• Crédit lyonnais : l’Etat va emprunter 4,5 milliards pour solder la facture
    http://www.leparisien.fr/economie/credit-lyonnais-l-etat-passe-a-la-caisse-10-11-2013-3302883.php
    http://www.leparisien.fr/images/2013/11/10/3303011_credit-lyonnais_640x280.jpg

    Des années Mitterrand à la présidence Hollande en passant par les gouvernements Juppé, Jospin et Fillon, aucun pouvoir n’aura échappé à ce cauchemardesque et tentaculaire dossier. Trente ans après avoir été nationalisé et vingt ans après avoir failli emporter le système bancaire international dans sa chute, le Crédit lyonnais empoisonne toujours la vie politique française.

    Selon nos informations, le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici, et son homologue du Budget, Bernard Cazeneuve, s’apprêtent à lancer une action décisive dans ce dossier. Plus précisément, un des articles de la loi de finances rectificative de 2013 qu’ils présenteront mercredi en Conseil des ministres autorisera l’Agence France Trésor — le service de Bercy chargé de la dette — à emprunter 4,5 Mds€ sur les marchés financiers. Objectif : lever les fonds nécessaires au remboursement des dernières dettes générées par la quasi-faillite de cette banque publique en 1993 (voir ci-contre). Si le Parlement accepte la mesure, l’Etat mettra donc un point final au volet financier de ce naufrage industriel..

    #économie
    #Credit-Lyonnais
    #bankster
    #sauvetage
    #dette-publique
    #emprunt
    #Etat
    #contribuables.

  • Le Crédit Immobilier de France déposerait le bilan - LExpansion.com
    http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/le-credit-immobilier-de-france-deposerait-le-bilan_413081.html

    Nouveau dépôt de bilan. Après les plans sociaux qui touchent ces derniers jours La Redoute ou FagorBrandt c’est le Crédit Immobilier de France qui mettrait la clé sous la porte selon l’hebdomadaire économique Challenges. Près de 1500 d’emplois seraient supprimés.

    Le plan de résolution aurait été voté aujourd’hui à l’unanimité par ses actionnaires, selon une source proche du dossier. La fermeture de l’établissement bancaire spécialisé dans les crédits immobiliers concernerait 2400 salariés.

    D’après Challenges, La Banque Postale s’est engagée à reprendre 300 d’entre eux, mais n’en a à ce jour effectivement recruté qu’une cinquantaine. 700 autres salariés continueraient à gérer les crédits accordés par le CIF. Près de mille emplois devraient donc être supprimés au minimum.

    #dépôt-de-bilan
    #plans-sociaux
    #Crédit-Immobilier-de-France ( #La-Redoute #Fagor #Brandt )
    #suppression-d'emplois
    #licenciement

  • Egypte : 22 ans de prison pour une dette d’environ 1600 euros. De plus en plus de femmes emprisonnées pour des dettes non remboursées, dénoncent des associations - Ahram Hebdo

    http://hebdo.ahram.org.eg/NewsContent/996/7/133/4003/Jetées-en-prison-pour-une-simple-dette.aspx

    Elles s’endettent pour subvenir aux besoins de leur famille puis, incapables de rembourser, elles se retrouvent en prison. Ce sont les gharemines. Ce fléau de l’endettement frappe un nombre croissant de femmes, des associations tentent de le combattre, avec de faibles moyens.

    « Je n’ai pu rembourser un emprunt que j’avais contracté pour une somme de 16 000 L.E. et que je devais rembourser sous forme de traites. J’ai été condam­née à 22 ans de prison ». Le cas d’Asmaa, 35 ans, originaire de Mallawi, n’est pas rare, bien que relativement inconnu du grand public.

    Outre leur détresse financière, les gharemates sont aussi victimes des fondements de la loi égyptienne, qui aboutit à l’imposition de peines disproportionnées en regard de la faute commise. Si à l’origine le non-remboursement d’une dette n’est puni que de 3 à 5 ans de prison, chaque chèque en blanc peut néanmoins donner lieu à un procès distinct, dont les peines seront cumulables. Les gharemines peuvent ainsi se retrouver avec 10 ou 20 années de prison pour une simple dette.
    Pauvres, les femmes concernées n’ont en général pas les moyens de s’offrir un avocat, ignorent la loi et son fonctionnement, et sont incapables de se défendre correctement. A leur naufrage financier s’ajoute donc une catastrophe judiciaire.
    Le cas des gharemines est cité dans le Coran, plus précisément dans la sourate Al-Tawba (l’immunité), verset 60, qui énumère les possibles bénéficiaires de la zakat : « Les aumônes sont destinées : aux pauvres et aux nécessiteux ; à ceux qui sont chargés de les recueillir et de les répartir ; à ceux dont les coeurs sont à rallier ; au rachat des captifs ; à ceux qui sont chargés de dettes ; à la lutte dans le chemin de Dieu et au voyageur. Tel est l’ordre de Dieu. Dieu sait et il est juste ! ».

