Walk on The Waters Side : rencontre avec John Waters
▻https://www.franceculture.fr/emissions/mauvais-genres/walk-waters-side-rencontre-avec-john-waters
▻https://www.actes-sud.fr/catalogue/litterature/m-je-sais-tout
Walk on The Waters Side : rencontre avec John Waters
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La bande-originale de John Waters
▻https://www.fip.fr/emissions/certains-l-aiment-fip/la-bande-originale-de-john-waters
« Ne faites pas les idiots, faites les rebelles ! Bougez-vous, foutez la merde, quel que soit le pouvoir en place. L’agitation est une fontaine de jouvence. Qu’elle coule à flots. » glisse l’éternel provocateur filiforme en forme de conclusion. Surnommé le "Pape du trash" par l’écrivain William S. Burroughs ou encore le "Prince du vomi" , le cinéaste de soixante-quatorze ans fait figure d’icône de l’art underground américain avec son œuvre aussi iconoclaste qu’intelligente avec une douzaine de films en totale rupture avec les conventions et le bon goût.
Alors qu’un récent ouvrage, « La Forêt » est paru il y a quelques mois et qu’une exposition de ses récents travaux ouvre à la Galerie Martel à Paris, Mauvais Genres s’entretient avec Thomas Ott, artiste zurichois et maître de l’art singulier et virtuose de la carte à gratter...
▻https://www.franceculture.fr/emissions/mauvais-genres/les-sombres-mondes-de-thomas-ott
De Rusty Brown à Promethéa : le Noël BD de Mauvais Genres
▻https://www.franceculture.fr/emissions/mauvais-genres/de-rusty-brown-a-promethea-le-noel-bd-de-mauvais-genres
Pour tordre le cou à la morosité et pulvériser l’ennui, Mauvais Genres dispose de quelques puissants atouts cartonnés, en couleur et de grand format dont nous ferons les honneurs en cette émission de l’Avant...
▻https://www.editionslatableronde.fr/allez-hop/9791037106889
▻https://www.editionslatableronde.fr/deux-manches-et-la-belle/9791037105059
▻https://martindehalleux.com
▻https://editionsrevival.fr
#bandes_dessinées #thomas_ott #lynd_ward #alan_moore #wallace_wood #chris_ware #milt_gross #william_gropper
merde, j’apprends la mort de Richard Corben en écoutant mauvais genre.
▻https://next.liberation.fr/culture/2020/12/10/mort-de-richard-corben-bedeaste-americain_1808293
▻https://www.telerama.fr/livre/richard-corben-grand-maitre-de-la-bd-fantastique-est-mort-6767982.php
▻https://www.bedetheque.com/auteur-2648-BD-Corben-Richard.html
Richard Corben (1940 - 2020)
Délirium son éditeur en France
▻https://labeldelirium.com/richard-corben-1940-2020
Son dernier titre, MURKY WORLD, qui vient tout juste de paraître (Novembre 2020) avant même la fin de sa parution dans le magazine Heavy Metal aux US, est rassemblée dans un recueil exclusif en France à ce jour et est une œuvre testament, sorte de boucle initiatique ouverte, graphiquement époustouflante, sur laquelle il travaillait depuis 2011.
►https://seenthis.net/messages/662849
Dona Corben sur leur site corbencomicart.com
►http://www.corbencomicart.com/index.html
It is with great sorrow and loss that I must share the sad news that #Richard_Corben died Dec 2, 2020 following heart surgery. He will be missed tremendously by his family, his friends, and his fans.
Richard was very appreciative of the love for his art that was shown by you, his fans. Your support over the decades meant a great deal to him. He tried to repay your support by working diligently on each piece of art going out to you. Although Richard has left us, his work will live on and his memory will live always in our hearts.
I will continue to conduct sales of Richard’s art through the Corben Studios website at corbencomicart.com. I will also be managing the ongoing process of publishing his work internationally. Please give me and my family a little time to collect ourselves and we’ll get back with you in 2021.
