• Le point sur le Covid et ses possibles impacts économiques durables - Février 2023 - Institut économique Molinari
    https://www.institutmolinari.org/2023/02/27/le-point-sur-le-covid-et-ses-possibles-impacts-economiques-durable

    L’Institut économique Molinari publie un point économique montrant que l’impact du #Covid_long est significatif pour les sociétés développées fondées sur la division du travail.

    COVID, UN ENJEU DURABLE DE SANTE PUBLIQUE

    Avec la vague du variant Omicron, la plupart des pays occidentaux ont progressivement abandonné l’idée de contrôler le nombre de contaminations liées au virus SARS-COV-2, se focalisant uniquement sur la vaccination protectrice contre les hospitalisations et les décès. Or, depuis le début de la pandémie, on a vu apparaître un nouveau phénomène appelé Covid long.

    Ce dernier fait référence aux symptômes prolongés, fluctuants et multi-systémiques qui se développent puis persistent après une infection par le virus SARS-COV-2. Les symptômes répertoriés peuvent être respiratoires, cardiaques, neurologiques, vasculaires, dermatologiques, ORL, digestifs… et toucheraient, selon une étude portant sur une cohorte très importante publiée dans Nature(1), jusqu’à 12 % des adultes infectés et vaccinés.

    Les symptômes neurologiques et cognitifs sont parmi les plus répandus avec la fatigue bien sûr, le « brouillard cognitif », les problèmes de concentration et une détérioration de ce que l’on appelle en médecine « les processus de construction visuo-spatiale » qui permettent d’analyser, de comprendre et de se représenter l’espace (l’environnement) en deux ou trois dimensions.

    Si un très grand nombre d’incertitudes entoure ce sujet, nombre de travaux indiquent que le phénomène mérite de s’y intéresser tant les conséquences économiques et sociales pourraient être importantes. Covid pourrait réduire significativement la croissance potentielle (retrait précoce du marché du travail, croissance moindre dans les secteurs exposés) tout en augmentant les charges collectives (dépenses de santé, retraites précoces…). Le risque existe que cette pandémie provoque un effet ciseau négatif pour nos économies et les finances publiques.

    #économie

  • Cinq femmes parlent du COVID Long et de misogynie médicale | Donna Lu
    https://cabrioles.substack.com/p/cinq-femmes-parlent-du-covid-long

    Alors que le COVID Long a été officiellement reconnue par l’Organisation mondiale de la santé en octobre 2021, nombreux·ses sont celleux qui font encore état d’un scepticisme généralisé et d’une minimisation de leurs symptômes. Selon les épidémiologistes Dr Stephen Phillips et Prof. Michelle Williams de Harvard, ce mépris est en partie attribuable au fait que les femmes sont touchées de manière disproportionnée. Source : The Guardian via Cabrioles

    • « Notre système médical a une longue histoire de minimisation des symptômes des femmes, de rejet ou de mauvais diagnostic de leurs troubles comme étant psychologiques », ont-iels écrit dans le New England Journal of Medicine l’année dernière. « Les femmes de couleur avec un COVID Long, en particulier, ne sont pas crues et se voient refuser des tests que leurs homologues blanc·hes reçoivent. »

      (La race et la richesse jouent également un rôle ; aux États-Unis, les médecins attirent maintenant l’attention sur le fait que les hommes noirs et latinos, qui ont été les plus durement touchés par le Covid, sont peut-être sous-représentés dans la recherche sur le COVID Long et rencontrent des obstacles importants dans l’accès aux soins).

      La misogynie médicale n’est pas une surprise pour de nombreuses patientes qui ont déjà été confrontées à ce mépris par le passé. La médecine a longtemps traité les femmes comme des citoyens de seconde zone. La prédominance historique des hommes dans ce domaine a eu des répercussions durables : ces biais dans les essais cliniques ont conduit à des traitements et des résultats moins bons pour les femmes, et à des diagnostics tardifs chez les femmes pour des maladies qui n’ont été étudiées que chez les hommes. Les lacunes dans les connaissances sur les affections qui touchent les femmes, comme l’endométriose, ont donné lieu au mépris de leurs symptômes et à des récits évoquant l’hystérie.

  • COVID Long - [10 articles publiés par] Cabrioles - #AutodéfenseSanitaire face au Covid-19.
    https://cabrioles.substack.com/p/21-fevrier-2023-covid-long
    https://substackcdn.com/image/fetch/w_1200,h_600,c_limit,f_jpg,q_auto:good,fl_progressive:steep/https%3A%2F%2Fsubstack-post-media.s3.amazonaws.com%2Fpublic%2Fimages%2F

    Bonjour,

    Il y a quelques jours l’UNSA Éducation sonnait l’alarme quant à l’impact du COVID Long sur les travailleur·euses de l’éducation, secteur particulièrement touché par la maladie à l’instar des travailleur·euses de la santé et de la restauration, et demandait “la reconnaissance du Covid long comme maladie professionnelle et donc une prise en charge totale par l’État de l’indemnisation des conséquences liées à l’ infection”. Iels s’inquiètaient par ailleurs de l’”errance médicale et sociale” provoqué par l’invisibilisation de cette maladie.

    Ce faisant iels rejoignaient les quelques syndicats et sections syndicales qui travaillent à sensibiliser sur les conséquences médicales et socio-professionelles du COVID. Certains poussant l’esprit de conséquence en promouvant l’autodéfense sanitaire et la prévention collective face à la pandémie toujours en cours de COVID-19.

    En juillet 2022 Santé Publique France publiait un rapport d’enquête sur la prévalence du COVID Long en France. Ce rapport estimait à plus de 2 millions le nombre de personnes de plus de 18 ans atteintes du COVID Long. Et ceci sur la base d’une étude menée avant l’apparition du variant Omicron et des taux de contamination astronomiques qu’il a engendré. Sans oublier que le COVID Long touche tous les âges, même les enfants.

