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  • Photo à raconter

    Cette photo d’actualité a été reprise dans différents journaux, j’ai eu envie de vous raconter ce que j’y vois.
    Je vois une photo où il y a 7 personnes avec un cadrage décalé inhabituel et une ligne d’horizon basculée dans la diagonale, c’est très important ce #cadrage_décalé, parce que vous pouvez déjà percevoir comment le message photographique peut-être profondément politique et peut-être vous questionner là dessus.
    J’ai décidé que je n’aborderais pas ici les circonstances de la photo, je vais m’attacher à la décrire seulement.
    De ces 7 personnes debouts et qui semblent participer à une marche qui se faire de gauche à droite, tel un défilé encadrée par une haie de caméramans et de photographes on ne distingue bien que deux visages.
    La mise au point de la photo est faite sur le visage d’une femme, plus de soixante ans, bonne gueule, quelques cheveux courts teints mais légèrement grisonnants, son menton disparait dans le bas de la photo en même que dans son écharpe en fausse fourrure à rayures. Une star peut-être ? Elle a un sourire de connivence et des yeux qui brillent en regardant derrière elle sur sa droite. On sent qu’elle s’est détournée pour écouter quelqu’un, et le photographe qui était à son côté droit a profité de la lumière à cet instant. Parfois le photographe a un assistant qui nomme la personne plusieurs fois, essaye d’attirer son attention, on voit qu’elle le sait, si ce n’est pas une star c’est une femme politique, et si c’est bien l’assistant, son nez flou dépasse au premier plan.
    Juste derrière elle, rappelez vous que la focale courte est faite sur elle, le tiers gauche de la photo est entièrement occupé par le profil d’un homme en uniforme bleu marine portant écusson et regardant droit devant lui. Je peux deviner par les éclairages sur leurs visages que les lumières légèrement orangées viennent de face, les plus claires de derrière, on peut ainsi voir qu’elle a les yeux bleus. Les trois caméramans dans le fond du plan tiennent d’énormes caméras, à l’âge de la miniaturisation technologique, ce ne peuvent être que des professionnels de l’institution médiatique pour sûr, puisqu’ils en ont des grosses. L’officier, vu les chevrons sur son épaule a un rôle premier de gardien de l’ordre, proximité physique avec elle, il fait office de garde du corps, il ne sourit pas, lui, il a les lunettes de mon arrière grand-père, les cheveux des militaires et il sait regarder la lumière des projecteurs de face sans broncher pendant que les journalistes mitraillent.
    Du 7em personnage, on ne voit que l’épaule dans un manteau gris et la main qui tient un stylo violet, voila, surement un journaliste.
    La scène semble être une visite protocolaire dont le personnage principal, bien qu’avec un rôle important, semble détendu.

    Voici maintenant les accessoires de cette photo :

    – Une préfète
    http://www.20minutes.fr/societe/1236377-20131014-20131014-nicole-klein-prefete-seine-et-marne-pour-evoluer


    – son écharpe à rayures écolo

    https://www.mapetitemercerie.com/fr/fourrure-rouleau/39829-fourrure-a-rayures-marron-x-10cm.html

    – Un officier


    Ecusson de Pompier Sous Officier
    – Ses lunettes

    – son calot

    Présent dans le paquetage des soldats français depuis le XVIIIe siècle, le calot était à l’origine « confectionné à partir d’une coiffe taillée dans la jambe d’un pantalon usagé, et replié sur la tête à la manière d’un bonnet de nuit », selon un spécialiste, le capitaine Petrequin, cité par l’Essor de la gendarmerie nationale.

    http://www.estrepublicain.fr/actualite/2017/07/27/les-gendarmes-prives-de-casquette-au-profit-du-calot

    Un journaliste
    Son stylo violet

  • FN : Des ex-assistants auraient été intimidés après des accusations de harcèlement sexuel visant Bruno Bilde
    http://www.20minutes.fr/societe/2201875-20180114-fn-ex-assistants-intimides-apres-accusations-harcelement-

    Bruno Bilde, élu du Pas-de-Calais, est accusé par plusieurs anciens assistants parlementaires de harcèlement sexuel, rappelle ce dimanche Libération. Le quotidien évoque des tentatives, au sein du parti, pour intimider les jeunes hommes.

    Bruno Bilde, 41 ans, affiche un CV flatteur au FN. Député depuis les législatives de juin 2017, le fils de la députée européenne Dominique Bilde est « conseiller spécial » de Marine Le Pen depuis des années, après en avoir été son chef de cabinet. Il est par ailleurs proche de Steeve Briois, secrétaire général du FN et maire de Hénin-Beaumont, fief frontiste dans le Pas-de-Calais.
    « Cela n’est pas une catastrophe ! »

    Les accusations commencent en novembre 2017, dans la foulée de l’affaire Weinstein, quand deux anciens assistants parlementaires accusent Bruno Bilde. Dans un documentaire diffusé Sur France 5, Mickaël raconte : « la première chose que [Bruno Bilde] il m’a dite [en septembre 2011], c’est : "Tu as un beau cul." Pas "bonjour", ni rien. Je ne l’avais jamais vu de ma vie, il ne savait même pas qui j’étais ». Des « commentaires graveleux » et des « mains aux fesses » qu’un autre jeune homme, Alexandre, aurait lui aussi subis.

    >>A lire aussi : Harcèlement sexuel : Dans le monde politique, « on se protège, on reste en famille »

    Cette interview télé aurait fait réagir au Front national. Selon Libération, plusieurs membres du parti auraient tenté de faire pression sur Alexandre : « Cette déclaration va faire plus de mal que de bien. Une tape sur le ventre, un massage d’épaules, ça n’est pas une catastrophe ! » lui aurait écrit un frontiste.
    « Des philippotistes » cherchant à « se venger »

    Un compte Twitter anonyme aurait ensuite publié une fiche de paie de Mickaël, datant de l’époque où il travaillait au Parlement, accompagné de : « Tu gagnais 5.000 euros et tu connaissais ou tu aurais dû connaître les conditions avant d’accepter. » « Comment cette fiche de paye est-elle sortie du bureau de la RH du FN ? », s’interroge le quotidien qui souligne que Bruno Bilde nie toutes les accusations le concernant.

    Le député juge auprès du journal que les deux jeunes hommes qui ont parlé seraient « des philippotistes » cherchant à « se venger ». L’un serait qualifié de « fou » et de « mythomane au dernier degré » quand l’autre serait « antisémite ».

    Un troisième jeune homme, Quentin, a évoqué auprès du quotidien des « gestes répétés, de massages sous couvert de "camaraderie" » [de la part de Bruno Bilde]. Ou des mains « passées sous la chemise, sur le ventre », parce qu’on « fait un régime ». L’ancien assistant parlementaire n’en aurait pas parlé à sa hiérarchie, de peur de montrer sa « réprobation ». Des proches de Bruno Bilde ont répondu au quotidien que c’étaient des « mensonges ».

    Les jeunes hommes auraient commencé à « constituer un dossier », mais seraient lassés des réactions après leurs témoignages, conscients enfin de la difficulté à prouver le harcèlement.

    #metoo #harcelement_sexuel #FN

  • Une petite anecdote qui a fini de me décider à déguerpir de Facebook ./
    J’étais pendant les fêtes à Amsterdam. Un gros problème là-bas est de garer sa voiture. Il existe quelques parkings abordables en périphérie (10€/jour), sinon c’est 4€ par heure, mais y entrer est un parcours du combattant…

    1 ) Pour s’inscrire, il faut installer une app spéciale sur son smartphone. Problème, sur Googleplay, on vous dit que l’app n’est “pas disponible dans votre pays”. Pourtant, j’étais devant la porte du parking. Alors j’ai tenté pendant 1/2 heure de modifier les paramètres de mon smartphone, sans succès.
    2)Face à la porte en fer, pas âme qui vive. Sur le site en néerlandais, on me dit que pour contacter le helpdesk, il faut le faire via Facebook, via Instagram (!), ou bien appeler un numéro via Whatsapp (note : toutes ces société appartiennent à Facebook). J’appelle. C’est un répondeur en néerlandais, personne de vivant.
    3) Après une autre 1/2 heure passée à éplucher le site du fournisseur, je tombe finalement sur un numéro de téléphone normal. Une voix humaine répond et elle parle même anglais. Finalement, elle m’indique la manière de contourner tout ce bordel, ça prend encore une 1/2 heure. La personne en question n’était même pas certaine que ça marche, mais finalement la porte du garage s’ouvre enfin !
    4) Une fois entré dans le garage, impossible de ressortir si l’app n’est pas installée sur le smartphone. Bloqué, il faut que je rappelle à nouveau. Pour reprendre la voiture, c’est le même cinéma, etc.

    Bref, dans le monde merveilleux qui se fabrique sous nos yeux “tout ce qui ne compute pas n’existe pas”. Et ce n’est pas n’importe quelle computation. Elle est centralisée entre les mains de quelques surfeurs californiens. Pour garer sa voiture en hollande, il faut passer par la Silicon valley ! C’est ça le e-facisme. Je ne veux pas donner ne serait-ce que l’ombre de mon consentement à ce monde là.http://perspective-numerique.net/wakka.php?wiki=QuitterFacebook

    • #e-fascisme...
      Avec cela, tu comprendras assez rapidement, cher @olivier8, que je suis un peu (beaucoup ?) la « taggueuse compulsive » parmi les seenthisiens.
      Mais cela me permet de retrouver pratiquement tout ce que j’ai archivé sur seenthis, et de l’utiliser par la suite pour mes cours, conférences ou papiers...
       :-)

    • DM personnel à Jean-Pierre Luminet, astrophysicien, spécialiste des trous noirs.

      Bonjour Jean-Pierre,

      merci d’avoir donné signe de vie, et chaleureusement qui plus est.!

      Comme mon sujet de recherche, ce sont les réseaux artificiels, ceux que nous construisons entre nous, ma sortie de Facebook représente un moment particulièrement intéressant.