Un petit retour sur Tumblr où les images de R.Corben sont prolifiques. Depuis la triste nouvelle de sa mort, c’est une apothéose.
Un travail d’une facture éblouissante, digne des plus grands peintres. © Richard Corben
▻https://www.actuabd.com/Pape-du-grotesque-et-de-l-Underground-Richard-Corben-est-decede
Pas encore de page dédiée, mais dans le programme de Cinémed, il y a les films programmés pour Nuit en enfer, à l’utopia de #Montpellier, vendredi 23 octobre :
– The Hunt, Craig Zobel, 2020
– Shakespeare’s Shitstorm, Lloyd Kaufman, 2020
– Docteur Jekyll et Sister Hyde, Roy Ward Baker, 1971
– Le Loup-garou de Londres, John Landis, 1981
– Les Trois visages de la peur, Mario Bava, 1963
Honnêtement, je ne sais pas comment ça va se goupiller cette année avec le Covid, parce qu’enfermés toute une nuit, en automne, dans un cinéma pas bien grand, je vois pas comment ça pourrait bien se passer.
J’hésite à aller au cinéma, je vais plutôt écouter la radio.
▻https://www.franceculture.fr/emissions/mauvais-genres/de-funes-a-la-folie
Pareil. Normalement la Nuit en enfer de Cinémed, c’est une de nos sorties rituelles à Montpellier. Mais cette année, on se sent pas du tout d’aller s’enfermer dans un cluster étudiant… (cela au cas où une telle manifestation aurait encore lieu fin octobre…)
Dans les archives de Chéribibi que je soupçonne nombreuse pour au moins xx numéros jusqu’à ce que mort s’en suive et au-delà. La conversation avec Martine Beswick & Caroline Munro dans le n°10, retranscrite par DPC, le taulier de la publication à l’occasion de l’incontournable rencard cinéphilique parigot de L’étrange Festival de 2013, m’avait échappé. La causerie avec ces dames, nées respectivement en 1941 et 1949, est savoureuse à plus d’un titre.
Causerie avec Martine Beswick & Caroline Munro
Le choc des étoiles !
▻https://seenthis.net/messages/679594
Nous n’avons guère eu le temps d’évoquer avec Martine l’étrange cas de Dr Jekyll & Sister Hyde. Pourtant cette habile variante du roman culte de Robert Louis Stevenson (The Strange Case of Dr Jekyll and Mr Hyde, 1886) est le chef d’œuvre de Roy Ward Baker, réal’ entre autres de troublez-moi ce soir (1952) avec Christopher Lee et Les Cicatrices de Dracula (70) avec Marilyn Monroe… ou l’inverse. Le script de Brian Clemens, scénariste de la série Chapeau Melon & Bottes de Cuir (qui mettait déjà en valeur des femmes de tête), narre la recherche d’un élixir de vie à base d’hormones femelles par un Dr Jekyll (Ralph Bates) prêt à tout pour se fournir en organes féminins. Y compris recourir aux tristement célèbres profanateurs de sépultures Burke & Hare, puis trucider lui-même les prostituées de Whitechapel, transformé par sa potion en Jack l’éventreur en jupons. En un ingénieux plan-séquence, la métamorphose attendue dévoile une Sister Hyde fatale (Martine Beswick) qui mettra en émoi le voisinage, dont un sosie de Sarkozy ! Féminiser le personnage de Stevenson n’est pas nouveau (Miss Jekyll & Madame Hyde de Charles Gaskill, 1915 ; Daughter of Dr Jekyll d’Edgar G. Ulmer, 1957, et le prochain Madame Hyde de Serge Bozon avec Isabelle Hupert), mais le faire changer de sexe introduit un sous-texte audacieux sur l’androgynéité, voire l’homosexualité refoulée (loin des gags vaseux du Dr Jekyll & Ms Hyde de David Price, 1995) Comme dit le professeur Robertson, ami de Jekyll, au poulet chargé de l’enquête, « It’s a queer business sergeant, very queer. » (jeu de mot sur le double sens de queer : bizarre ou gay). Un chef d’œuvre vous dis-je.
