2018 | TRADFEM

/2018

  • Si vous êtes abonné-e à REDDIT, c’est le moment ou jamais de lever l’ancre en leur disant pourquoi:

    On 29th June, @reddit banned the radical feminist subreddit r/GenderCritical, Reddit’s most active feminist community, which had nearly 65,000 subscribers and more than 27,000 daily users, as part of their campaign to rebrand themselves as being against “hate."
    #RedditHatesWomen #Reddit #censure #antiféminisme #GenderCritical #lobbytransgenriste

  • Sur le blogue FLEUR FURIEUSE :

    Il semble que de nos jours, la biologie soit obsolète. Qu’un homme proclame qu’il se “sent femme”, il obtient à l’instant même le statut de “femme trans”, et comme “les femmes trans sont des femmes”, cet homme en devient une de fait, sur la base de son ressenti et de son discours.
    C’est du moins la vision de certain.es militant.es et intellectuel.les. Les effets concrets de cette idéologie ne sont pas encore visibles en France, mais ce mouvement progresse et sa concrétisation, déjà avancée dans d’autres pays, présente de nombreux dangers.
    Revenons aux preémisses du débat : selon les tenants du transgenrisme, la définition biologique de qui est une femme et qui est un homme est non seulement inepte, mais aussi “transphobe”.
    Les tenants de l’idéologie transgenriste proposent une nouvelle définition des mots homme et femme. Toute définition peut être remise en cause, toute polysémie peut être envisagée, et en particulier lorsqu’il s’agit d’accroître le bien-être des personnes. Or ici, cette nouvelle définition des termes est une aberration logique.
    Pour en cerner l’incohérence de ces définitions, revenons à la base.(...)

    https://fleurfurieuse.blogspot.com/2020/04/le-genre-comme-identite-faillite-de-la.html

    • Elle est passée ici, la chronique en question, mais sur un autre blog, je sais plus lequel. Et sévèrement critiquée.

      Être une femme n’est pas un ressenti. Cela correspond à une réalité physiologique très spécifique et à un vécu social tout aussi spécifique. Tout cela est réel. Dans nos sociétés, être une femme, c’est souffrir et être épuisée tous les mois mais devoir travailler comme si de rien n’était. C’est être considérée comme une proie potentielle dans l’espace public et comme une travailleuse bénévole dans l’espace privée. Ce statut repose sur la réalité de notre corps.

      Quel mélange idiot de faits physiologiques et sociaux : Plein de femmes n’ont pas de problèmes de règles et la travailleuse bénévole ou la proie ne sont pas des problème physiologiques mais dépendent d’un imaginaire, culture du viol et hétérosexualité. On reste dans le débat : « être femme, c’est avoir un utérus et je suis matérialiste, je fais vaguement appel au social » ou bien « être femme c’est un sentiment individuel et je suis matérialiste, je fais vaguement appel au social ». Entre les deux, il y a être féministe matérialiste et faire vraiment appel au social : est-ce que se dire femme change la vie d’une personne ? lui fait perdre son rang ? pas forcément, si son expression de genre est masculine, si son comportement est super assertif et te rappelle quelque chose mais quoi ? Et beaucoup de meufs trans ne se présentent pas au monde comme ça, elles mènent des vies de femmes... Bref !

    • Une féministe militante a été « sévèrement critiquée » pour ses propos ? Quelle surprise !... C’est vrai qu’il est intellectuellement dérangeant de devoir tenir compte "simultanément* de facteurs biologiques et sociaux... en faisant appel en contre-exemples à « plein de femmes » et « beaucoup de meufs trans » pour disqualifier toute réflexion politique sur la réalité de certaines oppressions. Cela me rappelle les plus beaux poncifs opposés à l’antiracisme. Mais restons polis...

    • disqualifier toute réflexion politique

      Cela me rappelle les plus beaux poncifs opposés à l’antiracisme. Mais restons polis...

      Ah oui, c’est vrai, Martin, je m’étais dit que c’était peut-être secondaire dans ce que je pouvais te reprocher, mais je n’avais pas évoqué dans mes interrogations le mépris et la condescendance dont tu fais preuve lors de beaucoup trop de tes interventions (le paternalisme, un truc de mec, non ?).
      Tu crois vraiment servir la lutte féministe de cette façon ?
      Nan mais c’est chouette de parler d’"honnêteté" et de « prudence » après tout ça.
      Mais n’est-ce pas aussi le sort que tu réserves à des féministes matérialistes qui s’emmerdent à mettre des commentaires sur le site de Tradfem ?

      (Je rajoute que je fais référence à la discussion entamée ici : https://seenthis.net/messages/828130)

    • n’est-ce pas aussi le sort que tu réserves à des féministes matérialistes qui s’emmerdent à mettre des commentaires sur le site de Tradfem

      Je suggère à tes abonnés d’aller constater sur tradfem.wordpress.com à quel point ces commentaires critiques sont rares. Je ne me souviens d’en avoir reçu que deux ou trois en sept ans !

      Quant au

      mépris et à la condescendance

      , difficile de faire mieux que ce

      Quel mélange idiot...

      auquel je répondais...

    • vraiment pénible ce texte. @martin4 vous êtes au courant de ça j’imagine :

      https://seenthis.net/messages/830962

      bien que ce soit le camp que vous semblez défendre qui est attaqué, et que ces actes soient graves et absolument intolérables, publier/relayer des textes où des personnes affectées par ces questions, parfois de manière très douloureuse, sont comparées à « des dés à coudre qui se prennent pour des tasses de thé » entre autres « chien à l’ADN de chats »... Encore une fois le passage à l’acte est intolérable, mais je comprends tout à coup cette envie de mettre des tartes.

      Vous avez envie que continuent ce genre de merde ? Une idée pour calmer le jeu ?

    • Bonjour, J’ai répondu plus haut de manière générale. Il est évident que des proposs comme "des dés à coudre qui se prennent pour des tasses de thé" et autres « chien à l’ADN de chats » sont de la pure provoc à ignorer, comme je tente de le faire habituellement face aux insultes et procès d’intention. Et je suis heureux que tu relèves et rejettes ces tactiques.

      Par contre, écrire "les tenants du transgenrisme" est une description assez objective à mes yeux, puisque ce ne sont pas les trans qui sont interpellés mais les adeptes, trans ou non, d’une idéologie et de méthodes qui appellent un examen critique, sans que l’on se fasse repousser dans le silence pour cause de manque de gentillesse, surtout au nom de personnes trans dont beaucoup sont révulsées à voir leur condition exploitée par des misogynes sous prétexte de représenter leurs intérêts.

      Le "tone policing" des critiques qui "brassent la cage" risque d’encourager les propos passifs-agressifs. Parlons clair en faisant l’effort d’identifier sans effets de manchette ce qui pose problème et risque de faire dérailler l’analyse et de censurer la colère des opprimées.

    • eh bien si votre proposition pour calmer le jeu, c’est d’inviter les personnes blessées par des propos que vous relayez à se taire (noblement certes)... ça ne va pas marcher, permettez moi de vous le dire. Comme l’a dit @supergeante quelque part ici, c’est crucial de ne pas oublier les souffrances qui sont derrières ces questions et j’ajouterais que c’est même un prémisse indispensable s’il on souhaite débattre (sans les mains) de questions aussi complexes...Il ne s’agit pas de se polir le ton, simplement de respect...

      Quand à la « description objective »... en dehors du fait que personne n’aime être chosifié, le terme « transgenrisme », en plus d’être volontairement dépréciateur, est trop ambigüe pour ne pas prêter à généralisation, surtout en france où ces mouvements sont encore mal connus... De la même manière quand vous traduisez littéralement « lobby trans » ça reflète quelque chose qui n’existe tout simplement pas ici, en employant pourtant un vocable bien connu et assez puant (comme ça été dit ailleurs par @antonin1 je crois : impossible de ne pas penser au pseudo lobby juif cher aux fachos)...

      je comprends les critiques que vous adresse @gata et les trouve plutôt fondées. De plus, vos invitations à « parler clair pour défendre les opprimés » sonnent comme des mots d’ordre venus de je ne sais quelle chefferie tapie dans l’ombre d’un grand drapeau, et ça ne me plaît pas du tout. Parler clairement ça ne veut pas dire comparer les gens à des chiens et des tasses de thé et je n’ai pas l’intention d’être tolérant avec ces provocations stupides.

