• Les candidats des inégalités | Attac France
    Pour Attac, la réélection d’Emmanuel Macron serait dramatique, alors que le quinquennat a été marqué par l’injustice fiscale, sociale et environnementale, et une inquiétante restriction des libertés.

    https://france.attac.org/nos-publications/notes-et-rapports/article/rapport-les-candidats-des-inegalites

    Marine Le Pen, Eric Zemmour, Valérie Pécresse et Emmanuel Macron... Certes, ces personnalités ont des parcours et des sensibilités différentes. Marine Le Pen et Eric Zemmour prônent des thèses nationalistes, identitaires et xénophobes tandis que Valérie Pécresse est issue d’une droite écartelée entre une aile traditionaliste, et une aile libérale aujourd’hui davantage incarnée par Emmanuel Macron. Pour autant, en matière de politique fiscale et budgétaire, tou·tes portent des propositions comparables dans une forme de surenchère sidérante et dangereuse. Attac, avec l’Observatoire de la justice fiscale, dresse ainsi le portrait de quatre programmes, qui communément, marquent une offensive sans précédent contre le « modèle social ».

    La synthèse du rapport de 30 pages (fichier pdf à disposition) :

    Une fiscalité en faveur des plus riches

    Aucun-e des candidat-es ne veut revenir sur le prélèvement forfaitaire unique (PFU) et l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) qui remplace l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) et ne propose de procéder à une « revue des niches fiscales ». Tou-tes proposent de prolonger voire d’aggraver l’affaiblissement de la progressivité du système fiscal. Valérie Pécresse veut ainsi doubler le crédit d’impôt pour emploi d’un-e salairié-e à domicile, ce qui ne bénéficierait pas aux classes moyennes mais seulement aux plus aisés. Eric Zemmour veut doubler le quotient familial au profit des familles riches, les deux voulant aussi renforcer l’abattement sur la résidence principale à l’IFI. Un IFI que Marine Le Pen veut remplacer par un impôt sur la fortune financière. Ceci se traduirait par un report des placements sur l’immobilier, remplaçant la rente financière qu’Emmanuel Macron, Valérie Pécresse et Eric Zemmour proposent de favoriser par la rente immobilière.

    Les 4 candidat-es veulent aussi baisser les droits de donation et de succession, plus ou moins fortement selon les propositions. Aucun-e ne précise qu’il existe des abattements utilisés par les plus riches pour transmettre une part de leur patrimoine sans payer d’impôt et que les pauvres et les classes moyennes ne paient pas ces impôts, à de rares exceptions près (succession d’un parent lointain par exemple). Ces propositions auraient pour conséquence une explosion des inégalités de revenus et de patrimoines, celles-ci étant déjà en hausse.

    Une fiscalité en faveur des grandes entreprises

    Aucun-e des candidat-es ne veut remettre en cause les mesures d’Emmanuel Macron que constituent la baisse du taux nominal de l’impôt sur les sociétés (IS) et la baisse des impôts dits « de production » (soit les impôts locaux et sociaux des entreprises). Aucun-e ne souhaite remettre en cause les « niches fiscales » (qui bénéficient essentiellement aux grandes entreprises) de l’IS. Tou-tes veulent poursuivre la baisse des impôts de production, comme le réclame le Medef, voire renforcer des niches fiscales applicables à l’IS, comme le crédit d’impôt recherche dont le coût budgétaire record de 7,4 milliards d’euros est inversement proportionnel à son impact en matière de recherche...
    Mieux vaut être riche pour frauder (fort avec les faibles, faible avec les forts)

    Ces candidat-es ne veulent pas renforcer la lutte contre l’évasion et la fraude fiscales mais préfèrent s’attaquer à la « fraude sociale », notamment la fraude aux prestations sociales. Celle-ci est estimée à 3 milliards d’euros, contre 20 milliards d’euros pour la fraude aux cotisations sociales (travail et revenus non déclarés) et 80 milliards d’euros pour la fraude fiscale. Tous les quatre omettent aussi de rappeler que le montant du non recours aux prestations sociales est bien supérieur à celui des fraudes aux prestations sociales : chaque année, plus de 10 milliards d’euros d’aides sociales ne sont pas réclamés par leurs potentiels bénéficiaires. Fort avec les faibles, faible avec les forts : voici l’orientation proposée.

