• Autre temps autre ambiance ? Hum…

    Pourtant tout au long, les violences policières restent de mise. Sous la férule du ministre de l’Intérieur Raymond Marcellin - qui prévoit que « tous ces jeunes gauchistes finiront dans la peau de députés ou de journalistes modérés » - puis de ses successeurs, la répression fait rage jusqu’à la fin des années 1970. En 1973-1974 contre les derniers combattants du maoïsme ultra. En juillet 1977 contre la marche des militants antinucléaire à Creys-Malville. En 1979 contre les rebelles anarchistes et les derniers autonomes irréductibles, que policiers et éditorialistes (notamment à L’Humanité) traitent en dangereux « vandales ». En mai 1980 encore, avec l’évacuation brutale de toutes les radios libres qui fleurissaient depuis deux ou trans ans. Et finalement contre tous, jeunes, enseignants ou chômeurs, à mesure que le régime giscardien finissant accumule les lois répressives qui divisent jusqu’à sa propre majorité : critère de « dangerosité sociale » appliqué aux chercheurs et professeurs qui militent, loi Bonnet qui met les immigrés à la merci du ministère de l’Intérieur sans accès à la justice, projet de loi Peyrefitte pour rendre « facultative » l’instruction d’une enquête pénale, etc.
    – François Cusset, La décennie, Le grand cauchemar des années 80

    #François_Cusset #livre #extrait #politique #histoire #années_80 #années_70 #droite #et_ça_continue_encore_et_encore

  • Le 1er Mai, manifestons pour nos retraites, nos salaires, et l’unité des travailleurs contre le nationalisme et la xénophobie !
    https://www.lutte-ouvriere.org/editoriaux/le-1er-mai-manifestons-pour-nos-retraites-nos-salaires-et-lunite-des | Éditorial de Lutte Ouvrière (24 avril 2023)

    Alors que le combat contre la retraite à 64 ans n’est pas terminé, le gouvernement allume un contre-feu sur l’#immigration, pour diviser le monde du travail. #Mayotte, le 101e département français, située dans l’océan Indien, est au cœur de cette #campagne_anti-immigrés.

    Darmanin vient d’y lancer l’opération de police #Wuambushu, qui se veut spectaculaire. Il a déployé 1800 policiers et gendarmes, des #CRS, des membres du #Raid et du #GIGN, des magistrats et installé un centre de rétention provisoire. L’objectif est de démanteler les #bidonvilles habités par les immigrés en situation irrégulière et d’en expulser 10 000, essentiellement vers #les_Comores.

    Autrement dit, à Mayotte, la #chasse_aux_pauvres est ouverte !

    Darmanin peut raconter ce qu’il veut, parler de délinquants et inventer de potentiels terroristes islamistes, il a ordonné la démolition de ce qui est le seul refuge pour des milliers de familles pauvres, comoriennes comme mahoraises. Ce sont des pauvres, avec ou sans papiers, qu’il va faire arrêter et peut-être expulser. Ce sont des familles pauvres qu’il va séparer et déchirer.

    À Mayotte, les hôpitaux, les écoles et toutes les infrastructures sont sous-dimensionnées pour une population croissante qui vit à plus de 70 % sous le seuil de pauvreté. Une partie de la jeunesse est la proie de bandes armées violentes vivant du racket et du vol. Mais le responsable de cette situation invivable, et d’abord pour les pauvres de Mayotte, toutes origines confondues, est l’État français qui ne met pas les moyens pour juguler cette pauvreté.

    Comme de bien entendu, la droite et l’#extrême_droite accusent l’immigration venue des Comores. Il n’y a rien de plus écœurant ! C’est la France qui a colonisé les Comores. Puis, au moment de leur indépendance, elle a détaché Mayotte de l’archipel avec un #référendum arrangé. Il y a 50 ans, les habitants des autres îles des Comores ont donc été transformés en étrangers, et la France, avec sa métropole à 8000 km, a gardé le pouvoir à Mayotte.

    Cette fois, les défenseurs de la « nation française » ne peuvent pas utiliser des différences de couleur de peau, de religion ou de culture pour dresser les Français de Mayotte contre les immigrés : ils font partie du même peuple ! Alors, cette opération n’est rien d’autre qu’une campagne infecte orchestrée par un gouvernement en mal de démagogie nationaliste et raciste.

    La politique de la France aux Comores est à l’image de la politique impérialiste qu’elle a imposée à toutes ses ex-colonies en Afrique et au Maghreb.

    Sur tous les continents, pour piller des régions entières et exploiter leur main-d’œuvre, les grandes puissances ont découpé les États dans la chair des peuples. Elles ont ainsi concentré les richesses et le progrès humain entre les mains de la bourgeoisie impérialiste et plongé le reste du monde dans un océan de misère et dans des conflits incessants entre les peuples. Ce sont ces fauteurs de misère et de guerres qu’il faut empêcher de nuire !

    Nos dirigeants et nos exploiteurs nous mettent en concurrence entre travailleurs, entre femmes et hommes, entre nationaux et immigrés. Ils voudraient nous voir nous déchirer pour les miettes qu’ils nous laissent. Ne les laissons pas nous diviser pour mieux écraser nos sœurs et nos frères d’exploitation ! Beaucoup de travailleurs ont besoin de circuler pour gagner leur pain, eh bien, cette revendication doit être celle de tous !

    Il faut répondre à la #lutte_de_classe menée par le #grand_patronat avec la conscience que nous faisons partie d’une seule et même classe ouvrière internationale. Le 1er Mai incarne cette perspective car il a été choisi par les travailleurs des différents pays pour être une journée de luttes communes.

    C’est aussi, cette année, la date que les organisations syndicales ont choisie pour continuer d’exprimer notre opposition à la retraite à 64 ans. À nous de faire que le 1er Mai 2023 sorte de l’ordinaire, avec des cortèges plus massifs que d’habitude ! Soyons nombreux, aussi, à affirmer que les travailleurs n’ont pas de patrie et qu’ils constituent par-delà les frontières une même classe sociale.

    Avant nous, dans tous les pays, des générations de travailleurs ont fait grève et ont, bien souvent, été en butte à la répression, le 1er Mai. Ils se sont battus pour les revendications ouvrières mais aussi contre le capitalisme, sa mise en concurrence des peuples, ses ravages sur la planète, son nationalisme, ses guerres.

    Ils affirmaient que les travailleurs ont intérêt à en finir avec l’#exploitation et l’#oppression des pays pauvres par les pays riches et qu’ils en ont la force. Ils affirmaient la nécessité de la révolution sociale à l’échelle internationale. Montrons que cette perspective est toujours vivante !

    #impérialisme #politique_criminelle #internationalisme #conscience_de_classe

    • 1er mai : contester le pouvoir du capital
      https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/04/26/1er-mai-contester-le-pouvoir-du-capital_634260.html

      L’intersyndicale a appelé les travailleurs à faire du 1er Mai un nouveau temps fort du mouvement contre la réforme des retraites, promulguée le 15 avril et qui, selon Macron, devrait prendre effet le 1er septembre.

      La lutte contre la réforme des retraites doit en effet continuer le 1er Mai et au-delà, non seulement parce que c’est une attaque directe mais parce qu’elle en prépare d’autres. L’inflation réduit chaque jour le pouvoir d’achat des salaires et des pensions, l’État sabre tous les budgets utiles à la population, le patronat fait pression sur l’emploi et les conditions de travail, le gouvernement multiplie les tentatives de division entre travailleurs en calomniant chômeurs, immigrés, sans-papiers, fonctionnaires, etc. Plus sombre encore, la situation internationale, l’augmentation parallèle des budgets militaires et des discours guerriers, la crise économique où s’enfonce le système capitaliste préparent de nouvelles catastrophes.

      C’est précisément parce que tout se résume et se résout par la lutte entre exploiteurs et exploités, capitalistes et prolétaires, que le mouvement ouvrier international a proposé, en 1890, de faire du 1er Mai la journée de lutte internationale des travailleurs. Il s’agissait d’affirmer ce jour-là dans les rues, partout dans le monde, qu’il n’y qu’une seule classe ouvrière et qu’elle représente le seul avenir possible pour l’humanité, sans exploiteurs et donc sans frontières et sans guerre. Cela est plus que jamais d’actualité.

      Au-delà de la question des retraites, c’est aussi cette perspective que Lutte ouvrière affirmera dans les cortèges du 1er Mai avec tous ceux qui voudront la rejoindre.

  • UK-Rwanda migration deal expanded

    THE United Kingdom’s Home Secretary, Suella Braverman, and Rwanda’s Minister of Foreign Affairs, Vincent Biruta, on Saturday, March 18, signed an addendum that will expand the scope of the existing UK-Rwanda Migration and Economic Development Partnership.

    Braverman made the announcement at a press briefing in Kigali.

    She did not reveal details about the addendum.

    “Today, we have signed an addendum to the Migration and Economic Development Partnership, which will expand the provision of support to people being relocated to Rwanda,” she said.

    In April 2022, UK and Rwanda signed a migration and economic development partnership that seeks to give a dignified life to people who leave their countries to seek asylum in European countries.

    Under the deal, some of these people will be relocated to Rwanda where they will be empowered through different initiatives.

    “There is a global migration crisis. Many countries around the world are grappling with unprecedented numbers of illegal migrants and I sincerely believe that this world leading partnership between two allies and two friends, the United Kingdom and Rwanda, will lead the way in finding a solution which is both humanitarian and compassionate and also fair and balanced,” said the UK Home Secretary.

