontaire de Grossesse.
    Le ‘Collectif des 350’ :
    Susann Heenen-Wolff, Sylvie Lausberg, Christine Delmotte, Marie Mandy, Valérie Piette, Michèle Hirsch, Fabienne Bloc.

    #Belgique #Droit_des_femmes #Avortement #IVG #code_pénal #délit

  • #AvantMaMénopause
    En Belgique, l’avortement n’est toujours pas pleinement dépénalisé.
    On attend quoi ? Ma ménopause ?
    L’IVG est un droit, pas un délit.

    https://www.youtube.com/watch?v=Z5486QwRrRg&feature=youtu.be

    La récente manifestation « anti-choix » du 26 mars à Bruxelles et les propos hallucinants qui l’ont accompagnée démontrent que les tentatives de remettre en cause la dépénalisation de l’avortement en Belgique sont toujours très actives.

    Elles essayent non seulement de bloquer toute avancée sur ce dossier mais également de faire marche arrière sur tout ce regarde l’avortement. Or, la manifestation de Bruxelles n’est qu’un des épisodes d’une offensive coordonnée qui provoque des résultats négatifs dans plusieurs pays européens.

    Heureusement, sur le plan politique intérieur belge, l’idée de sortir l’IVG du code pénal continue de faire son chemin. Ce n’est donc pas le moment de faiblir.

    La campagne AvantMaMénopause vise à interpeller de façon ludique et décalée l’opinion publique. Elle conclut la série de colloques que le Centre d’Action Laïque a organisée depuis septembre 2016 autour de l’IVG et de la nécessité de sortir définitivement ce « délit » du code pénal.

    Mais pas dans vingt ou trente ans…

    Dans le cadre de la campagne #IVGHorsDuCodePénal.
    https://www.laicite.be/campagne/droit-a-l-avortement-avant-ma-menopause