/region

  • Les dignes représentants du capitalisme nordiste appellent à contrer le FN... Ils pourront toujours se joindre à la manif antifa organisée à Lille samedi...

    – Dany Boon, pour l’industrie cinématographique : http://www.lavoixdunord.fr/region/dany-boon-s-exprime-contre-le-fn-des-biloutes-se-rebiffent-ia0b0n320839

    – Bruno Bonduelle : http://www.eco121.fr/le-billet-de-bruno-bonduelle-no-pasaran

    – Toute une tripotée de patrons : http://www.lavoixdunord.fr/economie/elections-regionales-les-decideurs-du-nord-ia0b0n3208028

    Ben oui, il ne faudrait pas entraver la mondialisation ...

    « Cette terre [Le Nord] a toujours été fertile pour les entrepreneurs, explique Jean Luc Souflet. Une dynastie comme les Mulliez (Groupe Auchan), un pionnier de l’agroalimentaire comme Bonduelle, un investisseur comme Toyota prouvent que le repli sur soi n’est pas la solution ».

    http://www.letemps.ch/monde/2015/10/22/lille-patrons-tetanises-front-national

    D’ailleurs, vu la réaction de l’ami Pierre Gattaz, on peut imaginer que le même type de réaction aurait lieu si c’était un candidat de la gauche radicale qui était sur le point d’emporter la région (oui je sais je délire)

    http://www.francetvinfo.fr/elections/fronde-anti-fn-du-patron-du-medef-pierre-gattaz_1201849.html

    • Personnellement, c’est bien la première fois de ma vie que je ne suis pas inscrit sur les listes électorales et que je ne vais pas voter (même nul, même blanc). Il y a une certaine jouissance de ma part (malsaine) de voir tous acteurs économiques, politiques, tenants du capitalisme d’être déstabilisés par une possible élection de Le Pen (attention je ne suis pas pro FN)

      Pour le monde associatif et culturel c’est autre chose. Recevoir des subventions de la région (et donc du PS) empêche (à mon sens) toutes revendications ou discours contestataires. Il faut dire ce qui est : tout a été fait par le PS pour canaliser la contestation (surtout écolo, avec l’exemple de la MRES). Là c’est clair qu’il faudra réfléchir à un autre modèle financier, gagner en indépendance, qu’on ait une société civile organisée comme un vrai contre-pouvoir. Ils pourront se faire les dents pendant la mandature FN, avant qu’un parti de gouvernement reprenne la région.

      En gros, on sera obligé de se couper du pouvoir politique, et de repenser les modes d’actions.

    • J’avoue que j’ai été maladroit dans ma réflexion et que j’aurais dû préciser que je pensais surtout aux associations écolos, culturelles.
      Je travaille pour une structure qui organise des conférences, et reçoit des subventions de la région. Lorsqu’on a organisé une conf sur le racisme d’État, le chantage de la région a commencé « c’est inadmissible, attaquer l’État, encore une chose pareille et on supprime vos financements, etc ». Par contre, en organiser une sur l’extrême droite y’a pas de soucis. Pas sûr que ce soit le même son de cloche en cas de victoire du FN.
      Ce que j’aurais voulu faire mieux comprendre, c’est que ce genre de chantage s’accentuera avec une présidence FN, sur une gamme de sujet beaucoup plus large. Oui les associations ou structures type LGBT ou de lutte contre le SIDA en souffriront. Je connais trop mal ce type de structures pour en évoquer le cas.

      De cette méconnaissance, je ne me permettrai donc pas d’émettre un jugement de valeur sur les activités de ces structures, qui par ailleurs sont nécessaires.

    • pas de souci quand on comprend que la représentation implique dépossession.

      Sauf que la représentation mène beaucoup plus loin qu’au consentement à une simple « dépossession », par l’implication active qu’implique la démocratie, ses élections, qu’à la seule dépossession. Et c’est bien son caractère actif qui est le plus toxique.

