• Lille : panne informatique ou poing américain chez Burger King ? - La Voix du Nord
    http://www.lavoixdunord.fr/region/lille-panne-informatique-ou-poing-americain-chez-burger-king-ia19b0n271

    La scène s’est déroulée mardi soir en toute fin de soirée. « On a vu un homme entrer et se diriger vers les caisses, souligne Marc, un client du restaurant. Soudain, des grands chocs suivis de hurlements. » Le convive et ses amis se précipitent vers les caisses. « L’un des appareils présentent une trace de poing très visible », poursuit le témoin. La suite est connue. Ce mercredi matin, le restaurant Burger King, ouvert le 26 janvier dernier dans la galerie Euralille, n’a pas levé son rideau. Et la direction se montre particulièrement discrète. Un lien entre l’incident et l’impossibilité de recevoir du public ? C’est fort possible.

    La police est désormais à la recherche d’un individu. Très probablement en litige avec l’établissement pour des questions de #droit_du_travail. Il va maintenant falloir étudier des récits où il est question d’une personne armée d’un poing américain et s’en étant pris à toutes les caisses. De ce point de vue, la vidéosurveillance sera déterminante. Des équipes ont été dépêchées de Paris afin de trouver une solution rapide.

    #période_d'essai #taper_à_la_caisse #précarité

  • Ici, à Francfort et partout, rendez nous l’argent !
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7619

    Un an après

    Le 22 mars 2014, un accord sur les règles de l’assurance #chômage était signé à minuit, dans une salle de réunion du #MEDEF, après un gueuleton bien arrosé et de petits arrangements entre amis. Car c’est ainsi que l’on décide du sort de 6 millions de chômeurs et de leurs familles, de leur accès ou non à des allocations chômage, et du montant de ces allocations : selon des méthodes quasi mafieuses, sans contrôle démocratique, sans l’avis des principaux concernés.

    Cette nuit-là, deux syndicats qui prétendent défendre les salariés, FO et la CFDT, ont signé un accord qui égrenait une liste de mesures pour appauvrir les #pauvres et précariser les #précaires : baisse drastique des allocations chômage pour les #intérimaires et les #intermittents de la restauration, différé d’indemnisation de 6 mois pour les nouveaux licenciés, nouvelles attaques contre l’intermittence du spectacle,...

    Après tout, 6 chômeurs sur 10 en France ne sont pas indemnisés, alors pourquoi ne pas continuer la politique du pire ?

    Quand des collectifs de chômeurs ont multiplié actions et grèves pour protester, la CFDT avait une réponse toute prête : « Ah vous les intermittents, vous êtes des égoïstes, regardez la mesure-phare de l’accord, le dispositif des droits rechargeables, un progrès fantastique pour les chômeurs du régime général qui sont beaucoup plus nombreux que vous ».
    Quand François Rebsamen, ministre dit socialiste du Travail, a donné son agrément à l’accord, il a tenu le même discours : « Les droits rechargeables, c’est une avancée historique, vous comprenez, je ne peux pas ne pas signer, c’est formidable, c’est le dialogue social... »

    Nous l’avons dit dès le premier jour, ce fameux dispositif des « #droits_rechargeables », fondé, comme la réforme de l’intermittence de 2003, sur une logique aléatoire et injuste, allait provoquer une catastrophe sociale de grande ampleur.

    Aujourd’hui, nous sommes en pleine catastrophe.

    Dès la mi-juin 2014, l’UNEDIC mentionnait dans une note interne que 500 000 chômeurs verraient leur allocation baisser à cause des droits rechargeables, mais cela n’empêcha pas François Rebsamen de donner son agrément.

    Aujourd’hui chacun se rend compte qu’avec le croisement des nouvelles règles (sur la recharge, sur l’épuisement des droits, sur l’activité reprise), c’est un nombre exponentiel de chômeurs qui sont lésés et se retrouvent avec une allocation bien inférieure à ce qu’ils auraient touché sans la réforme.
    Certains, sûrs d’avoir travaillé et cotisé suffisamment pour avoir droit à une indemnisation correcte, apprennent au guichet de Pôle Emploi qu’ils vont toucher une allocation inférieure au RSA, de 150 ou de 200€ par mois, et ce pendant des années.

