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  • Dettes souveraines, bulle obligataire, opacité des marchés... Le gendarme de la Bourse met en garde contre de multiples risques
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/industrie-financiere/20130704trib000774044/dettes-souveraines-bulle-obligataire-opacite-des-marches-le-gendarme-de-la

    Autre élément menaçant la stabilité financière, selon l’AMF : les risques « excessifs » pris ces derniers mois par des investisseurs cherchant à tout prix du rendement dans un environnement de taux d’intérêt très bas. « Les investisseurs présentant un fort appétit pour le risque ont obtenu, à moindre coût, les moyens d’acquérir des actifs (risqués, comme les actions et les obligations high-yield) dont la qualité a pu être hâtivement évaluée, ce qui augmente le risque de bulles sur certains segments de marché, notamment obligataire », prévient l’AMF. Qui va jusqu’à évoquer « le risque d’un krach obligataire, plus élevé en 2013 qu’en 2012. »
    (…)
    Au chapitre du fonctionnement même des marchés, le gendarme de la Bourse pointe du doigt un risque de liquidité - plus précisément de manque de liquidité -, lié à « l’opacité des marchés. » « Le nombre de dark pools augmente », déplore Edouard Vieillefond, secrétaire général adjoint de l’AMF. (…) « Aujourd’hui, sur les valeurs du CAC 40, l’OTC ([over the counter ou de gré à gré ; Ndlr] représente 50% des transactions ».

    Autrement dit, la moitié des transactions sur l’indice phare de la Bourse de Paris échappe à la vigilance du régulateur. (…) Un manque de transparence qui fait de ce risque de liquidité un risque systémique, selon l’AMF. Au même titre que le risque sur les dettes souveraines.

    Un dangereux gauchiste à l’AMF !

  • A peine née, la taxe Tobin devient light en passant de 0,1% à 0,01%

    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/banque/20130530trib000767470/a-peine-nee-la-taxe-tobin-devient-light-en-passant-de-01-a-001.html

    Selon Reuters, le taux effectif de cette taxe sur les transactions financières dite Tobin sera ramené de 0,1% de la valeur des transactions boursières à 0,01%.

    Les banques et les intermédiaires financiers avaient jeté toutes leurs forces dans la bataille contre un mécanisme censé les faire contribuer aux coûts de la crise financière et inspiré par la France et l’Allemagne.

    De hauts fonctionnaires européens pensaient que la taxe sur les transactions financières permettrait de lever jusqu’à 35 milliards d’euros par an. Mais ce calcul prenait pour base une taxe représentant 0,1% de la valeur des transactions boursières concernées alors que, suivant la dernière mouture du projet, elle serait ramenée à 0,01%, ont dit des responsables à Reuters.

  • 50% du secteur bancaire luxembourgeois est donc lié à l’argent sale :

    En 2015 rentre en vigueur l’échange automatique de données bancaires au Luxembourg. Avec cette levée du secret bancaire, les clients pourraient retirer leurs avoirs du pays... Et en conséquence plusieurs banques pourraient fermer.

    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/industrie-financiere/20130426trib000761907/fin-du-secret-bancaire-la-moitie-des-banques-luxembourgeoises-pourraient-f

  • La Deutsche Bank aurait dissimulé des milliards de pertes sur des dérivés de crédit
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/industrie-financiere/20130404trib000757543/la-deutsche-bank-aurait-dissimule-des-milliards-de-pertes-sur-des-derives-

    La première banque allemande aurait-elle fauté ? La banque centrale allemande, la Bundesbank, a engagé une enquête sur les rumeurs affirmant que la Deutsche Bank avait dissimulé des milliards de pertes enregistrées sur des dérivés de crédit au plus fort de la crise, affirme jeudi le Financial Times.
    (…) 
    Le journal affirme que la manipulation des comptes de la banque dans cette affaire pourrait avoir porté sur 12 milliards de dollars.

  • La crise fait les beaux jours de la Banque de France
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/industrie-financiere/20130328trib000756571/la-banque-de-france-n-a-jamais-gagne-autant-d-argent.-et-c-est-une-mauvais

    La Banque de France, vieille de plus de 200 ans, a dégagé en 2012 le résultat opérationnel courant le plus élevé de son histoire, à 8,10 milliards d’euros. Un montant qui représente une envolée de 43,4% par rapport à l’année précédente. Mieux, le bénéfice net a doublé, pour atteindre 3,15 milliards d’euros, signant, lui aussi, un record historique.