Et ça tombe bien car en ce sombre et humide mois de novembre, il y a une mini-rétrospective de cinq films cultes de la Hammer au ciné TNB à Rennes. Comme je n’ai pas mis les pieds dans un cinoche depuis ce que vous savez. Je crois que je vais faire une entorse à mes bonnes résolutions en allant visionner ce Dr Jekyll and Sister Hyde quitte à choper la maladie du siècle à défaut d’un élixir d’immortalité.
▻https://www.t-n-b.fr/programmation/cinema/docteur-jekyll-et-sister-hyde
Défense et illustration de la « contre-bande », par Morvandiau (Le Monde diplomatique, mai 2020)
▻https://www.monde-diplomatique.fr/2020/05/MORVANDIAU/61738
De Marjane Satrapi à Lewis Trondheim, une #bande_dessinée alternative s’est imposée, héritière des pionniers des années 1970. Portée par de petites structures souvent associatives, elle a ouvert un champ esthétique inédit en favorisant les auteurs complets, scénaristes et illustrateurs. Son succès permet aujourd’hui à ceux-ci de faire entendre la question de leur rétribution.
Utopia Forever une exposition de Martes Bathori -
▻https://www.artsfactory.net/index.php/martes-bathori
▻https://www.facebook.com/events/1308198809519759
Centrée sur ses deux nouveaux ouvrages, l’exposition de Martes Bathori nous plonge dans le quotidien pas toujours rose de Lola Becker - future star des Studios Hamprod - dont le parcours semé d’embûches réservera bien des émotions aux visiteurs comme aux lecteurs. La scénographie - spécialement conçue pour la galerie - dévoile avec un ensemble de dessins, sculptures et planches de bande dessinée un univers des plus singuliers, où la « Ferme des Animaux » de George Orwell croise l’expressionnisme de George Grosz et Otto Dix.
▻http://ionedition.net/livres/utopia-forever
▻https://www.thehoochiecoochie.com/catalogue/livres/hors-collection/277-martes-bathori-lola-reine-des-porcs
« Lola reine des porcs »
“ Cette nuit, il y aura des affrontements, il y aura des blessés et des morts. Il y aura la volonté farouche d’un peuple de mettre à bas ses dirigeants. ”
▻http://www.agullo-editions.com
"La fabrique de la terreur" : rencontre avec Frédéric Paulin
▻https://www.franceculture.fr/emissions/mauvais-genres/frederic-paulin
Festival International de la BD d’Angoulême 2020 : Calvo, Wallace Wood, Nicole Claveloux
▻https://www.franceculture.fr/emissions/mauvais-genres/festival-international-de-la-bd-dangouleme-2020-calvo-wallace-wood-cha
L’ami @lefayot nous a fait part du décès de l’actrice Dyanne Thorne (1936-2020), « célèbre » pour ses rôles dans ce momument du bon goût que fut le nazisploitation : Ilsa, la louve des SS (1975) (« She committed crimes so terrible… even the SS feared her ! »), Ilsa, gardienne du harem (1976) et Ilsa, la tigresse du goulag (1977), et un Jess Franco de haute tenue : Greta, la tortionnaire (1977).
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Dyanne_Thorne
Tu sais que j’ai un goût pour le #cinéma_barré, mais là on est vraiment dans le navet craspec, dont l’affiche est largement mieux faite que le film lui-même…
Le titre italien (la donna bestia) est tellement mieux.
Les specialistes du « on peut plus rien dire/montrer » ont raison sur ce coup là : on pourrait plus. Encore que Mattei ait sorti un WIP en 2000 et je sais plus qui un crossover werewolf/WIP un peu plus tard.
