greek crisis

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  • Printemps ambigu
    http://www.greekcrisis.fr/2015/03/Fr0414.html

    Le printemps est presque arrivé. Ses signes tangibles ne trompent pas, comme d’ailleurs ceux de la Troïka, nommée... “les institutions”. Pourtant, tout le monde s’accorde à dire en Grèce, que depuis le nouveau gouvernement “ce n’est tout de même pas comme avant”. Le dernier weekend était encore suffisamment clément pour permettre aux nantis comme à de nombreux autres, de remplir les cafés des bords de mer, au sud d’Athènes par exemple. Source : greek crisis

  • Carême
    http://www.greekcrisis.fr/2015/02/Fr0413.html

    Carnaval sous la pluie en bord de mer. La bourgade et sa municipalité avaient fait preuve d’inventivité et de courage pour parachever ce moment de dérision. Temps supposé festif sous une actualité... dérisoire. Toute cette Grèce du moment et d’en bas étant alors présente, au-delà des illusions, de plein pied dans le sarcasme. La “pendaison” de la troïka a ainsi clos le défilé carnavalesque, cette dernière étant représentée par une figure portant un masque intentionnellement anonyme, mais renvoyant vaguement... au visage d’Angela Merkel. Source : greek crisis

  • Traités des banlieues
    http://www.greekcrisis.fr/2015/02/Fr0412.html

    Un accord a été conclu à l’Eurogroupe vendredi soir. Donc... satisfaction. Durant les premières minutes de sa conférence (en grec), Yanis Varoufákis perdait un peu ses... mots, “c’est de la fatigue”, a-t-il expliqué depuis Bruxelles. “La Grèce tourne la page”, affirme depuis, dans un communiqué officiel le gouvernement grec. La page est certes tournée, le chapitre est hésitant... et le livre ne change pas. Pour le moment paraît-il. Source : greek crisis

  • Weimar de l’Égée
    http://www.greekcrisis.fr/2015/02/Fr0411.html

    Une petite neige avait couvert l’Acropole jeudi matin. “Temps de Bruxelles et temps de Berlin” plaisantaient alors les Athéniens à l’heure du premier café. Le soleil étant de retour vendredi 20 février, les négociations lors de la réunion de l’Eurogroupe Bruxelles se poursuivront et... le froid persiste. Les dernières déclarations de l’Allemagne officielle, colériques et irrationnelles, prouvent - à mon avis - l’urgence à venir : défaire l’UE et ainsi... offrir à l’Allemagne sa juste place à la géopolitique du monde actuel. Et cela même, indépendamment des résultats “grecs” à court ou à moyen terme. Source : greek (...)

  • greek crisis: Fin de Partie ?
    http://www.greekcrisis.fr/2015/02/Fr0410.html

    Le fond de l’affaire... se préciserait. Les élites allemandes iraient alors jusqu’au bout dans... leur gestion de l’Union Européenne. Espérons-le en tout cas, et nous sommes de plus en plus nombreux à le souhaiter ainsi en Grèce, pour enfin briser la chaîne de l’euro et cela, jusqu’à son effondrement. Car tout le monde sait combien cette monnaie de singe est consubstantielle de la première grande escroquerie en cette Europe du XXIe siècle.

    C’est ainsi que le carême orthodoxe commence en Grèce lundi 23 février, pratiquement au moment où l’ultimatum allemand formulé lors de l’Eurogroupe expirerait. Au conditionnel, bien entendu comme tout le reste en ce moment. Enfin. En tout cas, et d’après les déclarations de Yanis Varoufákis, le texte consensuel présenté par Michel Sapin accepté par Alexis Tsípras, a été remplacé in extremis par un autre texte... plus allemand, présenté par le valet Jeroen Dijsselbloem.

    Ce dernier texte, exige ainsi la continuation du programme d’extermination économique des Grecs, sans tenir compte évidemment de la nouvelle situation engendrée par les élections du 25 janvier. Michel Sapin n’aurait pas pu. Soit alors la France du moment n’a plus aucun pouvoir d’influence au sein de l’Eurogroupe, soit Michel Sapin incarne le rôle du... bon flic. Le constat est de toute évidence très triste.