      Par exemple, je tente de prévenir chacun de mes “amis”, un à un, par message direct, mais Facebook ne me l’a permis que pour la première centaine, puis pour les cents suivants, m’a imposé de taper un captcha avant d’autoriser l’envoi de chaque message. Au bout de deux cents, il ferme les vannes, prétextant que je suis bloqué par mes “amis”, même ceux avec lesquels j’ai eu récemment des conversations cordiales. Bref, je fais l’expérience d’une sorte de trou noir dans lequel tout rentre, mais duquel rien, ou presque, ne semble pouvoir sortir…

      Contrairement aux trous noirs naturels - ceux que vous étudiez -, le comportement de chaque entité, onde ou corpuscule ou que sais-je, est programmé ici par la main de l’homme. Il ne s’agit pas seulement de règles et d’algorithmes maison, mais aussi d’un ancien héritage de protocoles de réseaux qui auraient tout aussi bien pu être conçus autrement. Notamment, ils auraient pu être “symétriques” plutôt que “dissymétriques” comme ils le sont actuellement (cela s’est “décidé” dans les années 90, mais c’est une longue histoire…). Il s’en suit certains phénomènes émergents à une échelle globale. Notamment, je crains fort que dans le cas de Facebook, nous assistions à sorte d’effondrement en deçà d’un certain horizon des événements…

      Je tente de franchir cette frontière dans un sens centrifuge en emportant avec moi des informations qui semblent être contraintes à rester enfermées. Je ne sais ce que ressentirait un astronaute qui ferait la même expérience ? C’est sans doute impossible ? Seules certaines informations peuvent peut-être sortir sous forme d’un rayonnement évanescent ?

      Cependant, dans le cas de notre trou noir artificiel, c’est peut-être différent. C’est l’expérience qui le dira. Ne vous inquiétez pas pour moi. Je pars à l’assaut avec quelques théories qui suggèrent que je pourrais m’en sortir. A défaut de me protéger, je pourrai goûter pendant le temps qu’il me reste la beauté de leur formalisme mathématique qui n’a rien à envier à celle des équations de l’astrophysique.

      Bien à vous.

      OA

  • « Inutile », « chronophage », « ridicule »... Pourquoi la bise au boulot ne fait plus l’unanimité ?
    http://www.20minutes.fr/societe/2189443-20171217-inutile-chronophage-ridicule-pourquoi-bise-boulot-fait-pl
    https://img.20mn.fr/92oo4-RBQh2zsJN_Fr0xwA/648x360_sarkozy-merkel-font-bise-2011

    « Sentir un visage gras ou rempli de boutons, non merci. Un coucou de loin, c’est suffisant », avance Salima. « C’est une pratique d’un autre âge, pas hygiénique, chiante au possible et dont je cherche encore la symbolique. Heureusement, dans ma région on les limite à 2 », témoigne Agamemnon21. « La bise devrait être réservée aux moments importants de la vie ou pour exprimer de la tendresse envers ses proches. La distribuer à 20 ou 30 demi-inconnus le matin, c’est vraiment la galvauder », abonde Anthony.

    cc @tetue

  • Alpes-Maritimes : Un chant arabo-andalou déclenche une polémique dans un collège (20 minutes)
    http://www.20minutes.fr/societe/2184243-20171208-alpes-maritimes-chant-arabo-andalou-declenche-polemique-c

    Suite aux récriminations de parents d’élèves relayées par des sites d’extrême-droite, la principale d’un collège près de Nice a porté plainte contre X…

    Les paroles, datant d’une période d’essor artistique dans le sud de l’Espagne, disent ceci : « Quand elle est apparue marchant noblement, elle, mon amour, sa beauté nous a tués/Comme elle nous a regardés avec ses beaux yeux, une branche d’arbre s’est cassée/Mon problème c’est l’amour si ce n’est elle ? ».

    #éducation #parcours_culturel #éducation_musicale #collège #fachosphère #racisme

  • Qui sont les personnes les plus victimes d’insultes dans la rue ?
    http://www.20minutes.fr/societe/2183607-20171207-personnes-plus-victimes-insultes-rue

    Dans la rue, le métro, au bar, un « mademoiselle » resté sans réponse se transforme rapidement en « salope »… Depuis des mois, le harcèlement de rue et les agressions sexuelles sont sous le feu des projecteurs avec #balancetonporc, #metoo et l’intérêt politique sur la question des inégalités entre hommes et femmes. Une large étude de l’Institut national d’études démographiques (Ined), l’enquête Virage (Violences et rapports de genre) (1), aide à objectiver cette violence verbale et physique subie par nombre de femmes aujourd’hui en France.

    L’Ined dessine une carte-type du harcèlement de rue https://t.co/41UXcAhJNh
    — lacroix.com (@LaCroix) December 7, 2017

    Globalement, on peut retenir que les jeunes femmes vivant dans les grandes villes sont les plus touchées par ces violences, drague en tête, harcèlement, atteinte sexuelle et insultes ensuite.

    >> A lire aussi : Les jeunes femmes des grandes villes sont les plus touchées par les violences dans les espaces publics

    C’est sur ces agressions verbales en face-à-face, un catalogue d’expressions fleuries, que se concentre la chercheuse Amandine Lebugle, qui prépare une publication pour l’été 2018. Autant de (gros) mots qui révèlent le poids du sexisme ordinaire.
    Seule violence aussi courante chez les hommes que les femmes

    Si les hommes et les femmes ne sont clairement pas égaux face au harcèlement sexuel et à la drague de rue, une seule violence touche autant les deux genres : les insultes. En effet, 8 % des femmes et 8 % des hommes interrogés ont été injuriés dans l’année écoulée. C’est la violence la plus répétée pour les hommes. Et la deuxième pour les femmes, loin derrière le fait d’être sifflé(e), interpellé(e) ou abordé(e) (20 %). Des insultes si courantes qu’elles choquent peu : 55 % des femmes et 97 % des hommes insultés déclarent que cela n’est pas grave.

    Comme pour l’ensemble des violences dans les espaces publics, elles sont l’apanage du sexe masculin : « 75 % des femmes ont été insultées par des hommes ainsi que 90 % des hommes », précise Amandine Lebugle.
    Des injures qui augmentent avec l’âge

    Autre enseignement de ce focus sur les insultes dans l’espace public : les hommes en sont victimes quel que soit leur âge. En revanche, les femmes, plus elles prennent de rides, plus elles sont ciblées par ces attaques verbales. Mais moins elles mentionnent des situations de harcèlement et d’atteinte sexuelle…

    >> A lire aussi : « Tu m’aimes, tu me respectes ». La campagne contre les violences sexuelles pour les 15-18 ans
    Et l’insulte number 1 est…

    En s’appuyant sur l’analyse de 2 300 insultes, Amandine Lebugle a catalogué les plus usitées. Et constate que les attaques varient selon le genre de la victime. Les insultes les plus fréquentes pour une femme sont « salope » (23 %), « connasse », « pute », « conne ». Pour les hommes, c’est le mot « connard » (25 %) qui se classe en tête, avant « con », « enculé », « fils de pute ». Des injures souvent amplifiées par un adjectif comme « sale », « vieux », « grosse ».

    >> A lire aussi : Injures, violences physiques, menaces... Plus de mille victimes d’infractions « anti-LGBT » ont été recensées en France en 2016
    Les femmes attaquées sur une sexualité libérée… les hommes sur l’homosexualité

    Le registre le plus mobilisé concerne la sexualité et vise surtout les femmes : 40 % des femmes contre 4 % des hommes. « On voit que les insultes faites aux femmes ont trait à une sexualité libérée, en revanche les hommes sont victimes de propos sur l’homosexualité ou la sexualité libérée de leur mère », reprend la chercheuse à l’Ined. Les femmes ont toujours tort…

    Deuxième registre identifié : l’incapacité physique ou intellectuelle. Ces attaques sur le manque d’intelligence visent plus fréquemment les hommes (45 %), même si les femmes ne sont pas en reste (30 %). « On constate que les insultes sur le registre sexuel viennent plus d’hommes et de jeunes, reprend la chercheuse de l’Ined. Alors que les femmes et les personnes plus âgées ont recours à des attaques sur l’incapacité physique et intellectuelle. »

    Enfin, dernier registre, les mots doux qui dévalorisent l’apparence physique. Certains vont s’attacher à une partie du corps, comme « la blondasse », « grosses couilles »… D’autres soulignent la répulsion physique « grosse », « naine », « habillée comme un clodo », prend comme exemple la chercheuse. « On constate une ambivalence : on reproche à une femme d’être trop attirante… mais celle qui ne l’est pas assez se fait aussi insulter », synthétise-t-elle.

    >> A lire aussi : Marlène Schiappa. « La lutte pour l’égalité femmes-hommes est un combat culturel »

    Et Amandine Lebugle de conclure : « Globalement, les stéréotypes de genre sont très présents dans les insultes dans l’espace public : dans 79 % des violences verbales à l’encontre des femmes et 77 % à l’encontre des hommes. On parle beaucoup d’insultes à caractère raciste, qui existent certes, mais cette étude montre l’importance des insultes à caractère sexiste, qui sont moins relevées. »

    Le #sexisme et les stéréotypes de #genre sont très présents dans les #insultes proférées entre inconnus dans les espaces publics pic.twitter.com/98WMjEuys1
    — Ined (@InedFr) December 7, 2017

    (1) L’enquête Virage, qui porte sur les violences interpersonnelles sur les douze mois précédents, a été réalisée en 2015 auprès de 15 556 femmes et 11 712 hommes.

