https://www.elle.fr

  • Ceci n’est pas un pape
    https://laviedesidees.fr/Ceci-n-est-pas-un-pape

    Forgée au XIIIe siècle, l’histoire de la papesse Jeanne a longtemps entretenu le mythe d’une brève exception à la règle ecclésiastique. Agostino Paravicini Bagliani montre comment le mythe met en question l’accession des #femmes au sacerdoce et la faillibilité du pouvoir pontifical.

    #Histoire #catholicisme #masculinité
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240423_papesse.pdf

    • De Jean l’Anglais à la papesse Jeanne, s’opère un enjeu ecclésiologique : le risque d’une faillibilité de la papauté. Faillibilité dans l’élection d’un pontife dont on apprend qu’il ne recouvre pas les conditions d’éligibilité canonique ; faillibilité d’un pouvoir susceptible d’une telle « erreur manifeste » ; faillibilité d’un pouvoir susceptible d’ignorance ; faillibilité d’un pouvoir sujet à l’incertitude. D’où l’exigence de vérifier la masculinité du pape, autre source, à sa manière, de faillibilité.

      En effet, la seconde légende, celle du rite de vérification de la masculinité, qui aurait exigé du pape qu’il s’asseye sur le siège stercoraire (de stercus, excréments). « La signification de ce symbole d’humiliation, peut-être le plus radical jamais réservé au pontife romain est évidente : après avoir atteint le sommet de la gloire et de la richesse, le pape doit se rappeler sa condition humaine d’origine et s’auto-humilier » (p. 89). Le pape, quoiqu’élu de Dieu, est un homme soumis aux nécessités de la nature. Surtout, le rituel aurait exigé que « deux clercs dignes de confiance viennent toucher dûment ses #testicules, en tant que témoins attestant de son sexe masculin. S’ils les trouvaient intactes, ils les touchaient et criaient à haute voix : “Il a des testicules” et le clergé et le peuple répondaient en criant “Deo gratias” » (Felix Hemmerli, 1444-1459/61).

    • L’arcane La Papesse est la deuxième lame du Tarot de Marseille. Elle représente une femme assise tenant sur ses genoux un livre ouvert couleur chair, sa coiffe sort dans la case d’en haut. Cette femme symbolise le savoir. Elle est branchée sur la connaissance intuitive. Elle possède le livre de la sagesse.

      L’arcane La Papesse représente une position solide et stable pour le consultant. La Papesse est une image de mère protectrice et bienveillante. Elle apporte le soutien et le réconfort.

      La Papesse symbolise la puissance des acquis, la solidité des biens matériels qui donnent une assise stable et une autorité naturelle au consultant. La Papesse apprécie les choses de la vie et elle sait en user avec sagesse. C’est une bonne vivante.

      La Papesse est un symbole de fécondité et de patience. Elle prend le temps de préparer l’avenir et de laisser se faire les choses pour la réussite des projets.

      Dans sa face sombre, La Papesse devient écrasante et intrusive. C’est la mère envahissante. La Papesse est aussi le poids de l’inertie et le repli sur soi-même. Elle garde tout en elle et risque de s’étouffer à ne pas exprimer ce qu’elle retient

      https://www.elle.fr/Astrologie/Dossier-Astro/Tarot-de-Marseille-signification-des-22-Arcanes-majeurs

  • Exclusif. - 41 femmes témoignent : nos nouvelles révélations dans l’affaire Gérard Miller - Elle
    https://www.elle.fr/Societe/Les-enquetes/Exclusif-41-femmes-temoignent-nos-nouvelles-revelations-dans-l-affaire-Miller-4


    #viols aggravés

    Sur son blog, la chroniqueuse féministe Isabelle Alonso, toujours proche du psychanalyste, écrit en effet : « On le chambrait souvent sur sa façon de repérer des jeunes filles dans le public, et d’aller les brancher pendant les pauses ». Dorothée*, technicienne lumière, se souvient précisément de mères de famille venant se plaindre du comportement du psychanalyste auprès des salariés de l’accueil du Studio Gabriel où était tourné « Vivement dimanche ». Sur les sept saisons de « On a tout essayé », elle décrit un homme qui « faisait son marché » (sic) et qui, systématiquement, allait discuter avec les « jeunes filles ».

    Six duos d’amies nous ont ainsi rapporté cette façon de les aborder, suivie d’agressions sexuelles. Leurs témoignages se ressemblent. « Il est venu nous poser des questions sur nous, il disait vouloir comprendre le mode de vie de la jeunesse », se rappelle Stéphanie. Spectatrice dans le public de « Rien à cirer » en 1997, elle dit s’être retrouvée ensuite avec son amie chez lui, en état de semi-conscience, T-shirt relevé au-dessus de la poitrine. Elle avait 19 ans.

  • Enquête exclusive : le psychanalyste Gérard Miller accusé de viol et d’agressions sexuelles sous hypnose
    https://www.elle.fr/Societe/Les-enquetes/Enquete-ELLE-le-psychanalyste-Gerard-Miller-accuse-de-viol-et-d-agressions-sexu

    À l’époque, elle a 23 ans, et celui qu’elle accuse d’avoir transformé la séance d’hypnose en agression sexuelle n’est autre que Gérard Miller, le psychanalyste le plus célèbre du Paf. Chroniqueur star de Laurent Ruquier, notamment sur France Inter et sur France 2, professeur de philosophie à l’Université Paris-8, l’auteur prolifique, soutien de La France insoumise, a également signé de nombreux documentaires.

  • Mort de la comédienne Emmanuelle Debever, une des premières femmes à accuser Gérard Depardieu - Elle
    https://www.elle.fr/Societe/News/Mort-de-la-comedienne-Emmanuelle-Debever-une-des-premieres-femmes-a-accuser-Ger

    Les mots choisis par Emmanuelle Debever étaient pourtant clairs quand elle décida de prendre la plume, le 5 juin 2019. Quand elle écrit la publication, une enquête pour viol visant l’acteur vient d’être classée sans suite. « Monsieur Depardieu. En ce jour acquitté pour viol et agressions sexuelles. No comment », écrit-elle en introduction. Elle ajoute : « Danton de Wajda. J’interprétais Louison, la très jeune épouse de Danton. Le monstre sacré s’était permis bien des choses durant ce tournage... Profitant de l’intimité à l’intérieur d’un carrosse. Glissant sa grosse patte sous mes jupons, pour soi-disant mieux me sentir… » Le texte était accompagné d’une photo d’archives en noir et blanc prise sur le tournage du film, aux côtés du « monstre sacré » du cinéma français, devenu « monstre tout court » selon les propos récents de l’actrice Anouck Grinberg, une des seules actrices à avoir pris la parole pour soutenir les victimes présumées de Gérard Depardieu.

  • Pérou : des femmes accusées de sorcellerie torturées par des milices paysannes - Elle
    https://www.elle.fr/Societe/News/Perou-des-femmes-accusees-de-sorcellerie-torturees-par-des-milices-paysannes-40

    Le parquet péruvien a annoncé mardi l’ouverture d’une enquête après que sept femmes ont été séquestrées et torturées dans un village reculé des Andes par des membres d’une milice paysanne qui les accusaient de « sorcellerie ».

    Selon la presse locale, les victimes, âgées de 43 à 70 ans, avaient été enlevées le 29 juin dernier à Chillia, un village situé à 700 km au nord de Lima. Un homme a également été enlevé, mais n’a pas été maltraité.

  • Procès de Bobigny : Marie-Claire Chevalier, défendue par Gisèle Halimi, est morte - Elle
    https://www.elle.fr/Societe/News/Proces-de-Bobigny-Marie-Claire-Chevalier-defendue-par-Gisele-Halimi-est-morte-3

    C’était la cliente la plus médiatisée de Gisèle Halimi. Marie-Claire Chevalier, figure de la lutte pour la légalisation de l’avortement, est décédée dimanche, à 67 ans, comme l’indique France 3 Centre-Val de Loire. Son combat est resté dans l’histoire. À 16 ans, elle décide d’avorter après un viol par un garçon de son lycée. Son bourreau la dénonce et elle est inculpée pour avortement illégal, dans une France où l’IVG est encore criminalisée. Quatre autres femmes sont jugées, dont sa mère, Michèle, pour complicité ou pratique de l’avortement.

