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  • Combien de temps dure une journée sur #Saturne ? Ce mystère était caché dans ses anneaux - Sciences - Numerama
    https://www.numerama.com/sciences/456892-combien-de-temps-dure-une-journee-sur-saturne-ce-mystere-etait-cach

    Une journée est bien plus courte sur Saturne que sur la Terre. Des astrophysiciens ont enfin levé le voile sur ce mystère de la géante gazeuse. La réponse se trouvait dans les anneaux de l’astre.

    Les chercheurs, qui représentent le département d’#astronomie et d’#astrophysique de l’université de Californie à Santa Cruz ainsi que l’Ames Research Center, ont raconté comment ils ont découvert ceci : un jour sur Saturne dure 10 heures, 33 minutes et 38 secondes. Leurs travaux ont été publiés dans The Astrophysical Journal le 17 janvier 2019.

  • Droits voisins et seenthis

    #CopyrightMadness : quand La France Insoumise veut taxer l’usage des œuvres du domaine public
    https://www.numerama.com/pop-culture/456485-copyrightmadness-quand-la-france-insoumise-veut-taxer-lusage-des-oe

    Mon (droit) voisin le tueur. L’année 2018 a été marquée par la bataille autour des articles 13 et 11 de la future réforme européenne relative au droit d’auteur. Le texte n’est pas encore adopté définitivement, mais en bonne élève la France a pris les devants et a proposé une loi permettant l’application de la directive sans perdre de temps. David Assouline et quelques autres sénateurs PS ont rédigé une proposition de loi adoptée par la commission culturelle du Sénat. Pour rappel, l’article 11 prévoit d’accorder des droits aux éditeurs de presse sur la réutilisation de leurs contenus. Cela a été conçu contre Google et les portails d’actualité qui, d’après les éditeurs de presse, génèrent des pertes. L’article 11 prévoit que l’extension du droit voisin ne s’applique que pour les plateformes majeures du web, mais la version française souhaite appliquer ce principe à l’ensemble du web. Autrement dit, au moindre blog ou commentaire qui renverrait vers un article de presse. Puis, comme le veut l’expression « impossible n’est pas français », les sénateurs prévoient que la durée de protection s’étende sur 20 ans, alors que le texte initial fixe une période de cinq ans. Enfin pour couronner le tout, la transposition française envisage de déployer un DRM sur l’information. La législation en matière de propriété intellectuelle en France, c’est comme pour le maintien de l’ordre : être offensif.

    La privatisation de l’information par la propriété intellectuelle | Cairn.info
    https://www.cairn.info/revue-internationale-de-droit-economique-2006-4-page-361.htm

    Il faut donc se pencher sur les usages déviants, sur les pratiques marginales de la propriété intellectuelle, ceux et celles qui sans doute ne relèvent pas des belles constructions académiques mais tissent le quotidien et lui impriment une marque nouvelle.

    Cela implique de se plier à deux impératifs auxquels invite d’ailleurs l’intitulé sur la « privatisation » de l’information, à connotation plus économique que juridique [35]
    .
    Le premier est de ne pas s’en tenir à une approche formelle. « Ceci n’est pas une propriété. » Un peu comme le célèbre « Ceci n’est pas une pipe » de Magritte

    « Information wants to be free », vous vous souvenez ?
    https://scinfolex.com/2012/11/23/information-wants-to-be-free-vous-vous-souvenez
    https://scinfolex.com/?s=information

    Il se trouve que la science-fiction a déjà exploré cette possibilité et la vision qu’elle nous livre est assez troublante. Elle donne beaucoup à réfléchir sur cette crispation que l’on constate à propos du droit de l’information.

    Dans sa nouvelle d’anticipation « Le monde, tous droits réservés« figurant dans le recueil éponyme, l’auteur Claude Ecken imagine justement un monde dans lequel l’information pourrait être copyrightée et les conséquences que cette variation pourrait avoir sur les médias et la société dans son ensemble.