    Ce 18 mars, les « partenaires (a)sociaux » responsables du désastre, après avoir admis des « dysfonctionnements », se réunissent à la hâte pour faire disparaître les cas les plus voyants... Que ce soit clair : nous ne nous contenterons pas de corrections à la marge, « pour 30 000 personnes », comme l’annonce l’UNEDIC. C’est l’ensemble des personnes lésées qui doivent voir leur droits recalculés, et c’est toute la convention 2014 sur l’assurance chômage qui doit être abrogée.

    Dix ans après

    Quand on n’est ni chômeur ni précaire, on croit pouvoir écouter d’une oreille distraite ces histoires de réforme de l’assurance chômage ou du #RSA.

    Et pourtant.
    S’il est un levier pour bouleverser un marché du travail, et une société entière, c’est celui-là.

    Il y a dix ans, l’Allemagne achevait de mettre en place les #lois_Hartz, réformes de l’indemnisation du chômage et de l’aide sociale, réorganisation des Pôle emploi et des contrats prévus « pour sortir du chômage ». Le but avoué de ces quatre lois était « l’#activation_des_chômeurs », en clair : faire baisser drastiquement les allocations pour inciter chacun à accepter n’importe quel boulot à n’importe quel salaire, voire sans salaire du tout.

    Cette réforme de l’allocation chômage était accompagnée de dispositifs de #contrôle qui se sont révélés toujours plus autoritaires et humiliants et d’une destruction massive du #droit_du_travail, de la levée de tout frein sur l’intérim, de l’invention de « contrats atypiques » comme les « mini-jobs » payés #1€/l’heure.

    A la suite des lois Hartz, le salariat allemand, qui était un des plus protégés et stables d’Europe, a vu ses conventions collectives voler en éclats, et voilà aujourd’hui le « modèle allemand » que l’Europe entière est sommée d’imiter : le plus grand secteur à bas salaires d’Europe,15 millions de pauvres, une espérance de vie en recul, le record d’Europe des inégalités. Ces dix dernières années, le salaire réel a baissé en Allemagne de plus de 4%, de 20% dans le secteur des bas salaires.
    Dans le même temps, et par la grâce de réformes fiscales aussi peu redistributives que possible, les richesses accumulées par le 1% de la population le plus riche ont pris des dimensions inouïes et le fossé qui sépare l’élite fortunée de la grande masse des précaires, les régions riches des Länder pauvres, est plus profond que jamais.

    Les faits sont clairs : avant d’imposer aux pays du Sud de l’Europe le chantage de la dette pour détruire leurs droits sociaux et ruiner la vie de leurs habitants, l’oligarchie allemande a infligé ce traitement de choc à sa propre population. Ces réformes, menées il y a dix ans par le gouvernement social-démocrate/vert de G.Schröder, Angela Merkel n’a pas eu besoin de les faire, puisqu’un gouvernement dit de gauche s’en était chargé.

    De l’agrément donné à un accord UNEDIC qui tape sur les plus pauvres jusqu’à une loi Macron qui aggrave les conditions de travail des précaires, le gouvernement Valls suit la même logique néo-libérale et autoritaire.

    Aujourd’hui

    Ce 18 mars, c’est aussi l’inauguration du nouveau bâtiment de la Banque Centrale Européenne à Francfort, un gratte-ciel dont la construction a coûté 1 milliard 300 millions d’euros.

    Si on sait depuis longtemps que la BCE est un outil de l’oligarchie européenne pour enrichir les riches et appauvrir les pauvres à coup de « programmes d’austérité », de destruction des droits sociaux et de démantèlement des services publics, son attitude actuelle vis-à-vis du nouveau gouvernement grec jette la lumière la plus crue sur ses méthodes et sur ses objectifs.

