• Beignets de courge et d’épinards au miel
    https://cuisine-libre.fr/beignets-courge-epinard-miel

    Friandises du nouvel an juif, pour commencer l’année en douceur ! Bien nettoyer le #Potiron. Le couper en tranches fines de 3 mm d’épaisseur à l’aide d’une mandoline et les sécher au torchon. Rincer les épinards. Les laisser entières avec leur queue. Blanchir les légumes pour les attendrir : plonger le potiron 2 minutes dans l’eau bouillante, puis aussitôt dans une eau bien froide. De même, mais plus rapidement, 1 minute, pour les épinards. Égoutter. Verser la farine dans une assiette plate. Casser l’œuf… Potiron, #Épinard, #Tempura / #Sans viande, #Sans lactose, #Friture

    • Autour d’une étude de Joffrey Fuhrer & Florian Cova : “Quick and dirty” : Intuitive cognitive style predicts trust in Didier Raoult and his hydroxychloroquine-based treatment against COVID-19
      https://psyarxiv.com/ju62p
      Où on trouve plusieurs choses intéressantes comme le fait que cette croyance et son soutien ne soit pas corrélé avec la peur, et que la tendance à le croire (et la tendance au conspirationnisme) est plus élevée sur la droite de l’échelle politique...

  • Cancers : l’incroyable aveuglement sur une hausse vertigineuse
    14 septembre 2020 / Celia Izoard (Revue Z)

    https://reporterre.net/Cancers-l-incroyable-aveuglement-sur-une-hausse-vertigineuse

    De nombreux types de cancers se multiplient très rapidement depuis deux décennies. Pourtant, l’information sur leur chiffre est lacunaire. Mais l’État ferme les yeux, et rejette la responsabilité sur les comportements individuels, plutôt que sur les polluants. (...)

  • affordance.info : Universités : l’autonomie et l’épidémie.
    https://www.affordance.info/mon_weblog/2020/09/universites-autonomie-epidemie.html

    Universités : l’autonomie et l’épidémie.

    Alors que le gros de troupes étudiants arrive la semaine prochaine dans les universités françaises (près de 3 millions ...) beaucoup de sites universitaires et de formations en accueillent déjà depuis 2 ou 3 semaines. C’est notamment le cas des IUT qui ont fait leur rentrée en même temps que le primaire et le secondaire, et ont même, dès la dernière semaine d’Août accueilli des étudiants dans le cadre de leur soutenances de fin d’étude.

    Je travaille de mon côté à l’IUT de La Roche sur Yon, site délocalisé de l’université de Nantes. Et je suis en effet en présence d’étudiants depuis le 24 août.

    La doctrine universitaire de gestion de gestion sanitaire est un habit d’Harlequin, bariolé de bonnes intentions et rapiécé de précautions élémentaires mais à peu près totalement hors-sol pour une gestion concrète de l’épidémie à court terme et tout à fait délétère dans une perspective de moyen ou de long terme.

    On aimerait bien lire d’autres analyses concernant les autres établissements de l’éducnat : lycées, collèges, et surtout écoles primaires où les enfants ne portent pas de masques.

    #universités #enseignements #impéritie #incurie

  • Covid-19 (épisode 13) : Concernant le nombre de morts, je m’attendais à pire.
    https://ricochets.cc/Covid-19-episode-13-Concernant-le-nombre-de-morts-je-m-attendais-a-pire.ht

    Bien sur le gouvernement continue de manipuler l’information mainstream et donc nous devons nous informer ailleurs pour prendre les bonnes décisions pour nous. Je vais vous parler du nombre de nouvelles hospitalisations , du nombre de personnes en réanimation et du nombre de morts par jour en France, disponibles sur S.P.F. Le problème c’est que les chiffres varient d’un jour à l’autre. Par exemple pour le nombre de personnes nouvellement hospitalisées c’est 66 le dimanche 6 et 448 le lundi 7 ! ! ! (...) #Les_Articles

    / #Epidémies,_gestion_de_crise,_en_temps_de_catastrophe, #coronavirus

  • Jordan resumes international flights after delays - Al Monitor

    Jordan’s international airport resumed regularly scheduled international flights on Tuesday. The Hashemite Kingdom has had success fighting COVID-19, but its strict travel and movement restrictions have created hardship for citizens and residents.

    Queen Alia International Airport outside of Amman will have six flights a day for now, Reuters reported. This number will increase as the airport readies itself to further implement strict health and social distancing guidelines, according to the outlet.

    https://www.al-monitor.com/pulse/originals/2020/09/jordan-airport-amman-regularly-scheduled-passenger-flights.html

    #Covid-19#Jordanie#Épidémie#Espace_aerien#tourisme#santé#réfugiés#migrant#migration

  • La Chine met en scène sa « victoire » sur le Covid-19
    https://www.lemonde.fr/international/article/2020/09/09/la-chine-de-xi-jinping-met-en-scene-sa-victoire-sur-le-covid-19_6051523_3210

    Sans même attendre le 1er octobre, la Chine s’est offert un avant-goût de fête nationale mardi 8 septembre. Le chiffre 8 porte bonheur en Chine. Les autorités chinoises avaient choisi de mettre fin au confinement de Wuhan le 8 avril. Cinq mois plus tard, il s’agit de célébrer sous les ors du Grand Palais du peuple « la victoire à Wuhan, la victoire au Hubei, la victoire en Chine » de la « guerre du peuple » contre le coronavirus, selon les termes du président Xi Jinping. Alors que le monde entier continue de faire face à l’épidémie de Covid-19, notamment les deux principaux rivaux de la Chine, les Etats-Unis et l’Inde, les autorités chinoises entendent bien tirer parti de leur gestion de l’épidémie. Celle-ci, officiellement, n’a fait que 4 634 morts, dont l’immense majorité à Wuhan, la capitale du Hubei, confinée durant soixante-seize jours. Depuis plusieurs semaines, seuls quelques cas importés sont recensés dans le pays. Mardi, devant environ 3 000 personnes portant un masque, à la fois tendues et émues, Xi Jinping a notamment distingué quatre personnalités. Zhong Nanshan, expert des maladies respiratoires, a obtenu « la médaille de la République », plus haute distinction de l’Etat. Déjà couvert de gloire depuis son action contre le SRAS en 2003, c’est cet expert de 84 ans qui, après sa visite à Wuhan le 18 janvier, a convaincu les dirigeants de confiner la ville de 11 millions d’habitants. Autres distingués : Zhang Boli, promoteur très médiatisé de la médecine traditionnelle chinoise, utilisée en complément de la médecine occidentale contre le virus ; Zhang Dingyu, responsable de l’hôpital de Jinyintan à Wuhan, et une femme, scientifique militaire, Chen Wei, qui a rang de général de division. Tous trois sont désormais des « héros du peuple ».