    #économie #crise #justice #crédit

  • Jean-Luc Mélenchon dit-il vrai sur la richesse ? - France Info
    http://www.franceinfo.fr/economie/le-vrai-du-faux/jean-luc-melenchon-dit-il-vrai-sur-la-richesse-1177997-2013-10-16

    http://www.franceinfo.fr/sites/default/files/imagecache/462_ressource/2013/10/15/1178007/images/ressource/131013LMT103.jpg

    Le leader du Front de gauche pousse un nouveau coup de gueule. « Y’en a marre ! De l’argent, il y en a ! Il est confiné à certains endroits. Le pays n’a jamais été aussi riche ». Vrai ou faux ? Réponse ici.
    Vrai

    Si la déclaration de Jean-Luc Mélenchon n’est pas nouvelle, elle prend une résonnance particulière, une semaine seulement après la publication d’une étude édifiante de la célèbre banque Crédit Suisse, le Global Wealth Report, le rapport 2013 sur la richesse mondiale.

    Richesse mondiale au top

    L’étude nous apprend que la richesse dans le monde a grimpé de 68% depuis 2003, malgré la crise qui frappe les économies depuis cinq ans. La richesse a atteint 241.000 milliards de dollars. C’est le niveau le plus haut jamais atteint, d’après le rapport.

    France bien placée

    Entre 2012 et 2013, c’est aux Etats-Unis que la richesse globale a le plus augmenté. Le deuxième pays où elle a le plus progressé est la Chine, suivi de l’Allemagne et de la France. La hausse de la richesse en France a été énormément aidée par la bourse depuis deux ans. Le CAC 40 a gagné 15% en 2012 et 15% depuis début 2013. Forcément, ceux qui possèdent des actions s’enrichissent actuellement.

    Richesse aux mains d’une minorité

    Si l’on se doute que la richesse est confinée dans les poches d’un nombre réduit de personnes, l’étude du Crédit Suisse a le mérite de mettre des chiffres sur la table. Et notamment celui qui révèle en pleine lumière les inégalités de patrimoine.
    Aujourd’hui, 46% du patrimoine mondial appartient à seulement 1 % des ménages. A l’inverse, les deux tiers des adultes de la planète possèdent seulement 3% de la richesse globale.

    #richesse
    #économie
    #millionnaires
    #patrimoine
    #richesse
    #Jean-Luc_Mélenchon
    #Crédit-Suisse

  • C’est en France qu’une nouvelle crise bancaire coûterait le plus cher | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2013/10/15/cest-en-france-quune-nouvelle-crise-bancaire-couterai

    "Au sein de la zone euro, ce sont les banques françaises qui auraient le plus besoin d’être recapitalisées en cas de crise systémique, selon une étude de l’IESEG School of Management.

    Que se passerait-il en cas de nouvelle baisse crise bancaire « systémique », c’est-à-dire affectant l’ensemble du secteur financier ? Quels seraient les pays les plus affectés ? Quelles banques auraient le plus besoin d’être recapitalisées ? Une étude de l’IESEG School of Management tente de répondre à ces interrogations.

    Elle se fonde sur les insuffisances estimées de fonds propres des grandes banques, publiées par le « Volatility Laboratory » de « New York University Stern Business School » et par le « Center for Riks Management of Lausanne ».

    240 milliards d’euros nécessaires pour les grandes banques françaises, record européen

    Les résultats ne sont pas vraiment favorables aux grandes banques françaises. Au total, ce seraient elles qui auraient le plus besoin de capitaux, en cas de crise systémique, définie par une baisse de 40% de la Bourse sur six mois. Les besoins de recapitalisation des grandes banques françaises atteindraient 240 milliards d’euros, soit 11,7% du PIB, calcule l’auteur de l’étude, Eric Dor, directeur des études économiques à l’IESEG. Le pays qui suit immédiatement, c’est… Chypre (11% du PIB), puis la Grèce (8,35% de la richesse nationale) . La Grande-Bretagne est assez loin derrière (7,9% du PIB) suivie de l’Espagne (5,6%), de l’Italie (5%) et de l’Allemagne (4,5%).

    #économie
    #risque-systémique
    #banques-françaises sont les moins #capitalisées du #monde
    #crise
    #Deutsche-Bank
    #Crédit-Agricole
    #BNP-Paribas

  • France : quatre ex-banquiers jugés lundi
    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/10/13/97002-20131013FILWWW00040-france-quatre-ex-banquiers-juges-lundi.php

    Quatre ex-employés d’une filiale d’investissement boursier du Crédit Agricole comparaissent à partir de lundi devant le tribunal de Nanterre, accusés d’avoir prélevé au détriment de plusieurs caisses de retraite des commissions abusives dépassant les 100 millions d’euros.

    L’ancien directeur du département « vente de produits dérivés et obligations convertibles » du Crédit Agricole Indosuez Cheuvreux (CAIC, aujourd’hui Crédit Agricole Cheuvreux), Didier Hannoun, est poursuivi pour « escroquerie et faux ». Il encourt cinq ans de prison. Son adjoint de l’époque, Eric Taieb, et deux autres collaborateurs sont également poursuivis.

    Les prévenus sont soupçonnés d’avoir entre 1998 et 2000 multiplié les transactions boursières, prélevant au passage des marges abusives, sans les déclarer à leurs clients. Objectif, selon l’accusation, faire gonfler artificiellement le chiffre d’affaires de CAIC et percevoir en conséquence, notamment pour M. Hannoun, de confortables bonus.

    « Ils sont rentrés dans une espèce de spirale, un peu comme dans le dossier Kerviel », souligne une source proche du dossier.

    En janvier 2000, la Cancava, la caisse de retraite des artisans, détecte une opération suspecte et évalue ses pertes à près de 30 millions d’euros. Dans la foulée, six autres caisses clientes s’aperçoivent avoir été victimes des mêmes pratiques.