    Pouvoir d’achat : l’illusion par le sous-financement de la protection sociale

    Aucun-e des candidat-es des inégalités ne propose de revaloriser le SMIC ni les salaires. Mais tou-tes promettent d’augmenter le pouvoir d’achat en réduisant les cotisations sociales salariales dans un tour de passe-passe synonyme de baisse des ressources de la Sécurité sociale. Il s’agit simplement de prendre d’une main ce qu’on fait semblant de donner de l’autre, pour éviter toute réelle revalorisation salariale.

    Vers un autre modèle social

    Aucun-e des 4 candidat-es ne veut revenir sur la réforme de l’assurance chômage d’Emmanuel Macron qui a pénalisé 1,2 million de demandeur-ses d’emploi. Valérie Pécresse veut même la durcir avec, entre autres, la suspension de l’indemnisation en cas d’un seul refus d’emploi ou de formation, ce qui reviendrait à forcer les chômeurs et chômeuses à accepter n’importe quel emploi.

    Tou-tes refusent de rehausser la part des dépenses de retraites dans le PIB. En proposant de « travailler plus longtemps », compte tenu des réalités démographiques et du taux d’emploi des plus de 55 ans, cela signifiera tout à la fois une période plus longue avec des revenus faibles, une pension de retraite plus basse et une période de retraite en bonne santé plus courte.

    En matière de politique familiale, si Emmanuel Macron est discret, les trois autres ne cachent pas des penchants traditionalistes voire xénophobes. Valérie Pécresse et Eric Zemmour veulent notamment l’universalité des allocations familiales, ce qui ne bénéficierait qu’aux familles riches, tandis que Marine Le Pen dit vouloir soutenir les « familles françaises » avec une subvention au troisième enfant.

    Une politique d’affaiblissement des services publics

    La réduction du périmètre et des moyens de l’action publique répond à la logique profonde d’ensemble des propositions de ces candidat-es. En affaiblissant le système de protection sociale et les services publics, ce seraient principalement les personnes pauvres et les classes « moyennes » qui en pâtiraient. Ce sont en effet essentiellement la protection sociale et les services publics qui permettent de diminuer les inégalités : par conséquent, en les affaiblissant, les inégalités ne pourraient qu’augmenter plus rapidement.

    Malgré leurs divergences, Emmanuel Macron, Valérie Pécresse, Marine Le Pen et Eric Zemmour mèneraient une politique qui renforcerait l’injustice fiscale et sociale : elles et ils sont les « candidats des inégalités ».

    https://blogs.mediapart.fr/attac-france/blog/030322/macron-pecresse-le-pen-zemmour-qui-creusera-le-plus-les-inegalites

  • [Note] L’indécent enrichissement des milliardaires français pendant la pandémie - Attac France
    https://france.attac.org/nos-publications/notes-et-rapports/article/note-l-indecent-enrichissement-des-milliardaires-francais-pendant-la-p

    Les dernières données publiées début avril par le magazine
    Forbes permettent de se faire une idée de l’évolution
    de la santé financière des ultra-riches depuis le début de
    la crise du Covid-19. De mars 2020 à mars 2021, la fortune
    des milliardaires français a augmenté de 170 milliards
    d’euros. Dans cette courte note, Attac France et Oxfam
    France analysent cet indécent enrichissement.

  • La fraude à la TVA, socle du commerce en ligne
    https://www.mediapart.fr/journal/france/031220/la-fraude-la-tva-socle-du-commerce-en-ligne

    Une étude réalisée par l’organisation Attac met en lumière la fraude à la TVA qui accompagne les grandes places de marché en ligne, dont Amazon. Une pratique massive qui met en péril le commerce français. Ce 4 décembre aura lieu le « Black Friday », décalé d’une semaine en France pour cause de deuxième confinement. Ce décalage a été négocié par Bercy après la réouverture des commerces dits « non essentiels » pour ne pas trop pénaliser les commerçants français au regard des géants du numérique. Car, durant le (...)

    #bénéfices #Amazon #domination #fiscalité #fraude #consommation #ATTAC #CDiscount #eBay (...)

    ##fiscalité ##Wish

    • L’organisation non gouvernementale Attac avait, l’an passé, dévoilé que 57 % du chiffre d’affaires d’Amazon en France était logé dans des paradis fiscaux. Elle publie aujourd’hui une autre étude que Mediapart a pu se procurer et qui permet de mieux comprendre la logique prédatrice à l’œuvre et sa mécanique. Cette étude, disponible ici https://france.attac.org/nos-publications/notes-et-rapports/article/note-amazon-cdiscount-ebay-wish-fraude-massive-a-la-tva-sur-les-places, concerne la fraude à la TVA dans les places de marché du commerce en ligne.