  • Fin de partie ?
    http://www.greekcrisis.fr/2015/02/Fr0410.html

    Ce dernier texte exige ainsi la continuation du programme d’extermination économique des Grecs, sans tenir compte évidemment de la nouvelle situation engendrée par les élections du 25 janvier. Michel Sapin n’aurait pas pu. Soit alors la France du moment n’a plus aucun pouvoir d’influence au sein de l’Eurogroupe, soit Michel Sapin incarne le rôle du... bon flic. Le constat est de toute évidence très triste. Source : greek crisis

  • Ponts et chaussées
    http://www.greekcrisis.fr/2015/02/Fr0408.html

    Athènes respire mieux, cependant, entre attente et attentisme. Ce temps suspendu ne durerait guère très longtemps. Les rassemblements populaires et singulièrement citoyens du mercredi 11 février, ont été massifs. Ambiance nouvelle place de la Constitution, sans présence policière. J’y ai distingué toute cette sociologie de la classe (trop peu) moyenne des Indignés de 2011, à l’absence avérée des adeptes de l’aubedorisme, et des communistes du PC grec. On manifeste à Athènes de la sorte (comme on peut le faire autant à Madrid, à Lisbonne ou à Paris), pour... se faire entendre à Bruxelles. Source : greek crisis

  • La tanière du loup
    http://www.greekcrisis.fr/2015/02/Fr0407.html

    Ce même soir du 11 février et de l’Eurogroupe, la participation citoyenne à l’histoire sera pour une fois grande et massive. Nos places et nos rues seront remplies, à commencer par la place de la Constitution à Athènes, tous mes amis et connaissances y seront, c’est pour répéter le NON grec, au moment précis de l’Eurogroupe. Source : greek crisis

  • Troïkophages
    http://www.greekcrisis.fr/2015/02/Fr0406.html

    Sur les ondes de la radio 105,5 (SYRIZA), il a rappelé le gouvernement à... ses urgences : “De nombreux citoyens exclus du système de la Sécurité sociale ont été soignés dans les hôpitaux publics pour de pathologies très lourdes, le cancer par exemple. Ensuite, le coût des actes et des traitements a été transféré au fisc, lequel le réclame de ceux qui ont tout perdu, et déjà toute forme d’activité économique et ainsi de rattachement au système de Santé. Ces gens se comptent alors par milliers. Certains ont écopé de plusieurs mois de prison, et parfois ils ont été incarcérés. D’autres, exclus des hôpitaux sont déjà morts. Le gouvernement doit immédiatement effacer ces dettes et quant à la politique sciemment criminelle de la Troïka et des gouvernements précédents, la responsabilité et la culpabilité doivent être (...)

  • Nuits d’Athènes
    http://www.greekcrisis.fr/2015/02/Fr0405.html

    Tout le monde me dit autour de moi que son vote contre l’austérité et pour la dignité est irréversible, et que restaurer un peu les salaires, introduire un minimum de justice sociale et fiscale, éviter nos prochains morts dans les hôpitaux et en dehors d’eux, reste notre seule voix désormais. C’est alors exactement cet irréversible, qu’exige la BCE de Francfort par son ultimatum de cette semaine, à l’unisson avec les politiques qui dirigent à Berlin. Tout le monde comprendra alors que l’Union européenne... c’est la guerre plutôt que la paix. Source : greek crisis

  • Nos dirigeants... Tsipriotes
    http://www.greekcrisis.fr/2015/02/Fr0404.html

    La danse commence toujours ainsi en Europe. La Troïka serait morte, le nord de la Grèce est confronté aux plus graves inondations depuis bien longtemps... et les États-Unis, dépêcheront en Grèce une force opérationnelle économique, appelée “Task force” en anglais, par les medias grecques en tout cas. D’après l’étymologie... historique, il s’agit d’une forme d’organisation temporaire créée pour exécuter une tâche ou activité donnée. Initialement créée dans la marine de guerre des États-Unis, le concept s’est répandu au point d’être à présent utilisé dans beaucoup d’organisations, telles que des entreprises, qui créent des forces opérationnelles pour exécuter des missions temporaires de protection et de surveillance. Source : greek (...)

  • Dignité victorieuse
    Panagiotis Grigoriou
    http://www.greekcrisis.fr/2015/01/Fr0401.html

    L’émotion du monde de la Gauche et des Grecs tout court, est indescriptible. Le centre-ville se rempli d’heure en heure. La victoire de la dignité sur l’infamie. Aux bureaux de vote, la participation a été massive. Nous construisons, nous l’espérons en tout cas notre histoire. C’est alors dans la nuit que les sièges attribués à chaque parti seront connues. Patience. Moments graves et légers à la fois. Dignité. À lundi.

