Le mythe des hommes battus

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  • Les sociétés matriarcales à travers le monde
    http://www.madmoizelle.com/societes-matriarcales-monde-286441

    Une société matriarcale, ce n’est pas vraiment ce qu’on imagine ! On ne trouve pas vraiment de trace d’un peuple amazone où l’intégralité des pouvoirs symboliques, économiques, politiques et/ou militaires auraient/seraient détenus exclusivement par des #femmes.

    Ainsi le terme « #matriarcat », construit pour s’opposer à celui plus connu de « #patriarcat », ne permet pas, pris sans nuance, de décrire une culture existante ou ayant existé.

    Mais ne perds pas espoir, exploratrice en quête d’inconnu ! Il existe bien des peuples qui, en matière de répartition des rôles genrés dans la société, ont pris des voies radicalement différentes des nôtres. Partons à leur rencontre.

    Les Na, en Chine

    Aussi appelée « #Moso », cette ethnie du sud-ouest de la Chine est surprenante à bien des niveaux. Pour la caractériser, on parle de société #matrilinéaire, #matrilocale et #avunculaire !

    Un petit point s’impose donc : dans une société matrilinéaire, la #filiation passe par la mère, qui transmet notamment à ses enfants son nom et son futur héritage. Les Moso sont aussi dit « matrilocaux » car l’époux rejoint sa femme dans sa famille lors du mariage. Enfin, on parle de société avunculaire car ce sont les oncles maternels, et non les pères, qui s’occupent des enfants.

    • C’est curieux d’expliquer que lè matriarcat n’existe pas puis de faire un inventaire de ces cultures en les appelant tout de même matriarcat. Pourquoi ne pas dire simplement sociétés non-patriarcales ? Dans ces sociétés pseudo matriarcales, les femmes ne dominent pas les hommes, elles n’opriment pas les hommes, c’est juste qu’elles leurs servent moin de paillasson que d’habitude. Et dans notre monde façonner par et pour les hommes, lorsqu’une femme n’est plus un paillasson c’est forcement une dominatrice.

    • On me signale la société #Bijaro sur l’oiseau bleu
      BIJAGO PEOPLE : GUINEA BISSAU (AFRICAN) MATRIARCHAL TRIBE
      http://www.africanamerica.org/topic/bijago-people-guinea-bissau-african-matriarchal-tribe

      On the island of Orango Grande, in the Bijagos Archipelago, off the coast of Guinea Bissau, there is a matriarchal society where women possess all the power, where they organise themselves into associations which manage the economy, social welfare and the law.

    • Pourtant chez moi Le lien fonctionne. Et je me suis fondé sur l’extrait que tu as mis ici.
      Dans l’article en fait je voie pas trop ce qui est matriarcale chez les Mozo. Les femmes n’y dominent pas du tout les hommes, d’ailleurs c’est elles qui sont de corvée de chiotte et comme si les tâches domestiques n’étaient pas physiques : « Chez les Moso, la division du travail respecte la distinction entre travaux physiques pour les hommes et tâches domestiques pour les femmes. » Et quand les hommes « travaillent » les femmes font des « taches »

      Je dit pas Ca vis à vis de ta lecture de l’article @odilon , c’est juste que cette idee de matriarcat j’ai beau la retourner dans tous les sens Ca me semble être une grosse arnaque. Et quant tu écoute les gens (surtout les gens masculin) ils ont tous une grand mere bretonne (ou basque ou paysanne) qui portait la culotte sauf que des que tu creuse, la grand mère se tape tout le boulot et elle a une retraite misérable si elle en a une et pendant que Pepe joue a la pétanque c’est bien lui qui est proprietaire de la maison, de la voiture, de la grosse retraite, c’est lui qui décide de ce qui est important meme si Ca se voie pas lè dimanche au repas de famille (enfin si on veux pas voire). Pour le matriarcat Ca me semble tout pareil.