    #insultes #injures #sexisme #domination_masculine

  • A Grenoble et Lyon, des amphis d’université occupés pour abriter des migrants

    A l’#université_Lumière_Lyon-II puis à l’#université_Grenoble_Alpes, des associations et des étudiants ont investi des locaux tout en demandant à l’Etat d’apporter une solution pérenne aux migrants.

    http://www.lemonde.fr/campus/article/2017/12/05/a-grenoble-et-lyon-des-amphis-d-universite-occupes-pour-abriter-des-migrants
    #université #occupation #Grenoble #Lyon #résistance #migrations #asile #réfugiés #France

    (je n’y suis pour rien...)

    cc @isskein @reka

    • Grenoble. 60 migrants logés à la fac pendant la trêve hivernale, grâce à l’action des soutiens

      Dans l’agglomération grenobloise, depuis le 4 décembre 2017, une soixantaine de migrant.e.s/ exilé.e.s occupent un bâtiment du campus universitaire de Saint-Martin d’Hères. Cette action a commencé par l’occupation d’un amphithéâtre pour finalement se prolonger par la mise à disposition d’un bâtiment vide par la direction de l’université.


      http://www.revolutionpermanente.fr/Grenoble-60-migrants-loges-a-la-fac-pendant-la-treve-hivernale-
      #patio

    • Le Conseil d’administration @UGrenobleAlpes s’engage en faveur de la prolongation de l’accueil des migrants sur le campus

      Le conseil d’administration du 11 janvier 2018 a adopté à l’unanimité une motion en faveur de l’engagement de l’Université Grenoble Alpes pour la prolongation de l’accueil des migrants sur le campus.

      https://www.univ-grenoble-alpes.fr/fr/acces-direct/actualites/a-la-une/a-la-une-universite/le-conseil-d-administration-de-l-universite-grenoble-alpes-s-eng

    • Des exilés à la rue occupent la fac de #Paris_8

      Une occupation par des exilé.e.s à la rue et leurs soutiens est en cours actuellement à l’université Paris 8 à Saint-Denis. Le Gisti soutient leur lutte.

      En effet, cette initiative se situe dans un contexte où, depuis des années, des milliers d’exilé.e.s sont maltraité.e.s par les autorités et sont contraint.e.s de vivre à la rue.

      Depuis plus de vingt ans, les gouvernements successifs perpétuent une politique de mise à l’écart et d’exclusion. Ces milliers de personnes qui, malgré tous les obstacles, souvent au risque de leur vie, ont réussi à atteindre la France, voient leurs droits les plus fondamentaux foulés aux pieds. Ils et elles sont relégué.e.s, maintenu.e.s dans la précarité, violenté.e.s, enfermé.e.s, expulsé.e.s parfois vers des pays où ils et elles sont en danger de mort.

      Les nouveaux centres dits « d’accueil » créés ces derniers mois en région parisienne (à la porte de La chapelle, à Cergy ou Ris Orangis) n’ont de centres d’accueil que le nom mais fonctionnent comme des centres de tri : ils ne sont qu’une première étape avant que les exilé.e.s ne soient dispersé.e.s, isolé.e.s et rendu.e.s moins visibles, le temps d’organiser leur expulsion (voir le dossier sur le site du Gisti sur les campements d’exilés en région parisienne et sur les nouveaux centres d’hébergement coercitif).

      Celles et ceux qui réussissent à y échapper se retrouvent très vite de nouveau sans droit au séjour ni droits sociaux et viennent grossir le nombre de gens qui dorment à la rue.

      Cette politique est une politique du rejet et non de l’accueil. Personne n’est dupe. Il nous appartient à tous de la contester. C’est ce qu’ont déjà fait plus de 400 organisations affirmant qu’elles sont « fermement décidées à promouvoir un changement radical qui mette un terme à ces politiques migratoires aux conséquences humaines dramatiques ». Elles ont pris l’initiative de susciter la mise en place d’États généraux destinés à « faire ressortir des revendications communes et des propositions concrètes pour une autre politique migratoire, respectueuse des droits fondamentaux ». « L’humanité de demain se construit par l’accueil des migrants aujourd’hui ».


      http://gisti.org/spip.php?article5842

    • Des exilés à la rue occupent la fac de Paris 8

      Une occupation par des exilé.e.s à la rue et leurs soutiens est en cours actuellement à l’université Paris 8 à Saint-Denis. Le Gisti soutient leur lutte.

      En effet, cette initiative se situe dans un contexte où, depuis des années, des milliers d’exilé.e.s sont maltraité.e.s par les autorités et sont contraint.e.s de vivre à la rue.

      Depuis plus de vingt ans, les gouvernements successifs perpétuent une politique de mise à l’écart et d’exclusion. Ces milliers de personnes qui, malgré tous les obstacles, souvent au risque de leur vie, ont réussi à atteindre la France, voient leurs droits les plus fondamentaux foulés aux pieds. Ils et elles sont relégué.e.s, maintenu.e.s dans la précarité, violenté.e.s, enfermé.e.s, expulsé.e.s parfois vers des pays où ils et elles sont en danger de mort.

      Les nouveaux centres dits « d’accueil » créés ces derniers mois en région parisienne (à la porte de La chapelle, à Cergy ou Ris Orangis) n’ont de centres d’accueil que le nom mais fonctionnent comme des centres de tri : ils ne sont qu’une première étape avant que les exilé.e.s ne soient dispersé.e.s, isolé.e.s et rendu.e.s moins visibles, le temps d’organiser leur expulsion (voir le dossier sur le site du Gisti sur les campements d’exilés en région parisienne et sur les nouveaux centres d’hébergement coercitif).

      Celles et ceux qui réussissent à y échapper se retrouvent très vite de nouveau sans droit au séjour ni droits sociaux et viennent grossir le nombre de gens qui dorment à la rue.

      Cette politique est une politique du rejet et non de l’accueil. Personne n’est dupe. Il nous appartient à tous de la contester. C’est ce qu’ont déjà fait plus de 400 organisations affirmant qu’elles sont « fermement décidées à promouvoir un changement radical qui mette un terme à ces politiques migratoires aux conséquences humaines dramatiques ». Elles ont pris l’initiative de susciter la mise en place d’États généraux destinés à « faire ressortir des revendications communes et des propositions concrètes pour une autre politique migratoire, respectueuse des droits fondamentaux ». « L’humanité de demain se construit par l’accueil des migrants aujourd’hui ».

      http://gisti.org/spip.php?article5842

    • Lettre ouverte à Annick Allaigre, présidente de l’université de Saint Denis, contre l’évacuation policière des migrants de l’université de Saint Denis

      Depuis le Mardi 30 Janvier 2018, plusieurs dizaines d’exilés occupent le bâtiment A de l’université de Saint Denis. Aucun d’entre eux ne peut se laisser réduire au terme de migrant, étant porteur d’une histoire riche et singulière. Ils sont là après avoir traversé de nombreux obstacles et surmonté d’innombrables difficultés, pour fuir la condition de misère qui était la leur dans leur pays.

      En tant que personnels de l’université de Saint Denis, nous avons reçu pendant plusieurs semaines des messages électroniques de la présidence de l’université nous informant de la situation. Quasiment quotidiens au début, 30 janvier, premier février, 3 février et 7 février 2018, ces messages étaient marqués à la fois par la volonté de se montrer solidaire face au durcissement de la politique du gouvernement à l’égard des migrants et de maintenir la continuité du service public.

      Dans un message du 3 mai 2018, la présidence nous informait alors que le comité de médiation, mis en place au début du mois de mars 2018, était arrivé à des avancées significatives, solutions spécifiques trouvées pour la dizaine de femmes présentes parmi les migrants, prise en charge des mineurs par les organismes compétents, augmentation des capacités d’accueil du Département Universitaire de Français Langue Etrangère (DUFLE), démarches entreprises pour trouver des logements et mise en place d’un suivi individualisé de chaque exilé afin qu’il soit accompagné dans son projet d’installation en France.

      Avec ces annonces, nous avions le sentiment que la présidence s’engageait dans un véritable suivi au moins à moyen terme et dans une recherche de solutions.

      Enfin, Jeudi 14 Juin 2018, nous recevons un dernier message électronique par lequel le comité de mobilisation nous fait part de l’échec des démarches qu’il avait entreprises avec la préfecture. Vous le remerciez pour son travail sanitaire, sécuritaire et administratif, mais force est de constater que la faiblesse de la réponse apportée par notre université est révélatrice de l’état de l’université en général, dans sa difficulté à penser le monde qui l’entoure et qui bouge, alors même qu’elle se doit d’être le lieu par excellence du débat d’idées et d’une pensée créatrice, vivante et en mouvement.

      Pire, nous apprenons en marge du conseil d’administration de l’université de Saint Denis du Vendredi 15 Juin 2018 qu’une intervention et une évacuation policière ont été approuvées par la majorité des membres du conseil d’administration, vous laissant pleine possibilité de passer par ce recours à partir du Dimanche 17 Juin 2018.

      Comment Vincennes à Saint-Denis, après avoir depuis son origine accueilli des étudiants étrangers, baisserait-elle aujourd’hui les bras devant les quelques migrants qui se sont réfugiés dans ses locaux, sous le climat délétère de la loi asile immigration ?

      C’est pourquoi nous demandons instamment à la présidence de l’université de Saint Denis de renoncer à faire appel aux forces de l’ordre pour évacuer les migrants.

      Nous vous demandons de continuer à chercher avec les acteurs concernés toutes les solutions possibles pour accompagner ces migrants dans leur projet d’installation en France comme il en était question dans votre message électronique du 3 mai 2018.

      Il nous semble que c’est seulement à travers ce type d’engagement que notre université pourra fêter dignement son cinquantième anniversaire.

      http://fischer02003.over-blog.com/2018/06/petition-pour-les-migrants-de-saint-denis.html

    • Saint-Denis : le spectre de l’expulsion plane sur Paris 8

      Dans la nuit de lundi à mardi, entre 100 et 300 soutiens aux migrants occupant l’université Paris 8 à Saint-Denis ont dormi sur place. En cause ? La rumeur d’une intervention policière. Cédric, l’une des personnes solidaires, rembobine le fil de l’histoire. « La semaine dernière, dit-il, la présidente [NDLR : Annick Allaigre] nous a annoncé qu’à partir du 17 juin, elle souhaitait que nous ayons quitté les lieux, sous peine de faire intervenir la police » Sollicitée, la présidence n’a pas souhaité réagir. De son côté, la préfecture indique qu’elle « n’a pas été saisie par l’université pour intervenir dans une éventuelle évacuation ».

      Lundi, les soutiens apprennent « de plusieurs sources » l’hypothèse d’une évacuation policière. « On a lancé un appel d’urgence pour que les gens viennent », explique Cédric. Mélanie* en fait partie. Alertée à 22 heures, elle file rejoindre les personnes déjà sur place.