    Dans un futur proche, l’auteur envisage que la loi a consacré la possibilité de déposer un copyright sur les évènements, d’une durée de 24 heures à une semaine, qui confère un droit exclusif de relater un fait, empêchant qu’un concurrent puisse le faire sans commettre un plagiat. A l’inverse de ce qui se passe aujourd’hui avec la reprise des dépêches des agences AFP ou Reuters, les organes de presse se livrent à une lutte sans merci pour être les premiers à dénicher un scoop sur lequel elles pourront déposer un copyright.

    L’intérêt de la nouvelle est de développer dans le détail les implications juridiques et économiques d’un tel mécanisme. Les témoins directs d’un évènement (la victime d’une agression, par exemple) disposent d’un copyright qu’ils peuvent monnayer auprès des journalistes. Lorsqu’une catastrophe naturelle survient, comme un tremblement de terre, c’est cette fois le pays où l’évènement s’est produit qui détient les droits sur l’évènement, qu’elle vendra à la presse pour financer les secours et la reconstruction.

    • il faudrait créer un bouton spécifique « télécharger mes billets », ça serait plus simple que l’API…

    • Merci @fil , le temps que cela se fasse j’essayerai de les exporter avec l’API - si j’arrive à trouver quelques documents qui l’expliquent.

      Je vais regarder si je trouve du code ou un plugin qui permet à un auteur de transférer des objets SPIP d’un site à un autre.

      As-tu une idée par où commencer ?
      #SPIP n’a pas d’API au sens propre du terme, pas vrai ?

  • #CopyrightMadness : quand La France Insoumise veut taxer l’usage des œuvres du domaine public
    https://www.numerama.com/pop-culture/456485-copyrightmadness-quand-la-france-insoumise-veut-taxer-lusage-des-oe

    Insoumis. Nous avons cette semaine le grand plaisir d’accueillir La France Insoumise dans le Copyright Madness ! Les députés du mouvement ont en effet déposé une proposition de loi, qui, partant d’une bonne intention, risque bien de finir en catastrophe. Pour lutter contre la précarité des auteurs, La France Insoumise veut créer un fonds d’aide à la création. Mais ils n’ont rien trouvé de mieux pour l’alimenter que de proposer la création d’une taxe sur l’utilisation des œuvres du domaine public. Cela reviendrait à appliquer en France un système de domaine public payant. Jusqu’à présent, seuls les pires maximalistes du droit d’auteur caressaient de tels rêves. Il est vrai que c’est beaucoup plus facile de s’en prendre au domaine public que d’avoir le courage de s’attaquer aux raisons qui précarisent les auteurs, par exemple les clopinettes que leur reversent éditeurs et producteurs. On espère que cette proposition de loi finira aux oubliettes et que les députés de la France Insoumise retrouveront un peu de bon sens…

    • C’est le genre de proposition faite par de gens qui n’ont pas creusé assez profondément pour avoir trouvé quelque chose de valable.

      Le problème d’une taxe sur le domaine public est l’absence de raison logique pour la justifier. Il n’y a pas de création de valeur, alors il n’y a pas de base pour calculer une taxe. Puis l’intéret du domaine public consiste dans sa gratuité qui doit encourager la création. Tuer la création de nouvelles oeuvres qu’on pourrait taxer au moment de leur vente constitue un contresens parfait.

      Pourtant le problème est urgent. Il faudrait arriver à une solution pour les artistes et employés du monde des arts qui serait une combinaison des systèmes d’assurances spécialisées en France et en Allemagne. Combiner les avantages des deux solutions donnerait une couveture sociale plus lage et plus juste que les systèmes nationales en place.

      Contrairement à l’Allemagne la France n’a pas d’assuaence sociale qui correspond à la situation particulière des journalistes, écrivains, dessinateurs et autres artistes indépendants, par contre en Allemagne on aimerait bien disposer d’une assurance pour les intermittents du spectacles comme en France.