      La #rationalisation de leurs actes « librement consentis » - j’étais « libre », me dit-on : puisque vivant en démocratie ; et qu’ai-je fais de ma « liberté » ? Lorsque l’Etat me l’a demandé, je suis allé mettre dans une boîte un bout de papier qui avait été imprimé par ses soins, ou sur son ordre. Je dois maintenant me convaincre que, ce faisant, je me serais « exprimé », j’aurais joui d’une liberté d’expression politique. Et comme je me considère comme un être à minima raisonnable, il faut bien qu’une telle pratique : mettre, selon des modalités fixées par l’Etat ou un gouvernement, dans une boîte un bout de papier préimprimé portant un ou quelques noms, - ou cocher quelques cases électroniquement - ait du sens : à défaut d’avoir voté « pour » quoi que ce soit, il me restera à me convaincre que j’aurai voté contre le FN, contre l’UMPS, contre Daesh et tous les barbares non démocrates, parce que l’abstention ne proposerait rien de concret, parce que je le vaux bien, que sais-je encore ? . - cette rationalisation construit et cimente l’étroitesse des horizons politiques de celleux qui ont voté.

      L’horizon est toujours étroit vu au travers d’une urne.

      Le premier bénéfice concret, matériel, du refus conscient du #piège_électoral se trouve dans la préservation de ma propre capacité à penser à l’encontre du régime politique que je subis, et du paradigme intellectuel qu’il produit.

    • Je pense que je me suis mal exprimé. (même si la compromission entraîne en effet ce processus de rationalisation, et nous mène à trouver des personnes appréciables parce que nous sommes persuadé-e-s de les avoir fréquenté-e-s librement - qui n’en a pas fait l’expérience ?)

      Ce que je veux dire, c’est que la croyance en la démocratie, en sa particularité et en ses vertus, est dans une grande mesure le résultat de phénomènes psychologiques qui se produisent malgré nous, indépendamment de notre volonté comme de notre conscience politique, à chacune de nos participations électorales , et qui résultent de la conjugaison de l’idéologie libérale et des modalités matérielles de la citoyenneté.

      Nous nous concevons comme des sujets sinon libres, du moins jouissant de libertés, en particulier politiques, auxquelles nous sommes tout particulièrement incités à accorder une grande importance. Le vote, la citoyenneté, sont réputés être la pratique de ce la liberté politique. Lorsque, quelle qu’en soit les raisons , nous votons, nous sommes ensuite le lieu d’un processus de rationalisation qui nous échappe : comme nous nous concevons comme, à tout le moins, relativement libres et raisonnables, nous construisons a posteriori un sens à la participation qui nous a été extorquée : un sens qui corresponde à l’idée que nous nous faisons de nous même, qui ne la menace pas. Le fait d’avoir été présupposés libres,le fait que nous nous plaisons à nous croire relativement tels, et raisonnables , en est le principal responsable.

      De mon point de vue, la première des défenses à mettre en oeuvre est de tirer les conséquences de cette connaissance, et de penser le vote et toute élection en termes de piège psychologique, d’arme politique tournée contre chacun de nous , dont une des conséquences les plus importantes est toujours, de fait, de produire un tel effet de rationalisation en chacun de nous.

      cela a été particulièrement remarquable lors du second tour de l’élection présidentielle de 2001 : nombre de libertaires anarchistes et autres anti-étatistes divers ont alors cédé à la délirante politique de la peur massivement mise en oeuvre alors et, bien que jusque là farouches ennemis déclarés de l’Etat, même démocratique, ont voté cette fois ci. Ce qu’il y a eu de remarquable, c’est que la plupart de celleux qu’il m’a été donné de lire ou d’entendre alors à ce propos se trouvèrent de bonne foi, sincèrement, de bonnes raisons de l’avoir fait - de bonnes raisons qui, quoi qu’ellils en pensent, affaiblissaient leur critique initiale de l’Etat démocratique, et venaient affecter leur conscience politique. Les plus lucides, rares, commencèrent de se ressaisir des semaines ou des mois plus tard, en se traitant elleux-mêmes de couillons d’avoir cédé à une peur qui a toujours été une arme dirigée contre eux, contre la conscience politique . (Pour ma part, je m’en étais défendu en attaquant cette stratégie de la peur : en tâchant de la nommer et de la faire reconnaître pour ce qu’elle était. Entre les deux tours de 2001, j’avais « fait campagne » contre l’idéologie libérale, son état, sa démocratie, ses élections, en moquant le répugnant chantage à l’extrême droite auquel tant d’autoritaires et de nationaux ont recours pour pousser aux urnes).
      De même, je pense que pour ce qui est des électeurs de gauche, la contribution de ce vote à droite à la dégradation de leur conscience politique est sous estimée.