      « Vers 1 heure, on a fait un point, pour savoir quel comportement adopter en cas d’intervention », retrace-t-elle. Les soutiens optent pour une attitude pacifique. Les troupes s’organisent. Certains font des tours de garde. Les quelques connaisseurs du droit d’asile discutent des risques juridiques encourus par les exilés. Le tout, dans une ambiance « stressante », mais « bon enfant ». « Les gens mettaient de la musique, buvaient du thé… », raconte Mélanie.

      A partir de 5 h 30, voyant que la police n’arrive pas, les soutiens commencent à quitter les lieux. « Il y aura des personnes solidaires tous les soirs », annonce Cédric.
      *Les prénoms ont été modifiés.

      http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/saint-denis-le-spectre-de-l-expulsion-plane-sur-paris-8-19-06-2018-778170

    • Appel à soutenir le Patio Solidaire !

      Le Patio solidaire·mercredi 20 juin 2018, campus universitaire de Saint
      Martin d’Hères

      Depuis le 5 décembre 2017, le Patio Solidaire est occupé par une
      soixantaine de personnes prises dans des situations administratives
      diverses. La majorité de ses habitant.e.s sont en situation de demande
      d’asile. Légalement, l’État doit leur fournir un hébergement. Ce qu’il
      ne fait que rarement. La plupart sont aussi concernées par les
      procédures de Dublin. Le ministère de l’Intérieur cherche à les déporter
      vers les premiers pays par lesquels elles sont entrées en Europe
      (souvent l’Italie). Ces pays sont les seuls où leur demande d’asile
      peut-être étudiée.
      Le Patio Solidaire est un ancien laboratoire de droit au cœur du campus.
      Autogéré, il est progressivement devenu un espace de vie, d’échanges et
      de rencontres entre étudiant.e.s, enseignant.e.s, activistes,
      chercheur.e.s, habitant.e.s du Patio, de Grenoble, de Saint Martin
      d’Hères et au-delà, en exil ou non.

      Mi-mars, une lettre était envoyée au Président de l’Université, au
      Vice-président en charge de la Recherche et à l’ensemble des membres du
      Conseil d’administration (CA). Elle revenait sur la richesse des liens
      tissés au Patio et la diversité des activités qui s’y sont déployées
      (formations mutuelles, recherches collectives, ateliers artistiques,
      sorties culturelles, organisation d’évènements publics...). Un ouvrage
      collectif est même issu d’une de ces rencontres et sera bientôt publié.
      Il est intitulé « Le bureau des dépositions. Angle de transformation des
      politiques migratoires et des Etats-Nations capitalistes ». La lettre
      proposait le vote d’une motion qui viserait à maintenir le Patio et
      améliorer les conditions d’hébergement et de vie jusqu’à l’ouverture
      d’un nouveau lieu d’habitation et de travail sur le campus selon des
      modalités à discuter collectivement.

      Le 23 mars, une délégation du Patio intervenait donc au CA pour exposer
      la situation et les revendications des habitant.e.s. Le CA votait
      finalement, à l’unanimité, « la prolongation de l’hébergement transitoire
      des migrants jusqu’au 30 juin 2018 accompagnée de la poursuite des
      démarches visant à aboutir à leur relogement ».

      Aujourd’hui, nous sommes à une semaine de cette échéance du 30 juin et
      l’équipe présidentielle ne répond plus à nos sollicitations. Le 6 mai,
      nous répondions au Directeur Général des Services, Joris Benelle, suite
      à sa demande d’intervention des services techniques pour des
      prélèvements d’amiante. Dans cette réponse, nous nous inquiétions déjà
      de l’absence d’avancées concernant le relogement des habitant.e.s et la
      relocalisation du Patio dans un bâtiment plus adapté. Le 5 juin, nous
      écrivions au Président de l’UGA pour le rencontrer et discuter des
      engagements pris fin mars. Ces messages sont restés sans réponse.

      Au delà du 30 juin, nous ne savons pas quel sort sera réservé au Patio
      par une équipe présidentielle qui fait la sourde oreille.
      Nous nous donnons rendez-vous vendredi 22 juin à 8h30 au Patio pour
      marcher ensemble vers le Conseil d’Administration. Nous nous y
      rassemblerons pour petit-déjeuner, intervenir à l’assemblée, y présenter
      nos revendications et interpeler l’équipe présidentielle pour obtenir
      des engagements fermes.
      Puis, dès samedi 23, rendez-vous au Patio à partir de 15h pour fêter les
      6 mois de vie du Patio avec des conférences-débats, repas et concerts.
      Enfin, le lendemain, un tournoi de foot est organisé à partir de 13h.

      M. le Président, soyez innovant !

      Inventons avec le Patio le lieu d’une Université-Monde solidaire, et pas
      celui de la répression d’une expérience humaine et politique unique !

      Reçu via la mailing-list du patio, le 20.06.2018

    • "Paris 8 expulsé, on occupe à la rentrée !"

      Texte d’intervention de personnes solidaires qui ont participé à l’occupation du bâtiment A de Paris 8 aux côtés des exilé.e.s, sans papiers, migrant.e.s .

      Nous, personnes solidaires, avons occupé aux côtés des exilé.e.s, sans papiers, migrant.e.s, le bâtiment A de l’Université Paris 8 du 30 janvier au 26 juin 2018. Les revendications de l’occupation sont claires : des papiers et des logements pour tou.te.s. Le samedi 19 avril 2018, après 3 mois de mobilisation, la présidente de l’Université Paris 8, Annick Allaigre, a annoncé que selon le Ministère de l’Intérieur, tout.e.s les occupant.e.s auraient des papiers. Un mois et demi plus tard, elle nous apprend l’échec du plan de négociation et nous informe de notre expulsion prochaine, qui a eu lieu le 26 juin.

      Ce texte n’est pas un bilan, ni un résumé de 6 mois de lutte. C’est une intervention politique qui propose des axes pour la suite de notre combat contre le racisme d’Etat français.

      La violence spectacle et la violence bureaucratique

      Le 26 juin à 4h40 du matin, la police envahit Paris 8 pour nous expulser. Alors que quelques jours plus tôt, nous avions réussi à faire annuler l’expulsion par la présence massive de personnes solidaires, le nombre encore plus grand ce matin-là n’a pas suffi.

      Ahmed, occupant de Paris 8 raflé par la police et déplacé au gymnase du Raincy, nous dira « quand ils sont arrivés on croyait que c’était une opération antiterroriste ». Hordes de camions de CRS, flics masqués style GIGN qui descendent en rappel avec des cordes sur le toit, pince sur le dos, masse à la main, équipement anti-émeute, « sale pute » et « si vous parlez arabe, on vous casse la bouche », coup de poing, de pied, de bouclier, yeux cramés par le gaz, évanouissement. L’Etat met en scène sa toute-puissance en offrant sa violence en spectacle.

      L’autre violence, c’est la violence sourde, lisse, parfaitement huilée et bureaucratique qui fait monter 194 migrant.e.s, exilé.e.s et sans papiers dans des bus à destinations inconnues. Ici, pas d’insultes, de coups, pas de mise en scène viriliste et raciste : la banalité d’une rafle. Quand la préfecture, dans son communiqué post-expulsion, nous dit que « cette opération d’ordre public s’est déroulée dans de bonnes conditions et qu’aucun incident n’a été relevé », il faut savoir lui donner raison pour comprendre la nature de la chasse aux migrant.e.s. Cette violence-là n’a rien d’exceptionnel, de spectaculaire, de « disproportionné », c’est la routine d’un Etat raciste qui traque, trie, enferme et déporte en silence. Allez à Porte de la Chapelle, il ne s’y passe rien : une zone d’attente en plein air, le quadrillage et le harcèlement policier en plus. Même quand les gens y meurent, ils y meurent en silence, le visage caché et le nom tu. La violence n’y est pas un événement. Elle ne s’offre pas à l’indignation perplexe de tribunes d’universitaires, à l’esprit de communion des manifestations happening devant le Sénat contre une loi qui n’a rien d’inédit ou à une énième tirade révoltée contre les « bavures » policières. Il est bien plus facile de s’émouvoir 48h d’un coup de matraque, d’un gazage ou de l’histoire de l’Aquarius alors même qu’on est content de pouvoir retourner prendre le soleil sur les quais à Jaurès, une fois que tous les migrant.e.s qui y vivaient ont été raflé.e.s.

      Cette violence-là appelle à s’organiser et à lutter politiquement avec celles et ceux que la police, la préfecture et la mairie « évacuent » comme des déchets.

      Les camps de tri

      Les occupant.e.s de Paris 8 ont été bougé.e.s sans jamais savoir où, entre le gymnase Kellerman à Porte d’Italie et le gymnase du Raincy. De là, l’Etat a organisé leur dispersion vers Vaux le Penil, Nanterre, Villiers-le-Bel et Cergy. En moins de 48h, certain.e.s avaient été trimballé.e.s entre 3 lieux différents. Ce qui frappe, c’est la simplicité avec laquelle les espaces civils sont convertis en espaces concentrationnaires : ici, une salle de classe de Paris 8 devient la scène d’un tri racial entre étudiant.e.s français.e.s et migrant.e.s sans papiers ; là, un gymnase (Le Raincy, Porte d’Italie, Viliers-le-Bel), une patinoire (Cergy) ou encore un centre de tri de la poste (Vaux-le-Penil), deviennent des camps. Tout espace est déjà un camp en puissance. Entassement dans de petites salles sur des lits de camps, numéros d’identification, nourriture jamais halal servie avec des gants en plastique, couvre-feu, équipes de sécurité en permanence et BAC qui tourne le soir.

      Les associations qui gèrent ces « hébergements d’urgence » (Espérer 95, Secours Islamique, Emmaüs, Empreintes, etc.) sont les larbins de l’Etat raciste qui leur délègue le travail de tri : prise d’empreintes, tri administratif, transfert à la préfecture, tout ça sans interprète. Ils parlent de « mise à l’abri », nous parlons de tri raciste. A Vaux le Pénil, où le règlement intérieur n’a jamais été traduit ni expliqué, des personnes qui étaient là depuis 4 mois étaient toujours persuadées de ne pas avoir le droit de sortir le dimanche.