    En coupant dès le lendemain des élections un des guichets nécessaires au financement des banques grecques, en refusant toute négociation sur l’effacement de la dette, la BCE, appuyée par tous les gouvernements de la zone euro hors Grèce, quelle que soit leur prétendue couleur politique, se livre à un chantage d’une simplicité élémentaire. Comme la CIA s’est chargée de faire tomber le gouvernement Allende au Chili en 1973, la BCE entend bien faire tomber le gouvernement Syriza par une sorte de « coup d’état » financier et silencieux, mais qui n’hésitera pas à s’appuyer, si cela s’avère nécessaire, sur la brutalité de quelques nazis locaux.

    Il s’agit de faire un exemple, de montrer aux autres peuples appelés bientôt aux urnes en Espagne, au Portugal ou en Irlande qu’aucun écart par rapport au dogme néo-libéral ne sera toléré. Depuis le 25 janvier, toute la politique européenne, d’Angela Merkel à François Hollande, de Jean-Claude Juncker à Wolfgang Schäuble, ne vise qu’à discréditer l’option Syriza, pour convaincre les Européens de l’inutilité de tels votes.

    Il s’agit de prouver, si besoin par la force, qu’aucune alternative n’est possible. Ni par la voie parlementaire sur laquelle des partis comme Syriza, Podemos ou le Sinn Fein irlandais sont engagés, ni par l’intervention politique directe : on voit par exemple ces derniers temps comment l’opposition aux « grands travaux inutiles », qu’il s’agisse de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, du barrage de Sivens ou du TAV Lyon-Turin, est contrée par une violence policière inouïe, par l’utilisation de milices néo-fascistes, voire par l’assassinat de militants, comme l’a montré le meurtre de Rémi Fraisse. Ainsi la rhétorique de la croissance et de l’emploi sert à faire avaler des politiques d’austérité toujours plus brutales, mais aussi à masquer l’absence totale de démocratie, sous quelque forme que ce soit, dans le fonctionnement actuel de l’Europe.
    (...) On sait que l’argent prêté à la Grèce est affecté au service de la dette, c’est-à-dire qu’il retourne dans les caisses des banques , opérant non un transfert de fond entre un Nord prospère et un Sud européen en crise, mais plutôt une subvention à des instituts privés avec l’argent des Etats.

    L’oligarchie camoufle ce tour de passe-passe par des campagnes de presse où on fait croire aux contribuables allemands, y compris aux moins fortunés d’entre eux, que leurs impôts vont aux paresseux habitants du Sud de l’Europe : pour détourner le regard du linge sale des riches et de leur fortune, rien de tel qu’alimenter le ressentiment entre les peuples et de dresser les pauvres les uns contre les autres.

    Chômeurs, précaires, intermittents, intérimaires, avec ou sans papiers, nous ne tomberons pas dans les pièges tendus par ces apprentis sorciers.

    Luttons aux côtés des chômeurs d’Allemagne pour l’abolition immédiate des lois Hartz, luttons avec le peuple grec pour l’effacement de la dette et contre la dictature de la Troïka, luttons pied à pied pour une véritable indemnisation du chômage, mutualiste et solidaire, luttons ici et là-bas, luttons partout !

    Coordination des Intermittents et Précaires Île-de-France

    Journée d’action du mercredi #18mars - à Paris, l’heure et le lieu de rendez vous sera annoncé prochainement...

  • CIP-IDF > Remarques sur les intitulés des annexes - Commission annexe, article 3
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7552

    Réunie ce jour, la commission annexe décide d’axer sa séance sur une question lexicologique à propos des 11 annexes de la convention d’#assurance_chômage du 14 mai 2014.

    Nous savons que chaque annexe regroupe des pratiques d’#emploi particulières, en tout cas qui ont une raison de ne pas dépendre du Règlement général.

    Mais la formulation du lien de #subordination entre l’employé et l’employeur diffère selon les annexes (et même peut-être selon les époques, cf. infra), voire à l’intérieur d’une même annexe.