    Le préjudice total avait été évalué en 2001 à 105,66 millions d’euros par le Conseil des marchés financiers (CMF), aujourd’hui intégré au sein de l’Autorité des marchés financiers (AMF). Le CAIC avait remboursé l’intégralité de cette somme à ses clients floués.

    #bankers
    #Crédit-Agricole-Indosuez-Cheuvreux ( #CAIC, aujourd’hui #Crédit-Agricole-Cheuvreux )
    #caisses-de-retraite
    #commissions-abusives
    #marges-abusives
    #escroquerie-et-faux ......

  • David Graeber L’« anthropologue anarchiste » et sa monumentale étude sur l’histoire de la dette

    http://www.rue89.com/2013/10/11/jai-lu-graeber-dette-depuis-balade-banquier-246437

    « Qu’est-ce qu’une #dette, en fin de compte ? Une dette est la perversion d’une promesse. C’est une promesse doublement corrompue par les mathématiques et la violence. »

    De la #monnaie grecque (Classical Numismatic/CC)
    Et ce passage de la promesse à sa perversion commence avec les pièces de monnaie.

    La différence entre le #crédit et la monnaie sonnante et trébuchante, c’est que les pièces peuvent êtres volées et personne ne demandera d’où elles viennent.

    A la taverne du coin, la soldatesque aura du mal à faire accepter une ardoise. Si elle tend du flouze, le patron sera moins réticent. En temps de guerre, la confiance se fait rare, le crédit aussi. Les pièces de monnaie sont apparues dans le sillage des soldats.

    Pour Graeber, le processus est simple :

    pour nourrir une armée, il faut que les #soldats puissent acheter avec des pièces de la boustifaille sur des marchés ;
    pour cela, il faut créer des marchés – où les soldats pourront acheter des poules, des fruits, des légumes ;
    ce que font les conquérants en exigeant que les #taxes soient payées en pièces métalliques. L’or et l’argent étant acquis par la guerre, extraits des mines par des esclaves et distribués aux soldats ;
    pour obtenir ces pièces et payer les taxes, les peuples « occupés » sont donc forcés de vendre leurs poules, fruits et légumes aux #militaires ;
    bingo.
    Du coup, les #historiens font valser les périodes :

    en temps de paix, c’est la monnaie virtuelle qui prédomine (la confiance règne, on se fait crédit) ;
    en temps de #guerre, la monnaie « en dure » fait la loi (on préfère des pièces à une promesse).
    Les bons du Trésor américain, « un tribut impérialiste »

    L’#anthropologue va plus loin :

    « De fait, on pourrait interpréter l’ensemble de l’#Empire romain à son apogée comme une immense machine à extraire des métaux précieux, à les transformer en pièces de monnaie et à les distribuer à l’armée – tout en encourageant les populations conquises, par des politiques fiscales, à utiliser ces pièces dans leurs transactions quotidiennes. »

    Plus près de nous, la #Banque d’Angleterre a été créée lorsqu’un consortium de quarante marchands de Londres et d’Edimbourg a offert au roi Guillaume III un prêt de 1,2 million de livres pour l’aider à financer sa guerre contre la France.

    Bref, la monnaie – et la dette – auraient toujours à voir avec la violence et l’esclavage. Et Graeber de souligner, perfide, que les « bons du Trésor » émis par les Etats-Unis sont achetés par les pays placés sous leur protection militaire. Ne peut-on pas parler de « tribut » ?

    « Le système de bons du Trésor américain, par exemple, est un tribut impérialiste. Pendant la guerre froide, les Etats qui ont acheté la dette américaine n’étaient autres que l’Allemagne de l’Ouest, le Japon, la Corée du Sud, les pays du Golfe, tous sous protection américaine. A plusieurs reprises, l’Allemagne a essayé de se désengager de cette dette et, à chaque fois, les #Etats-Unis ont menacé de retirer leurs troupes de l’Allemagne de l’Ouest. Les bons du Trésor sont en réalité un impôt indirect qui finance le budget du Pentagone. »

    Au commencement, le troc. Au cœur de l’économie se nicherait un « penchant naturel à tous les hommes » qui « les porte à trafiquer, à faire des trocs et des échanges ». Le postulat d’#Adam_Smith est devenu une vérité acceptée.

    Selon cette thèse, la monnaie naît des difficultés pratiques posées par le troc. Si tu n’as pas besoin d’une vache en échange de tes poulets, je te les paie avec des pièces.

    Le crédit se développerait en dernier. Après le troc et la monnaie.

    « Historiquement, les marchés commerciaux sont nés du vol »

    Sauf que, selon #David_Graeber, c’est bidon. Personne n’a jamais vu une #société fonctionner ainsi. Les #échanges se font d’abord entre voisins. Les gens se connaissent, se font confiance. « Prends la vache si tu la veux ! » Même si c’est un non-dit, celui qui repart avec le bovidé sait qu’il en doit une à son voisin. Le crédit apparaît en premier. Vient ensuite la monnaie.

    Alors pourquoi les #économistes s’entêtent selon Graeber ?

    « L’inlassable récitation du mythe du troc, utilisée comme une incantation, est avant tout pour les économistes une façon de conjurer le risque de devoir regarder en face cette réalité. [...] Historiquement, les marchés commerciaux sont nés du vol. »

    Schématisons. Pour Graeber, c’est l’#esclavage, puis le #monnayage, qui en arrachant les personnes et les objets à leur contexte ont participé à faire émerger l’idée d’un #marché impersonnel traversé de rapports froids et mathématiques.

