La Montagne

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  • Quelles sont les mesures prises par la préfecture pour la « randonnée festive » contre les méga-bassines dans le Puy-de-Dôme ? - Clermont-Ferrand (63000)
    https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand-63000/actualites/quelles-sont-les-mesures-prises-par-la-prefecture-pour-la-randonnee-festi

    La « randonnée festive pour la défense de l’eau » s’élancera samedi 11 mai de Chignat, près de Clermont-Ferrand.
    Rassemblement autorisé
    A l’appel de plusieurs associations et organisations (Bassines non merci 63, La Confédération paysanne du Puy-de-Dôme, Extinction rebellion, les Faucheurs volontaires et les Soulèvements de la Terre), rendez-vous est fixé à 9 h 30 à la gare de Chignat sur la commune de Vertaizon.

  • Pourquoi dépensez-vous deux fois plus d’argent qu’en 1960 ? - Paris (75000)
    https://www.lamontagne.fr/paris-75000/actualites/pourquoi-vous-depensez-deux-fois-plus-d-argent-qu-en-1960_14492667

    Chaque mois, une partie de nos revenus nous sert à payer notre logement, nos factures, etc. Ces dépenses contraintes augmentent, et pas qu’un peu.

    Logement, assurances, contrats d’électricité, abonnements télé ou mobile, etc. Ces dépenses dites « contraintes » représentent 28 % du revenu disponible des ménages après impôts.

    Pourquoi contraintes ?? Parce que ces sommes versées découlent de la signature d’un contrat et sont souvent prélevées chaque mois directement sur notre compte bancaire.

    Dans les années 1960, ces montants ne dépassaient pas 13 % du budget des ménages. Ainsi, sur 1000 euros, il en resterait 880 pour quelqu’un vivant en 1959 (47.000 anciens Francs sur plus de 54.000 à l’époque) quand nous n’avons plus que 720 euros aujourd’hui.
    Explosion du coût du logement

    Si les abonnements Internet et mobile ont aussi fait grimper ces dépenses contraintes (qui n’existaient pas à l’époque), c’est bien les frais liés au logement qui représentent toujours la part la plus importante de ces montants pré-engagés. L’augmentation est fulgurante.

    En 1959, payer un loyer ou rembourser un prêt immobilier ne représentait que 9,3 % du revenu disponible. Aujourd’hui, il dépasse les 20 %.

    Le poids de ces dépenses contraintes peut vite devenir suffocant, surtout pour les ménages les plus modestes. L’étude la plus récente de France Stratégie montre qu’entre 2001 et 2017, les paiements pré-engagés des ménages les plus aisés se sont relativement maintenus (de 15 à 28 % de leur budget) alors que ceux des plus pauvres sont passés de 31 à 41 %.

    Ajoutez à cela, les courses, l’essence, etc. et la totalité du revenu disponible peut très vite devenir contraint. Ainsi, en 2017, il ne restait que 180 euros en moyenne aux 10 % des ménages les plus pauvres, une fois les factures et les courses du mois payées.

  • « Effets limités », « escroquerie sur le résultat »... Les opérations anti-drogue « Place nette XXL », coup de com’ XXL ? - Paris (75000)
    https://www.lamontagne.fr/paris-75000/actualites/effets-limites-escroquerie-sur-le-resultat-les-operations-anti-drogue-pla

    Depuis le 18 mars, le ministre de l’Intérieur a lancé une série d’opérations « Place nette XXL » visant à assécher les points de deal, traquer les trafiquants et rassurer les riverains impactés. Une offensive menée à grand renfort de communication, mais dont les effets réels pourraient être limités.

    Un « tournant » dans le combat contre le trafic de stupéfiants, une offensive « d’ampleur inégalée », signe de la « détermination totale (du gouvernement) à lutter contre la drogue, ses réseaux et son argent sale » : à lire et à entendre l’exécutif, Gérald Darmanin en tête, c’est bel et bien une révolution qui est en marche, depuis bientôt trois semaines, sur le front de la « guerre » contre les dealers et les substances illicites dans l’Hexagone. Sur le terrain, le déploiement a de quoi impressionner. Des milliers de policiers, de gendarmes et de douaniers ont déjà investi tour à tour des quartiers de Marseille, Toulouse, Strasbourg, Lyon, Lille, Clermont-Ferrand, Dijon ou de région parisienne. Et ça va continuer. « Quand on débarque en nombre sur un secteur, le sentiment d’insécurité baisse d’un coup. Les habitants ont l’impression de ne plus être délaissés, abandonnés. Il y a un côté “reconquête de territoire” qui fonctionne et n’est pas inutile », relève Arnaud (), un officier en première ligne dans l’une des métropoles ciblées par Beauvau.

    Problème : le soulagement n’est que (très) provisoire. « Dès que l’on repart, on le sait, le trafic reprend de plus belle, pour une raison très simple : les consommateurs sont toujours là en masse, le marché n’a pas été supprimé, il se diversifie même, il faut donc l’alimenter », reconnaît Arnaud, qui s’étonne encore des « talents des chefs de réseaux en matière de RH ». « On embarque un guetteur ou un revendeur, et dans la demi-heure, deux autres arrivent pour prendre la place… La source semble intarissable. » Arnaud (officier de police) « Au final, on n’a rien réglé » Enquêteur à l’Office anti-stupéfiants (Ofast), l’agence nationale chargée de pister les gros bonnets du narcotrafic, Frédéric déplore lui aussi « l’efficacité très limitée de cette stratégie. Pour aller au-delà du “coup” ponctuel, il faudrait à chaque fois laisser des dizaines de CRS ou de gendarmes mobiles sur place pendant des mois, ce qui est évidemment impossible. Au final donc, on n’a rien réglé. » Le scepticisme ambiant est encore renforcé par des résultats bruts souvent jugés « mitigés, voire carrément faibles ». Lors de son dernier point d’étape national, le 30 mars dernier, Gérald Darmanin faisait état de « 150 kg de drogues et 2,4 millions d’euros » découverts. Un total bien modeste, au regard des « 20.000 » personnels engagés et de la promesse, réitérée le 20 mars par le locataire de Beauvau, de littéralement « éradiquer le trafic de drogue ». À Marseille, la ville française la plus gangrenée par les stupéfiants et la criminalité qui en découle, les opérations XXL ont connu un démarrage poussif, avec seulement 30 kg de cannabis et 1,37 kg de cocaïne découverts entre le 18 et le 24 mars. Mais les derniers jours ont semble-t-il été plus probants. Selon le dernier bilan en date, publié par la préfecture de police le 2 avril, 450 kg de cannabis, 2,7 kg de cocaïne, 17 armes et 26 véhicules ont été saisis dans les Bouches-du-Rhône.