    La crise grecque n’a pas fait que des malheureux…

    Les obligations grecques ont généré un revenu de 450 millions d’euros
    En effet, la crise des dettes souveraines a conduit l’an dernier les membres de l’Eurosystème - l’autorité monétaire de la zone euro, qui regroupe la BCE (Banque centrale européenne) et les banques centrales des pays de l’Union européenne ayant adopté l’euro - à acheter, à titre exceptionnel, des obligations de pays en difficulté. Or en contrepartie des risques importants qu’elles représentent, ces obligations offrent un rendement élevé. Et, donc, des revenus non négligeables aux banques centrales qui les détiennent. Les obligations souveraines grecques, par exemple, ont généré un revenu de 450 millions d’euros pour la Banque de France.

    (…)

    Un pactole en vue pour l’Etat
    « Je préférerais ne pas avoir ces résultats et que les économies ne soient pas en crise », a soupiré Christian Noyer. Pas sûr que l’Etat français, actionnaire unique de la Banque de France et à court d’argent, nourrisse pareils scrupules : non seulement la Banque de France lui versera 3,11 milliards d’euros au titre de l’impôt sur les sociétés, mais elle lui distribuera également un dividende. Celui-ci, dont le montant sera décidé dans les prochaines semaines, s’était élevé à 877 millions d’euros, l’an dernier.

  • Pourquoi le capital-risque français prend de moins en moins de... risques - La tribune.fr
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/industrie-financiere/20130326trib000756126/pourquoi-le-capital-risque-francais-prend-de-moins-en-moins-de-risques.htm

    « Sur les 351 millions d’euros investis par le capital-risque français, au second semestre 2012, 5% seulement ont été consacrés à du #financement d’amorçage, la majorité des capital-risqueurs préférant les sociétés les plus matures, selon l’indicateur Chausson Finance. » Tags : internetactu internetactu2net fing financement #investissement (...)

    #économie

  • #Santé : l’accès aux soins se dégrade
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/industrie-financiere/20121210trib000736295/sante-l-acces-aux-soins-se-degrade.html

    Les Français, jugeant l’accès aux soins difficile sont 37% en 2012 contre 32% en 2011. Selon l’observatoire de l’accès aux soins en France réalisé par l’Ifop pour le cabinet conseil Jalma, deux Français sur trois déclarent renoncer à des soins chez un spécialiste en raison du délai trop long pour obtenir un rendez-vous ou en raison du coût de la consultation (pour 42% d’entre eux).

  • L’Assemblée nationale adopte la proposition de loi sur les réseaux de soins... au grand dam de la droite
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/industrie-financiere/20121129trib000734174/l-assemblee-nationale-adopte-la-proposition-de-loi-sur-les-reseaux-de-soin
    Disons que dans un désert médical comme le mien, ça risque par se traduire par un accès aux soins encore plus difficile, les médecins « partenaires » de ma mutuelle risquant d’être encore plus loin que les quelques uns qui restent encore conventionnés à 80km à la ronde. À la fin, je vais me retrouver avec des arbitrage à la con, entre douiller 20€ d’essence et planter 2h de route et me prendre un surcoût de X€ en ne roulant plus de 30mn. Sans compter que LE médecin signataire (parce que vu le nombre de praticiens dans le coin, ça va pas se battre pour signer) peut être un bras cassé...

    Après d’âpres débats, les députés ont finalement adopté dans la nuit du 28 au 29 novembre, en première lecture, la proposition de loi qui autorise les mutuelles à mieux rembourser leurs adhérents lorsqu’ils passent par des réseaux de soins agréés.

    • Méfiance, lorsque sont introduites des discriminations (dites positives, toujours) c’est en fait dans l’autre sens qu’il faut les lire (et les payer). Seront punis d’amende tout ceux qui refuseront d’en passer par là.

    • L’idée me semble bonne malgré tout. C’est un coup de canif à la médecine libérale, un schéma ancien où le médecin était seul maître à bord, entre l’instituteur et le curé.
      Cette dépendance à la performance individuelle et à l’humeur du moment de son docteur est pour l’usager une véritable loterie. L’apport du collectif, via une organisation qui garantit une certaine qualité, stabilité et un contrôle élémentaire me semble être un bon rééquilibrage. L’idée est que dans une telle structure, un « bras cassé » soit mieux épaulé et supervisé pour éviter d’être à côté de la plaque.
      Après dans la mise en oeuvre, bien sûr, faut voir... Entre difficultés d’application, effets pervers et dévoiements du système, faudra être vigilants..