    Dette, 5000 ans d’histoire paru aux éditions Les Liens qui Libèrent

    #Economie #Anthropologie #Dette #Histoire #Finance #livre

    • L’avocate : « Quelle est votre position [sur la dette du Tiers-Monde, ndlr] ? »

      David Graeber : « La dette ? Nous voulons l’abolir [...]. Pour nous, trente ans de flux financiers des pays pauvres vers les riches, ça suffit ! »

      L’avocate (pourtant supposée gauchisante) : « Mais ils l’ont emprunté, cet argent. Il est clair qu’on doit toujours payer ses dettes. »

      L’air lui manque, ses mains deviennent moites, l’agacement pointe dans sa gorge. Ses arguments se bousculent :

      par la magie des intérêts composés, la somme empruntée par des dictateurs sous la pression des pays riches a déjà été remboursée « trois ou quatre fois » ;

      le FMI impose des coupes si drastiques que des gamins en crèvent ;

      le taux d’intérêt rémunère le risque de faire défaut fait partie du système.

      Elle, imperturbable : « Mais il faut rembourser ses dettes. »

      D’où la question qui tire toute la réflexion du livre :

      « [Qu’est-ce qui donne à cet énoncé (“il faut rembourser ses dettes”)] cette force morale capable de donner un air inoffensif et banal à des horreurs ? »

      Ce qui est dingue, c’est que la seule justification morale du prêt avec intérêt, c’est à dire la seule chose qui peut justifier le privilège des créanciers de prélever des intérêts, c’est l’idée que la faillite existe et que parfois un investisseurs peut perdre tout ou partie de son placement.

      Et là, pourtant la faillite est « l’impensé », « l’inenvisageable », « l’écueil ultime », qui fait qu’on est prêt à sacrifier les populations (rigueur, paupérisation..) pour épargner les créanciers opportunistes et imprudents, et rembourser la dette..
      A mettre en relation avec ça : http://seenthis.net/messages/183714#message183895 sur la nécessité de la banqueroute

      Mais non la banqueroute, la faillite c’est le tabou absolu, le blasphème plus fort encore que la spoliation, que l’expropriation : les capitalistes eux-mêmes (du FMI au Figaro...) envisagent leurs propres spoliation d’une partie de leurs capitaux plutôt qu’accepter l’idée d’un défaut de paiement envers nos créanciers, ou pire du retour de l’inflation, qui, comble de l’horreur, verrait les non-épargnants regagner du pouvoir d’achat par rapport aux épargnants...

      Mais existe-t-il des solutions douces de désendettement en dehors de l’inflation, la plus hypocrites de toutes ?

      http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/10/09/20002-20131009ARTFIG00524-le-fmi-propose-une-supertaxe-sur-le-capital.php

      #inféodation #soumission #capitulation

      Pour le reste, faillite ou spoliation, c’est la peste et le choléra, comme prévu la bulle explose, la chaine de Ponzi se disloque, bcp d’argent va partir en fumée..
      http://seenthis.net/messages/179510

    • David Graeber : « Le système capitaliste a terminé sa course. »
      http://ragemag.fr/david-graeber-systeme-capitaliste-termine-course-46632

      Eh bien on va vers une nouvelle crise financière, n’est-ce pas ? Rien n’a été réparé. On est à mi-chemin de la prochaine récession. Difficile d’imaginer que la prochaine crise économique ne sera pas aussi terrible que celle-ci, si ce n’est pire. C’est clair : le système capitaliste a terminé sa course. Il a un manque total pour imaginer une grande vision, une grandeur pour sauver le système, même dans les classes dirigeantes. Même si la survie de l’écosystème en dépend, il n’y a personne dans les classes dirigeantes qui a de vision pour le sortir de la crise. La raison à tout cela, c’est que le vrai projet politique des classes dirigeantes est une sorte de guerre contre l’imagination humaine.

  • 56% des Français puisent dans leur épargne pour couvrir leurs dépenses | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2013/09/26/56-des-francais-puisent-dans-leur-epargne-pour-couvri

    Plus d’un Français sur deux a puisé dans son épargne pour couvrir ses dépenses mensuelles entre juillet 2012 et juillet 2013, selon une étude Ipsos publiée, ce mardi, pour la société de garantie financière Genworth. Hausses d’impôts, licenciements, départs à la retraite… ont baissé leurs revenus.

    "47% des personnes interrogées estiment ainsi avoir subi une baisse de leurs revenus durant cette période. En cause : les hausse d’impôts, les licenciements, les départs à la retraite, les arrêts de travail « pour raison de santé » et les baisses de salaire. Les sommes puisées dans leur épargne peuvent être conséquentes, puisque 19% des personnes interrogées ont retiré plus de 200 euros par mois. Les retraits restent plus fréquents chez les jeunes. 64% des 25-34 ans ont ainsi retiré de l’argent de leur épargne, tout comme 62% des 35-44 ans.

    38% des sondés ont également souscrit un crédit (prêt d’une société financière, paiements par versements…) pour couvrir leurs dépenses mensuelles. A défaut d’y parvenir, 17% des personnes interrogées ont utilisé le découvert autorisé par leur banque pour boucler leurs fins de mois"....

    #épargne
    Hausses d’ #impôts, #licenciements, #départs_à_la_retraite
    #revenus
    #licenciements
    #arrêts_de_travail
    #crédit (prêt d’une société financière, paiements par versements…) pour couvrir leurs #dépenses_mensuelles.