    Earlier, she visited Norrsken Africa, a regional tech hub based in Kigali and Bwiza estates to assess the skills, services and the welfare program the migrants would be accorded upon arrival in Rwanda.

    “I’ve been incredibly impressed with my visit today, both to meet local innovators and entrepreneurs and to see the job and wealth creation going on in the vibrant economy of Rwanda. Also, I have been impressed with Bwiza estates; its extensive construction work, some of which (the estates) will be used for the resettlement and integration of migrants coming from the UK,” she said.

    Biruta believes the partnership between the two countries will contribute to addressing the global migration crisis.

    “This innovative partnership represents an important development in our efforts to address irregular migration and we are glad to be working closely with the UK on this. The UK is investing in Rwanda’s capability to offer better opportunities for migrants and Rwandans as well,” he said.

    In 2022, the UK received 45,000 migrants which reflected a 60 per cent increase compared to the previous year.

    “We look forward to working together to create a new model which helps to address the root causes of the global migration crisis. This will not only help dismantle criminal human smuggling networks but also save lives and contribute to correcting the global imbalance in human development opportunities,” he said.

    Under the UK-Rwanda migration deal, those who will benefit from the partnership will have the option of applying for asylum, locally, and be facilitated to resettle in Rwanda or to be facilitated to return to their home countries, having received support through the programme.

    The UK will fund the programme, initially releasing an upfront investment of £120 million, which will fund invaluable opportunities for the migrants and Rwandans as well.

    This includes “secondary qualifications, vocational and skills training, language lessons, and higher education.”

    The UK will also support in terms of accommodation prior to local integration and resettlement.

    According to the deal, they will be entitled to full protection under Rwandan law, equal access to employment, and enrollment in healthcare and social care services.

    https://www.newtimes.co.rw/article/5888/news/rwanda/uk-rwanda-migration-deal-expanded

    #Angleterre #UK #asile #migrations #réfugiés
    #offshore_asylum_processing #externalisation #Rwanda

    –—

    voir la métaliste sur la mise en place de l’#externalisation des #procédures_d'asile au #Rwanda par l’#Angleterre :
    https://seenthis.net/messages/966443

    • #Addendum to the #Memorandum_of_Understanding

      Addendum to the Memorandum of Understanding

      Between

      The Government of the United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland

      And

      The Government of the Republic of Rwanda

      For the Provision of a Partnership Arrangement to strengthen shared international commitments on the protection of refugees and migrants

      This document is an addendum to the Memorandum of Understanding between the Government of the United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland (the “United Kingdom”) and the Government of the Republic of Rwanda (“Rwanda”), together the Participants and in singular the Participant, signed on 13th April 2022. The Participants,

      WISHING to continue the excellent bilateral relations between both countries and to develop new and evolving ways of addressing the illegal migration challenge, including bridging gaps in human capital, in order to counter the business model of the human smugglers, preventing people from taking dangerous journeys thereby preventing injury and loss of life, and protecting the most vulnerable;

      REAFFIRMING the commitments of both Participants under the arrangement to facilitate co-operation between the Participants in order to contribute to the prevention and combating of illegally facilitated and unlawful cross border migration, in a way that will also allow anyone with genuine protection needs to seek and be provided with safety and supported with opportunities to build a new life;

      HAVING regard to the Participants’ commitment to upholding fundamental human rights and freedoms without discrimination, as guaranteed by the Participants’ national legislation, by their strong histories of implementing the 1951 Convention Relating to the Status of Refugees and the 1967 Protocol Relating to the Status of Refugees and by their other respective international legal obligations;

      CONSIDERING the United Kingdom’s desire to encourage asylum seekers to claim asylum in the first safe country they reach and deter dangerous onward travel and subsequent illegal entry;

      CONSIDERING the United Kingdom’s desire to respond to the current challenges presented by illegal migration and apply the principle of the partnership to all individuals who enter or arrive in the UK illegally regardless of whether they have made a protection claim, human rights claim or claim to be a victim of modern slavery or human smuggling and have not come directly from a territory where their life and freedom was threatened;

      REAFFIRMING the commitment to support people in need of protection through safe and legal routes, the United Kingdom will seek to maintain such routes and create more to redress the balance between illegal and legal migration routes;

      CONSIDERING Rwanda’s commitment to finding long-term solutions to the major challenge of illegal migration caused by the global imbalance in human capital that drive economic migrants to make perilous journeys. Rwanda will be providing development opportunities to migrants and Rwandans through sustainable bilateral partnerships;

      DECIDED as follows:
      1 Introduction, Definitions and Interpretations

      1.1 In this Addendum Arrangement:

      a. “Addendum Arrangement” means this Addendum Memorandum of Understanding to the Arrangement.

      b. “Arrangement” means the Memorandum of Understanding between the United Kingdom and Rwanda signed on 13th April 2022.

      c. “Joint Committee” means the committee established under paragraph 21 of the Arrangement.

      d. “Relocate” means the removal of an individual from the United Kingdom to Rwanda under this Addendum Arrangement.

      e. “Relocated Individual” means an individual who is being or has been removed from the United Kingdom and that the Participants have agreed is to be or has been relocated to Rwanda under the provisions of this Addendum Arrangement.

      1.2 References to the singular include the plural, and vice versa.

      1.3 References in this Addendum Arrangement to Paragraphs are references to the clauses and sub-clauses of this Addendum Arrangement unless otherwise specified.

      1.4 The headings in this Addendum Arrangement are for ease of reference only and will not affect the interpretation or construction of the Addendum Arrangement.

      1.5 Any references to policy bulletins, enactments, orders, statutes, rules, regulations or other similar instruments will be construed as a reference to the policy bulletin, enactment, order, statute, rules, regulation or instrument as amended or replaced by any subsequent policy bulletin, enactment, order, statute, rules, regulation, or instrument.

      1.6 This Addendum Arrangement will not be binding in international law.
      2 Objectives

      2.1 The objective of this Addendum Arrangement is to create a mechanism for the relocation to Rwanda of individuals arriving illegally in the United Kingdom, who do not make an asylum claim or raise a formal application for protection in the United Kingdom, with the aims of:

      2.1.1 deterring dangerous and illegal journeys which are putting people’s lives at risk;

      2.1.2 disrupting the business model of people smugglers who are exploiting vulnerable people;

      2.1.3 providing an option for people who desire asylum or protection to make such a claim in Rwanda or otherwise make another type of immigration application in accordance with Rwandan domestic law, the Refugee Convention, current international standards, including in accordance with international human rights law.

      2.2 For the avoidance of doubt, the commitments set out in this Addendum Arrangement are made by the United Kingdom to Rwanda and vice versa and do not create or confer any right on any individual, nor shall compliance with this Addendum Arrangement be justiciable in any court of law by third-parties or individuals.
      Part 1 : Relocation arrangements
      3 Details of relocation arrangements

      The Participants will make arrangements for the relocation of Relocated Individuals under this Addendum Arrangement in the same manner as provided for individuals in Part 1 of the Arrangement.
      Part 2: Responsibilities of the participants
      4 Application of the terms of the Arrangement

      4.1 Paragraphs 4 to 8, 11, 12, 14 and 17 of the Arrangement will apply in respect of Relocated Individuals and their relocation under this Addendum Arrangement in the same manner as those provisions apply in respect of those relocated and their relocation under the Arrangement, except that the reference in paragraph 5.1 to “asylum seekers” will be read as “individuals”.

      4.2 Personal data shared between the Participants for the purpose of relocation of individuals or to give effect to this Addendum Arrangement will be subject to the same controls and safeguards as personal data shared under the Arrangement. In particular, Part 3 and Annex A of the Arrangement will have effect.
      5 Assurances as to treatment of Relocated Individuals under this Addendum Arrangement

      5.1 Rwanda will provide Relocated Individuals arriving under the terms of this Addendum Arrangement with information detailing how to raise a claim for asylum or humanitarian protection upon arrival and adequate opportunity to raise such a claim.

      5.2 In the case of a Relocated Individual who raises an asylum or humanitarian protection claim once they have arrived in Rwanda, the assurances and processes set out in paragraphs 9.1.1 to 9.1.3 and paragraph 10 of the Arrangement will be followed in the case of the Relocated Individual.

      5.3 In the case of a Relocated Individual who does not raise an asylum claim or a protection claim in Rwanda, Rwanda will:

      5.3.1 offer an opportunity for the Relocated Individual to apply for permission to remain in Rwanda on any other basis in accordance with its domestic immigration laws and ensure the Relocated Individual is provided with the relevant information needed to make such an application;

      5.3.2 ensure the Relocated Individual has the same rights as other individuals making an application under Rwandan immigration laws;

      5.3.3 provide adequate support and accommodation for the Relocated Individual’s health and security until such a time as their status is regularised or they leave or are removed from Rwanda; and

      5.3.4 for those Relocated Individuals who have no basis upon which to remain in Rwanda, only remove such a person to a country in which they have a right to reside. If there is no prospect of such removal occurring for any reason Rwanda will regularise that person’s immigration status in Rwanda.
      6 Monitoring of assurances

      6.1 Implementation of the assurances in this Addendum Arrangement will be monitored by the Joint Committee and the Monitoring Committee established under the Arrangement in the same way those Committees monitor the implementation of the assurances in the Arrangement.