    • Pouvez-vous me dire qui a comparé des gens à des chiens et à des tasses de thé ? Ce n’est pas moi et je ne comprends pas pourquoi vous m’imputez implicitement de nouveau ces propos.
      Quant à l’activité politique des personnes qui travaillent à l’abolition de certains droits des femmes, libre à vous de choisir d’autres termes que mouvement transgenriste ou lobby pour la désigner si ces termes vous rebutent ; moi c’est leur réalité qui m’interpelle et j’appelle un chat un chat.

      Ces menées masculinistes (surtout présentes dans le monde anglosaxon à ce jour) ont des effets délétères comme le définancement et la fermeture de refuges qui n’acceptent pas les hommes se disant femmes, l’entrisme de tels hommes dans les compétitions sportives (et ce jusqu’à l’échelon Olympique), le retrait du droit à des installations sanitaires non mixtes, la subversion de la représentation politique des femmes dans les partis qui y faisaient place, et j’en passe. Pour la dimension concertée et internationale de ce mouvement, lire Sheila Jeffreys : https://tradfem.wordpress.com/2018/11/19/sheila-jeffreys-les-principes-de-jogjakarta-une-menace-internatio

      Tout cela tente de se justifier à partir de l’axiome transgenriste (eh oui...) que quiconque dit être une femme en est une ; je ne connais pas votre position à ce sujet, mais pour les féministes que nous lisons et traduisons depuis des décennies, c’est scientifiquement faux et politiquement pervers point barre, comme on l’a rapidement vu dans le dossier de Rachel Dolezal, les Noir-e-s ayant droit à plus de respect que les femmes, apparemment.

      Je ne crois pas à l’argument que ces tentatives de putsch (un autre terme qui vous fera sans doute chouiner mais qui s’avère dans le monde anglosaxon) sont nécessairement fondées sur « de la souffrance » à moins que vous accréditiez comme issus d’une « souffrance » les propos et démarches misogynes et antiféministes en général, ce que font les apologistes des incels et autres mascus. J’espère que ce n’est pas votre cas.

      Pour nous, il s’agit d’une tactique de protection et d’accroissement de privilèges masculins et je refuse le chantage à l’empathie, surtout quand ces apologistes instrumentalisent la souffrance réelle de personnes trans, ce que plusieurs d’entre elles ne se privent pas de leur dire.

      Si c’est votre camp, ce n’est pas le mien et je demande à ce que l’on juge des faits plutôt que desdiscours justificatifs en cause.

      Mon travail n’est pas d’affirmer une position personnelle mais de servir de courroie de transmission - un terme qui n’a rien de péjoratif - aux analyses féministes radicales comme celle de Dworkin et de Sheila Jeffreys que nous venons de mettre en ligne (https://tradfem.wordpress.com/2020/06/17/lactivisme-transgenre-perspective-dune-feministe-lesbienne) et dont nous pourrions parler plutôt que de ce à quoi mes propos « ressemblent » ou « sonnent comme »... Oui, nous défendons des opprimé-e-s et nous l’assumons.

      #antiféminisme #droits des femmes
      #transgenrisme #masculinisme #Sheila Jeffreys

    • Euh sur ce point précis, c’est bien gentil de se dédouaner avec « c’est pô moi qui l’ai dit, je ne suis qu’un traducteur et publieur » mais ces propos problématiques sont dans le texte de ce fil même… alors quand on relaie des textes, on peut bien sûr ne pas être d’accord avec 100% de ce qu’il y a dedans, mais dans ce cas on l’annonce explicitement. Si on relaie un texte sans strictement aucune mise en garde, sans aucun « je suis d’accord cet argument mais pas avec ça », c’est alors par défaut que l’on supporte l’ensemble, donc oui qu’on s’en approprie les propos et tout ce qu’ils impliquent. C’est donc tout logiquement qu’on peut se prendre alors des critiques, quand bien même on a pas écrit le texte.

    • « ces propos problématiques sont dans le texte de ce fil même ». De quoi parles-tu ? De cette référence à des chiens et des tasses de thé ? Je ne l’ai pas dit, pas lu, j’ai dénoncé ces propos comme de la provoc et il serait malhonnête de m’en tenir responsable. Je n’ai pas lu dans les textes que j’ai relayés de propos dont je devrais me distancier pour échapper à une critique. Si vous croyez que si, précisez lesquels au-delà de vagues allusions, mais je trouve votre principe assez étrange et n’y souscris pas du tout

    • Il n’y a justement aucune allusion, c’est bien toi qui a relayé le texte de ce fil, et c’est bien dans ce texte que @tintin critique des propos qu’il cite, et que tu « dénonces » 2 mois après parce que @tintin les met en avant. Donc où est l’allusion ? Tout est parfaitement explicite et écrit noir sur blanc. C’est plutôt ça qui est étrange, d’affirmer après-coup que c’est flou-pas-clair alors que tout est écrit sans aucune allusion cachée.

    • Ah bon, J’ai relu le texte de FLEUR FURIEUSE et je trouve que sa démonstration ne correspond pas à la parodie qu’en fait tintin en en citant quelques mots. Ce n’étaient pas mes propos - comme j’avais cru au départ - mais je suis à l’aise avec la démonstration de FLEUR FURIEUSE sur l’illogisme en cause dans la manipulation du mot « femme » pour en abolir le sens.
      Live with it.
      Je constate que vos interventions relèvent essentiellement du « tone policing » (y a-t-il un équivalent français ?), et je dois dire que ça me débecte méchamment chez des gens que je croyais plus progressistes et proféministes.Je m’en tiendrai à relayer des textes pertinents aux luttes de femmes, sans réagir aux propos dilatoires et tentatives de culpabilisation.

    • Arrête de t’arroger le féminisme bon sang !!!! C’est insupportable, vraiment, de te voir botter à touche à chaque fois qu’on te dit que ton essentialisme est TRÈS problématique chez UN traducteur de textes féministes.

    • Je ne suis pas essentialiste mais matérialiste, comme Dworkin et Delphy et des centaines d’autres féministes, et c’est sur cette base que je soutiens les féministes qui récusent la prétention que tout homme qui dit être une femme en est une. S’il y a un essentialisme, il est bien là, dans un à-plat-ventrisme devant des prétentions d’hommes, quoi qu’ils disent, hors toute logique.

    • Nouvelle traduction sur https://tradfem.wordpress.com/2020/06/20/j-k-rowling-et-la-tour-de-babel
      "
      J.K. Rowling et la Tour de Babel
      Par Jennifer Bilek, sur son blog The 11th Hour

      "Pour les personnes non initiées à l’argent et au pouvoir qui sont tapis derrière le lobby transgenriste, la mêlée médiatique entourant JK Rowling peut ressembler à un ballet de rectitude politique en action, à l’acharnement de guerriers pour la justice sociale tenant une nouvelle victime dans leur gueule. Le journaliste britannique Douglas Murray démontre justement ce problème d’angle mort dans un article publié ce matin ur la plateforme UnHerd, « Why JK Rowling Had to be Denounced » (Ce pourquoi il fallait dénoncer JK Rowling).

      JK Rowling a certainement perturbé les barbus de la gauche conscientisée, si l’on en croit les commentaires de Glenn Greenwald sur Twitter la nuit dernière, affichant explicitement sa politique identitaire (est-ce que seuls les marginaux ont droit de parole, Glenn ?)

      Glenn Greenwald (sur Twitter) : « Quelles que soient nos opinions sur le débat entre les trans et les « TERF », le complexe de victime de JK Rowling est suffoquant et narcissique. Voilà une des personnes les plus riches et les plus célèbres au monde, mais elle se perçoit comme une victime suprême du fait d’endurer ce que subissent toutes les figures publiques : de sévères critiques. »

      Mais JK Rowling a fait plus que mettre en lumière une culture de l’interpellation et ses tactiques d’intimidation collective de celleux qui manifestent une opinion différente. Elle a fait plus qu’enflammer les misogynes qui se cachent derrière la politique identitaire, dans ce qui est devenu une tour de Babel hurlante pour la gauche. JK Rowling, comme l’a montré la réaction terrifiée et agressive de nos conglomérats médiatiques contrôlés par Big Pharma, a démontré qu’on ne pouvait pas l’attaquer impunément. Elle n’a pas seulement abordé la question des droits des femmes que décime le coup d’État capitaliste de l’industrie de l’identité de genre, mais elle a également mis à nu l’expérimentation eugénique en cours contre des enfants, pour la plupart homosexuels. (...)"

      Version originale : https://www.the11thhourblog.com/post/jk-rowling-and-the-tower-of-babel ?

