• La Belgique compte 8 % de millionnaires de plus en un an
    https://www.solidaire.org/articles/la-belgique-compte-8-de-millionnaires-de-plus-en-un

    Année après année, les grosses fortunes sont de plus en plus nombreuses et… de plus en plus riches. Les moins riches (la grande majorité) sont quant à eux de plus en plus pauvres. Mais ce qui augmente aussi, c’est la voix de tout ceux qui veulent taxer ces gros patrimoines.

    La Belgique est un paradis fiscal pour les riches. Mais c’est un enfer mathématique quand il s’agit de mesurer cette richesse. Ce n’est pas un hasard. Heureusement, des initiatives internationales permettent de se faire une idée sur la situation en Belgique.

    Ainsi, selon le Rapport sur la richesse mondiale que vient de publier le bureau d’étude international Capgemini, la Belgique comptait, en 2019, 132 000 millionnaires en dollars (un million de dollars étant équivalent à 882 000 euros). Ça fait 8 % de plus en seulement un an, et 60 % de plus par rapport à l’année 2012. Une hausse impressionnante.

    Les millionnaires sont plus nombreux, mais ils sont également plus riches. Capgemini a ainsi calculé qu’en 2019, ils possèdent chacun un patrimoine de 2,5 millions d’euros. C’est 62 % de plus qu’en 2012. C’est une moyenne : ça signifie que certains sont beaucoup plus riches. Si vous multipliez ce patrimoine moyen par le nombre de millionnaires, vous arrivez à un montant total qu’on peut difficilement se représenter : 330 milliards d’euros.

    Pour vous faire une idée, imaginez que vous fabriquez une guirlande en billets de cent euros collés les uns aux autres. Avec cette somme, votre guirlande pourrait aller jusqu’à… la lune. Et encore, on sait que ce genre de statistiques, basées sur des enquêtes, a tendance à sous-évaluer les plus gros patrimoines...

    LA MAJORITÉ DE LA POPULATION S’APPAUVRIT
    Au mois de mai, une autre étude a également montré que les riches sont toujours plus riches. Il s’agit des enquêtes HFCN menées tous les trois ans par la Banque Centrale Européenne et sous-traitée à la Banque Nationale pour la Belgique. Selon cette étude,1/5ème de la population (les plus riches) détenait moins de deux tiers (59 %) du total des richesses du pays en 2014. En 2017, elle détenait plus des deux tiers des richesses (64%). Il y a donc bien une augmentation de la part détenue par les plus riches sur le total du patrimoine détenu par l’ensemble de la population.

    Si on répartit toute la population en cinq parties comptant le même nombre de ménages, classées des moins riches (1) aux plus riches (5), on constate que le patrimoine moyen du groupe 5 (le plus riche) est le seul qui augmente (de 3,1%), tandis que ce patrimoine moyen diminue pour les groupes 1 à 4. Cela confirme que non seulement la part détenue par les plus riches sur l’ensemble des richesse augmente, mais que cette fortune que possèdent les plus riches augmente aussi.

    En fait, les 10 % les plus riches possèdent presqu’autant que les 90 % restants, relèvent même Sarah Kuypers et Ive Marx, de l’Université d’Anvers.

    28 FAMILLES MILLIARDAIRES EN BELGIQUE
    Il y a les millionnaires, mais il y a aussi les milliardaires. Selon le journaliste Ludwig Verduyn, début juillet, la Belgique comptait une famille milliardaire de plus (voir son blog : https://derijkstebelgen.be). Le capitaliste Charles Beauduin, actionnaire du fabricant de machines textiles Vandewiele et du groupe Barco, est venu s’ajouter aux 27 familles milliardaires de Belgique.

    En 2000, toujours d’après Ludwig Verduyn, il n’y avait qu’une seule famille milliardaire en euros. Aujourd’hui, les 28 familles milliardaires cumulent un patrimoine total qui dépassent 100 milliards d’euros. En appliquant la taxe corona défendue par le PTB rien que sur ces familles, on obtiendrait déjà 5 milliards d’euros.

    PLUS DE RICHES, MAIS AUSSI PLUS DE VOIX QUI S’ÉLÈVENT POUR LES TAXER
    « Les inégalités de patrimoine augmentent en Belgique », confirme un journaliste financier du Tijd dans un article https://www.tijd.be/politiek-economie/belgie/economie/vermogensongelijkheid-stijgt-in-belgie/10226239.html , face à ces nouveaux chiffres. Il avertit même ses lecteurs : « Cette enquête pourrait mettre la pression pour l’instauration d’une taxe sur les grosses fortunes afin de supporter le coût de la crise du coronavirus. Le PTB a déjà soumis une proposition de loi dans ce sens. »

    LA BONNE IDÉE DU PTB QUI CHEMINE À L’ÉTRANGER
    Cette taxe de solidarité « corona » proposée par le PTB inspire au-delà des frontières belges. Le médias français CNews explique ainsi : « Allons-nous vers des taxes "corona" en Europe ? Dans plusieurs pays européens, dont la Belgique, la Suisse, la France ou l’Italie, des partis de gauche réclament une taxe de solidarité sur les grosses fortunes, afin d’éponger une partie des dettes liées à la crise du coronavirus, et protéger les salariés. L’idée est née en Belgique à la fin du mois de mars, avec la proposition du Parti du travail de Belgique (PTB) de mettre en place une contribution exceptionnelle de 5 % sur les fortunes de plus de 3 millions d’euros, ce qui ramènerait 15 milliards d’euros dans les caisses de l’État, selon cette formation politique. L’idée étant d’utiliser ensuite cet argent pour garantir les revenus de tous les travailleurs touchés aujourd’hui par la crise. »

    Des économistes de renom, comme le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz ou Thomas Piketty, auteur du best-seller Le capital au 21ème siècle, défendent également cette idée de taxer les plus riches. Aux États-Unis, les « Piketty Boys » Emmanuel Saez et Gabriel Zucman, de l’Université de Berkeley (Californie), conseillers des candidats les plus à gauche de la primaire démocrate américaine, ont également imposé, dans le débat politique, la contribution fiscale des grosses fortunes.

    N’oublions pas que, lorsque les riches échappent à l’impôt, c’est la population qui paie. Le mouvement des gilets jaunes en France l’a parfaitement démontré, en dénonçant une taxe carbone socialement injuste, alors que, dans le même temps, le gouvernement supprimait l’ISF, l’impôt de solidarité sur la fortune.

    #richesse #Belgique Pas de #ruissellement #inégalités #économie #pauvreté #capitalisme #riches #richesse #fortune #politique #crise #pauvres #paradis_fiscal

    • #MDR : La mention Paiement final et sans recours au #Quebec

      Une résidente de Lévis qui avait cumulé une dette de 5800 $ sur sa carte de crédit a réussi à s’en libérer avec un simple chèque de 100 $.

      La banque Capital One a tenté de récupérer la différence en s’adressant à la Cour des petites créances, mais le juge vient de donner raison à la cliente.

      La femme qui détenait une Mastercard Platine a commencé à avoir des difficultés financières en 2017, à la suite d’un divorce et de la perte de son emploi.

      La Lévisienne accumule alors les défauts de paiement, et le montant de sa créance grimpe rapidement.

      “Paiement final et sans recours”
      En 2018, alors qu’elle est talonnée par l’institution financière pour régler sa dette, la femme demande l’aide de ses parents, qui lui prêtent 100 $.

      Elle transmet alors à Capital One un chèque de 100 $, en prenant soin d’indiquer au verso la mention “Paiement final et sans recours”.

      Après avoir encaissé le chèque, un avocat de la banque communique avec la dame le mois suivant, qualifiant alors de “ridicule” la somme reçue comme un paiement libératoire.

      Jurisprudence claire
      Après avoir analysé le dossier, et la jurisprudence, le juge Christian Brunelle de la Cour des petites créances a donné raison à la consommatrice.

      Selon le magistrat, la banque aurait dû aviser sa cliente de son désaccord avant d’encaisser le chèque.

      Il cite une cause similaire qui établit qu’avant d’encaisser un chèque comme paiement final, “le demandeur aurait dû manifester son opposition et informer la défenderesse qu’il encaissait le chèque, malgré cette mention, et sans pour autant renoncer à réclamer tout solde pouvant encore être dû”.

      Pire pour une banque
      Ces règles doivent s’appliquer avec encore plus de rigueur, selon le juge Brunelle, lorsque le créancier est une institution financière. Les banques ont un statut de professionnelles du prêt d’argent, rappelle le juge.

      Le magistrat indique que la Banque Capital One “est réputée pour connaître l’état de la jurisprudence relative à l’effet juridique de la mention du paiement final, d’autant plus qu’elle agissait par l’intermédiaire d’un avocat”.

      Au surplus, la femme avait ajouté le terme “sans recours”, “rendant même encore plus explicites les intentions de madame”, écrit le juge.

      “Un banquier raisonnablement prudent et diligent, de surcroît insatisfait de l’ordre énoncé au chèque […] aurait plutôt fait valoir ses réticences ou objections auprès de [la débitrice]”, indique le magistrat.