      Il faudrait d’abord s’entendre sur la question comment distribuer l’aubaine. Qui remplit les conditions nécessaires en pour être bénéficiaire indépendamment de la manière de constituter ces fonds. C’est assez compliqué indispensable.

      Ensuite il faudrait trouver un type de financement .

      L’allemagne a adopté une solution qui oblige chaque entreprise qui emploie des créateurs indépendants de rajouter 4,8 % au montant de ces factures et de les verser à l’assurence des artistes. Ces revenus sont complétés par les cotisations des artistes à hauteur de 4,2% de leur revenu déclaré et une subvention de l’état.

      Les associations d’artistes allemands ont négocié pendant prèsque dix an l’introduction de cette assurance sociale avec les gouvernements social-démocrates/libéraux.

      https://de.wikipedia.org/wiki/K%C3%BCnstlersozialversicherung#Entstehung

      Nach Angaben der KSK fördert der Staat mit der Künstlersozialversicherung selbständige Künstler und Publizisten, „da diese Berufsgruppe sozial meist deutlich schlechter abgesichert ist als andere Selbständige. Das ist nicht nur eine sozialpolitische, sondern auch eine kulturpolitische Errungenschaft. Denn mit dieser Einrichtung der KSK wird die schöpferische Aufgabe von Künstlern und Publizisten als wichtig für die Gesellschaft anerkannt.“

      Le résultat est une assurance exclusive pour les métiers du mond des arts qui ne sont traditionellement pas couverts par l’assurance sociale. Ceci crée un problème à notre époque néolibérale où de plus en plus de métiers sont exercés par des « travailleurs indépendants » qui travaillaient sous un statut d’employé jusqu’il y a quelques années. Par exemple pour un éclairagiste il n’y a pas de statut d’intermittent du spectacle.

      #sécurité_sociale #art

    • Nooon, c’est encore pire ... il y a des gens á l’oeuvre qui n’ont jamais essayé de gérer des droits d’auteur pour une production de médias. Si leur proposition est jamais appliqué l’état sera obligé de vérifier pour chaque oeuvre concerné son statut de domaine public. Chacun qui s’est déjà penché sur la question comprend tout de suite qu’il faudra établir une administration énorme juste pour cette partie du projet. Ensuite il faudra monter une système qui surveille le contenu de chaque oeuvre, publicité etc. ...

      #wtf

      La France Insoumise veut taxer l’utilisation commerciale des œuvres du domaine public
      https://www.nextinpact.com/news/107505-la-france-insoumise-veut-taxer-lutilisation-commerciale-uvres-dom

      Pour financer ce fonds, la proposition retient l’idée d’une taxe sur les bénéfices tirés de l’utilisation commerciale d’une œuvre élevée dans le domaine public.

      Son taux serait alors de 1 % sur ces bénéfices. Taillée sur les usages à but lucratif, « cette mesure ne heurtera pas l’utilisation gratuite et libre des œuvres non soumises aux droits d’auteurs » assurent les auteurs de la proposition de loi, qui n’est qu’au début de son périple parlementaire.

    • La protection des auteurs en france est une vaste fumisterie dont le système de calcul est parfaitement opacifié.
      Ne vous avisez pas d’être gravement malade et de ne plus avoir de revenus car les agessa refusent de comptabiliser les indemnités journalières qu’ils vous versent au début pour pouvoir vous les refuser ensuite sous prétexte que vous n’avez pas assez cotisé.
      #agessa #maison_des_artistes #mords_toi_la_queue

  • La moitié des adultes qui croient avoir des allergies alimentaires n’en ont pas - Sciences - Numerama
    https://www.numerama.com/sciences/453118-la-moitie-des-adultes-qui-croient-avoir-des-allergies-alimentaires-

    De nombreuses personnes se croient à tort allergiques à des aliments. En s’intéressant aux allergies alimentaires des adultes, des chercheurs ont fait cette découverte.