      Je pense que les élections ont été et sont encore - même si l’accélération des échanges et le déferlement continu d’une matière que l’on peine à qualifier d’ « information », tant le temps de la traiter comme telle fait défaut, semble un facteur de confusion désormais plus déterminant - un moyen de produire, de construire la citoyenneté, son horizon intellectuel étroit, ses impensés et ses impensables, de faire de la démocratie un fétiche au delà de toute pensée critique, et que le phénomène de rationalisation y joue un rôle majeur.
      En d’autres termes, refuser d’entrer dans aucune considération électorale ne se résume pas à un simple « refus de participation » : le refus de participer est une des conditions d’une démarche active d’autodéfense intellectuelle, c’est une pratique qui a des effets matériels sur le paradigme au sein duquel je pense

  • Sueurs froides et cas de conscience chez les agents de la Région - La Voix du Nord
    http://www.lavoixdunord.fr/region/sueurs-froides-et-cas-de-conscience-chez-les-agents-de-la-region-ia0b0n

    La Région compte quelque 2800 agents dans les deux sièges (2/3 chez nous, 1/3 en Picardie). Inquiets de la perspective de la fusion et d’une alternance, voire angoissés à l’idée d’un grand chambardement.

    Que vont faire les fonctionnaires territoriaux avec l’arrivée en force du FN au conseil régional ? Obéir ? Désobéir ? Partir ?

    #NPDCP, #fonctionnaire

  • La Voix du Nord « subventionnée » par la Région selon Marine Le Pen : contre-vérités et faits
    http://www.lavoixdunord.fr/region/la-voix-du-nord-subventionnee-par-la-region-selon-ia0b0n3191708#utm_med

    Donc, la Voix du Nord fait un dossier contre le FN.

    Marine Le Pen n’aime pas et accuse le journal d’être à la botte du PS qui lui file des subventions pour avoir des articles complaisants.

    En toute « logique » , elle menace de couper les subventions de la Voix du Nord si elle remporte les régionales au motif qu’ils ne sont pas complaisants avec elle. (Faites ce que je dis, pas ce que je fais, bref on a l’habitude avec ces connards de merde)

    Problème : La Voix du Nord ne touche pas de subventions mais une aide à la production de programmes audiovisuels répartie entre plusieurs chaînes locales par un comité régional… auquel participe le FN.

    Mme Le Pen, vous n’avez pas honte (...)

    #facho #fhaine

  • Bertrand Belin à Tourcoing : « L’impression de franchir un cap à chaque concert » - La Voix du Nord
    http://www.lavoixdunord.fr/region/bertrand-belin-a-tourcoing-l-impression-de-franchir-ia19b0n3184576

    Auteur d’un cinquième album intitulé « Cap Waller », l’élégant et subtil Bertrand Belin retrouve ce vendredi soir la scène du Grand Mix, qu’il connaît bien, entouré de quatre musiciens. La promesse d’une belle rencontre.

    Pour votre précédent album, « Parcs », vous aviez travaillé en résidence au Grand Mix, en 2013. Que vous reste-t-il de cette expérience ?
    « On avait rarement eu, jusqu’alors, des conditions de travail aussi bonnes. En plus d’être une salle très bien équipée et confortable, le Grand Mix est très bien animé par l’équipe qui y travaille. Le souvenir qui s’est fixé dans ma mémoire est celui de Tourcoing sous la neige. Il avait beaucoup neigé cette semaine-là. Cela donne à l’ensemble de ce séjour un caractère féerique. »
    « Cap Waller », comme votre précédent album, a été enregistré à Sheffield, en Angleterre. Pourquoi être retourné là-bas ?
    « Pour le déplacement, l’aventure humaine, pour se retrouver dans un pays étranger où l’on parle une autre langue. Ça déplace d’autant nos habitudes et ça déjoue nos codes et nos méthodes, si on en a. Cet environnement nouveau reproduit sur moi une forme de curiosité, d’appétit et en même temps de concentration. Et puis on y est retourné pour le studio, parce que la musique y résonne bien, et surtout pour Mark Sheridan, qui a réalisé le disque, devenu un ami depuis l’expérience de Parcs. »
    Trouvez-vous des points communs à Sheffield, Lille, Roubaix, Tourcoing, les villes du Nord ?
    « Oui, indéniablement. Ce sont des villes qui ont vécu la même histoire récente, industrielle : le démantèlement de la sidérurgie, le déplacement de l’exploitation minière, la mise à la marge d’un nombre croissant d’infrastructures, d’usines et tout ce qui va avec. Dans la petite périphérie de Sheffield, tout a été carié pendant des dizaines d’années. Mais c’est aujourd’hui une ville qui s’est reconstruite en s’appuyant sur les universités et le monde étudiant. À ce titre-là, il y a des points communs avec des villes comme Lille et ses environs… »
    Cap Waller est un lieu qui n’existe pas. Que désigne-t-il ?
    « Ce disque, tout simplement. Après, il évoque ce qu’un cap évoque : le passage d’un état à un autre, d’un océan à un autre. C’est une façon de voir enjamber, de voir passer quelque chose. »
    Waller est aussi une référence à un musicien…
    « C’est le nom d’un musicien chanteur de Sheffield, Hugues Waller, qu’on a découvert là-bas, avec les musiciens. On était vraiment en admiration devant la profondeur de ses interprétations et de son chant. Il se trouve un peu hommagé dans ce titre. »
    Vous étiez-vous fixé un cap particulier pour ce nouvel album ?
    « Non, pas vraiment, à part aller de l’avant. »
    Et aujourd’hui, avez-vous l’impression d’avoir franchi un nouveau cap ?
    « Chaque jour, j’ai l’impression d’avoir franchi un nouveau cap. Bien sûr, c’est toujours un événement d’être face à un nouveau disque dont on ne savait rien un an avant. Mais j’ai surtout l’impression de franchir un cap à chaque fois que je fais un concert. »