    « Une forme d’escroquerie sur le résultat » Les interpellations, elles, se comptent en milliers à l’échelle nationale – 1.738 selon le dernier décompte ministériel du 30 mars, un chiffre qui a probablement explosé depuis. Dans certains cas, il s’agit d’« objectifs » ciblés en amont par les enquêteurs locaux. « On peut profiter de l’occasion pour finaliser des affaires en cours », confirme Arnaud. Mais le plus souvent, policiers et gendarmes “ramassent” opportunément des petits revendeurs ou des consommateurs pris dans la nasse. Combien d’entre eux font ensuite l’objet de poursuites judiciaires ?? Et si oui, lesquelles ?? Sollicité sur ce point, le ministère de la Justice n’a pas été en mesure de nous répondre à ce stade. Les doutes sur la traduction pénale des opérations en cours ne sont donc pas dissipés. Photo Fred Marquet Autre limite aux statistiques affichées par l’exécutif en matière depuis le 18 mars : toutes les arrestations ne sont pas liées aux stupéfiants, loin de là. « La volonté effrénée de faire du chiffre, rien que du chiffre, est toujours source de dérives », déplore Frédéric.Exemple « classique », selon le limier de l’Ofast : « un type qui se fait prendre pour une infraction au Code de la route pendant une opération XXL sera comptabilisé dans le bilan général. Pour répondre à la pression politique, il y a une forme d’escroquerie sur le résultat. » Arnaud et Frédéric s’accordent également pour dire que « ce n’est pas comme ça que l’on réglera le problème de fond du trafic de stups ». « On nous demande de faire du “visible”, du “paraître”, du “temporaire”, et dans le même temps, on nous refuse l’arsenal juridique, les effectifs et temps pour bosser en profondeur. On y perd forcément en efficacité », s’agace le premier. Le second regrette « le décalage énorme » entre les images des quartiers investis par les CRS, « pour un pur effet de com’ », et les moyens réels dont disposent les services d’investigation spécialisés comme le sien, qui ciblent le haut du spectre. « Chez nous, à cause d’une série de départs non anticipés, on a perdu récemment un groupe d’enquête complet sur trois, illustre-t-il. Mais ça, qui le sait, qui le voit, qui s’en émeut ?? Personne. »

    () Les prénoms ont été modifiés.

  • Affaire Delon : des dizaines d’armes à feu saisies au domicile de l’acteur dans le Loiret - Douchy-Montcorbon (45220)
    https://www.lamontagne.fr/douchy-montcorbon-45220/actualites/affaire-delon-les-gendarmes-ont-saisi-des-dizaines-d-armes-a-feu-au-domic

    Des dizaines d’armes ont été saisies au domicile d’Alain Delon, en fin de semaine dernière, selon les informations du Parisien. Il s’agit d’une décision de justice, afin de protéger l’acteur.

    Les gendarmes ont saisi des dizaines d’armes à feu dans la propriété d’Alain Delon, à Douchy, dans le Loiret, en fin de semaine dernière. Cette opération a été menée sur décision de justice, dans un contexte de tensions entre les enfants de l’acteur français.

    Alain Delon gardait des armes de tir et de collection dans sa propriété, puisqu’il dispose d’autorisations pour en posséder. Il y a également un stand de tir sur le domaine de la famille Delon. Selon les informations du Parisien, les tensions entre ses enfants et son état de santé auraient poussé la justice à prévenir du moindre risque.
    « Risque suicidaire majeur »

    « Ma cliente est très inquiète de savoir qu’Alain Delon est gardé sans traitement médical avec des armes à proximité », confie auprès de nos confrères, Yassine Bouzrou, l’avocat d’Hiromi Rollin.

    Un médecin avait ausculté Alain Delon l’été dernier, et avait noté que le moral de ce dernier « était faible » et qu’il ne semblait plus « rien attendre. » Il évoquait même « un état d’épuisement physique et psychique avec un risque suicidaire majeur. »

  • Le nombre de vasectomies multiplié par 15 depuis 2010 : pourquoi les hommes y ont de plus en plus recours ? - Paris (75000)
    https://www.lamontagne.fr/paris-75000/actualites/le-nombre-de-vasectomies-multiplie-par-15-depuis-2010-pourquoi-les-hommes

    La vasectomie, un choix de contraception longtemps marginal chez les hommes français, est de plus en plus pratiquée, montre une étude publiée, ce lundi 12 février, par les autorités de santé, même si la France reste loin d’autres pays comme les États-Unis.

    « De plus en plus d’hommes français ont recours à cette contraception définitive », résument les auteurs de l’étude menée en commun par l’Assurance maladie et l’Agence nationale de sécurité du médicament.

    La vasectomie est une forme de stérilisation. Elle consiste à bloquer les spermatozoïdes, via une ligature des canaux qui les transportent depuis les testicules.

    On la considère comme une contraception définitive. S’il est parfois possible d’annuler les effets d’une vasectomie, on ne peut pas connaître à l’avance son caractère irréversible ou non.
    Entrée dans les mœurs dans certains pays

    En France, où elle est autorisée depuis 2001, la vasectomie est longtemps restée extrêmement rare, à l’inverse de pays comme les États-Unis ou la Corée du Sud où elle est entrée dans les mœurs parmi d’autres méthodes de contraception.

    Toutefois, selon les données publiées lundi, ce choix est devenu un peu moins marginal chez les Français lors de la dernière décennie.

    Le nombre de vasectomies a augmenté chaque année depuis 2010, passant de 1.940 vasectomies en 2010 à 30.288 en 2022, soit une multiplication par quinze.

    Il y a désormais plus d’hommes que de femmes à choisir une forme de stérilisation. Les auteurs de l’étude y voient en partie la conséquence de l’affaire des implants Essure, couramment utilisés en France comme méthode de stérilisation féminine avant d’être retirés du marché à la fin des années 2010 à cause d’effets indésirables.