    #selon_une_étude_récente les humains sont hypocondriaques

    • en quelques mots,…

      Lactose Intolerance: The Norm Among the World’s Peoples
      American Journal of Pharmaceutical Education Vol. 64, Summer 2000
      http://archive.ajpe.org/legacy/pdfs/aj640216.pdf

      PROLOGUE
      Lactose intolerance is presented to students in the third profes- sional year as a portion of a required four-hour course titled “Nonprescription Product Therapeutics.” Taught three times yearly, the course uses the textbook Nonprescription Product Therapeutics. The section on lactose intolerance occupies 30- 45 minutes, depending on student questions. The lecture is supplemented with an examination of lactose intolerance prod- ucts purchased by the university for demonstration purposes. Products include lactase tablets and solutions, reduced-lactose milks and lactose-free milk substitutes.

      While the ethnic and racial background of our university is refreshingly diverse, the majority of students remain Caucasian. Many Caucasians have one dietary factor in com- mon: they are able to drink milk as adults. Pharmacy students are like most other students in their desire to appear normal, both socially and medically. A major goal of this lecture is to broaden the world view of average Caucasian students to allow them to come to the realization that those who can drink milk as adults are actually abnormal, being an exception to the rule among the world’s peoples. In this way, the student might gain a heightened understanding of the pervasiveness of lactose intolerance.

      A secondary goal of the lecture is to differentiate food allergies from food intolerances. Many lay people misunder- stand the difference, but the astute pharmacist can clarify both conditions. This allows patients with a simple intolerance such as lactose intolerance to titrate their intake to the level below that which causes symptoms, helping ensure that the maximal nutritional value may be obtained from dairy products.

    • un exemple (le premier venu,…) d’information « objective » (voir le nom du site)

      La prévalence de l’intolérance au lactose | Savoir laitier
      https://www.savoirlaitier.ca/donnees-scientifiques/intolerance-au-lactose/la-prevalence-de-l-intolerance-au-lactose

      La prévalence au Canada
      La véritable prévalence de l’intolérance au lactose est inconnue. Selon les résultats d’une enquête nationale canadienne, la prévalence de l’intolérance au lactose autodéclarée est de 16 %. Cependant, chez un grand nombre de personnes qui se déclarent intolérantes au lactose, aucune malabsorption du lactose n’a été établie au moyen d’une épreuve diagnostique objective. Par conséquent, il est peu probable que la cause de leurs symptômes gastro-intestinaux soit liée au lactose.

      et en France ?
      Intolérance au lactose : Fiabilité de l’étude sur les français | LaNutrition.fr (2015)
      https://www.lanutrition.fr/les-news/combien-de-francais-sont-intolerants-au-lactose-

      Dans un article récent publié par notre confrère Les Echos, le directeur général de Candia, M. Giampaolo Schiratti, assure que « 6 à 10% des Français » sont intolérants au lactose, le sucre du lait. D’où viennent ces chiffres, et surtout sont-ils fiables ?
      […]
      L’industrie laitière minimise systématiquement aussi bien la prévalence de l’intolérance au lactose que ses manifestations. Son leitmotiv depuis des années, c’est que seuls 6 à 10% des Français ne tolèrent pas le lactose, d’où ces chiffres dans Les Echos. Ils sont bien évidemment faux.

      En effet, la non-persistance de la lactase (intolérance au lactose) varie en Europe selon un gradient nord-sud et ouest-est. Elle est d’environ 10% en Suède, 18% en Finlande, 15% en Allemagne et en Grande-Bretagne, 15-20% en Autriche, 20% dans le nord de l’Italie, plus de 80% en Sardaigne, 55% dans les Balkans. En France, elle est d’environ 17% dans le nord et 65% dans le sud, soit au final environ 41% de la population.

      Mais ne comptez pas sur l’industrie laitière pour l’ébruiter.