      En plus de rejeter la demande de la banque, le juge a condamné l’institution financière à payer à son ancienne cliente les frais de justice de 101 $.

      #banque #banquier #chèque #dette #argent

    • URBEX : un Hôpital abandonné #gaspillage #consternant
      Les véhicules du SAMU avec leur matériel sont encore là
      https://youtu.be/N8SJ3VQQ5aU

      juil. 2019 – Explorations de plusieurs endroits abandonnés dans le domaine hospitalier en France et en Belgique. Des hôpitaux et véhicules laissés, abandonnés sur des grands terrains hospitaliers. Du matériels neuf jamais utilisé et laissé sur place. Des pièces remplies d’ustensiles de médecine et dossiers de patients. Un constat ironique que l’on retrouve dans nos explorations, alors que les personnels des urgences continuent à sonner l’alerte sur des critères de surcharge, de manque de place et de personnel, de manque de moyens financiers et que d’autres pays manquent cruellement de matériel de soins. La crise hospitalière ne fait que s’alourdir dans tous les pays. Notre observation ne fait que confirmer les désastres futurs dans lesquels notre monde est plongé.

      AdcaZz

      https://bang-bang.tv/revolte/echanges-analyses/decryptages-reflexions/le-gachis-materiel-des-hopitaux-abandonnes

      Collaborations : @lens_pic98 – @chvt_ – @Cyriac AdcaZz : – Facebook : https://www.facebook.com/adrien.adcaz – Email : adcaz75@gmail.com Lampe : Seeker 2 Pro – Lien : https://amzn.to/2JlllC7
      Nous sommes les observateurs de ce monde.

      #Santé #Hôpital #destruction

  • André Franquin (1924-1997) : génial, modeste et discret
    https://www.franceculture.fr/emissions/une-vie-une-oeuvre/andre-franquin-genial-modeste-et-discret


    Le papa de #Spirou et #Gaston_Lagaffe est un homme discret, pour ne pas dire secret... et modeste, le nom de l’un de ses personnages. Il reste fidèle toute sa vie à l’idée que la bande dessinée est un genre humoristique et enfantin, et ses créateurs, d’honnêtes artisans.

    #André_Franquin #bd

  • Journal d’une quarantaine : semaine du 20 au 26 avril 2020
    http://onpk.net/index.php/2020/05/04/789-journal-dune-quarantaine-semaine-du-20-au-26-avril-2020

    20 avril 2020

    Sur la route du bureau (15 minutes pour arroser les plantes), de quoi rire...

    22 avril On a regardé Mon voisin Totoro, on regardera Ponyo sur la falaise. Madeleine s’essaie au dessin animé façon très vieille école : de l’aquarelle sur du papier. Cela permet de...

    #Quarantaine_2020

    • Le pire, impossible de skier

      #MDR : La piste de ski de Comines, fermée depuis un mois et demi, continue à fabriquer de la neige
      https://www.rtbf.be/info/regions/hainaut/detail_la-piste-de-ski-de-comines-fermee-depuis-un-mois-et-demi-continue-a-fabr

      Cette période de confinement pèse de plus en plus lourd pour les entreprises qui sont fermées depuis de nombreuses semaines. Le secteur du tourisme, les parcs d’attraction, les centres sportifs doivent tenter de se maintenir en vie sans aucune rentrée financière. Pire encore, pour certains, il faut continuer à assumer les coûts.

      Exemple, pour Ice Mountain, la piste de ski intérieure, située à Comines. Ice Mountain doit continuer à refroidir ses pistes de ski (à moins 6 degrés) et à produire de la neige.

      Maintenir cette neige nécessite énormément d’énergie. Les 265 panneaux solaires ne suffisent pas. Et la facture est salée. Très salée. Impossible de savoir à combien elle se monte, mais « la prime des 5.000 euros que nous recevons est légère par rapport à ce que ça coûte », admet-il.

      Le patron d’Ice Mountain regrette d’autant plus en cette période qu’on ne lui ait pas accordé le permis pour l’installation de deux éoliennes : "C’est vraiment dommage. On regarde à l’aspect écologique, énormément. On cherche des solutions et quand on en trouve, on ne peut pas les faire. Donc maintenant quand on me dit que nous sommes énergivores, j’ai envie de répondre : « oui mais non ». Parce qu’on a des solutions, et on ne nous donne pas les autorisations de les mettre en oeuvre."

      Pas un seul skieur n’a mis les pieds sur les pistes cominoises depuis le 14 mars.

      #neige #énergie #éoliennes #écologie #gaspillage #Belgique #confinement #Sport

    • Ce texte s’attaque à cette démarche intellectuelle de réduction nommée ici dénégation. [...] cette dénégation n’est pas du déni ou du tabou, puisqu’elle laisse au contraire une grande place à l’exhibition des raisons pour lesquelles il ne faut pas penser avec une partie de la situation réelle, qui devient même centrale, de ce fait, ou obsessionnelle dans le discours et la théorie.

      Face à une réalité effrayante, la fuite est parfois possible, mais quand c’est l’Histoire et l’humanité qui se font ogres, quand ce qui se passe dépasse notre capacité de compréhension et d’acceptation, la tentation semble exister de transformer l’ogre en souris, et ainsi de sortir triomphant d’une confrontation dont on pense avoir pu choisir les termes, à l’intérieur des limites contraintes de notre, parfois susceptible, entendement. Et chaque événement démesuré voit naître, très tôt car il ne faudrait pas laisser s’installer une représentation de ce qui se passe dans sa taille originelle, ses détracteurs, ou ses réducteurs, comme si réduire la représentation de ce qui se passe pour le mettre à sa portée donnait le moyen de triompher de ce qui terrifierait, si toutefois on le regardait dans ses dimensions propres. Comme si se battre contre les faits était une manière de se battre contre le monde qui les produit.

      Ces «  réducteurs d’Histoire  » trouvent enfin ainsi un adversaire à leur petite taille, et il peuvent alors, littéralement, le réduire à leur merci, le tenir en respect sur la table de leur cuisine et rêvasser enfin, eux aussi, à la dévoration. Mais se rêve-t-on dévoreur de planète comme ça, un matin, en se réveillant ? Aussi petit et insignifiant qu’on soit face à un fait objectivement écrasant, comme le chat du conte face à l’ogre, on peut donc le rapetisser à une taille accommodable, le tenir captif et apprivoisé dans sa main en le regardant dans les yeux, et même l’écraser, et passer sans trop de peine à autre chose.

      publication d’origine https://ravageeditions.noblogs.org/post/2020/05/01/denegations-maria-desmers

      #crise_sanitaire #dénégation #Maria_Desmers

    • si tous ceux qui doivent normalement mourir un jour sont égorgés dans la même seconde, c’est toujours la mort qui advient, mais pas tout à fait pareil que si chacun avait vécu sa vie...

    • comme une séance d’hypnose où on voudrait persuader chacun qu’il n’a rien vu et rien entendu et qu’il doit passer son chemin.

      ça le fait penser aussi aux histoires de #gaslighting

      une forme d’abus mental dans lequel l’information est déformée ou présentée sous un autre jour, omise sélectivement pour favoriser l’abuseur, ou faussée dans le but de faire douter la victime de sa mémoire, de sa perception et de sa santé mentale.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Gaslighting

    • bon *me, je ne parle pas encore de moi à la troisième pers. Juste qu’y veut pas me laisser modif le robot. (@seenthis #bug qui serait peut-être intéressant à résoudre (?), j’ai mis une tof, et quand je clique sur modifier, il me renvois à la page d’accueil. Je suis sous firefox, windows je sais plus combien...)

  • Birkenfeld : Mehr als 200 rumänische Arbeiter in Schlachthof mit Coronavirus infiziert - DER SPIEGEL
    https://www.spiegel.de/panorama/gesellschaft/birkenfeld-mehr-als-200-rumaenische-arbeiter-in-schlachthof-mit-coronavirus-

    Mehr als 200 rumänische Arbeiter eines Schlachthofs im baden-württembergischen Birkenfeld haben sich nach Angaben der Regierung in Bukarest mit dem Coronavirus infiziert. Bei ihnen handle es sich nicht um Saisonarbeiter, sondern um Beschäftigte von Subunternehmen des deutschen Fleischbetriebs, teilte das Außenministerium mit. Insgesamt seien in dem Schlachthof 500 Rumänen beschäftigt.

    Des nouvelles des travailleurs saisonniers en Allemagne : des contaminations mais pas de suivi en allemagne... c’est l’état roumain qui en informe l’allemgne....

    #Gastarbeiter

  • [07] #Augustin_Souchy - 1920 : Russie soviétique, la Révolution dégénérée
    https://www.partage-noir.fr/augustin-souchy-2-attention-anarchiste-07-445

    Pendant le troisième congrès de l’Internationale communiste, des délégués français et espagnols pressèrent Trotsky de laisser sortir les socialistes révolutionnaires et anarchistes de prison. Augustin Souchy 2 - Attention : anarchiste !