      En principe, la TVA qui, rappelons-le, est l’impôt qui rapporte le plus aux recettes publiques (environ 126 milliards d’euros) doit être payée, dans l’Union européenne, dans le pays d’arrivée du bien vendu. Amazon, quoique formellement basée au Luxembourg, doit donc s’acquitter de la TVA française pour les produits vendus en France. Mais Amazon est aussi une plate-forme de marché où des vendeurs du monde entier proposent des produits au public français. Dans le cas des vendeurs de pays extérieurs à l’Union européenne, la législation prévoit qu’ils doivent s’enregistrer dans le pays d’arrivée pour acquitter la TVA lorsque les ventes dépassent 35 000 euros hors taxes par an. Mais cet enregistrement est obligatoire dès la première vente et lorsque le produit passe par un entrepôt français. C’est le cas de la plupart des produits vendus sur Amazon et expédiés par cette entreprise.

      Or l’étude d’Attac, qui s’appuie beaucoup sur un rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) de 2019, rappelle que 98 % des vendeurs étrangers actifs sur les plate-formes n’étaient pas immatriculés à la TVA en France et donc ne versait pas cet impôt. Si cette obligation n’est jamais ou presque respectée dans l’e-commerce, c’est parce qu’elle est très difficile à contrôler compte tenu du flux de transactions générées par ces plate-formes. Ainsi, l’IGF a estimé que 538 vendeurs étaient immatriculés sur 24 459 au 31 décembre 2019…

      Il est donc très difficile d’évaluer les pertes pour les finances publiques. Attac a réalisé trois évaluations que Raphaël Pradeau, le porte-parole de l’organisation, qualifie lui-même de « prudentes ». La première utilise une méthode dite « descendante » qui consiste à appliquer le taux global de perte de recettes de TVA au commerce électronique. Cela amène à un chiffre compris entre 790 millions et 1,2 milliard d’euros. Mais c’est un chiffre plancher car, comme on vient de le voir, la pratique de la fraude à la TVA est beaucoup plus répandue dans ce secteur du commerce en ligne. La deuxième méthode, dite « mixte », part de la proportion de l’activité des places de marché dans l’activité globale des grands acteurs du commerce en ligne. Selon la Cour des comptes, cette proportion est en moyenne de 29 % (mais ce chiffre atteint 60 % pour Amazon). Cette méthode permet d’estimer une fraude minimale de 1,1 milliard d’euros. Là aussi, c’est une donnée « plancher » selon Attac.

      La dernière méthode pourrait être la plus proche de la réalité. Elle est qualifiée par Attac de méthode « ascendante » et consiste à extrapoler à partir des quelques données du contrôle fiscal rendues publiques par la Cour des comptes. Ces éléments permettent de construire une fourchette allant de 2,6 à 5,98 milliards d’euros annuels. Pour Attac, cela prouve que les calculs précédents représentent réellement des « montants planchers », une sorte de minimum absolu. L’organisation considère donc qu’il faut s’en tenir à une fourchette de 2 à 5 milliards d’euros par an de manque à gagner même si un chiffre de 4 à 5 milliards d’euros semble plus réaliste « au regard des spécificités du secteur » et du caractère systématique de la fraude à la TVA par les acteurs hors UE.

  • Amazon, Cdiscount, eBay, Wish… Fraude massive à la TVA sur les places de marché des acteurs du e-commerce
    https://france.attac.org/nos-publications/notes-et-rapports/article/note-amazon-cdiscount-ebay-wish-fraude-massive-a-la-tva-sur-les-places

    Une note d’Attac sur ces milliards qui échappent aux finances publiques et alimentent une concurrence déloyale. Alors que les confinements ont permis aux géants du commerce en ligne et à leurs marketplaces de voir leur chiffre d’affaires exploser, ces grandes entreprises (dont Amazon, Cdiscount, eBay ou encore Wish) sont accusées de profiter de fraudes massives à la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Dans une note publiée ce jeudi 3 décembre, veille de Black Friday, Attac révèle l’ampleur de cette (...)

    #Amazon #CDiscount #eBay #Wish #domination #fiscalité #fraude #bénéfices #consommation (...)