    #Covid-19#migrant#migration#chine#sante#santepublique#gestion#epidemie#politique

  • André Cicolella : La crise sanitaire, 4e crise écologique par André Cicolella | Politis
    https://www.politis.fr/articles/2020/07/andre-cicolella-la-crise-sanitaire-4e-crise-ecologique-42197

    L’épidémie de Covid-19 aura eu le mérite de faire émerger la notion de crise sanitaire. Cette crise aura montré l’impasse d’un système de santé s’il n’est qu’un système de soins sans politique de santé environnementale pour agir sur les causes des maladies.

    Mais de quelle crise sanitaire parle-t-on ? Une première lecture basique fait le focus sur le stock de masques et de blouses. Si le bilan en restait là, la société française ne se préparerait pas à faire face à l’émergence d’autres pandémies, cette probabilité n’étant plus contestée.

    En 2018, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) publiait un rapport sur les maladies infectieuses émergentes, qui requièrent des efforts urgents de recherche et de développement. Le rapport évoquait la « maladie X », ainsi présentée par Peter Daszak, un des auteurs du rapport, dans une interview au New York Times en mars dernier : « Cette maladie X résulterait probablement d’un virus d’origine animale et émergerait quelque part sur la planète où le développement économique rapproche les humains et la faune. Elle se propagerait rapidement et silencieusement, exploitant les réseaux de voyage et de commerce humains, atteindrait plusieurs pays et serait difficile à contenir. » En 2008, Nature avançait dans un article le chiffre de 335 maladies infectieuses émergentes depuis les années 1940, dont 60 % de zoonoses, 72 % provenant de la faune sauvage, et montrait que l’augmentation était régulière d’une décennie à l’autre.

    Le bilan de cette crise est donc impérieux pour préparer la résilience des sociétés humaines face aux menaces à venir. C’est l’analyse du directeur de l’OMS Europe, dans un article publié le 8 mai dans The Lancet : « La pandémie de Covid-19 a eu de nombreux effets sur la santé, révélant la vulnérabilité particulière de ceux qui souffrent d’affections sous-jacentes. La prévention et le contrôle de l’obésité et des maladies non transmissibles sont essentiels pour se préparer à cette menace et aux menaces futures pour la santé publique. »

    Les cas d’obésité, d’hypertention, de diabète augmentent régulièrement.

    Pour certains patients, l’âge a très vite été mis en avant comme unique cause de vulnérabilité, mais la caractéristique commune à toutes les victimes, quel que soit leur âge, est la présence de comorbidités : obésité, hypertension, diabète, maladies cardiovasculaires et respiratoires. Or le nombre de ces maladies chroniques progresse régulièrement en France. Entre 2003 et 2017, le nombre cumulé de maladies cardiovasculaires et de diabète est passé de 3 millions à 6 millions. On peut donc en déduire que la crise du Covid-19 aurait fait grosso modo moitié moins de victimes il y a quatorze ans. Qu’en sera-t-il si l’épidémie continue ? Selon le dernier rapport de la Caisse nationale d’assurance maladie, publié en juillet, le nombre de malades chroniques passera de 20 millions en 2017 à 23 millions en 2023. Sur dix ans, le surcoût de cette épidémie s’élève à 120 milliards d’euros. Il est donc plus que temps d’agir, pour des raisons tant sanitaires qu’économiques. C’est le système solidaire d’assurance maladie qui est lui-même en danger.

    La France a signé les deux déclarations adoptées par l’Assemblée générale de l’ONU sur l’épidémie de maladies chroniques, en septembre 2011 (« Principal défi pour le développement durable en ce début de XXIe siècle ») et en septembre 2018 (« D’ici 2030 : diminution de la mortalité prématurée par maladies chroniques de 30 % et arrêt de la progression de l’obésité et du diabète »), mais sans leur donner une suite concrète.

    L’épidémie du Covid-19 est la conséquence d’une politique de gestion du système de soins purement financière, de la mondialisation qui favorise la circulation des virus, de la déforestation qui les met en contact avec les humains, mais c’est aussi la conséquence de la faiblesse de la politique de santé environnementale. Les grandes causes sont connues : alimentation ultra-transformée, sédentarité, pollution de l’air et contamination chimique, mais aussi plus largement urbanisme pathogène qui a produit les autoroutes urbaines et une ville minérale, pauvre en espaces verts. Cette situation risque de s’aggraver avec la crise climatique. Lutter contre les passoires thermiques sans s’attaquer à la pollution intérieure aggravera le coût sanitaire. Il est temps de considérer la crise sanitaire comme la quatrième crise écologique au même titre que celles touchant au climat, à la biodiversité et à l’épuisement des ressources naturelles.

    André Cicolella Président du Réseau environnement santé.

    #Crise_sanitaire #Epidémies #Ecologie

  • L’espace public est réduit à un théâtre d’opérations policières et marchandes
    https://ricochets.cc/L-espace-public-est-reduit-a-un-theatre-d-operations-policieres-et-marchan

    A #Crest, à Paris, à Nice, partout, l’Etat policier (pléonasme) étend son emprise. Les flics sont partout, armés de fusils d’assaut pour une question de masque, ils quadrillent l’espace public et font régner leur loi, la loi, celle de la terreur et du capitalisme, celle de la dystopie totalitaire où tous les prétextes sont bons pour surveiller et punir ! 🔴 DYSTOPIE Nous y sommes : des policiers patrouillent avec des fusils d’assaut pour une simple question de masque. A quel moment avons nous basculé ? (...) #Les_Articles

    / #Epidémies,_gestion_de_crise,_en_temps_de_catastrophe, #Fichage_et_surveillance, Crest

    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/masques-sanitaires/dans-les-bars-et-restaurants-de-paris-la-police-controle-le-respect-du-
    https://www.lefigaro.fr/actualite-france/nice-une-interpellation-pour-non-port-du-masque-suscite-la-polemique-202008
    https://la-philosophie.com/le-controle-des-mots-dans-1984-dorwell#La_double_pensee

  • PANIQUE BÉNÉFIQUE

    Cette psychose générale, cette obsession mortifère, cette méfiance paranoïaque des autres, s’est construite ces derniers temps, sur une interprétation truquée des chiffres, faisant passer les positifs aux tests pour de graves malades. Une épidémie sans malades ni morts n’existe que dans la tête de ces fanatiques corrompus du pouvoir, qu’il soit politique ou médiatique. Cette peur panique profite à la fois aux actionnaires des trusts pharmaceutiques qui comptent bien ramasser le pactole avec des vaccins douteux voir dangereux, mais aussi aux pouvoirs qui restreignent brutalement les libertés, répriment à tout va, détruisent la vie, durcissent l’esclavage du travail, répandent le chômage invisible tout en appauvrissant la majorité de la population pour les meilleurs profits raflés par des multi-milliardaires qui jubilent allègrement.