      Dans son communiqué, la préfecture nous explique que les occupant.e.s « ont été pris.e.s en charge par les services de l’Etat et pourront ainsi bénéficier de mise à l’abri » et que « cette démarche permettra de procéder à des examens individuels de situation au bénéfice des migrants et à des orientations administratives adaptées et respectueuses de droits des intéressés ». Ici aussi, on doit se garder de dire que la préfecture nous ment. Au contraire, il faut la prendre au pied de la lettre quand elle nous dit que le droit est « respecté » puisque le CESEDA (Code de l’entrée et du séjour des étrangers et demandeurs d’asile) codifie avec une grande application, toujours plus innovante mais fermement coloniale, la violence légitime qui s’applique à « l’étranger ».

      C’est pourquoi nous occupons

      Nous ouvrons et occupons des bâtiments parce qu’ils sont vides ou qu’ils appartiennent à l’Etat. Nous occupons des facs parce que ce sont des lieux où se perfectionnent déjà les techniques d’un tri de race et de classe, comme demain nous occuperons des préfectures, parce qu’on y catégorise, gère et déporte à grand renforts de convocations, tampons officiels, derrière des masques de fonctionnaires.

      Nous occupons parce qu’il ne s’agit pas de lutter pour imposer une meilleure application de la loi ou sanctuariser le droit d’asile mais de lutter contre ce droit. C’est ce code raciste qu’est le CESEDA (Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile), sur lequel l’Etat s’appuie, ainsi que les pratiques de ses administrations, qui mettent à la rue et fabriquent industriellement des étranger.e.s illégalisé.e.s. C’est le droit, et pas l’entorse au droit, qui enferme dans les centres de rétention, qui déporte vers le Soudan, le Mali, l’Algérie ou l’Afghanistan.

      Nous occupons pour ne pas reconduire les catégories de l’Etat et de ses bras armés ou gantés, la préfecture, les flics, l’OFII, l’OFPRA, la CNDA, les centres de rétention, la police aux frontières. Nous occupons pour lutter contre l’Etat procédurier raciste qui s’ingénie à traiter les exilé.e.s

      individuellement, par l’application de sa doctrine du « cas par cas », qu’il s’agisse du droit d’asile ou de sa politique de régularisation des sans-papiers. Nous occupons pour que ces luttes deviennent collectives.

      Nous occupons pour faire corps, pour que ce corps s’organise, nomme ses objectifs et qu’il ait des bases d’action. Pour briser la ségrégation politique organisée par l’Etat entre français et non français, avec ou sans papiers, pour construire une lutte collective qui rompt l’isolement politique des uns et des autres. Nous occupons pour tenir une position avec en tête cette déclaration tunisienne : Ni police ni charité : un toit pour s’organiser ! Pour que ces moments d’organisation soient déjà des victoires contre le néolibéralisme raciste de l’Etat français républicain et contre l’architecture européenne ségrégationniste. Nous ne voulons pas être de celles et ceux qui "regardent sombrer les bateaux qui demandent à accoster". Parce que notre lutte est antiraciste, nous construisons une solidarité en actes, nous luttons avec et jamais pour.

      Nous occupons parce que la rue tue, en été plus qu’en hiver, quand la solidarité est en vacances et que la mairie de Paris coupe les points d’accès à l’eau. C’est sûrement, nous dit le poète soudanais, que je suis venu « pourrir dans les rues de Paris, ces rues nettoyées à grandes eaux chaque matin... alors je ne sais plus si je suis un bout de viande ou un morceau d’asphalte ».

      Nous occupons parce qu’on nous dit « tout est mieux que la rue », tandis qu’on se suicide dans les centres d’hébergement. Dans ces centres comme dans la rue, on perd son nom pour gagner au mieux un numéro et il faudrait en plus dire merci.

      Nous occupons parce que c’est à nous de réquisitionner des bâtiments parmi les 205 000 vides dénombrés à Paris.

      Soyons dans la rue cet été, occupons à la rentrée

      Après l’expulsion, nous avons vu le tri se faire, les retours à la rue après 10 jours dans un gymnase, les expulsions sans raison d’un centre d’hébergement, les gens qui partent pour éviter un rendez-vous à risque à la préfecture, celles et ceux qui partent simplement parce que ça devient insupportable. Tel le chasseur qu’il est, l’Etat raciste a fait une grande prise en détruisant ce printemps tous les campements de Paris et en expulsant Paris 8 puis en enfermant dans des centres le temps d’un tri administratif. Aujourd’hui dans la rue, après ce tri, il ne reste plus que les personnes expulsées de leur centre, en fuite, déboutées de l’asile, autrement dit le « surplus issu du tri ». En fait, ce surplus représente les personnes à rafler. Depuis le début de l’été, la rue est le terrain d’une chasse à l’homme de grande ampleur.

      Si notre occupation n’a jamais été une mise à l’abri humanitaire mais un combat politique contre les politiques raciste de l’Etat français envers les exilé.e.s, migrant.e.s et sans-papiers, la lutte ne saurait s’arrêter à l’expulsion d’un lieu. Du point du vue de la temporalité de lutte des exilé.e.s, il y a une continuité évidente entre l’avant et l’après-occupation.

      A toutes les personnes solidaires, nous tenons à rappeler que Paris 8 ne doit pas marquer le début et la fin d’une « expérience » politique de la solidarité. L’occupation n’était qu’un moment, une modalité d’organisation particulière à un certain contexte d’une lutte de longue date bien plus large.

      C’est dans la rue que la guerre se livre déjà cet été et se livrera à la rentrée.

      C’est là qu’on nous trouvera pour s’opposer aux rafles, c’est là qu’on s’organisera pour occuper.

      Des personnes solidaires ayant participé à l’occupation de Paris 8

      https://blogs.mediapart.fr/la-chapelle-en-lutte/blog/140818/paris-8-expulse-occupe-la-rentre-e

  • Les aveugles ont demandé « la fin du mélange des genres »

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/11/21/01016-20171121ARTFIG00179-edouard-philippe-bannit-l-ecriture-inclusive-de-l

    Lundi, la fédération des Aveugles de France avait demandé la fin du « mélange des genres » concernant l’écriture inclusive avec le point milieu. Cette écriture, a-t-elle indiqué dans un communiqué, donne une « langue illisible, incompréhensible » et « proprement indéchiffrable par nos lecteurs d’écrans ». « Vouloir à tout prix dans une même phrase faire référence aux deux genres revient à faire naître une langue illisible, incompréhensible en particulier par ceux qui éprouvent quelques difficultés avec cette même langue, les dyslexiques par exemple », explique dans un communiqué cette fédération. « S’il est un combat qui retient l’attention de la Fédération des Aveugles et Amblyopes de France, c’est bien celui pour l’égalité des droits et des chances » mais « faire de la question de la construction de la langue un sujet qui aurait rapport avec une quelconque discrimination sexuelle, c’est faire preuve d’une inculture incroyable et de confusion redoutable », dit son président

    Franchement, arguer de l’immuabilité de la langue sous le prétexte des lecteurs d’écran, c’est soit une blague soit de la mauvaise foi.
    Tout à l’heure à vélo je demande poliment à la conductrice du bus handicapé qui était arrêté au milieu d’une petite rue et qui ne pouvait elle-même pas en descendre de penser si possible la prochaine fois de laisser un passage aux vélos. Elle m’a répondu qu’il fallait que je pense aux handicapés ce à quoi j’ai retorqué que les handicapés avaient bon dos pour ceux qui ne savaient pas conduire.
    Donc, moi qui suis femme et également disons le : amblyope (car il faut croire que cela donne un droit sur la langue française, contrairement à ma première identité) je vous le dis de suite : j’emmerde les technologies si elles ne sont pas là pour servir la politique et non l’inverse.

    #pauvres_aveugles
    #sur_le_dos_des_handicapés
    #bouc_et_misère
    #sexisme
    #langue_sauce_gribiche
    #informatique
    #lecteurs_d'écran
    #idéologie

    • Il me semble que les logiciels de synthèse vocal se mettent à integré l’écriture inclusive. Pour beaucoup utilisé la synthèse vocal pour écouter les textes que je met sur seenthis pendant que je dessine, je sais que les points médians sont pas une gène particulières. ca fait des « EU-ESSE » à la fin des mots, c’est pas la mort. Le Figaro dit n’importe quoi pour faire des cliques chez son lectorat misogyne et réactionnaire. D’ailleur leur idole Finkielkraut ca le dérrange pas de se foutre de la gueule des bègues alors instrumentalisé les mal voyant·e·s c’est pas ca qui va les étouffé·e·s.

    • WP le dit mieux que moi

      Hélène Carrère, dite Hélène Carrère d’Encausse, est une historienne et femme politique française née le dans le de Paris.

    • Ah bah j’arrive en retard (j’avais fait un doublon, je l’ai supprimé du coup) !

      L’argument des lecteurs d’écran est intéressant quand même je trouve (si effectivement la lecture est gênante avec les technologies actuelles, ce que semble contredire @mad_meg). De mon souvenir tous les mots avec un trait d’union sont mal lus déjà (ça fait un grand blanc comme si c’était 2 phrases distinctes). Est-ce qu’illes demandent la suppression des traits-d’union ?

      Pour le reste la circulaire semble surtout s’en prendre au point médian (que le Figaro a raté en faisant un point normal d’ailleurs).

      Ces collages de mots féminins/masculins avec des séparateurs, c’est pas ce que je trouve le plus intéressant dans ces formes d’écritures ; ça me fatigue plus à lire que la forme décomposée qui écrit tous les mots (par ordre alphabétique par exemple), mais ça prend effectivement plus de place (et c’est plus long à écrire aussi !)… Par contre appliquer des accords de proximité, ça me plait beaucoup mieux !

    • Oui @rastapopoulos mais c’était avant que Macron mette l’égalité homme-femme au centre de son programme...

      Il n’y aura pas d’écriture inclusive dans les textes officiels. Le premier ministre, Edouard Philippe, a donné consigne aux membres du gouvernement de bannir des textes officiels cette forme d’écriture qui remet en cause la règle d’accord de la langue française selon laquelle, au pluriel, « le masculin l’emporte sur le féminin ».