    • À mon avis, c’est plutôt inspiré du système américain. Ta mutuelle détermine quels médecins tu as le droit de voir. Tu es toujours libre d’aller voir les autres, mais ça va être (encore) plus cher. Résultat, là-bas, tu peux te retrouver à devoir accoucher à l’autre bout de la ville, parce que la maternité à côté, qui est mieux et moins chère dans l’absolu, n’a pas signé d’accord avec ta mutuelle. Et si l’oncologue choisi par ta mutuelle est moins bien ou réticent à prescrire le traitement qui pourrait sauver ta peau, et bien tu crèves.
      C’est très rigolo comme système qui prétend préserver la liberté de choix.
      Dans un désert médical comme le mien, les médecins compétents pour les trucs sortants légèrement de l’ordinaire sont déjà très loin. Si on rajoute le paramètre mutuelle, ça va être encore plus compliqué.
      Ensuite, tu peux aussi imaginer que tu vas en avoir pour ton argent : si tu as pris la grosse garantie, tu auras accès aux médecins pointus et doués et si tu as pris l’entrée de gamme de ta mutuelle, tu auras le dispensaire et les étudiants en médecine.

      Donc, j’y crois moyen. C’est de la balkanisation médicale en délégation au privé, alors qu’il faudrait au contraire une couverture maladie universelle et inconditionnelle assortie d’un plus grand contrôle des médecins (qu’on arrête un peu de faire n’importe quoi sous prétexte de liberté d’exercer), de la fin du paiement à l’acte et de la mise en place de paiements forfaitaires, avec des modulations tarifaires en fonctions des besoins réels des territoires et populations, la déjudiciarisation des erreurs médicales (qui nous coûte collectivement un bras en procédures à la con et assurances prohibitives) pour un contrôle et une prise en charge collective, un numérus clausus collégial, basé sur les prévisions des besoins réels des populations et non sur des données comptables, de vraies politiques de prévention, la mise sous tutelle administrative des labos et de leurs médicaments, la fin des collusions d’intérêts entre organismes de contrôle et labos pharma, et aussi un fort recrutement de futurs médecins dans toutes les couches sociales. Bref, on étatise plus pour gaspiller moins.

  • Un CDI plus flexible : la fin du crédit immobilier pour les particuliers ? (La Tribune.fr - Actualité)
    He oui : on ne peut pas avoir le beurre, l’argent du beurre et le cul de la crémière. Autrement dit, si on transforme tous les salariés en miséreux précaires, on n’aura plus de consommateurs.
    C’est ballot, hein ?
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/industrie-financiere/20121115trib000731154/un-cdi-plus-flexible-la-fin-du-credit-immobilier-pour-les-particuliers-.ht

    • Où quand le capitalisme se mord la queue... je m’étais déjà posé une question de ce genre en me disant qu’à vouloir rendre les entreprises françaises « compétitives », même en supprimant les charges sur les salaires, on resterait 10 fois supérieur au coût du travail des pays émergents. Il faudrait donc diviser les salaires par 10. Mais alors qui paierait les loyers et rembourserait les crédits bancaires ?

      Ce n’est pas tant un problème de « coût du travail », mais de « coût de la vie ». Notre niveau de vie est anormalement supérieur à celui des autres pays. Mais c’est ce que voulaient nos grands vizirs européens. Cela nous permet de consommer allègrement de consommer le pétrole que l’on a pas, et tous les gadgets inutiles qu’on ne fabrique pas...
      Le revers de la médaille c’est notre manque de compétitivité...
      Là aussi on veut le beurre et l’argent du beurre...

      Pour l’immobilier, CDI flexible ou pas, finalement je pense que ça n’effraiera pas les financiers. Ils augmenteront les taux pour tout le monde, et vendront encore plus d’assurances... Et toutes façons il y a de fortes chances que tout se casse la gueule prochainement, même sans crise du crédit...
      http://www.wikistrike.com/article-pourquoi-l-immobilier-fran-ais-menace-de-s-effondrer-de-63-11216

    • Les consommateurs sont une externalité positive. A la façon des gisements d’or et des sources d’eau potable. Ils sont un gisement à exploiter puis à démanteler (pour de rire : http://www.planete-energies.com/fr/les-sources-d-energie/le-petrole-et-le-gaz/la-production/le-cycle-de-vie-du-gisement-27.html).

      C’est une analogie qui me plait bien. Il y a des théories économiques qui évoquent ce sujet, les externalités positives. Ce sont ces choses que nous exploitons et qui ne nous coûtent rien.

      Il y a aussi les externalités négatives. La pollution engendrée par notre activité par exemple. Elles sont là, et elles nous coûtent, mais à la collectivité en général... Quand les industriels doivent les payer, on nous explique que c’est une honte et que si c’est comme ça, on va délocaliser en Chine.

      Et donc, des consommateurs, dans la nouvelle théorie économique du moindre effort conceptuel, ce sont des gisements à exploiter au mieux. Et quand il est essoré, on va en chercher un autre (en Chine, il paraît que là bas au moins, il y a des gens solvables, pas comme ces glandeurs malhonnêtes de grecs qui ne paient pas leurs impôts les pourris...).