    Pour autant, si les vasectomies sont en forte hausse, elles partent de si bas que leur fréquence reste faible : environ 0,15% des hommes concernés - soit, selon l’étude, les adultes de moins de 70 ans - ont fait ce choix en 2022.

    Même si « la France semble progressivement combler son retard (...), les niveaux demeurent encore inférieurs à ceux des pays leaders en matière de contraception définitive », conclut l’étude.

  • Avec ça, je mourrai moins bête mais bon ...

    Soucoupe volante et faux bébé cloné : comment l’Auvergnat Raël est devenu le gourou d’une secte mondiale - Clermont-Ferrand (63000)
    https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand-63000/actualites/des-extraterrestres-en-auvergne-au-bebe-clone-comment-le-gourou-rael-a-mi

    Il se rêvait Jacques Brel, il est devenu Raël. Le refrain de Claude Vorilhon, sur sa rencontre avec les extraterrestres au sommet d’un volcan d’Auvergne en décembre 1973, a séduit des milliers de personnes dans le monde.

    #nous_sachions

  • Un employé de Constellium brûlé au pied par de l’aluminium en fusion à Issoire - Issoire (63500)
    https://www.lamontagne.fr/issoire-63500/actualites/un-employe-de-constellium-brule-au-pied-par-de-l-aluminium-en-fusion-a-is

    Âgé d’une trentaine d’années, l’employé de la société Constellium, à Issoire, aurait été atteint par des projections d’aluminium en fusion, au niveau d’un pied, alors qu’il effectuait une manœuvre de nettoyage. Malgré l’équipement et les chaussures de sécurité, il a subi d’importantes brûlures.

  • Changement climatique : les « survivalistes de l’immobilier » cherchent où habiter en 2050

    Rêver de s’installer à l’année dans cette ville de l’Hérault si plaisante durant les vacances de printemps, entre Méditerranée et garrigue. Entrer son code postal dans la barre de recherche d’une plate-forme de projections climatiques. Lire qu’en 2050 ses habitants sont susceptibles d’y affronter une semaine de chaleur supérieure à 35 °C, 86 nuits à plus de 20 °C, 249 jours sur sol sec, 49 autres sous la menace de feux de végétation, sans compter les risques d’inondation, de submersion marine, de retrait-gonflement des sols argileux… Et remballer ses rêves.
    Dystopie ? Que nenni ! Drias, Drias-Eau, Climadiag Commune, Géorisques, Oùvivre, VivroVert, Auxalentours, Callendar… Ces sites Web qui simulent, à l’horizon 2050 ou 2100, le changement climatique dans une région, un département, une ville, jusqu’à la moindre parcelle urbaine, existent déjà. Ils sont même de plus en plus nombreux et consultés. Soixante mille visites trimestrielles sur la plate-forme de l’assureur MAIF, Auxalentours (« Nous vous aidons à anticiper »), lancée en 2022. Tapez l’adresse du bien convoité pour son apparente garantie pluridécennale de sérénité pavillonnaire. S’afficheront les tourments dont le dérèglement du climat le menace, selon différents horizons temporels (certains ne garantissant nullement l’antériorité de votre trépas) et les scénarios établis par le Groupement d’experts international sur l’évolution du #climat (GIEC) des Nations unies.

    « La prise de conscience née des canicules de 2022 et 2023 » dope les consultations de ces sites, suppute Ronan Désérable, directeur innovation de la MAIF : « En France, notre culture du risque est faible. Dès la visite du bien, grâce à notre site, on est informés. Pas besoin d’attendre le rendez-vous chez le notaire lorsqu’il est difficile de reculer, parce que dans un #achat_immobilier on met beaucoup d’émotion. Le petit ruisseau à sec l’été, on ne l’imagine pas en train de déborder. » En 2019, Callendar, cabinet spécialisé dans les risques climatiques, avait ouvert à tous ses anticipations à l’échelle locale. Bingo ! Tous les ans, 50 000 écoanxieux le consultent en ligne.
    https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2023/10/14/canicule-montee-des-eaux-incendies-de-foret-ou-vivre-en-2050_6194282_4497916

    suivi de Comment la Creuse est devenue un éden climatique : « Ici, tous les trois jours, il pleut »
    https://justpaste.it/468ia

    seenthis help, si vous connaissez par ailleurs des sites qui indiquent prix au mètre carré, durée et coûts de transports (trains, TER en priorité !), hostos, cinéma, librairie, même des locataires peuvent être preneurs

    edit y compris façon réfugiés économiques et écologiques sans risque de voir 2050

    #gentrification_climatique #logement #mobilité_résidentielle

    • merci. évidemment on ne doit pas trouver ça avec le prix des locations, et moins encore croisé avec d’autres critères : PNR ou POS « vert » ; transports collectifs (prix et durée), hostos, culture...

      après tant d’autres, un de mes lieux de villégiature préféré est une maison d’amis qu’il m’arrive d’emprunter, à 15 minutes à pied d’une gare (liberté de circulation !), 4 mn à pied de la mer, moins cher et touristique que la ville balnéaire d’à côté où se trouve la gare. on y pêche à pied. en revanche, c’est le désert culturel, et à part de la balnéothérapie je ne sais ce qu’il y a comme services de santé et c’est 60 kms de la sous-préfecture...

      y a plus de retraite mais j’en cherche une. pour envisager un lieu où vivre à l’année en s’écartant de la population dense, avec un extérieur, au voisinage d’un lieu de baignade hors piscine, pas loin d’une ville-gare, d’un CHU, d’un ciné et plus, j’ai l’impression que rien ne remplace un ou des séjours exploratoires

    • S’éloigner de la population dense en restant proche d’un CHU, ça va pas être simple. (tout dépend en fait de la définition personnelle de « dense » et « proche »)
      Expérience perso : plus on s’éloigne de l’urbain plus on se rapproche des nuisances de l’industrie agricole (odeurs nauséabondes, pulvérisations toxiques, nuisances sonores)
      Le séjour exploratoire est indispensable, en hiver (si tu es séduis en février, ça devrait être encore mieux aux beaux jours —sauf zone touristique—, l’inverse est plus rare) . Séjour à faire aussi les jours ouvrés et pas seulement le week-end pour percevoir les nuisances d’activités industrielles

    • oui, pas simple, d’autant que j’aimerais continuer à me passer de voiture, au moins le plus souvent. je devrais commencer par les villes joignables à vélo et avec gares, ça limite grave, d’autant qu’avec la pandémie, des endroits qui paraissaient intéressants pour leur tissu local ont vu ce dernier sombrer dans l’obscurantisme, et que dans d’autres coins l’ampleur du vote faf est dissuasif...

      edit j’ai souvenir d’avoir roulé sur de toutes petites routes en Corbières l’été sans croiser ni touristes, ni habitants. j’étais enthousiaste ! mais très vite, pour peu que l’on ait du dépendre, à l’occasion, des hostos, les interrogations sur l’isolement pointent
      parfois au bord du plan appart en ville/village (mais alors, bonjour les rapports de voisinage à complications...) avec petit lopin pas trop loin... bref, je tergiverse et procrastyne.