    Pour finir d’introduire ce dossier nous laissons la parole à Elisa Perego, qui en mai 2020 a créer le terme “COVID Long” pour nommer l’expérience de la maladie qu’elle traversait, et qui a depuis été enrichi par l’activité intense et combattive des communautés de patient·es. Le 16 janvier 2023, elle partageait sur Twitter ces questions et rappels essentiels :

    Combien de personnes savent que le COVID Long a été ouvertement reconnu par l’OMS en août 2020 et que le potentiel dévastateur multisystémique, cardiovasculaire et thrombotique du COVID était déjà bien connu entre le début et le milieu de 2020 ?

    Combien de personnes savent que de nombreux pays comme le Royaume-Uni et l’Italie ont commencé à reconnaître officiellement le COVID Long entre fin 2020 et 2021, en produisant des directives officielles ? Combien de personnes savent que le COVID Long est une maladie multisystémique qui est détaillée comme telle dans un grand nombre d’articles ?

    Combien de personnes savent que le COVID/COVID Long sont parmi les maladies les plus étudiées de l’histoire et qu’elles étaient déjà étudiées et analysées en détail en 2020 et début 2021 ? Combien de personnes savent que les patient·es sont à l’origine de nombreuses découvertes clés sur cette maladie ?

    Si quelqu’un essaie de vous donner l’impression que le COVID Long est mystérieux, mal étudié, non reconnu officiellement, ou qu’il s’agit d’une nouvelle découverte de l’institution médical, qui a en fait souvent abandonné les patient·es sans soins, il ne vous dit pas la vérité ou il n’est pas bien informé.

    Elisa Perego, 16 janvier 2023

    #covid #covid_long #médecine #errance_médicale #travail #syndicat #autodéfense_sanitaire #maladie_professionnelle

  • Why we need a deeper understanding of the pathophysiology of long COVID - The Lancet Infectious Diseases
    https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(23)00053-1/fulltext


    #covid_long

    The most recent estimate of people living with post-COVID-19 condition (also known as long COVID) globally has surpassed 65 million1
    and, without clear diagnostic or treatment options available, this number is steadily increasing. There are more than 200 reported symptoms associated with long COVID,1
    affecting virtually every organ system.

    • Bonjour,

      Le 1er février dernier le gouvernement français a supprimé les dernières mesures de #prévention face à la pandémie toujours en cours de #COVID-19 : Les personnes positives au COVID ne sont plus obligées de s’isoler, elles sont même fortemement encouragées à continuer à se rendre au #travail au mépris de la vie des personnes à hauts risques et de la réalité des conséquences médicales des infections. Les arrêts de travail dérogatoires, sans jour de carence, ayant égalemement été supprimés. Le dépistage des cas contact n’est lui aussi plus requis, finissant de nous aveugler sur l’évolution de la circulation virale. Ce même gouvernement nous informe par ailleurs que 29% des contaminations hors du domicile se font… au travail.

      La planète entière avait accueuilli d’un immense éclat de rire la déclaration de Trump affirmant qu’“Avec moins de tests nous aurions moins de cas !”. C’est désormais l’axe de la politique sanitaire française.

      Les classes populaires et racisées continuent quant à elles de par leurs conditions de travail d’être plus exposées au virus, d’en mourrir et d’être handicapées par le COVID-19. Et ce sont désormais des millions de personnes qui se retrouvent trop handicapées par le COVID pour pouvoir travailler. Etonnament seule la presse financière s’en inquiète depuis des mois, voyant la précieuse force de travail diminuer à vue d’oeil. Ce qui est même suspecté par certains économistes d’être une des causes importantes de l’inflation. Il se pourrait bien que les rêveries autour de la Grande Démission ne soient finalement que l’image édulcorée d’un évènement handicapant de masse, le Grand #Covid_Long.

      Pendant ce temps, dans le monde halluciné que partage la petite bourgeoisie agambenienne et le principal parti de gauche, la grippette est finie et le seul chevet sur lequel iels s’épenchent est celui des antivax.

      Si le mouvemenent de 2016 contre la Loi Travail avait parlé de beaucoup de choses sauf du travail lui-même. Celui qui démarre actuellement contre la réforme des retraites ne parle que de ça. C’est le coeur du désastre capitaliste dont il s’agit, celui qui dirige toutes les politiques d’infection de masse depuis le début de la pandémie : l’expropriation continue de nos forces et de notre créativité en vue du profit, la mise au travail généralisé des êtres et des milieux vivants, jusqu’à épuisement, quoi qu’il en coûte.

      La mécanique mutilante du travail produit ce que les auteur·ices de Health Communism appelle une “classe excédentaire”, une population socialement définie comme “jetable” pour mieux discipliner l’ensemble des travailleur·euses, quand elle n’est pas rendue corvéable dans des espaces de ségrégations échappant à tout droit du travail. Cela était vrai avant la pandémie, cela s’est intensifié depuis. Toute perspective émancipatrice se devra de briser ce mécanisme.

      Le mouvement qui prend actuellement la rue se présente comme une rare occasion d’infléchir le cycle des défaites et la trajectoire fascisante qui l’accompagne. Pour nourrir son potentiel de rupture et trouver l’élan nécessaire il nous faut mettre en discussion des horizons stratégiques. Depuis bientot 20 ans que cet horizon se résume à l’invocation messianique du “#blocage”, où quand “tout s’arrête” tout serait censé “commencer”, nous avons amèrement constaté que celui -ci ne suffit pas. Il nous faut le coup d’après. Celui qui ne nous fige pas dans une position défensive, mais créé une ouverture. Commence.

      Le camarade Marx avait une suggestion. Il disait : “Exproprier les expropriateurs.”

  • Trois ans du Covid-19 : la difficile réintégration des salariés touchés...
    https://www.aefinfo.fr/depeche/685166-trois-ans-du-covid-19-la-difficile-reintegration-des-salaries-touches

    Trois ans après le premier cas de Covid-19 recensé en France, le Covid long touche, selon Santé Publique France, plus de 2 millions d’adultes dans notre pays. Une partie de ces patients éprouvent de grandes difficultés à reprendre le travail. "Pendant 8 mois, j’ai essayé de reprendre le boulot comme avant mais je n’ai pas réussi", témoigne Stéphane, cadre dans un bureau d’études. "On m’a détecté de graves lésions cérébrales et des séquelles neurologiques et cognitives irréversibles. C’est compliqué de faire comprendre à mon employeur que la personne qu’il a embauchée ne reviendra pas", explique Maëlle, salariée dans un organisme de formation, obligée de limiter son temps de travail à 20 %. L’Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail appelle les entreprises à s’emparer de ce sujet majeur de santé publique, en mettant en place un suivi RH adapté pour éviter les rechutes. (heu...)

