Choron | du9, l’autre bande dessinée
▻https://www.du9.org/breve-visuel/choron
#illustration Laurent Lolmède
Choron | du9, l’autre bande dessinée
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Goossens, sorti de nulle part - Festival 2023
▻https://festival.quaidesbulles.com/exposition/goossens-sorti-de-nulle-part
En 1997, le Grand Prix de la ville d’Angoulême qui couronne chaque année un auteur emblématique de la profession, est pour la première fois attribué par l’ensemble de la profession. Le premier lauréat de ce nouveau mode d’élection est #Daniel_Goossens. C’est dire si ce discret pilier du journal #Fluide_Glacial est incontournable et adulé de ses pairs. Il reste pourtant mystérieusement peu connu du grand public.
l’Évangile selon Saint Daniel ?
▻https://www.du9.org/chronique/sacre-comique
Joe Matt, Acclaimed Creator of Peepshow, Passes Away at Age 60
▻https://www.cbr.com/joe-matt-acclaimed-peepshow-creator-obituary
Joe Matt, the multiple Eisner-nominated cartoonist of the acclaimed autobiographical comic book series, Peepshow, has passed away at the age of 60
RIP #Joe_Matt (1963 - 2023) #du9
▻https://www.du9.org/breve-visuel/joe-matt-1963-2023
Joe Matt & The Comics Journal
▻https://www.tcj.com/topic/joe-matt
William Friedkin, réalisateur de « L’Exorciste », est mort
▻https://www.lemonde.fr/culture/article/2023/08/07/william-friedkin-realisateur-de-l-exorciste-est-mort_6184736_3246.html
William Friedkin, réalisateur de « L’Exorciste », est mort
L’Américain, oscarisé en 1972 avec le film « French Connection », est décédé à 87 ans.
Le Monde
Publié aujourd’hui à 19h31
Le cinéaste américain Willian Friedkin est mort lundi 7 aoûtà Los Angeles, a déclaré sa femme Sherry Lansing au média américain The Hollywood Reporter. Il avait 87 ans. Célèbre pour son film d’horreur L’Exorciste (1973), il avait remporté deux Oscars - meilleur réalisateur et meilleur film - en 1972 avec le film French Connection, décrivant le réseau d’importation d’héroïne depuis la France
L’exorciste, pour moi un chef d’œuvre absolu du genre. Je l’ai vu alors que je n’avais pas l’âge et j’ai été fortement impressionné, comme tout le monde à l’époque. Mes gamins l’ont vu sur le web, ils étaient ados, aussi, et l’ont trouvé complètement nul, sans que ça leur fasse le moindre effet.
C’est exactement ça @vanderling
L’exorsiste désormais c’est un GIF animé et c’est complètement tarte :-) surtout quand le réel est autrement plus flippant
Mes gamins l’ont vu sur le web, ils étaient ados, aussi, et l’ont trouvé complètement nul, sans que ça leur fasse le moindre effet.
C’est marrant, constat similaire de @philippe_de_jonckheere à propos d’Alien (discussion de 2017) :
▻https://seenthis.net/messages/565023
Maintenant j’aimerais bien à l’inverse que vos gamins disent quels sont les films qui leur font vraiment peur. Histoire de savoir quels sont les critères d’un film qui fait peur aujourd’hui. (Parce qu’une grosse partie des choses qui « font peur » aujourd’hui, perso je trouve ça pète-bonbon, entre torture porn et jump-scare à deux balles.) Mais si on accepte de se faire peur avec, je sais pas, Rec (2007), The Descent (2005), Hérédité (2018)… j’ai du mal à croire qu’on ne serait pas aussi pris par un (bon) classique de l’horreur des années 70.
J’ai tendance à suspecter qu’outre un montage généralement plus rapide de nos jours (certains classiques devenant trop « lents »), avec nos gosses il y a largement une question d’attitude face au film : par exemple quelle suspension de l’incrédulité est-on prêt à consentir quand on sait que c’est un vieux film, que c’est un classique, que les parents ont dit que « quand j’étais jeune… »…
(Je n’évacue pas non plus l’idée que, oui, les temps changent, et qu’il est assez difficile d’être totalement terrifié en regardant Nosferatu.)