    • le critère CHU te permet d’éliminer 99.9% des communes
      https://www.reseau-chu.org/32-chru

      À voir la liste des (grandes) villes concernées, j’ai l’impression qu’il ne te reste que Metz-Thionville ou Brest, peut-être Limoges ou Besançon.

      À côté de Brest il y a des communes moins cher. Tu peux demander à @b_b

    • pour tergiverser, j’ai tout ce qu’il faut. le lien que je veux (illusion ?) maintenir avec Paris, une contrainte familiale que je me suis donné, qui a des chances de s’intensifier, limite le choix, commandé par le temps et les frais de déplacement. bref, si je tiens par prudence au plus costaud du sytème hospitalier, cela me fait osciller entre des endroits à 20 ou 30 mn de Tours (Blois ?) ou Orléans, et là il faut chercher le coin le moins agro industrie à paysage aimable (pas la Sologne !), et voir si il est possible de se passer de ouature (petite gare TER). bref, de quoi échouer en zone 5 d’Idf :-)

    • Donc Tarbes a un hôpital, une gare TGV et un aéroport, a de faibles risques d’inondations et on est au pied de la réserve d’eau du sud-ouest. La ville est suffisamment grande pour tout avoir et petite pour être traversée assez aisément à pieds.
      On n’est pas trop loin d’une frontière avec pleins de chemins possibles et discrets pour traverser (petite pensée pour mes ancêtres qui ont fait le chemin en sens inverse).

      L’immobilier vaut que dalle parce que tout le monde veut aller à Pau la bourgeoise.

      Et on a un train de nuit pour Paris. Et un climat plus frais et humide en moyenne que le reste du secteur.

      Y a que les tremblements de terre… et quelques industries bellicistes, qui sont hélas parties pour être très porteuses.

    • Nous on s’est posé dans le sud-est de la Sarthe, dans un endroit paumé (tout petit budget) à mi-chemin entre Le Mans et Vendome (Gares TGV 55’ de Paris) mais la (les) bagnoles sont le premier poste de dépense.
      Un peu plus au nord il y a le village de Connerré sur une ligne de TER qui va d’un coté vers Paris (en TER pas cher) et de l’autre vers Le Mans en 10 minutes (hopital,TGV)
      Dans la campagne Sarthoise il y a des coins vallonnés peu propices à la grande culture.
      Attention à l’arboriculture (Touraine) : beaucoup de traitements, qui se font nécessairement en hauteur donc encore de plus de diffusion dans l’air que les cultures basses.
      Tours et Blois sont respectivement proche de Chinon et St Laurent-des-Eaux, mais là ça rajoute un critère complexe, si tu veux rester en France !

    • de nouveau, merci. j’ai y compris pensé, entre Paris et Manche, à la Mayenne (plus loin, moins cher). ce qui ne va pas c’est que je vous fais travailler sur un cahier des charges opaque. foin de pudeur, je déroule davantage.
      pas de fric (viser un loyer à 400/450 est déjà ambitieux si il faut utiliser une voiture pas chère), envie de plain pied pour changer de mes 5 étages sans ascenseur et au cas où je reste longtemps (j’ai bien assez déménagé dans ma vie, j’apprécie d’être « au jardin », pas envie de recommencer x fois)
      une mère isolée et vieillissante à qui je rends régulièrement visite à Vendôme, jamais en TGV, au mieux 2h30 pour 30€. l’hypothèse serait de réduire au moins ce temps si ce n’est le coût - option voiture inclue - en prévision d’une nécessité accrue. j’aime Le Loir, moins Vendôme chasse et fafs
      un endroit ou des amis eux-aussi fauchés d’Idf trouveraient plaisir à séjourner (j’ai vu d’autres exilés ne plus aller à Paris), d’où l’évocation de la zone 5 IDF, sur la ligne de TER Austerlitz-Vendôme, mais Dourdan (idéal pour maintenir une activité intermittente à Paris) c’est chic ou tess, et, au-delà, les villes à gare TER (Auneau, Voves, Bonneval, Chateaudun, Cloyes-sur-le-Loir, Fréteval-Morée, Cloyes, Pezou), où aux environs sont assez... beauceronnes, d’où le regard, contraint, vers du 20/25 minutes en train ou voiture, de Blois, Tours, Vendôme, Orléans. faute de CHU, un hosto pas trop déglingue (...) devrait faire l’affaire.
      je ne m’imagine pas coupé de toute ville avec du populaire inside, ferais pas comme des camarades qui lors de périodes de mobilisations se levaient quotidiennement à 5h pour covoiturer vers le centre à 45mn de caisse, sachant qu’ayant résidé une petite année à Montoire alors que j’étais jeune ado, et davantage séduis depuis par bien d’autres endroits (en Provence, Ariège, Corbières, Manche, Bretagne, etc, Paris inclus, mais ça c’est très usé) je n’apprécierais, à défaut de « sauvage » que du suffisamment « champêtre » et/ou boisé, à défaut de dimensions plus « cosmiques », mer, montagne, ou Marseille (qui se dé-machise aux marges) que je range ces temps-ci de ce côté, ne serait-ce que parce qu’on peut gratuitement se rincer l’oeil d’un coucher de soleil sur la mer en centre ville et pour pas cher y tourner le dos à la France le soir au Frioul qui va bien lorsque l’on « oublie » suffisamment quant au besoin que l’on contemple un cimetière marin [edit plutôt une fosse commune en fait]
      bref, j’irais ni dans la Meuse ni dans le Limousin pour trouver pas cher. avec tout ce fatras, ça se résoudra pas sans tomber sous le charme d’un lieu et d’une partie de ses entours, où soit envisageable d’avoir à terme partie lié à des formes de commun. voilà comment devenu parisien au fil des décennies et pas encore expulsé je fais l’enclume dans une ville hostile.