Même toi et moi nous sommes sentis obligés de préciser que c’est tout même très crapoteux…
Pour le crossover, du coup je découvre un DtV de 2006, sobrement intitulé « Werewolf in a Womens Prison » :
▻https://www.imdb.com/title/tt0815258
▻https://www.youtube.com/watch?v=aGdv0x02rUI
Mais de mémoire, je pensais évidemment au fameux Werewolf Women of the SS, fausse bande annonce par Rob Zombie (2007), insérée dans les Planet Terror et Death Proof de Tarantino et Rodriguez.
▻https://www.youtube.com/watch?v=a2EMkIfB9jQ
Sinon, pour une liste de, euh, chefs-d’œuvres du nazisploitation, il y a celle de Sens Critique qui m’a l’air bien complète :
▻https://www.senscritique.com/liste/Nazisploitation/1196667
Ce qui est assez étonnant, c’est que ce genre ultra-craspec a plus ou moins été lancé comme déclinaison bis (d’où le terme : « exploitation ») de Portier de nuit, (Liliana Cavani, 1974) avec Charlotte Rampling, et qu’on y classe généralement aussi le Salo de Pasolini (1975). Et dans ce lot de séries B péraves, un des moins mauvais est le Salon Kitty de Tinto Brass (1976).
Pour le werewolf, c’est bien celui-ci (jeff leroy) et dans le gestaporn, on retrouve evidemment Mattei, avec KZ9, à la fois tera-craspec et totalement risible. Mais faut reconnaitre que ça changeait de Claude Sautet.
A noter qu’il y a 10/15 ans de cela, le responsable de la programmation du bis a la cinémathèque avait reussi a coller 2 seances WIP la même année.
On savait où passait nos impôts en ce temps là...
Dyanne Thorne, la Marlène Dietrich du nanar.
▻http://www.nanarland.com/acteurs/acteur-dyannethorne-dyanne-thorne.html
Attachée au cinéma d’exploitation dans ce qu’il eut de plus bas,
Dyanne aura eu le privilège d’incarner tout à la fois les fantasmes inavouables de certains spectateurs et le délire le plus profond des amateurs de nanar.
Dans le genre cinéma barré, Norbert Moutier est aussi décédé en janvier.
Figure tutélaire du fanzinat français, dévoué au cinéma bis, Norbert Moutier est décédé en janvier 2020. Romancier gore, tenancier d’un vidéoclub mythique à Paris, il était aussi cinéaste, trouvant dans la vidéo les moyens modestes d’assouvir ses rêves. Signés N.G. Mount, Trépanator, Alien Platoon, Dinosaur from the Deep et Le Syndrome d’Edgar Poe sont les fleurons d’une filmographie folle qui le porta même en Californie pour une authentique série Z américaine, Opération Las Végas.
▻https://www.franceculture.fr/emissions/mauvais-genres/voir-geneve-et-mourir-rencontre-avec-joseph-incardona
Norbert Moutier, ah zut. J’étais allé (une fois…) dans sa boutique B.D.Bis. J’avais acheté 3 Monster Bis (2 Jess Franco et un Jean Rollin), que je conserve toujours religieusement ici dans mon bureau.
D’après son pullover, je pense que c’était à l’époque de cet entretien :
▻https://www.youtube.com/watch?v=TeNOgvJoUyc
Alors pour les films, je dois reconnaître que c’est pas du tout ma tasse de thé. (Même si je trouve ça très sympathique, je suis pas amateur de Z.) Même si Jean Rollin jouait dans Trépanator (raison pour laquelle j’ai vu le film, malheureusement.)
