person:paul gauguin

  • Van Gogh’s Ear | The New Yorker
    https://www.newyorker.com/magazine/2010/01/04/van-goghs-ear

    It is, in its strange way, at once the Nativity fable and the Passion story of modern art. On Christmas Eve, 1888, in the small Provençal town of Arles, the police found a young Dutch émigré painter in his bed, bleeding from the head, self-bandaged and semi-conscious, in a run-down residence called, for its peeling exterior, the Yellow House. A few hours before, the Dutchman had given his severed ear—or just its lower lobe; stories differed—to a whore named Rachel in a maison de tolérance, a semilegal bordello, as a kind of early Christmas gift. (She had passed out upon unwrapping it.) The painter, Vincent van Gogh, was known throughout the town as a crazy drunk who hung around the whorehouses too much for his own good, and who shared the squalid Yellow House with another so-called artist, even scarier than he was, though not usually as drunk and not so obviously crazy. That other artist, Paul Gauguin—after being interviewed by the police, and insisting that his friend must have sliced off his own ear in a fit—then sent a telegram to the Dutchman’s brother, urging him to come at once. Then Gauguin left for Paris, as fast as the trains could carry him, never to return.

    The Christmas crisis had a real, if buried, effect on van Gogh’s imagination, turning him from a dream of living and working with a community of brother artists to one of painting for an unknown audience that might someday appear—a fantasy that was, in the end, and against the odds, not a fantasy at all.

    Those words shine in his pictures. We tend to see the arc of his work, from the departure from Paris, in early 1888, to his death, in 1890, as more or less continuous, and miss the decisive break marked by the Christmas crisis. Even through the pictures of 1888 he’s still mostly a prose painter, with something of the nineteenth-century illustrator in him—children, postmen, absinthe-soaked café scenes. He still wanted to be Dickens or Daumier. After the Christmas crisis, he accepted that he was only Vincent. His new pictures—“The Starry Night,” “Cypresses,” and the pictures of the gardens at Saint-Remy—are depopulated, emptied of any vision of common life. Where in 1888 the pictures are still filled with people on top of people—six people in the “Night Café,” a dozen in the streets of Arles at night—in 1889, aside from his copies of Millet, van Gogh thinks only in solitary ones and lonely twos, the occasional individual portrait interrupting a world of visionary dailiness. He wrote, simply, “Let’s not forget that small emotions are the great captains of our lives.” Stars wheel, cypresses flame; the whole world comes alive. The common unity is the animism of the ordinary. “Starry Night Over the Rhone,” of 1888, has the night sky gently decanted into the gaslight world of the town, and the theme is the likeness of streetlight and moonlight, the modern urban subject—the amusement park at night. In the 1889 “Starry Night,” it’s all night and stars and rolling nebulae: me and the night and the music of the spheres. He’s a man alone, and for good.

    #Art #Peinture #Van_Gogh #Paul_Gauguin

    • Liste, non exhaustive, des livres que j’ai lus, ou relus, ces derniers temps (deux ou trois dernières années) que je n’aurais sans doute jamais lus s’ils ne m’étaient pas tombés dans les mains via internet (s’ils ne m’avaient pas été recommandés via internet)

      La guerre du cameroun de Thomas Delthombe, Jacob Tatsitsa et Manuel Domergue
      Marcher droit tourner en rond et Rien d’Emmanuel Venet (merci @julien1)
      Biographie de Céline par Henri Godard
      La France sous Vichy de Robert Paxton
      Le vertige danois de Paul Gauguin de Bertrand Leclere
      L’imposteur de Javier Cercas (merci @fil)
      Le journal de la crise de Laurent Grisel (les deux tomes pour le moment, mais j’ai bien l’intention de lire la suite)
      Je paie d’Emmanuel Addely, certes offert par mon éditeur, j’aime bien dire mon éditeur , mais c’est quand il m’a vu prendre le livre d’une de ses étagères pendant que nous attendions l’arrivée d’un tiers et la raison pour laquelle j’ai regardé ce livre c’est aprce que j’en ai entendu parler sur internet, je me demande même si ce n’est pas sur seenthis )
      Le sentiment d’imposture de Belinda Canone (spécial dédicace @mona)
      La tyranie de la réalité , Beauté fatale , et Chez soi d’une certaine @mona
      Une île une forteresse de Hélène Gaudy, par ricochet Plein hiver de la même auteure
      Capitalisme désir et servitude de Frédéric Lordon
      L’invisible de Clément Rosset
      Face à l’insoutenable d’Yves Citton
      L’insurrection qui vient et A nos amis du Comité invisible
      Communist club anonyme
      Dynamiques de la révolte de Eric Hazan
      Les assassins de la mémoire de Pierre Vidal-Nacquet

      Pour ce qui de la littérature ce qui est le gros de mes lectures tout de même, là, j’avoue, c’est souvent en commençant les livres chez le libraire que cela se passe pour moi à quelques exception près, par exemple, le Tort du soldat d’Erri de Luca, et le lendemain, j’allais à la librairie acheter tout ce qu’ils avaient de cet auteur.