    C’est alors que commence, en octobre 1972, le procès de Bobigny. De nombreuses militantes du MLF viennent également soutenir Marie-Claire Chevalier. C’est l’avocate féministe Gisèle Halimi qui se charge de sa défense. Elle livre une plaidoirie devenue historique. « […] Elle comparaît devant vous, Messieurs, quand elle n’a pas obéi à votre loi, quand elle avorte. Comparaître devant vous. N’est-ce pas déjà le signe le plus certain de notre oppression ? Pardonnez-moi, Messieurs, mais j’ai décidé de tout dire ce soir. Regardez-vous et regardez-nous. Quatre femmes comparaissent devant quatre hommes… Et pour parler de quoi ? De sondes, d’utérus, de ventres, de grossesses, et d’avortements ! […] A-t-on encore, aujourd’hui, le droit, en France, dans un pays que l’on dit “civilisé”, de condamner des femmes pour avoir disposé d’elles-mêmes ou pour avoir aidé l’une d’entre elles à disposer d’elle-même ? »

    Ce procès politique en faveur de la légalisation de l’avortement va marquer un tournant dans l’histoire des femmes. Marie-Claire Chevalier est relaxée, sa mère est condamnée à 500 francs d’amende avec sursis et celle qui a pratiqué l’avortement écope d’un an de prison avec sursis. Trois ans plus tard, l’adoption de la loi Veil acte la dépénalisation de l’avortement.

  • La femme qui vole au secours de personnes accusées de sorcellerie et d’envoûtement - BBC News Afrique
    https://www.bbc.com/afrique/monde-59579094

    La femme qui vole au secours de personnes accusées de sorcellerie et d’envoûtement

    Harriet Orrell
    BBC 100 Women

    11 décembre 2021

    Monica Paulus a consacré sa vie à faire campagne contre les violences liées aux accusations de sorcellerie.

    « Ils m’ont crié en pleine face : ’Tu l’as tué’ ».

    Lorsque le père de Monica Paulus s’est effondré et est mort d’une crise cardiaque, son frère l’a accusée de l’avoir tué par sorcellerie. Elle a été menacée de mort par torture.

    « C’était choquant pour moi. Tous les amis que j’avais, toute la famille, ils se sont détournés de moi et m’ont fait sentir comme une mauvaise personne », dit-elle.

    « Quand ils m’accusaient, je pouvais sentir le poids de la honte, et celui de la stigmatisation ».

    Monica Paulus a été contrainte de fuir sa ville natale et de vivre en exil dans une autre province de Papouasie-Nouvelle-Guinée, un pays insulaire situé dans le sud-ouest du Pacifique.

    Mais l’histoire de Monica n’est pas unique, et elle aurait pu être bien pire.

    La croyance en la sorcellerie est une croyance profondément ancrée chez de nombreuses personnes en Papouasie-Nouvelle-Guinée.
    C’est barbare

    Les violences liées à l’accusation de sorcellerie (SARV) sont monnaie courante en Papouasie-Nouvelle-Guinée.

    Bien qu’il n’existe pas de données fiables permettant d’en connaître la fréquence, les chiffres du gouvernement font état d’environ 6 000 incidents au cours des 20 dernières années.

    Les estimations suggèrent pourtant que ce chiffre est plus élevé, des milliers de victimes - généralement des femmes et des filles - étant accusées chaque année. Les accusées sont souvent soumises à des violences brutales et sexuelles.

    Les accusations font souvent suite à des décès soudains ou à des maladies inexpliquées.

    « Nous parlons de niveaux de violence extrêmes, certains des pires que j’ai jamais vus », déclare Stephanie McLennan, responsable principale des initiatives pour l’Asie à Human Rights Watch, qui a beaucoup travaillé sur la question du SARV.

    « Il y a des attaques de foule très vicieuses et les victimes sont retenues en captivité, torturées, brûlées avec des barres de fer, leurs vêtements sont dépouillés, et elles sont souvent tuées. C’est vraiment barbare ».

    Le cas de Mary Kopari a fait la une des journaux internationaux cette année lorsqu’elle a été brutalement tuée à la suite du décès d’un petit garçon de deux ans.

    Une fois qu’une accusation de sorcellerie est faite, il peut être difficile d’échapper à la violence.

    Elle vendait des pommes de terre sur un marché lorsqu’une foule l’a capturée et brûlée vive. Aucune arrestation n’a été effectuée bien que l’incident ait été filmé et rapporté par les médias locaux.

    Plusieurs autres femmes ont également été prises pour cible mais ont réussi à s’enfuir dans la jungle, explique Mme McLennan.
    Crucifié dans les rues

    Lorsque Monica a dû faire face à sa propre accusation de sorcellerie, elle a également pu s’échapper.

    « Dès qu’ils m’ont accusée de tuer par sorcellerie, j’ai été éliminée. Ils n’avaient pas besoin de preuves. »

    « J’ai été bannie des funérailles de mon père, je n’ai pas pu y participer du tout. Je savais que je n’avais plus de place dans ma famille, ma communauté ou ma tribu », se souvient-elle.

    Elle pense que son frère l’a accusée de sorcellerie pour pouvoir hériter seul de la maison.

    Mais toutes les accusations n’ont pas de motifs financiers - beaucoup découlent de croyances profondément ancrées.

    « La sorcellerie est tellement ancrée dans les gens », explique Monica.

    Les personnes accusées de sorcellerie doivent souvent fuir leurs maisons, leurs tribus et leurs communautés.

    A lire en ce moment sur BBC Afrique :

    Le pays qui n’a vacciné que 3% de sa population et qui va détruire un million de doses du Covid
    Pourquoi tant de géants de la Silicon Valley ont des patrons d’origine indienne ?
    « J’aide d’autres personnes transgenres à échapper à la mort »

    « Même quand j’étais une petite fille, il y avait des meurtres, mais ils étaient acceptés par la communauté , même si les tortures que les victimes subissaient n’étaient pas aussi graves que maintenant. »

    « Avant, ils tuaient en silence, maintenant les femmes sont emmenées dans les rues et crucifiées. C’est vraiment inhumain. »
    Le facteur « Covid-19 »

    Au cours des deux dernières années, l’augmentation du nombre de cas confirmés de Covid-19 pourrait avoir été liée à une augmentation de la violence liée à la sorcellerie, selon Human Rights Watch.

    « La crainte que le Covid n’exacerbe cette crise et la violence fondée sur le genre est une crise a été très forte, déclare Mme McLennan.

    En effet, l’hésitation à se faire vacciner et le refus du Covid sont »énormes" dans le pays, selon Mme McLennan, ce qui signifie que les décès causés par le Covid sont attribués à la sorcellerie.

    Les accusations de sorcellerie font souvent suite à des maladies inexpliquées et la pandémie a accru les cas de VAS.

    Au début de cette année, une femme et sa fille ont été secourues par la police après avoir été retenues en captivité et torturées, accusées de pratiquer la sorcellerie lorsque son mari est mort d’une infection au Covid-19.

    Selon les médias locaux, les deux femmes, âgées de 45 et 19 ans, ont eu les bras cassés et ont été frappées à l’aide de tiges de fer chaudes.

    Le gouvernement du pays a mis en place une commission parlementaire pour lutter contre cette violence.

    Son président, Charles Abel, a déclaré : « la violence est un cancer qui ronge la Papouasie-Nouvelle-Guinée et la communauté. Nous sommes un pays chrétien, mais tuer des gens au nom de la sorcellerie n’est pas un comportement chrétien. »

    « Des gens sont tués brutalement et cela ne peut être toléré. Le Covid-19 ne fait qu’aggraver la situation, car les gens s’en servent comme excuse pour désigner des sorciers. Cela doit cesser. »

    La violence « sorcière » en chiffres :

    6 000 incidents de VAS, dont environ la moitié ont entraîné la mort, ont été enregistrés en Papouasie-Nouvelle-Guinée entre 2000 et juin 2020, selon un rapport parlementaire sur la violence sexiste.
    Les incidents ne se limitent pas aux communautés rurales - le rapport a également relevé 156 cas documentés dans le district de la capitale au cours des 42 derniers mois.
    19 condamnations par an, en moyenne, ont été enregistrées entre 2010 et 2020 - ce qui montre une légère augmentation suite à l’abrogation de la loi sur la sorcellerie en 2013, qui a supprimé les accusations de sorcellerie comme moyen de défense dans les procès pour meurtre.
    Les chasses aux sorcières des temps modernes ne sont pas propres à la Papouasie-Nouvelle-Guinée - d’autres pays comme l’Arabie saoudite, la Gambie et le Népal connaissent également des incidents de type SARV, selon l’Institut international pour la liberté religieuse.