    Vendredi 27 novembre, à 20 h, au Grand Mix, 5, place Notre-Dame à Tourcoing. 19/16 €.

  • Avignon - Fouilles à l’entrée de la fac, va-t-on accepter cela longtemps ?
    https://mars-infos.org/avignon-fouilles-a-l-entree-de-la-521

    Texte appelant les étudiants à ne pas se soumettre aux mesures dictées par l’état d’urgence au sein de leur fac. — http://www.lavoixdunord.fr/region/lille-le-raid-intervient-enforce-pour-deloger-des-squatteurs-ia19b0n316, http://www.nicematin.com/nice/video-une-fillette-blessee-lorsdune-, www.facebook.com/PadPanik-930790850304035/, http://www.fichier-pdf.fr/2015/11/25/sacs

  • Migrants de Calais : des mesures prises pour éviter leur présence à la piscine Icéo - La Voix du Nord
    http://www.lavoixdunord.fr/region/migrants-de-calais-des-mesures-prises-pour-eviter-leur-ia33b48581n31679

    À partir de lundi, la piscine Icéo modifie ses conditions d’accessibilité. Il faudra désormais fournir une pièce d’identité et un justificatif de domicile pour entrer. Objectif de la mesure : éviter la présence de migrants au sein de l’équipement. Une mesure délicate qui pose question.

    – À la piscine, on ira tous à la piscine
    – Et le niveau terreur sera … ?
    – En slip de bain…
    #migrant, #calais

  • Tourcoing : ce jeudi, le Grand Mix a rouvert à l’heure de l’apéro parce qu’il faut résister - La Voix du Nord
    http://www.lavoixdunord.fr/region/tourcoing-ce-jeudi-le-grand-mix-a-rouvert-a-l-heure-ia26b58810n3171315

    Depuis samedi et les attentats à Paris, le Grand Mix avait fermé ses portes. Il les a rouvertes ce jeudi avec des mesures de protection renforcées et des spectateurs qui ne veulent pas céder au climat de terreur instillé par les terroristes.