    / Augustin Souchy, Révolution russe (1917-1921), #Gaston_Leval

    #Augustin_Souchy_2_-_Attention :_anarchiste ! #Révolution_russe_1917-1921_

  • CRIIRAD Tchernobyl incendies France 16 avril - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=hVi2DhNGD6I

    La CRIIRAD fait le point sur les retombées en France des incendies qui ont eu lieu en Ukraine.
    Attention, à l’heure où est mise en ligne cette vidéo (16 avril 2020 17H11), une forte tempête sévit dans le nord de l’Ukraine. Elle pourrait activer 2 nouveaux incendies : l’un à moins de 2 km au sud du sarcophage de Tchernobyl ; l’autre à un peu plus de 3 km au sud-ouest (cf. images satellite FIRMS/NASA

    #nucléaire

    • merci @vazi
      Ne prends pas la suite contre toi, mais ça me permet de me questionner,
      Perso, j’ai toujours du mal à comprendre l’intérêt des vidéos youtube dans ces cas là, quelle est l’utilité de faire #comme_à_la_télé. Un texte c’est beaucoup mieux pour ne pas se faire envahir (mon timing et mes sens sont pris en otages quand je dois regarder et écouter une vidéo) et aussi pour capter une information mieux structurée et à son rythme. Je pense aux mal comprenants et je trouve qu’il faut beaucoup plus de capacités que pour la lecture pour suivre la télé YT car il faut aussi gérer le visuel, décrypter le visage et les expressions, se souvenir de ce qui a été dit au début.
      Bon, voila, c’était mon petit schoupfcreu du soir

    • @touti non seulement je ne le prends pas pour moi mais je te rejoins complètement. Trop de vidéo sans texte apparaissent aussi sur Seenthis et comme disait @fil ici :
      https://seenthis.net/messages/843774

      une transcription écrite serait plus utile

      Je profite de ta critique pour un ping @mad_meg que je n’avais pas osé faire (ou pas trouvé le moyen de formuler) jusque-là (ne le prends pas contre toi Mad Meg mais saches que je regarde très peu (voire aucune) des vidéos que tu postes sans commentaire ou résumé, pour les mêmes raisons énoncées par @touti

      Pour en revenir au sujet initial (Tchernobyl) l’information importante dans ce post se trouvait pour moi dans le deuxieme paragraphe du texte :

      Attention, à l’heure où est mise en ligne cette vidéo (16 avril 2020 17H11), une forte tempête sévit dans le nord de l’Ukraine.Elle pourrait activer 2 nouveaux incendies...

    • tu arrives à ne pas te faire capter par l’image.
      La vidéo comme une radio finalement ...

      Et je ne peux m’empêcher de rebondir (oui, je sais) sur ce propos, lequel suscita en moi une réflexion fugace hier soir :
      finalement bon nombre de ces vidéos pourraient être avantageusement remplacé par un podcast audio. Ça économiserait de la « bande passante ». Les économies, vous savez bien. Les petits ruisseaux, les grandes rivières, toussa (cough ! cough !) Bon ok, --- [ ] --->

    • Je me permets de rebondir sur que dit @Sombre. Au cas où vous ne connaissez pas et pour avoir une meilleure idée de la relation entre climat et vidéo en ligne, voici un très bon rapport du shift project.
      En résumé, le numerique cest 4% des GES. Par numérique on entend production (45%) (ordi, TV, mobile) et utilisation (55%) (réseaux, data centers, terminaux). Pour une vidéo numérique, on utilise réseau+data center+terminaux et la qualité de la vidéo va alors influencer le flux de données utilisés. Le flux vidéo représente 80% de ce flux de données ajd.

       https://theshiftproject.org/article/climat-insoutenable-usage-video

    • Moi aussi j’ai déjà pesté ici contre les vidéos qui pourraient très bien n’être que du son, on n’y perdrait aucune information. Ou bien une page web avec du son et les trois illustrations utiles à la compréhension de la conférence (graphique, photo, œuvre d’art, etc.). C’est moche, ça gaspille notre temps. Je ne regarde quasiment pas de vidéo pour le côté « apprends en 30’ ce que tu aurais pu lire en 5’ ». D’où l’interpellation de @fil qui m’a bien parlé hier !
      #temps_de_cerveau #attention #gaspillage

  • Témoignage Twitter sur les #boys_club à l’école des Gobelins, par Kelsi Phụng.

    #Racisme #Queerphobies #Gaslighting #Cinéma_d'Animation

    Storytime.

    J’ai besoin de parler des dynamiques qui m’ont traumatisé-e pendant 4 ans d’études au sein des Gobelins, dans une classe remplie de personnes cis blanches avec lesquelles je n’avais aucunement ma place.

    J’ai besoin d’en parler parce que j’ai la nausée rien qu’à l’idée de croiser une personne qui m’a traumatisé-e au sein de ma promotion et qui vient de mettre les pieds pour la semaine dans la petite ville dans laquelle je réside actuellement. Une parmi tant d’autres, dans une classe remplie de personnes cis blanches qui m’ont enfoncé-e pendant 4 ans dans une dépression dont je ne suis pas sorti-e. Des dynamiques qui m’ont tellement bouffé-e de l’intérieur que je n’ai jamais eu le courage d’en extérioriser les ressorts.

    Quand je suis arrivé-e aux Gobelins, j’avais beaucoup d’espoir et d’ambition. Je pensais pouvoir échanger avec des personnes talentueuses et ouvertes d’esprit, dans un milieu qu’on considère comme artistique alors qu’il se rapproche plus, en réalité, d’une industrie compétitive, individualiste et écrasante des plus faibles. Les plus faibles, c’est les personnes qui n’arrivent pas à s’intégrer à la majorité active : les boys clubs.

    Les boys clubs sont d’une efficacité remarquable : ils ont le temps de balancer des blagues misogynes, racistes et homophobes et de bosser selon ce qu’on exige d’eux. Les plus faibles, les minorités, reçoivent, que ça leur soit adressé ou non, les propos qui les dénigrent de plein fouet. C’est la charge mentale des minorités. Et laissez-moi vous dire que je me la suis farcie à chaque minute passée dans ma classe.

    Quand j’ai eu le malheur (oui, le malheur) de rapporter l’impact de ces dynamiques aux personnes en charge de la coordination de nos classes, on m’a demandé de : faire des efforts. De leur faire confiance. D’accepter de RIRE avec eux.

    J’ai commencé cette école en 2014. Je n’avais pas Twitter. Je n’avais pas de référent-e queer racisé-e engagé-e. Pas d’exemples. Je ne savais pas quelle était ma légitimité à l’ouvrir. Je ne connaissais pas le fabuleux travail de @Napilicaio.

    J’ai donc ravalé ce que je croyais (littéralement) être ma “fierté”. Je devais leur accorder leur chance. Alors j’ai rassemblé mon courage malgré ma fatigue. Je leur ai proposé d’aller voir ensemble des films qui pouvaient peut être les aider à ouvrir leur regard sur nos vies. Et j’ai cru que ça allait marcher. Mais leur retour sur un biopic qui mettait en scène un protagoniste homosexuel m’a glacé-e. Ils l’ont résumé à un film “avec des bites qui claquent” tout du long, pas à même d’être critiqué selon son histoire.
    Là, j’ai compris que je mettais les pieds en enfer. Les semaines s’enchaînent. Je débarque dans la classe et j’en entends un gueuler une trentaine de fois par jour “Faggot !”. C’est sa nouvelle expression préférée.

    A longueur de journée, ils dénigrent les femmes, les homosexuel-les, les personnes racisées. Ils se cherchent “une meuf”. Quelle qu’elle soit. Ils veulent pécho. Il paraît qu’en section photo, “elles sont grave bonnes”. “Sauf elle, pourquoi elle a atterri là, elle”. Leur fond d’écran : des femmes hypersexualisées, en maillot de bain. J’essaie de les sensibiliser, puisqu’il paraît que c’est mon rôle : essayer de m’intégrer, ouvrir le dialogue. Je leur parle d’homophobie, je leur parle de slutshaming, je leur parle d’hypersexualisation.

    Je les vois déshumaniser une de mes camarades. Elle se fait convoquer. On lui demande pourquoi elle porte des vêtements “trop courts”. Elle se défend. Mais on doit s’intégrer, après tout, ils ont l’air de bien rigoler.
    Dans l’œil de l’équipe pédagogique, c’est ceux qu’on entend le plus fort, qui réussissent le mieux les exercices, qui savent rigoler, venir en cours à l’heure et avec le sourire, à qui on doit l’ambiance merveilleuse qu’ils semblent propager.

    Je me dis que j’ai un problème. Que ça doit pas être si grave de les entendre dire que “c’est trop gay”, ils doivent pas en connaître beaucoup des gays. Alors en soirée, j’essaie de jouer leur jeu, je raconte mes aventures, comme eux viennent de le faire.
    On me dit “Ew, commence pas à raconter ça”. Je me tais. Un autre soir, il y en a un qui demande des conseils par rapport à son couple à notre table. Ah, pardon ! Je dois la fermer, je suis pédé-e, j’ai failli oublier !