    La défense des victimes

    Après ses expériences, Monica a mis sa propre vie en danger pour protéger les autres de la chasse aux sorcières.

    « J’ai remarqué un changement depuis que je travaille sur cette question, mais je ne vois pas le changement arriver de sitôt - surtout avec le coronavirus », dit-elle.

    Alors qu’elle vivait en exil dans une autre région de Papouasie-Nouvelle-Guinée, Monica raconte qu’elle a vu une femme se faire lapider sur une place publique. Un homme avait tenté de la violer, elle lui a mordu la langue et il l’a accusée d’être une sorcière.

    « Elle a été tuée devant des représentants du gouvernement qui ont assisté à la scène », raconte-t-elle. « J’ai su à ce moment-là que je devais faire quelque chose ».

    Monica a cofondé le Mouvement des femmes défenseurs des droits de l’homme des Highlands, une organisation à but non lucratif, et estime qu’elle a sauvé plus de 500 personnes au cours des 15 années qui se sont écoulées depuis qu’elle a commencé à aider les victimes du SARV.

    Les bénévoles apportent leur aide de diverses manières, notamment en matière de relocalisation et de relogement, en fournissant de la nourriture et des conseils juridiques pour que les auteurs de ces crimes rendent des comptes

    Lorsqu’une accusation de sorcellerie est portée, cette étiquette colle également aux enfants de la personne accusée.

    « Relocaliser les gens et sauver des vies est important, mais nous devons obtenir justice pour les femmes. Si les communautés voient la justice s’appliquer, alors peut-être pourrons-nous faire changer les esprits lorsqu’il s’agit d’accusations de sorcellerie », ajoute Monica.

    Depuis qu’elle a commencé ce travail, la maison de Monica a été incendiée. Elle fui le pays et vit maintenant en tant que réfugiée dans l’Australie voisine.

    « C’est très difficile d’être loin de mes trois enfants », dit-elle. « S’ils sont en sécurité, alors je serai en paix, mais je souffre ».
    « Nous avons besoin d’actions »

    La Papouasie-Nouvelle-Guinée a fait l’objet d’un examen périodique universel devant les Nations unies (ONU) le mois dernier, qui a conclu que son gouvernement devait s’attaquer sérieusement aux problèmes de droits de l’homme dans le pays, en particulier la violence sexiste.

    L’Italie et Chypre ont toutes deux insisté auprès du gouvernement papou sur la question du SARV et l’ont exhorté à prendre des mesures pour prévenir les incidents.

    Le gouverneur Allan Bird, vice-président de la commission parlementaire sur la violence sexiste, a déclaré à la BBC que, pour la première fois, un « montant significatif » de financement a été réservé dans le budget 2022 du gouvernement pour lutter contre le SARV.

    Le financement de la lutte contre la violence fondée sur le genre étant limité, c’est à la société civile qu’il incombe d’aider les victimes du SARV.

    Il a ajouté : « Cela devrait permettre aux agences responsables et aux ONG qui crient à l’aide depuis des décennies de répondre enfin... [même si] il reste à voir si nous parviendrons à surmonter les importantes difficultés de mise en œuvre. »

    En attendant, il revient en grande partie aux bénévoles de protéger les victimes.

    « Monica et d’autres militants comblent depuis si longtemps les lacunes que le gouvernement devrait combler », déclare Mme McLennan. « Sans eux, nous aurions tellement plus de morts sur les bras ».

    Et Monica n’abandonne pas le combat.

    « Nous avons besoin d’une action à grande échelle pour voir un changement culturel », dit-elle. « Nous n’avons sauvé que quelques vies ,mais il y en avait tellement que nous ne pouvions pas toutes les sauver ».

    • Et ne comptons pas sur les représentants de Dieu pour aider ces femmes : ils croient eux-mêmes en la sorcellerie.

      Sorcellerie tous azimuts et hibernation de la vie - 24 Heures au Bénin
      https://www.24haubenin.info/?Sorcellerie-tous-azimuts-et-hibernation-de-la-vie

      Le Jésuite Éric de Rosny en mission au Cameroun, avec Les Yeux de ma chèvre en 1981, le jésuite et exorciste camerounais avec Sorcellerie et prière de guérison en 1982, l’exorciste béninois Gilbert Dagnon, avec La prière de délivrance et d’exorcisme en 2006, etc. Chacun de ces livres clame en résumé : « La sorcellerie existe, je l’ai rencontrée. » Et l’on ne doit pas s’étonner que leurs trois auteurs appartiennent au sacerdoce catholique. Disciples de Jésus le Christ, lumière, beauté et bonté, ils ont dû être frappés, effarés par la force de nuisance des sorciers, disciples de Satan, ténèbres, laideur et méchanceté. Alors, ils ont cherché. Et ils ont trouvé, mutas mutandis, les 41 degrés de la sorcellerie découverts par leur émule du campus d’Abomey-Calavi. Le 41ème degré paraît hyper foudroyant : « La 41ème sorcellerie s’achète pour se protéger et protéger sa famille contre toute sorte de sorcellerie. »

    • Et du coup ce type de news fait un peu plus réfléchir :
      TPMP : « On ne veut pas d’elle » "je m’en doutais" « elle a fait de la sorcellerie à Cyril », les twittos choqués par l’arrivée d’une nouvelle chroniqueuse
      https://fr.news.yahoo.com/tpmp-on-ne-veut-pas-delle-degoutant-je-men-doutais-elle-a-fait-de-la-

      J’ai fait un sort d’amour l’année dernière, voilà ce qui est arrivé - Elle
      https://www.elle.fr/Astrologie/Dossier-Astro/J-ai-fait-un-sort-d-amour-l-annee-derniere-voila-ce-qui-est-arrive-3976330

      je me suis alors tournée vers quelqu’un de plus expérimenté : ma sœur. Cette dernière ayant la possibilité de retrouver des affaires perdues juste en fixant la flamme d’une bougie m’informe : « Si tu veux que ça fonctionne, tu dois vraiment y croire. Mais surtout, tu dois le faire très sérieusement. Pas de rire ». Depuis que j’ai retrouvé dans notre congélateur la moitié d’un citron gelé entrelacé d’un fil rouge qui lui aurait servi à se rabibocher avec son ex, je ne remets jamais en doute sa parole (par peur, très certainement).

    • Pendant ce temps en Afrique :
      Sud-Kivu : 30 femmes accusées de sorcellerie ont été brûlées vives en 2021 (AFEM) | Radio Okapi
      https://www.radiookapi.net/2021/12/08/actualite/societe/sud-kivu-30-femmes-accusees-de-sorcellerie-ont-ete-brulees-vives-en

      Trente femmes accusées de sorcellerie ont été brulées vives depuis le début de l’année 2021 au Sud-Kivu, a dénoncé mercredi 8 décembre, l’Association des femmes des médias (AFEM). Cette structure dit avoir documenté plus de 335 cas d’accusations de sorcellerie au cours entre janvier et novembre de la même année.

      Le groupement de Kalonge dans le territoire de Kalehe vient en tête avec 8 femmes tuées, suivi de Sange dans le territoire d’Uvira avec 6 cas, révèle le rapport de l’AFEM, publié dans le cadre de 16 jours d’activisme de lutte contre les violences sexuelles et violences basées sur le genre.

    • Et sur Fox News relayé par Marseille :
      Le district scolaire de Californie encouragerait l’utilisation de la sorcellerie sur les personnes qui disent que « toutes les vies comptent »
      https://www.marseillenews.net/le-district-scolaire-de-californie-encouragerait-lutilisation-de-la-s

      Un district scolaire californien aurait supprimé un lien vers des ressources qui, entre autres, expliquaient comment jeter un sort sur les personnes qui disaient des choses comme « toutes les vies comptent ».