    ##fiscalité ##ATTAC

  • [Nouveau rapport] Impunité fiscale, sociale et environnementale : immersion dans le modèle Amazon - Attac France
    https://france.attac.org/nos-publications/notes-et-rapports/article/nouveau-rapport-impunite-fiscale-sociale-et-environnementale-immersion

    Évasion fiscale massive, développement d’entrepôts entièrement robotisés, livraisons par drones, repas fournis en moins de 30 minutes, salarié·e·s sous surveillance, reconnaissance faciale, destruction d’invendus... Le monde selon Amazon, première capitalisation boursière au monde, semble s’inspirer d’une science-fiction. C’est pourtant une réalité chaque jour plus concrète. Découvrez le nouveau rapport d’Attac, des Amis de la Terre et de l’Union syndicale Solidaires.

    Cette position invasive et omnipotente, Amazon a pu l’acquérir en s’affranchissant d’une série de règles et de lois. Jeff Bezos, multimilliardaire à la tête de la firme, a su construire sa suprématie au détriment du respect des normes les plus élémentaires.

    Dans ce rapport, Attac France, les Amis de la Terre et l’Union syndicale Solidaires démontrent, chiffres et données à l’appui, l’impunité fiscale, sociale et environnementale dont jouit Amazon depuis de trop nombreuses années. Cette étude présente une série d’indicateurs qui éclairent sur l’impact écologique et économique sur les territoires.

    Enfin, il met enfin en évidence une série de pratiques illégitimes de la multinationale : du chantage à l’emploi sur des élu·e·s jusqu’à l’organisation de la gentrification de quartiers entiers à Seattle.

    Dans ce rapport il est notamment démontré que :

    Amazon dissimule 57% de son chiffre d’affaires réalisé en France, selon nos estimations, ce qui lui permet de pratiquer une évasion fiscale massive en déplaçant une grande partie de ses bénéfices vers l’étranger. Cela a bien sûr des impacts négatifs sur les recettes fiscales des États où est présent Amazon, mais ce recours massif aux paradis fiscaux renforce également la position prédominante d’Amazon vis-à-vis de ses concurrents, plus petits, qui paient en proportion de leur activité davantage d’impôts.

    Le monde selon Amazon n’est pas viable : d’après nos calculs, Amazon Web Services a émis 55,8 millions de tonnes de gaz à effet de serre en 2018, soit l’équivalent des émissions du Portugal ; les pratiques de la firme occasionnent un gaspillage considérable : 3 millions de produits neufs ont été détruits par Amazon en France en 2018.

    #Amazon développe sa présence en France en faisant travailler majoritairement des personnes ayant des contrats précaires, notamment en intérim, qui s’épuisent dans des entrepôts gigantesques. En mesurant l’impact net d’Amazon sur l’emploi aux États-Unis où la multinationale est implantée depuis plus longtemps, on constate que pour 1 emploi créé par Amazon, 2 emplois sont détruits.

    Mais parce que la marche d’Amazon n’est pas inéluctable, ce rapport s’attache aussi à présenter plusieurs luttes inspirantes, qui, partout autour du globe, s’opposent aux méfaits de la multinationale, avec à la clef, quelques victoires.

    https://france.attac.org/IMG/pdf/amz-pap.pdf
    #vente_en_ligne #consommation #consumérisme

    • Sorry We Missed You - Mon blog sur l’écologie politique
      http://blog.ecologie-politique.eu/post/Sorry-We-Missed-You

      À mesure que la vente en ligne se massifie, les camionnettes se multiplient dans les villes pour livrer ces petits colis. Aujourd’hui on considère que sur la somme des véhicules en ville, 20 % sont occupés à faire des livraisons, qu’ils occupent 30 % de la voirie et émettent 30 % des gaz à effet de serre. C’est un chiffre qui concerne aussi les livraisons pour les magasins et les véhicules de la Poste, des activités logistiques indispensables. Alors que les livraisons aux particuliers, en pleine croissance, répondent à des besoins discutables, sont inefficaces (la camionnette de Ricky est surdimensionnée) et reposent sur deux ressources bradées : le pétrole et le travail prolétaire. Les emplois sont occupés par des hommes de classes populaires mais les client·es qui achètent en deux clics sont n’importe qui – y compris les classes aisées de centre-ville qui réclament les rues pour des usages plus sympathiques (vélo et transports doux).