    #covid_long #emploi #travail #santé_publique

  • #COVID_LONG : 6 sous-types distincts identifiés | santé log
    https://www.santelog.com/actualites/covid-long-6-sous-types-distincts-identifies

    Le Dr Peter Robinson, du Jackson Laboratory (JAX, Main) et son équipe ont […] analysé les données des [dossiers de santé électroniques] DES de patients, diagnostiqués avec COVID long, dans le cadre du National COVID Cohort Collaborative (N3C). Grâce à ce code de diagnostic, l’équipe a pu analyser les données cliniques des patients diagnostiqués avec COVID long et définir ainsi plus précisément les caractéristiques de cette nouvelle condition. L’équipe a également regardé s’il devenait possible d’identifier plusieurs sous-types de la maladie.
     
    La définition de sous-types distincts de COVID long : l’analyse a porté sur les données de 20.532 patients diagnostiqués en situation post-COVID-19, ces participants ayant été sélectionnés à partir d’une base de données en comportant plus de 5,4 millions. Le COVID long a été précisément défini comme présent au moins 28 jours après la première date de #COVID-19 notée pour les patients COVID suivis en ambulatoire et 28 jours après la fin de l’hospitalisation pour les patients COVID hospitalisés. L’équipe a pris en compte les résultats cliniques de ces patients, développé un algorithme de calcul et ont pu
    regrouper ainsi les patients en 6 clusters, chacun représentant un sous-type de COVID long distinct, soit :
     
    1 multi-système + laboratoire (associé à une infection initiale sévère et à une fréquence élevée de symptômes multiples : neuropsychiatriques, pulmonaires, constitutionnels (par exemple, fatigue générale), cardiovasculaires et vertiges ainsi qu’anomalies des tests de laboratoire) ;

    2 hypoxémie et toux

    3 neuropsychiatrique (maux de tête, insomnie, dépression, troubles du mouvement) ;

    4 Cardiovasculaire ;

    5 Douleur/fatigue ;

    6 Douleur multi-système (similaire à 1 mais sans les anomalies aux tests de laboratoire).
     
    À chaque groupe sont également associés des facteurs privilégiés de tranche d’âge, sexe, origines ethniques, comorbidités et antécédents de santé.
     
    Des mécanismes sous-jacents variables selon les patients : l’analyse suggère ainsi que des processus différents peuvent mener aux différents sous-types de COVID long, selon les résultats et les antécédents de santé des patients. 
     
    La prochaine étape sera donc probablement de définir des sous-cohortes afin de tester et identifier des thérapies candidates mieux ciblées pour chaque sous-type. Selon ces experts, il est clair qu’une stratification des patients COVID de longue durée s’impose pour un traitement efficace, car apparaît peu probable qu’une approche unique puisse répondre à tous les sous-types.
     
    Ces 6 sous-types distincts vont donc aider à stratifier les patients et éclairer les stratégies de traitement.

    Source:
    Generalisable long COVID subtypes: findings from the NIH N3C and RECOVER programmes - eBioMedicine
    https://www.thelancet.com/journals/ebiom/article/PIIS2352-3964(22)00595-3/abstract

    #post-covid

  • Antivalidisme et covid : ressources – Journal d’une indignée
    https://espoirsetluttes.wordpress.com/2023/01/21/antivalidisme-et-covid-ressources

    « Par idéologie, par intérêt, les gouvernements néo-libéraux qui se sont succédés ont ainsi condamné notre système de santé à vivre à genoux, l’épidémie que nous traversons l’a jeté à terre. Pendant que nos représentant·e·s lavaient leurs mains sales, des soignant·e·s désarmé·e·s ont dû appliquer des directives de tri eugénistes écœurantes dont les premières victimes ont été, comme toujours, les personnes handicapées. Parmi nous les personnes psychiatrisées et plus particulièrement schizophrènes ont été, sur ces critères, écartées de la réanimation dans l’indifférence générale : parce qu’il est commun d’estimer que notre vie, jugée misérable, ne vaut rien, qu’elle ne mérite pas la peine d’être vécue, que notre mort est souhaitable, que nos mort·e·s sont acceptables. « 

    • Article en cours de rédaction

      Cet article sera essentiellement constitué de citations et extraits divers, accompagnés de leurs sources. Son objectif est d’apporter des ressources issues de diverses origines afin de sensibiliser a l’#antivalidisme dans un premier temps, et dans un deuxième temps de réunir des informations sur le #covid, le #covid_long, les questions spécifiques liées aux malades chroniques et handicapé·es par rapport à la pandémie mais aussi sur la population générale. L’objectif n’est pas donc pas de donner une opinion mais diverses définitions et propos sur le #validisme par des militant·es antivalidistes ainsi que des éléments sur le covid.

  • Saboteur Immunitaire - Cabrioles - #AutodéfenseSanitaire face au #Covid-19.
    https://cabrioles.substack.com/p/21-janvier-2023-saboteur-immunitaire

    Il y a un an commençait le lancement de la campagne de désinformation “Omicron est une chance”, qui - grâce à l’efficacité vaccinale - allait faire passer pour moins virulent un variant qui de par son extrême contagiosité faisait déjà plusieurs centaines de morts par jour. Les infections sont montées à plus de 500 000 par jour, et dans les mois qui ont suivis, les #réinfections se sont multipliées. Parfois à quelques semaines d’intervalles seulement. On nous a dit que c’était une bonne chose.

    Que nous serions, enfin, tous·tes immunisé·es.