      On devrait changer notre devise nationale car Liberté et égalité c’est un gros vilain mensonge. Je propose « Fraternité, bite et couilles » puisque il est si fondamental que le masculin l’emporte.

      On peu noté que symboliquement c’est la réponse du gouvernement à l’affaire Weinstein, et aux demandes de justice des femmes et féministes. Dans le contexte actuel, quelle urgence y-a-t’il à imposer la règle du masculin l’emporte ? C’est une question rhétorique, l’urgence est de faire diversion car en ce moment illes sont occupé·e·s à détruire les retraites.

      @marcimat le point médian est plus facilement lu par les synthèses vocales que le tiret, car il n’y à pas ce long silence que tu souligne. Je doute pas qu’il y ai des mal voyant·e·s qui sont opposé·e·s à l’écriture inclusive, en particulier parmi les lecteurices du figaro. Pour la préférences des styles et techniques inclusives j’aime bien l’accord de proximité mais j’aime bien toutes sortes d’options et la recherches de celles-ci. Il y a des recherches de neutre, des recherches de féminisations plus ou moins inventives, utilisables, satisfaisantes... Le point médian peut être évité si on le désir et les opposant·e·s à cette écriture devraient profité de l’occasion comme d’un exercice ou un jeu littéraire plutot que de casser les pieds à celleux qui trouvent leur compte avec cette graphie.

      Ca me rappel l’opposition au langage SMS qui était un autre « péril mortel » pour la langue gauloise. C’était un mélange de classisme, agisme et racisme car ce langage était identifié comme celui des « jeunes de cité » qui n’ont pas leur brevet de bon français AOC.

      Aujourd’hui la différence c’est qu’on dit « quartiers pourris » et on supprimerait carrément l’éducation dans les quartiers pauvres cf les propos de Luc Ferry :

      Si on supprimait les 15% de quartiers pourris qu’il y a en France – des établissements où il y a 98 nationalités représentées et où on n’arrive pas à faire cours -, eh bien nous serions premiers du classement Pisa

      #guerre_aux_pauvres #surnuméraires

      La culture et la langue française sont des culture et langue de l’exclusion. Les femmes ont osées parlées sur internet, et voici le niveau du débat qui fait suite à cette prise de parole et ce que les institutions françaises ont à dire. Les personnes racisées osent se réunir entre elles, et pour ce crime de lèse-blancs le ministre du #sens_commun #en_marche veille à les réduire au néant et au silence.
      http://www.20minutes.fr/societe/2173307-20171121-formation-enseignants-non-mixite-blanquer-va-porter-plain

    • J’ai posé la question sur Mastodon, @notabene ma cité un article de Sylvie Duchateau qui est aveugle et qui a un avis plus intéressant que celui de la fédération, probablement parce qu’elle est impliquée dans les problématiques d’accessibilité (qui ne se limitent pas aux lecteurs d’écran).

      https://access42.net/langage-non-genre-accessibilite

      Conclusion

      Afin que tout le monde comprenne le texte, il vaudrait donc mieux tout écrire, comme « lectrices et lecteurs ». Si ce n’est pas faisable, il est possible d’utiliser le point médian, sans en abuser.

      Lorsqu’une convention de rédaction non genrée sera établie, les habitudes se feront et il sera ensuite possible de trouver la façon la plus appropriée de gérer cette écriture avec un lecteur d’écran. En attendant, les débats restent ouverts !

      Elle cite également l’article de @tetue, très nuancé aussi :
      http://romy.tetue.net/feminiser-au-point-median

    • Ya un truc de base quand même : le lecteur d’écran est un outil technique qui s’applique à des choses. Un outil ça se code et ça s’améliore. Quand les lecteurs d’écran sont apparus, ça ne gérait que l’anglais en départ par exemple, on n’a pas dit « il ne faut plus écrire qu’en anglais », la logique était évidemment « il faut coder des règles de prononciation et fournir des voix pour le français, le chinois, etc ». Là c’est pareil, si une manière d’écrire est décidée, et bien c’est aux lecteurs d’écran de s’améliorer au fil du temps pour savoir prononcer ces règles, c’est juste logique.

    • @nicod_ ton lien 42 ne fonctionne pas

      les problématiques d’accessibilité (qui ne se limitent pas aux lecteurs d’écran).

      Comme il est question des personnes mal et non voyantes, de quelles autres applications impliquant le point médian tu veux parlé ? Comme le dit @rastapopoulos il s’agit de mettre à jour les logiciels. Ce qui commence à être le cas puisque pas mal de logiciels de traitement de texte l’intègrent. Les mêmes réactionnaires se servent des mal-voyants pour justifier leur crispations masculinistes déplorent simultanément que la technologie intègre dans ses fonctionnalités cette nouvelle écriture.

      Au pays de la prétendue liberté d’expression il est remarquable de voire le premier ministre intervenir pour interdire la liberté grammaticale.

    • Cet article ne parle pas des personnes non-voyantes et pour l’avoir écouté avec une synthèse vocal, tout c’est très bien passé, Amélie s’en est très bien sortie et j’ai pas eu de pbl à la comprendre.
      Quant aux dyslexiques et dysorthographiques qui ne sont pas le sujet ici, pour être copieusement pourvu de ce coté là, l’écriture inclusive est plutot une aide pour moi car elle me permet facilement de reconnaître les noms et adjectifs. Elle décompose les mots et les phrases, pour les rendre plus facile à lire et à comprendre. Si on voulait vraiment aider les dyslexiques et dysorthographiques il y a beaucoup de choses à simplifier dans la langue française avant ces prétendus problèmes de point médian.

      Par rapport aux problèmes de la synthèse vocal, le point médian c’est rien si on compare à l’effet produit par une citation en anglais dans un texte en français Enjoy :
      https://www.youtube.com/watch?v=5jrggr_JKmM

      Encore une chose sur les dyslexiques et dysorthographiques. Si on voulait m’aider/nous aider sur ce plan ca serait justement en intégrant les règles nouvelles dans les correcteurs automatiques, car ce problème me fait perdre un temps fou vu que mes messages sont encore plus saturés de zig-zags rouges quand je l’utilise et que ca rend mon correcteur beaucoup moins efficace. Pour aider les dys mieux vaut leur donner les outils pour etre libre de choisir leur orthographe et etre moins stricte sur ces domaines.

    • Oui, je suis aussi très agacée de la façon dont on se sert du handicap (aveugle, dys, etc. ont bon dos en ce moment) comme prétexte à bannir l’« écriture inclusive » alors qu’on se fiche tellement d’elles et eux ordinairement : ça fait 20 ans que je bosse dans l’accessibilité, plus de 10 ans que c’est une obligation légale, et que ça n’avance guère et paf, il suffit d’un tout petit point ajouté dans certains mots pour que d’un coup on se soucie d’elles et eux ? Foutaises.

      #FraternitéBiteCouilles oui :P

  • La ville de Paris va porter plainte après le vol de mosaïques du street artiste Invader
    http://www.20minutes.fr/societe/2113699-20170804-ville-paris-va-porter-plainte-apres-vol-mosaiques-street-

    La mairie de Paris a annoncé vendredi qu’elle allait porter plainte pour « usurpation de fonctions », après que deux personnes « déguisées en agents de la Ville de Paris » ont volé une dizaine de mosaïques du street artiste Invader.

    >> A lire aussi : Paris : Des faux agents de la mairie décrochent des œuvres de street-art

    « Plus d’une dizaine d’œuvres de l’artiste Invader ont été arrachées des murs à plusieurs endroits de la capitale », a indiqué une responsable de la ville de Paris à l’AFP, confirmant une information du Parisien.
    « C’était ni nos agents, ni nos véhicules, ni nos gilets »

    La mairie de Paris « a décidé de porter plainte pour usurpation de fonctions » car les deux voleurs se « sont déguisés en agents de la ville de Paris » pour s’emparer des mosaïques.

    « La ville est interpellée depuis hier sur Twitter par des Parisiens qui se demandaient pourquoi la mairie enlevait les œuvres de l’artiste », dit-on à la mairie, « mais on s’est rapidement rendu compte que c’était ni nos agents, ni nos véhicules, ni nos gilets ».

    J’imagine que cette histoire sera l’objet d’un article sur Si.lex. Je l’espère en tout cas.
    Dans mon souvenir de l’origine du travail de Space Invader, il y avait un jeu avec les habitants et agent de la ville de Paris. Lorsque on arrivais à décollé un motif de space invader, il repassait avec un pochoir pour indiquer combien de points ont été gagné par la ou les personne·e qui sont parvenu à décroché le carrelage. Plus l’endroit est difficile d’accès, plus il y a de point. On ne peu pas dire qu’il y ai vol. Volé ou détruire des space invader ca me semble assez discutable.
    La ville poursuit pour usurpation d’identité, pas pour vol de patrimoine culturel de la ville.
    #street_art #propriété

  • Attentat des Champs-Elysées: L’attaque va «probablement aider Marine Le Pen», selon Donald Trump - 20 Minutes
    http://www.20minutes.fr/societe/2053863-20170421-direct-attentat-champs-elysees-conseil-defense-convoque-8

    L’attaque va « probablement aider Marine Le Pen », selon Donald Trump
    Le président américain s’exprime à nouveau sur l’attaque. Après avoir indiqué que l’attentat aurait sans doute un impact sur la présidentielle, il a précisé sa pensée ce vendredi dans une interview à AP. Selon Donald Trump, l’attaque va « probablement aider » Marine Le Pen, qui est « la plus ferme sur les frontières et sur ce qu’il se passe en France ». Le président américain a toutefois précisé qu’il s’agissait d’une observation et qu’il ne soutenait pas officiellement la candidate du Front national.