    • bon bah j’aurais essayé... Vous jouez à l’imbécile ou alors votre degré de confusion me dépasse... dommage que vous ne consacriez pas tout votre temps à simplement traduire Dworkin, entreprise très nécessaire s’il en est. J’arrête la discussion ici pour ma part.

    • C’est marrant parce que Martin Dufresne demande des questions étayées mais n’y répond pas quand elles sont posées. Je pense à l’autre fil où il disqualifie ValK et ignore aussi les questions de Antonin, qui me semblent dignes d’une réponse, contrairement à mes remarques fielleuses et passives agressives, je le conçois.

      Pour en revenir au début de la conversation sur ce fil, pour que les personnes comprennent concrètement à quoi je pensais et s’en fassent une idée, voici un exemple dans les commentaires d’un texte paru sur le site de Tradfem :

      une féministe matérialiste 21/03/2017 à 10:50
      Franchement je ne vais pas me prononcer sur le fond mais j’aimerais bien que les MECS (oui, vous, là-bas, qui non seulement avez grandi avec les privilèges de la classe des hommes mais en plus en bénéficiez encore aujourd’hui) de tradfem cessent de nous dire ce que nous devons penser et qui est une femme et qui ne l’est pas.
      C’est vraiment, vraiment gonflant.
      Et au passage, si c’était possible d’arrêter de dire que vous êtes « une collective » (à moins que ça soit une formule québécoise que j’ignore), parce que ce mot laisse croire que vous êtes un groupe non-mixte. Quand on passe son temps à traduire des textes qui nous expliquent qui a le droit d’être féministe, ça serait le minimum.

      Abolissimo [Martin Dufresne] 21/03/2017 à 11:40
      Ben oui, TRADFEM est non-mixte et, si vous avez remarqué, les textes que vous conspuez sont tous rédigés par des femmes. Et aucun d’entre eux, en passant, ne restreint qui a le droit d’être féministe (ça semble plutôt être VOTRE truc).

      LULI 26/03/2017 à 10:20
      Une féministe matérialiste, merci de se renseigner au lieu de dire des bêtises. Depuis quand un site de traduction de textes féministes radicaux est dirigé par des hommes cis ? Et oui, c’est logique que ce soit non-mixte, vu les textes publiés sur ce site, vous croyez vraiment que des hommes cis dirigeraient ce site ? [...]

      https://tradfem.wordpress.com/2017/03/17/le-probleme-qui-na-pas-de-nom-parce-que-le-mot-femme-est-qualifie-dessentialiste/#comment-439

      (Après ça, Martin Dufresne ne répond rien et avant ça, il ne répond pas aux questions d’un commentaire de Miluyali, par exemple sur les hommes trans. Mais répond d’abord : « Que de présupposés et de faux procès de votre part, Miluyali ! »)

      C’est pas mal, ça, de répondre que Tradfem est non-mixte alors que Martin Dufresne sait très bien que ce n’est pas le cas (bon, après tout, on peut se tromper) et de laisser quand même confirmer ça par une autre lectrice (je mets son commentaire entier en dessous) et que des féministes se prennent la tête entre elles, sans même ensuite infirmer/confirmer l’autre proposition que des « hommes cis dirigeraient ce site » (on aurait pu au moins attendre une réponse comme quoi certains y participent, n’est-ce pas ? Pour ne pas dire qu’il est surtout animé par des hommes, ce qui semble être d’ailleurs plutôt le cas).

      Mais c’est aussi de répondre à « une féministe matérialiste » que « ça semble plutôt être VOTRE truc » (avec les majuscules) à elle de définir qui est féministe, ce qui n’est pas du tout ce qu’elle disait. Je ne suis pas sûr que ce soit du tone policing, mais peut-être plutôt de la réduction au silence ou du mansplaining ?
      Comment penser sincèrement que d’autres féministes critiques viendront commenter ensuite ?
      (et, pour info, sur l’usage des mots : « conspuer v.t. Manifester bruyamment et en groupe son mépris contre quelqu’un, quelque chose »)

      C’est vraiment la question de notre place en tant qu’allié. Qu’une féministe se mette en colère, ça paraît tout à fait légitime, encore plus face à un gars, mais l’inverse ? Mais du coup, c’est moi qui fait du tone policing, c’est ça ?

      C’est dommage de desservir ta cause proféministe comme ça, ahah.
      Ce qui nous renvoie à la question : est-ce que tout homme qui se dit proféministe en est un ? Faudra en finir avec l’autodéclaration, dans ce cas-là aussi.
      Mais ce qui est plus grave (je rigole en fait pour ne pas en pleurer), c’est que ça rend cette position intenable pour des féministes matérialistes à qui on renvoie toujours ça et à qui on n’accorde ni attention ni espace de réflexion/discussion. Je pense ici à ValK ou Aude Vidal dans les derniers temps.
      Heureusement que tu es là pour nous apporter la lumière et sauver les femmes et les féministes. Mais qui t’a mandaté pour cette mission ?
      La mauvaise foi n’est pas où tu crois, et il faudra bien rendre des comptes.

      ==

      LULI 26/03/2017 à 10:20
      Une féministe matérialiste, merci de se renseigner au lieu de dire des bêtises. Depuis quand un site de traduction de textes féministes radicaux est dirigé par des hommes cis ? Et oui, c’est logique que ce soit non-mixte, vu les textes publiés sur ce site, vous croyez vraiment que des hommes cis dirigeraient ce site ?

      Et c’est quoi votre problème avec le mot « collective » que vous rattachez à « une formule québécoise » ?
      Vous êtes xénophobe ou vous n’aimez pas les mots que vous ne connaissez pas et/ou pas l’habitude d’utiliser ?
      Le mot « collective » vous agace plus que le patriarcat lui-même ? Vous chipotez sur des détails au lieu de dénoncer la misogynie et le sexisme ? Vous devez sûrement le faire sur des sites et articles masculinistes, cependant ce n’est pas une raison de dire n’importe quoi sur un site de traduction de textes radicaux.

      Et par rapport à « des textes qui nous expliquent qui a le droit d’être féministe », de quels articles parlez-vous ? Pourquoi ne pas nommer EXPLICITEMENT le nom des articles de ce site ? Et quand bien même il n’y en aurait (je n’ai pas lu tous les article du site, je le reconnais), je ne vois pas en quoi ce serait un problème car NON, tout le monde ne peut pas se proclamer féministe par souci d’honnêteté dans la lutte contre le patriarcat cis-hétéronormé (n’est-ce-pas, les hommes cis).

      Et inutile de dire que je suis « agressive », que « je dessers la cause féministe », que je n’accepte pas les avis divergents aux miens, que je suis transphobe, etc. Car c’est faux, je défends la cause des personnes transgenres, j’accepte l’opposition à mes avis et idées, cependant je n’accepte pas la mauvaise foi et qu’on propage des idées fausses sur un site/courant/mouvement féministe.

      P.S. : Je viens de me rendre compte que j’ai posté un commentaire quasi-similaire à celui d’Abolissimo, et je ne m’en suis pas rendu compte. Ma faute alors, cependant je voulais quand même écrire ce commentaire pour devancer tous les futurs commentaires similaires à celui d’une féministe matérialiste.

    • la prétention que tout homme qui dit être une femme en est une

      Au risque de me répéter, il y a des nuances entre l’autodéclaration du genre et sa biologisation... soit les deux écueils où les deux camps aimeraient nous faire échouer.

      Des femmes trans offrent bien des témoignages selon lesquels leur expression de genre fait une identité sociale qui fait une vie de meuf. Sans les règles douloureuses, certes, mais les féministes ne combattent pas les règles douloureuses, elles combattent le traitement social des règles douloureuses et de tout ce qui concerne les femmes.

      Quant à votre position, @martin4, au sein du mouvement gender critical ou féministe radical... Ça ne vous emmerde pas, d’apparaître comme le chef d’une bande de féministes, abrité derrière Dworkin qu’en toute logique vous êtes mal placé pour traduire ? Le premier boulot d’un proféministe, c’est de se poser la question de sa position.

      Se toucher – réflexions autour d’un choix de traduction – Deuxième porte à gauche
      https://audesecheret.wordpress.com/2019/11/04/se-toucher-reflexions-autour-dun-choix-de-traduction

      Cependant, je suis persuadée que pour des problématiques de ce type, une traductrice percevra ce genre de nuances avec davantage d’immédiateté et de précision que ne le ferait un traducteur, même très bon. Autrement dit : je propose qu’on réserve aux traductrices la traduction des œuvres féministes écrites par des femmes.