      C’est étonnant le chemin parcouru depuis Ford, qui était de son côté persuadé qu’en payant suffisamment ses salariés, ceux-ci achèteraient ses voitures, et ainsi de suite.

      Je reprends mon analogie : les 30 scélérates (ma façon à moi de nommer les 30 dernières années) sont un formidable effort d’obscurantisme.

    • Effectivement, les 30 scélérates peuvent se résumer à un certain obscurantisme, mais même pas conscientisé je crois.

      Ce concept « d’externalité » traduit l’immaturité, l’irresponsabilité des capitalistes qui ne se sentent pas concernés par des questions « externes » à leurs préoccupations, alors qu’ils sont les acteurs de l’humanité qui se sont accaparé le plus de pouvoir. C’est un comportement absolument infantile et ce serait risible s’ils ne pourrissaient pas leur environnement humain et naturel...

      Entre « l’effet d’aubaine » qu’ils cherchent à glâner en permanence et la « bonne étoile », il n’y a qu’un pas. Avec la question de l’intérêt général éludé au profit de leur croyance aveugle dans les bonnes actions de la « main invisible », ils vivent en plein conte de fées...
      Je crois que ceux sont eux les plus convaincus par leur propres superstitions auto-justificatrices. Plus ça va, plus je les vois comme des illuminés désormais. Je crois que les qualifier de « cyniques » serait encore trop flatteur vis à vis de leur réelles capacités intellectuelles...

  • Les professionnels de l’#immobilier songent à transformer des bureaux en logements
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/industrie-financiere/20120510trib000697923/on-manque-de-logements-habitez-dans-un-bureau.html
    Continuons gaiement à marcher sur la tête...

    Gécina, par exemple, a déjà commencé à traduire dans les faits cette orientation puisqu’elle est en train de transformer un immeuble de bureaux en résidences pour étudiants. Avec ici l’avantage de récupérer des rendements encore plus juteux que ceux pratiqués pour les bureaux. D’autres professionnels réfléchissent aussi à créer des fonds afin d’y loger des actifs commerciaux à transformer en logements. Quitte à entamer des travaux, autant le faire pour créer de nouveaux logements. Vu les besoins actuels, certains se plaisent même à imaginer que le nouveau gouvernement puisse introduire différents mécanismes favorisant une telle issue.

    #logement #connerie

  • Paris Europlace lance llivre blanc pour la Bourse
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/industrie-financiere/20120320trib000689363/la-place-de-paris-appelle-les-candidats-a-l-elysee-a-croire-en-la-bourse.h

    L’association de lobbying Paris Europlace vient de faire 20 propositions dans un livre blanc à destination des candidats à la présidentielle. L’enjeu est de taille : permettre aux entreprises de mieux se financer sur les marchés alors que les crédits bancaires sont plus difficiles à obtenir. Pour permettre aux valeurs moyennes d’accéder à la Bourse, Paris Europlace est favorable à l’arrivée du London Stock Exchange en France aux côtés ou en concurrence avec Nyse Euronext.

    Depuis la crise des subprimes de 2007, la finance n’a plus vraiment la cote tant auprès des particuliers que des politiques qui ne cessent de stigmatiser ce secteur d’activité. Avec pour corrolaire une fiscalité de moins en moins accommodante pour les détenteurs d’actions et une désertion des épargnants de tous les produits boursiers. Soit une très mauvaise nouvelle pour toutes les entreprises quelle que soit leur taille.
    Soucieuse d’inverser cette tendance et de redorer le blason tant de la Bourse que de la finance dans son ensemble, l’association de place Paris Europlace, sous la houlette de son président, Gérard Mestrallet, vient de publier un livre blanc à destination des candidats à la présidence de la République. Livre blanc assorti de 20 propositions destinées à « relancer le financement de l’économie et la croissance durable, et conforter la position internationale de la place de Paris ».

    ben tiens !
    croire en la bourse comme on croit en dieu ...

  • L’anniversaire mégalo et kitsch d’une banque en Malaisie
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/banque/20110819trib000643318/l-anniversaire-megalo-et-kitsch-d-une-banque-en-malaisie.html

    La vidéo de la fête organisée le 23 juillet en Malaisie pour célébrer les 45 ans de la Public Bank Bhd circule depuis quelques jours sur le web. Elle suscite déjà indignations et moqueries de la part des internautes. On y voit son président fondateur âgé de 81 ans accueilli avec des honneurs d’habitude réservés aux dictateurs.

    Only in Malaysia - Tan Sri Teh Public Bank 45th Epic Anniversary Birthday Celebration Full HD - YouTube
    http://www.youtube.com/watch?v=z8pdp2D_3gA&feature=player_embedded#

     !

    Trop drôle !
    #Mauvais goût