    Heureusement, dans ma classe, il y avait des meufs qui se considéraient #féministes. Heureusement, dans ma classe, il y avait des meufs blanches hétérosexuelles qui se considéraient féministes. Alors je leur dis que c’est homophobe. Je leur dis que je n’en peux plus de ces piques à longueur de journée. Alors elles demandent au boys club “Mais ça va, non, c’était pas méchant ?” et le boys club leur répond “Mais clair, faut pas abuser”.

    Heureusement, dans ma classe, il y avait des meufs blanches hétérosexuelles féministes. Heureusement parce que sinon, je n’aurais pas compris qu’il fallait que je pardonne les “bêtises” qu’exprime le boys club chaque jour : c’est de l’ignorance, il paraît !
    Alors j’accepte ce postulat. De l’ignorance ? Mais les ressources et les mots que je leur apporte sur un plateau, est-ce que ça les laisse toujours dans l’ignorance ? Après tout, il y a des luttes plus importantes, alors je me laisse m’effacer.
    Alors on parle. On parle d’écologie, avec mes amies blanches hétérosexuelles féministes. Alors on parle. Alors on parle et puis un jour je découvre des personnes queer racisées sur les réseaux.

    Alors on parle et pendant qu’on parle je découvre grâce aux réseaux que je suis non-binaire. Alors on parle et pendant qu’on parle je découvre grâce aux réseaux que j’ai le droit de ne pas me laisser marcher sur les pieds.
    Alors on parle et pendant qu’on parle je leur demande si on ne pourrait pas se passer de la projection d’un film qui a remplacé volontairement ses protagonistes asiatiques par des personnes blanches.
    Alors on me dit d’arrêter de parler, que je vais peut-être trop loin. Alors plus tard on parle d’autre chose mais j’en reparle, de mon intérêt pour mon histoire, de mon intérêt pour comprendre les rouages de la #colonisation qu’a vécue ma famille.

    Alors on parle et un jour avec une de mes amies blanches hétérosexuelles féministes, on regarde un documentaire sur le génocide des Khmers Rouges et à son issue, elle me dit que ce visionnage lui a donné envie de manger thaï.

    Alors j’ai envie de craquer, j’ai envie de pleurer. Mais je me dis qu’elle ne prendra pas bien ma colère ou les pleurs que je n’arrive plus depuis longtemps à faire sortir de mon corps. Alors je prends un temps et je lui explique qu’elle ne peut pas dire ça.
    Je lui explique que ça n’a rien à voir et que la comparaison est déplacée. Je lui explique que ça me blesse mais tout ce qu’elle entend, c’est que j’implique qu’elle est raciste.

    Alors toute une nuit, alors qu’on doit travailler jour et nuit sur nos films de fin d’études respectifs, elle m’explique à quel point c’est violent que je lui exprime mon indignation. Elle m’explique sa peine et le lendemain, elle me dit qu’elle n’en a pas fermé l’œil.
    (Elle, c’est la personne que je redoute de croiser dans la ville où je réside actuellement. Elle, c’est une militante écologiste médiatisée dont je ne prendrai même pas la peine d’écrire le nom)
    Alors dans ma classe on en parle à voix basse pendant que j’essaie de rattraper mon retard et de ravaler, encore une fois, mon intégrité.

    Alors dans ma classe il se dit que je m’exprime trop fort sur le racisme, alors dans ma classe il se dit que je sous-entends que le racisme les concerne. Alors dans ma classe il se dit que je devrais. Peut-être. Me taire, encore.
    Généreuse, mon amie blanche hétérosexuelle féministe, m’exprime en aparté ce qu’il se dit de moi. Généreuse, elle me fait réviser la communication non-violente et me propose de parler de racisme avec humour. Avec même, si cela s’exprime à l’écrit, des émoticones.

    Je suis à bout. Je suis au bout de mes quatre ans dans cette école.

    J’entends les meufs blanches hétérosexuelles féministes se targuer d’avoir fait évoluer la mentalité du boys club. J’entends le boys club, quand elles ne sont plus là, noter qui est la + “bonne”, la + “salope”, la + “dégueue”.

    Fin 2018. L’école est finie. Je les ai laissé-e-s de côté, je suis parti-e de Paris parce que je n’avais pas les moyens d’y rester. Je peine à commencer mon activité en indépendant-e. J’ai envie de pleurer tout le temps.
    Je repense à ces années passées à m’écraser. Je repense à ces amies blanches hétérosexuelles féministes qui n’ont pas hésité à me gaslighter à la minute où j’ai osé me défendre face à leur racisme ou à leur transphobie.
    Je repense au boys club qui m’aura fait me sentir comme la pire des merdes pendant ces 4 ans. Qui m’aura fait me sentir comme risible, ridicule, trop sensible puis trop véner-e. Qui m’aura fait me taire et me dégoûter de moi-même.
    Je repense à l’équipe pédagogique qui n’aura jamais cherché à comprendre tout ce que je devais affronter pour venir à l’école. La charge de leurs remarques, la charge de les voir rire autour de ce qui construit une part importante de mon identité.

    Je repense au fait d’avoir dû me découvrir dans ce contexte scolaire, de m’être mis-e en danger chaque jour sans que cela ne soit jamais considéré ni remis en question.

    Les mois passent et au début de 2019, je retombe sur le groupe Facebook de ma classe à la suite d’une annonce d’offre d’emploi. Je vois que leurs soirées se déroulent maintenant au Comptoir Général. Je leur exprime mon dégoût. L’un d’entre elleux juge bon d’assumer et de faire des blagues sur la colonisation, la fabrication de son smartphone par mes comparses asiatiques, l’esclavage, même. Personne ne le remet à sa place. A la même période, je remarque l’enchaînement de mèmes qu’iels s’amusent à poster sur le groupe. Il y en a un qui compare l’un des mecs de ma classe à un vétéran de la Guerre du Vietnam. Jungle, paysage apocalyptique, bombardements.

    Je déroule le fil. Je vois un GIF supposé humoristique qui fait défiler des photographies d’enfants vietnamiens calcinés par le napalm. Je vois les likes. Les likes du boys club. Les likes des meufs blanches hétérosexuelles féministes. Je. Vomis.
    Je leur écris un message d’adieu, leur expliquant l’inacceptable de la situation présente et passée. Iels réagissent par l’ironie, le mépris ou la morale inversée. “J’ai fait un test ADN, j’ai 0,5% de sang asiat, tu peux rien me dire”. “Tu me traites pas de blanc, sale raciste”.

    Je mets du temps à me remettre de l’impact qu’a eu cette classe et cette école sur moi-même. J’ai mis du temps à me reconstruire, à me retrouver pour pouvoir avoir assez de confiance en moi pour ne plus me laisser marcher sur les pieds.

    Aujourd’hui, je cherche à créer des histoires pour lutter contre notre invisibilisation en tant que minorités et pour mettre en lumière les ravages que cause l’hégémonie cis hétérosexuelle blanche tout au long de notre vie.
    Je cherche aussi à montrer l’importance du collectif, l’entraide et notre besoin immense de repères et de solidarités non-mixtes.

    Aujourd’hui malheureusement, ces personnes qui m’ont marqué-e à vif ont les jobs les plus gratifiants de notre industrie, les mieux payés et les plus reconnus.
    Aujourd’hui, je ne peux plus mettre le pied dans un open space sans redouter de retomber face à ces dynamiques. Je travaille tant bien que mal en freelance en attendant de pouvoir développer mes projets plus conséquents en CHOISISSANT mes équipes.
    Et je vous jure que je ferai tout pour qu’elles soient constituées de mes adelphes queer et racisé-e-s les plus resplendissant-e-s et que notre identité pourra briller comme jamais.

  • Terrasses chauffées : les villes invitées à en finir avec une « hérésie » climatique
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/01/11/terrasses-chauffees-les-villes-invitees-a-en-finir-avec-une-heresie-climatiq

    « Une gabegie énergétique »

    D’après une étude de l’association négaWatt, la consommation d’une terrasse moyenne durant un hiver équivaut à la consommation annuelle en électricité de neuf familles, hors chauffage et eau chaude. D’après cette même enquête, une terrasse de 75 m2 équipée de cinq braseros au gaz rejetterait autant de dioxyde de carbone (CO2) au cours de l’hiver qu’une voiture neuve faisant trois fois le tour de la Terre (40 000 km), soit 13,7 tonnes émises dans l’atmosphère. Or, à Paris seulement, on estime que plus de 12 500 terrasses sont chauffées.

    « Les terrasses chauffées constituent une gabegie énergétique et ont des impacts environnementaux colossaux alors qu’elles sont acceptées par tous », constate l’énergéticien Thierry Salomon, fondateur de l’association négaWatt et auteur de Changeons d’énergies - Transition, mode d’emploi (Actes Sud, 2013). Selon une étude réalisée en décembre 2019 par l’institut YouGov, plus de deux Français sur trois considèrent que les terrasses chauffées représentent une importante déperdition d’énergie, mais seulement un sur trois se dit « favorable » à leur interdiction.