      6.2 The access and other arrangements in paragraph 13 of the Arrangement will apply equally to monitoring of the relocation of Relocated Individuals under this Addendum Arrangement.
      Part 3: Financial arrangements
      7 Financial arrangements

      The Participants will make financial arrangements in support of the relocation of individuals prior to any relocations under this Addendum Arrangement.
      Part 4: Other arrangements
      8 Amendments to the Addendum Arrangement

      This Addendum Arrangement may be amended by the written consent of both Participants.
      9 Disputes

      The Participants will make all reasonable efforts to resolve between them all disputes concerning this Addendum Arrangement. Neither Participant will have recourse to a dispute resolution body outside of this.
      10 Duration and Effect

      10.1 This Addendum Arrangement will last for the duration of the Arrangement, unless it ceases to have effect by virtue of paragraph 10.3.

      10.2 During any period referred to in paragraph 23.3.1 and paragraph 23.3.2 of the Arrangement, the terms of this Addendum Arrangement will continue to apply in relation to a Relocated Individual who has been relocated in accordance with its provisions.

      10.3 This Addendum Arrangement will cease to have effect upon agreement by both Participants.
      11 Coming into effect

      This Addendum Arrangement will come into effect upon signature by both Participants.

      In witness whereof, the undersigned, being duly authorised thereto by the respective Governments, have signed this Arrangement.

      Signed in Kigali, 18 March 2023
      The Government of the United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland

      The Rt Hon Suella Braverman MP, Secretary of State for the Home Department
      The Government of the Republic of Rwanda

      Vincent Biruta, Minister for Foreign Affairs and International Co-Operation

      https://www.gov.uk/government/publications/memorandum-of-understanding-mou-between-the-uk-and-rwanda/addendum-to-the-memorandum-of-understanding

  • Nantes : un prêtre intégriste agressé par une jeune fille devant une église

    Ce dimanche 23 avril 2023 soir, vers 19h50 une jeune fille, haut beige, jeans, chaussures plates, type européen, cheveux bruns mi longs, a agressé un prêtre âgé de la FSSPX ( la fraternité sainte pie X, #catholique #intégriste d’#extrème_droite ) en lui donnant un coup de pied dans les parties.

    Alors que ce dernier discutait avec des fidèles au pied de l’escalier extérieur, côté gauche de l’église Saint-Emilien, rue François Bruneau, quartier saint Félix à Nantes, elle a fait irruption dans la cour en hurlant “non aux francs maçons” et a agressé le prêtre avant de prendre la fuite.

    Un fidèle l’a poursuivie dans les rues avoisinantes, et a pris une photo et a prévenu les forces de l’ordre qui se sont déplacées sur les lieux pour prendre la déposition du prêtre.

    L’auteur des faits est connue du prieuré – cette jeune fille aurait déjà été violente en paroles contre des fidèles et des prêtres de la FSSPX, dont les soutanes l’énervent particulièrement. Mais jusque là, jamais physiquement.

    #religion #faits_divers #femme #soutanes #couilles

    Source : https://www.christianophobie.fr/carte/en-france/nord-ouest/bretagne/nantes-un-pretre-agresse-devant-une-eglise

  • Les IA vont-elles nous ATOMISER ?
    https://www.youtube.com/watch?v=IScPYr1NP1Y

    –---
    Les enjeux éthiques et sociaux de l’intelligence artificielle - BNF
    https://www.youtube.com/watch?v=Iygdo-UDTA4


    (pas encore vu)

    –—
    IA : quels enjeux quand les algorithmes remplacent l’humain ? Épisode#1 : Véronique Steyer
    https://www.youtube.com/watch?v=rVyEoBBWh54


    (pas encore vu)

    –—
    Enjeux épistémologiques et éthiques de l’IA en santé
    https://www.youtube.com/watch?v=6r5PHisTyCs


    (pas encore vu)

    –—
    Comprendre l’Intelligence Artificielle : enjeux et applications par Customs Bridge
    https://www.youtube.com/watch?v=wbPk3xts2qI


    (pas encore vu)

    –—
    Table ronde - IA et création visuelle, les nouveaux enjeux du numérique - avec Samuel Bianchini
    https://www.youtube.com/watch?v=015TzuzvX98


    (pas encore vu)

    –—
    GPT-4 est-il incontrôlable ?
    https://www.youtube.com/watch?v=dDhTMIao-fM


    (pas encore vu)

    –—

    Je centralise des ressources pour un éventuel dessin sur le sujet.

    #IA #le_tartare

  • Le #plastique, la nouvelle bombe climatique de #TotalEnergies

    Fabriqué à partir de #pétrole, le plastique est en train de devenir la nouvelle façon d’engranger des #profits pour les #industries_fossiles. TotalEnergies vient de s’associer avec #Saudi_Aramco, le plus gros pétrolier du monde, pour ériger un #complexe_pétrochimique géant en #Arabie_saoudite. Leur but : nous inonder de plastique, au détriment du climat.

    L’information est passée complètement inaperçue. Pour cause, elle a été communiquée juste avant Noël dernier, dans la torpeur des vacances de fin d’année.

    TotalEnergies et Saudi Aramco, le plus gros groupe pétrolier mondial, ont annoncé conjointement la construction d’un « complexe pétrochimique géant en Arabie saoudite ».

    Baptisé « #Amiral », ce site de « taille mondiale » représente un investissement colossal de plus de 10 milliards d’euros, pour un démarrage prévu en 2027. L’objectif de cette méga-usine : fabriquer à partir de pétrole des matières plastiques.

    Le plastique est en effet issu à 99 % de composés fossiles. Il est notamment fabriqué à partir de #naphta, un liquide issu de la distillation du pétrole. Pour produire du plastique, le secteur #pétrochimique utilise donc du pétrole à la fois comme matière première et comme énergie – ce qui le classe au rang des industries les plus énergivores du monde.

    Pourquoi les pétroliers misent-ils si gros sur le plastique ? Les ressources en énergies fossiles s’épuisant, et voulant anticiper la fin progressive des moteurs à essence dans les pays du Nord, les multinationales de l’or noir cherchent de nouveaux gisements de croissance pour valoriser leurs barils de brut.

    Et utiliser le pétrole pour produire les matériaux plastiques utilisés dans les emballages, les ordinateurs, les smartphones, les détergents ou les vêtements s’avère particulièrement juteux car la demande explose.

    Selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), la consommation de plastique a quadruplé en 30 ans sous l’effet des marchés émergents. Les perspectives de profits s’annoncent mirifiques : alors qu’en Amérique du Nord, la consommation de plastique par habitant dépasse les 200 kilogrammes par an, elle est de l’ordre de 45 kilogrammes en Chine, à peine une dizaine en Inde.

    « Ce sera l’un des projets les plus profitables de notre portefeuille », s’est réjoui Patrick Pouyanné, le patron de TotalEnergies, en 2018, lorsque les deux rois du pétrole ont annoncé un premier accord pour le complexe Amiral. Amin Nasser, le PDG de la compagnie saoudienne Saudi Aramco, a pour sa part déclaré : « Le secteur de la pétrochimie a connu une croissance significative au niveau mondial, il constitue l’un des futurs moteurs de la croissance. »

    La pétrochimie mondiale dévore déjà 15 % de la production totale de pétrole et incarne « la principale source de croissance de l’utilisation du pétrole », selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Au rythme actuel de production, le pétrole sera à terme plus utilisé pour fabriquer du plastique que comme carburant pour les voitures.
    Boom climaticide

    Aujourd’hui, une tonne de plastique finit dans l’océan toutes les trois secondes. Selon le programme de l’ONU pour l’environnement, les plastiques représentent « au moins 85 % du total des déchets marins » et constituent l’une des principales menaces pour la préservation de notre planète.

    1,4 million d’oiseaux et 14 000 mammifères marins meurent tous les ans à cause de l’ingestion de plastique. Par ailleurs, les micro-plastiques sont désormais omniprésents dans la chaîne alimentaire humaine.

    Ce matériau constitue également une menace grandissante pour le climat. L’industrie du plastique est la source de gaz à effet de serre industriel qui connaît la croissance la plus rapide au monde. Rien qu’en 2019, la production et l’incinération du plastique avaient rejeté plus de 850 millions de tonnes de gaz à effet de serre dans l’atmosphère – soit presque autant que ce qu’a émis l’Allemagne durant cette même année.

    Si le plastique se développe comme prévu actuellement, d’ici à 2030, ses émissions pourraient atteindre 1,34 gigatonne par an, l’équivalent des émissions rejetées par près de 300 centrales à charbon.

    « Nos économies sont fortement dépendantes des produits pétrochimiques, mais le secteur fait l’objet de beaucoup moins d’attention qu’il ne le devrait, alertait, dès 2018, Fatih Birol, directeur exécutif de l’AIE. La pétrochimie est l’un des principaux angles morts du débat mondial sur l’énergie. »
    Capitalisme plastique

    À l’heure actuelle, les géants pétro-gaziers investissent massivement dans le plastique, notamment sur le continent asiatique où se situent 80 % des complexes pétrochimiques que le secteur fossile compte construire d’ici à 2025.