      Ce contenu a été inclus dans le cadre d’un Google Drive pour un « Guide de ressources Black Lives Matter ». Un document sur « Rédiger des invites sur la brutalité policière et la violence raciste » encourage les élèves du secondaire à écrire une « malédiction » pour la police et les autres.

      « Ensorceler les gens est un moyen important d’évacuer la colère et la frustration. Faites une liste de personnes spécifiques qui ont été des agents de la terreur policière ou de la brutalité mondiale », peut-on lire.

      « Cette liste peut être très variée, des petites micro-agressions aux plus gros auteurs (c’est-à-dire des personnes qui disent que » toutes les vies comptent « aux policiers qui arrêtent les manifestants non violents à George Zimmerman). Choisissez l’une de ces personnes sur votre liste. « 

      LA CALIFORNIE PROPOSE UN CURRICULUM AVEC LE NOM CHANTANT D’UN DIEU AZTEC QUI ACCEPTE LE SACRIFICE HUMAIN

      Il ajoute : « Lisez le poème de Martin Espada » Pour le restaurant Jim Crow à Cambridge dans le Massachusetts, où mon cousin Esteban était interdit d’attendre à table parce qu’il porte des dreadlocks « . Écrivez votre propre poème hexadécimal, en maudissant cette personne. » Une autre invite demande aux élèves d’imaginer un monde « sans police ».

      Spencer Lindquist, qui a déjà fréquenté le Campbell Union High School District (CUHSD), a rendu compte du document et de Google Drive pour The Federalist. Selon Lindquist, le lien vers le lecteur a finalement été supprimé, mais une archive Internet le montre comme répertorié sous « Addressing Racialized Violence ».

      La liste de ressources de la CUHSD ressemblait à de nombreux autres districts scolaires qui ont fait surface dans les médias et semblaient refléter un intérêt croissant pour des idéologies telles que la théorie critique de la race (CRT).

      Linquist note comment un enseignant du CUHSD, que le district a couronné enseignant de l’année, a dit aux enseignants de reconnaître « le pouvoir de la théorie critique de la race et de l’utiliser dans nos plans de cours ».

      CLIQUEZ ICI POUR OBTENIR L’APPLICATION FOX NEWS

      CUHSD n’a pas immédiatement répondu à la demande de commentaires de Fox News.

      Alors qu’une grande partie du contenu « d’équité » découvert semble axé sur des questions sociopolitiques, le contenu religieux a également fait surface.

      Chris Rufo, un militant anti-CRT de premier plan, a précédemment rapporté que la Californie proposait un programme comprenant le chant du nom d’un dieu aztèque qui accepte les sacrifices humains.

  • « La prescription et la présomption d’innocence ne doivent pas être des assignations au silence » - Elle
    https://www.elle.fr/Societe/News/La-prescription-et-la-presomption-d-innocence-ne-doivent-pas-etre-des-assignati

    Journaliste spécialisée dans les affaires de violences sexuelles, Marine Turchi a enquêté sur les dysfonctionnements de la justice face aux révélations #MeToo. Manque de formation, manque de moyens, mais aussi manque de transparence sur les conditions du dépôt de plainte… La journaliste brosse le portrait d’un système judiciaire en crise.

  • Crise sanitaire : la nouvelle vie du QR code - Elle
    https://www.elle.fr/Societe/News/Crise-sanitaire-la-nouvelle-vie-du-QR-code-3940665

    Ce n’est pas un hiéroglyphe, mais presque. Un carré fait de carrés, illisible pour l’œil humain. Pour le démystifier, il faut une pierre de Rosette sur batterie : votre smartphone. En terrasse, les nouveaux Champollion n’en mènent parfois pas large, à l’instar de Jihane et d’Oscar, 33 et 34 ans, qui tentent de télécharger le menu d’un resto. « Ah, on peut le faire avec la fonction appareil photo ? » s’étonne la jeune femme. Si, en France, c’est la crise sanitaire qui a imposé l’utilisation du « quick response code », cette technologie est présente en Asie depuis longtemps.

    Imaginé en 1994 par un ingénieur japonais, le QR code sert d’abord à suivre la fabrication des pièces détachées chez Toyota. Il se démocratise à la fin des années 2000 avec l’arrivée des smartphones. En Occident, Snapchat devient, en 2016, la première appli grand public à proposer son lecteur QR. Désormais, il est partout, interface incontournable pour connecter le monde numérique au monde physique. C’est un augmentateur de réalité, en quelque sorte. Un outil marketing pour les marques, une nouvelle expérience culturelle. « Le code-barres représentait la circulation des marchandises et ne nous était pas directement destiné, explique Xavier de La Porte, créateur du podcast « Le Code a changé » sur France Inter. À l’inverse, le QR code permet un transfert d’informations qui nous concerne directement : c’est l’Audioguide au musée, le menu du resto, les notices d’explication… » Reste que ces nouveaux usages ne font que renforcer notre dépendance à la machine. « D’un outil d’augmentation de la réalité superfétatoire, on est passé à un outil incontournable qui ne fait que renforcer la fracture numérique. C’est extrêmement violent », pointe Xavier de La Porte.

    Vue des États-Unis, l’inquiétude française prête à sourire. « Tout le monde ou presque a un smartphone, et le QR code est une technologie sûre et bénigne », s’amuse Fred Turner, professeur de sciences de la communication à Stanford. « La pandémie a accéléré l’adoption de technologies de consommation mais le vrai danger social n’est pas là : c’est le développement du data tracking ou de la reconnaissance faciale, alerte Xavier de La Porte. Et ça, pour le coup, ça se fait sans le concours des citoyens. » La révolution n’aura malheureusement pas lieu en terrasse.

    #Xavier_de_La_Porte #Fred_Turner #QRCode

  • Retour de Christophe Girard à la Mairie de Paris : « Un affront aux luttes actuelles » - Elle
    https://www.elle.fr/Societe/News/Retour-de-Christophe-Girard-a-la-Mairie-de-Paris-Un-affront-fait-aux-luttes-act

    Moins de six mois après une mise en retrait très médiatique, Christophe Girard tente un retour par la petite porte

    Ce comportement n’étonne pas vraiment l’élue écologiste Alice Coffin qui voit dans ce retour « un message désespérant et révoltant de ce qu’il se passe dans les instances de pouvoirs de la société patriarcale française ». « Ces derniers jours, on a le retour de Christophe Girard, Frédéric Mion qui ne veut pas démissionner de Sciences Po et Marc Guillaume qui est toujours préfet d’Ile de France », déplore la militante féministe. « C’est vraiment un rapport de force, qui comme depuis le début de cette affaire, illustre ce qu’il se passe en termes de luttes collectives. »

  • Claude Lévêque accusé de viols, ses oeuvres deviennent radioactives
    https://www.elle.fr/Loisirs/News/Claude-Leveque-accuse-de-viols-ses-oeuvres-deviennent-radioactives-3897891

    Après l’ouverture d’une enquête préliminaire pour viols et agressions sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans à l’encontre du célèbre plasticien, le monde de l’art, embarrassé, s’interroge. Que faire de ses œuvres, devenues radioactives ?
    Par
    Soline Delos
    ,
    Clémentine Goldszal

    « Tout le monde savait » et « On n’a pas voulu voir », disent les témoins. « Emprise », « intimidation », « culpabilité », racontent les victimes. « Nous nous aimions », « il/elle était consentant(e) », se défendent les accusés. D’une affaire à l’autre, de Michael Jackson à Gabriel Matzneff, d’Olivier Duhamel à Claude Lévêque, le schéma se répète, quand une ou plusieurs victimes de personnalités publiques pédophiles se mettent, le plus souvent des années plus tard, à parler. Une question s’impose alors très vite lorsqu’il s’agit d’artistes : que faire des œuvres ? Puis-je continuer à me déhancher sur « Billie Jean ». Dois-je dépunaiser mon poster de « Rosemary’s Baby », faire don de mon « Séraphin, c’est la fin ! », corné et annoté ?