  • Crédit Agricole/BNI Madagascar : Bon appétit Messieurs les Banquiers !
    http://blogs.mediapart.fr/blog/micromegas/230913/credit-agricolebni-madagascar-bon-appetit-messieurs-les-banquiers

    Crédit Agricole/BNI Madagascar : Bon appétit Messieurs les Banquiers !

    23 SEPTEMBRE 2013 | PAR MICROMEGAS

    La vente de la participation (51%) du Crédit Agricole dans la BNI -première Banque de Madagascar- à un consortium improbable sans aucune référence bancaire, composé d’un sucrier Mauricien reconverti dans le textile et d’un développeur immobilier à la réputation sulfureuse, grâce à l’appui du président de la Haute Autorité de Transition (non élu) comme de ses protégés visiblement intéressés financièrement à l’affaire, n’est à priori pas encore finalisée.

    Du moins officiellement. Nous en sommes proches néanmoins, la balle restant dans les faits dans les mains du vendeur (Crédit Agricole). C’est tout à l’honneur de MEDIAPART d’avoir révélé depuis quelques semaines (re articles de Philippe Divay sur le Blog) les dessous de cette transaction scabreuse, de surcroît entachée de la mort subite du Gouverneur de la Banque Centrale s’opposant à ce « hold-up ». En effet, comment qualifier autrement la vente forcée avant les élections, par une autorité politique corrompue, d’un fleuron bancaire Malgache (dont l’Etat est actionnaire au hauteur de 34%) à une association de deux investisseurs sans expérience bancaire (ou si peu) qui ne pourront en conséquence empêcher des conséquences négatives en cascade sur l’économie du pays ?

    Comment expliquer cette pression sur les acteurs et cette hâte à boucler cette transaction avant les élections si ce n’est par l’utilisation d’une « fenêtre d’opportunité » crée par la malléabilité intéressée du pouvoir, décidé avant de céder la place, à s’en mettre « plein les poches » (les exemples abondent depuis 4 ans) au mépris des intérêts à long terme du peuple Malgache ?

    #Crédit_Agricole
    #BNI Madagascar
    #Banques
    #Madagascar

  • Crédit d’impôt recherche: la gabegie
    http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2013/09/cr%C3%A9dit-dimp%C3%B4t-recherche-la-gabegie.html

    Le rapport de la Cour des Comptes sur le crédit d’impôt recherche confirme amplement les critiques de sa réforme par Nicolas Sarkozy et Valérie Pécresse. Il pose surtout de graves questions sur la véracité des élements donnés par le gouvernement aux Députés et Sénateurs qui ont voté cette réforme. Au delà de ce rapport, une enquête parlementaire s’impose.

    Tout d’abord, la Cour établit la facture - en termes de non-rentrées fiscales. La réforme sarkozyste du CIR créé en 1983 a fait exploser le compteur. Son effet continue d’augmenter car l’entreprise bénéficie de ce CIR jusqu’à quatre ans après l’année de déclaration. Du coup, explique la Cour : « du fait des mécanismes qui permettent aux entreprises de reporter durant quatre exercices leur droit à crédit d’impôt et de la mise en oeuvre du plan de relance
    Le CIR fait effet durant 4 ans après déclaration
    (2009-2010), le niveau de la dépense fiscale incluse dans la première partie des lois de finances est bien plus faible. En 2013, un ressaut de 1,05 Md€ a été intégré dans le budget de l’État. En 2014, un ajustement d’une ampleur plus importante sera nécessaire : il devra être d’au moins 2 Md€, correspondant à une dépense fiscale d’au moins 5,3 Md€. La dynamique du CIR devrait se poursuivre par la suite pour converger rapidement vers 6 Md€, puis 7 Md€. »

    #Crédit_d'_impôt
    #Recherche
    #Gabegie

  • Credit, indebtedness and economic growth | RussEurope
    http://russeurope.hypotheses.org/1500

    Credit, indebtedness and economic growth
    1 septembre 2013
    Par Jacques Sapir
    A tale of two (capitalist) regimes

     

    The issue of credit, and of bank activity, has been on the forefront of economic debates since the beginning of the current crisis. Notions like “bubbles” or Ponzi-credit had become commonplace[1]. Nevertheless quite frequently fundamentals of a modern capitalist economy have been forgotten. This leads to some misunderstanding about credit, debt and the logics of the economy. Credit can be the best or the worse. It heavily depends of financial institutions and of the general macroeconomic framework of a given economy. It is of the utmost importance to understand that “good” institutions with “wrong” macroeconomic framework is to create a situation where credit can easily lead to serious problems as well as a situation characterized by “wrong” institutions and “good” macroeconomic framework. This is emphasizing both the central role assumed by credit in a modern capitalist economy but also role changes with evolutions of the economy.

    Actually the place of credit strongly changed not just between pre-capitalist and capitalist economies but also with different regimes of the capitalist economy. We will first describe the general role of credit (and debt) in a capitalist economy and will show that there is no difference between what is called a “modern” capitalist economy and a credit-based economy. We are then to tell the story of two regimes, the one actually dominant in the 1960’s by looking at financial aspects of French development and the one who led us into the 2008 crisis. We will then make some inference for Russia of the comparison between these two regimes.