    Le top départ vers cette nouvelle manne de pétro-profits a été sifflé par Saudi Aramco, le premier exportateur mondial de pétrole qui a engrangé en mars dernier des bénéfices record gigantesques de 161 milliards de dollars. En novembre 2018, son patron Amin Nasser a en effet annoncé que sa firme investirait 100 milliards de dollars dans la pétrochimie au cours de la prochaine décennie. « L’énorme croissance de la demande de produits chimiques nous offre une fantastique fenêtre d’opportunité, s’est-il targué. Mais de telles fenêtres, par leur nature même, n’offrent un maximum de bénéfices qu’à ceux qui agissent rapidement. »

    Pour tisser à toute vitesse son maillage d’usines de plastique à travers l’Asie, Saudi Aramco n’hésite pas à s’allier avec d’autres industriels comme l’américain #ExxonMobil, le malaisien #Petronas ou la compagnie tricolore TotalEnergies.

    Pour leur pôle pétrochimique pharaonique Amiral, la multinationale saoudienne et TotalEnergies ont prévu de s’installer à #Al-Jubail, sur la côte est de l’Arabie saoudite, où les deux firmes exploitent déjà depuis 2014 une raffinerie géante, considérée comme l’une des plus rentables au monde.

    Contactée par Mediapart (voir notre Boîte noire), TotalEnergies explique que le complexe produira, à destination « du marché domestique et asiatique essentiellement », un million de tonnes de polyéthylène par an, la matière plastique la plus commune qui entre dans le processus de fabrication de nombreux produits de notre vie quotidienne – emballages, bouteilles, sacs plastiques, câbles, etc.

    Interrogé sur l’impact climatique d’Amiral, TotalEnergies a répondu que « ce projet s’inscrit pleinement dans l’objectif de la compagnie d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 et dans [leur] ambition de promouvoir une économie circulaire des plastiques en Arabie saoudite ».

    Et d’ajouter : « Le pétrole sera au service de la fabrication de plastiques, notamment issus du recyclage, et qui contribuent à l’amélioration de l’efficacité énergétique de nombreuses applications finales. »

    Les 15 et 16 avril derniers, le G7 a réuni au Japon les ministres du climat, de l’environnement et de l’énergie. Dans leur déclaration finale, les sept grandes puissances économiques mondiales se sont engagées à « mettre fin à la pollution plastique, avec l’ambition de réduire à zéro toute pollution plastique supplémentaire d’ici à 2040 », avec pour optique la mise en place d’un traité juridiquement contraignant.

    Des engagements qui apparaissent bien faibles au vu des investissements monstres et des futurs profits sur l’industrie du plastique de TotalEnergies et Saudi Aramco.

    En 2018, le groupe saoudien en partenariat avec la compagnie française avait invité la presse à visiter ses installations pétrochimiques à Al-Jubail. En vantant le mégaprojet Amiral, Patrick Pouyanné s’était alors félicité devant un parterre de journalistes que, grâce au plastique, « l’industrie pétrolière a encore de beaux jours devant elle ».

    https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/210423/le-plastique-la-nouvelle-bombe-climatique-de-totalenergies
    #industrie_du_plastique

  • ahold delhaize emploie des jeunes de 13 et 14 ans dans ses magasins aux Pays-Bas pour 4 euros de l’heure : "C’est une forme d’exploitation" La Libre Eco

    L’information peut paraître surprenante, elle est pourtant avérée. Nos confrères du Standaard informent que les magasins albert heijn aux Pays-Bas, une marque du groupe ahold delhaize, recrutent des jeunes âgés de 13 et 14 ans, pour un revenu de 3,94 euros de l’heure.

    Une main-d’œuvre plus que bon marché, bien en dessous des standards salariaux des adolescents et, a fortiori, des employés permanents. Alors que les syndicats belges s’insurgent contre la politique économique du groupe, l’annonce va sans nul doute ajouter de l’eau à leur moulin.

    Une pratique autorisée, mais…
    Du côté d’albert heijn, on ne cache pas la pratique, tout en rappelant qu’elle est autorisée par la législation en vigueur dans le pays. Des jeunes de 13 ou 14 ans peuvent en effet être engagés sous certaines conditions : pas de travail les jours d’école ou les dimanches, des tâches légères et non industrielles, pas plus de 12 heures par semaine ni 7 heures sur une seule journée. En approvisionnant les étagères des supermarchés, ils peuvent ainsi travailler pour albert heijn dans le respect des règles. D’autres entreprises aux Pays-Bas ont d’ailleurs également recours à ces (très) jeunes travailleurs depuis plusieurs années.

    Mais cette situation fait tout de même froncer les sourcils de Frank Hendrickx, professeur en droit du travail à la KULeuven. Il rappelle, toujours dans les colonnes du Standaard, que “13 ans, c’est très jeune” et que, selon les lois internationales, le travail en dessous de l’âge de 15 ans n’est pas autorisé.

    Selon lui, il est trop simple pour les entreprises de se cacher derrière les lois néerlandaises. “Il faut garder un regard critique et ne pas oublier que le faible coût salarial joue un rôle. Engager des jeunes adolescents dans les supermarchés parce qu’ils ne coûtent pas cher, c’est une forme d’exploitation”, souligne-t-il, rappelant qu’une situation similaire n’est légalement pas possible en Belgique.

    Source : https://www.lalibre.be/economie/emploi/2023/04/21/ahold-delhaize-emploie-des-jeunes-de-13-et-14-ans-dans-ses-magasins-aux-pays

    #enfants #travail #économie #capitalisme #exploitation #pays_bas #ahold #delhaize #grande_distribution #super_marchés

  • 🛑 DÉCLARATION SOLENNELLE. La Libre Pensée s’adresse au mouvement laïque, démocratique, syndical et humaniste... - FÉDERATION NATIONALE DE LA LIBRE PENSÉE

    Après la Ligue des droits de l’Homme menacée par Darmanin, la Fédération nationale de la Libre Pensée est en butte aux attaques et agression de l’extrême-droite, des ultras catholiques et de la Réaction...

    #LibrePensée #solidarité #extrêmedroite #intégrisme #agression

    ⏩ Lire l’article complet…

    ▶️ https://www.fnlp.fr/2023/04/20/declaration-solennelle-la-libre-pensee-sadresse-au-mouvement-laique-democratiqu

  • Noires souffrances

    Le village de #Keyenberg n’est plus que son propre fantôme. La faute à l’exploitation de la #lignite, pourtant stoppée de justesse par les habitant·es. Reportage aux confins de la #mine de #Garzweiler_II.

    Dehors, la grisaille et les maisons en brique rouge à l’abandon invitent au répit. Mais, entre les murs de la ferme centenaire que l’on distingue du bout de la rue, l’angoisse s’est trouvée une place de choix. Ce matin-là, Norbert a le cœur lourd. « Je me suis réveillé brusquement à 5 heures et je me suis demandé : qu’est-ce qu’on doit faire ? Est-ce qu’on devrait partir et tout vendre ? Ou rester ? » Il soupire. Cet habitant viscéralement attaché à son village devenu fantôme de Keyenberg a l’esprit qui se brouille quand l’avenir se pose.

    Aujourd’hui vidé de la majorité de ses habitants, Keyenberg est l’un des cinq villages miraculés de la gigantesque trouée noire voisine, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, dans l’ouest de l’Allemagne. La mine de lignite – un #charbon de faible qualité – de Garzweiler II a déjà avalé 11 400 hectares en quarante ans. Voués à être dévorés par les crocs des excavatrices géantes de la multinationale allemande #RWE, comme quinze villages avant eux, ils ont été sauvés grâce à la lutte acharnée depuis 2016 de dizaines d’habitant·es et d’activistes du climat réuni·es, notamment, au sein du collectif #Alle_Dörfer_bleiben (« Tous les villages restent »). Celui-ci a obtenu que la nouvelle coalition du gouvernement fédéral officialise à l’automne 2022 le sauvetage des cinq villages dans le cadre de la sortie du pays du charbon en 2030.

    La destruction de #Lützerath, village symbole de la lutte contre le réchauffement climatique et de l’exploitation du charbon, n’a pu, elle, être évitée. Le bourg a été rasé en janvier malgré le combat long de deux ans de la #ZAD et une manifestation ayant réuni 35 000 personnes. L’Allemagne a en parallèle décidé de relancer vingt-sept centrales à charbon en raison de la crise énergétique liée notamment à la guerre en Ukraine.

    Déjà expulsés une fois

    Depuis 1983, l’entreprise RWE, longtemps l’une des plus grandes émettrices de CO2 en Europe, a exproprié des dizaines de milliers de propriétaires pour alimenter en énergie le pays. Norbert et les siens étaient les suivants sur la liste. « Mon père et mon grand-père s’étaient installés ici il y a une soixantaine d’années car ils pensaient, comme leur avait dit l’entreprise, qu’il n’y avait pas de charbon ici, à 20 km de leur village de Königshofen qui, déjà, allait être avalé par la mine », raconte Norbert. Aujourd’hui, l’immense crevasse de 200 mètres de profondeur toque au portail de son jardin, à moins de 400 mètres. Elle s’est arrêtée là.

    Depuis 2016, début des #expropriations à Keyenberg, #Oberwestrich, #Unterwestrich, #Kuckum et #Berverath, qui font tous partie de la commune d’#Erkelenz, les maisons se sont vidées les unes après les autres pour aller se reconstruire dans les nouveaux lotissements sans âme à 7 kilomètres de là. Date butoir initiale (avant le revirement) : 2023. « Sur ceux qui ne voulaient pas partir, RWE exerçait une pression constante avec des courriers réguliers du type : ‘Vous savez que 50% de vos voisins seront partis l’année prochaine ? Puis 60%, 70%…’ et là je sentais la pression monter. Qu’est-ce que je fais ? » se souvient Norbert, assis dans sa cuisine récemment rénovée.