  • Le complexe d’universalisation : révélateur du déni de l’oppression patriarcale
    https://blogs.mediapart.fr/aurex/blog/291119/le-complexe-d-universalisation-revelateur-du-deni-de-l-oppression-pa

    Une professeure de sociologie nous apprends en cours que lorsqu’elle fait des interventions sur les violences masculines, elle se trouve presque obligée de commencer par une phrase en introduction « Oui, les hommes aussi sont victimes de violence », sinon, quelqu’un dans la salle le lui fera remarquer. Plusieurs amies et collègues se mettant en couple avec un homme séparé m’ont fait part de la « perversité narcissique » de l’ex femme du compagnon, particulièrement folle et calculatrice, décidée à pourrir la vie de leur compagnon, et la leur, donc, indirectement. Quand bien même ce compagnon a un casier judiciaire pour violence sur cette ex-compagne. « Elle a menti, il lui a juste tenu les poignets parce qu’elle l’a poussé à bout ». Je retrouve ce discours chez des amies dont c’est le frère ou le beau frère qui est victime de cette « hystérisation » de l’ex-compagne. Enfin, lorsque l’affaire de l’assassinat d’Alexia Daval a fait surface, une amie m’a dit avoir calculé le temps que l’on met pour étrangler quelqu’un : 7 minutes, à ses yeux, la mari d’Alexia Daval mentait, cela ne pouvait pas être une réaction spontanée de violence sans prise de conscience de l’acte. Ouf, je me dis. Mais quelques minutes plus tard, l’argument de la femme castratrice revient timidement, comme circonstance atténuante, même si elle n’y croit pas vraiment.

    Dernier exemple : une actrice explique qu’elle a été victime de violence de la part d’un ex conjoint : il l’a strangulé et lui a frappé le visage pendant qu’elle était inconsciente : la mâchoire et le menton ont été fracturés, elle a perdu 8 dents. Mais dans son discours, elle a quand même placé « ce n’est pas contre les hommes, c’est contre quelques hommes, et je connais un homme qui a été battu par sa femme, c’est une question sur l’humain en général ».

    #masculinité #féminicide #hétérosexualité #couple #amour #assassinat #humanisme #hommerie #backlash

  • Le monde médical se range dans le camp de Caster Semenya
    http://www.francsjeux.com/2019/05/03/les-medecins-du-monde-entier-dans-le-camp-de-semenya/52488

    L’Association médicale mondiale (AMM) appelle l’ensemble des médecins à travers le monde à « ne pas prendre part à la mise en œuvre du nouveau règlement de l’Association internationale des fédérations d’athlétisme (IAAF) portant sur l’admissibilité des athlètes féminines. » Source : Francs Jeux

  • #Laura_Tarzia : Une ligne ténue entre plaisir et douleur ? A propos de la violence sexuelle comme choix
    http://tradfem.wordpress.com/2019/04/14/laura-tarzia-une-ligne-tenue-entre-plaisir-et-douleur-a-propos-de

    Les dernières décennies ont vu toute une industrie se développer autour de pratiques sexuelles impliquant des éléments de BDSM et d’autres formes de jeu sexuel caractérisées par des relations de pouvoir entre des partenaires dominant et soumis. Celles-ci sont généralement connues sous le terme de BDSM, bien qu’il existe une variété de sous-cultures au sein de la communauté. Dans le BDSM, le dominant peut infliger à la personne soumise une douleur physique et émotionnelle comme faisant partie du « scénario » ou du « jeu ». Les activités courantes BDSM, sans toutefois s’y limiter, incluent la fessée, la flagellation, les coups de triques, le jeu de rôle, le fétichisme et l’usage des outils de contrainte ou de bâillonnement[5]. La personne soumise peut être la destinataire des attentions du dominant ou être tenue de servir la personne dominante dans une relation de type maître/esclave. Grâce au roman érotique à succès Cinquante nuances de Grey, le BDSM – considéré jusqu’alors comme une sous-culture déviante – a atteint le grand public et fait de plus en plus l’objet d’attention et de débat[6]. Cinquante nuances de Grey et les deux titres qui ont suivi ont connu un énorme succès, complété de surcroit par un album de musique classique, une collection vestimentaire, une gamme de jouets sexuels et une adaptation cinématographique en 2015[7]. Commercialisée principalement auprès des femmes, le succès phénoménal de cette série, où Anastasia Steele, la protagoniste virginale et naïve, noue une relation BDSM avec le milliardaire Christian Gray, est en grande partie imputée au fait qu’elle exploite les soi-disant désirs érotiques secrets des femmes, en particulier leur désir d’être sexuellement soumises.[8] Bien que la communauté BDSM ait rapidement pris ses distances avec les livres, arguant que le comportement dominant, manipulateur et harceleur de Christian Grey est en contradiction avec l’éthique du BDSM, le débat entre féministes radicales et féministes libérales au sujet du rapport entre sexe et violence a été néanmoins ravivé.

    Traduction : #Tradfem
    Article tiré de l’ouvrage Freedom Fallacy : http://tradfem.wordpress.com/2018/02/25/preface-de-louvrage-freedom-fallacy
    #violences_sexuelles #BDSM #féminisme_libéral #libre_choix #liberté #violences_conjugales

  • #Caroline_Norma : Prostituer des personnes, un droit humain ? Amnesty International et la priorité des orgasmes masculins
    http://tradfem.wordpress.com/2019/01/30/prostituer-des-personnes-un-droit-humain-amnesty-international-et

    En avril 2012, A.I. a entrepris un réexamen de son programme politique en matière de prostitution. Plus de 10 ans auparavant, A.I. avait adopté une position sexuellement libérale sur la prostitution qui considère que « criminaliser les rapports sexuels consentis entre adultes constitue une violation des droits humains ». La section du Royaume-Uni (« UK ») s’est montrée particulièrement active pour orienter une révision de cette position vers une approche de soutien plus déterminée à l’égard des « droits » au sexe des participants de l’industrie, y compris les acheteurs. Après avoir entrepris un réexamen en 2013, le secrétariat d’Amnesty International, basé à Londres, a publié un certain nombre de documents généraux dans lesquels la prostitution d’autrui est décrite comme une mise en acte de l’« autonomie individuelle », et dans lesquels les politiques gouvernementales de criminalisation de l’achat de services sexuels (la pièce maîtresse du Modèle nordique) y sont condamnées en tant qu’atteinte de l’État à l’autonomie et à la santé des individus, comme suit :

    Les hommes et les femmes qui achètent du sexe à des adultes consentants exercent également une autonomie personnelle…. Certains développent une plus grande estime d’eux-mêmes dans leurs relations avec les travailleuses et travailleurs du sexe, améliorant ainsi leur joie de vivre et leur dignité. A un niveau très basique, l’expression de la sexualité et du sexe est un élément essentiel de l’expérience humaine, directement liée à la santé physique et mentale des individus. L’interférence de l’État dans la stratégie d’un adulte pour obtenir des rapports sexuels avec une autre personne adulte consentante est, par conséquent, une interférence délibérée contre l’autonomie et la santé de ces personnes.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale dans l’ouvrage Freedom Fallacy (https://tradfem.wordpress.com/2018/02/25/preface-de-louvrage-freedom-fallacy)

    #système_prostitutionnel #amnesty_international #industrie_du_sexe #violences_masculines

  • #Andrea_Dworkin : COÏTS – Avant-propos
    https://tradfem.wordpress.com/2018/12/29/coits-avant-propos

    Quand j’ai terminé l’écriture d’Intercourse, un collègue m’a conseillé d’y ajouter une présentation pour expliquer le contenu du livre. De cette façon, les gens ne seraient pas choqués, apeurés ou irrités, puisque les idées leur seraient déjà familières, mâchées d’avance, plus digestes ; je m’épargnerais des interprétations erronées ou malicieuses, des distorsions délibérées ; et mon empressement à montrer patte blanche attesterait de mon désir que les gens m’aiment ainsi que mon livre, quintessence d’une attitude féminine. Cela serait un genre de demi-génuflexion.