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    #coronavirus #covid19 #virus #pandémie #vaccins #épidémie #masques #confinement #GestesBarrières #décès #mortalité

  • Apple bloque une mise à jour de Facebook visant à informer les utilisateurs de la « taxe Apple »
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2020/08/28/apple-bloque-une-mise-a-jour-de-facebook-visant-a-informer-les-utilisateurs-

    L’entreprise de Cupertino, qui impose depuis des années une taxe de 30 % sur tous les achats réalisés au sein des applications iOS, fait face à une gronde grandissante depuis plusieurs semaines. Epic n’est plus seul dans sa guerre contre la « taxe Apple ». En faisant bannir d’iOS son jeu-phare Fortnite, pour avoir tenté de détourner le système selon lequel Apple perçoit 30 % des revenus sur les achats réalisés dans les applications pour iPhone et iPad, l’éditeur de jeux vidéo a réveillé les frustrations (...)

    #Apple #EpicGames #Facebook #AppleStore #Netflix #Spotify #algorithme #iPad #iPhone #Kindle #domination #bénéfices (...)

    ##lutte

  • #coronavirus : un nombre de cas c’est pas la même chose qu’un nombre de morts ou de malades
    https://ricochets.cc/Coronavirus-un-nombre-de-cas-c-est-pas-la-meme-chose-qu-un-nombre-de-morts

    Coronavirus : article sur l’immense différence entre un nombre de cas et un nombre de morts ou de malades. OMS • COMMENT ON CRÉÉE UNE PANDÉMIE... VERBALE On ne sait pas si le coronavirus a muté, ce qui est certain c’est que l’information à son sujet a bien changé. Jusqu’en mai, nous étions abreuvés de chiffres de morts et de malades sous respirateur. Désormais, la comptabilité s’arrête aux cas. Quels cas ? Les cas de personnes infectées, aux urgences, décédées ? Non. Tous les cas. Or à mesure que le testing (...) #Les_Articles

    / #Epidémies,_gestion_de_crise,_en_temps_de_catastrophe, coronavirus

    https://antipresse.net/oms-comment-on-creee-une-pandemie-verbale
    https://www.liberation.fr/checknews/2020/08/26/covid-19-pourquoi-la-flambee-des-nouveaux-cas-ne-conduit-elle-pas-a-une-h

  • Curfew hours extended in Jordan as coronavirus numbers spike-Al Monitor

    Jordan will extend an overnight curfew beginning Tuesday amid a surge in new COVID-19 cases, in what Minister of State for Media Affairs Amjad Adaileh said is now the second wave of the virus.

    Authorities are extending an overnight curfew for Jordanians from 11 p.m. to 6 a.m., with businesses not permitted to operate between the hours of 10 p.m. and 6 a.m. On Friday, a 24-hour curfew will be in place in Jordan’s two biggest cities, Amman and Zarqa.

    https://www.al-monitor.com/pulse/originals/2020/08/jordan-lockdown-coronavirus-measures-covid-spike-curfew.html

    #Covid-19#Jordanie#Quarantaine#Seconde_vague#Épidémie#santé#réfugiés#migrant#migration

  • How Zeynep Tufekci Keeps Getting the Big Things Right - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2020/08/23/business/media/how-zeynep-tufekci-keeps-getting-the-big-things-right.html?referringSource=

    Ms. Tufekci, a computer programmer who became a sociologist, sounded an early alarm on the need for protective masks. It wasn’t the first time she was right about something big.

    In recent years, many public voices have gotten the big things wrong — election forecasts, the effects of digital media on American politics, the risk of a pandemic. Ms. Tufekci, a 40-something who speaks a mile a minute with a light Turkish accent, has none of the trappings of the celebrity academic or the professional pundit. But long before she became perhaps the only good amateur epidemiologist, she had quietly made a habit of being right on the big things.

    In 2011, she went against the current to say the case for Twitter as a driver of broad social movements had been oversimplified. In 2012, she warned news media outlets that their coverage of school shootings could inspire more. In 2013, she argued that Facebook could fuel ethnic cleansing. In 2017, she warned that YouTube’s recommendation algorithm could be used as a tool of radicalization.

    And when it came to the pandemic, she sounded the alarm early while also fighting to keep parks and beaches open.

    “I’ve just been struck by how right she has been,” said Julia Marcus, an infectious disease epidemiologist at Harvard Medical School.

    I was curious to know how Ms. Tufekci had gotten so many things right in a confusing time, so we spoke last week over FaceTime. She told me she chalks up her habits of mind in part to a childhood she wouldn’t wish on anyone.

    Add those things to a skill at moving journalism and policy through a kind of inside game, and Ms. Tufekci has had a remarkable impact. But it began, she says, with growing up in an unhappy home in Istanbul. She said her alcoholic mother was liable to toss her into the street in the early hours of the morning. She found some solace in science fiction — Ursula K. Le Guin was a favorite — and in the optimistic, early internet.

    In the mid-1990s, still a teenager, she moved out. Soon she found a job nearby as a programmer for IBM. She was an office misfit, a casually dressed young woman among the suits, but she fell in love with the company’s internal bulletin board. She liked it that a colleague in Japan wouldn’t know her age or gender when she asked a technical question.

    She stumbled onto the wellspring of her career when she discovered an email list, the Zapatista Solidarity Network, centered on Indigenous activists in southern Mexico who had taken up arms against neoliberalism in general and land privatization imposed by the North American Free Trade Agreement in particular. For Ms. Tufekci, the network provided a community of digital friends and intellectual sparring partners.

    Je suis pleinement d’accord avec cette analyse. Le 1 janvier 1994, à San Cristobal de Las casas, un nouveau monde militant naissait. Nous en mangeons encore les fruits.

    Ms. Tufekci is the only person I’ve ever spoken with who believes that the modern age began with Zapatista Solidarity. For her, it was a first flicker of the “bottom-up globalization” that she sees as the shadow of capitalism’s glossy spread. She claims that her theory has nothing to do with how the movement affected her personally.

    While many American thinkers were wide-eyed about the revolutionary potential of social media, she developed a more complex view, one she expressed when she found herself sitting to the left of Teddy Goff, the digital director for President Obama’s re-election campaign, at a South by Southwest panel in Austin in 2012.

    Mr. Goff was enthusing about the campaign’s ability to send different messages to individual voters based on the digital data it had gathered about them. Ms. Tufekci quickly objected to the practice, saying that microtargeting would more likely be used to sow division.

    More than four years later, after Donald J. Trump won the 2016 election, Mr. Goff sent Ms. Tufekci a note saying she had been right.

    “At a time when everybody was being stupidly optimistic about the potential of the internet, she didn’t buy the hype,” he told me. “She was very prescient in seeing that there would be a deeper rot to the role of data-driven politics in our world.”

    That optimism is part of what got her into the literature of pandemics. Ms. Tufekci has taught epidemiology as a way to introduce her students to globalization and to make a point about human nature: Politicians and the news media often expect looting and crime when disaster strikes, as they did when Hurricane Katrina hit New Orleans in 2005. But the reality on the ground has more to do with communal acts of generosity and kindness, she believes.

    Public health officials seem to have had an ulterior motive when they told citizens that masks were useless: They were trying to stave off a run on protective gear that could have made it unavailable for the health care workers who needed it. Ms. Tufekci’s faith in human nature has led her to believe that the government should have trusted citizens enough to level with them, rather than jeopardize its credibility with recommendations it would later overturn.