    « Il y a quand même une drôle d’ambiance ces temps-ci. » Ce jeudi soir, la spectatrice a tout juste passé la vingtaine et vient d’arriver au Grand Mix pour un afterwork qui prend une autre couleur. Depuis septembre, la salle tourquennoise de concerts organise des concerts à 19 heures, pour capter ceux qui sortent du travail. Hasard du calendrier, c’est avec un afterwork que le Grand Mix reprenait après les attentats. Palpations à l’entrée, contrôle des sacs et interdiction des sacs à dos forment le comité d’accueil. « Mais les gens sont plutôt compréhensifs », témoigne un agent de sécurité.
    Le personnel du Grand Mix a été équipé de talkies-walkies pour se mobiliser en cas de problème. « Nous incitons les gens à moins sortir aussi. Même si c’est compliqué pour les fumeurs, reconnaît Julien Guillaume, programmateur. Mais notre seul espace fumeurs c’est le trottoir devant la salle. »
    Pas de quoi décourager ce jeudi soir, Elsa et Natacha. Elles sont étudiantes au lycée Sévigné et découvraient pour la première fois le Grand Mix et le concert du soir : Pérez. « Nous ne sommes jamais venues. Là on a eu envie de se détendre vu tout ce qui se passe. Nous pensons d’ailleurs qu’il faut continuer à sortir : c’est aussi un pied de nez au terrorisme. »
    « Venir est un acte de résistance »
    Jimmy est, lui, un habitué du Grand Mix, mais c’est la première fois qu’il affronte les embouteillages de 18 heures pour assister au concert de Perez. « J’étais là vendredi au festival des Inrocks lorsque la nouvelle des attentats s’est répandue. Je crois que venir aujourd’hui est un acte de résistance, en toute modestie bien sûr. Je n’ai pas envie que les spectacles s’arrêtent, il faut continuer ! »
    Sur scène, le groupe Perez ne dira pas mieux. « C’est la première fois que l’on remonte sur scène depuis les événements de Paris. C’est un moment particulier que nous partageons avec vous. » Dans la salle, Alix et Inès partagent aussi ce moment. « Je suis tourquennoise, étudiante à Tourcoing et pourtant je n’étais jamais venue au Grand Mix. Je regarde plus facilement les programmations des grandes salles de concert. Mais là c’était bien de venir. » Une satisfaction pour Julien Guillaume, le programmateur pour qui l’Afterwork, est une façon de toucher un nouveau public. « L’idée de ce concert à 18 heures c’est d’être ouvert sur la ville même si aujourd’hui le climat a changé. La vie nocturne à Tourcoing n’est pas folichonne alors nous voulons apporter un peu autre chose. » Et ce jeudi soir, il planait un petit vent de liberté à Tourcoing.
    Samedi, le concert de Odezenne est complet. Les spectateurs seront soumis aux mêmes procédures de sécurité.

  • Perez au Grand Mix à Tourcoing : « Le chaud-froid, ça donne du relief à la musique » - La Voix du Nord
    http://www.lavoixdunord.fr/region/perez-au-grand-mix-a-tourcoing-le-chaud-froid-ca-ia26b58810n3169308

    Perez au Grand Mix à Tourcoing : « Le chaud-froid, ça donne du relief à la musique »

    Après deux concerts annulés, Eagles of Death Metal (le groupe du Bataclan) samedi soir et Kadavar dimanche, le Grand Mix rouvre ses portes ce jeudi soir, pour un rendez-vous afterwork avec Perez.

    On dit que vos sets sont des « prestations électroniques jouissives ». C’est-à-dire ?
    « Par rapport à ce qu’on peut entendre sur disque, il y a un travail sur l’adaptation des morceaux qui les rend plus psychédéliques, plus sauvages, plus intenses. Et en tant que chanteur, par l’interprétation et le jeu de scène, j’essaie d’arriver à quelque chose de plus libéré, plus énergique. »
    Comment articulez-vous la musique entre programmation et live ?
    « Comme sur l’album, j’essaie de mélanger le côté très implacable de la musique d’ordinateur avec des sonorités plus organiques jouées sur des basses, des guitares, des percussions, des claviers. En live, il y a aussi des musiciens qui m’accompagnent pour retranscrire cet aspect un peu plus humain de ma musique. »
    On sent aussi parfois un décalage entre le son et les paroles, c’est quelque chose que vous cultivez ?
    « Ce que je recherche, ce sont les contrastes. Par exemple entre le côté un peu martial de la musique électronique et l’incarnation d’un texte, ou les sujets. La musique peut aussi avoir un côté très lumineux, très pop, et en même temps un truc très gueule de bois, un peu désabusé. J’aime bien jouer sur du chaud-froid comme ça, je trouve que c’est ce qui donne du relief à la musique. »