    D’autres collègues – sans doute plus francs – m’ont conseillé tout de go de le publier sous un nom d’emprunt. J’ai refusé ; et Intercourse est devenu l’équivalent d’un test de Rorschach social où les gens ont lu les caricatures qu’ils imaginaient de moi et tout ce qu’ils présumaient connaître à mon sujet. D’abord édité aux États-Unis, en même temps que mon roman Ice and Fire, en 1987, Intercourse continue à être traîné dans la boue par des gens qui ne l’ont pas lu, réduit à quelques slogans par des journalistes se posant en critiques, en sages ou en grands penseurs, traité comme un écrit odieux et haineux par tous les crétins qui s’imaginent que l’apaisement de notre monde violent viendra d’encore plus de respect envers des hommes blancs et décédés.

    COÏTS , traduit par Martin Dufresne, paraîtra en janvier au Québec (Éditions du remue-ménage) et en Europe (Éditions Syllepse). Signalez-le à votre libraire SVP, ou commandez-le directement aux éditeurs : http://www.editions-rm.ca ou https://www.syllepse.net

  • Que répondre à votre beau-frère qui dira à Noël qu’on traverse une « grave crise de la masculinité » ?
    https://www.nouvelobs.com/notre-epoque/20181223.OBS10293/que-repondre-a-votre-beau-frere-qui-dira-a-noel-qu-on-traverse-une-grave-

    Dans son dernier ouvrage, Francis Dupuis-Déri, professeur de science politique, déconstruit le « mythe tenace » qui voudrait que les hommes aillent mal.

    Difficultés scolaires, incapacité à draguer, taux de suicide élevé, impuissance… On l’entend chez des partisans de tous bords et pas seulement depuis #metoo : les hommes iraient mal. La masculinité serait en crise.

    Dans « La crise de la masculinité, autopsie d’un mythe tenace » (éditions du remue-ménage), qui sortira en France le 24 janvier 2019, le québécois Francis Dupuis-Déri déconstruit ce qui n’est pas une crise mais un discours de crise. Une rhétorique antiféministe dont on retrouve trace… dès l’antiquité.

    Le professeur de science politique, qui signe également des ouvrages sur les mouvements sociaux, travaille sur le masculinisme depuis les années 90. « Les femmes sont loin d’avoir atteint l’égalité alors ce discours m’a toujours énervé. » Entretien.

    • @bce_106_6 tu cites un texte qui ne fait qu’ajouter du confusionisme à la confusion de son écriture.

      Concernant l’interview de Francis Dupuy-Deri, chercheur et pro-féministe que j’apprécie particulièrement pour sa rigueur, je ne vois pas bien ce qui t’empêche de réfléchir dans l’analyse étayée qu’il nous offre.

      Ce qui m’a fasciné, en étudiant l’histoire et la diffusion dans l’espace de ce discours, c’est que les hommes sont en crise quel que soit le régime politique, le cadre législatif, le droit de la famille, la situation économique, le cadre culturel voire religieux… On trouve des expressions de crise de la masculinité à peu près partout, sur tous les continents. C’était un étonnement dans ma recherche, de voir que c’était un discours aussi ancien et diffus.

      #démystification

    • Je voie pas l’interet de ce texte ni son rapport avec ce que dit Dupui-deri. Je retrouve seulement la réthorique des anarchistes misogynes classiques ; néo-féminisme, défini comme « Les filles contre les garçons… Le but est toujours de diviser, exciter des haines, désespérer. »
      #manarchisme #anarcouilles

    • Je vous trouve bien mesurées, Mesdames !

      À la lecture des commentaires de @bce_106_6, je croirais être à la table du #beauf_officiel de ST dans la version « sympathique » à la cause des femmes… En tous cas, ce pourrait être ses arguments.

      com1 : c’est tellement évident que ça vaut pas la peine d’être mentionné et encore moins diffusé -> version « soft » de l’invisibilisation

      com2 : assimilation implicite (?) à du bullshit avéré (disclaimer : je n’ai pas suivi le lien, n’y étant pas vraiment invité par la fin du com)

      J’avais hésité au premier, le deuxième m’a convaincu.

    • Je suis d’accord @simplicissimus mais j’essaye de plus m’énérvé pour mon propre bien. J’ai bien remarqué la haine que @bce_106_6 porte aux femmes, pour lui toute femme est une bourgeoise qui ne devrait vivre que pour flatter une paire de couilles d’ouvrier. Ca fait longtemps que je le sais, je me souviens encore des saloperies qu’il écrivait pendant metoo allant jusqu’a relayé et soutenir les propos de Zemmour.
      edit - j’ai cru qu’ @elihanah était un conte alternatif de @bce_106_6 mais c’est manifestement une seenthicienne qui écrit pour son plaisir de faire une blague sexiste et agiste assimilant les femmes et les enfants et de légitimé la violence masculine contre ces deux groupes de personnes et peut être défendre son droit à elle en tant qu’adulte de battre et humilier des enfants.

    • @simplicissimus, je ne suis plus depuis longtemps la logorrhée haineuse du masculiniste et couilliste @bce_106_6 qui continue de se répandre sur seenthis.
      Comme @mad_meg mes réactions parfois virulentes m’affectent plus que les #pro_viol que j’attaque et qui disposent du soutien tacite de 90% de la population, bref, je me protège.

      J’ignorais même l’existence de l’infect post que tu cites @mad_meg et je te remercie de ne pas l’avoir laissé passer et de dénoncer ici ces propos pitoyables de #culture_du_viol.

      Remettre en cause et nager à contre courant prend beaucoup d’énergie et je me demande si cela sert à grand chose quand on voit que machin bce continue de véhiculer sa haine sur @seenthis sans être plus bloqué que cela.

    • Que répondre à votre beau-frère qui dira à Noël qu’on traverse une « grave crise de la masculinité » ?

      instinctivement j’ai failli répondre qu’il aille se faire couper les couilles. Ensuite j’ai étoilé le billet de @simplicissimus pas pour Francis Dupuis-Déri que je ne lis pas et encore moins pour le nouvelobs mais pour le fil de discussion et pour @bce_106_6 que je ne suis plus et que je bloque parfois quand il clic à répétition. Maintenant que j’ai répondu @seenthis me signalera la suite. Donc je désétoile. @monolecte hésite entre « ta gueule ! » et « dégage ! », moi je dirai juste " va te faire enculer ! "
      au réveillon de Noël c’est pas mon beauf qui a dérapé mais mon frangin. C’est le seul que j’ai avec trois sœurs et c’est lui l’aîné.
      c’est parti en couilles à la fin du repas après une réflexion de ma fille (ils bossent tous les deux à St Nazaire aux chantiers de l’Atlantique) sans prendre sa défense (elle est assez grande pour ça et pour raconter des conneries aussi) je ne supporte pas mon frangin quand il aboie et il aboie fort ce con ! Comme tout le monde fermait sa gueule et qu’il continuait de gueuler je lui ai dit qu’on étaient pas sourd et que c’était pas la peine de brailler comme ça. Ma fille s’est mise à chialer (c’est son défaut) et mon frangin s’est tiré. Ensuite on me raconte qu’il est dans une mauvaise passe. Divorce, plus de dialogue avec ses deux filles ... s’il leur gueule dessus comme ça, elles risquent pas de l’écouter. Pauvre chéri va ! et il a de la chance que j’ai arrêté de picoler parce que sinon je lui rentrais dans le lard malgré ses 100 kg et son mètre 98. Connard !

    • J’ai une amie qui ne va plus depuis longtemps au repas de Noël chez sa mère. Au courant des violences que sa fille a subit de son ex compagnon, il est invité cependant à chaque Noël avec sa nouvelle copine. Il faut dire que la mère a élevé ses enfants en les frappant régulièrement et qu’elle doit trouver logique de valoriser tout agresseur. Ses frères tentent aussi ce soir là de poursuivre leur œuvre de destruction envers leur sœur. Par exemple en se moquant de son féminisme à table devant ses neveux et nièces, c’est sa fille qui lui raconte dépitée. Elle avait en effet osé demander à la notaire qui gère la succession de leur père de respecter l’ordre des naissances comme la loi l’exige et non pas l’ordre des sexes, les frères étant bien entendus cités avant les sœurs.
      Depuis quinze ans le soir de Noël comme tous les autres jours de l’année, cette femme a choisit de ne pas se retrouver à la table de ses agresseurs·e.

    • Désolé, il me semblait avoir été assez clair, mais je veux bien reformuler.

      Com1 : que dit-il d’autre que c’est un non sujet, ce n’est pas la peine d’en parler ?

      Com2 : Tu mentionnes « en passant », pardon en « cadeau », un autre billet sur internet pour dire que, décidément, on trouve bien des conneries sur la toile. Le procédé, classique en rhétorique, a un nom : l’assimilation.