    “They didn’t trust us to tell the truth on masks,” she said. “We think of society as this Hobbesian thing, as opposed to the reality where most people are very friendly, most people are prone to solidarity.”

    Now I find myself wondering: What is she right about now? And what are the rest of us wrong about?

    An area where she might be ahead of the pack is the effects of social media on society. It’s a debate she views as worryingly binary, detached from plausible solutions, with journalists homing in on the personal morality of tech heads like Mark Zuckerberg as they assume the role of mall cops for the platforms they cover.

    “The real question is not whether Zuck is doing what I like or not,” she said. “The real question is why he’s getting to decide what hate speech is.”

    She also suggested that we may get it wrong when we focus on individuals — on chief executives, on social media activists like her. The probable answer to a media environment that amplifies false reports and hate speech, she believes, is the return of functional governments, along with the birth of a new framework, however imperfect, that will hold the digital platforms responsible for what they host.

    #Zeynep_Tufekci #Portrait #Epidémiologie #Sociologie

  • NatureGate et la fable du confinement aveugle
    https://diasp.eu/p/11503822

    NatureGate et la fable du confinement aveugle

    Auteur(s) : Gérard Delépine pour FranceSoir

    ANALYSE : Par sa morbidité et sa mortalité la crise du Covid, ne constitue qu’un accident sanitaire comparable aux grandes grippes de l’ère moderne des transports aériens [1]. Elle a cependant réalisé un véritable crash test des institutions démocratiques, de l’économie mondiale, de l’éthique de la recherche et de la fiabilité des plus grandes revues médicales.

    http://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/naturegate-et-la-fable-du-confinement-aveugle

    #confinement #coronavirus #covid #covid-19 #covid19 #Lancetgate #Naturegate #epidemie #pandemie #confinementaveugle #suede #paysbas #france (...)

    • https://www.franceinter.fr/emissions/l-edito-m/l-edito-m-21-octobre-2019

      lundi 21 octobre 2019

      [...]

      A ceci près que #France_Soir se présente comme un « quotidien d’information général 100% numérique ». Sans journalistes ? Ça, c’est inadmissible. Quand la presse et les chaines d’info se plantent sur Xavier Dupont de Ligonnès, le public hurle à la « fake news ». Non, c’était une erreur journalistique, pas une information volontairement trompeuse. Énorme différence. Mais on n’écoute rien et on confond tout. Monsieur Azalbert : à « France Soir » ôtez le M de « média », le M de « marketing » suffira. C’est peut-être un détail pour vous. Mais pour nous, ça veut dire beaucoup. ||

  • Résistance à l’épilation | Du poil sous les bras
    http://www.radiosaintfe.com/emissions/societe/335-du-poil-sous-les-bras

    Entretien avec avec Miléna Younès-Linhart, autrice de la thèse « Epiler, s’épiler, ne plus s’épiler : socialisation et résistance à la norme ». À propos de poils, de femmes et de domination. Où l’on apprend que détester son corps, ça s’apprend jeune et que c’est dur-dur de sortir de l’hétéronormativité à moins d’être une lesbienne féministe (et encore) ! Durée : 55 min. Source : Radio Saint Férréol

    http://www.radiosaintfe.com/media/com_podcastmanager/ACTU/PAD_ACTU_POILSOUSBRAS/PAD_POILSOUSBRAS_2020_04_06_Rsistancelpi.mp3

    • Epilation, corps sous contrainte
      Miléna Younès-Linhart, Libération, le 27 août 2019
      https://www.liberation.fr/debats/2019/08/27/epilation-corps-sous-contrainte_1747601

      « La première fois que je me suis épilée, j’ai pris l’épilateur de ma mère, j’étais sur le carrelage blanc de la salle de bain. Je m’arrêtais toutes les trente secondes parce que ça fait trop mal ce truc. Ça a duré des heures… et t’intériorises ça comme étant une situation normale, pas étonnant que t’aies une si faible estime de toi après. » (1)

      Pourquoi les femmes se dépilent (2) de manière quasi généralisée dans notre société, et ce malgré le caractère à la fois douloureux, chronophage et coûteux de cette pratique ? Les injonctions débutent dès l’enfance, et d’abord dans la famille. Les normes dépilatoires que transmettent les mères contribuent à un contrôle de la sexualité des jeunes filles de deux façons : d’un côté, pour contrôler le moment d’entrée dans la sexualité, en interdisant aux jeunes filles de se dépiler avant un certain âge.

      D’autre part, une fois l’âge d’entrée dans la sexualité atteint, les filles doivent se dépiler pour que leur corps soit conforme à la norme de séduction et à la sexualité hétérosexuelle. L’intériorisation de la pratique passe par un apprentissage du contrôle de la douleur : « Je pensais que j’étais nulle de pas être assez endurante à la douleur parce que ma mère me disait : "Mais non ça fait pas mal." » La socialisation à la dépilation passe ensuite par les pairs, dès l’école primaire et ce jusqu’à l’âge adulte. « J’ai entendu des garçons se moquer des filles en disant qu’elles ne se rasaient pas [le sexe, ndlr]. Et à ce moment je me suis dit : donc il faut le faire ! Après j’ai demandé à ma mère : "Est-ce que je peux me raser ?" J’ai pas dit où, mais elle m’a dit non. […] Elle veut pas. Elle dit que je suis trop petite. Je le fais quand même, mais je lui dis pas. Quand je le fais, je la laisse pas rester dans la salle de bain, je dis que je fais autre chose. » (3) Les insultes sur la pilosité et sur l’absence de pratiques dépilatoires des jeunes filles participent d’un contrôle du genre et de la sexualité. « T’as une moustache de garçon ! », « t’as les bras vraiment poilus pour une fille » (4) ; en particulier, elle permet aux garçons d’installer leur position de pouvoir. Certaines enquêtées expliquent même avoir été harcelées pendant leur scolarité par le biais des poils. « Mon surnom, c’était King Kong. » En outre, les insultes peuvent prendre la forme d’agressions verbales sexistes et racistes, lorsque la pilosité ne paraît pas conforme à la norme blanche de la pilosité. Les injonctions par les pairs à la dépilation participent donc de l’intériorisation de ce à quoi doit ressembler un corps de jeune fille dans une société où la norme hétérosexuelle et le racisme sont imbriqués.