      #raconte_pas_ta_vie_bouffon

    • Le raccourci Vendôme chasse et fafs correspond certainement à ton vécu mais date un peu ? Je ne veux pas dévoiler de secrets mais le cirque électrique a pratiquement annexé un village juste à côté de Montoire. Bref, tu peux venir rafraîchir tes images. Après, j’avoue, y a pas la MER.

    • j’y passe vite, pour l’essentiel je converse avec ma mère, fais les courses en centre ville ou grande surface, du jardinage et des bricoles maison et ne fréquente pas plus que ça cette ville dont je sors rarement, sauf, exceptionnellement, au plan d’eau de Villiers. quant au cirque électrique, ils ont accueillis je sais plus quoi de très déplaisant (en matière de pandémie ?) à Paris. j’y vais à la truelle, mais je préfère garder de la distance avec des lieux plutôt remarquables grevés par des ambiguïtés que je ressens comme martyrisantes, sans quoi, j’éprouvrerai moins le besoin de quitter Paris (progressivement devenu pour moi une banlieue de Montreuil).

      edit dire mer ou montagne, c’est évoquer le besoin de lieux qui relativisent physiquement le poids de l’espèce humaine. le tournant pandémique et quelques déconvenues politiques et existentielles ont renforcé un penchant misanthropique qui sera long à corriger, si d’autres conditions de vie le permettaient.

    • avec 4°C de plus d’ici 2100, la Creuse vire définitivement au rouge
      https://www.lamontagne.fr/gueret-23000/actualites/avec-4c-de-plus-d-ici-2100-la-creuse-vire-definitivement-au-rouge_1433677

      .... le climatologue peut prédire, c’est à quoi ressembleront le climat creusois et les conditions dans lesquelles l’agriculture devra se réinventer d’ici là, avec une hausse des températures retenue de + 4 °C, c’est-à-dire « la poursuite de la tendance engagée, sans accélération, si on fait tout ce que l’on a promis ». Une tendance, « plutôt très optimiste » tempère le scientifique, qui observe déjà une accélération indiquant que l’on « est probablement très en dessous de la réalité… »

      La Creuse en 2100 aura ainsi le climat qui est celui, actuellement, du littoral d’Afrique du Nord. Pour autant, cela ne veut pas dire qu’une #production_agricole méditerranéenne pourra être simplement transposée sur le territoire parce que l’on aura « des dysfonctionnements liés au fait, qu’évidemment, le climat ne sera pas méditerranéen stable, il sera en évolution rapide ».

      Vincent Cailliez entrevoit des « opportunités qui vont s’ouvrir dans les zones de #montagne de la moitié sud de la France pendant quelques dizaines d’années », dont Millevaches, puisque « les blocages thermiques liés aux températures basses l’hiver sont en train de sauter et ces zones sont moins affectées que les plaines par les sécheresses estivales ».

      Quant aux sécheresses, il faudra faire avec. Si la Creuse se tournait vers davantage de cultures, il lui serait de toute façon impossible d’irriguer, « très coûteux, très complexe » à cause d’une géographie inadaptée, il lui faudrait donc bien anticiper la nature de ces cultures. La carte à jouer , ce serait celle du printemps qui s’annonce plus chaud mais aussi de plus en plus précoce

      A contrario, des cultures gourmandes en ensoleillement pourraient se développer. Actuellement, quatre #vignobles ont pris racine dans le nord de la Creuse. « En 2050, il n’y aura plus que les sommets de Millevaches qui seront incompatibles avec la viticulture », projette Vincent Cailliez. Mais en 2100, ces mêmes cépages du nord creusois pourraient péricliter à cause de la chaleur. « Il faudrait alors implanter des cépages qui sont actuellement dans le sud de l’Europe. » Et changer « tous les 20 à 30 ans » pour des cépages de plus en plus résistants.

      #sécheresse #agriculture

    • on a vu durant 90 ans l’agriculture évoluer en fonction de critères agro-industriels (productivité, travail mort ++, circulation étendue), c’est en train de se compliquer sous une nouvelle détermination avec l’accélération en cours du changement climatique. cette histoire d’adaptation incessante des cultures (des cycles de 20 ans ?) sous le coup d’une autre accélération a aussi des effets sur la production maraichère de subsistance et sur les paysages les plus voisins de certains habitats, les paysages les plus construits (arbustes, fleurs, jardins)
      plus de forêt de hêtres et pas de forêt de l’être. une impermanence qui met en question l’ontologie (et avec elle le nazi Heidegger, dont a vu l’un des surgeons avec le dernier Agamben) pour réouvrir, sous l’égide de la catastrophe, mais pas seulement, aux enjeux du devenir (bien creusé cher Gilou !).

  • Le tribunal d’Aurillac attaqué en marge d’une manifestation féministe au Festival du théâtre de rue - Aurillac (15000)
    https://www.lamontagne.fr/aurillac-15000/actualites/le-tribunal-d-aurillac-degrade-en-marge-d-une-manifestation-feministe-au-

    C’est devant le palais de #justice que la situation s’est tendue, brusquement. Alors qu’un clapping était organisé spontanément au soutien de Marina, femme poursuivie pour avoir marché seins nus dans la rue mercredi 23 août, des manifestants s’en sont pris à la porte du palais de justice. Quelques minutes plus tôt, des membres du cortège, le plus souvent masqué, avaient décroché les drapeaux français devant le tribunal, et avaient mis le feu à certains.

    La manifestation dégénère
    La situation est restée tendue plusieurs dizaines de minutes, sous les yeux du commissaire Jean-Philippe Roth, de Frédéric Remy, directeur artistique d’Éclat, association organisatrice du Festival, et Pierre Mathonier, maire, rappelant la triste scène des émeutes de la place des Carmes, en 2016.