      Le billet propose un argumentaire bien construit à opposer à un éventuel discours de #crise_de_la_masculinité.
      (1) À l’évidence, il touche une corde asses sensible chez toi pour te pousser à réagir en le déclarant sans intérêt.
      (2) Au moins l’un des éléments du discours du beauf’ n’est apparemment pas étranger à ta façon de voir, ce qui te fait assimiler l’ensemble de l’argumentaire à des conneries.
      (3) en bonus, on a droit à la prétérition : «  je voudrais être méchant, je dirais du parfait BHL »

    • Que répondre à notre beau-frère qui affirme, tout en découpant la bûche de Noël, que l’« on traverse une grave crise de la masculinité, depuis #metoo » ?
      Lui offrir où au moins qu’il lise La crise de la masculinité de Francis Dupuis-Déri
      https://www.hobo-diffusion.com/catalogue/1876/la-crise-de-la-masculinite-observatoire-de-l-antifeminisme
      Et aussi coïts d’Andrea Dworkin à paraître en février prochain aux éditions Syllepse
      https://www.syllepse.net/coits-_r_62_i_755.html
      https://tradfem.wordpress.com/2018/12/29/coits-avant-propos
      source : @tradfem

    • simplicimus, bloquer mon profil, et ensuite m’insulter en écrivant que je suis front national, rassemblement national, c’est petit, et bête.
      => J’ai modifié mon profil, ce qui me permet de te répondre. Surprise !

      On ne fait pas son petit castaner comme on veut.
      castaner, lui, il a ses flics pour cogner celles et ceux qui le dérange.
      Toi, tu as toujours la même méthode, simpliste, bloquer, insulter, insinuer . . .

      Tu es dépassé par les événements, comme beaucoup en ce moment chez les Bourgeois.
      C’est ton problème de #beauf_officiel, qui n’a trouvé, pour exister, que de reproduire à la chaîne des articles sur le web, où l’on ne rencontre que rarement les mots capitalisme, violence institutionnel, collaboration par omission, enfumage . . . . .

      Intéressante ta recherche stalinienne sur les liens que tu me prêtes avec elihanah.
      Ça rappelle je suis partout.

    • mad meg, mon profil étant débloqué, je peux me permettre, humblement de te demander une seconde fois de citer mes propos approuvant zemmour.
      (Je comprends pas que tu mettes une majuscule au nom de ce type).

      Si je suis un troll de base, tu en est la reine quand le sujet concerne un tant soit peu le féminisme, que tu dessers, sauf peut être dans certains milieux assez peu représentatif de la société dans laquelle nous sommes, hélas.

      Quand à la grave question du nouvel OS : Que répondre à votre beau-frère qui dira à Noël qu’on traverse une « grave crise de la masculinité »
      Le papier ne refuse pas l’encre, ça remplit les colonnes a peu de frais, et ça permet de briller aux ternes. Dans quel monde vivez vous ?

  • #Jane_Clare_Jones : Le totalitarisme ontologique, en 30 points
    https://tradfem.wordpress.com/2018/12/19/le-totalitarisme-ontologique-en-30-points

    *Les êtres humains ont droit à la liberté de conscience et de convictions.
    *Les êtres humains ont droit à leurs propres perceptions.
    *Les êtres humains ont le droit de parler d’une manière qui exprime leur propre conscience, leurs convictions et leurs perceptions – à condition que leur discours ne soit pas une incitation à la violence contre une autre personne (voir point 14).
    *Les seuls pronoms que l’on puisse imposer pour soi-même, d’un point de vue éthique, sont « je » et « moi ».
    *Les pronoms de la troisième personne vous sont accordés par une autre personne.
    *Les pronoms fonctionnent comme une ‘procédure de reconnaissance’ afin d’indiquer à quelqu’un d’autre comment vous reconnaître, souvent en l’absence d’indices observables ou en contradiction avec eux.
    *Demander à quelqu’un d’utiliser des pronoms précis signifie lui demander de vous percevoir ou de vous reconnaître d’une certaine manière.
    *Imposer des pronoms à une autre personne signifie la forcer de vous percevoir ou de vous reconnaître d’une certaine manière.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://janeclarejones.com/2018/12/08/ontological-totalitarianism-by-numbers

    #1984 #Totalitarisme #pensée_narcissique #transgenre

  • Recension de anthologie de Dworkin Souvenez-vous, résistez, ne cédez pas dans la revue belge #Axelle par #Manon_Legrand
    https://tradfem.wordpress.com/2018/12/19/recension-dune-anthologie-de-dworkin-dans-la-revue-belge-axelle

    Une anthologie des textes de la grande féministe américaine #Andrea_Dworkin est parue fin 2017. Souvenez-vous, résistez, ne cédez pas est une lecture essentielle et inspirante à l’heure où les femmes se battent pour se faire entendre et pour dénoncer les violences masculines.
    Ses textes, poignants et radicaux, ont plus de 20 ou 30 ans, mais n’ont rien perdu de leur force de frappe. Andrea Dworkin, autrice féministe américaine morte en 2005, a laissé un nombre impressionnant d’écrits, consacrés principalement au viol, aux violences et à la pornographie : les grands combats de sa vie.

    Elle s’est surtout fait connaître au début des années 1980 pour une proposition d’ordonnance, rédigée avec une juriste, #Catherine_MacKinnon, visant à faire reconnaître la pornographie comme une discrimination sexuelle et une violation des droits civils des femmes. Avec l’objectif de permettre aux femmes lésées par la pornographie de poursuivre les producteurs et les distributeurs et de réclamer des dédommagements. Pour Dworkin et MacKinnon, le porno est l’antichambre du viol.

    Dworkin explique son combat contre le porno en ces termes : « Je dois combattre une industrie qui encourage les hommes à mettre en actes l’agression des femmes – leurs fantasmes –, pour reprendre leur doux euphémisme. Et j’enrage de voir les gens accepter partout où je vais, inconditionnellement, cette fausse idée de la liberté. La liberté de faire quoi ? À qui ? La liberté de me torturer ? Cela n’est pas la liberté pour moi. » Le projet d’ordonnance a toujours été rejeté, au nom de la liberté d’expression.

    Version originale : https://www.axellemag.be/andrea-dworkin-anthologie

  • #Suzanne_Zaccour : Choses que chaque femme a besoin de savoir :
    https://tradfem.wordpress.com/2018/12/15/choses-que-chaque-femme-a-besoin-de-savoir

    S’il dit que tu es bête,

    S’il dit que tu ne peux pas aller à tel endroit,

    S’il dit que tu ne peux plus voir telle personne,

    S’il dit que c’est dans ta tête,

    S’il dit que tu ne devrais pas ressentir quelque chose,

    S’il dit que tu dois tomber enceinte, ou que tu dois avorter,

    S’il te pousse à avoir une relation sexuelle,

    S’il dit que tu ne peux pas accepter tel travail ou tel stage,

    S’il t’isole de tes amis ou de ta famille,

    S’il dit « Si tu me quittes, je me tuerai »,

    S’il dit « Si tu ne couches pas avec moi, je te laisse »

    S’il te force à regarder de la porno,

    S’il frappe sur la table quand vous vous disputez,

    S’il dit aux enfants de ne pas t’écouter,

    S’il te fait t’excuser quand il fait quelque chose de mal,

    S’il triche et te dit que c’est de ta faute.

    S’il dit que tu ne peux pas porter ça, tu ne peux pas faire ça, tu ne peux pas manger ça.

    C’est de la violence conjugale.

    C’est de la violence conjugale.

    Demande de l’aide.

    En 2019, cessons de réduire la violence conjugale aux seules agressions physiques.

    Traduction : #Tradfem

  • #HEATHER_BRUNSKELL-EVANS : Une conception néolibérale de la liberté a permis la montée d’une nouvelle idéologie, celle de la prétendue « identité sexuelle »*
    https://tradfem.wordpress.com/2018/12/10/une-conception-neoliberale-de-la-liberte-a-permis-la-montee-dune-

    Le néolibéralisme est la philosophie politique (de la gauche et de la droite) que l’on a imposée en Occident dans les années 1980 comme relevant du « bon sens » populiste. Elle présente un certain nombre de problèmes :

    1) Elle considère l’individu comme un sujet autonome, principalement motivé par l’intérêt personnel ;

    2) Elle nous dit qu’une économie de marché non réglementée a pour effet d’atténuer les inégalités sociales ;

    3) Elle décrit la liberté personnelle comme une capacité de l’individu à « faire des choix » dans un marché constitué de tels choix.