Bah une fois passé l’adolescence, en tous cas pour ce qui concerne mes gosses, iels sont passé·es à autre chose. Plus vraiment d’intérêt pour le « pur » genre horreur.
Rec, que tu évoques, par exemple, moi ça m’a bien plu mais pour iels c’était « bof, bof... » voire « carrément chiant ».
Heroic fantasy (avec notamment l’inévitable Game of Thrones) a pris le relais pour mon fils (ma fille déteste ça et préfère des trucs plus sociaux), sachant que le genre est complètement intergénérationnel (je connais pleins de retraités qui flashent complètement dessus et j’avoue que ça m’a bien plu). Effectivement on voit que le truc a été étudié de fond en comble point de vue marketing par l’industrie pour attirer tout le monde, avec une forte compatibilité sur l’horreur. On y trouve non seulement les rebondissements, propres au séries, pour décrire les luttes de pouvoir et les désormais indispensables évocations de la « diversité » d’origine et de genre mais surtout tout un tas d’icones spécifiques aux anciens films d’horreur : des créatures monstrueuses, des bastons, des dragons, du cul... Toutes les cases sont cochées mon colonel.
Ado, j’étais un vrai fan des films d’horreur. J’allais au quartier latin au Stix, un cinéma spécialisé (y avait un décorum complètement naze qui ressemblait aux installations qu’on voit aujourd’hui pour Halloween dans les boutiques). J’ai vu toute une collection d’authentiques nanars qui faisaient partie de la culture populaire de l’époque sans se poser la question de savoir si c’était du second degré. Hors sujet, depuis longtemps !
Tout ceci, à présent, fait partie de la culture des grandes personnes, avec Oscars et paillettes, un truc impensable à l’époque.
Sinon, totalement d’accord avec toi avec les contenus archi trash et pas du tout amusants, en termes d’exploitation humaine et de propagation idéologique qu’on trouve sur le web, en particulier sur le webporn le plus ordinaire.
Mais le genre « horreur » reste un des principaux genre des productions ricaines. C’est assez énorme, à la fois en nombre de films, mais aussi en terme de consommation (box office cinéma et streaming). Et ça va du navet (sur les sites de torrent, les navets d’horreur, ça doit être un tiers de la production…) au vraiment bon film (par exemple Nope de Jordan Peele en 2022).
Donc il y a bien des gens qui consomment ce genre. Pas juste les vieux comme nous, à qui ça ne viendrait pas à l’idée de se mater tous ces Direct 2 Video à deux balles.
Je te mets juste la première page « horreur » d’un site de torrent (et mine de rien il y a 7500 films dans cette catégorie !)…
Sinon, je suis un gros fana de #cinéma_barré (un de mes thèmes sur Seenthis), je fais partie des neuneus qui prennent les films de Jean Rollin et Jess Franco (par exemple) au sérieux, et pas du tout au second degré.
Par contre, le Styx, c’est la génération d’avant moi : d’après les interwebz, le cinéma change de nom de 1980 et ferme définitivement en 1982. En mars 1982, j’avais encore 11 ans, alors bon, à moins que le Styx ait passé Rox et Rouky, y’a aucune chance que j’y ai mis les pieds :-))
J’ai le souvenir d’ Alien le 8ème passager, à sa sortie, surtout du retour en mobylette avec les copain.e.s. L’hiver, la nuit… encore plus éprouvant que le film. Pour l’anecdote de @philippe_de_jonckheere, il m’est arrivé la même chose avec Rec (2007) sauf que j’avais 42 ans et que j’ai regardé sous mon lit avant de me coucher. J’en ai parlé à ma fille qui du coup a chopé les miquettes aussi. Elle n’est pas trop cinéphile mais je l’ai traumatisé, alors qu’elle avait une dizaine d’années, en l’accompagnant voir Mars Attaks ! Elle en avait fait pipi dans sa culotte. Le dernier film qu’on a vu ensemble au ciné Grave mais ce n’était plus une gamine.