      Ensuite on peut aussi dire que c’est pas internet que j’ai été invité au festival de littérature de Solothurn, où je me suis ennuyé ferme pendant trois jours (ce qui a beaucoup diverti @mona par procuration) et où j’ai rencontré et découvert Jean Rolin (dont j’ai lu une bonne partie des livres l’été suivant) et Julien Burri (complètement inconnu en France et c’est un grand tort).

      De toute ma vie, même quand je lisais sans doute davantage que je ne lis aujourd’hui, je n’ai jamais lu 200 livres par an, je crois qu’au plus haut de ma lecture de livres, j’ai du culminer à une cinquantaine de livres entre 1993 et 1998.

      Bref tout ça pour dire que c’est quand même des grosses conneries.

  • #Gauguin, peintre en transit
    http://bandedessinee.blog.lemonde.fr/2016/06/04/gauguin-peintre-en-transit/#xtor=RSS-32280322

    « Veux-tu que je te dise, gémir n’est pas de mise, aux Marquises ». Sauf pour le peintre Paul Gauguin qui y meurt dans la misère en 1903. Les dernières années de sa vie sont évoquées dans l’album Gauguin, l’autre monde de … Continuer la lecture →

    #Bande_dessinée #Biographie #Fabrizio_Dori #l'autre_monde

  • http://www.desordre.net/bloc/ursula/2015/index.htm

    Ce n’est pas pour me lancer des fleurs, mais tout de même, réussir à tenir à jour un journal pareil, cela tient, certains soirs, du tour de force. Du 32 au 59 Février, j’en aurais fait des choses, en plus de tenir à jour mon journal, j’aurais lu le Vertige danois de Paul Gauguin par Bertrand Leclair, je serais allé écouter Seymour Wright avec Stéphane Rives, et Jupiter Terminus un soir de grande fatigue, j’aurais essuyé les reproches de la hiérarchie, je serais allé passer un week end dinch’Nord, en passant par le Louvre à Lens, j’aurais gravi à la fois le Mont-Noir et le Mont-Rouge deux sommets dans la même journée, je ne suis pas n’importe quel alpiniste moi, j’aurais appris ce qu’est le gogol et le gogolplex, et cela va beaucoup m’aider pour le travail dans le Désordre, j’aurais découvert un nouveau texte de mon ami Daniel, j’aurais travaillé à une exposition pour les élèves du collège Jean Mermoz de Laon, en me disant qu’ils avaient bien de la chance, ces petits collégiens, d’avoir mon ami Eric comme professeur d’arts plastiques, je n’aurais pas joué de contrebasse, j’aurais téléphoné à ma fille Madeleine pour lui souhaiter un joyeux anniversaire, seize ans tout de même, je me serais promené dans les plaines ondulées de Montigny-sur-Crécy où le vent est fier, je me serais entièrement inventé une journée, j’aurais tenté de rattraper mon retard dans les tâches ménagères, j’aurais filmé une jeune femme à son insu dans le Réseau Express Régional, et je me serais posé pas mal de questions à son sujet, j’aurais dîné d’un repas iranien pour la première fois de ma vie, je serais allé voir l’exposition de Paola De Pietri et d’Alessandra Spranzi au CPIF, j’aurais dessiné beaucoup d’ailerons de requin dans les marges du cahier dans lequel je prends des notes dans les réunions à mon travail, j’aurais rêvé de faire l’amour avec Amira Casar, je n’en suis pas fier, mais c’est pourtant arrivé, je serais tombé sur une chronique d’Eric Chevillard dans le Monde des Livres, j’aurais mis en ligne le mois de novembre de la chronique de la Vie, j’aurais enfin découvert Erri De Luca, j’aurais enfin mis en ligne une série d’images et de textes qui s’intitule Et (Vacances), et je serais allé voir dans la même journée les expositions de Maison Européenne de la Photographie et du Jeu de Paume.