    Dans la capitale, les écologistes ont déjà tenté à trois reprises de l’obtenir : en 2007, 2008 et 2011. En 2011, le chauffage au gaz avait été interdit. Mais l’interdiction a été annulée deux ans plus tard par le tribunal administratif de Paris, après un recours du Syndicat national des hôteliers, restaurateurs, cafetiers et traiteurs et du Comité français du butane et du propane (CFBP), au motif de « ne pas disposer d’élément permettant de justifier un traitement différencié entre les dispositifs de chauffage au gaz et à l’électricité » par rapport aux « impératifs de développement durable ».
    Article réservé à nos abonnés Lire aussi Pour ou contre les terrasses chauffées

    La ville de Lille, qui avait pris un arrêté interdisant les dispositifs de chauffage au gaz la même année, a connu un sort identique. Saisi par le CFBP et l’Association française du gaz, le tribunal administratif de Lille invoquait, dans sa décision de 2016, « une atteinte injustifiée au principe de liberté du commerce ». « Echaudée par cette expérience », la ville entend adopter « une stratégie différente », explique Jacques Richir, adjoint chargé de l’espace public. Plutôt qu’une « interdiction pure et dure », la ville mise, comme Paris, sur la « concertation avec les commerçants », précise l’élu. Si les établissements ne semblent « a priori pas favorables à cette interdiction », M. Richir évoque, dans un premier temps, « une démarche de volontariat ». Une réunion sur le sujet doit se tenir après les élections municipales de mars.

    Dans la ville de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie), qui interdit les dispositifs chauffants depuis 2012, une solution simple a été retenue : les couvertures. C’est d’ailleurs l’alternative adoptée dans de nombreux pays aux températures moins clémentes qu’en France, comme l’Allemagne, le Danemark ou la Suède.

    Si la simplicité de la solution pourrait prêter à sourire, elle participe d’un changement vers une politique générale d’écologie urbaine. « Il faut que les villes montrent l’exemple, sinon les citoyens ne s’engageront pas dans cette transition écologique », estime M. Salomon. Il invite les municipalités à réfléchir à « l’ensemble des consommations aberrantes en milieu urbain », comme les vitrines éclairées la nuit ou les écrans vidéo qui peuplent les lieux publics.

    #Climat #terrasses_chauffantes #Communs_urbains

  • Blaulicht-Blog: Mann muss nach Schlägerei reanimiert werden - Berliner Morgenpost
    https://www.morgenpost.de/berlin/polizeibericht/article228057693/Blaulicht-Blog-Autofahrer-flieht-vor-Polizei-Unfall.html

    05.01.2020 - Mit lebensbedrohlichen Kopfverletzungen endete für einen 22-Jährigen der Besuch in einer Bar in Steglitz. Nach ersten Ermittlungen der Polizei war der junge Mann gegen 7.10 Uhr am Sonnabendmorgen in einer Cocktailbar an der Schildhornstraße mit mehreren Männern in Streit geraten. Dabei wurde er offenbar von den Männern auch körperlich angegriffen. Der 22-Jährige brach in der Bar mit stark blutenden Kopfverletzungen bewusstlos zusammen. Nach Polizeiangaben reanimierten Rettungskräfte und ein Notarzt den Mann vor Ort und brachten ihn mit lebensgefährlichen Verletzungen in ein Krankenhaus. Nach einer Notoperation soll der Gesundheitszustand des Mann am Sonntag stabil gewesen sein.

    Polizisten nahmen in der Bar einen 20 Jahre alten Mann fest. Eine bei ihm durchgeführte Atemalkoholkontrolle ergab einen Wert von etwa 0,9 Promille. Nach einer erkennungsdienstlichen Behandlung sowie einer Blutentnahme im Polizeigewahrsam wurde der Mann für die Kriminalpolizei der Direktion 4 eingeliefert. Im Laufe des Sonnabends erschien nach Angaben der Polizei ein weiterer Tatverdächtiger in Begleitung seines Anwalts auf einem Polizeiabschnitt und stellte sich. Der 24-Jährige wurde vorläufig festgenommen und ebenfalls erkennungsdienstlich behandelt. Im Anschluss an diese Maßnahmen wurde der 24-Jährige auch der Kriminalpolizei der Direktion 4 übergeben. Gegen beide Tatverdächtigen wurde ein Strafermittlungsverfahren wegen gefährlicher Körperverletzung eingeleitet.

    Nach Auskunft der Polizei sollten beide Festgenommenen am Sonntag einem Haftrichter zum Erlass von Haftbefehlen vorgeführt werden.

    #Berlin #Steglitz #Schildhornstraße #Kriminalität #Gaststätte


  • Un #syndicat français de policiers diffuse une liste de journalistes présentés comme des ennemis de la police nationale

    Le #Syndicat_Indépendant_des_Commissaires_de_Police (#SICP) a diffusé, le 7 décembre 2019, un message sur le réseau social Twitter désignant nommément cinq journalistes français (#David_Dufresne - @davduf, #Taha_Bouhafs, #Gaspard_Glanz, « #Le_Général » et #Alexis_Poulin) comme « les principaux acteurs » du « combat anti-Police Nationale », en #France. Les journalistes nommés sont affublés de qualificatifs insultants ("imposteur", « menteur », « harceleur », « usurpateur », « haineux »). Le SICP accuse ces journalistes d’ « alimenter cette haine » et de « se délecter de ce climat », après que la porte du domicile d’un officier de la brigade anti-criminalité (BAC) a été recouverte de slogans hostiles à la police. Plusieurs représentant de la profession, dont la Fédération Européenne des Journalistes, ont dénoncé le caractère intimidatoire et diffamatoire du message du syndicat policier, largement relayé sur Twitter.

    https://www.coe.int/fr/web/media-freedom/detail-alert?p_p_id=sojdashboard_WAR_coesojportlet&p_p_lifecycle=0&p_p_col_id=c
    #intimidation #diffamation #presse #journalisme #réseaux_sociaux #police #conseil_de_l'Europe #maintien_de_l'ordre

    Le tweet en question du syndicat policier :


    https://twitter.com/SICPCommissaire/status/1203437519544684544

    • D’un coté c’est prestigieux de recevoir ces titres, pas comme leur légion (de crimes) d’honneur.
      #dictature #etat_policier #liberté_de_la_presse #liberté_d'informé #diffamation

      Il faudrait respecter aussi la présomption d’innocence, tout porte à pensé que ces policiers ont eux meme salit leurs portes et se sont ecit à eux memes pour justifier de nouvelles exactions et détruire tous les droits - droit de manifesté, droit d’informer, droit d’expression, droit de se déplacé...

      J’espère que ces 5 journalistes vont porter plainte pour diffamation, menace et insitation à la violence.

  • Tech Company Free Meals Beget a Lot of Leftovers. Meet the Man on a Mission to Rescue Them. – Mother Jones
    https://www.motherjones.com/environment/2019/11/leftover-food-tech-lunches-google-juul-linkdin-food-runners-pantry-wast

    Marisa Endicott

    I meet Les Tso on a corner in San Francisco’s SoMa district on a wet Thursday afternoon. He pulls his silver Isuzu SUV into an alley. “Today because it’s the first rain, people are going to be driving cluelessly—there are a lot of Uber and Lyft drivers that come from out of the area,” Tso warns me. “Makes it more exciting, I guess.”

    Ride along with Les Tso on the latest episode of Bite podcast:

    Tso works as a driver for Food Runners, a nonprofit that picks up leftover food from grocery stores, companies, events, and restaurants and brings it to organizations working to feed the hungry. For four hours every weekday, Tso braves the worst of Bay Area traffic to makes his 80 to 90 pickups (an average of 16 a day), primarily from tech companies—including Google, Juul, and LinkedIn—that have become an omnipresent force in the city.

    #gaspillage_alimentaire #Silicon_Valley

  • Lobe Block Terrassenhaus
    https://www.lobe.berlin/About

    Lobe Block / Terrassenhaus Berlin wurde vom Büro Brandlhuber + Emde, Burlon / Muck Petzet Architekten entworfen. Die unverbaute Fläche eines ehemaligen Geländes der Deutschen Bahn erlaubte es, eine ganz eigene Form zu etablieren: die eines monumentalen Terrassenhauses, das zur Böttgerstraße hin voll verglast und mit überhängender Front abgeschlossen wirkt. Auf der Rückseite öffnet es sich, ebenfalls mit großen Glasfronten, kaskadenartig gen Süden. Das Gebäude sollte als oberste Prämisse möglichst viel nutzbaren Freiraum und Fläche zur Begrünung bieten, und die Terrassen als erweiterte Gartenanlage etablieren. Sie verschränken sich mit dem Garten, der von Anwohner*innen und zum Teil von Nachbar*innen genutzt werden kann.