  • Which Colleges Should We Blame for the Student-Debt Crisis?
    http://www.theatlantic.com/business/archive/2013/08/which-colleges-should-we-blame-for-the-student-debt-crisis/278558

    So with that in mind, here are three key points:


    Public colleges, because they educate so many students, generate the most debt overall.
    Private nonprofit schools, generate an outsized amount of student debt, but a relatively small portion of troubled borrowers.
    The for-profits have contributed in an especially malign way to the debt problem, both generating a disproportionate amount of loans, and an even more disproportionate amount of student loan defaults.

    Why You Should Blame For-Profit Colleges, Especially
    That said, for-profit colleges are the worst offenders in another respect: their alums are singularly incapable of paying back their loans. Despite educating just a small fraction of students, these institutions contributed a full 47 percent of defaults among students who began repaying their debt in 2009. By comparison, the private nonprofits, despite the truckloads of loans they generate, were only responsible for 13 percent of defaults.

    #éducation #crédit

  • JP Morgan Chase souhaite déclencher une épidémie de peste brune en Europe.

    JPMorgan réclame des régimes autoritaires en Europe
    http://www.wsws.org/fr/articles/2013/jui2013/morg-j19.shtml

    Dans un document publié à la fin du mois de mai, le géant des banques d’investissement américain JPMorgan Chase réclame l’abrogation des constitutions démocratiques bourgeoises établies après la Seconde Guerre mondiale dans une série de pays européens et la mise en place de régimes autoritaires.

    Le document de 16 pages a été réalisé par le groupe Europe Economic Research de JPMorgan et est intitulé « L’ajustement de la zone euro – bilan à mi-parcours. » Le document commence par faire remarquer que la crise de la zone euro a deux dimensions.

    • Sans commentaire...

      Les auteurs écrivent : « Les systèmes politiques de la périphérie ont été établis après une dictature et ont été définis par cette expérience-là. Les constitutions ont tendance à montrer une forte influence socialiste, reflétant la force politique que les partis de gauche ont acquise après la défaite du fascisme. »
      « Les systèmes politiques autour de la périphérie affichent de manière typique les caractéristiques suivantes : des dirigeants faibles ; des Etats centraux faibles par rapport aux régions ; une protection constitutionnelle des droits des travailleurs ; des systèmes recherchant le consensus et qui encouragent le clientélisme politique ; et le droit de protester si des modifications peu appréciées sont apportées au statu quo politique. Les lacunes de cet héritage politique ont été révélées par la crise. » Quelles que soient les inexactitudes historiques contenues dans leur analyse, il ne peut y avoir l’ombre d’un doute que les auteurs du rapport de JPMorgan plaident pour que les gouvernements adoptent des pouvoirs de type dictatorial afin de mener à bien le processus de contre-révolution sociale qui est déjà bien avancé à travers toute l’Europe.

      (..)

      A la fin du document, les auteurs avancent une série de scénarios qui, selon eux, pourraient découler de l’échec des gouvernements européens à ériger des systèmes autoritaires. Ces variantes comprennent : « 1) l’effondrement de plusieurs gouvernements favorables aux réformes en Europe méridionale, 2) un effondrement du soutien à l’euro ou à l’UE, 3) une victoire électorale incontestée de partis anti-européens radicaux quelque part dans la région, ou 4) l’ingouvernabilité de fait de certains Etats membres une fois que les coûts sociaux (notamment le chômage) dépasseront un certain seuil. »
      C’est la voix authentique du capital financier qui parle. Il faut rappeler que JPMorgan est profondément impliqué dans les opérations spéculatives qui ont dévasté la vie de centaines de millions de travailleurs partout dans le monde. En mars de cette année, une commission du sénat américain a rendu public un rapport de 300 pages documentant les pratiques criminelles et la fraude réalisées par JPMorgan, la plus grande banque des Etats-Unis et le plus grand agent de produits dérivés du monde. En dépit des révélations détaillées dans le rapport, aucune action ne sera prise à l’encontre du PDG de la banque, Jamie Dimon, qui jouit de la confiance personnelle du président américain.
      Cette même banque se permet à présent de faire la leçon aux gouvernements. Soixante-dix ans après la prise de pouvoir par Hitler et les nazis en Allemagne, dont les conséquences furent catastrophiques pour l’Europe et le monde, JPMorgan est le premier à réclamer des mesures autoritaires pour réprimer la classe ouvrière et éradiquer ses acquis sociaux.

    • Vous voyez Hermano & Petit écran de fumée, j’aurais préféré lire les 16 pages de la Morgan plutôt que les seuls extraits rapportés par le WSWS, histoire de juger directement à la source...

    • Merci @Simplicissimus. Reste qu’effectivement je n’ai pas relayé cet article ailleurs parce qu’il manque le contexte et la portée de sa publication. Si c’est juste une étude interne d’un consultant de la banque, ça n’a pas grand intérêt.

      Si c’est un document transmis à Bruxelles ou ailleurs, en tant que créanciers d’états européens, là oui c’est une bombe (toute proportion gardée, ce n’est pas un scoop, mais au moins sous cette forme c’est pédagogique pour le grand public).. Dans ce dernier cas, ça illustre ce que j’aime souvent à répéter, à savoir que le secteur financier privé se comporte comme des actionnaires vis à vis des Etats, qu’ils considèrent désormais comme des institutions lucratives, à leur botte..