    L’affaire Claude Lévêque, artiste contemporain dont « Le Monde » a révélé, le 10 janvier, qu’il était l’objet d’une enquête préliminaire pour « viols et agressions sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans », pose une fois encore la question, et de manière particulièrement prégnante. Des salles d’exposition des grandes institutions artistiques aux murs des collectionneurs, d’un bureau de l’Élysée au beffroi de Montrouge, l’œuvre de cet artiste de 67 ans, qui en 2009 représentait la France à la Biennale de Venise, s’affiche un peu partout, diffractant la gêne et mettant dans l’embarras l’ensemble du monde de l’art. D’autant plus que l’obsession pour l’enfance qui traverse son œuvre, notamment ses néons à la graphie d’enfant – « regarde les rire », « ne prends pas froid », « jouez ! » –, est aujourd’hui inévitablement revue à l’aune des accusations qui l’accablent. Avec un frisson d’effroi. À l’Élysée, où le tapis « Soleil noir », réalisé par Lévêque pour le Mobilier national, habille le bureau d’angle du chef de l’État, on se refuse à évoquer l’affaire. « Pas de commentaire dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte », nous indique l’entourage du président. Idem à l’Opéra de Paris, qui déclare se tenir informé des développements de l’affaire. Le film « Le Lac perdu » tourné par l’artiste en 2017 pour la 3e Scène, la plateforme digitale de la prestigieuse institution, est toujours accessible sur le site, « sans faire l’objet d’une mise en avant », trouve-t-on étonnamment judicieux de préciser du côté du département communication. La mairie de Montrouge a dû, elle aussi, prendre position : depuis novembre, un immense néon « Illumination » (un hommage à Arthur Rimbaud) surplombe le beffroi de la ville. Il a été décidé lors d’une cellule de crise que « l’œuvre ne serait ni enlevée, ni éteinte. Nous sommes respectueux de la présomption d’innocence et restons attentifs aux décisions de justice qui seront prises ». Une décision qu’on imagine pouvoir être revue si les administrés venaient à se manifester.

    « Mais qui connaît Claude Lévêque à Montrouge ? » glisse-t-on dans le second cercle. Miser sur l’ignorance des électeurs semble pour le moins un pari risqué. La position d’Alexia Fabre, directrice du Mac Val, le musée d’art contemporain de Vitry-sur-Seine, diffère. Elle qui a orchestré une exposition de l’artiste en 2006 et possède deux œuvres dans les réserves du musée déclare : « Je suis pour une mise sous silence du travail, le temps qu’il y ait des certitudes, liées à un juge- ment, indispensable. » Avant d’ajouter : « On ne détruit pas les œuvres. Elles sont acquises par les musées publics avec un statut d’inviolabilité et d’imprescriptibilité propre à la France. Cela permet aussi au temps de faire son œuvre avec les relectures éventuelles. » Sera-t-il possible de les montrer à nouveau ? « Il est trop tôt pour le dire et, si tel était le cas, il faudrait se poser toutes les bonnes questions, raconter, accompagner, expliciter. Mais c’est difficile car le sujet de l’enfance traverse son œuvre, et le regard est forcément abîmé. »

    Du côté des particuliers, le dilemme relève souvent de l’intime, et l’affaire bouleverse la relation, forcément sentimentale, entre le collectionneur et l’œuvre avec laquelle il cohabite. Il en est ainsi de la collectionneuse Sandra Hegedüs. « J’ai acheté le néon “je t’aime tant” parce qu’il faisait écho à mon histoire sentimentale, explique cette Brésilienne philanthrope, vice-présidente depuis 2020 des Amis du Palais de Tokyo. Je ne me sens pas de le décrocher. » Déstabilisée, elle ajoute pourtant à propos d’une autre de ses œuvres : « “Rêvez !”, Qu’est-ce que ça veut dire, “rêvez !” dans un contexte aussi glauque ? Je déteste plus que tout hurler avec les loups et j’essaie encore de séparer l’œuvre de l’artiste, mais je ne sais pas combien de temps je vais y arriver. » Et de conclure, pragmatique : « Je ne suis pas une collectionneuse qui revend ses œuvres, mais je pense à ceux qui auraient besoin de le faire. C’est devenu impossible. »

    Dans les maisons de ventes aux enchères, les langues se délient peu, peut-être aussi parce que les œuvres de Lévêque y sont très rarement proposées. Mais Anne-Hélène Decaux, ex-directrice du département art contemporain chez Sotheby’s, et aujourd’hui à la galerie Gagosian, confirme : « J’imagine que de nombreux collectionneurs vont avoir envie de décrocher leurs œuvres, mais aujourd’hui elles sont invendables. Qui voudra acheter un Lévêque ? D’une certaine manière, la cote s’effondre puisque les transactions s’arrêtent, mais on ne peut pas en prendre acte comme avec l’action d’une entreprise qui baisse. » D’autant qu’un maillon essentiel de la chaîne de valeur d’un artiste manque depuis que le galeriste Kamel Mennour a fait savoir, dans un très bref communiqué le 12 janvier, que l’artiste suspendait sa collaboration avec la galerie. Et Marine Van Schoonbeek, enseignante à Sciences-Po sur « le marché de l’art international », d’expliquer que « la cote d’un artiste repose sur une légitimation des institutions, une représentation dans les galeries et des publications. Qui va aller maintenant défendre une rétrospective de cet artiste ? Ce système est brisé par cette affaire ». Dans les institutions, une expression revient souvent : la nécessité d’un « débat collectif », pour que cette déflagration soit l’occasion de produire de la pensée, d’avancer, et d’assainir, peut-être, les vieilles habitudes. Car si la justice planche encore sur le cas Lévêque, les enquêtes de presse qui se sont succédé depuis celle du « Monde » s’accordent sur un point : dans le monde de l’art, beau- coup savaient ou avaient eu vent de rumeurs. Voilà qui explique aussi peut-être l’atmosphère de « sauve-qui-peut » qui préside aux prises de positions frileuses des uns et des autres. Déroutée, une directrice de musée se lamente : « Cette question mériterait d’être réfléchie à un autre niveau. On se sent un peu seuls. J’aimerais que le ministère de la Culture nous aide. » Le 26 novembre 2020, ce dernier avait envoyé un communiqué où, sans nommer personne, il disait « avoir pris la décision, à la suite du courrier d’un sculpteur et enseignant en art invoquant des faits très graves s’ils étaient avérés et impliquant un autre artiste, de faire un signalement au procureur de la République sur le fondement de l’article 40 du code de procédure pénale ». Mais huit jours après la révélation de l’affaire, à l’heure où nous bouclons, il ne s’est depuis toujours pas exprimé publiquement.

    #pedocriminalité #violences_sexuelles #art #talent #valeur

    • Un avant et un après

      Philippe Régnier
      17 janvier 2021 19:03 GMT
      Claude Lévêque, "Les dessous chics", 2018. Commande du Département des Hauts de Seine dans le cadre de la Vallée de la culture, Pont d’Issy Issy-Les-Moulineaux. Photo : Claude Lévêque / CG92-Olivier Ravoire. © ADAGP Claude Lévêque. Courtoisie de l’artiste ; du Département des Hauts-de-Seine et de kamel mennour, Paris/London

      Les récents témoignages dénonçant des atteintes sexuelles sur mineurs et accusant l’écrivain Gabriel Matzneff et le politologue Olivier Duhamel ont provoqué une déflagration dans la société française dans la suite du mouvement #MeToo. De longues enquêtes parues la semaine passée dans Le Monde et Mediapart ont mis cette fois en cause Claude Lévêque. Si l’artiste bénéficie de la présomption d’innocence, et si c’est désormais à la justice de se prononcer, l’une des nombreuses questions que pose cette affaire est celle de l’exposition dorénavant de son œuvre, eu égard à ses victimes présumées qui méritent toute notre compassion. D’autant plus que certaines de ses créations peuvent être vues sous un nouveau jour – particulièrement glaçant – dans la perspective des accusations graves dont l’artiste fait l’objet. Les plus grandes collections françaises, du Centre national des arts plastiques au musée d’art moderne de Paris ou au Centre Pompidou, du musée d’arts de Nantes au musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg, mais aussi de nombreux FRAC conservent des pièces du plasticien. La base Videomuseum recense 54 œuvres de Claude Lévêque dans 19 institutions. Certaines de ses créations ont aussi été installées dans l’espace publique, à l’exemple des Dessous chics, longs néons sur le Pont d’Issy, à Issy-les-Moulineaux, créé en 2018 à la demande du Département des Hauts-de-Seine dans le cadre de la vallée de la culture. Lionel Bovier, directeur du Mamco, à Genève, a réagi très vite : « le musée que je dirige ne montrera ni ne diffusera son travail dans le futur ». La galerie kamel mennour, qui expose l’artiste à Paris depuis 2008, a diffusé ce communiqué : « Claude Lévêque a décidé de suspendre sa collaboration avec la galerie kamel mennour, qui en prend acte ». Son nom a immédiatement disparu du site Internet de l’enseigne.