  • Total : les quatre chiffres qui résument sa toxicité pour les gens et pour la planète
    https://france.attac.org/nos-publications/notes-et-rapports/article/total-les-quatre-chiffres-qui-resument-sa-toxicite-pour-les-gens-et-po

    Au moment même où se tient le Sommet sur le climat de l’ONU à New York, le groupe pétrolier français Total organisait son « Investors’ Day », une journée d’information dédiée aux marchés financiers. Coïncidence ou provocation ? Le PDG Patrick Pouyanné a profité de cette occasion pour annoncer une nouvelle hausse des dividendes versés par son groupe à l’avenir, alors que Total est déjà le champion toutes catégories dans ce domaine, et continue d’ouvrir de nouveaux gisements de pétrole et de gaz partout dans le monde. Le message est clair : les profits auront toujours la priorité sur la préservation du climat. Quatre chiffres, extraits du rapport : « CAC40 : le véritable bilan annuel », publié par l’Observatoire des multinationales, mettent en évidence le lourd fardeau économique qu’une multinationale comme (...)

  • La “taxe GAFA”, une fausse solution à l’évasion fiscale
    https://france.attac.org/nos-publications/notes-et-rapports/article/la-taxe-gafa-une-fausse-solution-a-l-evasion-fiscale

    Les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) [1] sont aujourd’hui les plus grandes entreprises du monde par leur capitalisation boursière, mais il est de notoriété publique qu’elles sont aussi les championnes de l’évasion fiscale. Les géants du numérique parviennent d’autant mieux à délocaliser leurs profits dans les paradis fiscaux qu’ils exercent des activités immatérielles, dont il est difficile d’évaluer le (...)

    #Apple #Google #Microsoft #Amazon #Facebook #bénéfices #taxation #ATTAC

  • Manifeste contre la géo-ingénierie : bas les pattes ! - Attac France
    https://france.attac.org/nos-publications/notes-et-rapports/article/manifeste-contre-la-geo-ingenierie-bas-les-pattes

    Plus de 110 organisations du monde entier, provenant de 5 continents, dont Attac France, publient à l’occasion de la réunion du GIEC en Corée du Sud un manifeste exigeant l’arrêt immédiat des expériences de géo-ingéniérie actuelles et prévues dans les mois à venir et l’interdiction pure et simple de la géo-ingéniérie. Cet ensemble de solutions techniques à grande échelle visant à bloquer une partie des rayons du soleil, réfléchir la lumière du soleil ou capturer les émissions de gaz à effet de serre, avec des effets dévastateurs sur l’environnement, les écosystèmes et les communautés du monde entier. A l ’occasion de la publication du rapport du GIEC sur le 1.5°C, cette coalition d’organisation appelle à déployer les solutions déjà éprouvées et moins risquées, mais qui restent marginalisées dans les délibérations sur le changement climatique.

    #Géoengineering #Hubris_scientifique

    • L’auteur, Maxime Combes, sur FB

      Bon, ce soir, c’est l’halu complète après avoir vu mon tableau rapidement fait sur les propositions alternatives à la baisse de l’APL dans le Zapping de FRANCE 2 après avoir été diffusé par TéléMatin. L’halu car :

      – toute l’année tu t’évertues (pas tout seul, avec tes collègues, ami.e.s, etc) à rédiger des notes ou des rapports précis, documentés, argumentées, en prenant du temps et en vérifiant 10 fois toutes les infos, et ça passe généralement quasi inaperçu ;

      – un dimanche de juillet, après 130 km de vélo dans le Pilat (donc physiquement assez naze) (poke Jean-Baptiste Combes Benoit Kubiak Seb Lepoulpe ou Michael Sarkissian :-) ), en regardant les infos, tu fais un tableau sur un coin de table, vite fait (vraiment - tu écartes même des options possibles et parlantes car tu ne souhaites pas passer la soirée à trouver les bonnes stats récentes), que tu envoies à tes collègues d’attac, qui ne sont pas trop en ligne et réactifs sur le fond (normal, mois de juillet, dimanche soir, tout ça) et, le lundi matin venu, tu le postes sur Twitter, vite fait, et sur Facebook ; et là tout s’enchaîne : des milliers de RT et de partage en quelques heures (comme jamais eu), des articles de presse (que les journalistes t’appellent ou pas) jusqu’à être repris dans le Zapping de France2 (sans mention de l’auteur, mais rien que le fait de voir le tableau avec ton vert moche issu d’open office => halu) ; (entre temps, des vieux potes de primaire, de collège, de lycée, ou de vélo, etc. te recontactent :-) )