    • matricien.org est une source vraiment douteuse et à mon avis très sournoisement antiféministe. Ce site est justement très présent sur tous les espaces féministes au sujet du pseudo matriarcat alors que je ne trouve rien de féministe sur ce site et même il y a des articles de pur troll masculiniste (par exemple sur le nazisme comme exemple de matriarcat).
      https://matricien.org/nsdap
      https://matricien.org/geo-hist-matriarcat/europe
      il crain ce site je trouve problématique qu’il soit utilisé par des féministes croyant y trouver des infos scientifiques alors que c’est du grand n’importe quoi essentialiste et à mon avis très proches de groupes neo-nazis.

      edit : désolé je radote :)
      https://seenthis.net/messages/506423#message516343

      edit 2 : voire aussi ici https://seenthis.net/messages/129936

      edit 3 : " j’ai insisté pour que ça ne soit pas qualifié de « plus dur » que pour une femme" arf j’y ai été confronté aussi il y a peu mais c’était à propos du viol, sois disant pire pour les hommes. Et au sujet de ce que tu dit ce matin je suis tombé (ou retombé) sur ce texte (excellent) qui devrait t’interesser : http://lmsi.net/Le-mythe-des-hommes-battus

      edit 4 : On parle rarement de #viriarcat mais je pense que ce mot peut être utile pour éviter certaines confusions liée au mot "patriarcat" en particulier dans ce contexte.

    • « dans une société matrilinéaire, la #filiation passe par la mère ». C’est pareil chez les Juifs, on est Juif par sa mère.
      Et c’est même une évidence pour toute société raisonnable : « maman sûr, papa peut-être ».
      Et là je pense à la fameuse phrase « Mon mari m’a tellement trompée, que je ne suis pas sûre d’être la mère de mes enfants » :)

  • Le mythe des hommes battus - Les mots sont importants (lmsi.net)
    http://lmsi.net/Le-mythe-des-hommes-battus

    Dans le Guide d’autodéfense intellectuel contre le masculinisme le mythe des « hommes battus » est largement démonté et critiqué, et la violence des femmes est replacée dans un cadre d’analyse féministe. Face à l’audience médiatique des campagnes [6] masculinistes et la popularité de leurs arguments, il nous semble nécessaire de renforcer nos stratégies d’argumentation face aux défenseurs des privilèges masculins. L’argument selon lequel il existerait des hommes battus, mais dans des proportions statistiques bien inférieures au nombre de femmes victimes de violences, nous paraît insuffisant, et laisserait entendre que l’on peut parler de violences conjugales exercées par des femmes sur des hommes.

    Nous voulons avancer l’idée que les hommes ne sont pas, en tant que groupe social, victimes de violences dans le couple hétérosexuel, de la part des femmes, en tant que groupe social. Autrement dit, les hommes ne sont pas victimes de violences conjugales, ne sont pas discriminés au sein des couples, il n’y a pas d’hommes battus. Nous ne nions pas l’existence d’actes de violences de femmes à l’encontre d’hommes, mais nous refusons l’instrumentalisation des analyses féministes, qui implique ici un renversement des rapports de domination. Si l’on parle en terme de phénomènes sociaux structurels et non de cas isolés, il n’y a pas de sexisme anti-hommes, ni d’hommes battus ; de même qu’il n’y a pas de racisme anti-blancs, de mépris de classe anti-patrons, ou d’hétérophobie.

    #masculinisme #sexisme #domination_masculine #violence_masculine #antiféminisme

    • Du point de vue institutionnel et matériel, les bénéfices attendus par les masculinistes du GES par exemple sont clairs. En jetant le discrédit sur la reconnaissance encore fragile de l’ampleur des violences masculines, ils souhaitent diminuer les ressources destinées aux femmes victimes de violences et les utiliser pour la mise en place de services spécialisés dans l’accueil des hommes, entre autres victimes de violences conjugales.

      A cette fin, ils dénoncent sans arrêt l’absence de reconnaissance institutionnelle des « violences faites aux hommes » et l’exclusion des hommes des dispositifs publics. Suivant le mouvement amorcé au Québec ou aux États-Unis, ils souhaitent s’approprier une partie des financements étatiques attribués aux institutions de lutte contre les violences masculines pour les consacrer plus directement aux besoins et aux intérêts des hommes. Aux États Unis par exemple, certains groupes masculinistes poursuivent des centres d’hébergements de femmes pour discrimination anti-hommes, et bénéficient déjà de financements d’état pour créer des lieux médiatisés [32].