    #féminisme

  • Dans le Puy-de-Dôme, Léo est atteint du syndrome Acces, qui touche seulement 30 personnes dans le monde - Saint-Georges-de-Mons (63780)
    https://www.lamontagne.fr/saint-georges-de-mons-63780/actualites/dans-le-puy-de-dome-leo-est-atteint-du-syndrome-acces-un-syndrome-qui-tou

    Dans la pièce d’à côté, ses deux autres garçons, Noah et Ruben, s’amusent. Comme leur petit frère, ils sont malades. Des handicaps invisibles : « Leur patrimoine génétique est malheureusement rempli d’anomalies », souffle la jeune femme. Des mois d’incertitudes Depuis 13 ans, la petite famille oscille entre les visites chez divers médecins et hôpitaux. Alors, après le diagnostic de leurs deux premiers enfants, Charlène et Romain ne comptent pas agrandir la fratrie. Et puis, Charlène tombe enceinte. Pendant sa grossesse, les tests génétiques reviennent négatifs. Ouf. Léo est en bonne santé. Une nouvelle qui ravit le jeune couple. Mais, à sa naissance, le nourrisson est différent. Malformations des pieds, des mains, de la langue… Le diagnostic peine pourtant à tomber. Pendant des mois, les parents vivent dans le flou. Léo enchaîne les hospitalisations et les rendez-vous médicaux. Mais, les médecins n’arrivent pas à mettre de nom sur ses maux. Après un énième test, le couperet tombe. Le petit garçon souffre d’un syndrome extrêmement rare et très peu connu : le syndrome Acces. « Notre fils nécessite des soins en permanence », explique Romain Massé. Le jeune enfant a de la rééducation neuromotrice, respiratoire et orthopédique. La nuit, il est branché à plusieurs machines. De par sa malformation de la trachée, le petit garçon est nourri à l’aide d’une sonde placée à travers les parois de son estomac. Puis, lorsqu’il dort, son cerveau « oublie » qu’il est en vie. En clair, Léo a besoin d’un masque vissé sur le nez pour pouvoir continuer à respirer pendant son sommeil. Tout cela, sans compter les visites quotidiennes d’infirmiers à leur domicile et les rendez-vous médicaux à Clermont-Ferrand. Si la prise en charge est déjà lourde, elle risque de continuer à l’être. « Ce qui est acquis aujourd’hui, ne l’est pas pour toujours », précise la maman. Le quotidien bouleversé Un peu partout dans la maison, des tiroirs et des placards remplis d’appareil médicalisés ou de médicaments : « Il y en a partout. Et Léo dort avec nous, à quelques centimètres de notre lit, alors c’est devenu une véritable chambre d’hôpital. » Depuis la naissance de Léo, Charlène et Romain Massé n’ont plus une minute à eux. De leur côté, les deux plus grands ont du mal à encaisser la situation. La famille peine à garder le cap. « On voudrait juste avoir une vie normale », lance le couple, épuisé.

  • Ils voulaient « se faire des Noirs et des Arabes » : deux hommes interpellés à Bron en possession d’une arme à feu - Lyon (69001)
    Publié le 05/07/2023
    https://www.lamontagne.fr/lyon-69001/actualites/ils-voulaient-se-faire-des-noirs-et-des-arabes-deux-hommes-interpelles-a-

    Deux individus, proches de l’ultradroite, ont été interpellés à Bron, près de Lyon, dans la soirée du 1er juillet dernier. Ils ont percuté une voiture, avec à son bord un père et sa fille, et ont déclaré en garde à vue vouloir « se faire des Noirs et des Arabes », en représailles des émeutes en France.

    (...) À l’intérieur de l’automobile des deux hommes, un fusil de calibre 12 et des munitions ont été retrouvés. L’immatriculation de leur Peugeot 308 était dissimulée par du ruban adhésif. (...)

    #extrême_droite_armée

  • Accouchement : pourrez-vous bénéficier d’un hébergement plus proche d’une maternité ? - Paris (75000)
    https://www.lamontagne.fr/paris-75000/actualites/accouchement-pourrez-vous-beneficier-dun-hebergement-plus-proche-dune-mat

    Ça y est, les premières contractions commencent, vous allez accoucher dans les prochaines heures. Seul hic : vous vivez à plus d’une heure de la maternité la plus proche. Ce genre de situation de stress peut désormais être évitée grâce à un décret adopté en avril 2022.

    Ce dernier indique que « les établissements titulaires d’une autorisation mentionnée au 3° de l’article R. 6122-25 proposent, pour le suivi de la grossesse dans de bonnes conditions, un hébergement temporaire non médicalisé aux femmes enceintes qui le sollicitent, dès lors qu’elles résident à plus de 45 minutes de trajet motorisé en conditions habituelles de l’établissement le plus proche ».

    Les communes concernées sont répertoriées avec leur code géographique officiel dans quatre listes distinctes selon le type de maternité (types I, IIa, IIb et III). Et c’est là où le bât blesse. Car si vous vivez à plus de 45 minutes d’une maternité de type IIa mais qu’il y en a une de type I à 5 min de chez vous, la ville sera listée alors que vous vous rendrez logiquement dans celle qui est la plus proche, sauf recommandation contraire des personnels médicaux. « Difficile donc d’utiliser cet outil [...] le tableau du ministère n’est pas systématiquement pertinent » nous dit-on à l’hôpital de Vichy, dans l’Allier.

    Nous avons donc tenté de visualiser toutes les communes de France qui seraient à plus de 45 minutes d’une maternité, quels que soient son type, son département, etc. Car il est parfois plus pratique pour une personne vivant à la limite d’un département d’aller dans celui d’à côté, dont la maternité est plus proche.

    • D’autres part, « ce sont les établissements qui vont devoir assurer l’hébergement », note l’avocate. Ces derniers avaient en effet six mois à compter de la promulgation du décret pour mettre en place ces dispositifs. « Or, les hôpitaux n’ont déjà pas de place pour des lits médicalisés, alors proposer dans leur enceinte des hébergements non-médicalisés… Donc cela implique de signer des contrats avec des hôtels ou autres établissements, une logistique particulière. C’est une charge supplémentaire qui leur est imposée, dans une situation déjà assez complexe. »

  • « Fin de l’abondance », « guerre qui tonne à nos portes »... Pourquoi l’exécutif multiplie les sombres prises de parole - Paris (75000)
    https://www.lamontagne.fr/paris-75000/actualites/fin-de-labondance-guerre-qui-tonne-a-nos-portes-pourquoi-l-executif-multi

    Le Conseil des ministres, réuni ce mercredi 24 août à l’Élysée, a marqué la rentrée politique de l’exécutif, dans une ambiance lourde d’incertitudes liées à la guerre en Ukraine, au dérèglement climatique et à l’inflation.