    Qu’est-ce qui fait naître un titre, plutôt les mots ou le tempo ?
    « Je n’ai pas de méthodologie rigide, mais c’est quand même souvent un thème qui déclenche une chanson. J’enregistre beaucoup de musiques sans savoir si je vais les utiliser, et c’est au moment où j’ai l’idée des paroles que là je vais piocher dedans. Ensuite, c’est un travail de va-et-vient pour arriver à quelque chose de pertinent. »
    Vous avez choisi de chanter en français, pourquoi ?
    « Plus jeune je chantais en anglais dans des groupes de rock, par mimétisme, parce que j’avais surtout écouté de la musique anglo-saxonne. Et finalement, en prenant de la bouteille, j’ai pensé qu’en anglais je n’étais pas en pleine possession de mes moyens. Chez beaucoup d’auteurs anglo-saxons que j’admire comme Morrissey des Smiths ou Jarvis Cocker de Pulp, il y a une appropriation de la langue anglaise, avec tout ce qu’il peut y avoir d’argot, que je ne pouvais pas atteindre. J’avais l’impression d’être dans une forme d’imposture, de ne jamais être complètement à ma place. Quand j’ai lancé ce projet en solo, j’ai eu envie de donner davantage de place à l’écriture, et il me semblait essentiel de passer au français pour avoir un spectre plus large d’expression. »
    Jeudi 19 novembre, à partir de 18h, au Grand Mix, place Notre-Dame, Tourcoing. Gratuit.
    www.legrandmix.com. https://www.facebook.com/Perezofficial
    Afterwork
    Le Grand Mix n’a pas attendu la chronique de Charline Vanhoenacker sur France Inter (« Paris sans terrasse, sans spectacle... bienvenue à Tourcoing ») pour diversifier son offre. Après le goûter-concert pour les petits, voici l’afterwork pour les grands. Des artistes à découvrir gratuitement le 3e jeudi du mois (Everydayz et Bagarre ont précédé Perez ; suivront Le Duc Factory, Antoine Pesle et Chamberlain en décembre, Housse de racket en janvier). L’artiste joue vers 19 h, au milieu d’une soirée avec bar et petite restauration qui ouvre à 18 h, se clôt à 22 h. Un nouveau rendez-vous dont le succès sera analysé en fin de saison.

  • Lille : une centaine de Mahorais réunis à la mémoire de l’étudiant mort dans sa cité U - La Voix du Nord

    http://www.lavoixdunord.fr/region/lille-une-centaine-de-mahorais-reunis-a-la-memoire-ia28b50417n3161467

    Comment un étudiant, originaire comme eux de Mayotte, département français, a-t-il pu mourir dans un isolement tel qu’on ne retrouve son corps que plusieurs semaines après son décès ? Bien sûr, ils savent que sa maman est persuadée, à 8 000 km de là, que son fils est mort de faim. « Mais il faut attendre les résultats de l’autopsie », tempèrent les présidents des trois associations présentes.

  • 2 squats de Lille expulsés ce matin par le RAID. L’état d’exception permet vraiment n’importe quoi.
    http://www.lavoixdunord.fr/region/lille-le-raid-intervient-en-force-pour-deloger-des-squatteurs-ia19b0n31
    https://fr.squat.net/2015/11/17/lille-expulsion-de-deux-squats-a-moulins-ce-matin
    Et bizarrement ce n’est pas pour faire une piqûre de rappel à certains pays sur les droits de l’Homme ou l’export d’armes.

  • Tourcoing : Les inRocKs au Grand Mix pour deux soirées - La Voix du Nord
    http://www.lavoixdunord.fr/region/tourcoing-les-inrocks-au-grand-mix-pour-deux-soirees-ia26b58810n3154980

    Le festival fait halte comme chaque année dans la salle tourquennoise avec son lot de coups de cœur et de découvertes. Rendez-vous ces jeudi et vendredi.

    Son Lux sera très attendu, vendredi soir.

    Comme chaque année, la salle du Grand Mix est sur la route du festival Les inRocKs avec deux soirées, ces jeudi et vendredi. Deux soirées fidèles à l’esprit de ce rendez-vous en passe de fêter ses trente ans et qui n’a jamais voulu céder à la facilité des grosses têtes d’affiche pour, au contraire, privilégier la découverte et le partage de coups de cœur.
    Ce jeudi soir, le Grand Mix accueille le quatuor japonais Bo Ningen, les Londoniens de Wolf Alice, le groupe américain The District et Fat White Family, formation héritière d’une culture rock londonienne à rapprocher du punk plutôt que de la pop des années 80-90.
    Vendredi, la salle tourquennoise affiche quatre autres groupes : les jumeaux anglais de Formation, la chanteuse soul anglaise Lapsley, le Londonien Ghost Culture et surtout Son Lux. Un trio formé par Ryan Lott, Ian Chang et Rafiq Bathya que le Grand Mix a déjà reçu deux fois et qui vient avec Bones, son nouvel album sorti en début d’année et d’emblée salué par la critique. « Rarement des morceaux auront révélé leur ampleur sur scène comme ceux de Son Lux », affirment les responsables du Grand Mix.