    « Ne le dites à personne »

    Cet homme jovial a mené la lutte avec Alle Dörfer bleiben. Lui et sa famille sont restés, avec environ 80 voisin·es. Sur les 1500 habitant·es des cinq villages, il en subsiste à peine 200. Mais si les rues se sont vidées, les murs des maisons, eux, se sont emplis de souffrance. Un peu partout, les mêmes histoires se font écho. Comme l’arrivée discrète de RWE bien en amont, « envoyant ses employés dans les manifestations » ou finançant des événements locaux. « Déjà, à ce moment-là, il y avait ceux dans le village qui disaient ‘oh, ils ne sont pas si mauvais en fait, on va prendre l’argent’ et les autres qui disaient ‘c’est le diable, ne leur parlez pas’. Soudain, des voisins ou des amis de toujours, des membres d’une même famille ne se sont plus parlé », déplore Norbert.

    Dans ces terres agricoles et conservatrices, la plupart des gens, souvent âgés, ont toujours habité là depuis plusieurs générations. « Ils n’ont jamais acheté ou vendu une maison, ne connaissent pas la valeur de la leur, alors que pour RWE, c’est une tâche quotidienne. » Selon les habitant·es rencontré·es, une clause de confidentialité a été signée, chose que dément l’entreprise qui évoque « une grande transparence dans les paiements d’indemnisation ». « Ils nous ont dit : on vous donne 3000 m² – le terrain de la famille de Norbert est de 8000 m² – c’est notre dernière offre, personne n’obtiendra un tel terrain, mais vous ne devez le dire à personne », raconte celui que RWE a conduit en justice face à son refus de vendre son terrain, après, notamment, que « l’entreprise a installé illégalement une pompe hydraulique et des pipelines dans mon champs ».

    « Chacun demandait au voisin : ‘Et vous, vous avez reçu combien ? Comment vous avez fait pour négocier ?’ Mais personne ne pouvait parler. C’était terrible ! » raconte, sur le pas de sa porte, Yann Mülders, un trentenaire qui habite avec sa sœur, son neveu, sa mère et sa grand-mère à l’entrée du village depuis vingt-deux ans. « Ils ont semé la zizanie pour que tout le monde cède et s’en aille », croit savoir ce bonhomme placide, attristé de constater « que la vie est morte ici ».
    Bisbilles et tristesse à Neu Keyenberg

    Mais le nouveau village n’est pas épargné. Outre la bataille pour les meilleurs terrains, l’argent a créé divisions et envies. « Ici, il y a de nombreuses histoires de jalousies, de voisins qui comparent leurs situations et la taille de leurs maisons », raconte, affligé, Julius, 26 ans, « déplacé » du charbon dans le nouveau Keyenberg où les maisons en travaux se bousculent.

    Pour beaucoup, bien que conscient·es depuis trente ans de leur expropriation prochaine, le déracinement a été dévastateur. Pour les plus âgé·es, surtout. « Ma grand-mère, qui avait 85 ans, est décédée l’année dernière, un an après notre déménagement qu’elle a très mal vécu, elle était très triste de devoir quitter sa maison », raconte, ému, André. Une bâtisse qui avait vu passer quatre générations.

    Ingo a lui aussi terriblement souffert de l’expropriation (lire ci-dessous). Habitant de toujours de Keyenberg, il a perdu ses deux parents successivement, avant la date butoir. Avant de mourir, son père a dit : « Je ne veux plus déménager. »

    « L’expropriation a brisé le cœur de nombreuses personnes, et certaines sont mortes à cause de ça », témoigne René Wagner, journaliste déplacé qui tente de recréer une communauté villageoise dans la nouvelle localité. « Il y a même des gens qui veulent que leur ancienne maison soit détruite, car pour eux le pire serait que quelqu’un habite chez eux », raconte Christopher, président du collectif Alle Dörfer bleiben. Les histoires tragiques se bousculent.

    Plusieurs personnes rencontrées évoquent aussi des #suicides dans les anciens villages. « Ce sont des histoires cachées, beaucoup de gens le savent, mais n’en parlent pas », dit, comme d’autres, Julius. « Si je n’habitais pas ici, je ne pourrais pas croire tout ce qui y est arrivé », disent d’une seule voix Norbert et André, respectivement habitant de l’ancien et du nouveau Keyenberg.

    https://lecourrier.ch/2023/04/20/noires-souffrances

    #extractivisme #Allemagne #expulsions

  • Ces méthodes secrètes d’expulsion

    Renvoyer par tous les moyens et à n’importe quel coût. Voici à quoi font penser les méthodes du Secrétariat d’Etat aux migrations (#SEM). Peu importe si les pratiques utilisées contournent les règles établies par d’autres Etats. Entre 2012 et 2014 au moins, la Suisse a recouru aux services d’une petite compagnie française pour renvoyer à bord de jets des personnes migrantes vers l’Italie.

    Tout laisse à penser qu’il s’agissait de #vols_spéciaux camouflés. Ils étaient enregistrés comme des #vols_de_ligne, mais seules les personnes à renvoyer et du personnel de sécurité et d’encadrement étaient à bord. Il s’agissait d’un moyen de procéder à des renvois difficiles, en contournant les directives italiennes qui refusaient les vols spéciaux. Cette méthode permettait également de ne pas attirer l’attention de la Commission nationale de prévention de la torture (CNPT) qui accompagne tous les vols spéciaux mais pas l’entier des autres renvois par les airs.

    Entre 2014 et 2016, la Confédération avait tout fait pour garder secrètes ces méthodes et ne pas dévoiler les contrats qu’elle avait conclus avec des compagnies aériennes dans le cadre de ces expulsions. Elle craignait de voir les relations entre la Suisse et l’#Italie se détériorer et ces expulsions compromises si le public l’apprenait. Le Tribunal administratif fédéral a finalement contraint Berne à divulguer certains contrats que Le Courrier a obtenus.

    Une enquête du média alémanique Republik révèle que cette pratique n’est pas enterrée. Deux Algériens ont été renvoyés par ce type d’avion en mai dernier. Interrogé, le SEM use de la langue de bois. Il dit ne pas avoir de statistiques sur la taille des avions utilisés. Les contrats transmis sont caviardés. Nous ne savons pas combien d’argent l’Etat engage pour refouler les requérant·es d’asile débouté·es. Ni comment se déroulent ces renvois potentiellement susceptibles de violer des #droits_humains puisqu’aucun civil ne se trouve à bord. On peut sérieusement se questionner sur le coût financier et environnemental du recours à ce type de #refoulement aux frais du contribuable.

    Dans un contexte où les renvois vers la Croatie sont de plus en plus contestés et que l’Italie a suspendu temporairement l’application des accords de Dublin, on peut craindre que de nouvelles méthodes discutables soient mises en place. Le Secrétariat d’Etat aux migrations doit faire preuve de davantage de transparence sur l’exécution des renvois afin de prouver que ceux-ci respectent les droits humains. Il s’agit d’un sujet d’intérêt public majeur, celui du respect élémentaire de la dignité humaine !

    https://lecourrier.ch/2023/04/20/ces-methodes-secretes-dexpulsion

    #expulsions #asile #migrations #réfugiés #Suisse #renvois #jets_privés #compagnies_aériennes #déboutés #refoulements

    • Expulsés par jet

      Des personnes migrantes ont été renvoyées à bord de jets, enregistrés par la Suisse comme des vols de ligne. Une pratique controversée que les autorités veulent garder secrète.

      Ligotés et escortés par douze policiers à bord d’un avion de 19 places. Voici comment deux Algériens affirment avoir été expulsés par la Suisse vers Lyon, puis Alger l’an dernier, dans une enquête du média alémanique Republik, publiée en début d’année. La Suisse a recouru par le passé à de petits avions pour refouler de force des personnes migrantes vers des Etats européens. Ces liaisons étaient enregistrées comme des vols de ligne réguliers. Pourtant, seules les personnes à expulser et du personnel de sécurité ou d’encadrement se trouvaient à bord.

      Une pratique qui soulève de nombreuses questions. Ce moyen permettrait à la Suisse de dissimuler aux pays de destination qu’il s’agit de retours sous la contrainte. Il permettrait également de passer, au moins en partie, entre les filets de la Commission nationale de prévention de la torture (CNPT). En effet, celle-ci n’accompagne que rarement les expulsions par vols de ligne, alors qu’elle le fait pour tous les vols spéciaux, bien plus sensibles au risque de violations des droits humains. Le Courrier a voulu savoir dans quelles conditions ces moyens étaient utilisés et s’ils étaient encore d’actualité, mais le Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) semble vouloir garder ces pratiques secrètes.

      D’après Republik, deux Algériens ont été renvoyés depuis Zurich vers Lyon le 31 mai 2022 dans un petit bimoteur à hélices de 19 places, de la compagnie aérienne française #Twin_Jet. Ils auraient ensuite été transférés dans un avion de la compagnie #ASL_Airlines qui les a expulsés vers Alger, avec l’aide de la police française. A cette époque, l’Algérie n’acceptait pas les retours sous contraintes de ses ressortissant·es.

      Vol spécial camouflé ?