  • Poupées... grecques
    http://www.greekcrisis.fr/2015/01/poupees-grecques.html

    Il fallait s’y attendre. La barrière anatomique de la société grecque étant dès lors ouverte par les politiques... du colonialisme par la dette, et cela jusqu’à atteindre sa rupture tissulaire, le... fâcheux impossible s’est alors produit. Voilà comment, la Chancellerie a été prise de court, surtout quant à la nouvelle coalition gouvernementale entre SYRIZA et ANEL, et non pas “comme prévu”, entre le parti de Tsípras et le parti-instrument, dit de la “Rivière”. Une manière d’éterniser mémorandum et autant... la mainmise de Berlin sur les affaires grecques. Raté. Source : greek crisis

  • Grecs enfin indépendants
    http://www.greekcrisis.fr/2015/01/Fr0402.html

    On devrait même utiliser ce... gauchomètre quant à un certain monde journalistique, à l’instar d’une partie des rédactions parisiennes, lesquelles découvrent tout autant brusquement et antre autres, les vertus d’un audit de la dette grecque : “Dans l’immédiat, SYRIZA peut lancer un audit de la dette grecque. C’est d’ailleurs prévu dans un règlement adopté par l’Union européenne en mai 2013 : ‘Un État membre faisant l’objet d’un programme d’ajustement macroéconomique réalise un audit complet de ses finances publiques afin, notamment, d’évaluer les raisons qui ont entraîné l’accumulation de niveaux d’endettement excessifs ainsi que de déceler toute éventuelle irrégularité.’ Mais le gouvernement d’Antonis Samaras, le conservateur au pouvoir jusqu’à dimanche, s’était bien gardé de le faire.” Source : greek (...)

  • Podemos
    http://www.greekcrisis.fr/2015/01/Fr0399.html

    Le voisin Chrístos et son épouse, tous deux au chômage, la voisine Georgía au chômage depuis une semaine, ainsi que mon (autre) cousin Kóstas, retrouvent enfin le sourire. “Tout le quartier vote SYRIZA et n’a plus peur. Basta.” Des quartiers sud aux quartiers ouest, en passant même par les quartiers nord plus aisés, SYRIZA triomphera. Nous pensons à nous, aux nôtres mais aussi à nos morts ou à nos émigrés. Notre petite Europe est plus colorée que jamais. Venceremos. Source : greek crisis

  • Die Linke
    http://www.greekcrisis.fr/2015/01/Fr0398.html

    Justement, ce qui est déjà de retour en Grèce et en Europe, c’est bien l’espoir. Loin des discours mainstream. Bernd Riexinger nous disait qu’en Allemagne également, nombreux sont ces citoyens qui se détournent des medias... grands et forts. Et en Grèce, la tragédie dégage alors enfin les yeux et les cœurs. Nous pensons et nous œuvrons pour que l’Europe Merkelochrome perde sa partie. Définitivement. Source : greek crisis

  • Pseudologies troïkannes ultimes
    http://www.greekcrisis.fr/2015/01/Fr0397.html

    L’espoir est en route. Pour une fois le slogan exprime tout simplement la réalité. Le parti de la Gauche radicale a ainsi installé son grand kiosque au centre-ville d’Athènes aux couleurs de l’espoir. L’image est forte, Alexis Tsípras, un soleil alors radieux, en plus... du sans-abri du coin, la tête baissée... assis pourtant si près de l’espoir et de sa route et toutefois si loin. Presque toute la Grèce du moment est contenue dans cette image. Source : greek crisis

  • greek crisis : Charlie, tes nouveaux adeptes sont-ils tous de bonne foi ?
    http://www.greekcrisis.fr/2015/01/Fr0396.html

    Le texte qui suit, s’apparente à une caricature. Non sous forme de dessin mais de pamphlet dont les pressions du “politiquement correct” menacent tout autant l’existence que celle du dessin de caricature. Sa publication est signe de liberté d’expression. Aucun media français, ni en page opinion ni même en courrier des lecteurs, n’a publié ce texte. Une journaliste m’a donné les raisons officieuses. D’abord un ton trop violent. Ensuite, le risque de poursuite judiciaire à partir du moment où des personnes puissantes sont citées. Enfin, le plus important, la mise en question de l’indépendance de la presse française.

  • Grippe espagnole
    http://www.greekcrisis.fr/2015/01/Fr0394.html

    Il y a de quoi. “Nous avons tout mis en œuvre pour que100.000 jeunes ne puissent pas exercer leur droit de vote. La Nouvelle démocratie ne fait jeux commun avec les jeunes que dans les spots télévisés”, telle est la paraphrase parmi les plus cruelles pour le camp du Samaritisme qui circulent en ce moment. Car la toute dernière vérité est autant cruelle : plus de 100.000 jeunes ne pourront pas exercer leur droit de vote lors des législatives du 25 janvier, pourtant, ils ont déjà 18 ans. Source : greek crisis