    Inflation et restrictions. L’hiver français sera rude. Depuis son discours du 19 août à Bormes-les-Mimosas (Var), Emmanuel Macron le répète. Ce mercredi 24 août, lors d’une allocution à l’issue du conseil des ministres, en appelant le gouvernement à « l’unité » face à « la grande bascule » qui marque la rentrée avec « la fin de l’abondance », « des évidences » et « de l’insouciance », le chef de l’État a continué à préparer les esprits : oui, la rentrée sera compliquée...
    Mise en récit

    « A priori, on attend les prochains mois des tensions encore plus fortes sur les prix de l’énergie et sur le pouvoir d’achat avec peut-être des restrictions qui devront être imposées », rappelle Benjamin Morel, maître de conférences en droit public (Paris II Panthéon-Assas).
    Si, selon un sondage Elabe pour l’Institut Montaigne, paru en juillet, 63 % des Français se disent prêts à réduire aujourd’hui leur consommation d’énergie, le gouvernement sait que les bonnes volontés peuvent vite céder la place à la contestation. « Pour que ces bonnes intentions se perpétuent et que les ronds-points ne se remplissent pas rapidement, vous avez besoin de légitimer ces restrictions ou de montrer que, certes, il y a une hausse des prix, mais que ce n’est pas de votre faute, que vous faites du mieux que vous pouvez pour l’éviter. »

    « Ne pas aller sur les ronds-points »

    En multipliant les communications, le gouvernement opèrerait ainsi, selon Benjamin Morel, « une mise en récit » des prochains mois et justifierait la sobriété à venir « non motivée par un caprice, mais par des grands impératifs auxquels tous les Français devraient se rallier : la défense de la liberté, de la démocratie qui a imposé le soutien à l’Ukraine ou le sauvetage écologique de la planète. Le gouvernement veut aussi montrer qu’il fait tout pour atténuer ces difficultés, via sa politique de transition écologique. Au final, l’objectif est de montrer que les restrictions sont légitimes et qu’il ne faut pas aller sur les ronds-points, car le gouvernement est présent. »

    Automne compliqué

    Alors que l’inflation pèse sur le moral des Français, de lourdes décisions attendent à la rentrée l’exécutif sur le budget « qui sera très difficile à faire passer » la politique énergétique. Le texte sur l’assurance-chômage qui doit prolonger le durcissement d’accès aux indemnités, pourrait alimenter l’hostilité de la gauche et des syndicats. « Cet automne au Parlement va être assez compliquée pour le gouvernement, prédit Benjamin Morel. Il est aussi possible que l’on ait un automne social qui dégénère. Avec les débats sur les questions de pouvoir d’achat, sur la réforme des retraites, peuvent survenir des mobilisations soit syndicales soit plus incontrôlables type Gilets jaunes.

  • Un robot qui met du baume au cœur à l’Ephad de Bourg-Lastic (Puy-de-Dôme) - Bourg-Lastic (63760)
    https://www.lamontagne.fr/bourg-lastic-63760/actualites/un-robot-qui-met-du-baume-au-cur-a-l-ephad-de-bourg-lastic-puy-de-dome_14

    « Paro ». C’est le nom du nouvel arrivant de l’Ephad des Bruyères, à Bourg-Lastic (Puy-de-Dôme). Ce petit robot en forme de phoque permet aux résidents de s’ouvrir.

    #Paro #Gérontechnologies

  • Un train de marchandises victime d’une attaque à Riom (Puy-de-Dôme) Jean-Baptiste Ledys
    https://www.lamontagne.fr/riom-63200/actualites/un-train-de-marchandises-victime-d-une-attaque-a-riom-puy-de-dome_1400452

    Le train de fret immobilisé ce matin à Riom n’aurait pas été victime d’une panne, comme indiqué précédemment, mais d’une attaque.

    Le train aurait été attaqué ! Contrairement à ce que nous avons indiqué dans un premier temps, le train de fret immobilisé en pleine voie aux abords de Riom aujourd’hui mardi, n’était pas victime d’une panne. Il aurait été victime d’une attaque. 


    Un train de marchandises est en panne au niveau du pont de Planchepaleuil, à Riom, le 31 août 2021 © J B Ledys

    Selon deux sources concordantes, plusieurs individus auraient manipulé la signalisation pour forcer le train à stopper quelques centaines de mètres avant qu’il n’atteigne la gare de Riom. Au moment de repartir, les freins restant serrés pour une raison qu’il ne s’expliquait pas, l’un des conducteurs est allé faire le tour du train.

    C’est à cette occasion qu’il aurait entendu des bruits de disqueuses provenant de l’arrière du train. Plusieurs individus étaient occupés à ouvrir quatre conteneurs avec des outils portatifs, vraisemblablement des disqueuses. Ils auraient eu le temps de dérober quelques marchandises avant de prendre la fuite à l’arrivée des policiers.

    L’opération a certainement été préparée avec soin. Mais selon nos informations, le butin ne semble pas trop élevé : il serait constitué de décorations de Noël et de petits meubles en kit.

    La circulation des trains un temps perturbée
    Des agents de sûreté de la SNCF et des policiers ont été mobilisés pour assurer la protection du train pendant son immobilisation. Parti de Loire-sur-Rhône, ce train était à destination de Clermont-Gravanches. Si de telles attaques se produisent régulièrement aux abords de villes telles que Paris, Marseille et Lyon, elles restent presque inédites sur les lignes de Clermont-Ferrand.

    #france #train #en_vedette #sncf #transport #fret #dalton français

  • Ami journaliste de la radio, si tu manques de témoins, alors ça tombe bien parce que moi je l’ai connu Bébél. Je l’ai jamais raconté à personne, vu que je suis quelqu’un de discret, mais maintenant je pense que je peux confier ça…

    Alors c’était à la Fnac des Ternes, où j’étais allé acheter un CD. Je ne me souviens plus de l’année, mais en gros c’était une de ces années où l’on achetait des CD à la Fnac.