      Selon le témoignage de l’un des deux hommes, recueilli par le média alémanique, l’un d’entre eux aurait été attaché à un fauteuil roulant afin d’être entièrement immobilisé. Ils étaient escortés par douze policiers au total, six par personne. Le Courrier a contacté Tana Ibarra, conseillère juridique bénévole de l’association Asylex chargée de représenter l’une de ces deux personnes. « C’est la première fois que j’observe un renvoi effectué de cette façon. Pour moi, il s’apparente clairement à un vol spécial de degré 4 (lire ci-dessous). Ce n’est que dans des cas extrêmes que la Suisse réserve un avion pour renvoyer uniquement deux personnes, car c’est extrêmement cher. »

      L’avocate, qui vient en aide aux personnes migrantes détenues, explique que son client était sous le coup d’une ordonnance pénale et d’une interdiction à vie d’entrée sur le territoire suisse. Elle ne connaît pas la nature du délit commis. « Il vivait en Suisse depuis plusieurs années et était bien intégré. Les autorités avaient déjà tenté de le renvoyer à plusieurs reprises. »

      Ce n’est pas la première fois que #swissREPAT, la section du SEM responsable des voyages de retour, a recours à des jets pour expulser des personnes déboutées. Entre octobre 2012 et 2014 au moins, Twin Jet lui réservait sa liaison Genève-Milan/ Malpensa à une fréquence hebdomadaire ou bimensuelle. Le Courrier a obtenu quatre contrats (lire ci-dessous) qui le confirment. La compagnie française basée à Aix-en-Provence garantissait à SwissREPAT 19 places. Les montants des contrats en jeu sont en revanche caviardés. Impossible de connaître la facture de ces renvois. En 2017, le média français Buzzfeed.News révélait des accords similaires entre Twin Jet et la France. Trente-quatre millions d’euros auraient été dépensés entre 2006 et 2017 par l’Etat français.

      Billets impossibles à obtenir

      En Suisse, le SEM affirme que ce sont des vols de ligne réguliers. Pourtant, lorsqu’un journaliste de l’hebdomadaire die Wochenzeitung (WOZ) avait tenté en 2014 d’y réserver un siège, Twin Jet lui avait répondu qu’il s’agissait de vols privés. Aujourd’hui, aucune liaison Zurich- Lyon n’apparaît sur le site internet de la compagnie. Tout laisse à penser que ces avions étaient affrétés par SwissREPAT dans le but unique d’expulser des requérant·es d’asile.

      Cette pratique questionne également d’un point de vue du respect des droits humains. En 2010, le décès d’un ressortissant nigérian peu avant d’embarquer à bord d’un vol spécial avait eu l’effet d’un électrochoc et poussé le SEM à accepter la présence d’observateurs et observatrices indépendant·es à bord à la suite des critiques de l’ONU. Depuis 2012, la CNPT accompagne toutes les expulsions par vols spéciaux. Chaque année, son rapport dénonce de manière récurrente des pratiques policières inappropriées et un recours excessif aux entraves préventives.

      « Nous sommes notifiés de tous les renvois par les airs. Nous recevons le nom des compagnies par lesquelles sont effectuées les expulsions, nous partons donc du principe qu’il s’agit de vols de ligne et de renvois de niveau 2 et 3 », explique Livia Hadorn, cheffe du secrétariat de la CNPT. « Nos capacités sont limitées, nous ne pouvons pas assister à tous ces types de rapatriements qui sont beaucoup plus nombreux que les vols spéciaux. »

      Le renvoi des deux Algériens de Zurich vers Lyon en 2022 montre que cette méthode a à nouveau été utilisée en 2022. « Nous n’avons reçu les détails du renvoi que longtemps après qu’il a été opéré et à la suite de nombreuses demandes », relate Tana Ibarra, qui représente juridiquement l’un d’entre eux. « Il est très choquant de constater que la Suisse a explicitement demandé l’assistance de la France pour renvoyer ces personnes via son territoire. Elle contourne ainsi la décision de l’Algérie et ne veut pas que le public l’apprenne. »

      Aucun témoin

      Si la cheffe du secrétariat de la CNPT ne se prononce pas au sujet de ce cas précis, elle juge toutefois la pratique ambiguë : « Effectivement, si le vol est présenté comme un vol de ligne mais qu’il n’y a aucun autre passager à même d’observer et de dénoncer d’éventuelles violations des droits humains, cela rend l’opération plus sensible que les autres renvois de niveau 2 et 3. »

      Depuis l’enquête de Republik, la commission se dit plus attentive à ce type de renvois. « Nous dialoguons régulièrement avec le SEM et avons abordé la question de ces vols particuliers. Nos conclusions figureront dans le rapport que nous publierons en juin », poursuit Livia Hadorn. Elle n’a pas souhaité nous dire si ces pratiques étaient encore d’actualité.

      Interrogé sur les conditions dans lesquelles de petits avions sont utilisés lors d’expulsions, le SEM botte en touche. « Nous utilisons toutes les liaisons disponibles pour effectuer des rapatriements. La taille des avions n’a aucune importance et nous n’avons aucune influence sur le type d’avions proposés par les compagnies aériennes », avance son porte-parole, Lukas Rieder. Lorsqu’on le questionne sur le nombre de renvois effectués par ce biais, il affirme ne pas disposer de statistiques sur la taille des engins utilisés.

      En épluchant les rapports de la CNPT, on apprend qu’au moins 50 vols « T7 » ont eu lieu en 2013 et 2014. Les rapports concernant les années suivantes ne font plus état de renvois de ce type. Il est mentionné que dès 2015, un autre type d’avion a été choisi. Le porte-parole du SEM indique que la ligne Genève-Milan/Malpensa a été supprimée en 2017

      En mai dernier, d’après Republik, la CNPT a bien été notifiée d’un renvoi forcé par les airs entre Zurich et Lyon. Le vol n’a pourtant pas été annoncé comme un vol T7, comme par le passé, ni comme un vol spécial. Si ça avait été le cas, un membre de la commission aurait été présent pour documenter le renvoi.

      LUTTE POUR LA TRANSPARENCE

      En 2014, en marge d’une enquête dévoilant le recours aux vols « T7 », l’hebdomadaire alémanique Wochenzeitung (WOZ), invoquant la loi sur la transparence, demandait l’accès aux contrats liant la Confédération à différentes compagnies aériennes dans le cadre des renvois. Le SEM, de concert avec le Département fédéral des affaires étrangères, refusait. Les autorités sont allées jusqu’au Tribunal administratif fédéral (TAF) afin de garder ces accords secrets. En 2016, le TAF a donné partiellement gain de cause à la WOZ. Le SEM a ainsi été obligé de divulguer certains contrats, que Le Courrier a pu ensuite obtenir.

      L’arrêt stipule que les autorités refusaient de rendre public les contrats pour « garder secrète et protéger une pratique de rapatriement qui contourne les directives relatives au rapatriement de requérants d’asile vers l’Italie par voie aérienne ». Dans sa défense, la Confédération invoquait une potentielle détérioration des relations entre les deux pays, si les documents étaient rendus publics. Le TAF n’a pas jugé ces arguments convaincants et a même qualifié la pratique du SEM de « discutable d’un point de vue de l’Etat de droit ». Il affirme que l’intérêt public à connaître cette pratique et pouvoir la critiquer prime.

      https://lecourrier.ch/2023/04/20/expulses-par-jet

  • Vincent Bolloré, la vraie fausse retraite
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/04/20/vincent-bollore-la-vraie-fausse-retraite_6170255_3234.html

    Son nouveau projet s’appelle « Bien mourir ». Vincent Bolloré le destine aux résidents d’Ehpad et le proposera sans doute sur des tablettes offertes aux pensionnaires des maisons de retraite qu’il finance sans bruit. S’y déroule un « parcours » en plusieurs étapes pour mieux se préparer à la mort : faire la paix avec soi-même, parler à ses enfants, ou, pourquoi pas, écrire un « récit de vie », sorte de petite autobiographie à transmettre à ses descendants. L’industriel breton, 71 ans, confie à ses visiteurs avoir été très marqué par le scandale Orpea, né des révélations du livre Les Fossoyeurs, du journaliste Victor Castanet, sur ce réseau de 350 établissements d’hébergement pour personnes âgées et cliniques spécialisées.

    [...]

    Le 17 février, les quelque 200 participants du séminaire « top management » du groupe Lagardère, au pavillon d’Armenonville, dans le bois de Boulogne, ont pu mesurer le poids acquis par Nicolas Sarkozy dans l’édition française. Ce jour-là, Arnaud Lagardère commence par dérouler le storytelling de la vente de son groupe : « Vincent Bolloré nous assure désormais les moyens de nous développer, explique-t-il, à l’aise, sans notes ni prompteur. Nous conservons notre indépendance et nous allons pouvoir devenir le premier groupe d’édition européen. » Un an auparavant, l’héritier Lagardère expliquait déjà : « Si le nom de l’entreprise léguée par mon père doit disparaître au profit d’un nom comme celui de Vincent Bolloré, j’en serai heureux. »

    Il s’adresse ensuite à l’homme assis au premier rang, face à lui : Nicolas Sarkozy. Arnaud Lagardère le remercie d’avoir joué pour lui l’entremetteur avec l’industriel breton. « Nous étions à genoux, il nous a sauvés, lance-t-il devant l’assistance, éberluée. Il ne me doit rien, je lui dois tout. C’est mon ami, c’est donc le vôtre. » Ce jour-là, au moment de quitter la pièce où se tient encore l’ancien chef de l’Etat, Arnaud Lagardère prend à part quelques éditeurs présents et glisse : « Quand vous saurez qui nous avons choisi pour diriger Hachette, vous serez sur le cul, sur le cul ! » Nul doute que cet outsider de l’édition aura lui aussi été « casté » par « Vincent » le retraité.
    https://justpaste.it/8t45n

    #milliardaires #culture_de_droite #racisme #extrême_droite #media #culture

  • 🛑 La menace d’extrême-droite... - Basta !