      Les librairies et bibliothèques n’ont jamais cessé de mettre les livres d’André Gide à la disposition du public, mais l’époque a changé. Aujourd’hui, il n’est plus possible de séparer l’homme de son œuvre.

      https://www.artnewspaper.fr/comment/un-avant-et-un-apres

    • Je croi pas qu’on ai jamais pu séparé l’artiste de son oeuvre, tout comme on ne peu séparé l’oeuvre d’une époque. Par contre l’unanimité et la précipitation pour décroché les oeuvres de cet artiste me semble correspondre à ce « tout le monde savais » qui fait que tout ce monde se sent un peu complice. Je note que Levèque était un grand lecteur de #madzneff et que si tout le monde savait, comment tout le monde pouvait interprété les oeuvres de cet artiste qui étaient en relation avec le sujet de l’enfance.

    • Violences sexuelles : Claude Lévêque, plasticien, visé par une enquête pour viols sur mineurs
      https://www.20minutes.fr/arts-stars/culture/2949819-20210111-violences-sexuelles-claude-leveque-plasticien-vise-enquet
      PEDOCRIMINALITE Un sculpteur raconte avoir été violé dès l’âge de 10 ans par Claude Lévêque
      A.L. avec AFP

      EDIT du 18 janvier 2021 : Un droit de réponse de Monsieur Claude Lévêque a été ajouté à a demande de son avocat à cet article publié initialement le 11 janvier 2021.

      Il était connu pour ses néons, son matériau de prédilection, il le sera désormais aussi pour des accusations de violences sexuelles. Selon le parquet de Bobigny joint par 20 Minutes, le plasticien Claude Lévêque, 67 ans, est visé par une enquête pour viols et agressions sexuelles sur mineurs après les déclarations d’un sculpteur de 51 ans qui dit en avoir été victime avec ses deux frères. Ces informations confirment celles révélées par le journal Le Monde.

      L’enquête a débuté en mai 2019 et a été confiée à la Sûreté territoriale de la Seine-Saint-Denis, où réside l’artiste. Dans le récit publié ce dimanche par le quotidien du soir, le sculpteur Laurent Foulon raconte avoir été violé par le plasticien dès l’âge de 10 ans et jusqu’à ses 17 ans, au milieu des années 1980. Il a signalé ces agissements dans une lettre adressée à la procureure de Bobigny en février 2019.
      « Emprise »

      « J’ai conscience que les actes criminels dont j’ai été victime sont certainement aujourd’hui prescrits mais cette plainte me permet de dénoncer à la justice d’autres actes non prescrits sur d’autres victimes et de signaler qu’un ou plusieurs mineurs sont à l’heure actuelle en grand danger d’abus sexuels si l’irréparable n’a pas déjà été commis », y écrivait-il.

      Laurent Foulon évoque aussi l’« emprise » de Claude Lévêque, dont un des tapis orne un bureau de l’Elysée, sur sa famille, issue d’un milieu très populaire dans la Nièvre. Le sculpteur accuse le plasticien d’avoir aussi violé ses deux frères. L’un d’eux, tombé dans la drogue comme lui, est mort en 1998 à l’âge de 34 ans à la suite d’une énième tentative de suicide.
      « Comportements troublants »

      Selon Laurent Foulon, l’artiste revendiquait ses relations avec des mineurs : « J’associais la pédophilie à une sorte de résistance à la société. Pour me convaincre, je lisais des auteurs pédophiles, comme (Gabriel) Matzneff par exemple. Lévêque lit ce genre de littérature, j’ai connu ce genre de littérature par (son) biais », a-t-il expliqué aux enquêteurs, selon Le Monde.

      Le quotidien indique que « la justice a reçu un autre signalement concernant Claude Lévêque » et ajoute avoir recueilli d’autres témoignages qui « décrivent des comportements troublants avec de jeunes garçons ».
      Société
      « Les violences conjugales ont augmenté de 60 % » pendant le deuxième confinement, selon Marlène Schiappa
      Sport
      Violences sexuelles dans le patinage : « Je ne vais pas lâcher ce combat », réagit Sarah Abitbol à la mise en examen de Gilles Beyer

      Droit de réponse de monsieur Claude Lévêque

      Le 11 janvier 2021, le journal 20 Minutes a publié, sur son site Internet, un article désignant Monsieur Claude Lévêque, que ce dernier ne peut laisser sans réponse.

      Monsieur Claude Lévêque tient à préciser que, à la suite de graves accusations le mettant en cause, il a, fin 2020, déposé deux plaintes contre X, une première du chef de diffamation et une seconde des chefs de dénonciation calomnieuse et chantage.

      En octobre 2015, Monsieur Claude Lévêque a été victime d’un maître chanteur adressant des lettres anonymes aux fin de l’accuser de prétendues agressions sexuelles sur mineur, dans un objectif avéré de nuire à son travail artistique. A ce titre, une enquête a été ouverte.

      Monsieur Claude Lévêque, différents témoins et la victime supposée ont été auditionnés par la brigade de la gendarmerie. Toute accusation ayant été démentie, le parquet a procédé à un classement sans suite le 17 novembre 2016.

      Plus de trois ans après ce classement sans suite, Monsieur Laurent Faulon, soupçonné d’être l’auteur des lettres anonymes, aurait, selon ses dires, porté plainte à Genève, à l’encontre de Monsieur Claude Lévêque pour des faits qui auraient été commis à la fin des années 70, l’accusant, à tort, de viol et agression sexuelle.

      Cette plainte, qui n’a jamais abouti, a gravement nui à Claude Lévêque tant professionnellement que personnellement.

      Le 16 janvier 2020, Monsieur Laurent Faulon a déposé une nouvelle plainte visant Monsieur Claude Lévêque où il mentionne le visionnage d’un film à caractère prétendument pédopornographique, en 1978 ou 1979, notamment en compagnie de Claude Lévêque.

      Or, le film auquel fait référence Laurent Faulon est un film d’art programmé dans le cadre d’un festival de cinéma expérimental à la fin des années 1970 à la Maison de la Culture de Nevers.

      Dans sa plainte, Monsieur Laurent Faulon mentionne d’autres présumées victimes, qui, entendues par la brigade de Bobigny, ont fermement démenti les propos calomnieux soutenus par Laurent Faulon.

      Des professionnels du monde de l’art contemporain, sollicités par des journalistes, ont répondu aux questions relatives aux fausses accusations de Laurent Faulon, condamnant ses propos, d’une part, et dénonçant son acharnement incessant à l’égard de l’artiste Claude Lévêque, d’autre part.

      La propagation publique de telles rumeurs, à l’encontre d’homme et de femme accablés a des conséquences irréversibles telles que le suicide à l’instar d’une affaire récente.

    • Il y a tout de meme de grands changements dans la presse, on ne dit plus « pédophilie » mais « pédocriminalité » et c’est pas dans « faits divers » non plus.

      sinon pour cette partie ; « Le 16 janvier 2020, Monsieur Laurent Faulon a déposé une nouvelle plainte visant Monsieur Claude Lévêque où il mentionne le visionnage d’un film à caractère prétendument pédopornographique, en 1978 ou 1979, notamment en compagnie de Claude Lévêque.

      Or, le film auquel fait référence Laurent Faulon est un film d’art programmé dans le cadre d’un festival de cinéma expérimental à la fin des années 1970 à la Maison de la Culture de Nevers. »
      Le fait qu’un film fasse partie des collections du musée de Nevers ne dit pas que ca ne peut pas etre pedopornographique. L’oeuvre de Madzneff etait primée en 2014 par le prix Renaudau et n’en était pas moins pédopornographique pour autant.

    • Le 23 février 2021, une tribune qui demande l’application de la présomption d’innocence de l’artiste, est publiée dans Artpress et signée par Gilles Barbier, Yvon Lambert, Catherine Millet, Rudy Ricciotti et Alberto Sorbelli.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_L%C3%A9v%C3%AAque#Accusations_d%E2%80%99abus_sexuels_sur_mineur

      –—

      Présomption d’innocence. Claude Lévêque
      Tribune.