Oh, mais alors vraiment, ohhhh : Opération Las Vegas en version italienne :
▻https://www.dailymotion.com/video/xteebq
50 nuances de Green
▻https://www.franceculture.fr/emissions/mauvais-genres/le-journal-integral-de-julien-green
Cauchemars charnels : Charles Burns, Charles Forsman, Anne van der Linden, David Prudhomme
▻https://www.franceculture.fr/emissions/mauvais-genres/graphpunks-et-noirs-dessins-charles-burns-xavier-gilles-neret-0
Marche et démarche.
une histoire de la chaussure
▻https://madparis.fr/francais/musees/musee-des-arts-decoratifs/expositions/expositions-en-cours/marche-et-demarche-une-histoire-de-la-chaussure
Maison Clairvoy, prototype de la paire de chaussures de clowns de Warren Zavatta, Paris, 2009-2010
Duo d’excommuniés : Siné et Artaud (1 heure)
François Angelier, France Culture, le 23 février 2019
▻https://www.franceculture.fr/emissions/mauvais-genres/duo-dexcommunies-sine-et-artaud
La partie sur Siné est entre 11 et 49 minutes...
#Siné
Aussi la chronique de Christophe Bier un peu réac à la fin sur le livre Sexe, race & colonies, de Pascal BLANCHARD, Nicolas BANCEL, Gilles BOËTSCH, Dominic THOMAS, Christelle TARAUD dont on a déjà parlé ici :
►https://seenthis.net/messages/725525
État d’alerte, en ce samedi, à Mauvais Genres qui reçoit celui qui est sans doute, à l’heure présente, le plus grand auteur de #roman_noir au monde : l’écrivain américain #Don_Winslow. Auteur des mythiques « La Griffe du chien » et « Cartel », père de personnages hors norme tels Frankie Machine ou Bobby Z., il publie, dans la collection « Noir » de Harper Collins, « Corruption » ou la descente aux enfers de Denny Malone, flic d’élite de la police new-yorkaise, « roi » de Manhattan North, chevalier jadis blanc de la lutte anti-drogue devenu un ripou puis une balance. Porté, sur près de 600 pages, par une écriture pulsante et électrique, des dialogues au cutter, ce roman nous narre la décadence progressive et inexorable d’un guerrier gagné par ce qu’il s’était voué à combattre : le règne du crime et de l’argent sale. Un monument.
▻https://www.franceculture.fr/emissions/mauvais-genres/la-marche-a-labime-rencontre-avec-don-winslow
Excusez-moi pour la redondance, mais je n’arrive pas à bien me servir du « +SeenThis ».
▻https://www.franceculture.fr/emissions/mauvais-genres/requiem-a-deux-voies-pour-une-amerique-enfuie-we-blew-it-de-jean-bapti
Merci pour ces informations. Le SendThis n’a pas fonctionné dans le cas du lien à France-culture, il mange le post spécifique (requiem-a ...) et renvoie donc à la page générale de « Mauvais genre ». J’en déduis que la prochaine fois je devrais surveiller le lien fourni par SendThis et le compléter si nécessaire.
Signé Jean-Loup Grosdard
Complice de Jean-Patrick Manchette avec qui il « invente » le néo-polar, Jean-Pierre Bastid réalisa avec des copains un polar vicieux, une farce gigantesque et anarchisante qui secoua la croisette du festival de Cannes en 1966 : Massacre pour une orgie . Le film fut totalement interdit en France, mais exploité un peu partout, dans les salles interlopes d’Europe et aux Etats-Unis. Personne n’avait pu revoir une copie d’époque. Le Cinéma Nova à Bruxelles @cinema en a miraculeusement retrouvé une dans une cave humide.