    • @petit_ecran_de_fumee c’est une publication d’analyse destinée aux clients investisseurs de JP Morgan. À diffusion en principe restreinte auxdits clients (cf. les mentions en petits caractères en fin de document — p. 16 et non pas p. 9…)

      Elle est plutôt mensuelle, mais pas complètement régulière (cf. toujours en dernière page, la liste des publications précédentes).

      J’ai souvenir d’avoir vu passer au moins une autre note similaire, il y a quelque temps. Je ne sais plus laquelle…

  • European debt and the banking cartel | visualizing.org
    http://visualizing.org/visualizations/european-debt-and-banking-cartel

    How are governments issuing debt? By asking a group of primary dealers for money. These dealers always have enough, because they can ask the Federal Reserve System for money. This private institution creates it from nothing.
    But nevertheless, governments have to pay interest, which can become too high if the primary dealers are setting it too high. Then those governments have to “calm down the markets” and ask the International Monetary Fund for money. This institution lends it, but only when the government is cutting social welfare and is selling its resources to investors.
    And there you have the european debt crisis. It equals colonialism. But in a more subtle way.


    #cartographie #visualisation #banque

  • Ce mec a emprunté 500 000 euros avec la ferme intention de ne jamais les rembourser | VICE
    http://m.vice.com/fr/read/eric-duran-le-robin-des-bois-catalan

    En 2008, le militant anticapitaliste Enric Durán a emprunté 492 000 € à 39 organismes de crédits différents sans aucune intention de les rembourser. Mais –comme on peut s’y attendre de la part d’un militant anticapitaliste –, il n’a pas tout claqué dans des couteaux de cuisine en diamants et des frisbees de luxe. Au lieu de ça, il a reversé son fric à quelques causes anticapitalistes indéterminées et le reste à Crisi, un journal gratuit qui a détaillé sa façon de procéder et encouragé la population à faire pareil.

    Ce geste hardi de Robin des Bois des temps modernes a fait de lui un héros du jour au lendemain. Mais le problème, quand on devient un héros en jouant avec la légalité, c’est que la police se fait une joie de vous coffrer. Enric a donc passé deux mois en prison en 2011 et a été relâché en attendant son procès, qui s’est tenu le mois dernier. Au minimum, il risquait 8 ans en cage, ce qui explique sûrement pourquoi il a refusé d’assister aux premières convocations. Un mandat d’arrêt a donc été émis à son encontre.

    #crise #Espagne #banque #emprunt #anticapitalisme #crédit #Crisi

  • Three critiques of #hacktivism : #wikileaks, #bitcoin, #copyleft
    http://antinational.org/sites/default/files/furball-00.pdf

    dommage, l’article sur #wikileaks semble méconnaître les motivations originellement exprimées par Assange (sur l’asymétrie dans la circulation de l’information), pour ne retenir que le discours compassé (et de façade) sur le rôle du journalisme dans la démocratie…

    sur #bitcoin par contre c’est très intéressant :

    [Alice and Bob] produce their products not to fulfil their own or somebody else’s need, but to sell their products such that they can buy what they need. When alice buys shoes off Bob, she uses her money as a leverage to make Bob give her his shoes; in other words, she uses his dependency on money to get his shoes. Vice versa, Bob uses alice’s dependence on shoes to make her give him money.12 Hence, it only makes sense for each to want more of the other’s for less of their own, which means deprive the other of her means: what I do not need immediately is still good for future trades. (...) the logic of exchange is that one wants to keep as much of one’s own means as possible: buy cheep, sell dear. In other words, they are not expressing this harmonious division of labour for the mutual benefit at all, but seeking to gain an advantage in exchange, because they have to. (...) This relation they have with each other produces an incentive to cheat, rob, steal. (...) This systemic production of circumstances where one party’s advantage is the other party’s disadvantage also produces the need for a monopoly on violence of the state. (...) The libertarians behind Bitcoin might detest state intervention, but a market economy presupposes it. (...) The fact that ‘unbreakable’ digital signatures—or law enforced by the #police—are needed to secure such simple transactions as goods being transferred from the producer to the consumer implies a fundamental #enmity_of_interest of the involved parties. (...) Money is power one can carry in one’s pockets; it expresses how much control over land, people, machines, products I have. (...) Money is an expression of social conditions where private property separates means and need.

    (...)

    libertarian Bitcoin adherents and developers claim that by ‘printing money’ states—via their central banks—devalue currencies and hence deprive their subjects of their assets.25 They claim that the state’s (and sometimes the banks’) ability of creating money ‘out of thin air’ would violate the principles of free market because they are based on monopoly instead of competition. (...) They do not ask why modern currencies do not have a limit built in, how credit money came about, if and how it is adequate for the capitalist economy and why the gold standard was departed from in the first place. They are not interested in explaining why the world is set the way it is but instead to confront it with their ideal version.

    (...) the value of modern #credit money is backed by its ability to bring about capitalist growth

    [et en conclusion : ] Systematic enmity of interests, exclusion from social wealth, subjection of everything to capitalist growth—that is what an economy looks like where exchange, money and private property determine production and consumption. This also does not change if the substance of money is gold or Bitcoin. This society produces poverty not because there is credit money but because this society is based on exchange, money and economic growth. The libertarians might not mind this poverty, but those on the left who discovered Bitcoin as a new alternative to the status quo perhaps should.

    #propriété_privée #idéologie #libertariens #monnaie

    Sur le copyleft ça me semble moins indispensable
    #communs #biens_publics #domaine_public
    mais la critique n’est pas inintéressante :

    squatted houses get evicted to stand empty again, pieces of woodland are fenced in by their owners who live elsewhere or supermarkets lock their bins to prevent people from dumpster diving. The question whether someone could make use of something is subordinate to ownership, not the other way around.