    Dans les annexes de la convention du 14 mai 2014, la définition de l’employé se décline suivant au moins sept axes, sept entrées différentes :

     La désignation de l’emploi :
    o Bûcherons-tâcherons (annexe I)
    o Personnels navigants (annexe II)
    o Ouvriers dockers (annexe III) ; Ouvriers de l’édition d’enregistrement sonore, de la production cinématographique et audiovisuelle, de la radio, de la diffusion et du spectacle (annexe VIII)
    o Salariés #intérimaires (annexe IV)
    o #Salariés occupés hors de France ou par des organismes internationaux, ambassades et consulats (annexe IX)
    o #Travailleurs (à domicile, annexe V)
    o Anciens titulaires d’un #CDD (annexe VI), d’un contrat de professionnalisation (annexe II)
    o Apprentis (annexe II)

     L’activité elle-même
    o VRP : Voyageurs représentants placiers (annexe I)
    o Bûcherons-tâcherons (annexe I)
    o Journalistes (annexe I)
    o Assistants maternels (annexe I)
    o Marins-pêcheurs (annexe II)
    o Ouvriers dockers (annexe III)
    o Techniciens de l’édition d’enregistrement sonore, de la production cinématographique et audiovisuelle, de la radio, de la diffusion et du #spectacle (annexe VIII)
    o Artistes du spectacle (annexe X)

     Un rapport au lieu du travail
    o VRP : Voyageurs représentants placiers (annexe I)
    o Personnels navigants de l’aviation civile (annexe I)
    o Personnels navigants de la marine marchande (annexe II)
    o Ouvriers dockers (annexe III)
    o #Travailleurs_à_domicile (annexe V)
    o Salariés occupés hors de France ou par des organismes internationaux, ambassades et consulats (annexe IX)

     Un rapport au temps spécifique
    o Salariés intérimaires des entreprises de travail temporaire (annexe IV)
    o Anciens titulaires d’un contrat de travail à durée déterminée, ayant obtenu une prise en charge des dépenses afférentes au titre d’un #CIF (annexe VI)

     La désignation de l’employeur
    o Salariés intérimaires des entreprises de travail temporaire (annexe IV)
    o Salariés occupés hors de France ou par des organismes internationaux, ambassades et consulats (annexe IX)

     Le type de rémunération
    o Le bûcheron-tâcheron (annexe I)
    o agents rémunérés à la commission (annexe I)

     un rapport à la formation
    o Anciens titulaires d’un contrat de travail à durée déterminée, ayant obtenu une prise en charge des dépenses afférentes au titre d’un CIF (annexe VI)
    o Apprentis et titulaires d’un contrat de professionnalisation (annexe XI)

     …

    Il faudrait réfléchir à l’importance des ces nuances de formulation. Ces précisions sont-elles en lien avec le #droit_du_travail ? Sont-elles sont les vestiges, les traces de l’évolution dans le temps des différentes #formes_d’emploi en France ?

    #Lexicologie #bureaucratie #droit_social

  • Les députés introduisent le « secret des affaires » dans la loi | La fin des lanceurs d’alertes ?
    http://www.lcp.fr/actualites/politique/167467-les-deputes-introduisent-le-secret-des-affaires-dans-la-loi

    Le texte, voté par l’opposition comme la majorité, pose le principe général de l’interdiction de violer le #secret des #affaires, et prévoit de punir quiconque prend connaissance, révèle sans autorisation ou détourne toute information protégée au titre du secret des affaires d’une peine de trois ans d’emprisonnement et de 375.000 euros d’amende. La peine pourra être portée à sept ans d’emprisonnement et 750.000 euros d’amende en cas d’atteinte à la sécurité ou aux intérêts économiques essentiels de la France. La tentative de ce délit doit être passible des mêmes peines.