▻https://www.premiere.fr/film/Grave
@arno tu as tout à fait raison, le genre « horreur » est aujourd’hui un gros secteur des blockbusters. Sauf erreur de ma part, l’Exorciste puis les Dents de la mer ont d’ailleurs été parmi les premières grosses productions industrielles correspondant au modèle que tu décris et qui semble effectivement faire encore recette.
En fait, ce que j’évoquais (et que j’ai eu le temps de développer parce qu’il fallait que je quitte le clavier) ça concerne plus les vieilles productions un peu craignos des années 60-70 dont se sont nourris Tarantino, Burton... et qui sont devenues l’objet de vraies « œuvres d’art » dûment estampillées, à défaut de l’être elles-mêmes. Ceci étant j’adore Burton et Tarantino !
Justement, @vanderling je me souviens que chez nous, on s’est tous payé une super rigolade en famille quand Mars Attack est passé à la télé. De mémoire iels devaient avoir 10 12 ans.
Quand j’ai vu l’un des classiques d’horreur des années 60 - La nuits des morts vivants - j’étais jeune adulte avec deux potes (et quelques pétards dans la tête) il y a eu trois comportements typiques qu’on peut avoir quand on regarde un film d’horreur : l’un était mort de rire (il n’était pas du tout rentré dedans), l’autre était mort de trouille (lui, par contre était complètement rentré dedans au point de s’embarquer en mauvais trip) et moi j’attendais avec impatience les moments où viendraient les émotions pour de bon (j’étais rentré dedans de bon cœur mais j’étais resté sur ma faim), car j’ai trouvé que le film n’était pas si bon que ça (même si le propos critique est très intéressant).
@cabou à propos de « massacre à la scie circulaire » (si ça se trouve ce film existe vraiment) ▻https://seenthis.net/messages/1013392#message1013395 là ce n’est plus du cinéma mais la réalité.
Une planche de Massimo Mattioli issue de « Squeak the Mouse » qui illustre sublimement le film culte de Tobe Hooper.
▻https://www.du9.org/breve-visuel/sans-les-mots-12
Dario Argento le magicien de la peur
▻https://fuckingcinephiles.blogspot.com/2023/07/critiqueressortie-retrospective-dario.html
Rétrospective #Dario_Argento - Les six visages de la peur : L’Oiseau au plumage de cristal (1970), Le Chat à neuf queues (1971), Les Frissons de l’angoisse (1975), Ténèbres (1982), Phenomena (1985) et Opera (1987).
Me fait penser a ce seen de @arno il y un an sur le giallo :
▻https://seenthis.net/messages/969570
VADE ANTE SATANAS ! ou les 50 ans de l’exorciste
▻https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/mauvais-genres/vade-ante-satanas-ou-les-50-ans-de-l-exorciste-2354107
Il y a un demi-siècle, le 26 décembre 1973, s’imposait, sur les écrans américains, le visage blafard, boursouflé et lacéré d’une fillette hantée par le démon. 50 ans plus tard, la Bête est toujours à l’œuvre. Expertise de l’Exorciste dans Mauvais Genres.
George Grosz - PARTAGE NOIR
►https://www.partage-noir.fr/george-grosz
George #Grosz est sans doute le #dessinateur qui a le mieux pressenti l’arrivée du nazisme en Allemagne ; à tel point que, malgré la violence de son graphisme, ses dessins illustrent régulièrement les dossiers, les documents, voire même les manuels scolaires traitant de l’Allemagne pré-hitlérienne.
George Grosz (1893 - 1959)
▻https://www.du9.org/auteur/grosz-george
AH ! Nana 2023 | #du9, l’autre bande dessinée
▻https://www.du9.org/breve-visuel/ah-nana-2023
Culte, déjanté, éphémère et jubilatoire, Ah !Nana, était le premier (et le dernier) magazine de #bande_dessinée fait par des femmes, pour des femmes. Métal Hurlant lui rend hommage avec un numéro hors-série de près de 300 pages.
▻https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/metal-hurlant-hors-serie-ah-nana
en prévente et bientôt en kiosque
Keeping Two | du9, l’autre #bande_dessinée
▻https://www.du9.org/breve-visuel/keeping-two-2
Incroyable ! Ce livre n’est même pas dans la sélection 2023 du festival d’Angoulême.