      Les violences verbales vécues dans la jeunesse jouent ainsi un rôle important dans cette socialisation. Les poils deviennent pour les femmes la marque de ce sexisme ou racisme vécus dans la jeunesse. Cette marque de domination ainsi que la peur de revivre les insultes confère ensuite aux poils un aspect dégoûtant et humiliant. S’engage alors une obsession de la dépilation pour retirer cette marque. « C’était une bataille permanente contre les poils. J’étais très poilue, du coup je m’épilais, du coup ça faisait des poils incarnés, du coup je passais mon temps à me défoncer la peau, à me faire des gommages. » Les femmes en viennent à organiser leur vie mais aussi leurs postures physiques autour de la dépilation, ne pouvant montrer leurs poils ni publiquement ni dans leur vie intime. C’est là toute la force de l’intériorisation, par laquelle les systèmes de domination, pour se perpétuer, peuvent produire un autocontrôle du corps. Au sein des couples hétérosexuels, les injonctions à la dépilation de la part du partenaire ont pour effet d’instaurer son pouvoir ; elles participent en effet de la construction des modalités de la sexualité, dans laquelle les femmes sont supposées être désirables plutôt que désirantes, et donc vulnérables. Même lorsqu’elles s’épilent le sexe à la demande du partenaire, il arrive que celui-ci, par des remarques, humilie sa partenaire : « Le mec qui m’avait fait "oula, bah bravo l’épilation" de façon un peu ironique, il se foutait un peu de ma gueule. » Parfois même, des violences verbales sous forme d’injonctions à la dépilation viennent appuyer des violences sexuelles - manifestations extrêmes de prise de pouvoir et d’appropriation du corps des femmes -, participant ainsi du maintien de la domination masculine.

      Mais les femmes ne se contentent pas de subir la norme dépilatoire, et utilisent l’outil social qu’est la dépilation pour tenter de renverser des rapports de pouvoir. « [Les garçons de ma classe] peuvent parler des heures de ma moustache : je m’en fous ! » m’explique une lycéenne dont la mère lui a interdit de s’épiler les sourcils. Face à des injonctions contradictoires, elle utilise l’injonction maternelle pour résister à une injonction à s’épiler de camarades de classe et montrer qu’elle ne se soumet pas à leur point de vue sur son corps.

      D’autres s’épilent les sourcils en classe pour remettre en question la position de pouvoir d’un professeur, si elles la trouvent illégitime. D’autres encore vont faire valoir leurs connaissances dans les techniques dépilatoires dans leur groupe amical. Ainsi, la dépilation fonctionne comme un outil de contrôle du genre et de la sexualité des femmes. Mais c’est aussi un outil dont peuvent s’emparer les femmes pour tenter de résister aux rapports de domination. Certaines féministes, qui politisent par leur féminisme leur expérience personnelle de la domination, entreprennent d’arrêter de se dépiler dans une démarche de résistance à la domination. Une sociabilité féministe, et en particulier avoir pour partenaires intimes des personnes féministes, sont les conditions de possibilité de cette non-dépilation. Mais elle n’est jamais stabilisée, car montrer ses poils dans un lieu public, c’est s’exposer à des remarques ou à des agressions.

      Le contexte et la position sociale jouent également un rôle important. Dans une position subordonnée au travail par exemple, il est compliqué de révéler ses poils, tandis qu’occuper une position de pouvoir le rend possible. De plus, il est difficile de se défaire de la socialisation. Là encore, la logique raciale redouble la difficulté : pour certaines femmes racisées qui ont vécu des discriminations par les injonctions à la dépilation, il est encore plus difficile d’arrêter de se dépiler, les poils étant devenus une marque du racisme. Etre féministe antiraciste semble donc être une condition de possibilité de la non-dépilation, car cela permet de penser une critique des systèmes de domination dont la dépilation est un outil social. Ainsi, plus la socialisation à la dépilation a été violente et plus elle a fonctionné comme l’outil de multiples rapports de dominations, plus il est dur d’arrêter, et en même temps, plus il est subjectivement et politiquement nécessaire, pour elles, d’arrêter.

      (1) Extrait d’entretien avec une femme de 30 ans, féministe. (2) Dépilation : action d’enlever les poils en les épilant ou les rasant. (3) Extrait d’entretien avec une lycéenne de 15 ans. (4) Idem.

      #Miléna_Younès-Linhart

  • Doing hair, doing race: the influence of hairstyle on racial perception across the US: Ethnic and Racial Studies: Vol 43, No 12
    https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/01419870.2019.1700296
    https://www.tandfonline.com/doi/cover-img/10.1080/rers20.v043.i12

    Hair is an easily changeable “racial marker” feature. Although growing interdisciplinary research suggests that hairstyle influences how one is racially perceived, extant methodological practices in racial perception research reduce external validity. This study introduces new experimental and analytical procedures to test the effect of hairstyle on racial perception across racial contexts. Over 1,000 participants from primarily white, black and multiracial test sites racially categorized a diverse group of women from matched pairs of pictures in which the women have different hairstyles. Results from multilevel regression show that altering hairstyle significantly alters how participants perceive mixed-race women, Latinas, most black and some white women and that this varies by racial context with perceptions of race being less swayed by hairstyle in the multiracial context. Our research thus demonstrates that doing hair is a context-dependent part of “doing race” that has theoretical, methodological, and legal implications.
    KEYWORDS: Racial perception, racialization, doing race, physical appearance, hair, experiments

  • Histoire que vous ayez PEUR, très PEUR, et rien d’autre !
    « ...Le nombre de cas graves passe de 380 à ....381 ..! »

    https://pbs.twimg.com/media/EeM6ztcWoAAtdEb?format=jpg

    Source : https://twitter.com/spetsnagirl/status/1288938587778621440
    et aussi : https://seenthis.net/messages/869838 , mais avec une interprétation différente.

    Augmentation de 1. A quand les 2 masques obligatoires ?
    #santé #pandémies #pandémie #grippe #covid-19 #coronavirus #panique #épidémie #propagande #enfumage #manipulation #médias #médias #merdias

  • #Pandémie : Le déchainement ! Vaccination en Marche (...forcée) Stratégie du choc
    Grâce aux travail de l’#OMS de la #banque_mondiale et de #bill_gates, tout passe et devient crédible dans la bouche du pire personnage de l’histoire.
    On se croirait dans le bunker qui abrite la cellule de crise de l’Élysée. Le narratif de ce qu’on vit réellement actuellement.
    Je veux qu’ils se jettent sur le vaccin, comme un passager du Lolita Express lorsqu’il voit passer un enfant.

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=5&v=4kfCJjDBGAA

    #propagande #enfumage #manipulation #histoire #médias #vaccins #internet #réseaux_sociaux #médias #merdias #masques #muselière #Didier_Raoult #Lancet #argent #santé #gros_sous #capitalisme #big_pharma #laboratoires_pharmacetiques #confinement #pandémies #pandémie #grippe #covid-19 #coronavirus #panique #big_pharma #épidémie #EnMarche

    • Le Bunker de la dernière rafale

      https://www.youtube.com/watch?v=FFbyNaAAfZw

      Le Bunker de la dernière rafale est un court métrage français réalisé par Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet, sorti en 1981.

      Synopsis : Une équipe de militaires dérangés est confinée dans un bunker. Lorsque l’un d’eux découvre un compteur qui défile à rebours, tous sont affolés. Que se passera-t-il à la fin du décompte ? C’est dans cette ambiance lourde de tension qu’ils sombreront tous, peu à peu, dans la plus profonde des folies.Métaphore de la peur inconsidérée qu’a l’homme de l’inconnu, le très peu de paroles de ce court-métrage, lui confère une certaine universalité.