    Des médecins sont même allé jusqu’à affirmer que le Covid-19 était devenu “une virose banale et répétitive” et nous ont invité à nous rendre au travail en étant infecté·es.

    Pourtant, au printemps 2020 un immunologiste américain nommé Anthony J Leonardi, spécialiste des #cellules_T, avait tenté d’alerter sur l’impact potentiel du Covid-19 sur nos systèmes immunitaires. Il émettait l’hypothèse que l’infection au Covid-19 puisse entrainer une hyperactivation des cellules T qui provoquerait leur épuisement, et donc une dysrégulation et un affaiblissement générale du #système_immunitaire. Il appelait donc à la prudence.

    Il a été décrédibilisé et moqué par des médecins et des journalistes qui ont acquis de l’audience en vendant un optimisme trompeur. Un commerce qui a eu, et continu d’avoir, des conséquences criminelles.

    Depuis janvier 2022 nous avons connu 5 vagues épidémiques. Il a rapidement été établi qu’avoir été contaminé par Omicron ne produit pas d’#immunité qui protègerait d’une réinfection. Et l’infection de masse génère régulièrement de nouveaux variants à fort échappement immunitaire.

    Depuis le printemps 2020, les études venant confirmer ce qui avait été avancé par Anthony Leonardi s’accumulent.

    • Que se passera-t-il si les réinfections du COVID affaiblissent notre immunité ? | Andrew Nikiforuk

    • 12 études sur le dysfonctionnement immunitaire après le COVID-19 | Andrew Ewing

    • Comment le SARS-CoV-2 combat notre système immunitaire | Science

    • « Vivre avec » le Covid-19… sauf à Davos
      https://justpaste.it/bkd0u

      Et alors qu’aux quatre coins de la planète, l’injonction à « vivre avec » le Covid est répétée dans la majorité des médias (le New York Times raillait encore récemment les derniers porteurs de masque considérés comme des attardés), alors que nombre de chefs d’Etat, dont le nôtre, professent que le Covid est derrière nous, le Forum économique mondial entoure de précautions les puissants de ce monde. La vaccination est évidemment recommandée à tous les participants, qui bénéficient d’un test PCR à leur arrivée. Leur badge électronique permettant l’accès au Forum est désactivé si le résultat revient positif. Des autotests antigéniques et des masques sont distribués gratuitement, et les salles sont ventilées, aérées (on peut voir sur les photographies que de nombreux participants portent des doudounes, à l’intérieur) et pourvues de filtres HEPA, tandis qu’au plafond sont installées des lumières UV pour désactiver le virus. De plus, tous les conducteurs de taxi et de transport sur les lieux doivent être masqués en permanence. En résumé, tout se passe comme si, pour ceux qui nous gouvernent, le Covid constituait toujours une menace réelle, nécessitant « un effort massif de purification de l’air » comme celui qu’avait promis Emmanuel Macron en avril 2022 « dans nos écoles, nos hôpitaux, nos maisons de retraite, et dans tous les bâtiments publics ».

      En France, nous avions déjà eu un magnifique exemple de cette dissonance cognitive en apprenant que les enfants du ministre de l’Education Pap Ndiaye, scolarisés à l’Ecole Alsacienne, pouvaient bénéficier d’une protection renforcée contre le Covid incluant vaccination, tests, capteurs de CO2 dans les salles de classe, filtration de l’air dans les lieux de restauration, tandis que le protocole sanitaire à l’Education nationale est inexistant. « Faites ce que je dis, pas ce que je fais. »

    • COVID-19
      Study reveals how long COVID stems from mild cases in most people, World Economic Forum, 10 janvier 2022
      https://www.weforum.org/agenda/2023/01/long-covid-stems-mild-cases-people-health

      Even mild COVID-19 cases can have major and long-lasting effects on people’s health. That is one of the key findings from our recent multicountry study on long COVID-19 – or long COVID – recently published in the Journal of the American Medical Association.

      #Long_COVID is defined as the continuation or development of symptoms three months after the initial infection from SARS-CoV-2, the virus that causes COVID-19. These symptoms last for at least two months after onset with no other explanation.

      #covid_long

  • #DavosStandard pour tous ! (voir le # sur cuicui)

    @Pr_Logos
    https://twitter.com/Pr_Logos/status/1615847361506426884

    A Davos, les maîtres de la planète ont mis en œuvre une politique de prévention :
    – PCR pour entrer avec un bracelet d’accès lié au résultat
    – purificateurs à #filtre_HEPA partout + purificateurs #UV-C (le truc bleu)
    #ventilation ajustable
    #masques FFP2

    Le déni de transmission aéroportée, l’absence d’investissement dans la qualité de l’air, le déni de persistance pandémique.

    C’est pour vous. Pas pour les Maîtres.

    @KashPrime
    https://twitter.com/KashPrime/status/1615745744673148929

    The world’s elite at the Davos forum are enjoying every possible protection from #Covid, including #PCR testing, air filtration, UVGI light.
    Why isn’t this being offered to everyone else?
    Every school, every workplace should have the same protections as the rich and powerful.

    ça a accès aux vaccins, aux anticorps monoclonaux, aux meilleurs soins possibles dans les délais les plus brefs, mais ... il y a le #covid_long ...

    #RDR

    • À Davos, des précautions sanitaires drastiques pour protéger les milliardaires du COVID | Bruce Y. Lee
      https://cabrioles.substack.com/p/a-davos-des-precautions-sanitaires

      Alors que les élites prennent toutes les précautions possibles contre le COVID lorsqu’elles se rencontrent au Forum économique mondial, elles rentrent chez elles et nous disent que le COVID n’est plus une menace, et que la pandémie est terminée. Donc, si vous vous demandez ce qu’il faut faire au sujet du Covid-19, peut-être devriez-vous regarder de plus près ce que les dirigeant·es politiques et économiques font réellement plutôt qu’écouter ce qu’iels disent.

      Bruce Y. Lee est écrivain, journaliste et professeur en politique et gestion de la santé à la Graduate School of Public Health de la City University of New York (CUNY), où il est directeur exécutif du Center for Advanced Technology and Communication in Health (CATCH).