Keeping Two chez Cà et Là. Traduction de Fanny Soubiran
▻https://www.caetla.fr/Keeping-Two
▻https://www.du9.org/auteur/crane-jordan
#Jordan_Crane #du9 #FIBD
Angoulême 2023 : les Grands Prix : 50 ans de polémiques
par Didier Pasamonik
▻https://www.actuabd.com/Angouleme-2023-les-Grands-Prix-50-ans-de-polemiques
En 50 ans, les Grands Prix d’Angoulême ont bien changé. Tant par leur mode de désignation passé d’un jury à une « Académie » jusqu’à une élection « de la profession ». Cela ne produit pas forcément des choix illégitimes : globalement, le Festival International de la BD d’Angoulême n’a pas à rougir de ses Grands Prix. Mais l’esprit, lui, a bien changé et interroge sur la validité d’un scrutin laissé dans l’opacité.
l’affiche des 50 ans du festival signé Julie Doucet
C’est bien, j’apprends sur Seenthis que c’est le 50è ! Lol ça commence demain, je n’avais même pas encore vu l’affiche…
Un hommage à Aline Kominsky-Crumb pour cette 50ème édition.
▻https://www.bdangouleme.com/hommage-a-aline-kominsky-crumb
Une édition française du recueil de ses œuvres, Love That Bunch , est en préparation.
▻https://seenthis.net/messages/982883
▻https://drawnandquarterly.com/news/aline-kominsky-crumb
Festival d’Angoulême : « Un même éditeur indépendant qui gagne deux fois de suite le Fauve d’or, ce n’est jamais arrivé »
▻https://www.liberation.fr/culture/bd/angouleme-un-meme-editeur-independant-qui-gagne-deux-fois-de-suite-le-fau
▻https://www.caetla.fr/La-couleur-des-choses
Festival d’Angoulême 2023 : Fauve d’or pour « la Couleur des choses » et le reste du palmarès
▻https://www.liberation.fr/culture/bd/festival-dangouleme-2023-fauve-dor-pour-la-couleur-des-choses-et-le-reste
Le dessinateur Jean-Jacques Sempé est mort
▻https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2022/08/11/le-dessinateur-jean-jacques-sempe-est-mort_6137814_3382.html
Un trait mondialement connu qui saisit le moment, le geste, l’attitude, la situation, avec ou sans texte : le dessinateur a raconté son époque au rythme d’un album par an, de « unes » du magazine américain « The New Yorker », de grands journaux français, ou à travers le personnage du Petit Nicolas, qu’il avait créé en 1960. Il est mort le 11 août, à l’âge de 89 ans.
▻https://www.du9.org/auteur/sempe
« Je dessine ce que j’aurais voulu être » : le dernier entretien « de Sempé au « Monde »
▻https://justpaste.it/9j0es
C’est la radio qui m’a sauvé la vie ! Grâce à elle, très tôt, vers 8-9 ans, j’ai pu entendre aussi bien de la musique classique que de la variété et du jazz. Et des textes, puisque il y avait des pièces radiophoniques. Je me levais la nuit pour écouter les émissions de la radio américaine. Je ne pensais qu’à ça, je fouillais les poubelles pour trouver les programmes de radio. J’ai même réussi à faire arrêter le car du patronage en racontant que mon père allait passer à la radio, pour ne pas rater mon émission de jazz. En pleine campagne du Béarn, on a été demander à des gens d’écouter l’émission chez eux. A la fin, j’ai dit : « Ben non, mon père n’est pas passé, il passera la prochaine fois ! », et on est repartis.
Comment êtes-vous venu au #dessin ?
Dans un magazine, j’ai vu qu’un type avait dessiné une situation et mis une phrase en dessous. J’ai trouvé ça rigolo, je me suis dit que j’allais essayer. Mon rêve, à cause de Duke Ellington, c’était d’apprendre le piano. Mais c’était plus facile de trouver un crayon et du papier qu’un piano… Je devais avoir 12 ans, quand j’ai commencé à dessiner comme un fou, tout le temps. Je m’étais persuadé que j’en avais envie. En fait, pas tellement, non. Même maintenant d’ailleurs. Je n’ai jamais eu très envie de dessiner. Ça m’a toujours semblé trop difficile. Mais je me disais que peut-être avec ça, j’allais pouvoir gagner un peu d’argent. Ah, ce n’était pas très poétique !