    Qu’est-ce qui ne va pas avec cette vision néolibérale et économiste de l’être humain ? Elle est réductrice. En plus d’être des sujets individuels, les êtres humains sont aussi situés dans des contextes psychologiques, sociaux et politiques qui rendent notre autonomie et nos relations avec les autres plus complexes que ce qu’une telle idéologie permet de concevoir.

    La philosophie néolibérale crée un problème politique spécifique pour les jeunes filles et les femmes. Le cas du corps féminin l’illustre parfaitement : d’une part, le corps des femmes est considéré comme un objet matériel qui peut être vendu par le biais de la pornographie et du « travail du sexe », pour être consommé comme tout autre produit mis en marché. D’autre part, le corps des femmes est depuis peu positionné comme immatériel, puisque tout homme peut prétendument « devenir » une femme, non pas au sens de Beauvoir qui soutient que les personnes à corps féminin ne naissent pas « féminines » mais se font enseigner la féminité, mais du simple fait pour des hommes de s’identifier comme femmes.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.feministcurrent.com/2018/12/02/neoliberalism-patriarchy-gender-identity
    #libéralisme #identité_de_genre #femme #royaume-uni

    • L’idéologie transgenriste est un résultat de la montée fulgurante de la théorie queer qui, contrairement à ce que prétendent les transactivistes, ne rejette pas l’essentialisme biologique, mais le réifie en en inversant simplement l’ordre : cette idéologie prétend que le sexe binaire, qu’il soit féminin ou masculin, est socialement « assigné », plutôt qu’un fait biologique ; en revanche, le genre – le sentiment de « féminité » ou de « masculinité » d’un individu – est qualifié de présocial, émergeant de l’être intérieur. Cette idéologie n’a aucun fondement scientifique humain et l’emporte sur les faits les plus simples.

      C’est ce point là que je trouve le plus foufou dans toutes ces histoires.

      On disait « on nait avec tels organes » et ensuite « on nous apprend à tenir tel rôle suivant les organes que les adultes ont vu ».

      Et maintenant certaines personnes queers disent « le genre est plus ou moins inné, on se sent comme ci ou comme ça magiquement, et on peut rien faire contre ».

      #genre #essentialisme #philosophie

    • ce qui a à voir c’est l’expérience qu’on a en partage d’être perçue comme des meufs, une expérience à peu de choses près égale

      […]

      Ça peut, ça doit se faire sur des bases d’expérience commune du monde social.

      Bé oui, totalement d’accord. C’est le sens même de l’idée « le genre est une construction sociale ». Qui pour moi était la base de la base.

      Mais… apparemment on n’a pas tous la même définition du genre. Qu’une langue évolue, d’accord. Mais quand à un instant T, ya le sens qui existait, et d’autres gens qui se mettent à utiliser le même mot pour un sens inverse, c’est un peu WTF (voire orwellien).

  • #Jessica_Neuwirth : Atteinte injustifiable aux droits humains des femmes piégées dans l’industrie du sexe
    https://tradfem.wordpress.com/2018/12/15/atteinte-injustifiable-aux-droits-humains-des-femmes-piegees-dans

    Il y a soixante-dix ans, la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) était signée au Palais de Chaillot à Paris. Après deux guerres mondiales dévastatrices, l’Assemblée générale des Nations Unies définissait une toute nouvelle vision des droits humains que le monde entier pourrait accepter d’adopter. C’est encore aujourd’hui la référence pour la plupart des organisations de défense de ces droits.

    La première ligne de la Déclaration affirme de manière claire et convaincante que tous les êtres humains naissent libres et égaux. Dans la pratique, la liberté et l’égalité sont les fondements sur lesquels reposent tous les autres droits humains fondamentaux.

    La Déclaration universelle reconnaît également que nul ne doit être tenu en esclavage ou en servitude. Cela comprend les millions de femmes et de filles qui sont captives d’une industrie du sexe dévastatrice.

    Malgré la clarté de cette question dans l’esprit des défenderesses des droits des femmes et des survivantes de la prostitution, certains organismes des Nations Unies – dont ONUSIDA et le PNUD, ainsi que certains groupes de défense des droits de l’homme de premier plan comme Human Rights Watch et Amnesty International – ont ignoré ce principe fondamental et ont plutôt réclamé la décriminalisation du proxénétisme, de la tenue de bordels et de la consommation de sexe par les prostitueurs.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://www.ipsnews.net/2018/12/undermining-human-rights-women-trapped-sex-trade
    #système_prostitutionnel #déclaration_des_droits_humains #vulnérabilité #violences

  • #Rebecca_MOTT : L’argent n’est pas un #consentement.
    https://tradfem.wordpress.com/2018/11/26/largent-nest-pas-un-consentement

    Ce texte sert à dénoncer le mensonge que les personnes #prostituées peuvent donner un plein consentement.

    La plupart sinon tous les #prostitueurs se foutent de si la prostituée peut consentir ou non : son point de vue à lui est qu’il achète des objets sexuels, de sorte que cet objet ne peut consentir ; il sert simplement ses désirs.

    Ce sont des conditions d’esclavage : au mieux c’est une terrible dynamique de pouvoir, au pire les personnes prostituées deviennent jetables.

    Le fait de donner de l’argent ou d’échanger des biens n’équivaut pas à un consentement, mais à la propriété des personnes prostituées et à la suppression de tous leurs droits humains.

    C’est du viol, c’est de la torture – et ce n’est qu’un fantasme devenu réalité.

    Ce billet est très court, mais il y a encore beaucoup de mensonges et de propagande du lobby du travail du sexe que je vais dénoncer.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://rebeccamott.net

  • Les enfants trans – il est temps d’en parler, par #Suzy_Feay. Version française d’une vidéo documentaire réalisée par Stella O’Malley
    https://tradfem.wordpress.com/2018/11/26/les-enfants-trans-il-est-temps-den-parler-version-francaise-dun-d

    Trans Kids : It’s Time to Talk [Les Enfants trans : il est temps d’en parler, NdT] s’intéresse à un sujet très sensible, ainsi qu’O’Malley le réalise tardivement lorsqu’aucun des groupes et activistes trans qu’elle contacte n’accepte de participer à son documentaire. Elle rencontre les parents de Matt, 12 ans, qui vivent difficilement le choix qu’ils ont fait. Matt, qui souffre d’autisme, prend des inhibiteurs de puberté, parce que que le développement sexuel dans le « mauvais » corps est perçu comme trop traumatisant. O’Malley confirme que sa propre puberté a été un « cauchemar », mais qu’elle « a aussi été la solution » pour elle.

    Ainsi qu’elle le découvre, l’Internet joue un rôle important dans toute cette histoire, en raison des nombreux bloggers et vloggers trans qui partagent allègrement leurs expériences avec la « T » — la testostérone — et le bandage de poitrine. O’Malley rencontre l’un d’entre eux, le joyeux et très sympathique Cole, 24 ans, qui prend de la testostérone depuis qu’il en a 22. Certains enfants outrepassent les traitements médicaux conventionnels et commandent des pilules d’hormones sur internet, et lui-même admet qu’il s’agit de médicaments dont les effets sont incertains pour cette « génération trans ». Cependant, étant donné sa « qualité de vie actuelle », il est « d’accord pour être un cobaye ». Dans la même veine, elle rencontre Kenny, qui a commencé sa transition il y a 8 ans parce qu’il ne se « reconnaissait pas dans la personne » qu’il « voyait dans le miroir ».