    Das Baldon, Kantine und Bar, hat vom Frühstück bis zum Late Lunch geöffnet und lädt zweimal in der Woche zu Dinner-Abenden und jeden Samstag zum Brunch ein. Der Fokus liegt auf regionalen Zutaten und Gewürzen aus dem Nahen Osten.

    https://baldon.berlin/about
    PHONE
    +4917670164533

    Lobe Block / Terrassenhaus
    Lobe Block GmbH & Co. KG
    Böttgerstraße 16
    13357 Berlin
    +49 30 55527644
    info@lobe.berlin

    #Berlin #Wedding #Böttgerstraße #Gaststätte #restaurant #Architektur #Brutalismus

  • Le commerce par Internet est un désastre écologique
    https://reporterre.net/Le-commerce-par-Internet-est-un-desastre-ecologique

    De manière générale, le numérique contribue largement à la catastrophe écologique. Ce secteur émet autant de CO2 que le transport aérien. Le e-commerce y prend sa part. Il pousse à la surconsommation : une véritable « fièvre acheteuse » qui donne l’illusion que le monde se trouve à sa portée, au bout de l’écran tactile. Avec internet, « des besoins artificiels » apparaissent, nourris par des comportements anti-écolos comme ceux des « serial returners ». Au Royaume-Uni, près de 30 % des acheteurs en ligne commandent plus de produits qu’ils n’en ont besoin, avant de retourner les articles non désirés après essayage. Les taux de retour des ventes sur internet sont deux à quatre fois plus élevés que dans les magasins physiques. Ce qui accroît les livraisons mais aussi le gaspillage.

    #gaspillage #pollution #environnement #climat #black-friday #besoins-artificiels #consumerisme

  • En finir avec les besoins artificiels… prendra du temps
    https://reporterre.net/En-finir-avec-les-besoins-artificiels-prendra-du-temps

    Dès lors que, selon le mot de la philosophe Agnes Heller, ces besoins « radicaux » (se nourrir, se vêtir, s’alimenter…) sont assouvis, le capitalisme se renouvelle et s’ingénie à en créer de nouveaux qui, peu à peu, s’infiltrent au cœur de nos existences qu’ils envahissent et colonisent, tel un cancer. La norme du « toujours plus » prend la place du « suffisant ». Les exemples abondent de cette emprise. Le culte de la performance individuelle en est un à travers le coaching et la vogue actuelle du nutritionnisme. Mais l’illustration la plus caricaturale et la plus immédiate est l’avalanche d’objets numériques (smartphones, montres et autres enceintes connectées) dont nous sommes sommés de nous équiper sous peine de passer pour des ringards.

    #consumérisme #capitalisme #pollution #gaspillage #asservissement-volontaire

  • Évacués au #Rwanda, les #réfugiés de #Libye continuent de rêver d’#Europe - RFI

    Par Laure Broulard

    Un jeune réfugié dans le centre de transit de Gashora au Rwanda.
    © FFI/Laure Broulard

    Publié le 03-11-2019 Modifié le 03-11-2019 à 07:25

    Le Rwanda accueille depuis quelques semaines des #demandeurs_d’asile évacués de Libye, dans le cadre d’un accord avec le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés et l’#Union_africaine signé le mois dernier. Un programme d’urgence présenté comme une réponse à la crise des quelque 4 700 réfugiés et migrants bloqués dans ce pays en guerre. Reportage.

    Le centre de #Gashora est en pleine effervescence. Situé dans la région du #Bugesera, au sud de #Kigali, il accueillait auparavant des réfugiés venus du #Burundi. Aujourd’hui, des équipes s’affairent pour rénover et agrandir les structures afin d’héberger les quelque 500 réfugiés évacués de Libye que le Rwanda a promis d’accueillir dans un premier temps.

    Les 189 demandeurs d’asile déjà arrivés sont logés dans de petites maisons de briques disséminées dans les bois alentour. Un groupe de jeunes en jogging et baskets se passent la balle sur un terrain de volley. D’autres, le regard fuyant, parfois égaré, sont assis sur des bancs à l’ombre.

    « Je n’ai pas encore réalisé mon rêve »

    #Rodouane_Abdallah accepte de parler aux journalistes, arrivés en groupe dans un bus acheminé par le gouvernement rwandais. Originaire du Darfour, ce jeune homme de 18 ans au regard doux a posé le pied en Libye en 2017. Il a tenté sept fois de traverser la #Méditerranée. Il a survécu par miracle.

    Aujourd’hui, il se souvient encore de toutes les dates avec précision : le nombre de jours et d’heures passées en mer, les mois en détention. Deux ans entre les mains de geôliers ou de passeurs. « Là bas, vous êtes nourris seulement une fois par jour, vous buvez l’eau des toilettes, vous ne pouvez pas vous doucher et vous devez travailler gratuitement sinon vous êtes battus », se souvient-il.

    Rodouane est aujourd’hui logé et nourri à Gashora. Il bénéficie également de soins médicaux et psychologiques. Cependant, il voit le Rwanda comme une simple étape : « Je suis heureux d’avoir eu la chance de pouvoir venir ici. C’est mieux qu’en Libye. Mais je ne suis pas arrivé à la fin de mon voyage, car je n’ai pas encore réalisé mon rêve. Je veux aller en Europe et devenir ingénieur en informatique », assure-t-il. Ce rêve, cette idée fixe, tous la martèlent aux journalistes. Pourtant les places en Europe risquent d’être limitées.

    « #Emergency_Transit_Mechanism »

    Dans le cadre de l’Emergency Transit Mechanism (#ETM), le nom donné à ce programme d’évacuation d’urgence, les réfugiés de Gashora ont aujourd’hui plusieurs possibilités. Ils peuvent soit faire une demande d’asile dans un pays occidental, soit rentrer chez eux si les conditions sécuritaires sont réunies, soit bénéficier d’un processus de #réinstallation dans un pays tiers sur le continent africain. Les mineurs non accompagnés pourraient ainsi rejoindre leur famille et les étudiants s’inscrire dans des universités de la région selon le #HCR.

    « Ils ont beaucoup souffert pour atteindre l’Europe, c’est donc un objectif qui est encore très cher à leur cœur. Mais maintenant qu’ils sont au Rwanda, nous essayons d’identifier avec eux toute une palette de solutions », explique #Élise_Villechalane, chargée des relations extérieures du HCR au Rwanda.

    Mais la démarche inquiète déjà certains réfugiés : « Les pays européens dépensent beaucoup d’argent pour nous éloigner de la mer Méditerranée. Et si c’est pour cela qu’on a été amenés ici, ce serait honteux. La seule chose que je pourrais faire serait de retourner en Libye et de tenter de traverser la Méditerranée », explique un jeune Érythréen, qui préfère garder l’anonymat.

    Une solution viable ?

    Le Rwanda n’est pas le premier pays à mettre en place ce type de mécanisme. Le Niger a lui aussi lancé un ETM en 2017. Depuis, environ 2 900 réfugiés y ont été évacués de Libye. Environ 1 700 d’entre eux ont été réinstallés dans des pays occidentaux à ce jour. Aujourd’hui, l’Union africaine et le HCR appellent d’autres pays africains à suivre l’exemple. Mais certaines ONG sont sceptiques quant à la viabilité du système.

    Au #Niger, le traitement des dossiers est long, ce qui crée des tensions. Le Mixed Migration Center, un centre de recherche indépendant, rapporte que des réfugiés auraient ainsi attaqué un véhicule du HCR en signe de protestation dans le centre de transit d’Hamdallaye en juin dernier.

    Plus généralement, #Johannes_Claes, chef de projet Afrique de l’Ouest au MMC, dénonce une externalisation des obligations des pays occidentaux en matière de droit d’asile : « Avec ce type schéma, l’UE délègue une part de sa responsabilité au continent africain. C’est d’autant plus cynique quand on sait que l’Union européenne finance les garde-côtes libyens qui interceptent les migrants avant de les envoyer en centre de #détention », explique-t-il.

    Du côté des signataires de l’accord, on présente le projet sous un jour différent : « Ce qui compte aujourd’hui, c’est que ces personnes sont en sécurité le temps que leurs dossiers soient traités. Et je suis fière que le Rwanda se soit porté volontaire », indique Hope Tumukunde, représentante permanente du Rwanda à l’Union africaine.

    Début septembre, au moment de la signature de l’accord, #Vincent_Cochetel, l’envoyé spécial du HCR pour la situation en Méditerranée, assurait à Reuters que la plus grande partie du financement de ce mécanisme d’évacuation d’urgence viendrait de l’Union européenne. Il est depuis revenu sur ces déclarations. Pour le moment, c’est le HCR qui assure la totalité du financement de l’opération.

    http://www.rfi.fr/afrique/20191103-rwanda-refugies-libye-hcr-ua

    ping @cdb_77 —> je me demande encore comment organiser les messages seenthis. En fait, j’aime bien tes métalistes et je me demande si je peux ajouter direct par commenaire ? Mais pas sûre que je connais assez bien ton système. Sinon je te marque et t’ajoutes toi même ? Ou bien je fais mes métalistes à moi...mais peut-être moins efficace qu’essayer de faire ensemble ? ...voilà, j’aime vraiment bien le seenthis et je suis toujours en train d’essayer de comprendre comment faire. En tout cas j’ai du temps maintenant pour m’en investir plus ;)

    • Tout à fait d’accord, j’ai voulu dire cela, c’est parce que je connais pas encore très bien le vocabulaire SeenThis. Alors les métalistes (=liste avec fils de discussion) c’est très bien si tu organises cela, je ne veux pas m’impliquer. Ma question était si je peux ajouter des infos aux fils de discussion (= liste regroupé avec articles autour du même sujet) ? Parce que pour les fils, peut-être possible que je ne choissis pas le bien et j’ai peur de faire de désordre dans ton système. T’es d’accord que j’essaie ? Si cela te dérange tu me le dis ? Et pour l’article là-haut, si tu l’as déjà mis, pourquoi le triangle n’est pas rempli (y a-t-il un autre indice, si oui, je te marque plus ;) ) ?