      // Note de #Cabrioles : Une fois n’est pas coutume nous vous proposons une traduction d’un article de nos camarades de la presse financière sur la manière dont celleux qui président à l’infection de masse se protègent du COVID. Presse financière qui, comme nous l’avions rapporté, assure un suivi sérieux des connaissances scientifiques et des impacts médicaux du COVID, à l’inverse de l’ensemble des médias de gauche. //

      #presse_financière #media #gauche

  • #Long_COVID: major findings, mechanisms and recommendations | Nature Reviews Microbiology
    https://www.nature.com/articles/s41579-022-00846-2

    The incidence is estimated at 10–30% of non-hospitalized cases, 50–70% of hospitalized cases and 10–12% of vaccinated cases.

    Long COVID is associated with all ages and acute phase disease severities, with the highest percentage of diagnoses between the ages of 36 and 50 years, and most long COVID cases are in non-hospitalized patients with a mild acute illness, as this population represents the majority of overall COVID-19 cases.

    #post_covid #covid_long

  • #Long_COVID Added to List of Autoimmune Diseases — The Autoimmune Registry
    https://www.autoimmuneregistry.org/long-covid-announcement

    The Autoimmune Registry has determined that biomarkers of immune system activity similar to those seen in many autoimmune and autoinflammatory diseases justify the inclusion of Long COVID on its list of diseases.

    #post_covid #covid_long #maladies_auto_immunes

  • Pourquoi la presse financière fait-elle mieux que la gauche sur le COVID ?
    https://lenumerozero.info/Pourquoi-la-presse-financiere-fait-elle-mieux-que-la-gauche-sur-le-CO

    Nous sommes censé·es nous tenir aux côtés des groupes marginalisés - les personnes handicapées, les personnes âgées, les enfants, les personnes immunodéprimées - et réclamer justice, même face à de très grandes difficultés. Et nous ne devons certainement pas accepter sans sourciller une « nouvelle normalité » qui expose chacun·e d’entre nous à un risque élevé d’invalidité prolongée. Une gauche qui avale si facilement les justifications sans fondement de la mort et du handicap de masse pour notre confort et notre convenance n’a rien d’une gauche. Source : The Gauntlet via Le Numéro Zéro

    • Le fait que la presse économique soit en avance parce qu’elle accorde plus de valeur à ses employés que nous n’en accordons à nos voisins est une honte pour le mouvement émancipateur.

      […]

      Il y a des questions plus larges à poser au mouvement émancipateur ici qui vont bien au-delà du COVID long. La haine pure et simple dirigée contre les personnes handicapées en ce moment est évidente même dans les cercles de gauche, où les gens se sont mis à ricaner à la façon des républicains trumpistes lorsque les masques sont mentionnés.

    • John Burn-Murdoch (data-journaliste au Financial Times) produit un travail tout simplement incroyable de qualité et d’intelligence.

    • L’OCDE s’est penchée sur les pénuries de main d’œuvre post-Covid, les secteurs concernés ET les solutions possibles
      https://atlantico.fr/article/decryptage/l-ocde-s-est-penchee-sur-les-penuries-de-main-d-oeuvre-post-covid-les-sect
      « les secteurs à forte intensité de contacts, comme l’hébergement, la restauration et l’hôtellerie, ainsi que l’industrie manufacturière, ont été les plus touchés. »
      la majorité des morts covid, c’est les hommes, ici, c’est les #femmes qui sont le plus touchées. ce qui participe à l’invisibilisation et au déni, y compris à #gauche.

    • Malheureusement, alors que les vies humaines sont mises de côté par la droite comme par la gauche, la seule partie de l’échiquier politique qui s’inquiète de l’invalidité croissante du public est constituée par les employeurs qui réalisent qu’ils sont en train de perdre du capital humain.

      Ces titres montrent clairement pourquoi et dans quel contexte la presse économique s’intéresse aux êtres humains : dans le contexte de leur capacité à servir de travailleur·euses pour le capitalisme. Encore et encore, les titres du WSJ et de Fortune mettent en garde contre la situation économique désastreuse à venir, les pénuries de main-d’œuvre généralisées dans toutes les industries de première ligne, et les rapports sur l’emploi qui montrent un nombre record de travailleur·euses en arrêt de travail pour cause de maladie de longue durée. Le Covid long est urgent non pas à cause de notre souffrance, mais à cause de notre incapacité à travailler.

    • Les pénuries de main-d’œuvre peuvent être résolues par plusieurs outils politiques, à adapter en fonction de la situation spécifique à chaque pays. Améliorer les conditions de travail et une rémunération équitable en promouvant le pouvoir de négociation des travailleurs et en renforçant la protection sociale peut aider à maintenir les travailleurs dans la population active et à les faire revenir.

      Comme la pénible impression que les pisse-copies de la presse économique habitent une autre planète ...

      #administration_du_cheptel_humain

    • Épisode 27/ Après la peste : fixer des salaires maximum – Actuel Moyen Âge (24/04/2020, reprise, contextualisée covid, d’un article du 21/09/2017)
      https://actuelmoyenage.wordpress.com/2020/04/24/episode-27-apres-la-peste-fixer-des-salaires-maximum


      serfs labourant, d’après une miniature d’un manuscrit de la Sainte-Chapelle, XIIe siècle, BnF (?)

      Au Moyen Âge, à l’inverse, la Peste noire, par la saignée démographique qu’elle entraîne, fait le jeu des travailleurs – pendant un temps.

      « Des salaires déraisonnables » : c’est ainsi que les textes de loi qui fleurissent en Europe à partir de 1348 décrivent les nouvelles exigences des artisans, des bergers, des bouviers, des moissonneurs, des maçons ou encore des nourrices. Il faut dire que les travailleurs ont de bonnes raisons de réclamer des salaires plus élevés dans la seconde moitié du XIVe siècle. La peste noire, qui a touché l’Occident à partir de 1348, et le balaie ensuite par vagues pendant plusieurs siècles, a fait pas mal de dégâts.