    Traduction : #Tradfem
    Version originale traduite du documentaire : https://dai.ly/x6xv5cs

  • 29 ans après le massacre de l’#École_Polytechnique, voici 1112 DES FEMMES ET ENFANTS TUÉES PAR DES HOMMES EN TANT QU’HOMMES (OU PAR DES INCONNUS), AU #QUÉBEC, DEPUIS LE 6 DÉCEMBRE 1989
    https://tradfem.wordpress.com/2018/11/23/29-ans-apres-le-massacre-de-lecole-polytechnique-1112-femmes-et-e


    Liste tenue à jour par Martin Dufresne
    #féminicide #violences_masculines #patriarcat

  • RAPPEL :
    NOUVELLES TRADUCTIONS AFFICHÉES SUR TRADFEM, LE PORTAIL DE TEXTES FÉMINISTES RADICAUX

    SHEILA JEFFREYS – « Les principes de Jogjakarta : une menace internationale contre les droits des femmes »
    « La section imposant l’« identité de genre » vise à enchâsser dans le droit l’idée d’un caractère inné du « genre » (c’est-à-dire des rôles et stéréotypes sexuels), ainsi qu’à supprimer les mesures de protection des femmes basées sur leur sexe et à faire en sorte que la critique féministe du « genre » devienne une forme de discrimination…. » - https://tradfem.wordpress.com/2018/11/19/sheila-jeffreys-les-principes-de-jogjakarta-une-menace-internatio

    ARTICLE
    JANICE TURNER – Si la politique identitaire a gain de cause, un homme de 69 ans peut en avoir 49…
     !« Je suis ce que je dis être » est le slogan du transactivisme moderne. Nous devrions accepter inconditionnellement qu’un homme biologique soit une femme, que cette personne ait conservé ou non ses organes génitaux mâles ou effectivement entamé la moindre transition physique. » - https://tradfem.wordpress.com/2018/11/15/si-la-politique-identitaire-a-gain-de-cause-un-homme-de-69-ans-pe

    ARTICLE
    MEAGAN TYLER : Peut-on érotiser l’égalité ? – la politique du désir sexuel
    "La sexualité n’est pas un acte naturel. Affirmer cette idée peut sembler radical dans un climat culturel où le déterminisme biologique gagne toujours davantage de terrain. L’idée qu’il existe une pulsion sexuelle innée – quelque chose de profondément physiologique et immuable à propos de notre désir sexuel d’humains – est totalement intégrée (…)" - https://tradfem.wordpress.com/2018/11/08/megan-tyler-peut-on-erotiser-legalite-la-politique-du-desir-sexue

    LETTRE OUVERTE
    Le féminisme est en crise. (Dworkin) - https://tradfem.wordpress.com/2018/11/06/le-feminisme-est-en-crise-dworkin

    LETTRE OUVERTE
    Lettre ouverte à mon ami qui pense que les transfemmes sont des femmes
    par TANITH LLOYD :
    « (…) Est-ce que castrer un lion mâle et lui raser la crinière en ferait une lionne ? Bien sûr que non. Alors, pourquoi acceptons-nous qu’une intervention chirurgicale puisse changer le sexe d’êtres humains ? (...) » https://tradfem.wordpress.com/2018/11/05/lettre-ouverte-a-mon-ami-qui-pense-que-les-transfemmes-sont-des-f

    DISCOURS
    Dworkin et la fête de l’Halloween
    « L’Halloween est le bon moment où prendre l’engagement de cette solidarité révolutionnaire. Cette nuit, nous nous souvenons de nos mortes. Cette nuit, nous nous souvenons ensemble que neuf millions de femmes ont été tuées parce que des hommes les ont qualifiées de charnelles, malicieuses et méchantes. Cette nuit, nous savons que ces femmes vivent aujourd’hui…"

    ARTICLE
    MEGHAN MURPHY : "Dennis Hof est mort, mais son héritage survit grâce à ceux et celles qui prônent la légalisation de la prostitution..." https://tradfem.wordpress.com/2018/10/17/dennis-hof-est-mort-mais-son-heritage-survit-grace-a-ceux-et-cell

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  • #Sheila_Jeffreys – « Les principes de Jogjakarta : une menace internationale contre les droits des femmes »
    http://tradfem.wordpress.com/2018/11/19/sheila-jeffreys-les-principes-de-jogjakarta-une-menace-internatio

    Cet article de Hannah Harrison résume les principaux points du discours prononcé par Sheila Jeffreys (intitulé « Imposer les droits sexuels des hommes dans le droit international humanitaire ») lors de l’évènement We Need To Talk ‘Inconvenient Women’ (Nous devons parler, ‘Les femmes qui dérangent’) organisé par Venice Allan à Londres le 13 juin 2018)
    Les principes de Jogjakarta ont été créés lors d’une rencontre tenue en Indonésie en 2007 ; en 2017, d’autres principes leur ont été ajoutés, sous l’appellation « Plus 10 ». Parmi leurs signataires on retrouve d’importants militants en faveurs des droits humains, ainsi que d’éminents juristes et fonctionnaires.

    Ce document fournit une charte de droits qui est d’importance cruciale pour les gays et les lesbiennes.

    « Les principes de Jogjakarta, pour autant qu’ils concernent les droits des gays et des lesbiennes, sont très nécessaires ; il est malheureux qu’ils soient compromis et subvertis par la création de droits principalement destinés à des hommes hétérosexuels qui se travestissent à l’image de femmes. » (Jeffreys, 2018)

    Traduction : #Tradfem & Nicolas_Casaux
    Version originale du discours de Sheila Jeffreys : http://drradfem.org/enforcing-mens-sexual-rights-in-international-human-rights-law
    #droits_des_femmes #LGBT #Transgenre #Jogjakarta #identité_sexuelle

  • #Janice_Turner : Si la politique identitaire a gain de cause, un homme de 69 ans peut en avoir 49…
    http://tradfem.wordpress.com/2018/11/15/si-la-politique-identitaire-a-gain-de-cause-un-homme-de-69-ans-pe

    L’animateur télé néerlandais Émile Ratelband a 69 ans, mais il a l’impression d’être un « jeune Dieu » de 49 ans. Ses médecins reconnaissent qu’il a la constitution d’un homme beaucoup plus jeune.

    Ratelband se bat donc devant les tribunaux néerlandais pour changer sa date de naissance légale de 1949 à 1969, afin de pouvoir obtenir une hypothèque, un meilleur emploi et, surtout, attirer davantage de jeunes femmes sur le réseau de rencontres Tinder.

    Un homme qui s’identifie comme femme, affirme-t-il, peut obtenir un nouveau certificat de naissance de sexe féminin, alors pourquoi ne pourrait-il pas effacer 20 ans de son âge ?

    Un tribunal a fait valoir que cela voudrait dire effacer une partie de la vie de M. #Ratelband, mais est-ce si différent des personnes transgenres qui demandent que l’on ne fasse plus aucune mention de leur nom de naissance et de leur enfance ?

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.thetimes.co.uk/article/if-identity-politics-win-a-man-of-69-can-be-49-bqh6rsjqw

    #Butler #trans #auto-identification #imposture

  • #Meagan_Tyler : Peut-on érotiser l’égalité ? – la politique du désir sexuel
    http://tradfem.wordpress.com/2018/11/08/megan-tyler-peut-on-erotiser-legalite-la-politique-du-desir-sexue

    La sexualité n’est pas un acte naturel. Affirmer cette idée peut sembler radical dans un climat culturel où le déterminisme biologique gagne toujours davantage de terrain.

    L’idée qu’il existe une pulsion sexuelle innée – quelque chose de profondément physiologique et immuable à propos de notre désir sexuel d’humains – est totalement intégrée dans les discours dominants de l’Occident.

    Mais la sexualité n’existe pas en dehors du contexte social dans lequel nous la pratiquons. Nous devons résister au retour du déterminisme et nous demander s’il est possible de vivre du sexe de manière éthique.

    Le retour au biologisme s’est développé sur plusieurs fronts. L’argument avancé par les premiers défenseurs de la libération des gays et des lesbiennes – selon lequel l’homosexualité n’est pas moralement répréhensible, donc qu’il importe peu qu’elle soit choisie ou prédéterminée – est de plus en plus obscurci par le recours à des analyses « né.es comme ça ». Nous assistons à la réapparition d’affirmations concernant des cerveaux intrinsèquement masculins et féminins. Et, dans l’ère post-Viagra, où les produits pharmaceutiques prennent une place prépondérante dans la psychothérapie des anxiétés sexuelles, la conviction selon laquelle notre corps contrôle nos désirs semble plus importante que jamais.

    Il est donc rafraîchissant de lire le récent essai d’Amia Srinivasan dans le London Review of Books , « Does anyone have the right to sex ? » [« La sexualité est-elle un droit ? »] Il est rare de reconnaître et d’interroger le caractère politique du désir de manière aussi pertinente.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.abc.net.au/religion/can-we-eroticise-equality-on-the-politics-of-sexual-desire/10094822

    Meagan Tyler est maître de conférences à la School of Management et au Center for People, Organization and Work de la RMIT University, à Melbourne. Cet article s’inspire des thèses initialement développées dans Selling Sex Short : The Pornographic and Sexological Construction of Women’s Sexuality in the West .

    #sexualité #féminisme_radical #lesbianisme #utopie