      Fiche technique :
      Réalisation : Marc Caro & Jean-Pierre Jeunet
      Scénario : Gilles Adrien, Marc Caro & Jean-Pierre Jeunet
      Production : Zootrope
      Son : Marc Caro
      Photographie : Marc Caro, Jean-Pierre Jeunet & Spot
      Montage : Marc Caro & Jean-Pierre Jeunet
      Pays d’origine : France
      Format : noir et blanc - 1,66:1 - mono - 35 mm
      Genre : court métrage, science-fiction
      Durée : 26 minutes
      Date de sortie : 1981 (France)
      Distribution : Jean-Marie de Busscher - Marc Caro - Patrice Succi - Gilles Adrien - Spot - Vincent Ferniot - Thierry Fournier - Zorin - Eric Caro - Jean-Pierre Jeunet - Bruno Richard - Hervé di Rosa

      #Cinéma #court_métrage

  • Covid-19 : Présent et Futur (épisode 9)
    https://ricochets.cc/Covid-19-Present-et-Futur-episode-9.html

    Bien sur le gouvernement continue de manipuler l’information mainstream et donc nous devons nous informer ailleurs pour prendre les bonnes décisions pour nous. Comme dans l’épisode précédent je vais vous parler du nombre de nouvelles hospitalisations par jour en France, disponibles sur S.P.F. Le problème c’est que les chiffres varient d’un jour à l’autre. Par exemple quand on a 36 le dimanche on a 137 le lundi. Donc pour que la courbe soit lisible facilement, j’additionne les chiffres de la semaine (...) #Les_Articles

    / #Epidémies,_gestion_de_crise,_en_temps_de_catastrophe

  • Palestinien fais-toi naturaliser ouïghour !
    https://www.legrandsoir.info/palestinien-fais-toi-naturaliser-ouighour.html

    La campagne actuellement conduite par les Etats-Unis, et ses idiots utiles, pour nous inquiéter sur le sort des Ouïghours est détestable car elle nous oblige à rejoindre le coin, celui des méchants. Ne pas accepter sans preuves les propos tenus par les chargés de propagande de Trump devient une complicité de crime. Pourtant, pour avoir été le témoin de tant de faux drames, inventés pour le seul maintien du monopole colonialiste étasunien sur le monde, que je me sens obligé de faire part de mon expérience du mensonge.

    Surprenante cette campagne « en soutien au peuple Ouïghour » le jour où, avec l’approbation de Falstaff-Dupond, l’aigle qui couve le nid de la Justice depuis la colonne Vendôme, l’Assemblée vient de voter une sorte d’annulation à vie des droits de tout condamné pour terrorisme. Libéré, peine purgée, l’abruti de vingt ans qui a cru libérer la Syrie en rejoignant Daech, restera à jamais un homme sans liberté. Mais remarquons que les députés qui viennent de voter ce texte, réhabilitant la « relègue » et la double peine, sont par ailleurs des amis de la liberté. Liberté pour la minorité ouïghoure essentiellement de culture musulmane chinoise, mais pas de liberté possible en France pour celui que la justice qualifie de « terroriste ». Si Pékin a la fasciste audace de demander des comptes aux très nombreux Ouïghours qui ont rejoint, eux aussi, Daech et al Nosra en Syrie, puis sont rentrés à la maison : c’est un crime contre l’humanité. En revanche, quand Dupond-Moretti et ses amis sécuritaires applaudissent à leur loi toute neuve et honteuse, c’est l’expression « d’une avancée du droit ». Bon : le Chinois est jaune et très méchant, le Français est blanc et très gentil. D’ailleurs ce n’est pas lui qui crèverait des yeux à coup de LBD.


    Longtemps la désignation officielle, par les EU ou l’OTAN, d’une minorité opprimée m’a bien énervé. J’étais surpris que des citoyens généreux et intelligents, ne soient pas étonnés que des humanistes du calibre de Nixon, Reagan, les deux Bush, puis Trump et Netanyahou leur désignent un ennemi à combattre, un oppresseur de minorités. Dans ma vie prolongée, il m’est assez facile, pour l’avoir constaté, de compter ce genre d’utilisation de la misère et de l’oppression comme un outil de guerre de l’impérialisme.

    La dernière mouture remonte à la supercherie des « Printemps Arabes ». C’est dans un entretien avec le New York Times , qu’un haut diplomate EU en a livré le secret : « Plutôt que de dépenser des milliards en cadeaux et en armement, il suffit d’investir 500 millions auprès d’internautes d’un pays dont on veut changer le régime pour que monte en force une révolte, souvent légitime. C’est une grosse économie en dollars et en sang versé. » La recette ? Former des jeunes (arabes par exemple), ou des « ONG », à toutes les subtilités de l’Internet et à celles aussi des réseaux sociaux. Actuellement la pendule étasunienne est donc calée à l’heure de Pékin. Très bien. Mais retrouvons la mémoire pour nous rappeler que l’opposant maximo à la Chine, avant les JO de 2008, n’était autre que Robert Ménard et sa déshonorante association Reporters Sans Frontières. Une engeance recevant des fonds de la NED, instrument de propagande de Washington.

    Repartons plus loin dans le temps. Qui se souvient des petits Biafrais atrocement maigres, montrés (déjà) aux journaux par Kouchner qui, aidé d’intellectuels espions du SDECE, mettait au point une idéologie qui allait conduire à la fin des guerres de libérations, non oblitérées par l’Occident : « Le droit d’Ingérence ». Ah les Biafrais ! Cette ethnie englobée dans l’odieux Nigéria ! S’ériger en république autonome était tout à fait légitime. Pourtant le nerf de la révolte n’était pas la liberté mais le pétrole, le sous-sol biafrais est d’un noir d’huile. Faute de derricks à Colombey, De Gaulle ne s’est pas honoré en activant là-bas une sécession conduite par des généraux corrompus. Et nous avons pleuré ces enfants mourant pour « la liberté de leur peuple ». Alors qu’on les faisait crever pour obtenir de terribles photos qui, au bout de l’horreur entraîneraient la baisse du prix du litre de « super ». De 1962 à 1975, Johnson et Nixon ont soutenu la liberté des Méos et de leurs combattants, armés (par eux). Coincés entre Chine, Vietnam et Laos, ces royalistes étaient très utiles pour lutter contre le communisme. Le Vietnam tombé, cette cause naguère essentielle, celle des Méos a disparu des programmes. En Afghanistan viendra, plus tard, la déification de l’islamiste puis le soutien apporté à un incontestable combattant de la démocratie : Ben Laden.