    • ...oh lala impossible que c’est rempli, j’ai passé trop de temps devant mon ordi alors, n’importe quoi, mieux que je pars checker les structures autonomes...

      Allez, je commence à ajouter alors !

  • Polémique sur des listes noires de mauvais payeurs incluant des enfants Tristan Hertig, Noémie Guignard - 29 Octobre 2019 - RTS
    https://www.rts.ch/info/regions/autres-cantons/10821859-polemique-sur-des-listes-noires-de-mauvais-payeurs-incluant-des-enfants

    Les listes noires de mauvais payeurs de primes d’assurances maladie tenues par certains cantons sont controversées. Cet automne, c’est le canton de Thurgovie qui est montré du doigt à Berne car il est le seul à inclure les mineurs dans sa liste.
    Depuis maintenant plus de 10 ans, Thurgovie fait figure d’exception dans le paysage politique suisse, parce qu’il inclut les enfants dans sa liste noire de mauvais payeurs d’assurances maladie. Par conséquent, certains traitements peuvent être refusés, à l’exception des cas d’urgences médicales.

    Au cabinet Schlossberg, il n’y a encore jamais eu de refus, mais les situations sont parfois délicates : « Evidemment, pour les urgences, on ne se pose aucune question. Pour certains médicaments, on doit discuter avec les parents. Pour les vaccins par exemple, ils doivent régler la facture sur place ou alors on leur fait une ordonnance pour la pharmacie. Mais les grands examens ne peuvent être entrepris si les parents ne peuvent pas payer et si les caisses maladie refusent la prise en charge », explique Carsten Peters, pédiatre et fondateur du cabinet.

    A l’encontre des droits de l’enfant, selon la Confédération
    A Berne, la conseillère nationale socialiste thurgovienne Edith Graf-Litscher fait partie de ceux qui dénoncent ce système : « Les enfants sont sanctionnés pour quelque chose dont ils ne sont pas responsables. C’est pour cela qu’il est central d’interdire ces listes noires car les enfants ne doivent pas payer pour la négligence de leurs parents. »

    A sa demande, la Confédération a estimé que cette pratique enfreignait la Convention relative aux droits de l’enfant de l’ONU. Mais le gouvernement thurgovien réfute en rappelant que l’accès aux soins d’urgence, au sens large du terme, est garanti. Le canton rappelle aussi qu’outre les réductions de primes, il a aussi pris des mesures d’accompagnement pour chaque cas jugé problématique.

    Pour Rebecca Ruiz (PS/VD), interrogée dans le 19h30, cette situation est tout simplement « intolérable ». La cheffe du Département vaudois de la santé et de l’action sociale juge qu’au coeur de la Lamal, existe le principe de « solidarité » et que l’accès aux soins est « garanti par notre Constitution ».

    Et d’ajouter : « S’il y a bien une catégorie de la population qui n’est pas responsable du fait qu’on ne paie pas ses primes, ce sont les enfants. On imagine bien que les parents qui ne paient pas les primes de leurs enfants ne le font pas de gaieté de coeur. S’ils n’y arrivent pas, c’est en raison du coût très élevé de ces primes ».

    Quid des dettes reportées à l’âge adulte ?
    Jakob Stark, conseiller d’Etat UDC en Thurgovie, estime le chemin à parcourir encore long : « Nous devons être créatifs. C’est pour cela que les communes conseillent ces personnes pour s’assurer que les parents paient les primes de leurs enfants (...) c’est leur responsabilité. Selon la loi actuelle, toutes les dettes contractées par les parents pour leurs enfants seront reportées ensuite sur ces mêmes enfants et ce, dès leur majorité. Ce n’est pas tolérable ! »

    Actuellement, plus de 500 enfants sont concernés par cette liste noire.

    #assurances_maladie #assurances #assureurs #Sécurité_Sociale Suisse #dettes #Thurgovie #listes_noires #enfants #solidarité #économie a #vomir #filles #garçons

    • Cent millions de francs de primes maladie ont servi au marketing
      https://www.rts.ch/info/suisse/10826052-cent-millions-de-francs-de-primes-maladie-ont-servi-au-marketing.html

      La LAMal interdit aux assureurs de faire des bénéfices. Pourtant, les caisses maladie ont dépensé près de 102 millions de francs issus de nos primes d’assurance obligatoire pour financer la publicité et le courtage.
      Sur ces 102 millions, 58 millions ont été dépensés en publicité, et 44 millions en commissions pour les courtiers. Ces chiffres sont extraits des comptes d’exploitation de chaque caisse publiés depuis deux ans par l’Office fédéral de la santé publique pour des raisons de transparence voulue par la loi sur la surveillance de l’assurance maladie (LSAMal).

      La LSAMal dit pourtant que les assureurs doivent contenir les coûts des intermédiaires, à savoir les courtiers, et les dépenses publicitaires, mais elle ne fixe pas de limite. Le Parlement a en effet préféré laisser la liberté aux caisses de s’autoréguler.

      20 francs par assuré
      Les premiers chiffres publiés montrent une augmentation des dépenses marketing pour la seule assurance de base. En 2016, les caisses ont dépensé 74,4 millions de francs, un chiffre en hausse de 36% deux ans plus tard.

      Avec 22,7 millions de francs de primes maladie utilisés en publicité et en démarchage en 2018, le Groupe Helsana (Helsana et Progrès) est le plus dépensier. Cela correspond à une vingtaine de francs par assuré consacrés au marketing. En comparaison, la CSS dépense environ 3 francs par assuré.

      #marketing #publicité #gaspillage #santé

  • #Greenpeace dénonce les fausses solutions alternatives au #plastique - rts.ch - Environnement
    https://www.rts.ch/info/sciences-tech/environnement/10750602-greenpeace-denonce-les-fausses-solutions-alternatives-au-plastique-.htm

    « Les produits à usage unique, quels qu’ils soient, renforcent la culture du jetable, à laquelle nous devons les immenses montagnes de #déchets qui polluent l’#environnement », écrit Greenpeace dans son rapport intitulé « Throwing Away the Future », publié mardi. Chaque minute, l’équivalent d’un chargement de camion rempli de plastique se déverse dans les océans, créant ensuite des #microplastiques.

    Les #emballages en #carton ou en #papier proposés par l’#industrie ne font que « remplacer un #gaspillage par un autre », poursuit l’ONG, ce qui conduit à l’exploitation et à la dégradation des #arbres, une logique qui participe au changement climatique. Parmi d’autres exemples, « les pailles en papier annoncées en 2018 par #McDonald's sont trop épaisses pour être recyclées. »

    Quant aux #bioplastiques, « ils ne se décomposent pas du tout ou beaucoup trop lentement » dans des conditions naturelles.

    Greenpeace accuse plus généralement des grands groupes commerciaux de continuer à ignorer la voie durable. « Il n’y aura pas de véritable changement tant qu’ils n’auront pas mis un terme à la croissance de la quantité de plastique utilisée », explique dans le rapport Graham Forbes, chef de projet mondial pour la section étasunienne.

    Le texte pointe également l’inefficacité du #recyclage. « Plus de 90% du plastique produit globalement n’a jamais été recyclé ». Outre un taux de collecte extrêmement bas, le système dit de recyclage chimique ne fait que décomposer en composant de base les déchets plastiques, « en utilisant beaucoup d’#énergie et de produits chimiques ».

    L’ONG appelle à l’instauration d’un modèle durable. « Ce dont le monde a besoin, ce sont des objectifs concrets de réduction de la #consommation de plastiques et des investissements substantiels dans un système réutilisable. »

  • Die Musik ist aus: Berliner Jugendclub muss nach 50 Jahren das einstige POPInn verlassen | StadtrandNachrichten
    https://www.stadtrand-nachrichten.de/die-musik-ist-aus-berliner-jugendclub-muss-nach-50-jahren-das-

    28.6.2013 - Abschied nehmen heißt es für den Berliner Jugendclub (BJC): Derzeit räumen die Mitarbeiter an der Ahornstraße 15 ihre Büros. Für viele von ihnen eine harte Aufgabe, weiß Carsten Lobbedey, der bis vor kurzem im Vorstand des BJC saß. Einige kommen seit zwanzig und mehr Jahren täglich dorthin. Für sie sei es, wie die Heimat zu verlassen. Doch mit der Entscheidung der Bezirksverordnetenversammlung Steglitz-Zehlendorf, in dem Haus ein Mädchen- und Frauenzentrum einzurichten, endet an dem Standort die seit mehr als 50 Jahren dort betriebene Jugendarbeit des Vereins.