  • Taylor Swift a scanné la foule grâce à la reconnaissance faciale à un de ses concerts
    https://www.numerama.com/pop-culture/447542-taylor-swift-scanne-la-foule-grace-a-la-reconnaissance-faciale-pend

    La chanteuse a utilisé lors d’un concert des technologies de reconnaissance faciale. Elles permettent de repérer les personnes normalement interdites dans ce type d’événements. Pour se protéger de ses harceleurs, la chanteuse Taylor Swift a mis les bouchées doubles. Lors d’un concert qui s’est déroulé le 18 mai à Los Angeles, a révélé le Rolling Stones lundi 10 décembre, une technologie de reconnaissance faciale est utilisée. Elle permet de repérer les individus problématiques. Un membre du service de (...)

    #algorithme #CCTV #biométrie #facial #surveillance #vidéo-surveillance #harcèlement

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  • Google se dit prêt à payer une taxe sur la publicité en France
    https://www.numerama.com/business/447539-google-se-dit-pret-a-payer-une-taxe-sur-la-publicite-en-france.html

    En plein mouvement des gilets jaunes et alors que Bruno Le Maire pousse pour une fiscalité accrue sur les géants du net, Google France déclare être disposé à payer une taxe sur la publicité. Google sent-il le vent de la fiscalité tourner ? Il faut croire en tout cas que le géant du net américain est prêt à lâcher du lest en France. Le patron hexagonal de l’entreprise américaine, Sébastien Missoffe, a en effet déclaré être disposé à se soumettre à une taxe française basée sur le chiffre d’affaires (...)

    #Google #bénéfices #taxation #publicité

    ##publicité
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  • Un fan du youtubeur PewDiePie a hacké des imprimantes pour qu’il gagne des abonnés
    https://www.numerama.com/pop-culture/444295-un-fan-du-youtubeur-pewdiepie-a-hacke-des-imprimantes-pour-quil-gag

    PewDiePie est menacé depuis quelques semaines par une chaîne YouTube indienne, qui s’apprête à lui voler le titre de plus grosse chaîne au monde. Un abonné a hacké 50 000 imprimantes pour essayer de renverser la tendance. Certains seraient prêts à tout pour soutenir leur youtubeur préféré. Y compris à pirater des milliers d’imprimantes pour qu’il gagne des abonnés. C’est ce qu’a fait un fan du youtubeur le plus suivi au monde, PewDiePie, rapportait The Verge ce jeudi 30 novembre.

    T-Series, la chaîne qui (...)

    #YouTube #imprimante #hacking

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  • Les conducteurs d’Uber n’ont plus le droit de noter leurs passagers au Portugal
    https://www.numerama.com/vroom/436905-les-conducteurs-duber-nont-plus-le-droit-de-noter-leurs-passagers-a

    Au Portugal, les sociétés de VTC doivent se plier à plusieurs exigences pour continuer à exercer, depuis l’entrée en vigueur de la loi Uber, le 1er novembre 2018. Elles s’engagent notamment à ne pas laisser aux conducteurs la possibilité de noter les passagers. Mais la réciproque est toujours en vigueur...

    Depuis le 1er novembre 2018, les sociétés de VTC doivent se contraindre à la nouvelle législation portugaise pour continuer leur activité dans le pays. Parmi les nouveautés, l’une résonne particulièrement à l’ère de l’économie collaborative : les conducteurs d’Uber ou Taxify ne pourront plus noter leurs passagers, comme ils le font encore en France ou aux États-Unis.

    Uber a dû mal à gérer les conséquences de son implantation rapide, partout dans le monde. S’il n’a aucun problème à trouver des utilisateurs, le géant américain doit se confronter à des législations nationales diverses. Or, la liste des pays européens qui suspendent les services de VTC s’agrandit chaque mois. Grèce, Slovaquie et Autriche ont déjà mis un terme aux autorisations des plateformes de VTC. De son côté, la Cour de justice de l’Union européenne permet aux régulateurs de considérer ces sociétés comme relevant de la réglementation des entreprises de transport, et non de celle des services.