    La recette reste bonne, activer une ethnie comme on met une bûche au feu. Cette pratique marche d’autant mieux qu’entre-temps le droit-de-l’hommisme, concept néo-libéral, a été forgé sous le marteau de Kouchner. Avec une telle arme le scrupule de détruire un État disparaît. Au nom du droit, le leur, les démolisseurs peuvent bombarder sans mauvaise conscience, comme ils le firent en Serbie. L’épisode historique des valeureux « rebelles tchétchènes », dont on nous a longuement loué mérites et qualités dans les journaux, au tournant de 1990, a finalement érigé la charia en 1999. Ce qui indique un amour sans murailles pour la démocratie et la liberté. Des journalistes ont alors crapahuté dans les montagnes, de concert avec ces fous de Dieu, mais en oubliant de prévenir les lecteurs de leur véritable but : le califat. Nous avons donc pleuré là aussi. Constater la nature mortifère de ces rebelles justifie-t-il les crimes de guerre commis contre eux ou contre la population ? Atrocités commises par des Russes ou par le dictateur Bassaïev ? Non. Mais que l’on vienne alors nous expliquer pourquoi la France est en guerre pour préserver l’Afrique de l’ouest des mains de Daech... Alors que Poutine, lui, était prié de faire bon ménage avec la charia, dans un état de la Fédération de Russie ?

    Mon métier a voulu que, pour un temps plus ou moins long, mais toujours « sur le terrain », j’ai vu l’Occident dénoncer les crimes des autres sans jamais regarder les siens. Deux exemples de massacres, utilisés comme arme de propagande, ont été pour moi l’objet de reportages éclairants sur la puissance du mensonge. Le premier se déroule en février 1991 dans le Kurdistan irakien. Sous l’effroyable feu de « la coalition internationale », Saddam Hussein se retire du Koweït. Dans le nord de l’Irak les peshmergas, combattants kurdes, prennent en main la population et parviennent aisément à convaincre les familles que l’heure du crime est de retour : Saddam va se venger sur leur peuple. En liaison avec Washington, avec James Baker, mais aussi l’immanquable Kouchner et la naïve Danielle Mitterrand, les peshmergas poussent la population vers les montagnes. Puis la confinent là-haut dans des conditions de survie difficiles. Ainsi créé, l’abcès de fixation qui est un « drame humanitaire » justifie une zone d’interdiction de vol pour les avions du raïs et un opprobre international. Heureusement « le génocide » annoncé n’a jamais eu lieu et, selon de dignes témoins, jamais envisagé par Saddam. Les Kurdes, une fois de plus dans leur interminable errance, ont été utilisés comme un argument cynique de géopolitique. Le fond n’étant pas de leur donner un meilleur avenir. C’est depuis Bagdad, Erbil, Kirkouk, Souleymanieh que j’ai vécu, les yeux ouverts, ce moment où l’on faisande l’histoire.

    Un ultime exemple avec l’escroquerie médatico-politique, celle du Kosovo. En 1999, le « monde libre » nous annonce que le Kosovo, province serbe majoritairement peuplée d’Albanais, est un lieu de martyre. Avec tueries de masse, camps de concentration et toutes horreurs de la barbarie. Edwy Plenel, alors directeur du quotidien Le Monde , nous annonce « 700 000 fantômes » au Kosovo. Pour parler sans métaphore, 700 000 morts. Selon le porte-parole de l’Otan le stade de Pristina, la capitale de la province, a été transformé en camp comme Santiago sous Pinochet. La propagande se nourrit de clichés.

    Arrivant par miracle jusqu’à ce Stadium, j’ai la surprise de le voir éclairé par des phares de voitures, avec des joueurs de foot à l’entrainement. Pendant des jours, du matin au soir, j’ai cherché les 700 000 morts de Plenel. Pas de trace. L’essentiel des victimes étaient mortes sous les bombes et missiles de l’Otan, tirés par des avions de chasse confondant des files de tracteurs avec des colonnes de chars serbes. Qui n’existaient d’ailleurs pas.

    En dehors de leur mortelle incursion au sein de Daech en Syrie, je ne connais rien des Ouïghours, je n’en dirai donc rien. Au contraire de ceux qui parlent mais ne savent rien. Je rappelle seulement la litanie de quelques mensonges, forgés à Washington au nom de l’America First. Un maître du monde soucieux de ne rien perdre de sa force coloniale bétonnée par le mensonge démocratique. Pour conclure, comment peut-on croire en une rumeur mondialisée, celle des Ouïghours martyrisés alors que les Palestiniens, niés, volés, bafoués, emprisonnés, torturés, continuent de l’être dans l’indifférence de ceux qui attaquent aujourd’hui Pékin. Nous laissant croire que démocratie et liberté ne sont pas leur objectif premier. Souvenez-vous enfin d’une autre offensive, avec BHL, Clooney et toute la troupe d’Hollywood sur le « drame du Darfour », l’objectif étant de détourner la douleur de l’opinion de la Palestine vers un morceau du Soudan. Que les amis droit-de-l’hommistes se souviennent, s’ils sont en panne de noble cause : en 1982 l’ONU a déclaré que le massacre de Sabra et Chatila était un "acte de génocide"... et rien n’est c’est passé après ce crime imprescriptible. Si j’étais un citoyen de Gaza je demanderais ma naturalisation ouïghoure, et mon sort intéresserait enfin le monde. Celui qui compte.

    
Tant qu’elle reste sélective l’indignation n’est rien.

    Jacques-Marie BOURGET

    #minorité #minorité_opprimée #oppression #ouïghours #ouïghour #minorités #Palestine #Palestiniens #Gaza #Daech e#al_nosra #Printemps_Arabes #internautes #ong #robert ménard #RSF #NED #Biafra #bernard_kouchner #Vietnam #Afghanistan #ben_laden #droit-de-l’hommisme #Serbie #daech #Irak #danielle_mitterrand #Kosovo #edwy_plenel #bhl #Darfour #propagande #enfumage #manipulation #histoire #médias

  • Les Minutes de l’Actualité Politique au Monde d’Après.
    avec Nicole Linhart et les rescapées et rescapés du Service de la Recherche de l’ex-O.R.T.F.

    DANS CETTE ÉDITION :
    Du Rififi à l’Hôtel de Ville (de Paris), le populo avec Super Rond-de-Cuir à Matignon, Rosse Lynne fait de la culture, Darmanin fait pas le malin, etc.

    https://www.youtube.com/watch?v=LuMSVDYFTXY

    #embrassons_nous #Panier_de_crabe #eelv #lgbt #Mairie_de_paris #anne_hidalgo #pedoland #parité #christophe_girard #Jérôme_Kerviel #macronisme #EnMarche #jean_castex #nicolas_sarkozy #didier_lallement #Roselyne_Bachelot #gérald_darmanin #Éric_Dupond-Moretti #philippe_de_villiers #roselyne_bachelot #alexandre_benalla #france . . . . . . . .

    • Diffuser le coronavirus, encore un effort : Puy du Fou. 12 000 personnes dans le parc
      https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/les-epesses-85590/12-000-personnes-au-puy-du-fou-la-mairie-des-epesses-n-a-pas-donne-son-

      Au lendemain de la polémique autour de la capacité d’accueil de la Cinéscénie, la municipalité des Epesses affirme que la décision n’était pas de sa compétence. Elle salue toutefois le plafonnement des prochaines séances à 5 000 personnes.