    Qu’elle se revendique du suprémacisme, du populisme, ou de la « préférence nationale », l’extrême-droite progresse sur tous les continents. Là où elle accède au pouvoir, les conséquences sont désastreuses pour les classes populaires, les femmes et les personnes stigmatisées ou discriminées. Les institutions démocratiques sont affaiblies, voire suspendues. La violence des groupes ou milices néo-fascistes s’intensifient (...)

    #extrêmedroite #néofascisme... #Antifascisme

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    ▶️ https://basta.media/dossier-la-menace-d-extreme-droite

  • 🛑 Intimidations, harcèlement : les campagnes racistes et homophobes de l’extrême-droite se multiplient - Basta !

    Des groupes d’extrême-droite ont récemment fait annuler par des menaces et violences un centre d’accueil de migrants, un concert, des sorties scolaires, des spectacles pour enfants. Des figures de Reconquête ! et du RN sont liées à des actions (...)

    #extrêmedroite #racisme #xénophobie #homophobie
    #antiracisme #antifascisme #antihomophobie

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    ▶️ https://basta.media/intimidations-harcelement-les-campagnes-racistes-et-homophobes-de-l-extreme

  • 🛑 Le soulèvement du ghetto de Varsovie, l’acte de résistance désespéré des juifs polonais...

    C’est un des événements les plus connus de la Seconde Guerre mondiale. Le 19 avril 1943, une poignée de combattants juifs se révoltent contre la barbarie nazie qui, depuis juillet 1942, a méthodiquement entrepris la déportation et l’extermination des 400 000 juifs entassés dans le ghetto de Varsovie. Trois semaines après cette insurrection finale, il ne reste plus rien du ghetto et de ses habitants. Seuls 40 survivants sont parvenus à s’enfuir par les égouts de la ville (...)

    #GhettodeVarsovie #Pologne #Varsovie #insurrection #antisémitisme #déportation #extermination #Shoah #Mémoire #histoire #SecondeGuerremondiale #nazisme #barbarie #Antifascisme

    ▶️ https://paris-luttes.info/pour-notre-liberte-et-la-votre-l-3222

    ▶️ https://www.francetvinfo.fr/societe/seconde-guerre-mondiale/histoire-la-vie-dans-le-ghetto-de-varsovie_5780501.html

    ⏩ Lire l’article complet…

    ▶️ https://www.france24.com/fr/europe/20230418-le-soul%C3%A8vement-du-ghetto-de-varsovie-l-acte-de-r%C3%A9sistan

  • Thomas Vescovi sur Twitter : "De Sonia Combe dans mdiplo « L’AfD fait sienne la stratégie de M. Bannon, ancien conseiller de M. Trump, selon lequel plus on affirme son soutien à l’État d’Israël, plus on peut s’orienter à l’#extrême_droite sans encourir de reproches. » https://t.co/9EgvitNuhE" / Twitter
    https://twitter.com/vescovi_thomas/status/1648284264385921024

    #Allemagne

  • L’AfD, parti d’#extrême-droite, assume l’utilisation d’images générées par IA | lepetitjournal.com
    https://lepetitjournal.com/berlin/afd-images-ia-359475

    Sur ces clichés générés avec l’#IA génératrice d’images #Midjourney, on trouve entre autres un militant pour le climat hurlant dans la rue ou encore une foule de migrants déchainés. Des #images violentes et choquantes, instrumentalisées à des fins politiques.

    Le chef de groupe parlementaire #Norbert_Kleinwächter, membre de l’#AfD depuis sa création en 2013, s’est exprimé sur le sujet dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung. Il se dit « très reconnaissant » de pouvoir utiliser les intelligences artificielles.

    #fausse_image #propagande #mensonge

  • La Compil’ de la Semaine
    https://www.les-crises.fr/la-compil-de-la-semaine-90

    Chaque semaine, nous vous proposons notre Compil’ de la Semaine : une sélection de dessins de presse à la fois drôles et incisifs, ainsi que des vidéos d’analyse participant à l’indispensable travail d’auto-défense intellectuelle. Bonne lecture et bon visionnage à toutes et à tous ! Dessins de Presse Vidéos Le Media – Enzo Traverso : […]

    #Miscellanées #Compil_de_la_Semaine #Miscellanées,_Compil_de_la_Semaine

  • Emmanuel Macron a-t-il chanté dans la rue avec une asso proche de l’ultradroite après son allocution télévisée ? – Libération
    https://www.liberation.fr/checknews/emmanuel-macron-a-t-il-chante-dans-la-rue-avec-une-asso-proche-de-lultrad

    L’association n’a pas donné suite aux multiples sollicitations de CheckNews. Mais dès ce mardi matin, leur vidéo était relayée sur Twitter par Nicolas Boutin, un journaliste contributeur de l’hebdomadaire d’extrême droite V%leurs %ctuelles, qui indique s’être entretenu avec l’auteur des images. Il précise que la scène a eu lieu lundi soir, « quelques minutes après l’allocution présidentielle […] au milieu d’un groupe de soutien de l’application Canto ». En l’occurrence, selon lui, des « choristes du Chœur Saint-Longin, qui s’étaient retrouvés » dans un café du quartier. Un ensemble vocal parisien qui, selon sa page web, chante sa foi « à travers un répertoire sacré » et son « amour du pays par des chants régionaux ». Egalement sollicité, le Chœur Saint-Longin n’a pas donné suite.

    Le journaliste cite une source, présente sur place : « Le Président, accompagné de Brigitte, sortant de son allocution, nous a croisés en train de chanter la Piémontaise et s’est joint à nous. Au départ pour un couplet mais nous avons fini par faire toute la chanson. »

  • [Émissions spéciales] Environnement : un #climat d’insurrection
    https://www.radiopanik.org/emissions/emissions-speciales/environnement-un-climat-dinsurrection

    Un débat radio de l’Agence Alter en collaboration avec Bruxelles Nous Appartient.

    À moins d’avoir passé ces vingt dernières années dans une grotte, personne ne peut dire aujourd’hui qu’il/elle n’est pas au courant des menaces écologiques qui planent au-dessus de notre bonne vieille planète. Changement climatique, déforestation, effondrement de la biodiversité, acidification des océans, la coupe est pleine et les effets de l’anthropocène sur la terre sont chaque jour de plus en plus évidents.

    Face à ces événements, les militants environnementaux ont multiplié les manifestations, les actions de sensibilisation. Mais alors que l’horloge tourne et que rien ne semble vraiment bouger, certains s’interrogent. Faudrait-il passer à quelque chose d’autre, quelque chose de plus tranché, de plus radical comme la (...)

    #agence_alter #activisme #bna-bbot #code_rouge #antispécisme #extinction_rebellion #agence_alter,climat,activisme,bna-bbot,code_rouge,antispécisme,extinction_rebellion
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/emissions-speciales/environnement-un-climat-dinsurrection_15713__1.mp3

  • Aidez-nous à empêcher l’#extermination d’un peuple non contacté pour produire des batteries de #voitures_électriques | #Survival_International
    https://agir.survivalinternational.fr/page/125708/action/1

    La forêt tropicale de l’île d’#Halmahera en #Indonésie, habitée par des centaines de personnes non contactées du #peuple_autochtone des #Hongana_Manyawa, a été ciblée pour des #activités_minières extrêmement destructrices, qui dévastent la forêt et ses habitants.

    Des entreprises extrêmement puissantes sont impliquées. Les Hongana Manyawa ont désespérément besoin de votre soutien pour survivre.

    Ce vaste projet d’#exploitation_minière s’inscrit dans le cadre du plan de l’Indonésie visant à devenir un producteur majeur de batteries pour voitures électriques – un plan dans lequel Tesla et d’autres entreprises investissent des milliards de dollars. Le #nickel est actuellement un composant clé de ces batteries.

    L’entreprise minière française #Eramet, détenue à hauteur de 27 % par l’#État_français, est responsable des opérations minières dans la zone. L’argent du contribuable français est donc impliqué dans ces activités dévastatrices. 

    Eramet opère sur les terres des Hongana Manyawa sans leur consentement libre, informé et préalable (CLIP), et les peuples non contactés ne sont en aucun cas en mesure de le donner. Cela va à l’encontre des standards internationaux sur le sujet, qui requièrent l’obtention du CLIP pour tout projet sur les territoires des peuples autochtones (notamment la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones). 

    De sérieux doutes se posent aussi sur la conformité des activités d’Eramet à la loi française sur le devoir de vigilance.

    Les Hongana Manyawa – dont le nom signifie “peuple de la #forêt” dans leur propre langue – sont l’un des derniers peuples de chasseurs-cueilleurs nomades d’Indonésie.