    Jeudi 12 et vendredi 13 novembre, à partir de 19 h 20, au Grand Mix, 5, place Notre-Dame, Tourcoing. 16 à 5 €. Pass 2 jours : 34/28 €. Tél : 03 20 70 10 00.

  • Attentats de Paris : les messages du commanditaire au tueur de l’Hyper Cacher
    Le Monde | 07.11.2015 | Par Elise Vincent
    http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2015/11/07/attentats-de-paris-les-messages-du-commanditaire-au-tueur-de-l-hyper-cacher_

    (...)En plus d’établir qu’il y avait donc bien une personne, en coulisse, tirant les ficelles du drame, ces échanges laissent entrevoir le fait qu’au-delà des frères Kouachi, Amedy Coulibaly devait, semble-t-il, recevoir le renfort de plusieurs compagnons d’armes pour son épopée macabre. Un scénario dont atteste, en filigrane, un dernier mail du commanditaire présumé, dévoilé par BFM TV, le 13 octobre. Le message date cette fois du 8 janvier à 17h21. « 1) pas possible amis, travailler tt seul », écrit notamment l’insaisissable correspondant, avant d’ajouter « 2) si possible trouver et travailler avec zigotos bien. 3) si possible expliker ds video ke toi donner zigoto les outils au nom de d, préciser leskels. » Les « zigotos » désigneraient les frères Kouachi, alors en pleine cavale. « D » signifierait « Daech ».(...)

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    Affaire Hermant : les avocats de la défense estiment que l’instruction est « biaisée » - La Voix du Nord – Publié le 03/10/2015 - PAR PATRICK SEGHI
    http://www.lavoixdunord.fr/region/affaire-hermant-les-avocats-de-la-defense-estiment-que-ia19b0n3081400

    Depuis la divulgation que cinq armes traçables passées par la petite entreprise de la compagne de Claude Hermant ont bien atterri entre les mains de Coulibaly, l’affaire a pris une tournure nouvelle. « Mon client était un indic (de la gendarmerie). Ses renseignements devaient être plutôt bons puisqu’on leur oppose le secret défense. Mais il n’était pas un chef d’équipe, seulement une cheville ouvrière… » La chaîne des responsabilités s’ouvre désormais de façon béante. « Nous n’avons jamais été entendus dans le cadre du dossier parisien. » Le parquet se refusant toujours à faire le lien entre les deux affaires. Pour ajouter au trouble, les deux avocats ont fait savoir que leurs cabinets respectifs avaient fait l’objet d’une visite nocturne.

    http://seenthis.net/messages/415157
    #Amedy_Coulibaly
    #Charlie_Hebdo
    #Claude_Hermant

  • La droite coupe les subventions de l’APU
    http://lille.indymedia.org/spip.php?article29563

    http://www.lavoixdunord.fr/region/l… Apu Moulins 29 octobre, 13:43 · Lettre ouverte à Monsieur LECERF- Président du département du Nord Monsieur HENNO - Vice-Président délégué à l’insertion, Mesdames et Messieurs les élus du Département du Nord, Prendrez-vous la responsabilité politique de priver des (...) — locales, luttes sociales, http://www.lavoixdunord.fr/region/l

  • http://www.lavoixdunord.fr/region/le-cateau-cambresis-la-salle-informatique-de-l-ecole-ia14b45251n3071788

    À l’école Herbin, la salle informatique était devenue obsolète. La plupart des ordinateurs avaient plus de 14 ans et ils tombaient régulièrement en panne. Il fallait donc trouver une solution pour renouveler le parc informatique… Pas facile en cette période de restrictions. Grâce à leurs connaissances, les enseignants de l’école sont alors entrés en contact avec le CESI d’Arras, l’école supérieure d’informatique qui leur a proposé des ordinateurs reconditionnés. Et ce sont trois élèves de cette école, Alexandre, Florence et Laurence encadrés par Romain Brunelot, ingénieur de formation qui se sont chargés de remettre en réseau les appareils.