    #Linfiltré #PhoneStories #FN

  • France opens its first humanitarian corridors to Middle Eastern refugees

    The French government launched a program in March to open its first humanitarian corridor to Syrian and Iraqi refugees. Five Christian charity organizations signed an agreement to transfer 500 Syrian and Iraqi refugees to France over the next 18 months in cooperation with the French government. The goal is to transfer migrants directly by plane from Lebanon to France and reduce the deadly human traffic of the Mediterranean Sea route.

    http://en.infomigrants.net/post/159037082580/france-opens-its-first-humanitarian-corridors-to-middle

    #couloirs_humanitaires #corridors_humanitaires #France #asile #voies_légales #migrations #réfugiés

    • On parle de mômes de quel âge ?
      Si, comme le montre l’image, les gamins sont petits, je dirais qu’ils ont besoin d’être guidés et que c’est comme ça qu’après ils te lâcheront les basques car ils auront appris à être autonomes tout en étant assurés qu’ils ont le filet de sécurité en cas de besoin, parce que tu étais là quand ils demandaient quelque chose, sans restriction.
      Sinon, ils grandiront plus mal, en n’étant pas protégés et en faisant plus de conneries soit en osant trop, et mal, soit en n’osant rien.
      Et c’est toute ta vie que tu te lamenteras sur ce qu’ils font, ou pas, ensuite !
      C’est incroyable de demander à des maternelles -3/5 ans- (si photo correcte) de ne pas bien grandir, avec de bonnes bases, parce que ça fait chier (en fait ça empêche si j’ai bien compris le concept).

    • @reka vu le titre c’est pas vraiment « à l’usage des parents », à moins que ca soit des parents monoparentales ou à la limite des pères dont le prénom est « Mamma ». Est-ce qu’il y a une version avec « La papa bæsje i fred ! » ?

      @perline Je ne comprend pas trop comment le fait d’apprendre à des enfants de 3-5ans à laisser leur mère allé aux toilettes ferais que ces enfants de 3-5ans auraient des problème pour bien grandir avec de bonnes bases. Si le père était dans le coin, la maman pourrais respiré un peu mais il est curieusement absent de cette illustration.
      De bonnes bases c’est aussi apprendre à respecter les besoin des autres, à commencer par ceux de sa mère. De bonnes bases c’est aussi apprendre qu’une mère n’est pas un robot esclave dont on peu disposé h24 sans aucune limites. Ca on peu le demandé et l’expliqué à des « maternelles », et un petit livre illustré me semble un outils adapté pour y parvenir.

      edit : J’avais jamais vu des enfants de 3-5ans être appelé des « maternelles ». Je trouve le mot mal choisi car tu les assigne à la mère dans leur nom même. Le fait d’appeler en français la petite école, l’école « maternelle » est deja critiquable d’un point de vue féministe.
      http://www.20minutes.fr/societe/1092035-20130201-deputee-ps-veut-changer-nom-ecole-maternelle-juge-trop-se
      #vocabulaire #enfance #sexisme #maternelle #toilettes

    • J’appelle les enfants des maternelles en relation avec l’extérieur, l’école maternelle, mal nommée, je suis d’accord !
      Il y a ensuite les primaires (7-11) puis les collèges, etc. Les autres mots sont frelatés et ambigus.
      Si les enfants ne laissent pas leur mère aller aux toilettes, c’est que par ailleurs elle n’a pas mis des temps pour eux et des temps pour elle.
      S’il y a des temps pour eux, vraiment, si on ne fait pas le « on verra plus tard » sans qu’il n’y ait jamais de plus tard, où ils participent, oui, ils ne voient pas la différence entre le temps avec et le temps perso.
      On n’apprend pas aux enfants que la mère (ou autre) doit aller aux toilettes tranquille, on apprend aux enfants qu’il y a des temps ensemble, qu’il y a des temps persos, et surtout à ne pas leur mentir.
      La question soulevée est uniquement celle-là, et elle semble tellement exotique que même toi tu ne l’envisages pas !
      En agissant de cette manière les enfants comprennent très vite, bien avant 3 ans la notion de perso, et surtout ils la comprennent pour eux.
      Parce que les parents, de leur côté, ne laissent pas les enfants être tranquilles. Ils gèrent tout l’emploi du temps des enfants. Comment peuvent-ils ensuite se plaindre que les enfants fassent pareil avec eux ?!!!!
      Quant à la question de la présence des pères, elle est récurrente et ce ne semble pas être le sujet du livre.
      Toi-même mets ce point en central alors que s’il y a un père ou un autre membre du couple, la question reste absolument identique.
      Tu montres aux enfants par l’exemple, tu leur laisses du temps et tu respectes quand ils te disent qu’ils finissent leur jeu, ils te respectent quand tu leur dis que tu es aux toilettes et que tu finis ce que tu fais, et que tu répondras à leur demande après. Et puis tu le fais.
      La vie éducative, en fait, est très simple. En théorie bien sûr.
      En pratique le problème est de, soi-même, oublier les conneries qui t’ont éduqué-e, et faire ce qui te semble juste, inventer, pour toi et les gamins. Alors que le plus simple est de reproduire ce qui t’a éduqué.
      Quand j’entends tous les connards se vanter « j’ai reçu des trempes et je suis toujours là, ça m’a fait du bien », je pense fort que ça se voit vraiment que, non, ça ne les a pas arrangés ces nul-lles !

    • Mais c’est justement un bouquin pour expliqué ce temps perso aux petits enfants et avec un exemple simple et pratique qui leur parle et en plus le contexte rigolo des pipi-caca qui plait à cet age. Je te trouve bien dur avec ces mères qui n’ont pas réussie à préservé leur temps perso et qui ont besoin de ce genre de livre.

    • Oui, tu peux expliquer ce que tu veux par un livre à des enfants, mais l’exemple des parents est bien plus prégnant (heureusement, de notre point de vue, malheureusement quand tu vois certaines éducations...).
      Je ne suis pas dure avec qui que ce soit, j’explique.
      Si les mères (ou les pères ou n’importe qui) traitent les enfants comme des asservis, tu auras beau avoir un super livre écrit avec des pipicaca pour faire rire les enfants, ils traiteront leurs parents, et le monde entier, comme des asservis.
      On n’est pas parfait comme parent, on fait toujours plein d’erreurs. Mais l’erreur majeure c’est de ne pas chercher ni reconnaître où on fait des erreurs, pour essayer de faire mieux la prochaine fois :)

    • Sauf qu’a mes yeux, un tel livre s’adresse aux mères et pas aux parents. Le titre dit pas « laisse tes parents chier en paix », ni « laisse maman et papa chier en paix ». Il dit explicitement « Mamma » et même si mon niveau de Norvégien est pas fantastique je sais que « Mamma » ca ne veut pas dire « parents » !

      Ce livre s’adresse donc aux mères qui reconnaissent une erreur et essayent de faire mieux par le biais d’un livre. Toi tu as l’aire de dire qu’un livre d’enfant c’est une mauvaise technique pédagogique et ca sert à rien puisque la mère est déjà en échec elle aura qu’a se démerdé le jour suivant. Mais un petit livre les enfants peuvent le regarder tous les jours et c’est un très bon moyen de lancé une discussion, adopté un autre point de vue qui soit plus adapté à un enfant... Je comprend pas ton problème avec cette methode.
      Et cette mère en échec à la recherche de solution je ne comprend pas trop ce que tu lui propose à part se faire traité d’asservie en échec et en déni d’échec. Si ce genre de livre est nul, comment tu ferais avec les enfants qui te débordent ? Tu as des exemples de méthode à part « essayer de faire mieux la prochaine fois :) »

      Le problème avec ce livre pour moi c’est seulement l’absence d’un second parent. Mais il y a des familles monoparentales aussi et c’est surtout des mères dans ce cas. Ce livre s’adresse aussi à ces femmes seule avec enfant et dans ce cas on peu comprendre qu’elles soient à la recherche de moyens pour préserve leur temps sans qu’on les traitent d’asservies en échec et on peu aussi se félicité que des ouvrages pour enfants soit écrits et dessinés pour les aider.

      D’ailleurs @reka est ce que l’auteur·e de ce livre est une femme ou un homme ? J’ai comme l’intuition que c’est une mère qui l’a écrit pour trouver une solution à un problème qu’elle connaissait bien mais peut être que je me trompe.

  • Finalement, la fessée reste autorisée sur décision du Conseil constitutionnel
    http://www.20minutes.fr/societe/2003695-20170126-finalement-fessee-reste-autorisee-decision-conseil-consti

    Les parents ont donc toujours le droit de donner la fessée à leurs enfants. Le Conseil constitutionnel a censuré ce jeudi pour des raisons de forme le refus des violences corporelles des parents envers les enfants, telles la fessée, inscrit dans la loi Egalité et citoyenneté, mais qui avait été contesté par des sénateurs du parti Les Républicains.

    La disposition, qui excluait « tout recours aux violences corporelles », ne présentait « pas de lien » avec le projet de loi initial, selon la décision des Sages.
    Ecrémage

    Le Conseil constitutionnel a validé mardi la majeure partie de la loi « Egalité et citoyenneté », mais écrémé en tous une quarantaine d’articles parfois controversés, pour vices de procédure législative. Il a aussi censuré une disposition sur l’enseignement privé.

    La disposition concernant les violences corporelles des parents envers les enfants était jugée fondamentale contre la maltraitance par ses partisans, bien qu’elle soit symbolique et ne constituait pas une interdiction en tant que telle.

    Cet article de la loi Egalité et citoyenneté, votée définitivement au Parlement le 22 décembre 2016, avait complété la définition de l’autorité parentale dans le Code civil, en excluant « tout traitement cruel, dégradant ou humiliant, y compris tout recours aux violences corporelles ».

    >> A lire aussi : Arrêté pour avoir mis une fessée à son fils

    Cette règle civile dénuée de toute portée pénale avait vocation à être lue aux couples au moment du mariage.
    L’interdiction de la fessée contestée par LR

    Les gifles, les fessées, le fait de tirer les oreilles ou les cheveux… Ces gestes souvent jugés anodins par les parents et tolérés par la société ont des conséquences sur « la santé physique et mentale » des enfants, selon les partisans d’une « éducation sans violence ».

    Pour ces derniers (Observatoire de la violence éducative ordinaire, Fondation pour l’enfance…), l’objectif de la loi était « symbolique, pour favoriser une prise de conscience ».