    Es gibt wohl kaum einen Steglitzer oder Zehlendorfer, der nicht das POPInn kennt. Der erste Kuss, die erste Liebe, coole Musik – das POPInn war seit den 1970er Jahren eine Instanz im Bezirk, weiß Lobbedey, der dort selbst gelegentlich als Jugendlicher Musik hörte und tanzte. „Es war eine der ersten Jugenddiscos in Berlin und die letzte Senatsjugenddisco“, erzählt der Inhaber der Berlin Music School. 2010 wurde die Disco geschlossen – es gab Anwohnerproteste, ständig musste die Polizei ausrücken. „Eine Schließung war unumgänglich. Aber die Zeit der Jugenddiscos ist auch vorbei“, so Lobbedey.

    Das POPInn aber hatte auch musikalischen einen Vorläufer: den „Jazz-Saloon“. 1961 eröffnete der BJC den Musikclub, um Jugendliche von der Straße und aus den Trinkhallen zu holen. Dort konnten die Jugendlichen ihre Musik hören – live. Der Jazz-Salon war Vorbild für zahlreiche Clubs in Berlin, wie die „Dachluke“ in Kreuzberg, das „Sloopy“ in Reinickendorf und das „Swing Point“ in Steglitz, die ebenfalls vom BJC getragen wurden.

    Viele Vornutzer hatte das 1891 errichtete Gebäude an der Ahornstraße, bevor der BJC dort einzog: Es war eine Gaststätte, eine SS-Motorradstaffel hatte dort ihren Sitz, die Alliierten quartierten sich dort ein, von 1947 bis 1957 bauten die Freimaurer das Gebäude zum Logenhaus aus.

    Auch wenn das POPInn 2010 geschlossen wurde, der BJC hatte weitere Ideen und Konzepte für das Haus, erläutert Lobbedey. Der Verein wollte es zu einem musikorientierten Jugendzentrum umbauen. „Die Räume waren für das Konzept ideal.“ Man wollte „zurück zu den Wurzeln“, erläutert Lobbedey. Es sollte Live-Musik spielen – eine Bühne war ja noch vorhanden, im Keller sollte Musikunterricht gegeben werden, um die Kosten zu decken. Es sollten Musik- und DJ-Workshops angeboten werden, die Einrichtung wollte offen sein für Schulen und Kitas. Langfristig konnte sich der Verein auch vorstellen, Kursleiterinnen für musikalische Früherziehung auszubilden, auch Musiktherapie war geplant. Zudem wurde darüber nachgedacht, die Oldie-Partys, die es zuletzt im POPInn gab, wiederzubeleben.

    Mit dem Konzept passte es gut in die Planungen des Senats „Jugendkulturzentren in bezirklichen Bildungsnetzwerken“ (JuKuBi). In Steglitz-Zehlendorf sollte das Haus an der Ahornstraße einer von drei Stützpunkten sein.

    Die ersten Irritationen habe es vor anderthalb Jahren gegeben, erzählt Lobbedey. Damals ging es darum, den Mietvertrag mit dem Senat zu verlängern. Doch die Verhandlungen zogen sich hin. Dann bot die Senatsjugendverwaltung an, das Haus für das Jugendkulturzentrum dem Bezirk zu übertragen. Doch der Bezirk hatte andere Pläne.

    Die Idee eines Mädchen- und Frauenzentrums gebe schon länger im Bezirk, weiß auch Lobbedey. Schon unter der Vorgängerin von Jugendbezirksstadträtin Christa Markl-Vieto (Grüne) habe sich der Bezirk dazu bekannt. Doch die Ahornstraße sei der falsche Ort dafür, findet der Musiklehrer.

    Er sei vor allem enttäuscht über die Art und Weise, wie man mit dem BJC umgegangen sei, es habe keine Gespräche gegeben. Das habe ihn geärgert und so hatte er sich entschlossen, einen Flyer zu drucken und für das Jugendkulturzentrum zu kämpfen.

    Mit dem Ende des musikorientierten Jugendclubs zog sich auch Lobbedey aus dem Vorstand des BJC zurück. „Mein Herz hat für dieses Projekt geschlagen“, sagt er. Traurig sei er, ja, aber nicht verbittert. Es sei schade, dass die beiden Projekte miteinander konkurrieren mussten. Doch er ist auch sicher, dass das Mädchen- und Frauenzentrum etwas Tolles wird. Zudem habe Markl-Vieto zugesagt, dem Berliner Jugendclub bei der Suche nach neuen Räumen für die Verwaltung des Vereins zu unterstützen.

    #Berlin #Steglitz #Ahornstraße #Pop_Inn #Gaststätte #Clubs #Geschichte

  • Ahornstraße 15a (Berlin-Steglitz) – Wikipedia
    https://de.wikipedia.org/wiki/Ahornstra%C3%9Fe_15a_(Berlin-Steglitz)

    jazz-saloon

    Im Mai 1960 wurde durch die damalige Jugendsenatorin Ella Kay, die während der Eröffnung auch als Kellnerin auftrat, in der Ahornstraße 15a der erste West-Berliner Jugendclub eröffnet. Dieser spielte hauptsächlich Live-Musik, wurde finanziell vom Berliner Senat unterstützt und durch den Berliner Jugendclub e. V. betrieben. Ziel war es, „die gemeinschaftsbildenden Kräfte“ des Jazz für die Erziehung der Jugend zu nutzen und die Jugend von der Straße und aus den Trinkhallen zu holen, wobei die Gründung auch auf den Einfluss und den Erfolg der Radiosendung Club 18 des RIAS zurückzuführen ist. Infolge des Erfolgs des jazz-saloons wurden mehrere weitere Tanzcafés in Berlin eröffnet.

    Bis zum Mauerbau 1961 wurde der jazz-saloon auch von Jugendlichen aus der DDR besucht.

    Der Berliner Jugendclub e. V. betrieb noch weitere Tanzlokale, wie die Dachluke in Kreuzberg, den Swing Point in Spandau und das Sloopy in Reinickendorf, wobei der jazz-saloon als Vorbild für diese galt.
    PopInn und Sonix

    Im Jahr 1967 wurde der jazz-saloon in PopInn (Schreibweise auch: Pop Inn) umbenannt. Es fanden nun regelmäßig Konzerte von progressiven Rockbands statt. Folgende Bands traten z. B. im PopInn auf:

    November 1974: Agitation Free
    März 1975: Space
    April 1975: Mythos

    Zu dieser Zeit war das PopInn gemeinsam mit der Dachluke in Kreuzberg und dem Quasimodo eine angesagte Konzertlocation.

    Im Jahr 2010 wurde das PopInn nach Anwohnerprotesten als letzte Senatsjugenddisko geschlossen. Anschließend wurde bis 2013 noch einmal versucht, unter dem Namen Sonix das Konzept der Jugenddisko weiterzuführen, wurde dann aber ganz aufgegeben.

    Die Jugenddiskos waren ab 14 Jahren; das PopInn war Berlins einzige Diskothek ab 14 Jahren.[5] Die Altersobergrenze lag bei etwa 21 Jahren. Der Eintritt war umgerechnet zwei Euro, geöffnet war bis Mitternacht.

    #Berlin #Steglitz #Ahornstraße #Pop_Inn #Gaststätte #Geschichte #Clubs

  • Vu de l’étranger. La #France bientôt pionnière en matière d’#économie_circulaire ?

    Le projet de #loi sur l’économie circulaire et la lutte contre le #gaspillage est étudié par les sénateurs depuis le 24 septembre et jusqu’au 26. Si celle-ci entre en vigueur, la France deviendrait un précurseur dans ce domaine, redorant au passage la politique écologique du gouvernement.

    https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/vu-de-letranger-la-france-bientot-pionniere-en-matiere-decono

    #écologie

  • Habiter en #camping. Trajectoires de membres des classes populaires dans le logement non ordinaire

    Au croisement de la sociologie des classes populaires et de la sociologie urbaine et du logement, cette thèse porte sur l’une des formes de logements non ordinaires qui a connu un développement massif en France dans les territoires ruraux et périurbains au cours de ces dernières années : le #camping_résidentiel. Combinant immersion ethnographique dans plusieurs campings de la région parisienne, entretiens, archives et statistiques, elle montre l’existence d’une véritable stratification interne à cet habitat, eu égard à l’hétérogénéité des situations résidentielles, des trajectoires, des ressources, des expériences et des styles de vie des habitants. Le camping résidentiel est de fait apparu comme remplissant trois grandes fonctions sociales segmentant la population qui le pratique : il peut représenter une alternative à la maison individuelle inaccessible, figurer un déclassement subjectif et objectif ou encore s’apparenter à une solution qui pallie la pénurie de logement abordable et évite le dénuement extrême de la rue. Inscrite dans une approche à la fois contextualiste et dispositionnaliste des manières d’habiter, la thèse rapporte ces trois fonctions du camping – qui constituent également trois styles de vie distincts – aux caractéristiques particulières de cette forme d’habitat non ordinaire mais aussi à des ressources, des trajectoires et des socialisations résidentielles différentes articulées à des dispositions populaires relativement homogènes. Elle identifie enfin les causes, les dynamiques et les conséquences des pratiques de délogement en documentant « de l’intérieur » un cas de fermeture de terrain de camping, exemple de concrétisation du risque associé au statut juridique de cet habitat.

    http://www.theses.fr/s83195
    #thèse #habitat #logement #Gaspard_Lion