#cinéma
La chronique de Christophe Bier : ▻https://www.franceculture.fr/emissions/mauvais-genres/les-coeurs-des-amazones-rencontre-avec-christian-rossi-et-geraldine-bi
« Massacre pour une orgie, c’est la pierre de Rosette du cinéma de #sexploitation qui attend encore d’être déchiffrée. C’est un rêve vicieux en noir et blanc, un voyage lysergique licencieux, un collage caillouteux invraisemblable qui vire au film noir surréel et épique. Sexe, drogue, sadisme et nudité. L’underground s’envoie en l’air avec le film d’art… » (Frédéric Thibaut, Cinérotica n°3, 2008). Officiellement produit au Luxembourg où la législation était plus souple qu’en France, ce film érotique de gangsters, premier long métrage de Jean-Pierre Bastid (sous le pseudo de Jean-Loup Grosdard, « pour saluer le seul cinéaste de la Nouvelle Vague qui m’émerveillait »), n’échappa pas à la censure gaulliste. Le négatif fut saisit au laboratoire et « Massacre pour une orgie » interdit en salles par la Commission de contrôle, dont un membre écrivit : « Le film est à interdire totalement et le réalisateur est à interner ». Les copies ayant apparemment toutes disparues, nous sommes heureux de ne pas devoir vous montrer la version anglophone du film, expurgée de passages jugés outrageux par le distributeur américain qui pour compléter le massacre y ajouta des dialogues de son cru. À force de recherches obstinées et d’une bonne dose de chance, nous avons fini par mettre la main sur la perle rare : une copie 35mm ! Sous-titrée en néerlandais, s’il vous plaît…
▻http://www.nova-cinema.org/prog/2018/164-laissez-bronzer-les-cadavres/autour-des-cadavres/article/massacre-pour-une-orgie#article-19239
Disponible en librairie tous les trois mois pour des anthologies de l’imaginaire. En ligne chaque jour pour des articles et feuilletons inédits. Prochainement en livres pour des essais et recueils littéraires ou de bandes-dessinées. Bienvenue sur Carbone, revue transmédia dédiée à la pop culture et la création littéraire, illustrée et interactive.
#trimestriel #BD #web #carbone
Somptueuse extension (et variation) du magazine web Carbone.ink, la revue Carbone dresse, dans son premier numéro, l’actualité d’un des thèmes fondamentaux de l’imaginaire tout azimut : la carte au trésor. d’Homère à Tezuka, en passant (entre autres) par Defoe, Stevenson, Westworld, Dick, Spielberg et Nolan, toutes les cartes sont déployés, d’orientation et de désorientation, tous les trésors évoqués, des ducats d’or au vide sidéral. Son directeur, Raphaël Penasa et de ses collaborateurs Yal Sadat sont les invités de Mauvais Genres.
▻https://www.franceculture.fr/emissions/mauvais-genres/tresors-a-la-carte-rencontre-avec-la-revue-carbone
Alors que la Cinémathèque consacre au réalisateur de #Freaks, du 14 février au 4 mars, une ample rétrospective, #Mauvais_Genres explorera une nouvelle fois les arcanes d’un de ses #cinéastes fétiches, univers où triomphe l’amour des monstres moraux et des prodiges anatomiques, le goût de l’illusion, des chausse-trapes, du maquillage et du mensonge, un monde nocturne et poisseux, centré autour de la figure de l’acteur Lon Chaney, l’homme aux cent mille visages.
#Tod_Browning #Freaks_House
▻https://www.franceculture.fr/emissions/mauvais-genres/freak-house-a-la-rencontre-de-tod-browning
L’Encyclopédie pratique des mauvais genres constitue un #abécédaire illustré inédit qui réunit 26 récits nous immergeant dans l’univers d’artistes underground. Soit autant de portraits que de lettres de l’alphabet qui nous ouvrent les portes de mondes parallèles et étranges, intimes et fantasmatiques. Au fil des pages se dessine un paysage créatif de pratiques et de modes de vie à la marge auquel chaque artiste insuffle une dimension tantôt sombre tantôt décalée mais toujours viscéralement poétique.
Fruit d’une #chronique_radiophonique tenue par Céline du Chéné sur France Culture, ce livre, richement illustré de photographies, paraîtra à l’occasion des 20 ans de l’émission culte Mauvais genres.