      Selon les régions, les populations ont été réduites d’un quart, de la moitié, parfois plus. Les conséquences économiques sont immédiates : les prix flambent, même pour les biens de première nécessité comme le grain, et les travailleurs ont une petite marge de manœuvre pour revoir leurs salaires à la hausse. Car leurs bras aussi sont rares et leurs services valent donc plus cher. Mais pas questions pour les autorités publiques de se laisser tondre la laine sur le dos. On crée alors l’exact contraire du SMIC : un salaire maximum.

      En Provence une loi apparait dès 1348, en Angleterre dès 1349, en France il faut attendre 1351. Ces lois sont suivies par d’autres qui les retouchent : encadrer les salaires pose plein de problèmes d’application qui ne seront jamais vraiment réglés.

    • Déficit : Bruno Le Maire ne touchera finalement pas aux ALD, mais lorgne les arrêts maladie et le chômage des séniors

      https://www.liberation.fr/economie/deficit-bruno-le-maire-ne-touchera-finalement-pas-aux-ald-mais-lorgne-les

      Le ministre évoque également une réforme des indemnités journalières alors que « les arrêts maladie ont augmenté de 10 % depuis le Covid », voulant ainsi ouvrir le débat « dès cette année afin de lutter contre les abus », dans « un principe de justice vis-à-vis de ceux qui travaillent » [sauf lorsqu’ils sont malades, ndc].

      #covid #covid_long #post_covid #travail #budget #santé

  • Opinion | If You’re Suffering After Being Sick With Covid, It’s Not Just in Your Head - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2022/08/25/opinion/long-covid-pandemic.html

    When the influenza pandemic of 1918-19 ended, misery continued.

    Many who survived became enervated and depressed. They developed tremors and nervous complications. Similar waves of illness had followed the 1889 pandemic, with one report noting thousands “in debt and unable to work” and another describing people left “pale, listless and full of fears.”

    The scientists Oliver Sacks and Joel Vilensky warned in 2005 that a future pandemic could bring waves of illness in its aftermath, noting “a recurring association, since the time of Hippocrates, between influenza epidemics and encephalitis-like diseases” in their wakes.

    Then came the Covid-19 pandemic, the worst viral outbreak in a century, and when sufferers complained of serious symptoms that came after they had recovered from their initial illness, they were often told it was all in their heads or unrelated to their earlier infections.

    It wasn’t until the end of the first year of the pandemic that Congress provided $1.2 billion for the National Institutes of Health, which led to a long Covid research initiative called Recover, in February 2021. A year and a half later, there are few treatments and lengthy delays to get into the small number of long Covid clinics. Frontline medical workers don’t have the clinical guidelines they need, and some are still dismissive about the condition.

    Long Covid sufferers who caught the virus early have entered their third year with the condition. Many told me they have lost not just their health but also their jobs and health insurance. They’re running out of savings, treatment options and hope.

    To add to their misery — despite centuries of evidence that viral infections can lead later to terrible debilitating conditions — their travails are often dismissed as fantasy or as unworthy of serious concern.

    #Covid #Covid_long #Zeynep_Tufekci

  • Opinion | Protesters So Ill, They Couldn’t Get Arrested - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2022/10/27/opinion/me-cfs-long-covid.html

    M.E./C.F.S. (myalgic encephalomyelitis/chronic fatigue syndrome), a condition that’s often postviral and similar to what some long Covid sufferers appear to have, can be so debilitating that it leaves those who have it with a sense of desperation.

    That wasn’t apparent as they picketed and chanted, some in wheelchairs or using canes, wearing red shirts with slogans like “Still sick, still fighting” and “Millions missing.”

    They gave their best shot at civil disobedience, but instead of being arrested, they were largely ignored. A few news articles mentioned the protest, and the world moved on.

    #Covid #Covid_long #Zeynep_Tufekci

  • Covid long, recherche en cours
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-science-cqfd/covid-long-recherche-en-cours-5431502

    Un petit point sur les avancées et les interrogations de la science sur le covid long. Bien fichu et abordable par tout un chacun.

    J’ai pas mal de critiques à faire à cette nouvelle tranche scientifique animée depuis la rentrée par Natacha Triou, notament une honteuse émission nucléocrate sur la sûreté nucléaire il y a quelques jours, où l’IRSN, l’ASN et une neuneu du CNAM ont complaisamment servi la messe, avec la bénédiction de l’animatrice, mais je m’égare !

    Et pour le coup sur le sujet COVID long ça recoupe des trucs lus ça ou là à partir de liens seenthis. Le tableau de l’état des lieux a l’air assez complet.

    #covid #covid_long #recherche_médicale #santé

  • How will long Covid play out over the coming years? Eight experts weigh in | Long Covid | The Guardian
    https://www.theguardian.com/society/2022/oct/15/long-covid-future-solutions-experts
    https://i.guim.co.uk/img/media/a96e110607c7b234bf1bf8b8e823377d45749850/0_0_5000_3000/master/5000.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    The story of long Covid is just beginning, and no one – not even the experts – knows how it will play out.

    The “known knowns” are that few, if any, health systems around the world are equipped to cope with the parallel pandemic of long Covid. It will have profound social and economic impacts above and beyond the already devastating effects of acute Sars-CoV-2 infection.

    The “known unknowns” are the major gaps in our understanding of long Covid’s physiology – who it affects, why and how – and how these gaps are hampering attempts to treat those with the syndrome.

    Experts say some solutions are obvious: better diagnostic criteria, better testing, better clinical trials and individualised treatments, alongside support systems for those affected. And most important of all, not getting sick in the first place. But will those solutions be deployed in time to mitigate the effects of the “mass disabling event” that has already begun?

    Eight experts from around the world share their insights, questions and fears about the future of – and with – long Covid.

    #covid_long, le guardian fait un dossier spécial.

    • Je me souviens quand on documentait les covid longs au début, avec des fourchettes estimatives entre 10 et 30% des infectés et que je ne parlais que de 10% tellement ce chiffre était énorme… et pas crédible en population générale.