    NOTEZ LES CONDUCTEURS, PAS LES PASSAGERS

    Si aujourd’hui on propose aux utilisateurs de noter à peu près tout (et parfois n’importe quoi) l’économie collaborative sur laquelle s’appuie les services de VTC implique de plus en plus une réciprocité. Sur l’application d’Uber par exemple, vous avez accès à la note moyenne donnée par vos chauffeurs à partir de 5 voyages. Le géant américain a même récemment mis en place en Australie et en Nouvelle-Zélande un système d’exclusion des plus mauvais passagers. Les conducteurs peuvent s’appuyer sur cette note pour sélectionner leurs passagers, mais doivent justifier leur choix s’ils notent en-dessous de 4.

    « LE PORTUGAL SERA LE SEUL PAYS »

    Au Portugal, la loi va interdire ce genre de notation. Uber et Taxify se sont empressés de préciser que le pays serait le seul à ne pas proposer la notation par les chauffeurs. La possibilité de notation par le passager est, à l’inverse, obligatoire sous la nouvelle loi portugaise. Présentes dans respectivement 65 et 29 pays, les deux startups n’ont pas intérêt à ce que cette décision forcée par le gouvernement portugais devienne la norme.

    LA NOTE : UN PEU CAROTTE, SURTOUT BÂTON

    La note a une place primordiale dans le système d’Uber. Si celle des chauffeurs descend en dessous de 4, le géant peut décider, unilatéralement et sans préavis, de désactiver leur compte. Parfois, ces arrêts de travail pour les conducteurs proviennent d’un seul commentaire particulièrement négatif. Le temps qu’Uber décide de la réactivation ou non de leur compte, les chauffeurs restent sans revenu et sans compensation, puisqu’ils ont le statut de travailleur indépendant.

    Souvent critiqué pour son utilisation des notes, la startup américaine a décidé d’utiliser la carotte en plus du bâton et récompense depuis le 1er novembre les premiers de classe aux États-Unis. Avec une note au-dessus de 4,85/5 sur plus de 3 000 trajets, les chauffeurs atteignent les rangs platine et diamant du programme Uber Pro. Ce statut leur donne accès à une ristourne aux stations d’essences, une prise en charge partielle de la maintenance de leur véhicule dans certaines enseignes, et une bourse pour des cours en ligne de l’université d’Arizona State.

    La notation des passagers permet aux chauffeurs de se protéger de clients peu scrupuleux. Et s’ils gardent le droit de refuser un passager au comportement dangereux, ils perdent aujourd’hui, au Portugal, une information qui leur était utile pour choisir leur client. Mais le client reste roi, et les chauffeurs ont désormais un moyen en moins de s’en protéger. Uber se décharge de cette responsabilité, puisque ses conducteurs ne sont pas employés, mais travailleurs indépendants.

    Des bâtiments historiques sur Google Maps aux restaurants sur Trip Advisor, tout est soumis à la notation. La ministre de la santé Agnès Buzin avait même créé un tollé en septembre 2018 avec son plan de notation des services hospitaliers.

    UN 4/5 QUI PARAÎT GÉNÉREUX PEUT AVOIR DE LOURDES CONSÉQUENCES

    La note est par essence subjective, et peu sont conscients des conséquences que peut avoir une mauvaise notation. D’autant plus que dans le cas des services de VTC, l’exigence n’est pas à la moyenne, mais à la perfection. Et dans un système français où le 10/20 fait loi, un 4/5 qui parait généreux peut avoir de lourdes conséquences pour le chauffeur. Karen Levy, coauteure avec Luke Stark de l’article Le consommateur surveillant, pointe que l’usage de la notation par les nouvelles startups permet de transformer le consommateur en organe de contrôle. Le travailleur est ainsi responsable devant son manager, mais aussi devant son consommateur. Au Portugal, ce rapport sera désormais à sens unique.