    Dans leur saisine le 27 décembre, les sénateurs LR avaient pour leur part contesté « l’interdiction des fessées des parents données à leurs enfants ».

  • Lutte contre l’anorexie : La loi mannequins n’est toujours pas appliquée
    http://www.20minutes.fr/societe/2000947-20170123-lutte-contre-anorexie-loi-mannequins-toujours-appliquee

    Les deux mesures visant àcombattre la maigreur excessive dans le milieu de la mode avaient pourtant été unanimement saluées lors de leur adoption. Sur le papier, les articles 19 et 20 de la loi consistent à imposer la mention « photographie retouchée » sur les très répandus clichés photoshopés des magazines. Autre mesure : instaurer une visite médicale obligatoire avec un médecin du travail et un indice de masse corporelle (IMC) minimal en deçà duquel les modèles ne peuvent pas travailler dans l’hexagone.
    […]
    Du côté du ministère de la Santé, on explique que les textes ne sont pas enterrés, mais ils ne seront publiés qu’au printemps.L’article 19 est pour l’heure étudié par la Commission européenne et doit ensuite revenir entre les mains du Conseil d’Etat. Quant à l’article 20, le Conseil d’orientation des conditions de travail (COCT) doit rendre son avis sur ce texte avant que les ministères du Travail et de la Santé ne le cosignent.

  • Tiens, #Uber et ses chauffeurs se souviennent de l’Etat !
    https://www.mediapart.fr/journal/france/181216/tiens-uber-et-ses-chauffeurs-se-souviennent-de-l-etat

    Une réunion se tiendra ce lundi matin au ministère des transports, pour tenter de trouver une issue au conflit qui oppose les chauffeurs à la direction du groupe Uber. Symbole ultime de la #dérégulation, Uber en appelle donc au grand régulateur : l’État…

    #France #Etat #politique #taxis #VTC

  • Un faux email prétendant venir du groupe #Vinci a été envoyé à #Bloomberg qui l’a publié. Ce message prétendait que Vinci avait viré un cadre important pour malversations. L’action Vinci a donc plongé de 20 %. Contrairement à ce qu’a répété en boucle la presse à sensation, il n’y a eu aucun « piratage » ou « hack ». C’était juste un email mensonger.

    Parmi les leçons à en tirer : le comportement moutonnier des boursicoteurs, qui paniquent tous ensemble, la confiance aveugle dans les emails (qui sont pourtant faciles à imiter), l’absence de vérification du nom de domaine (il était trivial avec whois de vérifier que vinci.group n’est pas Vinci)...

    Le communiqué officiel de Vinci : https://www.vinci.com/vinci.nsf/fr/communiques/pages/20161122-1640.htm (et leur tweet https://twitter.com/VINCI_fr/status/801089901659820032)

    Le titre ridicule de 20 minutes : http://www.20minutes.fr/societe/1966947-20161123-incroyable-piratage-fait-chuter-vinci-bourse-entreprise-e et celui de Challenges : http://www.challenges.fr/industrie/un-incroyable-piratage-fait-chuter-vinci-de-18-en-bourse_439584

    Celui de l’Usine Nouvelle est bien plus factuel : http://www.usinenouvelle.com/article/vinci-victime-d-une-fausse-information-qui-l-a-plombe-en-bourse.N4672 Mais le meilleur article, sobre et le seul à contenir des détails concrets (comme une reproduction du faux email) est celui de ... BFM TV http://bfmbusiness.bfmtv.com/bourse/affaire-vinci-que-s-est-il-passe-mardi-1062541.html

    #infosec #sécurité_informatique #crédulité #Bourse #presse_à_sensation

    • L’article du Monde n’est pas trop mal non plus. Comme quoi, il faut se méfier des premiers délires sensationnalistes des médias trop pressés http://www.lemonde.fr/economie-francaise/article/2016/11/23/comment-le-groupe-vinci-victime-d-un-hoax-a-chute-en-bourse_5036269_1656968.

      Bon article également de Silicon.fr, rappelant que la méthode de l’attaquant est assez banale et low-tech : http://www.silicon.fr/vinci-victime-ingenierie-sociale-163345.html

      Et encore un article convenable, de MagIT http://www.lemagit.fr/actualites/450403436/Vinci-victime-dune-arnaque-bien-organisee

      Et un très bon de Numerama http://www.numerama.com/tech/211306-ingenierie-sociale-piratage-vinci-une-inattention-qui-coute-cher.ht

    • S’il y a une info qui peut toucher un marché, peu importe sa véracité : il suffit qu’il y ait une petite probabilité qu’un seul « boursicoteur » y croie et vende trop bas pour anticiper que le cours va baisser. On joue donc à la baisse, et la prophétie s’auto-réalise.

      Ces mouvements sont donc « rationnels », le plus souvent instruits par des algorithmes spécialisés ; les autres sont en moyenne perdants, puisqu’en retard. C’est d’ailleurs le principe de base : ceux qui vont le plus vite vont plumer les autres. Les algos sont en haut de la chaine alimentaire, suivent les traders, puis les épargnangnants.

      (Il y a aussi ceux qui ne jouent pas : soit parce qu’ils visent « long terme » - cf #index_funds -, soit parce qu’ils n’ont pas d’argent en Bourse.)

    • *Liste de communication de la ZAD de Notre-Dame-Des-Landes.

      ## Attaque contre Vinci – le génie est du coté de ceux qui résistent

      Nous avons appris hier par la presse que d’astucieux farceurs s’étaient attaqués avec succès au groupe Vinci en faisant chuter brutalement son cours en bourse à l’aide d’un simple communiqué de presse. Vivant sous les menaces permanente des desseins de ce conglomérat qui s’apprête à venir détruire nos lieux de vie, habitats, champs et forêts, nous ne pouvons que célébrer le fait que celui-ci subisse toute sorte de dommages financiers, destabilisations et autres dégradations de son image de marque. Il est particulièrement gai de penser que le numéro 1 du BTP dans le monde et les cercles boursiers puissent être ainsi ridiculisé et blessés par un simple canulard bien ficelé. Il faut croire que le génie est du coté de celles et ceux qui résistent et que l’ennemi est parfois bien plus fragile qu’il ne le paraît.

      Si nous tenons bon, c’est bien grâce à la multiplication des actions de solidarités à l’égard de la zad. Comme les auteurs de ce grand bluff, il nous semble primordial de relier notre lutte avec celles des autres populations dont les espaces de vie sont mis en danger par les basses oeuvres de Vinci et d’un monde de profit, tout autant qu’avec celle des ouvrier.e.s népalais.e.s ou indien.ne.s exploité.e.s dans des conditions d’esclavage sur ses chantiers au Quatar. Nous en profitons pour saluer ici tout.e.s les salarié.e.s de Vinci et de ses différentes filiales qui ont annoncé qu’ils refuseraient d’être des “mercenaires” et de participer à de quelconques démarrage de travaux liés à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

      Le communiqué de revendication affirme que lors de la "dégringolade financière vertigineuse" subie par Vinci lors de cet acte de sabotage, “la forêt de notre-dame-des-landes a elle-même sentie le béton reculer”. Nous sommes allés le vérifier ce matin même lors d’une promenade collective au milieu des châtaigniers et des pins maritimes de Rohanne. Le regard tourné vers les houpiers et l’avenir, notre objectif était justement de travailler sur les manières d’entretenir et protéger les forêts de la zad pour les prochains siècles.

      La zad vivra ! Vinci dégage !

      Des habitant.e.s de la zad.

      Quelques autres extraits trouvés sur Internet du communiqué revendiquant l’attaque menée contre Vinci :

      « Vinci vient de faire une dégringolade financière vertigineuse, ceci est un nouvel acte de sabotage à l’encontre de cette entreprise. La forêt de notre-dame-des-landes a elle-même sentie le béton reculer et ces occupants ont fêté se nouveau coup porté directement dans la bourse de ce monstre de béton » « Même si son empire économique semble solide, il y aura toujours des failles dans le béton pour l’éclater. Si l’argent est leur motivation, ils continueront d’en perdre, si leur but est de garder une bonne image, ils perdront la face. Car la vie est plus forte que l’oppression, les pelleteuses et l’exploitation ».

  • Contrôles au faciès : L’Etat définitivement condamné par la Cour de cassation
    http://www.20minutes.fr/societe/1958751-20161109-controles-facies-etat-definitivement-condamne-cour-cassat

    « Un #contrôle_d’identité fondé sur des caractéristiques physiques associées à une origine réelle ou supposée, sans aucune justification objective préalable, est discriminatoire : il s’agit d’une faute lourde qui engage la responsabilité de l’Etat », a écrit la Cour de cassation dans un communiqué.

    #Contrôles_au_faciès #justice

  • « Homophobes » : La présidente d’Act Up condamnée face à la Manif pour tous
    http://www.20minutes.fr/societe/1953611-20161102-homophobes-presidente-act-up-condamnee-face-manif-tous?bc

    La présidente d’Act Up, Laure Pora, a été condamnée mercredi en appel à 800 euros d’amende pour injure à l’encontre de la Manif pour tous, pour des affiches portant le logo de l’association opposée au mariage homosexuel barrée de l’inscription « homophobes ».
    En première instance, la plainte de la Manif pour tous avait été jugée irrecevable pour un problème de procédure. La cour d’appel de Paris a eu une appréciation différente et a condamné la présidente d’Act Up, outre l’amende, à verser à la Manif pour tous 800 euros de dommages et intérêts et 1.500 euros pour les frais de justice.
    « Une infraction pénale »
    Lors d’une action le 4 août 2013, des militants d’Act Up avaient notamment placardé des affichettes portant le logo de la Manif pour tous barrée de la mention « homophobes » sur la façade de la fondation Jérôme-Lejeune (qui soutient la recherche sur la trisomie et la lutte contre l’avortement), dont la présidente de l’association anti-mariage gay Ludovine de la Rochère était salariée.
    « Qualifier la Manif pour tous d’homophobe est une infraction pénale », a estimé l’avocat de l’association, Me Henri de Beauregard. L’avocate de la présidente d’Act Up, Me Karine Géronimi, a quant à elle estimé cette décision « particulièrement injuste », « pour moi, il n’y avait pas d’injure ».