    #lanceurs_d'alerte #whistleblowers

  • « Albako dukeak horrenbeste lur eta hiltzen zarenean bi metrorekin nahikoa izan du » - La Duchesse d’Albe qui avait tellement de terres, une fois morte deux mètres carrés lui suffisent
    Diego Cañamero Valle
    http://www.argia.eus/albistea/horrenbeste-lur-eta-hiltzen-zarenean-bi-metrorekin-nahikoa

    Sur cette terre nous avons un travail à faire. Malgré plus de 30 ans de gouvernement PSOE, nous nous trainons une structure archaïque. 50% des terres d’Andalousie sont entre les mains de 2% de sa population. La Maison d’Albe a onze « cortijos » (sept dans la province de Séville et quatre dans celle de Cordoue). Elle touche 3 millions d’euros de la #Politique_Agricole_Commune (PAC), c’est de l’argent qui va à la maison d’Albe et aux autres maisons de propriétaires fonciers, comme si c’étaient des dépenses courantes. Cela n’a aucun sens. On ne leur exige pas de création d’emplois, ni de transformation de produits agricoles, ni de respecter l’environnement. Rien du tout. Elle ne respecte aucun accord avec les ouvriers, car il n’y a pas de contrat. Aujourd’hui en Andalousie, la plupart des contrats d’ouvriers agricoles sont oraux.


    #accaparement #oligarchie #latifundia #agriculture #droit_du_travail
    Diego Cañamero Valle est un des porte-paroles du syndicat SAT défendant les ouvriers agricoles (la plupart journaliers) aux côtés de Juan Manuel Sanchez Gordillo, maire de la célèbre commune de Marinaleda.
    http://www.monde-diplomatique.fr/2013/08/HAFFNER/49520
    http://seenthis.net/messages/205656

  • « Il est évident qu’elles travaillaient en Irlande et pas en Norvège. » Un haut responsable Ryanair.

    Procès intenté par deux anciennes hôtesses pour licenciement abusif : Ryanair perd en appel.

    Les deux hôtesses (d’origine italienne et slovaque) ont finalement gagné en appel contre Ryanair.

    Bien que basé à l’aéroport de Rygge en Norvège, et habitant en permanence en Norvège, elles avaient un contrat de droit irlandais et payaient des impôts en Irlande.

    Ryanair a toujours soutenu que c’est le droit irlandais qui réglemente les conditions de travail de sa base à l’aéroport de Rygge/Moss (sud de la Norvège), ce que le tribunal de Moss avait confirmé en juin 2013. Mais la cour d’appel a infirmé ce jugement et décidé que les contrats de trevail des employés Ryanair de la base de Rygge relève du droit Norvégien : et tels qu’ils sont rédigés, les contrats actuels sont totalement illégaux au regard du code du travail norvégien.

    En lien direct avec cet article, lire aussi :

    Ryanair gagne le procès intenté par le syndicat norvégien Parat (qui dénonçait les contrats de travail illégaux de deux employées basées en Norvège).

    http://seenthis.net/messages/151329

    Retournement de situation, la cour d’appel a contredit le jugement du tribunal du Moss qui trouvait « normal » la situation des deux hôtesses. Cette décision est une victoire pour le syndicat Parat, qui a mené cette affaire au nom des deux anciennes hôtesses.

    - Nous sommes très heureux de la décision de la Cour d’appel. Cela montre que ce que nous avons soutenu pendant trois ans et demi est juste. Cela montre que le système que Ryanair a imposé à ses salariés basés en norvège est complètement illégal, a déclaré Vegard Einan du syndicat Parat qui espère que Ryanair porte l’affaire devant la cour suprême afin que la décision soit entérinée de manière encore plus « puissante » et qu’elle serve de référence, de jurisprudence pour l’ensemble de l’Union européenne [en fait des pays de l’espace économique européen (EEE) puisque la Norvège n’est pas membre de l’UE]

    - Cette décision est « inexplicable » et « intolérable » car l’essentiel du travail de ces deux hôtesses se faisait en dehors du territoire norvégien : italienne et slovaque, elles étaient employées sur un contrat de droit irlandais, par une une société irlandaise, et payaient leurs impôts en Irlande. Elles recevaient leur salaire sur un compte bancaire irlandais, et travaillaient à bord d’un avion immatriculé en Irlande, qui, en vertu de la loi, est considéré comme un territoire irlandais. Il est évident qu’elles travaillaient en Irlande et pas en Norvège, s’est scandalisé Robin Kiely, le responsable de la communication chez Ryanair.