      La première Cinéscénie du Puy du Fou a eu lieu vendredi 24 juillet, et a rassemblé près de 12 000 spectateurs répartis dans trois tribunes. La mer des visages masqués a suscité une polémique, beaucoup estimant que le décret du 10 juillet interdisant les rassemblements de plus de 5 000 personnes n’était pas respecté. La mairie des Epesses, la commune du parc à thèmes, réagit dans un communiqué ce dimanche 26 juillet.

      « Contrairement à ce qui a pu être dit dans les médias, la municipalité des Epesses n’a pas donné son autorisation puisqu’elle n’est pas compétente pour autoriser ou non les rassemblements de plus de dix personnes », avance le communiqué. Le président du Puy du Fou, Nicolas de Villiers, a justifié les chiffres en évoquant un arrêté municipal autorisant un effectif de 13 069 personnes. La mairie des Epesses réfute l’idée d’une « autorisation » donnée au parc : « Si un arrêté a bel et bien été signé le 22 juillet 2020, il s’agit en réalité d’un arrêté d’autorisation […] précisant son effectif maximum théorique, sans lien avec les dispositions sanitaires en cours. »

      Les services de l’État « seuls compétents »
      La mairie des Epesses renvoie vers les services de l’État, « seuls compétents » pour autoriser ou non un événement. Sollicitée, la préfecture de la Vendée n’a pas réagi à notre demande de renseignements ce dimanche 26 juillet. Sur son site internet, elle indique que « la jauge maximale de 5 000 personnes pour les grands événements, les stades et les salles de spectacle est en principe en vigueur jusqu’au 1er septembre. »

      Le communiqué de la mairie des Epesses apprécie en revanche : « Face à la polémique, le Puy du Fou a annoncé […] modifier son organisation et plafonner les prochaines séances de la Cinéscénie à 5 000 personnes. La municipalité salue cette décision et tient à rappeler que la reprise des activités du Puy du Fou est essentielle pour l’économie de la région. »

      #contamination #covid-19 #coronavirus #diffusion organisée #épidémie après les #élections_municipales et la ré ouverture des #écoles pour 2 semaines

      #pandémie

    • « La crise n’a pas été assez grave pour provoquer une rupture de société »
      https://www.rts.ch/info/suisse/11492834-la-crise-na-pas-ete-assez-grave-pour-provoquer-une-rupture-de-societe.h

      Alors que la pandémie de coronavirus continue de frapper le monde, des chercheurs et chercheuses de l’Université de Genève publient « Covid-19 : le regard des sciences sociales », un livre qui aspire à « produire de l’orientation » en vue d’un retour à une normalité.

      Publiée aux éditions Seismo, cette étude, menée « dans la hâte » par une vingtaine de sociologues, a pour but « produire de l’orientation », une mission fondamentale des sciences sociales, expliquent ses auteurs en avant-propos.

      Elle souligne principalement que la pandémie n’a pas marqué de véritable rupture avec le monde d’avant, mais a plutôt accéléré des tendances déjà existantes. Télétravail à grande échelle, consommation locale, mobilité douce : la crise a amené, voire obligé, à expérimenter des pratiques déjà existantes.

      Cette conclusion n’est pas étonnante, explique lundi dans La Matinale Sandro Cattacin, professeur de sociologie à l’Université de Genève et qui a co-dirigé la rédaction de cet ouvrage. « Les crises sont des accélérateurs, c’est rare qu’une crise change radicalement quelque chose dans notre société ».

      Une solidarité attendue
      La pandémie a permis d’expérimenter une forme insoupçonnée de solidarité, notamment en ville, où les recherches montrent que 20 à 30% de la population, dont beaucoup d’actifs, s’est investie pour les autres.

      « Dans l’analyses de crises, il peut y avoir des cas où la société devient anomique, sans aucune confiance dans l’autre, où la violence s’installe, qui peuvent aller jusqu’à une situation de guerre civile », développe Sandro Cattacin. Mais selon lui, la crise du Covid-19 n’était « pas suffisamment grave pour marquer une véritable rupture ». « Il y avait encore beaucoup de ressources pour se rassembler en tant que société », relève-t-il. Cela est passé notamment à travers des rituels, comme les applaudissements aux balcons.

      Même dans la société ultra-individualiste actuelle, les réactions de solidarité étaient attendues, explique le sociologue spécialisé dans les questions urbaines. « Voir que la ville réagit aux situations de crise, que l’individualisme s’efface au profit des comportements solidaires, que dans une situation de crise, on peut compter sur l’autre, ça marquera l’individualiste dans le futur », estime-t-il, « c’est un vrai apprentissage collectif ». Et même si ces comportement étaient ponctuels et ont d’ores et déjà tendance à s’estomper, « ça améliore la confiance dans la société, qui est à la base de tout ».

      Cela ne signifie pas pour autant que la pandémie ne laissera pas de traces à long terme. « Toutes les crises aggravent des tendances dramatiques déjà présentes dans la société, et accélèrent des dynamiques de demain », explique le sociologue, citant par exemple les risques de discrimination. « Des stigmates se réveillent durant ce type de crises, on a une société qui cherche toujours une responsabilité dans l’autre », dit-il.

      Quel futur pour le télétravail ?
      Sandro Cattacin relève aussi d’autres tendances plus positives, notamment en termes de logique plus écologique ou encore de travail. Parmi elles, le recours massif au télétravail a beaucoup fait couler d’encre et alimenté les réflexions.

      Et si on constate déjà une dynamique de retour à la normale, celle-ci est liée au fait qu’il y a des tâches qui sont plus simples à réaliser de manière collective. « Le télétravail est peu adéquat pour certaines choses, il ralentit nos capacités à communiquer ensemble », analyse le chercheur, « mais pouvoir travailler de temps en temps à la maison est bénéfique, cela permet d’organiser sa journée de manière plus autonome et ainsi de gagner en efficacité ».

      Reste à voir à quel point la concrétisation des beaux discours se fera par les actes. Et Sandro Cattacin de rappeler que les sociologues ne sont pas des médiums. « C’est difficile aujourd’hui, alors qu’on est encore dans la crise, de dire de quoi sera constitué demain », dit-il, « le bilan, on pourra le faire dans un an ou deux ».

  • L’ensauvagement du monde - Le Monolecte
    https://blog.monolecte.fr/2020/07/26/lensauvagement-du-monde

    Hier matin, mon père est allé faire ses courses à la supérette du coin. Depuis le début de l’épidémie, il ne va plus que là. Parce qu’il peut y aller à pied, ce qui est important pour un vieux monsieur qui a laissé tomber la voiture et ses nuisances depuis une bonne vingtaine d’années déjà. Il allait bien de temps à autre au grand centre commercial de la métropole d’à côté, mais c’était toute une expédition qui le rendait dépendant de la disponibilité et de la gentillesse de son amie motorisée. Pendant le confinement, ils auraient pu obtenir une dérogation de déplacement pour assistance à vieux chnoque, mais très vite, mon père m’avait écoutée et avait compris qu’en cas de contamination, il aurait été bon dernier de la liste des gens pouvant prétendre à des soins un peu consistants pour sauver sa peau.

    #épidémie #patriarcat #domination #culture_du_viol