      – après tu réfléchis deux secondes et tu t’interroges : pourquoi tant d’emballement pour un tableau finalement très sommaire, pas sourcé, avec quelques approximations (les avez-vous toutes trouvées ? :-) ), une grosse faute d’orthographe dans le titre et surtout, alors que je ne suis ni spécialiste des APL ou de la politique du logement, et guère plus des politiques fiscales (la preuve, j’ai oublié de mentionner plein de choses très frappantes : niches fiscales, etc) ; tu t’interroges aussi pour savoir si c’est ton rôle alors qu’il y a des ONG spécialistes des politiques de logement (Emmaüs France, Fondation Abbé Pierre DAL - Droit Au Logement etc, avec plein de gens qui maîtrisent le sujet comme l’ami Manuel Domergue) ou d’autres maîtrisant mieux les enjeux de fiscalité (même si là, j’ai prétention à une petite expertise) ; tu t’interroges aussi sur le fonctionnement des médias, sur le rôle « d’expert » et de l’expertise (comme s’il fallait dépolitiser toute expertise pour avoir droit de citation), sur l’importance de cette période particulière de l’été où les rédactions sont moins fournies et les « experts » moins disponibles ; tu te demandes également pourquoi tant de gens te remercient pour ce tout petit tableau (alors que, par exemple, le rapport Rendez l’argent de Attac France (Officiel) n’avait pas généré tant d’emballement : https://france.attac.org/nos-publications/notes-et-rapports/article/rendez-l-argent ) comme s’il suffisait de trois chiffres pour se donner de l’air et avoir les outils nécessaires (ce qui n’est pas le cas) pour répondre sur les réseaux sociaux aux décisions du gouvernement ;

      – et finalement, tu restes avec toutes ces questions, sans les avoir résolues, assez déstabilisé (y compris parce que tu réfléchis à ce moment-là à ton propre avenir perso et à l’inflexion donner à tes propres engagements et ton avenir professionnel), et convaincu d’une seule chose : si les réseaux sociaux amplifient nécessairement de tels phénomènes d’emballement, ce moment bizarre confirme qu’une grande partie de notre tâche collective n’est pas seulement de produire de l’expertise et montrer que des propositions alternatives existent, mais d’en faire la base d’un engagement collectif pour qu’elles n’existent pas seulement dans le monde des idées (ou celui hypertrophié des medias et des réseaux sociaux) mais qu’elles existent comme des faits sociaux, comme des propositions portées par des sujets collectifs qui soient en mesure de renverser ce que nous avons un temps appelé la pensée unique. Vaste programme.

      Au final, si vous avez vu ce tableau ailleurs que sur France2, Capital, Le Figaro, Libé ou Le Huff, n’hésitez pas à me le signaler (juste pour ma gouverne et essayer de comprendre ce qu’il s’est passé).

      Le plus important (Nicolas Haeringer Wilfried Maurin Ed Ouard Amélie Canonne Julien Rivoire Alix Mazounie Raphaël Pradeau Guillaume Durin Frédéric Lemaire Anabella Rosemberg Juli Chan Victor Vauquois et les autres) : si vous avez des remarques, des réponses à mes questions, des propositions (y compris pour mon venir professionnel :-) ), surtout n’hésitez pas :-). Notamment si ça permet d’éclaircir les idées sur les priorités que l’on doit se donner les prochains mois.

      Et d’ici à ce que je vous croise ici ou là, passez un bel été.

  • COP21 : ratifier c’est bien, changer de politique c’est mieux
    14 propositions pour amorcer la « révolution climatique » !

    L’ONU, François Hollande et Ségolène Royal préparent une belle photo ce vendredi 22 Avril en réunissant à New York des représentants des Etats du monde entier pour une cérémonie officielle de signature de l’accord de Paris finalisé lors de la COP21 !
    Malheureusement, derrière la photo, il n’y a pas grand chose, si ce n’est des tergiversations et des reculades, tant au niveau international qu’au niveau national.
    Pour ne pas se résoudre au statu quo, ou pire, à de nouvelles régressions productivistes et climaticides, nous avons réuni dans ce document quatorze premières décisions qu’un gouvernement réellement enclin à amorcer la « révolution climatique » et enclencher la transition énergétique pourrait prendre et mettre en œuvre rapidement !
    A diffuser largement, et à débattre ici et là, debout ou assis, le jour ou la nuit, pour nous réapproprier notre avenir et ne pas laisser les intérêts du business as usual déterminer notre avenir !

    https://france.attac.org/nos-publications/notes-et-rapports/article/cop21-ratifier-c-est-bien-changer-de-politique-c-est-mieux

    #COP21 #AccordDeParis #NewYork #NotreDameDesLandes #Gazdeschiste #Transition #UnionEuropéenne #EnergiesFossiles #FrançoisHollande #SégolèneRoyal