    –-----

    Vant over Ryanair i lagmannsretten - Østfold

    http://www.nrk.no/ostfold/vant-over-ryanair-i-lagmannsretten-1.11194709

    Dette er en fantastisk seier, og starten på å få en rettferdig konkurranse innenfor europeisk luftfart, sier nestleder i Parat, Vegard Einan til NRK.no.

    Søksmålet fra den tidligere Ryanair-ansatte Alessandra Cocca om usaklig oppsigelse hører hjemme i norske domstoler, sier Borgarting lagmannsrett.

    #ryanair #transport_aérien #travail #emploi #droit_du_travail #emploi #entreprise #compagnie_aérienne

  • Le chiffre du jour : nombre d’enfants au travail forcé en #Albanie
    http://fr.myeurop.info/2013/05/16/le-chiffre-du-jour-nombre-d-enfants-au-travail-force-en-albanie-8694

    Ludovic Clerima

    Près de 54 000 enfants sont contraints de travailler en Albanie. Une jeunesse dont le quotidien rime avec violences, harcèlements et abus physiques.

    54 000 enfants forcés à travailler en Albanie. lire la (...)

    #Société #INFO #conditions_de_travail #droit_de_l'enfant #droit_du_travail #travail_forcé

  • Le secret honteux d’#Ikea | Courrier international
    http://www.courrierinternational.com/article/2012/11/27/le-secret-honteux-d-ikea

    La firme suédoise de meubles bon marché a reconnu avoir bénéficié en connaissance de cause du #travail_forcé de #prisonniers_politiques est-allemands dans les années 1980. C’est un rapport commandé à Ernst & Young par Ikea, rendu public le 16 novembre, qui fait la lumière sur le sujet – “une publicité désastreuse pour l’entreprise dont le logo bleu et jaune mondialement connu tient parfois lieu d’ambassadeur culturel à la Suède”, note l’International Herald Tribune.

    http://www.youtube.com/watch?v=XwxYn17l0vo&feature=player_embedded

  • Renoncer au droit du travail en échange d’actions boursières - Royaume-Uni - Basta !
    http://www.bastamag.net/article2702.html

    Selon sa proposition de loi, les salariés renonceraient à s’opposer à un licenciement et à demander des indemnités de départ. Ils accepteraient également des horaires de travail flexibles et de se former sur leur temps libre. En échange, les entreprises leur « offriraient » entre 2 500 et 62 000 euros d’actions boursières. Le tout exonéré d’impôts. La réforme doit entrer en vigueur en avril 2013. Les salariés présents dans l’entreprise ne devraient pas être forcés d’accepter cet échange, qui s’appliquera cependant à toute nouvelle embauche.

    Pour le ministre anglais des Finances, cette réforme permettra aux employés « de remplacer [leurs] vieux droits à contester un licenciement abusif par de nouveaux droits de propriété. Et nous ne prélèverons pas d’impôt sur les gains que vous ferez sur ces actions » Ou comment détruire le droit du travail tout en ruinant les finances de l’État, pour l’unique profit des gros actionnaires de l’entreprise [1].

    Osborne’s new jobs offer : give up your workplace rights
    http://www.independent.co.uk/news/uk/politics/osbornes-new-jobs-offer-give-up-your-workplace-rights-8202947.html

    George Osborne revived controversial plans to dilute employees’ rights by announcing that workers will be offered shares in their companies in return for giving up their legal rights at work.