      Claude Lévêque est visé par une plainte pour viols sur mineurs. Face à la campagne médiatique dont il est l’objet avant que les conclusions de l’enquête ouverte ne soient rendues, et qui entraîne le décrochage de ses œuvres, les signataires de la tribune ci-dessous entendent réaffirmer un principe fondamental de notre droit.

      La présomption d’innocence, nous la revendiquons tous comme un bien commun essentiel face à ce qui, sans elle, deviendrait condamnation expéditive, à base de vérités infléchies, de rumeurs, de fake news, d’accusations sans fondement, de mensonges. “L’affaire Baudis”, en 2003, nous a montré ce qui pouvait entraîner les mieux intentionnés dans la spirale de ce qui s’est révélé plus tard, bien plus tard, être une désastreuse erreur, avec de grands dommages entre temps. C’est pour cela que la justice existe, qui se fonde sur des faits et la confrontation des points de vue contraires.
      Les décisions arbitraires de certaines collectivités territoriales de décrocher ou d’éteindre les œuvres de Claude Lévêque sont, d’une part, des négations graves du principe fondamental de la présomption d’innocence et, d’autre part, des atteintes manifestes au droit moral de l’auteur, un droit pourtant absolu, inaliénable et imprescriptible.
      Claude Lévêque est un artiste. Les artistes ne sont pas à l’abri de la loi, mais pas, non plus, voués à être détruits sans preuves avérées.
      La pédophilie est un crime que nous condamnons sans ambiguïté. Encore faut-il établir l’existence du crime. Il est souvent difficile à prouver ; raison de plus pour être rigoureux. Il n’est pas sûr que la méthode employée aujourd’hui soit la meilleure dans ce sens. À moins qu’il ne s’agisse de mettre en doute les capacités du droit à rendre la justice. Est-ce de cela qu’il s’agit ?
      Ce serait grave car, sans justice, nous pouvons tous être balayés par des accusations efficacement relayées par la presse et les réseaux sociaux. Claude Lévêque, aujourd’hui, est présumé innocent.

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    • Oui et je remarque au passage que Kamel Mennour ex-galeriste de CL n’y figure pas et qu’il a rompu son contrat avec l’artiste sans attendre le verdict.
      enfin selon cette source :
      https://www.gazette-drouot.com/article/politiquement-correct-entre-gomme-et-crayon/20492
      mais selon wikipédia la galerie Kamel Mennour représente toujours CL sur la fiche de CL mais pas sur la fiche de Kamel Mennour

      Aussi il n’y a pas Catherine Deneuve alors qu’elle est très proche de CL selon wikipédia

      Proche de l’actrice Catherine Deneuve, avec qui l’artiste partage la passion du jardinage, ils déclarent, dans un entretien croisé de 201722 :

      « — Catherine Deneuve : Puis on découvre évidemment une histoire plus compliquée. Je suis attirée par les choses qui n’ont pas toujours l’apparence qu’elles semblent avoir. Ou qui peuvent évoluer vers un mystère ou un secret. C’est le cas de vos œuvres. J’aime beaucoup les secrets. Et je les respecte beaucoup. Je ne tiens pas forcément à ce qu’on les révèle.
      — Claude Lévêque : Oui, la partie enfouie. J’aime beaucoup cela aussi. C’est l’ambiguïté du sens qui fait que l’on est attiré par quelque chose. Bien sûr, lorsque je travaille avec la lumière, comme avec mes néons, il y a un aspect féerique. Et quelque chose se révèle, la phrase que je dessine avec la lumière apporte une inquiétude, de l’angoisse. »

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_L%C3%A9v%C3%AAque#Carri%C3%A8re

  • Pénélope Bagieu, celle qui dessine le corps des femmes
    https://www.elle.fr/Societe/Interviews/La-voix-du-corps-Penelope-Bagieu-celle-qui-dessine-le-corps-des-femmes-podcast-

    Depuis toujours, le magazine ELLE décrypte le corps des femmes et les nombreux enjeux qui s’y rapportent. Dans notre podcast « La Voix du corps », une invitée nous parle de son corps, comment elle vit avec lui, comment elle compose avec lui, comment il l’aide ou la trahit, comment elle a un... Source : La voix du corps

  • Sean Connery : « Il y a plus grave que de frapper une femme »
    https://www.elle.fr/People/La-vie-des-people/News/Sean-Connery-Il-y-a-plus-grave-que-de-frapper-une-femme-2259916

    https://www.youtube.com/watch?v=mzXkbJwrN38

    Dans cette interview, la journaliste Barbara Walters rappelle à la star des propos tenus en 1965 lors du tournage d’ « Opération Tonnerre » : « Je ne crois pas que ce soit particulièrement mal de frapper une femme. Si elle est une salope, une hystérique, ou toujours d’humeur massacrante, alors je le fais », déclarait-il au magazine « Playboy », précisant qu’il était préférable de frapper la main ouverte que le poing fermé.

    22 ans après, l’interprète de l’agent 007 persiste dans ses propos : « Je n’ai pas changé d’avis » explique-t-il, avant d’ajouter : « Je ne pense pas que ce soit bien [de gifler une femme] mais je ne pense pas non plus que ce soit une mauvaise chose. Cela dépend des circonstances et si elle le mérite. »

    La journaliste lui demande alors de préciser dans quels cas de figure il est acceptable de frapper sa partenaire. Il répond : « Si vous avez essayé toutes les autres options. (…) Quand elles veulent vraiment avoir le dernier mot et que la situation est très provocante, alors je pense que c’est absolument approprié », affirme-t-il.

  • A propos des contrôles kafkaïens liés aux autorisations de sortie en période de confinement :

    Rappel des faits des dernières semaines :

    Les flics se croient tous permis, et surtout d’utiliser leur intelligence imaginaire pour interpréter la loi, et décider de la punition qui s’impose.

    Je résume : il y a des gens verbalisés parce qu’ils avaient des gâteaux, jugés non essentiels. La même chose s’est reproduite avec du coca, du shampooing, mais aussi avec des serviettes hygiéniques et des tests de grossesse. Inutile de dire que pour un gros con de gendarme, il n’a aucune idée à quoi ça peut servir. Parfois il décide d’interdire la laverie ou la Poste. Parfois il interdit à une femme de saluer son mari à travers la fenêtre de l’Ehpad, ou à un homme de se rendre au chevet de son père mourant. Mais en revanche, si le barbecue est organisé par des collègues, il se contente de faire des gros yeux...
    https://twitter.com/isAshPsy/status/1242556982042791942
    https://www.elle.fr/Societe/News/Coronavirus-tests-de-grossesse-et-protections-periodiques-ne-seraient-pas-des-p
    https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/confinement/coronavirus-une-septuagenaire-verbalisee-devant-un-ehpad-ou-elle-venait
    https://www.franceinter.fr/justice/confinement-un-homme-contraint-de-faire-demi-tour-alors-qu-il-allait-voi
    https://www.marianne.net/societe/je-vois-trop-de-monde-dehors-en-mode-vacances-la-semaine-de-mickael-gendar

    Une femme a été tasée parce qu’elle n’a pas montré son attestation, un mec psychotique et un autre illétré ont été verbalisés parce qu’ils avaient mal rempli leurs attestations... Et que faire si on n’écrit pas le français ? Et que faire si on est Noir ou Arabe, parce que dans ce cas là, peu importe l’attestation, on a tort de toutes façons...
    https://actu.fr/ile-de-france/aubervilliers_93001/coronavirus-seine-saint-denis-est-tasee-frappee-ne-pas-avoir-montre-attestation
    https://www.liberation.fr/debats/2020/03/30/la-policiere-l-attestation-et-les-gens-comme-ca_1783580
    https://www.lechorepublicain.fr/dreux-28100/actualites/l-epiciere-de-vert-en-drouais-demande-grace-pour-son-client-illettr
    https://www.mediapart.fr/journal/france/280320/confinement-dans-les-quartiers-populaires-attention-aux-controles-sous-ten
    https://www.bondyblog.fr/societe/police-justice/ecoute-moi-bien-sale-arabe-tu-prends-ta-voiture-et-tu-vas-te-faire-enculer
    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/plus-le-confinement-va-durer-plus-les-tensions-vont-augmenter-quand-des