    #Uber #Portugal

  • Un coursier est-il employé d’une startup de livraison ? La Cour de Cassation reconnaît un lien de subordination
    https://www.numerama.com/business/443473-un-coursier-est-il-employe-dune-startup-de-livraison-la-cour-de-cas

    L’arrêt n°1737 de la Cour de cassation souligne le lien de subordination entre un livreur de Take It Easy et son ancien employeur. Le dossier de requalification de son emploi en salariat est ainsi renvoyé à la Cour d’appel de Paris En avril 2016, un coursier qui travaillait pour la société de livraison de nourriture Take It Eas comme travailleur indépendant avait demandé la requalification de son contrat en contrat de travail. 4 mois plus tard, le concurrent de Deliveroo cessait toute activité. Mais (...)

    #Deliveroo #travail #géolocalisation #procès #TakeItEasy

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  • Netflix a songé à censurer une scène du film « Girl » pour cause de nudité
    https://www.numerama.com/pop-culture/441419-netflix-a-songe-a-censurer-une-scene-du-film-girl-pour-cause-de-nud

    Le film Girl contient des scènes de nudité. Alors que Netflix négociait pour l’inclure sur sa plateforme, l’une de ces scènes a posé question. Girl, c’est l’histoire d’une adolescente trans de 15 ans, qui cherche à devenir une ballerine. Réalisé par le belge Lukas Dhont, le film a été diffusé pour la première fois en mai lors du festival de Cannes. Dans la foulée, Netflix a entamé les négociations pour le diffuser sur sa plateforme. Mais une scène a posé problème. Comme le rapporte le site Hollywood Reporter (...)

    #Netflix #censure #pornographie #LGBT

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  • Tinder a dépassé les 4 millions d’utilisateurs payants dans le monde
    https://www.numerama.com/business/437250-tinder-a-depasse-les-4-millions-dutilisateurs-payants-dans-le-monde

    Plus de 4 millions de personnes ont souscrit à un compte payant sur Tinder. La société propriétaire de l’app a dépassé ce cap au dernier trimestre 2018. Plus de de 4 millions de personnes possèdent désormais un compte payant sur l’application de rencontres Tinder. La société Match Group, propriétaire du service, a publié le 6 novembre son bilan financier pour le troisième trimestre de l’année 2018. Comme le relève TechCrunch, Tinder continue d’être la principale source de revenus de Match Group, qui (...)

    #Tinder #bénéfices #Match

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  • Les conducteurs d’Uber n’ont plus le droit de noter leurs passagers au Portugal
    https://www.numerama.com/vroom/436905-les-conducteurs-duber-nont-plus-le-droit-de-noter-leurs-passagers-a

    Au Portugal, les sociétés de VTC doivent se plier à plusieurs exigences pour continuer à exercer, depuis l’entrée en vigueur de la loi Uber, le 1er novembre 2018. Elles s’engagent notamment à ne pas laisser aux conducteurs la possibilité de noter les passagers. Mais la réciproque est toujours en vigueur... Depuis le 1er novembre 2018, les sociétés de VTC doivent se contraindre à la nouvelle législation portugaise pour continuer leur activité dans le pays. Parmi les nouveautés, l’une résonne (...)

    #Uber #travail #données_des_conducteurs #consommation #travailleurs #surveillance #Taxify

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  • Pourquoi faire analyser son ADN pour connaître ses origines est une très mauvaise idée
    https://www.numerama.com/sciences/436626-pourquoi-faire-analyser-son-adn-pour-connaitre-ses-origines-est-une

    Les tests d’ADN pour connaître ses « origines » explosent aux États-Unis. Mais les entreprises privées qui les réalisent revendent souvent ces données, pourtant si précieuses. Ils veulent savoir d’où viennent leurs épais sourcils, leurs tâches de rousseur ou leur teint olive. Un peu d’Irlande, de bassin méditerranéen ou d’Amérique centrale. Aux États-Unis, de plus en plus d’Américains choisissent de passer un test ADN afin de connaître leurs origines. Pour cela, nul besoin de se rendre dans des laboratoires (...)

    #23andMe #AncestryDNA #GlaxoSmithKline #MyHeritage #santé #génétique #prédiction (...)