    Un travail de quelques jours pour mettre en application ce qu’ils avaient appris notamment l’installation sous linux pour le monde éducatif. Les parents d’élèves ont quant à eux financé un certain nombre d’écrans, claviers et souris. Les délégués de l’Éducation nationale ont aussi mis la main à la poche pour financer le projet.

    Depuis la semaine dernière, les élèves ont 23 PC et 12 minis PC à leur disposition dans le cadre de leur enseignement mais aussi pour l’accompagnement éducatif. « C’est vraiment formidable, se félicite Frédéric Deudon, le directeur de l’établissement. Grâce à l’implication de tous et sans que cela nous coûte très cher nous avons désormais une salle informatique performante. » Il est à noter que l’installation de cette salle a été supervisée par M. Surdyck, conseiller de l’Inspection de l’Éducation nationale et M. Dalessanbdro, directeur du service informatique de l’inspection académique

  • Scène de (sur) vie, un dimanche à Lille avec les migrants du jardin des Olieux - La Voix du Nord
    http://www.lavoixdunord.fr/region/scene-de-sur-vie-un-dimanche-a-lille-avec-les-migrants-ia19b0n3111606

    j’ai la chance de ne plus pouvoir lire la voix du nord à cause que j’aurais dépasser mon cotas mensuel, mais voilà des niouz vite fait du parc dont je vous ai déjà parlé

    #Lille #olieux #mineurs_isolés #migrants #réfugiés #camp

  • Spectacles : comment sortir dans la métropole lilloise avec seulement 5€ en poche - La Voix du Nord
    http://www.lavoixdunord.fr/region/spectacles-comment-sortir-dans-la-metropole-lilloise-ia19b0n3104040

    Pas besoin de se ruiner pour aller à l’opéra, voir un concert ou applaudir un humoriste. La preuve : on vous a déniché des tickets d’entrée n’excèdant pas 5 € par personne dans d’incontournables scènes de la métropole lilloise. Sans passer par des abonnements et autres pass.

    Au Grand Mix
    Ici, c’est presque open bar. En tout cas, ça y ressemble furieusement pour les moins de 18 ans qui ont désormais accès à toute la programmation de la salle pour 5 € (attention, le nombre de places à ce tarif est parfois limité). Un prix intéressant pour sortir entre potes ou pour le(s) parent(s) désireux d’emmener un enfant à un concert sans que tout le monde paye son entrée plein pot.
    Autre rendez-vous tout nouveau tout beau, surtout sympa : l’afterwork. Le troisième jeudi du mois, le Grand Mix accueille un DJ ou un groupe en développement pour une heure de concert (pas sur scène mais au milieu du public), à la sortie des bureaux. Le menu de la soirée, à la louche : ouverture des portes à 18 h, concert à 19h, puis ambiance musicale, de 20 h à 22 h. On y sert même de la petite restauration. L’accès à la salle est gratuit. Vous n’aurez qu’à débourser 1 € pour l’adhésion au Grand Mix (valable 2 ans), qui dit mieux ? Pour les plus jeunes, la structure tourquennoise poursuit ses goûters-concerts, en moyenne deux par trimestre. Une demie-heure de musique, accessible dès 3 ans. Comptez 5 € l’entrée pour un enfant, zéro pour l’accompagnateur.
    Retrouvez toute la programmation sur www.legrandmix.com

  • Dans le Nord, « tout allocataire du RSA sera tenu de rendre des comptes » - Région - Nord Eclair
    http://www.nordeclair.fr/info-locale/dans-le-nord-tout-allocataire-du-rsa-sera-tenu-de-jna60b0n895235

    Une nouvelle stigmatisation des populations précaires ? « Pas du tout, rétorque Olivier Henno. Il faut juste casser cette logique d’assistanat. Le modèle de solidarité est fragile. Il faut apaiser la société qui est en révolte contre le financement de la solidarité. Et donc bloquer la progression des populismes. »

    Ben voyons…
    Le Nord, c’est 150 000 allocataires du RSA, pour 650 millions d’€uros par an, soit après une petite division, la mirobolante somme de 361€/par mois/par allocataire (source : http://www.lejdd.fr/Economie/Le-Nord-et-la-Seine-Saint-Denis-pieges-par-le-RSA-752883).
    Le Nord c’est aussi 394 000 demandeurs d’emplois, et 33 350 offres (source : http://www.insee.fr/fr/regions/nord-pas-de-calais/default.asp?page=conjoncture/conjoncture.htm).
    #guerre_aux_pauvres