Guérilla des écritures | #du9, l’autre bande dessinée
▻https://www.du9.org/breve-visuel/guerilla-des-ecritures
....nation
ce n’est plus
est donc là
architecte
symboles
sentiments
structures
pluraliste
technologie
Les affiches lacérées de Jacques Villeglé
▻https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-nuits-de-france-culture/peinture-fraiche-les-affiches-lacerees-de-jacques-villegle-8746685
À partir de 1949, le peintre et plasticien Jacques Villeglé commence à récolter des #affiches lacérées sur les murs des villes pour en faire des œuvres d’art. Dans cette émission enregistrée en 1999 il explique son travail au micro de Jean Daive.
Jacques Villeglé (1926 - 2022) à la galerie Vallois
▻https://www.galerie-vallois.com/artiste/jacques-villegle
La cité côté jardin - Agnès Stienne - Visionscarto
▻https://visionscarto.net/la-cite-cote-jardin
Selon l’indicateur du WWF, le 5 mai 2022 est, pour la France, le Jour du dépassement, ce qui signifie que le pays a consommé en quatre mois les ressources naturelles qu’il génère en une année. Pendant ce temps, le changement climatique pèse de plus en plus sur nos existences, la sécheresse sévit, les campagnes ont soif. Deux situations pour une même cause : des politiques libérales qui mènent à l’épuisement de la Terre. Dans un exercice très personnel et subjectif, l’autrice montre en sept cartes comment des systèmes politiques peuvent façonner les paysages.
Une amie architecte me racontait qu’un village de Sarthe, qui faisait construire une école, avait retenu Vinci pour son entretien, lequel a décidé que la cour serait bétonnée et qu’il était hors de question d’y planter des arbres car il fallait ramasser les feuilles. Les élu·es n’ont pas moufté. Ça se passe ici et maintenant.
Fermeture de deux collèges à Toulouse : Vous avez dit mixité sociale ? par @l_empaille 5/5/2022
►https://lempaille.fr/fermeture-de-deux-colleges-a-toulouse-vous-avez-dit-mixite-sociale
Le quartier toulousain du Mirail « fait tâche » depuis de nombreuses années. La Dépêche du Midi y puise de quoi alimenter toutes les peurs de la bourgeoisie du centre-ville. Georges Méric, président du Conseil départemental, a décidé de passer à l’action pour effacer ce qui assombrit le tableau : les pauvres. En commençant par les plus dangereux : leurs enfants ! Comment ? En fermant purement et simplement deux collèges, ceux de la Reynerie et de Bellefontaine1. Établissements de proximité, lieux de vie au cœur d’un quartier populaire de 30 000 personnes. Disperser tous ces ados aux quatre coins de la métropole en espérant les faire disparaître, voilà donc le projet de Méric dit de mixité sociale. Euphémisme pour une discrimination de classe et un racisme, à peine voilés.
Un autre masque
▻https://www.du9.org/breve-visuel/imitations-of-myself-1973
Enfin Présidente ! Youpi ! | #du9, l’autre bande dessinée
▻https://www.du9.org/breve-visuel/enfin-president-youpi
Les Cahiers Ukrainiens
Mémoires du temps de l’URSS
▻https://www.futuropolis.fr/9782754802666/les-cahiers-ukrainiens.html
Un récit-témoignage d’Igort - Futuropolis Édition revue et corrigée en 2011
Igort, de son vrai nom Igor Tuveri est né en 1958 à Cagliari en Sardaigne.
Après avoir exploré l’univers du polar, du jazz et des super héros décalés, Igort s’attaque à la bande dessinée de reportage avec le premier tome d’un diptyque consacré aux pays de l’ex-URSS. Il s’est rendu à maintes reprises en Ukraine, Russie et Sibérie. Les témoignages recueillis sur place révèlent un passé terrible, et un présent guère plus glorieux. Une plongée dans l’Histoire du XXe siècle qui permet de mieux comprendre ces pays qui se redécouvrent eux-mêmes.