      Les séquelles ont toujours été un impensé. Alors qu’on arrive aux 3 ans, les gens continuent à se foutre de mon masque en mode  : « c’est bon, tu ne vas pas crever  ! »

      Le fait que je n’ai pas envie de finir mes jours handicapée n’est pas audible. Le fait que c’est catastrophique de faire ça à plusieurs générations de gosses est carrément dangereux à dire et rend les gens agressifs : ils ont tellement gueulé pour garder les écoles ouvertes… lesquelles vont fermer pour cause de chauffage trop cher…

    • Je ne sais pas si c’est documenté avec des études mais j’ai cru comprendre que c’était surtout les pays occidentaux qui rejetaient toute mesure sanitaire de base.

      Je serai pas trop étonné si un jour une étude établi un lien de cette sorte :
      Capitalisme—>individualisme et mise en avant de l’égo—>rejet des mesures sanitaires

      Et sinon les commentaires acerbes sur les masques commencent à devenir agressifs chez moi...(chez toi aussi apparemment vu ce que tu décris) donc ouais, essayer d’expliquer ce qui est décrit dans l’article...c’est même pas la peine (moi j’en ai dans ma famille qui se bourrent d’algues blindées de métaux lourds pour renforcer leur système immunitaire, comme ça youpi, pas besoin d’avoir des vaccins qui te transforme en aimant. Donc quand tu es sur cette base...tu manges ton repas en pensant à autre chose pendant les repas de famille)

    • J’ai eu un échange ce matin qui m’enquiquine. « si on laisse notre fils au lycée sans masque, dans 3 semaines, le covid est de retour à la maison ». « oui, on verra, tant pis ». « je ne suis pas pour ce massacre sans fin ». Je ne suis pas certain d’avoir été entendu. Je suis minoritaire. Au bureau, mes nouveaux voisins continuent de fermer à 9h les fenêtres des communs, que j’ouvre en arrivant à 8h. Non seulement on ne veut pas porter de masque, mais en plus, on ne veut pas aérer, parce que j’imagine qu’il fait froid et qu’on ne va pas attraper froid, ça serait idiot. Oui, c’est sans doute moi l’idiot. A moins que ce soit pour des motifs d’économie d’énergie. Sans doute. Tout cela est très lourd.

    • Ben déjà, par définition, plus de repas de famille depuis bientôt 3 ans.

      Là, on part faire la tournée des malades de la dite famille pour livrer les courses.
      Comme elles se font tabasser, en ce moment je suis prise au sérieux… mais dès que ça ira mieux, on va encore vouloir buter le messager.

      Ma fille passe aussi son temps à faire la guerre des fenêtres dans sa nouvelle école. C’est fête.
      Il se passe plein de trucs intéressants dans cette école et elle passe son temps à biffer les trucs non covid-proof…

    • ah ah
      je te raconte ma vie
      Mon frangin que j’ai pas vu depuis je sais plus combien de mois :
      Eh j’arrive dans 1h (euh...Sérieux ?), au fait la petite à de la fièvre depuis hier soir, t’as un doliprane ?
      et comme il arrive...tout le monde débarque aussi...
      et voilà, repas de famille en mode cluster où j’ai pas le choix !

      et chez moi je sais pas comment ils font...mais ils ont que dalle ! rien ! Alors qu’ils font absolument tout pour l’avoir vénère...

      donc j’ai aucune crédibilité.
      Pareil amis, voisins...c’est qu’un rhume, tu fais pitié avec ton masque..

    • Les flingués du covid long existent, mais ils se cachent, et... on n’en parle pas.
      On avait des amis à manger ce WE, le père a 79 ans, il s’est pris un (ou plusieurs) covid et il est en triste état ; problèmes de déplacement, douleurs, du mal à se tenir droit. Il a l’âge aussi, mais... il y a bien un avant-après.
      Mais il a l’âge. Alors, c’est normal. Et c’est la vie. Etc.

    • le pire du pire n’est pas certain. difficile de faire la part des pathologies covid longs transitoires (à l’instar des effets secondaires des vaccins), très hétérogènes, de gravité excessivement variables, et des séquelles, dégénératifs ou pas, ainsi que des rebonds dûs à l’infection (déclenchement plus tardifs d’effets importants) du (des !) #covid_long

      edit ce sera moins aisé à invisibiliser que ce qui se produit chez les vieux, moins facile à légitimer que les dégâts chez les immunodéprimés, car un des coeurs de cibles des covid longs c’est les femmes adultes pas encore ménopausées (berdol dans les familles et l’emploi, présence de nombreuses « cadres » aptes à faire savoir, cf. aprèsJ20).
      #post-covid

    • Perso, je crois que tout le monde a bien compris que je suis Gandalf sur le pont.

      Cet été, une cousine qui a tenté un forcing avec son fils en stage dans notre ville… genre, en ayant anticipé qu’on l’hébergerait. Ce qu’on aurait fait avec plaisir… dans un monde alternatif.

      Elle nous a fait bien savoir qu’il avait été OBLIGÉ d’annuler son stage.

      Tu sais quoi  : j’en ai rien à foutre  ! (et ce sont des gens que j’aime beaucoup en temps normal, mais je ne vais pas porter la charge de leur connerie… en aucun cas  !)

  • #Covid_long : qu’en savent les scientifiques aujourd’hui ?
    https://theconversation.com/covid-long-quen-savent-les-scientifiques-aujourdhui-179817

    Contaminées par le coronavirus SARS-CoV-2, certaines personnes sont victimes d’affection post-Covid-19, communément dénommée par les patients « Covid long », qui se caractérise par la persistance, des mois voire des années durant, de divers symptômes invalidants. Cette affection peut concerner des patients ayant fait une forme initiale légère comme une forme sévère, voire toucher aussi des personnes qui n’ont présenté initialement aucun symptôme.

    En raison du nombre important de patients qui ont été infectés dans le monde par ce coronavirus, le Covid long constitue un problème de santé publique émergent, et un enjeu majeur pour les autorités de santé.

    À l’heure actuelle, trois causes principales possiblement impliquées dans le Covid long font l’objet de recherches intensives : la persistance du coronavirus SARS-CoV-2 dans l’organisme des patients, le maintien d’un état inflammatoire après l’infection et la formation de microcaillots.