  • #Standard & #Poors poursuivie en #justice ...
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article1617

    La #crise du #capitalisme est, selon cette démarche, fruit de #crimes économiques.

    Les #EtatsUnis ont accusé #Standard&Poors d’avoir sous-évalué les #risques associés aux titres hypothécaires qui sont en grande partie source de la crise financière déclenchée à l’été 2008. En complicité avec des #banques émettrices de ces #crédits immobiliers avec le désir de gagner plus d’argent dans ces #investissements ont motivé ces agissements.

  • Un article technique mais éclairant sur les enjeux du crédit à la consommation en Tunisie, dans une critique des décisions de la BCT de diminuer les crédits à la consomamtion pour limiter les importations. Rôle de l’électroménager (construit ou assemblé en Tunisie) dans l’économie locale, en particulier dans la consommation de la classe moyenne...

    Les explications du Gouverneur de la BCT ne sont pas convaincantes | Businessnews.com.tn
    http://www.businessnews.com.tn/details_article.php?a=34296&t=526&lang=fr&temp=4
    #Tunisie
    #finance
    #banque
    #importation
    #crédit

  • Scandale au Canada : 110 tonnes de sulfate de fer larguées dans les océans
    http://mili-terre.com/article/24/1490/scandale-au-canada-110-tonnes-de-sulfate-de-fer-larguees-dans-les-oceans

    L’affaire n’a pas encore été tirée au clair mais la vérité commence à surgir à propos de l’épandage discret en juillet dernier de 110 tonnes de sulfate de fer au large de la Colombie-Britannique. Sous prétexte d’augmenter les populations de saumon, cette initiative visait en fait à provoquer une poussée de plancton à même de capter de grandes quantités de CO2, afin de pouvoir monnayer ce gain de crédit carbone. 10.000 kilomètres carrés d’océan sont aujourd’hui gravement perturbés.

    #Canada #épandage #crédit_carbone

  • « La dette neutralise le temps, matière première de tout changement politique ou social » - Contrôle social - Basta !
    http://www.bastamag.net/article2561.html

    Emprunt, crédit, créanciers, débiteurs, déficits, remboursement, taux d’endettement, « pacte budgétaire »… La #dette est partout, elle a envahi nos vies. Or la dette n’est pas seulement économique, elle est avant tout une construction politique. Elle n’est pas une conséquence malheureuse de la crise : elle est au cœur du projet néolibéral et permet de renforcer le contrôle des individus et des sociétés. « Le remboursement de la dette, c’est une appropriation du temps. Et le temps, c’est la vie », nous explique le sociologue et philosophe Maurizio Lazzarato (La Fabrique de l’homme endetté). Entretien.

    #politique #banques #capitalisme #néolibéralisme

  • « Nous sommes en train de mettre en place une machine à créer de l’hyperinflation »
    http://www.pauljorion.com/blog/?p=36833

    Le vrai problème, c’est que les gens n’ont pas assez d’#argent. Il faut donc augmenter les #salaires.

    Certains diront qu’en le faisant, on risque de créer de l’inflation. Mais on ne crée de l’inflation que si on ne baisse pas simultanément la part qui va aux investisseurs et aux dirigeants d’entreprise. Aujourd’hui, on trouve curieux qu’un patron gagne 300 fois plus que la personne la moins bien payée dans son entreprise. Mais au début du XXe siècle, cette relation était de l’ordre de dix ou quinze fois. Cette disproportion n’est pas une simple curiosité, c’est un problème économique fondamental. Car ces grands salaires pompent énormément d’argent des entreprises.

    – Que va-t-il se passer si l’on ne change pas de cap ?

    – La destruction totale. Vous savez, les civilisations disparaissent. Jusqu’à récemment, je pensais que le #servage était apparu en Europe dans la continuité de l’esclavage. Mais en réalité, ce sont des hommes libres qui sont devenus des serfs à la fin de l’Empire romain. Le manque de revenus a été remplacé par du #crédit et, petit à petit, ces individus se sont retrouvés dans une situation où ils ne pouvaient plus rembourser leurs dettes. Ils sont devenus des serfs. C’est le même phénomène qui se passe aujourd’hui aux États-Unis avec les populations d’immigrants amérindiens originaires d’Amérique Centrale.

    – Et avec la Grèce ou l’Espagne ?

    – Exactement. On est en train de créer un nouveau système de servage. Si on imagine que les solutions sont de ce type-là, alors qu’on le dise franchement. Au moins, mis à part ceux qui ne voudront pas que l’on touche à leurs privilèges, les autres comprendront que ce n’est pas une solution viable.

    #fb #tw

  • Application de la loi Lagarde sur le crédit à la consommation - Les établissements discrédités, l’UFC-Que Choisir dépose plainte - UFC Que Choisir
    http://www.quechoisir.org/argent-assurance/banque-credit/credit/communique-application-de-la-loi-lagarde-sur-le-credit-a-la-consommation

    Trois ans après sa première enquête sur la distribution du #crédit à la consommation et un an après la pleine entrée en vigueur de la loi Lagarde devant assainir les pratiques des professionnels, l’UFC-Que Choisir rend publics ce jour les résultats affligeants de son enquête réactualisée en magasins et auprès des sites Internet.