#Céline_DU_CHÉNÉ #mauvais_genre #encyclopédie #nada_éditions
▻http://www.nada-editions.fr/?product=encyclopedie-pratique-des-mauvais-genres
▻https://www.franceculture.fr/personne-celine-du-chene.html
▻https://www.franceculture.fr/emissions/mauvais-genres/saison-28-08-2017-08-07-2018
▻https://www.franceculture.fr/emissions/pas-si-betes-la-chronique-du-monde-sonore-animal
Dans la tête d’Alan Moore - Culture et pop | ARTE
►https://www.arte.tv/fr/videos/RC-014342/dans-la-tete-d-alan-moore
Ce soir pour sa rentrée des classes Mauvais Genres reçoit Claro, traducteur du gargantuesque Jérusalem d’Alan Moore.
▻https://www.franceculture.fr/emissions/mauvais-genres/conclave-de-mages-et-choeur-de-bardes-alan-moore-claro-pacome-thiellem
@mad_meg art_menstruel, Un tag de circonstance meilleur que le tien qu’on peut interpréter comme les règles de l’art. L’art sans règles c’est encore mieux.
« l’amour du travail bien fait. » Sans être gougnafier, je n’aime tout simplement pas le travail
la source du lien :
The menstrual cycle is just non-violent blood that flows from our body. Not just a feminist manifesto, but a journey into the world and the bodies of women, without taboos. With a completely unlimited scope.
Let’s break the taboo: Period.
viens de l’émission mauvais genre par François Angelier sur France cuculture.
▻https://www.franceculture.fr/emissions/mauvais-genres/pornarina-ou-la-prostituee-tete-de-cheval
Je viens de terminer Latium de Romain Lacuzeau (2 tomes, sorti fin 2016). Un gros roman de #sf avec un concept marrant :
▻http://www.actusf.com/spip/Interview-2016-Romain-Lucazau-pour.html
▻http://www.actusf.com/spip/IMG/image/jean-laurent/latium.JPG
Une image mentale plutôt qu’une idée. Des princes et des princesses à la mode antique, très beaux, très froids et calculateurs, se livrant à des intrigues et des combats, dans l’espace, avec des palais à colonnes et des cultes païens. Un « trip » au croisement entre space-opera et Antiquité revisitée, pour ainsi dire
Toute l’intrigue sert à justifier ce concept : Latium se déroule dans un futur lointain, mais pas notre futur. Il s’agit d’une uchronie, où un empire romain gréco-latin a conquis le monde, puis le système solaire. Les intelligences artificielles survivantes de l’humanité héritent de cette culture-là.
Je ne suis pas habituellement un lecteur de romans, alors je ne vais pas trop me risquer à émettre une critique détaillée. Je me suis bien amusé, j’ai aimé les références classiques, la philosophie classique… Après j’ai regretté quelques difficultés dans le rythme (notamment le premier tome parfois un peu long, et quasiment tout se passe dans le second – héroïque et tout…), mais dans l’ensemble j’y ai pris beaucoup de plaisir. J’ai découvert le livre par une interview de l’auteur sur France Cul ou France Inter, je ne sais plus, et le type disait s’être amusé lui-même. Je crois que ça passe dans le bouquin.
Ah, j’ai trouvé l’émission de France Cul :
▻https://www.franceculture.fr/emissions/mauvais-genres/mauvais-genres-samedi-17-decembre-2016
Premier roman de Romain Lucazeau, Latium parvient à fondre et fusionner la culture la plus classique (Corneille, Leibniz), avec les ambitions visionnaires du space-opéra hérité de Dan Simmons ou Iain Banks. Évocation érudite des cultures antiques et de leurs mythologies, visions cosmiques et saga technologique, ce roman-fleuve campe un univers où, l’homme exterminé, règne un peuple d’automates intelligents, aristocratie spatiale, que vient menacer une future invasion extra-terrestre.