    Deux ans et demi après le début de la pandémie, voici ce que les scientifiques qui étudient ces différentes pistes ont appris.

    #post-covid

    • Le 8 Septembre 2022, a été lancée « The Long Covid Research Initiative ». Forte d’une première dotation de 15 millions de dollars émanant de fonds privés, cette initiative de recherche mondiale, impliquant des scientifiques et cliniciens d’institutions prestigieuses ambitionne notamment d’éclaircir le rôle de la persistance virale, en identifiant les réservoirs du virus, en décryptant les mécanismes du Covid long et en menant des essais thérapeutiques.

      https://lc19.org/introducing-lcri

  • Malgré une immunité plus forte, des taux de vaccination plus élevés et des thérapies efficaces, nous venons de connaître la pire vague de COVID jamais enregistrée.
    https://threadreaderapp.com/thread/1561149283121913856.html


    https://twitter.com/themislv_vls/status/1561149283121913856

    [Traduction]
    "Malgré une immunité plus forte, des taux de vaccination plus élevés et des thérapies efficaces, nous venons de connaître la pire vague de COVID jamais enregistrée.

    @CrabbBrendan dit à @sunriseon7 "Le virus est en train de gagner, ... 🧵

    Unroll available on Thread Reader
    2. ...et nous ne pouvons pas compter sur l’immunité de groupe. Nous nous sommes égarés en parlant d’immunité collective par infection comme si l’infection était en quelque sorte notre amie et qu’une version "douce" du virus ...
    3. ... pouvait nous aider à développer notre immunité. L’infection comme stratégie pour éviter l’infection et les effets de l’infection échoue au test.
    4. Elle n’échoue pas seulement à toute sorte de tests scientifiques, c’est fou de se faire infecter pour se protéger des infections. Nous n’avons pas compris qu’avoir beaucoup de virus dans notre communauté est mauvais.
    5. Le virus a continué à muter littéralement pour contourner l’immunité que nous avons. Nous devons changer pour réduire la transmission.
    6. Chaque fois que vous êtes infecté, le COVID long s’accumule, et c’est extrêmement inquiétant. Cela signifie qu’il n’y a pas de mur d’immunité construit par l’infection contre les impacts de l’infection.
    7. C’est donc une raison de plus pour laquelle nous devons adopter une stratégie très anti-infection.

    Ne pensez pas que parce-que vous en avez eu une, il n’y a aucun problème à contracter une deuxième infection.
    8. Il y a toutes les raisons d’essayer d’empêcher une deuxième ou une troisième infection et de réduire les risques de COVID longue. Je m’inquiète plus de la COVID longue que des effets aigus".
    9. Notes personnelles : tout cela était connu dès le début de la crise, l’OMS ayant rejeté la stratégie d’immunité par infection dès 2020 car contraire à l’éthique, délétère et non fondée scientifiquement. Image
    10. L’OMS a par ailleurs rappelé que l’infection de masse n’a jamais été, dans l’histoire de la santé publique, une stratégie de lutte contre les pandémies.
    11. Pourtant divers narratifs sont apparus dans plusieurs pays (identiques parfois à la virgule près) au soutien de l’infection de masse et de l’abandon des mesures sanitaires.
    12. Alors que l’OMS n’a cessé de rappeler que le "tout vaccinal" était insuffisant et qu’il fallait combiner les mesures pour prévenir décès, covid longs, PIMS et mutations,
    13. ces narratifs ont promu l’idée d’une "immunité hybride" acquise grâce à la vaccination et à "mild Omicron" devenu "endémique", sur fond de fatalisme (l’infection était inévitable) et dans un contexte de "fatigue" (présumée) d’une population totalement désinformée.
    14. Des idées largement diffusées aussi par le cabinet McKinsey,
    Unroll available on Thread Reader
    15. qui ont légitimé l’abandon progressif des dernières mesures de santé publique préventives et collectives, au profit d’une responsabilité individuelle illusoire et d’une "nouvelle normalité" dans laquelle un haut niveau de morts et de souffrance serait devenu acceptable.
    16. En réalité cette régression des droits humains s’accorde avec les intérêts de certains milliardaires américains, des libertariens proches de l’alt right à l’origine de la Déclaration de Great Barrington prônant l’immunité par infection.
    Covid-19 : les dangers du « rassurisme » sanitaire
    Christian Lehmann est médecin et écrivain. Pour « Libération » il tient la chronique d’une société traversée par le Covid-19.
    https://www.liberation.fr/societe/sante/covid-19-les-dangers-du-rassurisme-sanitaire-20220523_IDTV223AXBCXHASBJOY
    17. La population, elle, a été abandonnée et trompée sur les risques du Covid, son mode de transmission et les moyens de protection. Les gens, à commencer par les plus vulnérables mais pas eux seulement, en paient le prix de leur vie et de leur santé. Y compris des enfants.
    18. Et nos dirigeants devront rendre des comptes pour cela.

  • New study offers clues as to how long COVID affects the heart
    https://www.houstonpublicmedia.org/articles/news/health-science/2022/08/19/431146/new-study-offer-clues-as-to-how-long-covid-affects-the-heart

    A study from Houston Methodist found some patients with lingering COVID-19 symptoms aren’t getting enough blood to their heart when exercising or doing physically strenuous activities.

    The ability of endothelial cells, which play a key role in dilating the arteries and helping get blood to the heart, was diminished by 20 percent among the 101 long COVID patients who participated in the study.

    “When a patient exercises, they need a little bit more blood delivered to the heart to be able to provide blood to the entire body," said Dr. Mouaz Al-Mallah, a cardiologist and co-author of the paper. “But in some patients with COVID, we noted that it’s not increasing to the degree that it should be.”

    The majority of long COVID patients in the study reported symptoms doctors suspect could be cardiovascular-related. Through PET scans, they found these patients were twice as likely to have unhealthy endothelial cells that line the side of the heart and blood vessels.

    Ça donne vraiment envie de l’attraper…