Dans les années 80, il collabore dans des revues comme Métal Hurlant ou Vanity. Ses albums sont traduits en 7 langues. Il est le fondateur des éditions Coconino dont il reste le directeur jusqu’en 2017.
▻http://www.igort.com/home.html
#bandes_dessinées #du9 #Ukraine
Art Spiegelman : « La bande dessinée est mon obsession : ma loupe, ma façon de regarder le monde »
▻https://www.franceculture.fr/emissions/par-les-temps-qui-courent/art-spiegelman-auteur-de-bande-dessinee-et-illustrateur
Rencontre avec le grand illustrateur américain, lauréat du prix Pulitzer en 1992 pour sa #bande_dessinée « Maus » et de passage à Paris à l’occasion de deux expositions : l’une autour de « Parade » de Si Lewen au MAHJ, l’autre à partir de ses illustrations du livre « Street cop » de Robert Coover.
Street Cop - Robert Coover & Art Spiegelman
▻https://editions.flammarion.com/street-cop/9782080262783
Dans un monde changeant à la vitesse d’un jeu de réalité virtuelle, un simple flic doit composer à chaque coin de rue avec toutes les formes de violence d’une société livrée aux crimes les plus divers. Les robots livreurs disputent l’espace aux piétons luttant pour leur survie entre pourvoyeurs de drogues, publicités numériques et drones tueurs de terroristes présumés. Existe-t-il encore une place pour les émotions humaines dans un univers aussi toxique qui ressemble déjà tant au nôtre ?
Un flic capable d’empathie dans de telles circonstances ne deviendrait-il pas un danger pour la « fluidité » du système ?
Entre film noir et dystopie urbaine, Street Cop place l’humain au cœur d’une enquête policière digne d’un Sam Spade des temps modernes.
Florence Cestac, une vie en bande dessinée – série de podcasts à écouter – France Culture
▻https://www.franceculture.fr/emissions/serie/florence-cestac-une-vie-en-bande-dessinee
Florence Cestac est l’une des pionnières françaises du 9ème art. Enfant du baby-boom, elle commence à dessiner très jeune avant d’être admise aux Beaux-Arts de Rouen puis aux Arts Déco de Paris. Autrice au style immédiatement reconnaissable, référencée humour, #Florence_Cestac est un cas à part dans l’univers très masculin de la #bande_dessinée où elle a quasiment tout expérimenté : éditrice, attachée de presse, maquettiste, traductrice, nounou d’auteurs, elle fut aussi l’une des collaboratrices régulières de l’Écho des Savanes, Charlie Mensuel ou Pilote...
Croisée en dédicace à Montpellier il y a quelques temps, pour me souvenir que je détenais une magnifique « Guerre des boutons » illustrée, et que j’ai maintenant son Poulpe, scénario par l’ami Mizio, et édité par nos 6 pieds sous terre locaux…
▻https://seenthis.net/messages/699307
Le fondateur des éditions Glénat condamné pour fraude fiscale...
Comment Marc : heureusement qu’il existe encore une presse libre au Canada, sinon on en aurait rien su...
▻https://www.ledevoir.com/lire/630480/panama-papers-le-fondateur-des-editions-glenat-condamne-pour-evasion-fisca
Il y a tout de même une petite couverture en France :
▻https://www.liberation.fr/societe/police-justice/evasion-fiscale-dix-huit-mois-de-prison-avec-sursis-pour-le-fondateur-des
▻https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/l-editeur-grenoblois-jacques-glenat-condamne-a-18-mois-de-prison-avec-sur
▻https://www.actuabd.com/L-editeur-Jacques-Glenat-condamne-par-le-fisc
Oui, je me doute bien que s’ils étaient parvenus à nous trouver une famille pauvre punie pour avoir acheté un « écran plat à coins carrés » début septembre, il y aurait infiniment plus de reprises.