    Il y a aussi d’autres questions autour de cette attestation : doit-elle être imprimée ou peut-elle être manuscrite ? Si manuscrite, doit-on recopier les mentions utiles ou toutes les mentions ? Peut-on la remplir au crayon ou au stylo ? Tous ces cas ont donné lieu à des verbalisations... (on peut alors remarquer que si chaque Français remplit une déclaration, deux fois par semaine, pendant trois mois, on approche déjà le milliard d’attestations, soit 60.000 arbres... bonjour le respect des normes écologiques...).
    https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A13952
    http://www.leparisien.fr/societe/coronavirus-doit-on-recopier-tous-les-motifs-sur-l-attestation-30-03-2020

    Il y a les dispositifs dignes de la traque de l’ennemi public numéro un (hélicoptères avec vision de nuit à infra rouge), mais aussi les questions du nombre de sorties par semaine, de durées de sorties, de distances maximales parcourues, du mode de transport, de l’évaluation sportive... toute la place à l’arbitraire qui fait la joie du petit con de flic qui n’a que ça dans la vie.... Il y en a même qui ont exigé que les mamans laissent leurs enfants seuls à la maison ou dans la voiture pendant qu’elle faisait des courses !
    https://www.nantes-revoltee.com/confinement-delire-totalitaire-un-helicoptere-nocturne-avec-vision-
    https://n.survol.fr/n/verbalise-parce-que
    https://www.letelegramme.fr/coronavirus/quand-faire-ses-courses-coute-cher-en-pv-27-03-2020-12532845.php

    Il y en a qui sont verbalisés sans avoir été contrôlés, et maintenant il n’y a pas que les flics qui pourront nous contrôler, mais aussi "les adjoints de sécurité, les gendarmes adjoints volontaires, les réservistes de la police et de la gendarmerie nationale ainsi que, et c’est important, les agents de sécurité assermentés dans les transports mais aussi les agents des services de l’autorité de la concurrence"
    http://www.leparisien.fr/essonne-91/essonne-des-centaines-d-amendes-pour-non-respect-du-confinement-etablies-
    https://actu.orange.fr/politique/non-respect-de-l-etat-d-urgence-sanitaire-le-pouvoir-de-verbalisation-el
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    Au total, on en est à plus d’1 million de verbalisations en sept semaines, qui ont rapporté plus de 140 millions d’Euros à ces escrocs qui nous "gouvernent"...
    https://www.lci.fr/sante/en-direct-coronavirus-covid-19-en-france-pres-de-500-deces-le-nombre-de-morts-de

    Si c’était ça le but, mieux valait rétablir l’ISF, non ? Ou au moins de ne pas "suspendre la lutte contre la fraude fiscale" ?
    https://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/coronavirus-les-controles-fiscaux-suspendus-incertitudes-sur-la-declaration
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    Une fois l’argent récolté, la répression continue, des tabassages, des heures « de travaux d’intérêt général » (pour un homme qui vivait à sept personnes dans un deux-pièces) ou carrément de la prison ferme :
    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-un-homme-condamne-a-105-heures-de-travaux-d-interet-general
    https://actu.orange.fr/france/condamne-a-deux-mois-de-prison-ferme-pour-avoir-viole-a-repetition-le-co
    https://www.laprovence.com/actu/en-direct/5980340/marseille-info-la-provence-trois-policiers-en-garde-a-vue-apres-un-contr

    Ou alors carrément des assassinats, à Toulouse, Béziers, Angoulême, Cambrais, Sorgues, Rouen, La Courneuve, Clermont-Ferrand, Albi, Saint-Denis, Grenoble, Bordeaux... :
    https://www.lecourrierdelatlas.com/faits-divers-beziers-etrange-deces-d-un-homme-au-commissariat-23
    https://www.charentelibre.fr/2020/04/10/drame-a-angouleme-mort-d-un-jeune-de-28-ans-qui-fuyait-la-police,35852
    https://www.lavoixdunord.fr/739028/article/2020-04-10/un-mort-et-un-homme-entre-la-vie-et-la-mort-apres-une-perte-de-controle
    https://rebellyon.info/Au-nom-de-la-lutte-contre-le-covid-19-la-22174
    https://www.nantes-revoltee.com/encore-un-deces-dans-un-commissariat-8-morts-en-un-mois-lors-dinter
    https://rebellyon.info/Meurtres-et-mensonges-d-Etat-la-police-22286

    Sans compter les blessés graves et les émeutes contre la violence policière qui s’ensuivent dans les quartiers populaires, y compris contre des enfants...
    https://www.nantes-revoltee.com/villeneuve-haut-de-seine-un-accident-grave-provoque-par-la-police
    https://www.bondyblog.fr/societe/police-justice/gabriel-14-ans-a-cru-quil-allait-mourir-en-garde-a-vue
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    Pour se défendre de notre police, aussi bête que rendue puissante :

    Comment contester une amende pour non respect du confinement ?
    Marseille Infos Autonomes, le 30 mars 2020
    https://mars-infos.org/comment-contester-une-amende-pour-4952

    Les gestes barrières face au Coronapolice
    Marseille Infos Autonomes, le 31 mars 2020
    https://mars-infos.org/les-gestes-barrieres-face-au-4954

    Télécharger le “Point droit” sur l’inspection visuelle, la fouille des bagages, de vos sacs ou de vos poches :
    https://www.ldh-france.org/wp-content/uploads/2019/04/POINT-DROIT-Fouille-des-sacs-produits-de-1%C3%A8re-n%C3%A9cessit%C3%A9.p

    Confinement : courses, rendez-vous… jusqu’où peuvent aller les forces de l’ordre lors d’un contrôle ?
    Ronan Tésorière, Le Parisien, le 2 avril 2020
    http://www.leparisien.fr/faits-divers/confinement-courses-rendez-vous-jusqu-ou-peuvent-aller-les-forces-de-l-or

    Un appel afin de ne plus présenter l’attestation de circulation
    https://www.lasemainedespyrenees.fr/2020/03/31/bigorre-renaud-de-bellefon-ne-veut-plus-presenter-son-attestati

    Guide d’autodéfense juridique en temps de confinement
    https://mars-infos.org/guide-d-autodefense-juridique-en-5034

    Contestez une contravention abusive ou infondée pour non-respect du confinement
    https://pvconfinement.fr

    Autres articles :
    https://seenthis.net/messages/846688
    https://seenthis.net/messages/847142
    ===========================================
    Voir compile des effets délétères indirects de la pandémie :
    https://seenthis.net/messages/832147

    #fascistovirus #coronavirus #stratégie_du_choc #contrôles_kafkaïens #violence_policière #violences_policières #France #solidarité (manque de) #verbalisations #Banlieues #Quartiers_Populaires #racisme #assassinats

  • 22% des hommes admettent avoir commis au moins un type d’agression sexuelle sur une femme, révèle une étude Ifop pour ELLE - Elle
    https://www.elle.fr/Societe/News/22-des-hommes-admettent-avoir-commis-au-moins-un-type-d-agression-sexuelle-sur-

    Dans une enquête à retrouver dans le magazine ELLE en vente ce vendredi, nous dévoilons les résultats d’une étude de fond menée par l’Ifop.
    Nous leur avons par exemple demandé quel impact a eu #Metoo sur les relations entre les hommes et les femmes. Si 37% des sondés notent une amélioration, 39% des hommes penchent pour une dégradation. 17% se disent d’ailleurs « déstabilisés » suite à la libération de la parole des femmes. Autre point abordé : leur vision de la masculinité.

    82% des sondés sont d’accord avec le fait qu’on peut « être un "vrai homme" en étant un homme au foyer », 70% approuvent aussi le fait qu’on peut « être un "vrai homme" en étant un homme assumant sa part de féminité ».

    Agression sexuelle : le chiffre glaçant

    Qu’est-ce qui coince particulièrement ? Vous découvrirez que la question du consentement reste toujours épidermique.

    Ce chiffre en particulier fait froid dans le dos. Certains sondés reconnaissent avoir commis au cours de leur vie au moins une agression sexuelle (embrasser une femme, lui caresser les parties intimes ou avoir une pratique sexuelle alors qu’elle ne le souhaitait pas).