    Ils risquent aujourd’hui de voir leurs terres et tout ce dont ils ont besoin pour vivre détruits par des #entreprises, dont Eramet, qui ose mettre en avant dans sa communication son attachement aux #droits_humains et à l’environnement. 

    Dites à Eramet de cesser immédiatement ses activités sur les terres des peuples autochtones non contactés d’Halmahera – et faites-le savoir au gouvernement français et aux autorités indonésiennes.

  • 1793, l’Abbé Grégoire présente un “Systême de dénominations topographiques Pour les places, rues, quais etc. de toutes les communes de la République”
    https://neotopo.hypotheses.org/5449

    Grégoire (Citoyen), Convention nationale, 1793, “Systême de dénominations topographiques Pour les places, rues, quais etc. de toutes les communes de la République“, Paris, Imprimerie Nationale, s.d. (janvier 1794), 27 p. Diverses pétitions, renvoyées à...

    #BibNeotopo #Catégories #ExploreNeotopo #Neotopo_vous_signale #Toponobservations

  • L’explosion sociale de mai-juin 1968
    https://lutte-ouvriere.org/publications/brochures/lexplosion-sociale-de-mai-juin-1968-107027.html

    #archiveLO | 13 avril 2018

    Sommaire :

    Les prémices de Mai 1968  : la France des années soixante
    ➖ L’intensification de l’exploitation
    ➖ La montée du chômage et des attaques contre les travailleurs
    ➖ La politique des bureaucraties syndicales et de la gauche
    ➖ Des grèves emblématiques
    ➖ «  Les temps changent  »  : la politisation de la jeunesse

    De Nanterre au Quartier latin  : la jeunesse produit l’étincelle et ouvre la voie
    ➖ Le monde étudiant en 1968
    ➖ Les débuts du mouvement dans la jeunesse
    ➖ L’attitude du Parti communiste
    ➖ L’occupation de #la_Sorbonne et la «  nuit des barricades  »

    La grève ouvrière et les occupations d’usine
    ➖ La journée du 13 mai
    ➖ Les premières occupations
    ➖ Le virage de la CGT et du PC
    ➖ L’extension maximale de la grève
    ➖ L’encadrement des grévistes et les limites du mouvement
    ➖ Le pouvoir reprend la main
    ➖ Les #accords_de_Grenelle
    ➖ Les tentatives de Mendès France et de Mitterrand
    ➖ En avant vers les élections...
    ➖ La reprise imposée par les appareils syndicaux

    Paul Palacio (ouvrier à Renault Billancourt en 1968)

    Jean-Louis Gaillard (ouvrier chez Roussel-Uclaf à Romainville en 1968)

    Georges Kvartskhava (ouvrier à l’usine Peugeot Sochaux de Montbéliard en 1968)

    Que reste-t-il de Mai 1968  ?
    ➖ Des transformations sociétales...
    ➖ ... inachevées et déjà remises en cause
    ➖ Un renouveau politique  ?
    ➖ Le renforcement des bureaucraties syndicales...
    ➖ ... et des illusions dans la gauche
    ➖ Du côté de l’extrême gauche
    ➖ La faillite du #maoïsme et du gauchisme
    ➖ Reconstruire un parti communiste révolutionnaire

    #mai_68 #PCF #CGT #stalinisme #grève_générale #extrême_gauche #répression #de_Gaulle #classe_ouvrière #lutte_de_classe

  • La France, interdite d’exportations de céréales à partir du 25 avril  Keren Lentschner

    . . . . À partir du 25 avril, la France ne pourra plus exporter sa production céréalière en dehors d’Europe. À cette date, l’utilisation de phosphine, un insecticide, sera, en effet, interdite en France pour traiter les cargaisons de céréales dans les cales des bateaux. Or la fumigation de ce produit, utilisé en tablettes, est obligatoire dans de nombreux pays clients de l’Hexagone, à commencer par l’Afrique du nord, pour pouvoir débarquer la marchandise.

    Elle permet d’empêcher la propagation d’insectes d’un pays à l’autre. Sans cela, pas de certificat de traitement à l’arrivée au port. Et les grains risquent de repartir vers l’expéditeur... À la clef, 11,5 millions de tonnes de céréales sont concernées, selon L’Opinion qui a enquêté sur les coulisses de l’affaire. Les céréaliers sont vent debout. « Ces pays-là vont être en manque crucial d’alimentation », a réagi dimanche sur Sud Radio Éric Thirouin, président des producteurs de blé et céréaliers français, qui redoute le risque d’émeutes. « Dans le meilleur des cas, si je puis dire, c’est la Russie qui est le premier exportateur mondial qui les fournira ».

    La décision remonte à fin octobre 2022. Elle a été prise par l’Agence nationale de sécurité sanitaire alimentaire française (anses) qui a renouvelé l’autorisation de mise sur le marché du produit sauf au « contact direct avec les céréales ». En cas d’inhalation d’une dose importante, ce gaz à base de phosphure d’aluminium peut provoquer des troubles neurologiques ou respiratoires.

    Spécificité française
    Il n’empêche, cette décision de l’anses est une spécificité française, l’autorisation d’utilisation de la phosphine ayant été renouvelée ces derniers mois dans la plupart des pays européens voisins. « C’est une situation absurde alors même que l’utilisation de cet insecticide figure dans le cahier des charges des pays à qui la France vend ses céréales, déplore Guillaume Kasbarian, député Renaissance, président de la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale, qui a saisi l’anses sur ce sujet. Cela interroge aussi sur la capacité de l’anses à prendre une décision de cette importance sans concertation avec le gouvernement et sans tenir compte du contexte européen ».

    Il semblerait, en effet, que le gouvernement et l’anses divergent sur ce sujet, les ministères de l’Agriculture et des Affaires étrangères plaidant pour l’application du règlement européen, qui autorise l’utilisation de phosphine. « Le risque est immédiat pour notre commerce extérieur et notre filière céréalière, une des filières agricoles excédentaires majeures à l’export (14,5 milliards d’euros en 2022), commente une source gouvernementale. C’est une menace aussi pour la sécurité alimentaire de ces pays dans le contexte international actuel ».

    Dans L’Opinion, l’anses rejette la responsabilité sur le principal fabricant de phosphine, le Néerlandais UPL Holdings, qui ne lui aurait pas transmis le dossier complet car il aurait lui-même renoncé à l’homologation du produit... Ce que le fabricant dément. À l’anses, personne n’était disponible ce lundi 10 avril pour répondre au Figaro.

    Filière stratégique
    « Ce serait un coup d’arrêt à l’export d’une filière stratégique pour la France, insiste le député qui rappelle que l’import dans l’Hexagone de céréales ayant été traitées par fumigation de phosphine est autorisé. On ne peut laisser les céréaliers sans solution. » Pour contourner cette interdiction, certains industriels pourraient être tentés de s’orienter vers des ports européens tels que Gênes ou Anvers pour expédier leurs céréales. Ce qui représenterait un coût supplémentaire et un impact carbone supérieur, déplore un proche du dossier. Une nouvelle audition pourrait être organisée à la Commission des affaires économiques de l’Assemblée dans les prochaines semaines. Les céréaliers, eux, appellent le gouvernement à « se saisir du sujet ».
    #céréales #alimentation #nourriture #faim #exportation #anses #bétise #mauvais à tout #france #administration

    Source : https://www.lefigaro.fr/economie/la-france-interdite-d-exportations-de-cereales-a-partir-du-25-avril-2023041

  • Chine : chantage sur les terres et métaux rares
    https://up-magazine.info/decryptages/analyses/114435-chine-chantage-sur-les-terres-et-metaux-rares

    La Chine possède en effet une arme stratégique qui pourrait s’avérer fatale : elle détient jusqu’à 99 % du marché des terres et #métaux_rares, ces ingrédients sans lesquels la moindre de nos technologies n’existerait pas. Or selon le média japonais Nikkei, #Xi_Jinping et son administration réfléchissent en ce moment à répondre aux États-Unis et à une partie de ses alliés en limitant les #exportations de #technologies liées aux terres rares et à l’une de leurs principales applications : les #aimants.

    Du smartphone que nous avons toujours à portée de main, aux #turbines_d’éoliennes, des #voitures_électriques qui rouleront sur toutes nos routes aux satellites qui nous orientent, des appareils médicaux qui améliorent notre santé aux objets connectés qui nous entourent, des robots aux nanotechnologies, en passant par les armes, tous ces produits ont en commun une matière étrange. Ou plus précisément plusieurs matières, aux noms imprononçables. Des métaux rares, extraordinairement difficiles à extraire de leurs gangues de roches. Ces métaux existent partout sur la planète mais leur extraction a un coût colossal et inacceptable : pollution et atteinte à la santé des travailleurs. Nos sociétés occidentales ont donc depuis des décennies abandonné l’extraction de ces précieux métaux. La #Chine quasiment seule s’y est intéressée, moins regardante que nous sur les questions écologiques. Résultat, l’empire du Milieu détient jusqu’à 99 % du marché des métaux rares. Et peut y faire souffler la tempête. Quand la Chine le voudra, nous pourrions être privés, du jour au lendemain, d’appareils électroniques. […]

    • Les occidentaux ont délaissé les terres rares parce qu’ils ont des préoccupations humanistes et écologiques. On pourrait presque en rire si ce n’était pas aussi crétin. C’est un petit peu comme ces lois qui prétendent que le nucléaire et l’éolien sont freinés à cause d’un cadre réglementaire trop lourd et contraignant...