Cette petite phrase au détour de l’article du Monde sur les Panama Papers en 2016 : « [#Jacques_Glénat] traîne aussi une réputation d’oncle Picsou dans ses contrats avec les auteurs qu’il publie. »
▻https://www.lemonde.fr/panama-papers/article/2016/04/06/panama-papers-ces-riches-francais-qui-dissimulent-leurs-avoirs_4896660_48902
Déconfetti | du9, l’autre #bande_dessinée
▻https://www.du9.org/breve-visuel/deconfetti
PRESQUE hebdomadaire, tous les JEUDIS (entre 16h00 et 22h00), en noir et blanc, de 20 pages à consulter sur écran et/ou à télécharger (fichier imprimable de 5 feuilles A4 recto-verso : plier l’ensemble en deux, et agrafer, de préférence sur la pliure). Bonne lecture !
Vues Éphémères – Juin 2021 | du9, l’autre bande dessinée
▻https://www.du9.org/humeur/vues-ephemeres-juin-2021
Juin 2021, l’année de la #bande_dessinée « BD 2020 » (devenue « BD 20-21 » par la force des choses) tire à sa fin, et voilà que la Ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, lâche dans un entretien au monde cette petite phrase : « Mais on peut entrer dans la culture par le divertissement ! Par exemple, la bande dessinée permet d’entrer dans la lecture. On peut arriver à lire Kundera en commençant par lire des Astérix ! »
Quand l’armée engage des auteurs de science-fiction pour imaginer les menaces du futur
▻https://www.lemonde.fr/culture/article/2021/07/07/quand-l-armee-engage-des-auteurs-de-science-fiction-pour-imaginer-les-menace
Le problème du "saut temporel, c’est qu’il fait fi des débats, pratiques, affrontement partiels qui accompagnent la création d’une situation donnée. Ce monde réel fait la différence avec la SF comme roman.
Le scénario des « safe sphères » est une pale reproduction des articles anxiogènes sur les médias sociaux... sans tenir compte de l’effet des travaux universitaires contre les monopoles de la pensée numérique, tels qu’on les voit se déployer aujourd’hui après plusieurs années de dénonciation argumentée.
Tirer des tendances fait de bons bouquins... mais pas forcément de la bonne futurologie dans un monde complexe. Et notre monde est complexe.
Efficaces pour limiter les conflits entre communautés, puisque tout citoyen vit à l’abri de ce qui pourrait le heurter, ces « safe spheres » (littéralement, « sphères sûres ») ont fini par provoquer une fragmentation du corps social, encouragée par certaines puissances politiques. A commencer par la Grande Mongolie, issue d’une scission politique de la Chine et très portée sur la manipulation pour parvenir à dominer la planète. Tandis que la Grandislande se désagrège peu à peu, l’armée française décide d’exfiltrer ses ressortissants, ce qui n’est pas une mince affaire : 200 000 Français vivent dans ce pays très déréglementé, beaucoup d’entre eux soumis aux safe spheres et perméables à toutes sortes de « fake news », qui menacent de contaminer les militaires français eux-mêmes. Mais comment désactiver ces prisons cognitives, dans un Etat qui n’assure plus sa mission et où l’essentiel de la vie passe par ces bulles, y compris les données de santé ou administratives ?
Article réservé à nos abonnés Lire aussi Se faire servir un cocktail par une pieuvre ou ouvrir un casino : le « métavers », univers virtuel de tous les possibles
Réponse à partir du 8 juillet, sur le site Redteamdefense.org. Où l’on verra, bien sûr, que ce monde horrifique n’existe pas encore, même s’il est facile d’en distinguer quelques prémices dans le nôtre. Une fable, donc, mais pas sortie, comme on pourrait le croire, du cerveau d’un seul auteur de science-fiction (SF). Intitulé « Chronique d’une mort culturelle annoncée », ce scénario ne prétend d’ailleurs pas être une œuvre littéraire : il s’agit en fait d’une commande de l’armée française, mise en mots et en images par un groupe d’écrivains, scénaristes, illustrateurs et graphistes civils, dont certains bien connus dans leur domaine, comme Laurent Genefort, Xavier Mauméjean, DOA, le scénariste et coloriste Xavier Dorison ou le dessinateur et scénographe belge François Schuiten. La Red Team, c’est son nom, résulte d’une collaboration innovante entre le ministère des armées, l’université Paris sciences & lettres (PSL) et une grosse dizaine de créateurs – le chiffre exact n’est pas communiqué –, dont certains préfèrent garder l’anonymat.