    Et alors que je faisais la queue à la caisse, il y avait un papi devant moi, qui tenait un truc marqué Fnac dessus dans la main gauche, et un tout petit chien dans la main droite. Hé ben c’était Jean-Paul Belmondo dis-donc ! (Le petit vieux, pas le chien.) Moi j’ai pris l’air blasé du type qui passe son temps à fréquenter des vedettes, faisant mine de rien, je l’ai quasiment snobé… il a payé son truc et il est parti, et ensuite je suis passé à la même caisse, on a échangé un regard entendu avec le vendeur à la caisse, et j’ai payé mon truc à moi, et ça nous a fait quelque chose en commun avec Jean-Paul, qui restera ainsi dans ma mémoire tant que j’en garderai le souvenir.

    Bon ben voilà, si tu veux m’appeler pour que je témoigne à l’antenne, tu n’hésite pas, c’est un peu émouvant, et je pense que ça éclaire assez bien une facette méconnue du #grand_homme.

    #merci_arno

  • Des centaines de plants étiquetés « cannabis » en vente dans des grandes surfaces et dans des jardineries dans le Puy-de-Dôme Jean-Baptiste Ledys et Leila Aberkane
    https://www.lamontagne.fr/enval-63530/actualites/des-centaines-de-plants-etiquetes-cannabis-en-vente-dans-des-grandes-surf

    Des pieds de cannabis en vente libre dans une grande surface ! Cette scène, susceptible de faire rêver les partisans de cette drogue, est devenue réalité le 28 mai dernier, dans plusieurs grandes surfaces et dans deux jardineries du Puy-de-Dôme et du Cantal. Cette situation a perduré quelques heures, jusqu’à ce que les gendarmes de la compagnie de Riom en aient vent.


    Bien alignés dans les rayons, les plants avaient de quoi attirer l’œil des clients : « Cannabis », promet l’étiquette. Ils mesurent une vingtaine de centimètres. Et ils sont vendus au prix de 15 euros pièce.

    200 plants saisis au Leclerc d’Enval
    Avisés que le Leclerc d’Enval, notamment, proposait cet article interdit dans ses rayonnages, les gendarmes de la compagnie de Riom sont intervenus le 28 mai, en début d’après-midi, pour retirer ces produits de la vente. Ils ont ainsi récupéré pas moins de 200 plants pour la plupart étiquetés « cannabis ». Quelques clients - mais pas tous - qui avaient glissé ces pots dans leur chariot dans la matinée ont pu être retrouvés.

    Ces situations auraient également été constatées entre autres dans le Leclerc de La Pardieu, à Clermont-Ferrand, dans le Auchan d’Aubière et chez deux fleuristes du Cantal et du Puy-de-Dôme. Pour l’heure, les responsables de ces enseignes que nous avons pu contacter n’ont pas souhaité faire de déclaration.

    Selon un communiqué publié par la compagnie de gendarmerie de Riom, ce sont au total 400 de ces plants vendus comme étant du cannabis qui ont été saisis. Venant d’Italie, ils ont été distribués localement par un grossiste d’Aigueperse. Contacté par la rédaction, celui-ci non plus n’a pas souhaité faire de commentaire.

    « Provocation à l’usage »
    Une dizaine de personnes - grossistes, gérants et cogérants des enseignes concernées - ont été entendues, les unes sous le régime de la garde à vue, les autres librement. Selon nos informations, certains responsables de ces établissements auraient expliqué qu’ils pensaient vendre du chanvre d’ornement. Mais le seul fait de vendre un produit étiqueté cannabis - et même si cela n’en est pas - relève du délit de « provocation à l’usage de produits stupéfiants. »

    Les gendarmes de Volvic, aidés par ceux de la section de recherches de Clermont-Ferrand, poursuivent leurs investigations. Ils attendent notamment le retour des analyses des plants. L’éventuelle présence de THC (la substance psychoactive du cannabis) permettra de déterminer avec précision la nature des produits saisis. La qualification des poursuites qui seront engagées en découlera.

    #leclerc #canabis #cannabis #marijuana #THC #chanvre # jardineries

  • 40 ans après, la France décide de livrer à la justice italienne d’ex-militants de la lutte armée à qui elle avait accordé l’asile - Paris (75000)
    https://www.lamontagne.fr/paris-75000/actualites/40-ans-apres-la-france-decide-de-livrer-a-la-justice-italienne-d-ex-milit

    Serge Quadruppani préfère rappeler le contexte historique de ce qu’il appelle un « affrontement politique armé ». Celui « des ouvriers et de la jeunesse étudiante contre l’État italien. C’est un mouvement comparable à celui de Mai 68 et qui a duré dix ans. C’était beaucoup plus violent mais c’était toute la société italienne qui était plus violente […] Il y avait des morts des deux côtés. Y compris dans les manifestations ou lors des arrestations par les policiers. C’était une forme de guerre civile ».
    Alessandro Stella, qui a pu prendre un nouveau départ en France et qui n’est plus dans le collimateur de la justice italienne, a témoigné dans un livre de son parcours militant (1).
    Pour l’historien qu’il est devenu, le « contexte » ne peut être occulté. Alessandro Stella parle même d’une « responsabilité collective que les juges ne veulent pas prendre en compte » : « Il y avait en Italie dans ces années-là des millions de gens qui criaient -Vive la Révolution-, et au bout de tout un processus, quelques milliers qui ont fini par prendre les armes. Qui se sont convaincu qu’il fallait répondre par la violence à un Etat violent. »

  • Ce mercredi, l’armée va tester sa force de dissuasion nucléaire en Auvergne
    https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand-63000/actualites/ce-mercredi-l-armee-va-tester-sa-force-de-dissuasion-nucleaire-en-auvergn

    Ça me fait un peu chier, parce que l’Auvergne c’est pas très très loin d’ici. Avec un coup de vent dans la mauvaise direction, j’ai peur qu’on se prenne les retombées radioactives.

    (En plus, je comprends pas l’intérêt de s’entraîner à bombarder l’Auvergne. Si les Chinois nous envahissent, à moins de tomber sur des qui adorent le Bleu, je vois pas ce qu’ils iraient faire là-bas.)