      On trouve des échos de cette stratégie dans les accusations masculinistes à l’encontre de la justice aux affaires familiales comme étant une justice qui favorise les femmes [33], mais reprise dans le contexte des violences au sein du couple. Ainsi l’avocate de Maxime Gaget insiste sur le fait que les femmes victimes sont beaucoup mieux soutenues que les hommes, et que la justice est toujours plus « clémente » avec les femmes qu’avec les hommes, car selon elle, dans les audiences, « le moindre doute va profiter à la femme [34] ».

      En dressant le portrait des institutions et notamment de la justice comme des lieux qui favorisent les femmes, ces discours masculinistes mettent une fois de plus le monde social sans dessus dessous, et revendiquent toujours plus de place, d’argent et de considération pour les hommes.

      On peut aller un peu plus loin, en suivant le fil des propos de Maxime Gaget, qui va jusqu’à regretter une certaine « stigmatisation » des auteurs de violences conjugales :

      « Si une femme battue se défend, elle va susciter l’empathie. Si j’avais touché Nadia, je serais passé pour un monstre. Ça aurait été sa parole contre la mienne. [35] »

      Les masculinistes tirent un autre bénéfice de cette focalisation des débats sur le faux problème des « hommes battus ». L’enjeu ici, est de garantir l’impunité des auteurs de violences conjugales, et des violences exercées par les hommes en tant que groupe social contre les femmes en tant que groupe social. Les masculinistes défendent donc les multiples permis d’exercer des violences et de tuer que possèdent les hommes.

      Cela n’a rien d’étonnant puisque le masculinisme est un mouvement de défense des privilèges des dominants. En outre, les masculinistes protègent évidemment leurs propres arrières, étant bien souvent eux-mêmes, des auteurs de violences.

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      Ici un exemples le procès masculiniste qui vise à maintenir les privilèges et la domination masculine en détournant le discours féministe à leur bénéfice.
      http://www.lemonde.fr/argent/article/2016/07/05/retraite-les-avantages-reserves-aux-meres-une-nouvelle-fois-devant-la-justic
      Retraite : les avantages réservés aux mères une nouvelle fois devant la justice

      En 2006, M. X, chirurgien-dentiste, 55 ans, informe sa caisse de retraite qu’il souhaite bénéficier dès 61 ans d’une pension complémentaire non minorée. Or, dans son régime, la Caisse autonome de retraite des chirurgiens-dentistes et sages-femmes (CARCDSF), la complémentaire ne peut être touchée sans abattement qu’à 65 ans pour les personnes de sa génération.

      En fait, ce père de quatre enfants entend profiter d’une disposition réservée aux mères chirurgiens-dentistes : elles peuvent toucher leur complémentaire sans minoration avant l’âge normal (prévue à l’article 20 des statuts de la Caisse alors en vigueur), avec un an d’anticipation possible par enfant.

      Persévérant, il réitérera sa demande début 2010 et fin 2011, sans obtenir gain de cause. Il saisira une juridiction de sécurité sociale, qui le déboutera aussi.
      Discrimination à l’égard des hommes

      Mais en 2015, la cour d’appel de Nîmes juge que notre assuré pouvait effectivement faire valoir ses droits à la retraite à 61 ans sans minoration, retenant que l’article 20 en cause établissait une discrimination non justifiée à l’égard des hommes.

  • Le mythe des hommes battus | le Collectif Antimasculiniste île de france
    http://lmsi.net/Le-mythe-des-hommes-battus

    Entre la sortie du livre de Maxime Gaget en février, Ma compagne mon bourreau, et le procès de Jacqueline Sauvage en décembre [1], la ritournelle de l’année 2015 aurait pu être « hommes battus, femmes violentes [2] ». Les avancées matérielles et idéologiques des masculinistes [3] sont réelles sur ce terrain. Il s’agit pour eux de contester les ressources institutionnelles et économiques conquises par les luttes féministes ; mais aussi de renverser les analyses féministes du système patriarcal en présentant les hommes [4] comme victimes d’un phénomène selon eux massif et tabou : les violences conjugales exercées par les femmes [5]. Source : Les mots sont (...)