#Science_fiction #Red_Team #SF #Militarisme #Culture_numérique
Merci @fil ce texte est excellent. Spinrad a toujours été un visionnaire capable de réflexivité.
Voir les livres de S.F. de la collection « j’ai lu » des années 60 70.
Tout y était annoncé.
Eh bien pas forcément, justement. Ou du moins jamais exactement. Dans Docteur Bloodmoney de Philip K. Dick, on est après l’explosion atomique (qui n’a pas eu lieu) et le cosmonaute qui devait aller sur mars et qui se retrouve coincé en orbite devient le disc jockey planétaire qui réunit les communautés dispersées (ce qui existe aujourd’hui, certes sous une forme différente). Une belle anticipation de l’enjeu de la communication mondiale, mais une situation liée aux fantasmes de l’époque. C’est tout le problème de l’usage politique de l’anticipation de fiction. Pire encore, de l’usage militaire. Une inspiration ne sera jamais une préconisation.
Les années fléaux - Norman Spinrad
▻https://www.noosfere.org/livres/niourf.asp?numlivre=-321690
Une Amérique en proie au chaos économique et à des inégalités sociales exacerbées, où le métro de New York est devenu une vaste cour des Miracles, théâtre permanent d’une lutte sans merci pour survivre. Triste destin pour la Chair à pavé. Une Amérique dévastée par l’épidémie du sida, où les malades sont parqués dans des Zones de Quarantaine, où le sexe virtuel a remplacé l’amour physique, où s’écrivent au quotidien les sinistres Chroniques de l’Âge du Fléau. Une Amérique bien-pensante, qui contraint à l’exil les francs-tireurs comme... #Norman_Spinrad, réfugié à Paris pour fuir les foudres de la censure. Quelle importance ? puisque La vie continue. En trois visions d’apocalypse, Norman Spinrad règle ses comptes avec son pays d’origine. Trois descentes aux Enfers d’une puissance dévastatrice.
Ce qui est de surcroit encore plus intéressant, c’est qu’il ne s’agit pas de « nouvelles » écrites en tant que telles, mais de synopsis de livre à venir... qui ont tous été refusés par les éditeurs américains. Ce qui au fond confirme mon intuition : les bons romans n’ont pas une « utilité » pour quelque militaires que ce soit.
Une belle série d’aquarelle/papier de Alain Josseau intitulée « les géographes » pour illustrer cette Redteamdefense.org que je renommerai « les militaires font mumuse ».
▻https://privateviews.artlogic.net/2/9a098a35a9d2cfb5f49524
’’Alain Josseau interpelle l’image sous tous ses modes – son inflation, son instrumentation, ses détournements, ses plagiats, sa mise en abîme. Images de l’image de l’image – photographiées, filmées, zoomées, dessinées, peintes – autant de figures sémantiques qu’Alain Josseau scrute, parodie ou embellit, expose"
un peu de poésie bordel de merde !
▻https://seenthis.net/messages/921797
Nikita Mandryka, le créateur du Concombre masqué, est mort à l’âge de 80 ans - Le Temps
▻https://www.letemps.ch/culture/nikita-mandryka-createur-concombre-masque-mort-lage-80-ans
L’auteur de bande dessinée Nikita Mandryka, créateur du personnage comique le Concombre masqué, est mort à 80 ans, a-t-on appris lundi auprès de ses éditeurs.
Le site officiel du célébrissime concombre :
Au fil de ses nombreuses aventures éditoriales, de ses débuts dans Vaillant à son passage à Pilote, de la création de L’Echo des Savanes avec Gotlib et Brétécher à son rôle de rédacteur en chef de Charlie Mensuel, #Nikita_Mandryka a toujours traîné avec lui le Concombre Masqué, son personnage fétiche avec son univers poétique et décalé, où l’on peut regarder pousser les rochers. Rencontre (forcément) potagère, en deux parties.
▻https://www.du9.org/entretien/nikita-mandryka-i