    ##santé ##BigData
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  • Une voiture autonome devrait-elle tuer un jeune ou un papi ? Le MIT dévoile les résultats de son étude éthique
    https://www.numerama.com/vroom/434552-une-voiture-autonome-devrait-elle-tuer-un-jeune-ou-un-papi-le-mit-d

    En 2016, le MIT a lancé un questionnaire nommé « machine morale » pour évaluer les choix éthiques du public si une voiture autonome doit tuer quelqu’un dans un crash inévitable. Deux ans plus tard, les résultats ont fait l’objet d’une étude publiée dans la revue Nature. C’est la version moderne du dilemme du tramway, une expérience de pensée qui vous place devant un choix impossible. Si vous étiez une voiture autonome, quelle décision prendriez-vous si vous ne pouviez pas éviter un accident mortel (...)

    #Tesla #algorithme #voiture #éthique

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  • Netflix trompe-t-il ses utilisateurs noirs avec ses vignettes de films « personnalisées » ?
    https://www.numerama.com/pop-culture/433922-netflix-trompe-t-il-ses-utilisateurs-noirs-avec-ses-vignettes-de-fi

    Une abonnée afro-américaine a remarqué que les vignettes personnalisées de Netflix sur son compte personnel mettaient souvent en avant les personnages noirs des films, même quand ils avaient un rôle mineur. Contacté, Netflix se défend de tout calcul démographique. Il s’agit en fait d’un biais de son algorithme, qui n’avait jusqu’ici pas été soulevé. L’algorithme de Netflix induirait-il certains spectateurs en erreur en faisant croire qu’un film contient plus de personnages noirs qu’il n’y en a vraiment au (...)

    #Netflix #algorithme #discrimination

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  • Pourquoi Mozilla s’associe avec ProtonVPN - Business - Numerama
    https://diasp.eu/p/7908024

    Pourquoi Mozilla s’associe avec ProtonVPN - Business - Numerama

    Mozilla cherche à ne plus dépendre excessivement de Google. Mais la fondation cherche aussi à trouver des sources de financement qui cadrent avec ses valeurs. Son partenariat avec ProtonVPN répond à ces deux exigences.

    https://www.numerama.com/business/433918-pourquoi-mozilla-sassocie-avec-protonvpn.html

  • Google pourrait faire payer ses applications jusqu’à 35 € par smartphone en Europe
    https://www.numerama.com/business/433403-google-pourrait-faire-payer-ses-applications-jusqua-35-e-par-smartp

    Un document interne éclaire la politique de tarification des applications Android en Europe. Depuis le 16 octobre 2018, nous savons ce que Google prépare pour se mettre en conformité avec la décision de la Commission européenne concernant la concurrence. Sur Android, en Europe, les constructeurs auront le choix de payer pour le pack Google Apps seul ou d’obtenir une licence spéciale s’ils souhaitent installer également Chrome et Search — les deux applications pointées du doigt. Et le prix du pack (...)

    #Google #smartphone #Android #bénéfices #domination

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  • Paul Allen : son parcours en 10 dates clés - Tech - Numerama
    https://www.numerama.com/tech/431741-paul-allen-son-parcours-en-10-dates-cles.html

    Paul Allen est décédé le lundi 15 octobre 2018. Cofondateur de Microsoft avec Bill Gates, l’Américain a au fil des ans diversifié ses activités, de la philanthropie aux activités spatiales, en passant par la science et le sport. Retour sur sa vie en dix dates-clés.

    Paul Allen s’est donc éteint le lundi 15 octobre 2018, à l’âge de 65 ans. Bien que moins célèbre que son compère Bill Gates, avec qui il a co-fondé Microsoft dans les années 70, une société devenue aujourd’hui l’une des plus grosses entreprises informatiques du monde, l’Américain a laissé derrière lui de multiples projets reflétant ses centres d’intérêt. C’est la maladie qui l’a terrassé.

    Y-en a des qui l’ont googlé sans nous le dire...

    Sans rire, je n’ai pas vu passer l’information jusqu’à par hasard hier soir...