    From April next year, companies will be able to offer existing staff between £2,000 and £50,000 in tax-free shares if they surrender their rights to claim unfair dismissal, to redundancy pay, to request flexible working and time off for training. Women on maternity leave would have to give 16 weeks’ notice of returning to work, rather than eight weeks as at present. In return, these workers would not pay capital gains tax on any rise in the value of the shares when they sold them.

    New firms could make such contracts compulsory. People working for existing firms could not be forced to sign them – but new recruits could be made to, under legislation to be rushed through Parliament. Workers who gave up their employment rights would not be able to change their minds and exercise them in future unless their employer agreed.

    The Chancellor hopes that hundreds of thousands of workers will become “employee-owners”, mainly in fast-growing small- and medium-sized businesses which want a motivated and flexible workforce.

    ben voyons

    #droit_du_travail #RU

  • Metz | Le travail en prison objet de tous les débats - Le Républicain Lorrain
    http://www.republicain-lorrain.fr/moselle/2012/07/05/le-travail-en-prison-objet-de-tous-les-debats

    Le travail en prison objet de tous les débats

    La question du travail en milieu carcéral a été longuement abordée, hier, devant le conseil des prud’hommes de Metz. Se basant sur les faibles rémunérations perçues par leurs clients, employés aux ateliers de la maison d’arrêt de Metz, deux avocats messins ont saisi cette juridiction. En novembre dernier, l’un des détenus avait perçu 23 centimes d’euro pour rémunérer 5h30 de travail et 6,53 € pour le même nombre d’heures en janvier. Pour mémoire, le taux horaire légal du Smic est de 9,22 €.

    Les avocats demandent au conseil des prud’hommes de transmettre, à la Cour de cassation, une question prioritaire de constitutionnalité (lire RL du 09/03). Cette procédure est le droit reconnu à toute personne de soutenir qu’une disposition législative porte atteinte aux droits et libertés que la Constitution garantit.

    #prison #droit_du_travail

  • Les chinoiseries des fabricants de #jouets | Fabien Soyez
    http://owni.fr/2011/12/19/les-chinoiseries-des-fabricants-de-jouets

    Mattel, #Lego ou Disney profitent allègrement des terribles conditions de travail imposées dans les usines chinoises où leurs jouets sont fabriqués. Mais pas question que leur responsabilité soit engagée. Officiellement, le problème moral incombe aux sous-traitants.

    #Business #Pouvoirs #Chine #disney #droit_du_travail #mattel #Noël #ouvriers

  • Mattel et Disney fêtent #Noël en #Chine | Fabien Soyez
    http://owni.fr/2011/12/19/mattel-disney-noel-chine-usine-jouets

    Salaires de misère, amendes punitives, quatorze heures de travail par jour, six jours par semaine. Discrimination et harcèlement banalisés. En Chine, c’est le salaire des forçats de Noël qui garnissent les hôtes de Disney et Mattel. Deux ONG dénoncent.

    #Business #Pouvoirs #disney #droit_du_travail #jouets #mattel #ouvriers

  • Un croque-mort mis à pied après un porte-monnaie au rayon X | Rue89 Eco
    http://www.rue89.com/rue89-eco/2011/11/15/un-croque-mort-mis-pied-apres-un-porte-monnaie-au-rayon-x-226553

    Suite à la publication de son porte-monnaie au rayon X par Rue89, la carrière de Charly, le croque-mort syndicaliste, sent le sapin. Employé des Pompes funèbres générales (PFG) de Valenciennes, il est mis à pied à titre conservatoire depuis le 27 octobre. Motif évoqué : « Utilisation d’un véhicule professionnel à des fins personnelles ». Dans son interview, Charly racontait s’être arrêté chez son oncle avec le corbillard de fonction.

    « Une fois, j’ai rendu visite à mon oncle, et j’ai laissé la voiture garée devant chez lui. Cinq minutes après, on entend taper à la porte... C’était la voisine, affolée. Elle croyait que quelqu’un de chez nous venait de mourir. »

    #travail #droit_du_travail